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La base Américaine Diego Garcia avait été avertie du tsunami

 
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Madras
Grioonaute 1


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 117

MessagePosté le: Ven 07 Jan 2005 09:31    Sujet du message: La base Américaine Diego Garcia avait été avertie du tsunami Répondre en citant

Controverses internationales

La base américaine de Diego Garcia se retrouve au centre d'une controverse internationale dans le sillage du terrible tremblement de terre, dont l'épicentre était situé au large de Sumatra, et du gigantesque raz-de-marée qui a ravagé par la suite plusieurs pays riverains du bassin de l'océan Indien. En effet, il est aujourd'hui confirmé que les responsables de cette base militaire avaient été avertis, dans la matinée du dimanche 26 décembre, du danger imminent que représentait le tsumani d'Andaman. Mais la véritable préoccupation demeure l'absence de toute communication de cette information vitale aux pays situés sur le pourtour de l'océan Indien et qui se trouvaient sur le passage du meurtrier mur d'eau qui a fait jusqu'ici 155 000 victimes. D'autre part, le Congrès américain pourrait être saisi d'une motion en vue d'instituer une enquête pour situer les responsabilités dans cette absence apparente d'initiative en vue d'avertir ces pays du danger qui guettait leurs populations respectives.

Le fait que les installations militaires sophistiquées de Diego Garcia n'ont pas été touchées par le raz-de-marée provoqué par le tremblement de terre en Indonésie a suscité des interrogations sur les moyens de protection mis en place à cet effet. L'explication officielle avancée par le haut commandement de l'armée américaine basée dans le Pacifique, notamment à Hawaii, est que " favorable ocean topography minimized the tsumani's impact on the atoll. The depth of the Chagos Trench and grade to the shore does not allow for tsunamis to build before passing the atoll " C'est ce qui est indiqué sur le site Web de la US Navy en guise d'explication concernant l'absence de dégâts majeurs rapportés jusqu'ici à la base militaire.

" Fully aware "

Néanmoins, il est confirmé que Diego Garcia avait été mis en état d'alerte dans la matinée du dimanche 26 décembre pour parer à toute éventualité après le séisme de Sumatra. Le Pr Chossudovskly, de l'Université d'Ottawa, un spécialiste de la question, est des plus catégorique à ce sujet : " The US Military and the State Department were given advance tsunami warning and America's Navy base on the island of Diego Garcia in the Indian Ocean was notified but the information was not passed on to the countries that bore the brunt of the disaster. It is worth noting that the US Navy was fully aware of the deadly tidal wave, because the Navy was on the Pacific Warning Centre's list of contacts. "

Devant cette grave accusation qui a pour toile de fond des centaines de milliers de victimes dans plus d'une dizaine de pays, sans compter les dégâts matériels, le Congrès américain pourrait être amené à se pencher sur cette affaire. Dans une de ses récentes éditions, le quotidien américain Boston Globe rapporte que " the Maine Senator Olympia Snowe is exploring and looking into why NOAA was not able to provide this valuable, life-saving information to the 11 affected nations ". Plus loin dans ce même quotidien, mention est faite que " only two countries in the affected region, Indonesia and Australia, received the warning. Yet the tsunami took as long as two hours to reach some countries, and NOAA's critics say timely even unofficial warnings might have allowed people in coastal areas to flee. "

Retard de 90 minutes

Répondant aux critiques sur le manque de communication au sujet du tsunami dans l'océan Indien, Charles McCreery, directeur du Pacific Tsunami Warning Centre, soutient : " We don't have contacts in our address book for anybody in that part of the world. " Les premiers avertissements du danger de raz-de-marée devaient être donnés aux pays de la région de l'océan Indien quand les premières vagues dévastatrices devaient atteindre les côtes du Sri Lanka, soit plus de 90 minutes après le tremblement de terre de Sumatra, peu après 6 h 30 ce dimanche matin (heure de Maurice).

Le directeur du Pacific Tsunami Warning Centre concède que " we wanted to try to do something, but without a plan in place then, it was not an effective way to issue a warning, or to have it acted upon. There would have still been some time - not a lot of time, but some time - if there was something that could be done in Madagascar, or on the coast of Africa ".

" The fact is that only after the first waves hit Sri Lanka did workers at National Oceanic and Atmospheric Administration's Pacific Tsunami Warning Centre and others in Hawaii start making phone calls to US diplomats in Madagascar and Mauritius in an attempt to head off further disaster ", indiquent des sources internationales fiables. Le Mauricien a essayé en vain d'obtenir confirmation officielle de ces appels téléphoniques à des diplomates américains en poste à Maurice. Une préposée de l'ambassade US à Port-Louis nous a fait comprendre que la Public Affairs Officer, Marjorie Harrison, était prise dans une réunion.

*Rappelons que dans une première réaction publique, le Premier ministre, Paul Bérenger, avait pointé un doigt accusateur contre les pays, qui détenaient, selon lui, des indications sur l'évolution du séisme de Sumatra et du tsunami d'Andalan et qui ne les auraient pas communiquées aux pays de la région. Le comité institué en vue d'étudier un projet de système régional d'avertissement pour les tsunamis et présidé par le Secretary to Cabinet, Harry Ganoo, sera appelé à tenir en ligne de compte les lacunes par rapport au tsunami d'Andalan aussi bien que les ressources disponibles au niveau de l'océan Indien, notamment du côté de Diego Garcia, avant de faire ses recommandations au Premier ministre.





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L'ambassade US a pris contact avec la météo à 14 h



Marjorie Harrison, Public Affairs Officer de l'ambassade américaine à Port-Louis, que le Mauricien a pu joindre au téléphone en début d'après-midi, nous a indiqué que les services de l'ambassade avaient pris contact officiellement avec la station météo de Vacoas, à 14 heures, le dimanche 26 décembre, au sujet du tsunami d'Andalan. Cependant, Mme Harrison déclare ne pas être au courant du fait que l'un des responsables de la météo, Beenay Pathack, avait eu un échange téléphonique avec un officiel de l'ambassade US entre 11 h 50 et 12 h 00, le jour du tremblement de terre et du gigantesque raz-de-marée. La porte-parole de l'ambassade affirme que lors du contact de 14 heures, " they knew about the tsunami ".

De son côté, Sok Appadu, directeur de la météo, maintient avoir appris la nouvelle du tsunami du 26 décembre " par hasard et par le truchement d'un Breaking News sur la chaîne satellitaire CNN ". Poursuivant ses explications, il a ajouté que " suite à des consultations au niveau de la météo, nous avions pris la décision d'émettre un avis de précaution à l'intention de Rodrigues à partir de 11 h 15. La MBC a choisi de passer le flash à 13 heures. Entre 11 h 50 et 12 heures, un des responsables de la météo, Beenay Pathack, a parlé avec un officiel de l'ambassade américaine au téléphone ".


source: http://lemauricien.com/mauricien/index.html
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Madras
Grioonaute 1


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 117

MessagePosté le: Ven 28 Jan 2005 09:38    Sujet du message: Répondre en citant

Surveillance de tsunami




La fameuse "address book" américaine



Il est maintenant presque certain que les Américains disposaient de moyens de détecter le séisme au large de Sumatra et l'a en fait détecté. L'enquête du Mauricien du 6 janvier nous permet de le croire. Le seul problème fut, semble-t-il, comme le dit M.C. Mc Creery, directeur du Pacific Tsunami Warning Centre, les Américains n'avaient pas les contacts dans les pays de la région dans leur address book ! Un peu court comme excuse, surtout si l'on tient compte de l'étendue des réseaux de télécommunications et du fait que les représentations diplomatiques américaines sont présentes partout dans le monde. Un expert américain interviewé par la BBC avait lui aussi déclaré qu'il n'existait pas d'organisation d'alerte dans les pays susceptibles de souffrir du raz-de-marée. Selon ce monsieur, donc, à quoi bon alerter ces pays si ces derniers ne peuvent alerter leur population ? On se demande à quoi servent ces centres de détection si elles n'ont pas la possibilité de communiquer, à moins que, et c'est ce que l'on ne nous dit pas, ces centres servent à alerter uniquement les bases américaines, quelques pays très amis, comme l'Australie, et d'autres qui contribuent financièrement à l'installation et l'exploitation de ces centres. Cette explication officielle ne fut pas remise en cause, même pas par la BBC, qui se montre de moins en moins incisive depuis le changement de direction après l'affaire Kelly. On a d'ailleurs vu cette chaîne passer en premier dans son édition du mardi 4 janvier, la visite des lieux du sinistre par le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, comme s'il fallait entendre le témoignage de cette personnalité pour que l'on soit sûr de l'étendue du désastre. Ce même Colin Powell, celui-là même qui avait fait son cinéma aux Nations unies dans le cadre des débats sur l'intervention militaire en Irak, annonça que les Américains sont maintenant prêts à mettre ces réseaux de détection de tsunami au service des pays intéressés, mais ajouta un peu plus loin et à voix basse, que ce sera fait en retour de la contribution de ces mêmes Etats aux frais encourus pour le fonctionnement de ces centres. Après la mort, la tisane, dira-t-on, mais ces propos cachent en fait une dure réalité : rien n'est gratuit, tout se paie. Ce qui fera sans doute râler ceux qui disent que la vie humaine n'a pas de prix.

Un autre expert américain interviewé par Skynews déclara sans pudeur qu'après ce cataclysme, il espérait bien que les pays victimes et autres se décideront enfin à payer pour ces services ! On ne sait pas quelle sera la contribution demandée et si elle sera proportionnelle au PIB, à la population ou aux dimensions géographiques du pays. Si, par contre, des pays comme les Maldives ou Maurice demandaient que ce service leur soit accordé gratuitement, on leur répondra sans doute que ces centres sont opérés par des firmes privées et qu'ils ne travaillent pas pour faire de la philanthropie.

Depuis la détection du tsunami au fond de l'océan, et l'arrivée des vagues meurtrières sur les côtes des pays comme le Sri Lanka, il s'est passé au moins 90 minutes, dit-on. Largement le temps pour un haut gradé au centre de détection de tsunami de décider avec qui partager cette information. A moins que cette décision de ne pas alerter certains pays ne date du temps où ce centre fut créé. Qui a décidé que les autres pays seraient boycottés ?

Réponse dans 50 ou 100 ans, quand les informations militaires seront déclassifiées.

Sauf si le Congrès américain décide d'aller de l'avant avec son enquête, comme mentionné dans Le Mauricien du 6 janvier.

Les Etats-Unis, en dépit du soin condescendant apporté à son image par les médias, n'ont pu cacher aux yeux du public un autre désir inquiétant entretenu depuis que Bush junior est aux commandes : se substituer à l'ONU. On a vu comment les US se sont moqués de cette organisation dans la guerre en Irak. Cette fois-ci, les Américains se sont surpassés. Alors que l'ONU se préparait à organiser la coordination de l'aide internationale aux pays affectés par le tsunami, George Bush annonçait, de son côté, une coalition (encore une) avec des pays "amis" comme le Japon et l'Australie, pour faire concurrence à l'ONU. On a appris le 7 janvier que les Américains ont heureusement abandonné ce projet face à la résistance d'autres pays, sans doute. Mais cette démarche américaine nous a brusquement rappelé que ces derniers ne reculeront devant rien pour tenter de s'imposer devant et sur le reste du monde, surtout depuis la fin de la guerre froide.

Narain Jasodanand

http://lemauricien.com/mauricien/index.html (du 27 janvier 2005)
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améline
Grioonaute 1


Inscrit le: 29 Nov 2004
Messages: 229
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MessagePosté le: Ven 28 Jan 2005 09:59    Sujet du message: le lapsus de condoleeza Répondre en citant

1)Si CNN avait diffusé séance tenante l'avertissement, il n'y aurait eu personne sur les plages à l'heure de la vague!
2)rien n'empêchait les diplomates américains prévenus de passer le mot à leurs collègues indiens, sri-lankais, français etc où qu'ils soient dans le monde
3)pour la Somalie ils ont eu quatre heures devant eux, un hélicoptère avec un haut-parleur pouvait prévenir tout le monde etc

Quand à Condorice, elle n'a rien trouvé de mieux à dire que c'était une merveilleuse occasion pour les USA de montrer de quoi ils étaient capables...de quoi ils étaient INCAPABLES: s'identifier à des non-Am
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Sergio Lafrikain
Grioonaute 1


Inscrit le: 26 Mai 2004
Messages: 189
Localisation: Ile de France

MessagePosté le: Ven 28 Jan 2005 12:28    Sujet du message: Répondre en citant

Un film a été réalisé le 26 décembre 2004, son titre : « The Day After Tomorrow 2 ». Il se tourne en Asie du Sud et concerne un tsunami géant qui va ravager une grande partie des pays de la région. Ce film est sorti 1 jour après sa réalisation sur toutes les chaînes télévisées du monde. De mémoire de réalisateur, l’on avait jamais vu un film aussi réaliste.

L'histoire
Des plages calmes, des touristes au soleil et insouciants, de la musique. Un dépaysement total. Mais le pire restait à venir ! Le scénario hitchcockien par excellence. Un tremblement de terre sous-marin, suivi d’une vague géante. Impossible de l’arrêter. C’est une vague ! Impossible de prévenir les populations locales et les hôtels suréquipés qui vivent du tourisme à cette époque. C’est le calme avant la tempête. Diego Garcia, une base américaine a réussi à temps à éviter le pire, ouf ! sauvé. Mais la vague avance, doucement mais violemment, elle décuple ses forces à mesure qu’elle avance. Et c’est la catastrophe ! L’Indonésie est la plus ravagée, les autres pays de la sous-région le sont aussi. Les vagues ont frappé jusque dans les Terres, détruisant tout sur leur passage, semant la mort au passage. L’accalmie revient. La « solidarité » se met en place. Captain America et les pays alliés occidentaux décident d’intervenir pour aider les populations locales. Mais avant, il faut prendre le soin de rapatrier les touristes occidentaux d’abord. On suit leur rapatriement. On s’affaire partout, on fait la promotion de la production. Des personnalités se rendent sur place : président, ministre, secrétaire général… On va remettre les pays sur pied, c’est possible avec beaucoup de prêts financiers et l’aide technique. Pourquoi annuler leurs dettes ? La fin serait trop belle. De toute façon, les populations des pays occidentaux se mettent elles-mêmes à contribution. C’est la première fois que l’on paye après avoir vu un film, tout le monde met la main à la poche, Le Monde entier est touché. Nous sommes frappés et noyés sous le flot d’images, choqués, abasourdis, pris à la gorge. Nous n’avons pas le temps d’expliquer l'inexplicable ni de comprendre l'incompréhensible. L’émotion a pris le dessus. C’était trop, cette maudite vague, ces pauvres gens, si pauvres et malheureux déjà. Il n’y avait rien à faire. Vraiment rien.
_________________
Si tu ne sais pas où tu vas, tâche au moins de te souvenir d'où tu viens !
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