Posté le: Jeu 27 Jan 2005 19:54 Sujet du message: QUE DITES VOUS DE çA?
Salut à tous
J'ai trouvé cet article en une du mone de ce jour. pourquoi j'en fais un forum? c'est tout simplement en réaction aux nombreux discours racistes qui ont cours actuellment sur le site. La bonté d'une personne ne se fonde pas sur sa couleur de peau, mais sur son caractère. Dans l'article qui suit qui est le plus à condamner? la grand mère et l'agriculteur français qui aide cette ivoirienne à avoirses papiers ou sa "soeur" noire qui la fait venir d'afrqiue pour l'exploiter ensuite? ne me dites surtout pas que c'est normal parce qu'elle est mariée à un blanc, c'est que vous n'aurez rien compris au sujet. Bonne lecture.
Véronique, l'Ivoirienne des Vosges
LE MONDE | 27.01.05 | 14h55
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Comment les habitants d'Aouze, un village vosgien, ont bataillé contre l'expulsion de Véronique Kouamé, une jeune fille au triste destin.
L'histoire commence le dimanche 26 janvier 2003 à Barville, un minuscule village situé à mi-chemin entre Chaumont et Nancy. Ce jour-là, l'orage menace, le temps est aussi glacial qu'il peut l'être dans cette plaine des Vosges balayée par les vents. Une jeune femme noire, accompagnée d'un petit garçon, est accoudée sur le pont qui domine le Vair. "Je regardais l'eau, les poissons, raconte Véronique Kouamé, et j'ai été prise d'un grand désespoir ; je me demandais ce que j'allais devenir, sans papiers, toute seule, sans argent, sans amis. Après avoir tant rêvé de la France, j'avais des tas de mauvaises idées dans ma tête. Mes larmes ont coulé, de plus en plus fort. Il a commencé à pleuvoir."
Véronique se décide à rentrer. Sur le chemin, elle rencontre Claude Mourot, 55 ans, qui habite la région avec sa famille. "On aurait dit une petite vieille toute recroquevillée", se souvient ce solide conducteur d'engin. Il lui propose de la raccompagner chez elle en voiture. Elle refuse. "Je ne le connaissais pas, je ne savais pas ce qu'il me voulait.", se souvient-elle. Il lui donne tout de même son numéro de téléphone : "Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à m'appeler."
Deux ans plus tard, jour pour jour, le mercredi 26 janvier 2005, Véronique rayonne de joie. "Je suis trop contente, oui, je suis réconciliée avec la France", s'exclame la jeune fille en apprenant que le préfet des Vosges vient de lui accorder un permis de séjour. Et puis, ce cri du cœur : "Merci à tous ceux qui m'ont aidée, les familles Mourot, Charroy, Fréchin, tous ceux du village. Sans eux, que serais-je devenue ?"
Née en 1979, près de Bangora, dans l'est de la Côte d'Ivoire, elle a 13 ans quand son père, un riche producteur de cacao, meurt dans des conditions obscures. On dit qu'il a été empoisonné par des membres de sa propre famille. Véronique, qui reconnaît avoir vécu jusqu'alors "une enfance dorée", commence une lente dérive.
Prise en charge par un oncle qui s'occupe de moins en moins d'elle, cette élève brillante doit arrêter ses études juste avant le bac. Une amie lui propose alors de partir en France. Dans les Vosges, un couple - lui est français, elle ivoirienne - cherche une jeune fille pour garder son bébé. "D'un côté, confie-t-elle, j'avais un peu peur de l'inconnu. Je connaissais la France uniquement par mes cours d'histoire-géo. Mais, vu de Côte d'Ivoire, cela me paraissait un pays magique, où tout tombait du ciel, où il suffisait de ramasser des déchets de vache pour être payé au mois."
Véronique fait le grand saut. Le 4 février 2000, la voici à Attignéville, un village où elle découvre la neige, le froid. "C'était supportable, dit-elle, et j'étais si heureuse de changer de vie." Elle doit vite déchanter. Non seulement il lui faut s'occuper du bébé, âgé de cinq mois, mais aussi de la vaisselle, du ménage, des repas, et cela sept jours sur sept. Sa logeuse ne travaille pas mais ne l'aide pas pour autant. "Elle restait à la maison sans rien faire." Quant à son mari, vendeur de machines agricoles, il "passait son temps à jouer sur son ordinateur". "Quand ils recevaient des gens à dîner, c'était moi qui préparais le repas, mettais la table, mais je n'avais pas le droit de sortir de ma chambre quand les invités arrivaient."
Au bout de trois mois, alors qu'elle n'a pas perçu un centime, ses logeurs lui annoncent qu'ils n'ont pas obtenu de permis de séjour et qu'elle doit retourner dans son pays afin de demander un nouveau visa. En mai 2000, Véronique Kouamé part, découragée, "sans aucune envie de revenir en France".
Un mois plus tard, elle reçoit un appel téléphonique d'Attignéville. Le couple lui demande de revenir, "surtout pour le bébé, qui a besoin de toi". On lui promet un salaire - 500 francs par mois -, des études par correspondance, ainsi qu'un certificat de séjour. La jeune fille accepte. Le 28 août 2000, elle reprend l'avion, pleine d'espoir. "Je me suis dit : adieu la Côte d'Ivoire, tout va s'arranger." Espoir déçu, une nouvelle fois. Sa situation empire. "Nous te logeons, te nourrissons, nous allons t'obtenir une carte de séjour pour dix ans et te faire soigner. Tu fais partie de la famille. Mais nous ne pouvons pas te payer", lui dit le couple deux mois après son arrivée.
"Je n'avais personne à qui demander conseil, poursuit Véronique, j'étais obligée d'accepter. Quand je parlais de ma carte de séjour, ils remettaient cela à plus tard : on verra à l'automne, puis à l'été, puis à l'année suivante." Le calvaire continue, sept jours sur sept, de 6 h 30 à 23 heures. "Je n'avais personne à qui parler. J'écrivais le soir à ma tante pour lui dire que je n'allais pas bien. Même la télé de ma chambre ne fonctionnait pas ! Et j'étais trop fatiguée pour lire." A la séparation du couple, quelques mois plus tard, Véronique se retrouve seule avec l'enfant. Le père est parti vivre dans un village voisin, la mère à Paris. Neuf mois durant, la jeune Ivoirienne reste terrée dans la maison. De temps en temps, le père vient remplir le réfrigérateur et lui laisse quelques euros. Elle a froid. "Il n'y avait pas toujours assez de bois et un radiateur sur deux ne marchait pas." Le petit garçon souffre de l'absence de ses parents, il a des crises d'agressivité. Véronique n'en peut plus. Jusqu'à ce dimanche de janvier 2003 où elle part se promener à Barville, un village voisin. Et croise donc Claude Mourot. Une rencontre qui va changer sa vie.
Une semaine plus tard, la jeune fille se décide en effet à lui téléphoner pour lui demander un peu de bois de chauffage. Claude la met en confiance, l'incite à se confier. "Je ne vous promets rien, je n'ai jamais vu une situation comme la vôtre, mais nous allons voir ce que nous pouvons faire", lui dit cet homme souriant et pudique, qui n'aime pas trop s'attarder sur le "pourquoi du comment". "Chez moi, c'est naturel d'aider les gens, explique-t-il, j'ai été élevé comme cela. Et peu importe la couleur de la peau. Dans le village, quand quelqu'un a des ennuis, on oublie souvent les griefs pour l'aider." Un étonnant mouvement de solidarité va alors se mettre en place.
Après avoir conduit l'enfant chez son père, et récupéré le passeport de la jeune Ivoirienne, Claude mobilise sa famille. A commencer par Paulette, sa mère. Un personnage, Paulette ! Bon pied bon œil en dépit de ses 81 ans, voilà soixante ans que cette femme dure à la tâche, et qui n'a pas sa langue dans sa poche, habite dans une maison propre comme un sou neuf d'Aouze. Comme tant d'autres, ce petit village vosgien se vide peu à peu de ses habitants : 800 en 1950, 215 en 2004. Paulette vit seule depuis la mort de son mari, voilà quatorze ans. Véronique sera logée chez elle. "C'était le 31 mai 2003", précise la jeune ivoirienne en consultant le gros cahier où elle a écrit son histoire. "Tu es sûre de la date ?", intervient la vieille dame. "Mais oui, mamie, tu avais même ta robe bleue à rayures !" Une vraie grand-mère, Paulette, capable de râler de temps à autre, par exemple à propos du désordre de la chambre de Véronique, mais qui veille sur elle comme sur un trésor. "Si les gendarmes venaient pour l'expulser, je leur dirais : "Messieurs passez votre chemin", et je ne leur ouvrirais pas la porte ! Ah, je voudrais bien voir ça, qu'ils veuillent l'expulser !"
La famille se bat d'abord pour que Véronique obtienne une carte de séjour. Un vrai parcours du combattant. Michèle Charroy, la fille de Paulette, s'adresse à la préfecture. Elle apprend non seulement que Véronique ne peut pas obtenir le précieux sésame mais qu'elle risque en plus d'être reconduite à la frontière. Une de ses amies, Anne Fréchin, étudiante en développement local, prend le relais. "Le plus dur, raconte celle-ci, fut de rentrer dans le réseau, de trouver le mode d'emploi. Au début, on a cafouillé, notamment en suivant le mauvais conseil du consul de Côte d'Ivoire, celui de demander l'asile politique, qui a été refusé." "Heureusement, nous avons contacté des organisations comme Amnesty International, la Ligue des droits de l'homme ou SOS-Racisme, qui, elles, avaient le mode d'emploi", poursuit Anne, pour laquelle Véronique est devenue "plus qu'une amie, une sœur".
La famille s'adjoint également l'aide d'un avocat de 35 ans, Jean-Louis Kippfer, spécialiste du droit des étrangers. Un battant, lui aussi, qui ne lâche pas sa proie. S'engage alors une double bataille juridique. La première étape consiste à déposer une plainte contre le couple de logeurs. Ces derniers seront mis en examen pour "soumission d'une victime à des conditions de travail contraires à la dignité humaine, travail clandestin par dissimulation de salarié et abandon matériel de mineur". Au cours d'une première confrontation, ils ont tout nié en bloc.
Autre priorité : empêcher l'expulsion de Véronique. Tandis que Me Kippfer défend son dossier devant le tribunal administratif et la préfecture, la famille Mourot mobilise le village d'Aouze. Une pétition est lancée. Tous les habitants, sauf trois, la signent. La population est conquise par la gentillesse de Véronique, qu'elle voit chaque jour aider Paulette à faire une courte promenade. Les proches voisins, des paysans rigolards, sympathiques en diable, se moquent gentiment d'elle au passage."C'est parce que je ne suis pas rasé que tu ne me fais pas de bise aujourd'hui ?", interroge l'un d'entre eux. Véronique sourit timidement. "Par sa présence, elle est le soleil auprès de Mme Paulette Mourot, qu'elle accompagne aux offices religieux", écrit l'abbé Michel Fréchin.
Le maire, Bernard Ouger, charcutier à la retraite, participe aussi au mouvement. Même s'il regrette quelque peu l'excès de médiatisation que cette affaire entraîne pour son village. "Ici, on n'aime pas trop que l'on parle de nous. Bien sûr, cette jeune femme ne gêne personne et il faudrait qu'elle reste, mais que va-t-elle devenir après ?" Paulette, de sa plus belle plume, écrit : "Donnez-lui la chance de vivre avec nous. Véronique a trouvé un toit, elle mange à sa faim, et, le plus important, elle vit dans une famille qui l'aime beaucoup." La bataille avec l'administration est rude, longue, parfois décourageante. "Par moments, en écoutant les gens de la préfecture, confie Claude Mourot, j'en étais à me demander si j'avais bien fait de l'aider !"
Oui, il a bien fait, Claude. S'appuyant sur l'avis favorable émis par la commission du titre de séjour, le préfet des Vosges vient de décider d'accorder à Véronique un titre de séjour d'un an. Celle-ci, qui a trouvé un emploi à mi-temps chez un maraîcher voisin, pourra maintenant s'inscrire à des cours de rattrapage scolaire. Et peut-être réaliser ses rêves : passer un BEP sanitaire et social puis devenir aide-soignante. "Tu devrais aussi penser à trouver un mari", lui lance Paulette en riant. _________________ L'afrqiue avancera, à bas les jaloux.
Oh mon Dieu laissez-moi pleurer... N'est-ce pas beau cette gentille p'tite m'dame. C'est qu'il y a de belles histoires dans la vie finalement.... _________________ Vert, Jaune, Rouge...
Inscrit le: 29 Nov 2004 Messages: 229 Localisation: Savoie
Posté le: Ven 28 Jan 2005 10:45 Sujet du message: une histoire vraie
Des histoires comme ça , je suis sure qu'il y a des tas, seulement personne ne le sait car la plupart du temps il n'est pas utile de médiatiser. Dans ce cas là, ils ont été obligés pour amener le préfet à bouger..et c'est très bien.
Salut à tous
J'ai trouvé cet article en une du mone de ce jour. pourquoi j'en fais un forum? c'est tout simplement en réaction aux nombreux discours racistes qui ont cours actuellment sur le site. La bonté d'une personne ne se fonde pas sur sa couleur de peau, mais sur son caractère. Dans l'article qui suit qui est le plus à condamner? la grand mère et l'agriculteur français qui aide cette ivoirienne à avoirses papiers ou sa "soeur" noire qui la fait venir d'afrqiue pour l'exploiter ensuite? ne me dites surtout pas que c'est normal parce qu'elle est mariée à un blanc, c'est que vous n'aurez rien compris au sujet. Bonne lecture.
OK,
je crois avoir compris comment il convient de te comprendre.
Si le leuco a mauvaise reputation c'est que nous n'avons rien compris a l'esclavage et autres mefaits sur le noir.
En verite les noirs eux meme vendaient leurs freres et soeurs au leuco qui est par nature tres bon en le menacant surement de represailles si le leuco refusait de le deporter en europe pour le faire travailler dans des plantations.
En plus le noir aura recommande (sous peine de le voir debarque avec toutes les soeurs des esclaves pour represailles) au leuco de rediger un document special de traitement pour le noir ce fameux code noir.
Sans oublier toutes ces recommandation pour une colonisation de l'afrique.
En somme cette version de l'histoire que nous croyons decouvrir ces derniers temps est une totalement tronquee.
La vraie histoire etant une toute autre comme tu as enfin eu la bonte de nous la conter.
Mr./Mme mannolap nos plus profonds remerciements, enfin la verite aura triomphe.
Inscrit le: 29 Nov 2004 Messages: 229 Localisation: Savoie
Posté le: Ven 28 Jan 2005 15:40 Sujet du message:
M.O.P. a écrit:
mannolap a écrit:
Salut à tous
J'ai trouvé cet article en une du mone de ce jour. pourquoi j'en fais un forum? c'est tout simplement en réaction aux nombreux discours racistes qui ont cours actuellment sur le site. La bonté d'une personne ne se fonde pas sur sa couleur de peau, mais sur son caractère. Dans l'article qui suit qui est le plus à condamner? la grand mère et l'agriculteur français qui aide cette ivoirienne à avoirses papiers ou sa "soeur" noire qui la fait venir d'afrqiue pour l'exploiter ensuite? ne me dites surtout pas que c'est normal parce qu'elle est mariée à un blanc, c'est que vous n'aurez rien compris au sujet. Bonne lecture.
OK,
je crois avoir compris comment il convient de te comprendre.
Si le leuco a mauvaise reputation c'est que nous n'avons rien compris a l'esclavage et autres mefaits sur le noir.
Salut MOP. Salut à toi Mannolap
Mannolap, permets moi de t'expliquer quelque chose que j'ai compris depuis que je fréquente le forum de Grioo: des propos qui a toi (quelque soi la couleur de ta peau) peuvent te sembler à première vue "racistes", ne sont pas réellement dangereux càd susceptibles de faire des petits ou d'inspirer des actes inhumains; de fait, il y a toujours quelqu'un pour les réfuter, les désamorcer, les critiquer ou les infléchir.
dans le pire des cas, tu peux toujours demander aux modérateurs d'intervenir, s'ils ne l'ont déjà fait. Mais c'est mieux si c'est les grioonautes qui le font.
MOP, je trouve que tu fais mauvais accueil aux nouveaux. Inutile d'être sarcastique. Demande lui plutôt quels propos lui semblent racistes.C'est vrai que cette histoire n'est pas forcément inutile pour certains bien ancrés dans leur parano, et qu'elle peut en agacer d'autres qui ont le sentiment qu'on les prend pour des c...
Le pire c'est un forum OU IL NE SE PASSE RIEN!!!!
Salut à tous et bonne année 2005!!!
Posté le: Ven 28 Jan 2005 16:17 Sujet du message: Pour Améline,
Ca;ce sont des paroles sages à méditer : le pire serait un forum où il ne se passe rien; ici, ce n'est pas toujours simple, pas toujours politiquement correct mais il y a des idées qui s'échangent ou essaient de s'échanger. Je ne sais pas si les SS échangeaient encore, devant les chambres à gaz, avec leurs victimes. En effet, quand on en arrive à ce stade, que peut-on encore se dire? A part recevoir des coups et des ordres ou supplier ses bourreaux??? En tout cas, merci pour tes mots qui font du bien et remettent les choses à leur "juste" place.... _________________ On gagne toujours à taire ce que l'on n'est pas obligé de dire
MOP c'est exactement pour ca que j'ai verse un larme lol...
Ameline, on peut se mefier de ce genre de "belles histoires" culpabilisatrices pour ceux qui pensent a raison qu'il y a bien plus d'une injustice ds ce monde. Alors la gentille petite dame des voges ne changera pas le fait que pdt qu'on nous casse les oreilles avec Auschwitz, les Africains en sont encore a se demander si c'est necessaire de faire un travail de memoire et le pire qu'il faille les convaincre comme si ca ne suffisait pas de se retrouver en face d'intellectuels de mauvaise foi qui ne cessent de falscifier l'histoire des peuples ou face a des populations qui sur fond de racisme angelique vous expliquent que leur pays est une terre d'acceuil ou il n'y a que de jolies histoires comme celle la...
Et puis, il n'y a que les imbeciles pour s'imaginer que de telles histoires n'existent pas et qu'en fonction de sa couleur de peau on est ange ou demon... meme si la symbolique des couleurs est tres claire sur la question : le blanc c'est la purete, le mal c'est le noir... mais ne melangeons pas tout n'est-ce pas ? _________________ Vert, Jaune, Rouge...
Inscrit le: 29 Nov 2004 Messages: 229 Localisation: Savoie
Posté le: Ven 28 Jan 2005 16:52 Sujet du message: Sarcasme
Doco a écrit:
MOP c'est exactement pour ca que j'ai verse un larme lol...
Se foutre de la g..des autres (pas tout seul bien sur, à plusieurs) est un plaisir auquel certains ne sont pas près de renoncer...On a les plaisirs qu'on peut. Que ça n'avance à rien la cause qu'il s'illusionnent de défendre, c'est le cadet de leurs soucis. Leur unique souci: se faire passer pour des défenseurs informés alors qu'ils se servent de leur cause pour poser. Ils prennent la pose. On appelle ça des imposteurs. C'est vieux comme le monde. La cause africaine n'est pas un pas-de porte, c'est pas avec des vigiles qu'on la défend. D'ailleurs elle n'a pas besoin d'être défendue, elle se défend toute seule, elle a besoin d'être promue.
Posté le: Ven 28 Jan 2005 17:16 Sujet du message: Re: Sarcasme
Citation:
Se foutre de la g..des autres (pas tout seul bien sur, à plusieurs) est un plaisir auquel certains ne sont pas près de renoncer...
Ecoute personne ne se fout de la gueule de personne. Il n'y a pas de lynchage ici -ds ce topic- enfin par pour le moment. Le post de Monnolap commence par : "c'est tout simplement en réaction aux nombreux discours racistes qui ont cours actuellment sur le site". Eh ben je dis merci mais personnellement je n'ai pas attendu qu'on me le dise pour savoir qu'il y a au dela des couleurs des gens interessants... Et venir poser la belle histoire du journal de 13h pour expliquer aux gens que finalement ils feraient mieux de voir le bon cote des chose, ca aussi c'est vieux comme le monde. Monnolap a un pseudo, un pc, il peut venir se defendre et ressituer son texte dans le contexte qu'il veut bien si ces "attaques" sont gratuites.
Citation:
La cause africaine n'est pas un pas-de porte, c'est pas avec des vigiles qu'on la défend. D'ailleurs elle n'a pas besoin d'être défendue, elle se défend toute seule, elle a besoin d'être promue.
Voila qui est hautement discutable. "promue" ? ca veut dire quoi ? Alors continue donc la promotion de la cause africaine, tu te rendras vite compte que meme avec tes freres, la promotion ne suffit pas... _________________ Vert, Jaune, Rouge...
Inscrit le: 29 Nov 2004 Messages: 229 Localisation: Savoie
Posté le: Sam 29 Jan 2005 03:18 Sujet du message: belles histoires
J'ai bien compris que ça t'as énervé. C'est ce que j'ai essayé d'expliquer à Monnolap. Tu n'es pas seul sur ce forum. Il y a aussi beaucoup de gens qui n'interviennent pas et qui ne font que lire. S'il n'y a ne serait ce qu'une personne à qui lire cette histoire a fait du bien, alors sa publication est justifiée. Ici c'est le forum Racisme et Mixité, cette histoire y a tout à fait sa place. Si t'es pas concerné tu passes. A mon avis si Mannolap a publié ça , c'est qu'elle a ses raisons.
D'ailleurs la jeune fille dont il est question dans cette histoire, probable que si elle s'était moins méfiée des villageois, elle aurait demandé de l'aide bien avant...Alors si cette histoire est lue par une autre fille, quelque part, ce soir, qui soit dans une situation analogue, et tu peux être certain qu'il y en a, beaucoup, ça peut l'aider à se décider à frapper à la porte à coté.
"Qui se sent morveux qu'il se mouche"
"Celui qui est dégoûté, qu'il ne dégoûte pas les autres"
connais tu l'équivalent africain de ces proverbes?
Ciao, Doco
Si Auschwitz te casse les oreilles, c'est que t'écoutes pas. Moi je trouve que ça traine dans l'élucidation. Si on avait pas tant trainé, yaurait pas eu le Rwanda.
1/ Puisque tu as compris ce qui m'a enerve bien que je n'ai pas ete "enerve" par cette histoire, inutile que je m'attarde a relever ce qui pourrait m'ennerver dans ce maginifique fait divers ou tout un village ds la montagne et sous la neige aide une Africaine pommee, utilisee par sa soeur, qui n'a pas de papier. Bref...
Je ne suis pas le seul et dc c'est bien un forum.... comme sur tous les sujets, je reagis comme je veux a ce que je veux bien... au dela du fait que ca soit justifie ou non hein ? sinon c'est plus un forum n'est-ce pas ? Qui t'a dit que je reagissais a tout ou que je ne passais pas sans reagir ? A mon avis si j'ai reagi par un gentil sarcasme, j'ai mes raisons
2/ Evidemment je ne vois pas ou tu veux en venir avec tes proverbes mais ca doit etre parce que j'ecoute pas.
3/ Sur Auschwitz, il y a un autre topic sur le sujet, je l'ai lu mais je n' ai pas repondu, comme quoi...
Pour te repondre ici sans deplacer le debat, j'ecoute bien et j'ai bcp ecoute... Et aujourd'hui, ca me casse les oreilles. Je n'ai encore rien compris a ton allusion au Rwanda... je ne comprendrai rien si tu me parles du Darfour, et je comprendrai encore moins qd on me parlera de 400ans de crimes qui "n'ont rien a voir". Alors oui je suis fatigue d'entendre parler de la "particularité" du genocide Juifs qd j'apprends que les premiers camps etaient en Afrique ou encore que ds la commemoration de ce genocide et ds le malheur des camps la memoire est selective. Pas de revisionnisme aux alentours, pas plus que de racisme, ne t'inquiete pas.. juste une certaine lucidité.
Ciao belle Ameline. A bientot. _________________ Vert, Jaune, Rouge...
Inscrit le: 29 Nov 2004 Messages: 229 Localisation: Savoie
Posté le: Sam 29 Jan 2005 19:16 Sujet du message: je ne me rappelle plus le sujet
Salut Doco
j'enlève ce que j'ai dit. Quand je dis t'écoutes pas, c'est pas à propos des grands discours officiels qui ont peu d'intérêt, sauf pour lire entre les lignes (Poutine qui la ramène avec son "terrorrisme", Barnier qui cite le Rwanda sans faire de lien faut le faire quand même, je les ai tous lus, finalement c'est les allemands les moins bornés, le seul qui aurait été susceptible de dire des choses intelligentes c'était Mandela, soit il était pas invité car on avait peur de son acuité, soit il a préféré ne pas s'y rendre pour ne pas compromettre le fragile apaisement israélopalestinien qui se dessine en en foutant plein les gencives de tout ce beau monde, (américains, Français), il vaut mieux qu'il passe du temps avec ses petits enfants.
Ecouter les survivants, raconter ce qui se passe entre eux et les enfants des classes où ils vont témoigner, ne te prive pas de ça, ça ne te cassera pas les oreilles.
Excuse moi pour le ton "prêcheur"J'ai raté ma vocation.J'aime bien engueuler les gens.
Inscrit le: 29 Nov 2004 Messages: 229 Localisation: Savoie
Posté le: Lun 31 Jan 2005 12:16 Sujet du message:
Salut Doco
Doco a écrit:
Et aujourd'hui, ca me casse les oreilles..
As tu écouté la belle voix de John William, rescapé sur FranceInter samedi ou dimanche je ne sais plus..qui racontait tout ça
Je suis d'accord avec toi, la mémoire sélective est une offense à la mémoire de chacun et de tous ceux qu'on a sélectionnés pour mourir.
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