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QUEL MODELE DE DEVELOPPEMENT POUR L'AFRIQUE?

 
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Skank
Bon posteur


Inscrit le: 19 Aoû 2004
Messages: 532

MessagePosté le: Sam 26 Mar 2005 14:18    Sujet du message: QUEL MODELE DE DEVELOPPEMENT POUR L'AFRIQUE? Répondre en citant

QUEL MODELE DE DEVELOPPEMENT POUR L’AFRIQUE ?

Le développement de l’Afrique. Et si nous utilisions cette expression à tort et à travers sans lui donner aucun contenu réel, aucun sens pratique, aucune portée efficiente. Nous ne cessons d’entendre tout ceux qui, de près ou de loin, se sentent concernés par le sort « tragoco-dramatique » de notre continent parler du développement de l’Afrique. On ne compte plus les commissions, les missions, les associations et autres ONG « pour le développement de l’Afrique ». Très récemment, je me suis amusé à compter les organismes oeuvrant pour le « développement de l’Afrique » : c’est tout simplement effarant. Rien qu’en France, ils sont plus d’une centaine. Il y en a autant dans tous les pays occidentaux. Je ne vous parle pas maintenant d’instituts, écoles et autres centres d’études dédiés au « développement de l’Afrique ». J’en ai même découvert un en France, qui se donne pour mission les études sur la « gestion de la pauvreté ». Son champ d’expérimentation est, évidement, l’Afrique. Et malgré tout, avec tout ça - certains de agents de développement et de solidarité internationale travaillent sur la problématique depuis les « indépendances – l’Afrique ne s’est pas développée. Au contraire, la situation a empiré.

Que s'est-il passé alors …

Il y a donc visiblement un problème dans le développement de l’Afrique. Imaginez un malade dont tous les médecins diagnostiquent la même maladie. Ils ne se contentent pas seulement de diagnostiquer la maladie, ils déclarent même en avoir déterminé les causes et en connaître donc les médicaments. « Le malade » qui souvent se trouvait dans un très bon état de santé voit les médecins débarquer avec leurs valisent et on lui dit : « vous êtes malade de pauvreté/sous développement, nous sommes venus vous soigner/développer ». Mais voilà qu’on soigne le malade depuis 40 ans et ce dernier n’a montré aucun signe d’amélioration de santé. Bien au contraire, son cas s’est aggravé, il n’a même plus le réflexe de travailler pour sortir de son état misérable.

Le résultat que nous avons sous nos yeux, de plusieurs années de traitement de choc pour le développement de l’Afrique devrait nous pousser à nous poser des questions sur le sens, le contenu et la portée de ces programmes et aides au développement.

Et si ces programmes et aides au développement étaient tout simplement des traitements et autres médicament qu’on administre à des « malades » très bien portant pour leur inoculer finalement la maladie imaginaire ? Les empoisonner la vie et les éteindre à petit feu. Je vais poser la question autrement : si l’Afrique était finalement développée depuis longtemps, mais que nos philanthropes développeurs soucieux d’éradiquer le Noir se sont soigneusement et ingénieusement occupé de lui inoculer la pauvreté et le sous-développement. Il y a des gens qui ne savent pas que la pauvreté est une maladie qui s’attrape et qui contamine ! En fait cette dernière question en soulève une foule d’autres. Qu’est-ce que le développement alors ? Que faut-il entendre par développement ? Y a –t-il un seul ou plusieurs modèles de développement ? A-t-on le droit de choisir son développement, son rythme de développement, etc.

Je ne suis pas un expert de la question. D’ailleurs, même ceux qui se déclarent expert en la matière devraient avoir honte de leurs titres lorsqu’on voit le résultat de leur travail ! N’attendez donc pas de moi, une quelconque réponse. Juste une opinion …

Le développement selon Moi !

L’absence de développement suppose des tares. Je pense à un handicapé mental pour cause des problèmes de développement psychomoteur. Pour un pays, l’absence de développement c’est l’accumulation des tares :

- sociales (pas d’éducation, pas de santé, pas d’équipement et infrastructures assurant le minimum du bien être de la population …),
- économiques (pas d’exploitation de ressources, pas de productions de richesses, absence d’industries, désordre et accumulation de misères, …),
- politiques ( les institutions étatiques sont en panne, l’exécutif, le législatif, le judiciaire n’existent que de nom, partout c’est l’arbitraire, tout le monde fait ce qu’il veut, le désordre règne en maître, …)
- Etc.

Nous pouvons multiplier les exemples dans tous les domaines (recherche, communication, urbanisme, finances, etc.) Mais si on s’en tient au trois exemples seulement, nous remarquons tout suite que l’Afrique répond aux critères d’un espace non développé. Car, aucun secteur ne marchent selon les normes minimales de satisfaction. Tout est en panne, on gère la pénurie de tous. A contrario donc, nous pouvons dire que le développement, c’est la présence d’infrastructures, l’accumulation de biens et la production de services qui concourent à l’amélioration quotidienne de la vie des citoyens d’un pays. Les Etats et leurs élites n’ont leur raison d’êtres que de s’investir et de travailler quotidiennement dans tous les domaines susceptibles d’augmenter le niveau de vie, donc le développement, de leurs citoyens et donc de leur nation.

Or, tout le monde s’intéressant à l’Afrique sait que ce sont les organismes occidentaux impliqués dans le « développement de l’Afrique », qui travaillent dans tous les secteurs de la vie des africains. Autrement, ils travaillent sur toutes les tares qui minent le développement de l’Afrique. Mais aucun Etat Africain ni aucune élite africaine ne se donnent la peine de se pencher sur la question. Au point qu’on peut se demander quel est leur raison d’être ? Les associations et autres ONG occidentales administrant bel et bien la vie quotidienne des Africains, les Etats et leurs élites peuvent bien disparaître. A quoi ça sert d’avoir des fantômes vampires qui ne vivent que du pillage et du vol des maigres ressources mendiées ?

Nous oublions souvent, cependant, que le développement est aussi fonction de l’accumulation d’expériences de la vie. L’expérience est fonction du temps et de l’espace. Je rajoute tout de suite, toutefois, que le temps, l’espace et donc l’expérience se trouvent aujord’hui abolis par la mondialisation. J’ai récemment écris un article où je démontrais que la mondialisation est la circulation, la rencontre débridée et sans frontière, des biens, des services et des hommes. Du coup les hommes sont susceptibles de s’influencer, de voir naître chez eux des envies et des besoins jusqu’alors inexistants, de s’inspirer de la vie des autres pour améliorer la leur, etc.

Mais du point de vie strictement politique, c'est-à-dire, de la gestion spatiale et temporelle des hommes, un africain non occidentalisé n’a pas les mêmes besoins qu’un européen, un asiatique, etc. Même un africain ayant acquis une certaine culture des occidentaux n’a plus tellement les besoins occidentaux dans l’espace africain.

L’origine du développement et du sous-développement …

Il n’y a pas si longtemps encore – à peine 6 siècles seulement – beaucoup de régions du monde vivaient en autarcie. Les génies des habitants de ses régions avaient inventé un tas d’outils et d’objets pour répondre aux besoins qu’ils ressentaient et éprouvaient. Ils avaient des techniques appropriées pour soigner toute sorte de maladie diagnostiquées dans leurs sociétés. Chaque jour, ils concouraient à l’amélioration et à la conservation de leur vie et de leurs pays. L’expérience, c'est-à-dire, les difficultés qu’ils avaient eu à affronter, leur avaient révélés, en même temps, les mille et une façons de se nourrir, se vêtir, s’abriter, se soigner, voyager, se protéger, etc. En ces temps là, il n’y avait pas de sous-développement. Dans les contrées où l’expérience était dure, c'est-à-dire, la vie, la nature, les hommes, les signes extérieurs de développement étaient plus sophistiqués. Il est tout à fait normal qu’une région comme l’Europe entièrement peuplée de gens violents, de bandits et de criminels sans foi ni loi – ceux-là même qui envahirent le monde entier pour piller les biens et tuer les hommes dès le 15ème siècle, développe un armement et une armure solides, un habitation fortifiée, une locomotion rapide parce qu’il faut fuir vite, etc …

Le sous-développement apparaît dans ce cas, lorsqu’on se voit attaquer par des gens venus d’ailleurs et visiblement plus expérimentés dans l’art de la guerre (conquête des espaces et appropriations des ressources appartenant aux autres) parce qu’ils n’ont fait que ça pendant toute leu vie. Et une fois vaincu, le vainqueur impose tout naturellement la vie que son expérience lui a enseigné, mais aussi apporte de nouveaux dangers, comme des maladies, le banditisme et la violence, le viol et la prostitution … jusque là inconnus de la société vaincue. Il va jusqu’à interdire l’usage des techniques et des traditions locales, il va même systématiquement éliminer tous ceux qui sont sensés en être les dépositaires des secrets, prendre des mesures répressives pour en dégoûter tous ceux qui seraient tentés d’y recourir, bref, le vainqueur va tout faire pour effacer tout le patrimoine constituant les bases de l’expérience ou du développement conçues par le peuple vaincu pour ses propres besoins.

Il va donc être obligé d’apprendre de force les techniques qui ne répondent à aucun de ses besoins ni ne correspondent à son milieu. Il va se voir accuser un retard irrattrapable sur son « civilisateur ». Et comme la plupart des techniques et traditions de son vainqueur ne présentent absolument aucun intérêt pour lui, mais qu’il est forcée de les assimiler, il le fera mal. Très mal, au point parfois d’être cause de son malheur. Les seules choses nouvelles venues dans les bagages du vainqueurs et qui affectent réellement l’environnement et la vie du vaincu se sont les nouveaux dangers : les maladies, la violence, le viol, la prostitution, l’alcoolisme … Curieusement, se sont également les domaines où le vainqueur est très bien outillé – il a eu à les expérimenter longtemps avant et a eu largement le temps de trouver les solutions adéquates – mais ne veut pas partager son expérience. Il veut bien donner ses armes, ses véhicules, ses drogues … mais jamais ses médicaments. Tout le monde voit de quoi je parle n’est-ce pas ?

C’est le vainqueur donc qui crée le développement et le sous développement. Par la mondialisation, c'est-à-dire, par sa capacité d’imposer au monde entier ses techniques et ses dangers, ses produits et ses servies, sa façon d’être et de penser, … le vainqueur devient une référence pour tous. C’est lui qui n’est pas habillé, ne mange pas, ne parle pas, de pense pas, n’habite pas, ne se soigne, … comme le vainqueur est tout simplement est sous-développé. Tout le monde comprendra que par vainqueur, je désigne l’Occident, par vaincu, l’Afrique.

Qu’en était-il réellement avant la conquête et la défaite ?

Mais nous voyons qu’avant l’occident ne s’impose à l’Afrique, les Africains comme d’autres peuples par ailleurs, avaient conçu leur propre mode de développement. Ils avaient leurs propres modèles de développement. Le modèle de développement correspond à un choix de société dans laquelle les gens veulent vivre heureux. Les gens sont heureux lorsqu’une large majorité ne se plaint pas des brimades et oppressions d’une frange minoritaire de la population ou d’un étranger dominateur. Il y a entre eux un pacte tacite de maintenir la société en quiétude et harmonie, parce que chacun des habitants reçoit ce qui lui revient de droit : la propriété, la justice, la nourriture, les soins, l’éducation, la liberté, etc. L’Afrique précoloniale était ainsi faite :

-Les institutions politiques assuraient l’équilibre de la société par des lois justes et équitables ;
-Les académies d’initiations assuraient l’éducations des hommes et des femmes jusqu’au niveau de troisième sicle ;
-L’éducation initiatique assuraient la sélection des élites dans tous les domaines,
-Les médecins ( -ganga) s’occupaient de la recherche et des soins des maladies
-Les chirurgiens (-ba(g)zi) réparaient les dégâts causés par les blessures des guerres,
- les physiciens (- cuzi) travaillaient la matière, l’armement, l’outillage, …
-Les chimistes (-lozi) manipulaient les éléments et collaboraient avec les ganga, les cuzi et les autres élites de la société.
-Les psychologues et psychanalystes (-pfumu) exorcisaient le mal être des populations.
-Les architectes ( -batsi) dessinaient les plans sur le sol et conduisaient les travaux de constructions
-Les couturiers ( -kannyi/-do(d)zi) habillaient les gens élégants de nos pays …

Tous les corps des métiers étaient là et concouraient tous à rendre la vie de tous les jours, toujours plus facile à vivre grâce à leurs travaux, trouvailles, recherches, découvertes et inventions. Bien évidemment, ces corps de métiers étaient appelés à se développer (amélioration et élargissement) au fur et à mesure que le temps et l’espace, la vie et l’expérience le rendaient nécessaire. Nos sociétés auraient inventé des fusées et des missiles de 5 fois le tour de la terre de portée si elles avaient senti le besoin de se protéger contre les ennemis de la terre entière. Elles auraient inventé tous les moyens de locomotion et de communication si elles avaient besoin de cela.

Et aujourd’hui, qu’en est-il ? Quel choix à faire ?

La question qui se pose maintenant est : aujourd’hui la mondialisation à mis l’Afrique dans de confrontation permanente avec d’autres modèles de développement. Pour quoi maintenant ne fait-elle aucun effort de combler les besoins qui minent son développement ? La réponse est simple. Celui qui se pose cette question est un simple d’esprit qui ne voit pas que l’Afrique demeure un espace des vaincus. Or, nous l’avons déjà souligné, malheurs aux vaincus, parce qu’ils n’ont aucun droit, même pas celui de prendre des initiatives utiles à leur propre vie. Est-ce par hasard que l’Afrique est truffée depuis les « indépendances », de conseillers spéciaux, coopérants et autres ONG qui perpétuent l’administration coloniale ? Lorsqu’on sait qu’il n’y a aucune politique affirmée sur la recherche des solutions aux plus grands maux de l’Afrique (paludisme, sida, ébola, les guerres …) on peut se poser des questions légitimes sur les intentions réelles des développeurs de l’Afrique ! Aussi longtemps donc, que l’Afrique demeure une vaste colonie de puissances occidentales, aucune action, aucune initiative d’affirmation et de renforcement de sa souveraineté n’aura lieu sur son sol.

D’où, également, la question du choix de développement qui se pose. Le modèle initial africain de développement – eh oui ! Il a existé, il faut l’admettre – basé sur la justice, l’équité, l’harmonie (ce qu’on désignait par l’expression UBUNTU ou MAAT [pour l’Egypte ancienne]) a bien vécu. Il a été remplacé par un modèle basé sur la prédation, l’exploitation et la destruction des hommes et de leurs environnements. Les conséquences de ce modèle de développement se font sentir jusqu’en Afrique qui en est d’ailleurs la principale victime. Chez nous, il est cause de délabrement, dépravation et de corruption de la société entière. Les jeunes Noirs deviennent des proies faciles pour les guerres, les drogues, la prostitution. Les parents perdent leur dignité, les autorités de simples voleurs et raquetteurs. Les élites fuient en masse pour aller se faire vigiles, balayeurs de rue ou éboueurs, plongeurs, … en Occident, lui-même, désarçonné. Il y a à manger dans l’enfer ? Et bien, il y a des damnés qui sont prêts de s’y rendre tout en maudissant l’enfer. En occident, la terre d’origine de cette civilisation de mort et de désolation, il est cause d’angoisse, de folie et de mort. Que l’on pense seulement au désarroi des jeunes japonais qui se suicident toutes les semaines, aux déprimés et autres drogués qui finissent dans les asiles de fous en occident ! Si comme je l’ai dit plus haut, un modèle de développement correspond à un choix de société, l’Afrique doit-elle suivre un modèle dont on lui contraint l’entretien et la conservation et dont elle sait qu’il porteur de malheur et de désolation ? Ceux qui décident du développement de l’Afrique – essentiellement sinon exclusivement les étrangers occidentaux les africains n’ayant qu’un rôle de potiches assistant ou d’agents d’exécution – ne se posent même la question. Ils sont dans leur rôle d’administrateurs de la dose mortelle à notre continent.

Dans la perspective d’une véritable renaissance africaine – ce que j’appelle le Nouvel Ordre Africain – il convient donc que les africains eux-mêmes se penchent sur la question. Dans quel type de société désirons vivre ? Et bâtissons la. Recensons les besoins en fonctions des problèmes que nous avons, concevons les outils et les solutions requis par ces derniers.

Parce que nous avons l’avantage d’avoir l’expérience du modèle qui nous a été imposé et qui a donc généré pour nous des problèmes que nous ignorions, cela signifie que nous devons nous inspirer du même modèle pour créer nos propres solutions dans tous les domaines. Je pourrais donner un exemple dans le domaine de l’entreprise. Lorsque nous connaissons par exemple les dégâts qu’entraîne le monde de l’entreprise dans la vie des femmes et des hommes occidentaux, avons-nous besoin de calquer nos entreprises sur le modèle occidental ? Je ne crois pas qu’il soit nécessaire. Ce serait faire preuve, une fois de plus, de l’esprit servile incapable de concevoir des solutions adéquates à son environnement. Nous pouvons par contre nous inspirer de leurs entreprises et fonctionner différemment.

Beaucoup de Noirs pensent : développement égale le modèle occidental. Il est d’ailleurs symptomatique de voir la diaspora Noire se battre pour la « reconnaissance » ou « l’intégration » dans la société occidentale au lieu d’élaborer, au sein de cette même société, un modèle de vie, de pensée, de fonctionnement propre à eux, basée sur notre culture enrichie par celle des pays qui nous abritent. Bien qu’ils critiquent sévèrement voire crachent carrément sur le modèle de la société occidentale, ces mêmes Noirs considèrent comme une victoire suprême le fait d’intégrer une entreprise, une école ou université, une structure quelconque de l’occident pour y exercer un métier, une fonction. Même une fois la consécration obtenue, ils continuent de maudire le système, mais loin est de se dire : « j’ai vu les maux de système, j’ai décortiqué et découvert ses faille, je vais utilisé les moyens qu’il m’offre pour me mettre à l’abri ses dangers. Je vais bâtir mon chez moi autrement ».

Je ne dis pas qu’il n’est pas normal de chercher et de profiter des opportunités ailleurs et d’améliorer son confort matériel … Mais lorsqu’on se bat pour entrer dans une maison en feu, il ne faut y demeurer longtemps. On y entre pour y retirer quelque chose d’essentiel et on en sort vite pour aller construire sa propre maison avec du matériau anti-incendie ! Si on y reste tout en pleurant dans la fumée et en attendant d’être soi-même consumée, c’est qu’on tout simplement inconscient. C’est qu’on a tiré aucune leçon, aucune expérience d’un système qu’a décrié.

Il faut intégrer des systèmes pour apprendre comment s’en servir pour son accomplissement et non pour se laisser absorber, broyer et y perdre son âme. Nous pouvons accepter la contrainte un temps, voire s’y se soumettre volontiers un temps, dans le seul d’apprendre, de découvrir ou détruire les systèmes qui nous nuisent. Je ne connais sincèrement pas un seul qui, dans son âme et conscience porte le modèle de développement occidental dans son cœur, mais j’en connais qui donneraient leur vie pour le servir et demeurer son esclave rampant. Parce qu’ils sont incapables, au-delà de ce qu’on leur présente comme fait accompli, d’imaginer qu’il peut y avoir mieux, mieux encore, qu’ils sont capables de générer leur propre système, objet d’admiration et d’émerveillement.
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Imab19
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Messages: 332

MessagePosté le: Ven 29 Avr 2005 17:02    Sujet du message: Répondre en citant

slt,
moi, g crois ke nous n'avons pas besoin de modèle de dvlppement (si le mot "modèle" è pris ici dans le sens de "référence"). En effet com tu l'as si bien fè remarker chaque continent à ses propres spécificités(cultures,traditions,etc...),ses propres besoins et chaque continent étant unique, aucun ne peut servir de modèle pour un autre!!! ce ki est primordial g crois cè la mise en place des facteurs permettant à un peuple de se dvlpper. Pour ma part ces facteurs peuvent se resumer en 3 groupes:
-éducation
-santé
-travail
En effet, un homme par l'éducation, accède au savoir-faire qui par le travail engendre non seulemnt des nvelles connaissances mais aussi des biens ki lui rendent la vie plus agréable et par conséquent des meilleurs conditions de vie. Mais tout ceci ne peut se faire ke s'il est en bonne santé. Il è donc primordial ke un plus grand nbre d'africains accède à l'éducation, soit mieux soigné et ait du travail. Vs me direz ke tout cela è connu et semble pas compliqué à mettre en place pour peu qu'il y'est un peu de bonne volonté!!! eh bien là réside le mal!!! Aucun dirigeant africain n'a cette volonté. Leurs soucis est de se mettre plein les poches et de servir ce ki les ont mis au pouvoir(occidentaux). Tant ke ns n'aurons pas la liberté de choisir librement nos dirigeants et par conséquent de choisir ce ki è bon pour ns ou non (et "non ce ki è bon pour l'ancien pays colonisateur") on restera au point-mort!!! Le modèle de dvlppement se fera de lui-meme suivant nos besoins du moment et en évitant de vouloir ressembler aux autres civilisations!!! ceci dit la question ke g me pose est donc : KE FAIRE POUR QUE PLUS PERSONNE, NE NS IMPOSE DES IDIOTS COMME DIRIGEANTS??? javascript:emoticon(%27%3A?:')javascript:emoticon(%27%3A?:')javascript:emoticon(%27%3A?:')
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