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Les combattants noirs dans les guerres françaises

 
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Bahia
Grioonaute 1


Inscrit le: 09 Fév 2005
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Localisation: Somewhere over the rainbow

MessagePosté le: Mar 15 Fév 2005 12:56    Sujet du message: Les combattants noirs dans les guerres françaises Répondre en citant

La France a commémoré dernièrement le 60ème anniversaire de la libération des camps nazis.

"Cet anniversaire est l'occasion de rendre un hommage mérité à tous ceux qui ont choisi de se battre aux côtés de la France pour la délivrer de la barbarie nazie et qui ont contribué ainsi à la libération des camps de concentration.
Au moment où les relations entre la France et l'Afrique traversent une période difficile, l'occasion est donnée à IMAGES D'AILLEURS, premier espace de diffusion de films de culture noire à Paris, de contribuer à ce devoir de mémoire et de rendre un HOMMAGE particulier aux centaines de milliers de soldats africains, antillais, maghébins, tombés sur les champs de bataille pour la France.

Une manifestation de cette nature sera l'occasion de saluer le courage de ces hommes auxquels la France ne saurait manquer de gratitude.
Ce douloureux volet de l'Histoire motive profondément l'équipe du cinéma IMAGES D'AILLEURS dont le prochain festival a pour vocation de mettre en valeur l'apport des cinéastes sur cette période.

Venant de tous horizons, des documents filmiques, réalisés par d'éminentes personnalités, seront programmés tout au long du festival.
D'autre part, des débats auxquels ns associerons des historiens, des hommes de lettres, des témoins de l'Histoire et naturellement des cinéastes, ns éclaireront sur les enjeux de la contribution des colonies pendant la 2ème guerre mondiale. Or la compréhension de celle-ci ne pourra se faire sans évoquer également la guerre 1914-1918.

Ces diverses contributions cinématographiques, audiovisuelles et littéraires constituent une véritable matière pour avancer ds l'incontournable dialogue des cultures, des nations, des peuples et pour faire barrage à l'ignorance, à l'intolérance et à la violence."

Auteur : Sanvi PANOU
Directeur d'Images d'Ailleurs.

Du 13 au 19 avril 2005 : plus de 20 films programmés, tables rondes, rencontres, expositions,...

Le 13/04/05 : Projection de "Noirs ds les camps nazis" de Serge Bilé
Suivi d'un débat avec le réalisateur.

Infos : 01 47 63 74 00
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IB
Grioonaute régulier


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Messages: 317

MessagePosté le: Mer 23 Fév 2005 21:58    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Bahia,

Les Capitulards français ont eu le courage de capituler devant les Bergers allemands, à deux reprises, mais ils n'ont jamais eu un Dévoir de mémoire, en ce qui concerne le sacrifice fait par nos ancêtres Africains pour les libérer de leur capitulation, à deux reprises. En colonisant les Africains, la France avait un Devoir, celui de civiliser des "êtres inférieurs", alors que le berger allemand Adolf Hitler n'était même pas encore né.

Les Français ont eu le courage de capituler, mais ils n'ont pas eu le même courage de respecter et d'honorer, comme il le faut, la mémoire de nos ancêtres Africains qui ont participé à sa libération. Durant la Première Barbarie du siècle passé, seuls les Français ont compté sur la "force Noire". D'une part, les tirailleurs sénégalais avaient, tout au long du XIXe siècle, permis à la conquête de l'Ouest africain. D'autre part, l'Afrique constituait pour une France en plein déclin démographique un vivier humain important. Entre 1914 et 1918, plus d'un million d'Africains sont envoyés en métropole comme soldats ou "relève ouvrière", des hommes partis au front. En 1918, le député du Sénégal, Blaise Diagne, promu commissaire au recrutement en AOF, réussit en une tournée, à réunir environ 150 000 hommes. A Ypres et au Chemin des Dames, les Africains Noirs sont utilisés comme "chair à canon" de premier choix après le refus des Maghrebins. Les premières lignes leur sont confiées, officiellement pour "effrayer" l'ennemi.

Françaises, Français, n'est-ce pas inhumain d'utiliser d'autres Êtres humains, des gens qui ne savaient même pas manier une arme, comme "chair à canon" ? Comment, sincèrement, un Être, qui se dit humain, peut-il traiter comme un animal à sacrifier un autre être humain ? La Grande-Bretagne et les autres pays européens ont refusé d'impliquer les Africains dans leur barbarie. Le refus d'impliquer les Africains dans le maniement des armes est encore plus net en Afrique australe où Allemands et Sud-Africains s'accordèrent pour écarter les Africains des combats.
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Muana Kongo
Super Posteur


Inscrit le: 09 Mar 2004
Messages: 1776

MessagePosté le: Ven 25 Fév 2005 00:48    Sujet du message: Répondre en citant

carman a écrit:
muana kongo a écrit:
Citation:
"l'utilisation des troupes coloniale comme chair à canon est une parfaite legende".
Becker ajoutait que :"le recrutement des troupes coloniales s'est fait uniquement sur la base d'engagements volontaires".

Ce type est un charlatan. "On" est allé "recruter" le frère aîné de mon grd-père pour la "1ère gu. mondiale", leur petit frère pour la seconde, ma grand-mère avait encore l'arrière gout amer de son "départ volontaire" le jour de sa mort il y a quelques années à peine.
Ton spécialiste est un charlatan et un désinformateur de première ou un français incapable d'admettre la sauvagerie qui a animé son pays pendant des siècles, exactement comme toi.
Citation:
La participation globale des troupes coloniales a ete d'environ 600 000 , le nombre total de morts est legerement superieur à 50 000 sont icnclus les soldats morts de maladie .


e pourcentage des pertes des troupes coloniale fut inferieur à celui des troupes metropolitaines
S'il n'y avait eu qu'un soldat noir mort àn cette époque pour cette guerre, ce serait déjà une mort injustifiable et une immense dette pour la france entre autres.

Citation:
Cet article a ete publie le 16 juin 2000 dans liberation ou il est consultable
Il est surtout inqualifiable.




La verite est parfois derangeante, difficile à admettre pour certains, mais c'est la verite et ce ne sont pas vos denegations qui y changeront quelques chose .
Toutes les personnes qui se sont engagees dans l'armee ont admis l'eventualite de mourir ![/quote]tu le fais bien exprès. ta place n'est pas sur ce forum dans ces conditions.
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Si vous partagez ce rêve, aidez-nous à en faire une réalité. Soutenez l'initiative Vitu, sur :
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IB
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MessagePosté le: Ven 25 Fév 2005 13:15    Sujet du message: Répondre en citant

Mais où est passé le message de notre ami révisionniste carman? Oui, certaines vérités sont blessantes. Les Français se nourrissent de mensonge, du révisionnisme et de mauvaise conscience.

muana kongo, les Français sont des lâches, qui n'ont aucun devoir de mémoire, aucune volonté de souvenir, en ce qui concerne le Nègre.
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Doco
Grioonaute 1


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MessagePosté le: Dim 27 Fév 2005 14:45    Sujet du message: Répondre en citant

Laisse tomber... meme sur Arte, il y a eu un film sur le sujet. Ca s'appelle La Dette et ca date de 2002 je crois. Bref, Carman n'a qu'a chercher.
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Doco
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Inscrit le: 02 Mar 2004
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MessagePosté le: Dim 27 Fév 2005 15:24    Sujet du message: Répondre en citant

Bon voila quelque chose de fort interessant :

World War 1: Recruitment

Although officially nobody was supposed to be forced into signing up, inevitably they were.

"We came back one night from our yam farm. The chief called us and handed us over to a government messenger. I didn't know where we were going, but the chief and the messenger said that the white man had sent for us and we must go. After three days we reached the white man's compound.

Plenty of others had arrived from other villages far away. And the white man wrote our names in a book. And tied a brass numbered ticket round our necks and gave each man a blanket and food.

Then he told us we were going to the Great War to help the king's soldiers who were preventing the Germans coming to our country and burning it. We left and marched far into the bush. The government police led the way and allowed no man to stop behind."
A first hand account of what it was like to be recruited. As told by No.1475, a carrier who was recruited in 1914. Quoted in The African Contribution to the Second World War.

There was also forced recruitment. This happened under the British in northern Rhodesia. In the Congo, the Belgians forced 260,000 men to be porters carrying soldiers, equipment and provisions.

Pour ecourer un temoignage :
Listen to a porter as he recalls being sent to the war

Je ne vois pas trop l'interet de la BBC d'inventer ces choses.

The story of Africa sur BBC*

*Attention je n'ai pas tout lu donc il peut y avoir quelques betises carrabinees entre les lignes cependant j'en doute un peu.
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Bahia
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MessagePosté le: Ven 11 Mar 2005 16:40    Sujet du message: Répondre en citant

Projection de "Noirs ds les camps nazis" au cinéma Images d'ailleurs :
- mercredi 16 mars (à l'initiative d'une association)
- samedi 19 mars à 19H + débat avec le réalisateur (ds le cadre d'une autre association)
- du 13 au 19/04 ds le cadre du festival.

Infos : 01 47 63 74 00.
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"toubab"
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MessagePosté le: Sam 26 Mar 2005 00:45    Sujet du message: combatants africains Répondre en citant

Bonsoir a tous, militaire, ayant effectué mon service national au Sénegal, habitant un village completement detruit par les combats qui ont durés pres de 4 ans au même endroit et passioné d'histoire j'ai quelques vagues connaissances sur le sujet, il existe pres de chez moi un grand cimetiere ou de nombreuses tombes sont celles de combatant d'afrique, ont peut, si on y fait attention, voir dans de nombreux villages aux alentours, l'evocation, sur de nombreux monnument, des "valeureux soldats d'afrique, il existait même à Reims un grand monnument en leur honneur mais il à eté detruit par les nazis en 40. Je connaît plusieurs groupes de reconstitution historique qui mettent en valeur les tirailleurs et autres tabors, alors pour repondre à IB, je pense qu'ici le souvenir est present et que le devoir de memoir est respecté !
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Olmeque
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MessagePosté le: Lun 28 Mar 2005 20:55    Sujet du message: Répondre en citant

j'appuie manu kongo. je viens du mali, pour 39-45, le grand frere de mon pere a été enrolé de force egalement, les representants du gouvenement colonial sont passé alors que mon grand pere n'etait pas la;ils l'ont embarqué parce qu'il faisait parti des quotas (faudra que je demande comment ces quotas étaient organisés);Mon grand pere a appris la nouvelle en rentrant chez lui. Par chance il avait une reputation d'original, un peu fou pas rassurant. Il est allé tous les jours menacé les gens et troublé l'ordre public. Je pense que c'est son statut de vieux et de marabout qui lui a épargné des ennuis avec la justice colonial.Et on a fini par relaché mon oncle. Pour ce qui est des dedomagement donné aux anciens combattants ou du devoir de memoire, pour avoir étudier l'histoire en france, ont passe tres vite dessus (le devollepement sur la resistance est tres long par contre comme si il n'yavait eu que des resistants). Les images sont assez rares a la télé aussi;c'est au canada que j 'en ai appris un peu plus sur leur role de chair a cannon. et meme la télé nationale canadienne a affirmé que le gouvernement francais les a oublié! ce n'est pas 2 ou 3 monument par ci par la qui s'appelle de la commemoration; le minimum aurait été d'apprendre l'histoire de ces gens dans les ecoles francaises. Ceux qui je l'admet, implique beaucoup beaucoup de choses... (que faisaient les vrai francais en ce temps la? a quoi ont été employé les coloniaux? pourquoi?comment les a t ont remercié?...etc...). Blanc ou noir en mettant la tete dans ces histoires vous ne sortirez pas indemme...ca donne la gerbe!!!
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Olmeque
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MessagePosté le: Lun 28 Mar 2005 20:56    Sujet du message: Répondre en citant

j'appuie manu kongo. je viens du mali, pour 39-45, le grand frere de mon pere a été enrolé de force egalement, les representants du gouvenement colonial sont passé alors que mon grand pere n'etait pas la;ils l'ont embarqué parce qu'il faisait parti des quotas (faudra que je demande comment ces quotas étaient organisés);Mon grand pere a appris la nouvelle en rentrant chez lui. Par chance il avait une reputation d'original, un peu fou pas rassurant. Il est allé tous les jours menacé les gens et troublé l'ordre public. Je pense que c'est son statut de vieux et de marabout qui lui a épargné des ennuis avec la justice colonial.Et on a fini par relaché mon oncle. Pour ce qui est des dedomagement donné aux anciens combattants ou du devoir de memoire, pour avoir étudier l'histoire en france, ont passe tres vite dessus (le devollepement sur la resistance est tres long par contre comme si il n'yavait eu que des resistants). Les images sont assez rares a la télé aussi;c'est au canada que j 'en ai appris un peu plus sur leur role de chair a cannon. et meme la télé nationale canadienne a affirmé que le gouvernement francais les a oublié! ce n'est pas 2 ou 3 monument par ci par la qui s'appelle de la commemoration; le minimum aurait été d'apprendre l'histoire de ces gens dans les ecoles francaises. Ceux qui je l'admet, implique beaucoup beaucoup de choses... (que faisaient les vrai francais en ce temps la? a quoi ont été employé les coloniaux? pourquoi?comment les a t ont remercié?...etc...). Blanc ou noir en mettant la tete dans ces histoires vous ne sortirez pas indemme...ca donne la gerbe!!!
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"toubab"
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MessagePosté le: Mar 29 Mar 2005 22:28    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que pour la seconde guerre mondiale il y a moins de commemoration, pour nous Français de metropole l'histoire de ce conflit est un peu flou, c'est aussi une histoire politique: certains oficiers superieurs et certain politiciens français etaient pro alemands. Pour ce qui est de l'emploi des troupes coloniales cela à eté tres different de la guerre de 1914: en 39, tres peu de militaires voulaient combatre, il n'y avait pas la même combativité et en un an la guerre etait finie, ensuite il y a eu, en metropole, des civiles qui se sont revoltés et sont entrés dans la resistance, ils se sont activés a chasser l'occupant pendant 4 ans; pendant ce temps là, surtout en afrique des militaires qui avaient repris le combat apres la capitulation devant les alemands, ont menés des batailles qui ont changés le cours de l'histoire, c'est là qu'il y a eu, je pense le plus de "combatants noirs" pour reprendre un terme que je n'aime pas utiliser. Contrairement a la premiere guerre qui avait vu debarquer sur les champs de batailles des "divisions d'afriques" entierement constituées de soldats d'origine africaine et d'encadrement en majoritée metropolitains qui se sont batus pendant pres de 4 ans en europe et qui ont remplis les cimetières les soldats de 40 ont etés moins utilisés il me semble, de plus les regiments etaint devenus mixtes, justement pour eviter tout debut de segregation.
Pour ceux que ça interresse il y a encor plein d'anciens combatant de 40 partout dans le monde qui vous racconterons mieux leur guerre que moi...
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Bahia
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MessagePosté le: Mar 12 Avr 2005 08:26    Sujet du message: Répondre en citant

"Les Français ont eu le courage de capituler mais ils n'ont pas eu le même courage de respecter et d'honorer, comme il le faut, la mémoire de nos ancêtres africains qui ont participé à sa libération" (IB)

Bonjour cher IB,

Tu as parfaitement raison. Justement, le festival, qui ouvre ses portes demain, honorera, à sa manière, la mémoire de nos parents, de nos ancêtres qui se sont battus pour la France, cette France qui l'a déjà oublié (la France d'en haut surtout), manuels scolaires inclus.

Ds le documentaire sur Hady BAH ("Hady Bah, la dignité retrouvée"), on voit bien que la France d'en bas, elle (les "petites gens" comme on les appelle de Paris), n'a pas oublié, qu'elle ne veut surtout pas oublier qu'au moment où les Français eux-mêmes n'y croyaient plus, c'est un AFRICAIN, engagé volontaire celui-ci, qui va courageusement organiser la résistance et leur apporter l'espoir.

Combien d'autres HEROS à l'image de Hady BAH (mort à 38 ans, abattu par les Allemands), fondateur du 1er maquis des Vosges en juin 1940 sous l'occupation allemande ?

Merci à Images d'Ailleurs et à Sanvi PANOU d'honorer TOUS CES HEROS morts pour la France, tous ces héros encore vivants ici et ailleurs, mais complètement oubliés, non seulement oubliés mais trahis comme le montrent si bien "Le camp de Thiaroye", "Devoir de mémoire" ou, plus modérément, "La dette".

Très cher IB, le festival NOUS attend...
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Bahia
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MessagePosté le: Mar 12 Avr 2005 16:02    Sujet du message: "Hady BAH, la dignité retrouvée" Répondre en citant

Hommage posthume et tardif de la France au soldat Bah, mort en 1943 (AFP 25/07/2003)

PITA (Guinée), 25 juil (AFP) -
"Il n'est jamais trop tard pour bien faire", déclare le commandant français en remettant ses décorations à la famille du soldat guinéen, Mamadou Hady Bah, engagé volontaire dans les troupes des Tirailleurs pendant la Seconde guerre mondiale, mort en détention en 1943 des suites de tortures.

Pour rendre hommage au combattant, soixante ans après sa mort, une cérémonie a été organisée cette semaine dans la région de Pita (300 km au nord-est de Conakry), d'abord dans le village natal de Mamadou Bah, Pellil Foulayabhè, puis à Bomboli, le chef-lieu du district.

Le commandant Arnaud D'Anselme, attaché adjoint de défense à l'ambassade de France en Guinée, le préfet de Pita, El-Hadj Ibrahima Blaky Bangoura, le chef de bataillon Mamadou Saliou Bah, de l'état-major général des armées de Guinée, étaient présents, aux côtés de la famille du soldat, d'anciens combattants et de centaines de villageois, venus des localités environnantes.

Mamadou Hady Bah, cuisinier d'un postier français, avait quitté la Guinée avec son patron en 1938.

Lorsque la guerre a éclaté, il a appris que plusieurs de ses compatriotes avaient été enrôlés dans les rangs des Tirailleurs sénégalais, bataillon français des colonies, pour défendre la "patrie en danger". Alors, il décida, volontairement, de prendre part à la bataille, en demandant son incorporation dans l'armée française.

Arrêté une première fois par les Allemands le 18 juin 1942, il a profité de l'ivresse de ses geôliers pour s'évader. L'année suivante, il a été blessé d'une balle à la cuisse, puis arrêté de nouveau le 15 juillet 1943. Emprisonné, torturé par les Allemamnds, il est mort le 18 décembre 1943, à l'âge de 38 ans.

Il n'était pas marié, n'avait pas d'enfants. Mais le récit qu'a fait de sa vie le commandant D'Anselme a fait pleurer ses neveux, nièces, cousins, jeunes et vieux, qui ont reçu les "médailles de résistant" du disparu.

"Soixante ans après, la France n'a pas oublié... il n'est jamais trop tard pour bien faire", déclare le commandant devant l'assistance recueillie.

"Alors, dit-il, la France est là aujourd'hui, avec vous, pour qu'ensemble on se souvienne de Mamadou Hady Bah, ce vaillant combattant de la liberté, votre frère, votre oncle..."

Les anciens combattants présents crient "Vive la Guinée ! Vive la France". L'un d'eux lance "Vive le général Jacques Chirac", ce qui rend toute la foule hilare, après tant d'émotion.

La semaine dernière, deux neveux du soldat défunt ont été invités en France par l'Office national des anciens combattants (ONAC) pour découvrir la tombe de leur parent décédé il y a 60 ans, au cimetière militaire de Colmar (nord-est).

© Copyright AFP

http://www.africatime.com/guinee/popup.asp?no_nouvelle=74784
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Grioo
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MessagePosté le: Mar 12 Avr 2005 16:52    Sujet du message: Répondre en citant

Le film de Sembène Ousmane sera projeté au cinéma Images d'Ailleurs durant son festival annuel qui début demain http://www.grioo.com/info4479.html
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"toubab"
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MessagePosté le: Mar 12 Avr 2005 20:53    Sujet du message: Répondre en citant

il est passé à Reims il y a quelques mois un film " Dans les tranchées le soleil" ou quelque chose dans le genre, ça dit quelque chose à quelqun ?
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