Posté le: Ven 25 Mar 2005 10:34 Sujet du message: Traite atlantique : Principale cause de la misère africaine
Outre la honteuse mascarade des chiffres ridiculement bas qui sont diffusés quant aux conséquences démographiques de la Traite transatlantique, de nombreux autres procédés falsificationnistes sont mis en oeuvre, afin de minimiser les effets de ce crime contre l’humanité africaine. Au point que trop peu d’Africains et Afro-descendats font le lien entre cette gigantesque catastrophe historique et la situation généralement misérable des nations nègres dans le monde.
Au nombre de ces falsifications, il y a celle de rois nègres ayant vendu d’autres nègres. Or, de nombreux échanges de missives sont attestés depuis le 15ème siècle, notamment entre les Mani Kongo et la couronne portugaise. On trouve aussi des traités, concessions et des lettres de souverains africains protestant contre la Traite. De même que du côté européen, on trouve des Bulles papales et édits royaux instituant et organisant la Traite, des livres de compte de négriers, etc. Mais nulle part ne trouve-t-on de contrat de vente ou de livraison d’esclaves par des rois Africains. Le Danxomé et l'Ashanti sont les exemples souvent mobilisés pour asseoir la théorie de royaumes africains pourvoyeurs d’esclaves. Or, ces deux formations politiques émergent au XVIIIème siècle ; soit deux bons siècles après le début de la Traite transatlantique. Ces royaumes naissent donc dans un contexte historique surdéterminé par la Traite, et en sont au moins partiellement une conséquence. Comment faisaient les négriers pour s'approvisionner auparavant, c'est-à-dire sans ces prétendus royaumes africains pourvoyeurs d'esclaves?
[http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=147&artsuite=0]
« Mais c’est principalement via le fameux aggiornamento du 8 janvier 1454 que l’église chrétienne catholique commanditera définitivement les razzias des nègres africains par les européens. En effet, l’auteur de cet aggiornamento, qui n’était autre que le pape Tommaso Parentuccelli dit Nicholas V, y accorda officiellement au roi Alphonse V du Portugal le droit de s’emparer des terres en Afrique et d’y réduire les païens en esclavage, tandis que par le traité de Tordesillas signé en 1494, le pape Rodrigo Borgia dit Alexandre VI partagea le monde entre le Portugal et L’Espagne : au Portugal le pape donna l’Asie, l’Afrique, et le Brésil et à l’Espagne le reste de l’Amérique ; par ailleurs tout au long des 4 siècles que va durer la TN, l’église chrétienne, qu’elle soit protestante ou catholique, couvrira moralement l’opération et pratiquera la traite elle-même.
Revenons à la guerre sainte pour mentionner, avec le marin portugais du XVème siècle Ca Da Mosto, qu’outre le rapt, elle s’appuyait sur le dressage des anciens esclaves : on baptisait des esclaves, on leur apprenait le portugais et on les ramenait en Afrique chez eux en leur promettant la liberté si chacun d’eux ramenait 4 esclaves. C’est ainsi que naquirent les éléments primitifs de ce que l’historiographie officielle de la TN dénommera « les rois nègres trafiquants d’esclaves ».[…] Cependant l’essentiel des princes marchands d’esclaves qui ont sévi sur les côtes africaines et qui seront l’une des pièces maîtresses du dispositif négrier, fut constitué des membres des colonies de peuplement que les portugais avaient installées en Afrique, lesquelles colonies étaient spécialisées dans les rabattages, les razzias ; l’une des premières colonies de ce genre fut installée sur l’île de Sao Tomé et Principe dès les années 1470 […] Cette classe de chasseurs et marchands d’africains faussement « autochtones » sera grossie dès le début du XVIè siècle des redoutables lançados, bandes de criminels, assassins, débauchés, voleurs, que les portugais déversèrent sur l’Afrique. Criminels dont la mission était de conduire les guerres de razzias à l’intérieur du continent tout en s’y installant. Ces colons et leurs descendants constitueront l’autre pièce maîtresse du dispositif portugais et plus tard européen de la TN et donc les plus redoutables princes marchands d’esclaves sur les côtes d’Afrique. »
Dans le premier siècle de la Traite atlantique, N’Zinga Mvemba, Mani du Kongo, indique sans ambages sa réprobation de cette pratique des portugais sur son territoire. Il l'écrit purement et simplement au roi des Portugais, qui ne s'en émeut guère et au contraire prend des dispositions pour renforcer le contrôle de ses sujets sur ce "business". Quant à Kimpa Vita, elle sera brûlée vive le 02 Juillet 1706 pour avoir engagé une résistance spirituelle contre la présence dévastatrice des esclavagistes blancs dans son pays. [cf. http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=1453]
Ainsi, toutes les personnalités africaines de l’époque qui se sont opposées à la Traite négrière transatlantique ont été nettoyées par la supériorité militaire des esclavagistes blancs. Par conséquent, c’est un mensonge que de prétendre qu’il y a eu très/trop peu de résistance africaine à la Traite atlantique !!! Evidemment, les traces de cette résistance sont d’autant plus rares qu’elle a été sévèrement éradiquée. Mais celles qui sont attestées, jusque dans les cales de négriers, sont suffisamment nombreuses et probantes pour ne laisser aucun doute sur cette réalité.
Certains Africains pour survivre n'ont eu d'autre choix que de composer avec la situation esclavagiste qui leur était faite par les protagonistes européens, instigateurs et maîtres d'oeuvre de la Traite atlantique. Bien souvent, ce sont ces Européens qui après avoir nettoyé les résistants ont suscité des interlocuteurs dociles, réceptifs à leurs exigences. Ce processus, d’éradication de toute résistance locale, politique, spirituelle, a fortiori militaire, a été reconduit dans le cadre de la colonisation : Lat Dior Diop, Samory Touré, Shaka, Ranavalona III et tous les leaders africains ayant résisté contre la colonisation de l’Afrique ont été nettoyés par les Européens. De même aux Indépendances (c’est-à-dire pendant le néocolonialisme), tous les Africains qui ont exigé l'autonomie pleine et entière de leur patrie ont été éliminés : Patrice Lumumba, Ruben Um Nyobè, Thomas Sankara, etc.
Ceux qui ont perduré au pouvoir sont ceux qui étaient les plus attentifs aux intérêts de la puissance colonialiste, quelle que fût par ailleurs leur attitude (plus ou moins autoritaire, ou carrément dictatoriale) à l'égard des populations africaines. Ce sont les « Gouverneurs nègres » de la domination de l’Afrique par l’Occident, tels que Senghor, Houphouët, Bongo, Biya, Nguesso, feu Eyadema, etc.
On comprend également que tant de siècles de répression féroce des forces vives africaines aient créée une certaine docilité, un fatalisme, voire une « prosternitude » chez de nombreux Africains ; même et surtout parmi les plus occidentalisés.
Il résulte de tout cela une corrélation radicale, immédiate, entre la situation actuellement misérable de l’Afrique et sa défaite face à l’Europe/Occident, dont elle demeure toujours la proie depuis cinq cents ans : depuis la Traite, la Colonisation et maintenant la Néocolonisation appelée aussi Indépendances. En général, ce fait patent d’une Afrique assujettie, saignée, violée et pillée depuis des siècles, ne prend pas toute sa place dans les tentatives d’explication de son désastre actuel. Aussi les perspectives obtusément économicistes ont-elles pour conséquence de marginaliser, voire d’occulter, ces enchaînements historiques d’où procèdent l’hétéronomie politique africaine.
- Or, à la fin officielle de la traite atlantique le niveau de la population africaine (150 millions d’habitants) est 4 à 5 fois inférieur à ce qu’il était à l’orée de cette tragédie.
- Or, le niveau de la production agricole et des échanges économiques africains au début du XVIème siècle étaient bien au delà de ce qu’ils sont actuellement.
- Or, avant le saccage des Blancs l’Afrique comptait des formations socio-politiques parmi les plus prospères au monde : Mali, Kongo, Songhay, Kanem Bornou, etc. [cf. Histoire Générale de l’Afrique, Tomes IV et V, éd. Présence Africaine / Edicef / Unesco]
- Or, le plus ancien des systèmes d’écriture connus à ce jour est négro-africain, et s’appelle Medu Netjer. On écrit en Afrique depuis au moins six mille ans et à toutes les époques ; soit depuis plus longtemps que partout ailleurs dans le monde.
- Or, avant l’arrivée des Blancs il y existait des universités comme celle de Tombouctou, et des érudits comme Ahmed Baba…
- Or, aux XVème/XVIème siècles le niveau scientifique et technique de l’Afrique est tel qu’un médecin, Aben Ali, formé à l’université de Tombouctou deviendra l’un des tous meilleurs de Toulouse. Il sauvera la vie de Charles VII en cinq jours de traitement, là où beaucoup d’autres de ses confrères avaient échoué… [cf.http://www2.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=1482]
Bref, il est absolument indispensable de comprendre qu’aussi longtemps qu’elle a été politiquement autonome, soit pendant des millénaires, l’Afrique était l’une des contrées les plus prospères et les plus performantes, aussi bien économiquement que scientifiquement. Que sa situation actuelle est le fruit de sa domination par l’Occident ; domination dont cependant les ressorts politico-historiques sont en voie d’épuisement… _________________ http://www.afrocentricite.com/ Umoja Ni Nguvu !!!
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
Posté le: Ven 25 Mar 2005 12:10 Sujet du message: Re: Traite atlantique : Principale cause de la misère africa
OGOTEMMELI a écrit:
Outre la honteuse mascarade des chiffres ridiculement bas qui sont diffusés quant aux conséquences démographiques de la Traite transatlantique, de nombreux autres procédés falsificationnistes sont mis en oeuvre, afin de minimiser les effets de ce crime contre l’humanité africaine. Au point que trop peu d’Africains et Afro-descendats font le lien entre cette gigantesque catastrophe historique et la situation généralement misérable des nations nègres dans le monde.
Au nombre de ces falsifications, il y a celle de rois nègres ayant vendu d’autres nègres. Or, de nombreux échanges de missives sont attestés depuis le 15ème siècle, notamment entre les Mani Kongo et la couronne portugaise. On trouve aussi des traités, concessions et des lettres de souverains africains protestant contre la Traite. De même que du côté européen, on trouve des Bulles papales et édits royaux instituant et organisant la Traite, des livres de compte de négriers, etc. Mais nulle part ne trouve-t-on de contrat de vente ou de livraison d’esclaves par des rois Africains. Le Danxomé et l'Ashanti sont les exemples souvent mobilisés pour asseoir la théorie de royaumes africains pourvoyeurs d’esclaves. Or, ces deux formations politiques émergent au XVIIIème siècle ; soit deux bons siècles après le début de la Traite transatlantique. Ces royaumes naissent donc dans un contexte historique surdéterminé par la Traite, et en sont au moins partiellement une conséquence. Comment faisaient les négriers pour s'approvisionner auparavant, c'est-à-dire sans ces prétendus royaumes africains pourvoyeurs d'esclaves?
[http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=147&artsuite=0]
« Mais c’est principalement via le fameux aggiornamento du 8 janvier 1454 que l’église chrétienne catholique commanditera définitivement les razzias des nègres africains par les européens. En effet, l’auteur de cet aggiornamento, qui n’était autre que le pape Tommaso Parentuccelli dit Nicholas V, y accorda officiellement au roi Alphonse V du Portugal le droit de s’emparer des terres en Afrique et d’y réduire les païens en esclavage, tandis que par le traité de Tordesillas signé en 1494, le pape Rodrigo Borgia dit Alexandre VI partagea le monde entre le Portugal et L’Espagne : au Portugal le pape donna l’Asie, l’Afrique, et le Brésil et à l’Espagne le reste de l’Amérique ; par ailleurs tout au long des 4 siècles que va durer la TN, l’église chrétienne, qu’elle soit protestante ou catholique, couvrira moralement l’opération et pratiquera la traite elle-même.
Revenons à la guerre sainte pour mentionner, avec le marin portugais du XVème siècle Ca Da Mosto, qu’outre le rapt, elle s’appuyait sur le dressage des anciens esclaves : on baptisait des esclaves, on leur apprenait le portugais et on les ramenait en Afrique chez eux en leur promettant la liberté si chacun d’eux ramenait 4 esclaves. C’est ainsi que naquirent les éléments primitifs de ce que l’historiographie officielle de la TN dénommera « les rois nègres trafiquants d’esclaves ».[…] Cependant l’essentiel des princes marchands d’esclaves qui ont sévi sur les côtes africaines et qui seront l’une des pièces maîtresses du dispositif négrier, fut constitué des membres des colonies de peuplement que les portugais avaient installées en Afrique, lesquelles colonies étaient spécialisées dans les rabattages, les razzias ; l’une des premières colonies de ce genre fut installée sur l’île de Sao Tomé et Principe dès les années 1470 […] Cette classe de chasseurs et marchands d’africains faussement « autochtones » sera grossie dès le début du XVIè siècle des redoutables lançados, bandes de criminels, assassins, débauchés, voleurs, que les portugais déversèrent sur l’Afrique. Criminels dont la mission était de conduire les guerres de razzias à l’intérieur du continent tout en s’y installant. Ces colons et leurs descendants constitueront l’autre pièce maîtresse du dispositif portugais et plus tard européen de la TN et donc les plus redoutables princes marchands d’esclaves sur les côtes d’Afrique. »
Dans le premier siècle de la Traite atlantique, N’Zinga Mvemba, Mani du Kongo, indique sans ambages sa réprobation de cette pratique des portugais sur son territoire. Il l'écrit purement et simplement au roi des Portugais, qui ne s'en émeut guère et au contraire prend des dispositions pour renforcer le contrôle de ses sujets sur ce "business". Quant à Kimpa Vita, elle sera brûlée vive le 02 Juillet 1706 pour avoir engagé une résistance spirituelle contre la présence dévastatrice des esclavagistes blancs dans son pays. [cf. http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=1453]
Ainsi, toutes les personnalités africaines de l’époque qui se sont opposées à la Traite négrière transatlantique ont été nettoyées par la supériorité militaire des esclavagistes blancs. Par conséquent, c’est un mensonge que de prétendre qu’il y a eu très/trop peu de résistance africaine à la Traite atlantique !!! Evidemment, les traces de cette résistance sont d’autant plus rares qu’elle a été sévèrement éradiquée. Mais celles qui sont attestées, jusque dans les cales de négriers, sont suffisamment nombreuses et probantes pour ne laisser aucun doute sur cette réalité.
Certains Africains pour survivre n'ont eu d'autre choix que de composer avec la situation esclavagiste qui leur était faite par les protagonistes européens, instigateurs et maîtres d'oeuvre de la Traite atlantique. Bien souvent, ce sont ces Européens qui après avoir nettoyé les résistants ont suscité des interlocuteurs dociles, réceptifs à leurs exigences. Ce processus, d’éradication de toute résistance locale, politique, spirituelle, a fortiori militaire, a été reconduit dans le cadre de la colonisation : Lat Dior Diop, Samory Touré, Shaka, Ranavalona III et tous les leaders africains ayant résisté contre la colonisation de l’Afrique ont été nettoyés par les Européens. De même aux Indépendances (c’est-à-dire pendant le néocolonialisme), tous les Africains qui ont exigé l'autonomie pleine et entière de leur patrie ont été éliminés : Patrice Lumumba, Ruben Um Nyobè, Thomas Sankara, etc.
Ceux qui ont perduré au pouvoir sont ceux qui étaient les plus attentifs aux intérêts de la puissance colonialiste, quelle que fût par ailleurs leur attitude (plus ou moins autoritaire, ou carrément dictatoriale) à l'égard des populations africaines. Ce sont les « Gouverneurs nègres » de la domination de l’Afrique par l’Occident, tels que Senghor, Houphouët, Bongo, Biya, Nguesso, feu Eyadema, etc.
On comprend également que tant de siècles de répression féroce des forces vives africaines aient créée une certaine docilité, un fatalisme, voire une « prosternitude » chez de nombreux Africains ; même et surtout parmi les plus occidentalisés.
Il résulte de tout cela une corrélation radicale, immédiate, entre la situation actuellement misérable de l’Afrique et sa défaite face à l’Europe/Occident, dont elle demeure toujours la proie depuis cinq cents ans : depuis la Traite, la Colonisation et maintenant la Néocolonisation appelée aussi Indépendances. En général, ce fait patent d’une Afrique assujettie, saignée, violée et pillée depuis des siècles, ne prend pas toute sa place dans les tentatives d’explication de son désastre actuel. Aussi les perspectives obtusément économicistes ont-elles pour conséquence de marginaliser, voire d’occulter, ces enchaînements historiques d’où procèdent l’hétéronomie politique africaine.
- Or, à la fin officielle de la traite atlantique le niveau de la population africaine (150 millions d’habitants) est 4 à 5 fois inférieur à ce qu’il était à l’orée de cette tragédie.
- Or, le niveau de la production agricole et des échanges économiques africains au début du XVIème siècle étaient bien au delà de ce qu’ils sont actuellement.
- Or, avant le saccage des Blancs l’Afrique comptait des formations socio-politiques parmi les plus prospères au monde : Mali, Kongo, Songhay, Kanem Bornou, etc. [cf. Histoire Générale de l’Afrique, Tomes IV et V, éd. Présence Africaine / Edicef / Unesco]
- Or, le plus ancien des systèmes d’écriture connus à ce jour est négro-africain, et s’appelle Medu Netjer. On écrit en Afrique depuis au moins six mille ans et à toutes les époques ; soit depuis plus longtemps que partout ailleurs dans le monde.
- Or, avant l’arrivée des Blancs il y existait des universités comme celle de Tombouctou, et des érudits comme Ahmed Baba…
- Or, aux XVème/XVIème siècles le niveau scientifique et technique de l’Afrique est tel qu’un médecin, Aben Ali, formé à l’université de Tombouctou deviendra l’un des tous meilleurs de Toulouse. Il sauvera la vie de Charles VII en cinq jours de traitement, là où beaucoup d’autres de ses confrères avaient échoué… [cf.http://www2.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=1482]
Bref, il est absolument indispensable de comprendre qu’aussi longtemps qu’elle a été politiquement autonome, soit pendant des millénaires, l’Afrique était l’une des contrées les plus prospères et les plus performantes, aussi bien économiquement que scientifiquement. Que sa situation actuelle est le fruit de sa domination par l’Occident ; domination dont cependant les ressorts politico-historiques sont en voie d’épuisement…
Nous devons alors identifier et désigner clairement notre ennemi afin de mieux le combattre. N'est-ce pas l'occident et l'administration coloniale qu'il a installé en Afrique? Le combat est donc global. La stratégie doit l'être aussi.
Que serait l'occident sans L'Afrique???
Pourquoi autant d'acharnement encore et toujours sur ce continent???
Les nègres aliénés se posent souvent la question "Et si il n'y avait pas les blancs???" Mais ne se pose pas la question que tu as posé _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
La cause de la misere actuelle de l'afrique sont les dirigeants et la corruption.
Salut François,
Il y a plusieurs niveaux dans la chaîne des causes de la misère africaine. Mais la corruption m'apparait plus fondamentalement comme une conséquence que comme une cause. C'est la conséquence de la médiocrité des dirigeants politiques que nous avons. Or ces dirigeants sont tels, parce que depuis cinq cents ans tous les leaders africains de grande qualité ont été éliminés, directement ou indirectement, par les puissances occidentales. Et celles-ci ont promu, soutenu, pour certains jusqu'à la mort, les plus médiocres des dirigeants africains (Amine Dada, Bokassa, Mobutu, Eyadema, etc.).
Seuls nos "partenaires" occidentaux ont intérêt à ce que nous n'ayons que des dirigeants incompétents et verreux, car ils peuvent ainsi tranquillement piller l'Afrique, ses ressources naturelles et agricoles, avec la bénédiction ou la complicité active de ces crétins que bien souvent ils nous ont imposés, y compris par la force (ex: Lissouba dégagé par France/Elf au profit de Sassou Nguesso qu'il avait pourtant électoralement vaincu...).
Mais cette mascarade séculaire arrive à sa fin, trop lentement mais sûrement. Les consciences africaines s'éveillent, les populations nègres rechignent de plus en plus vivement à souffrire tant de médiocrité. Et surtout, elles identifient clairement les lieux occidentaux (puissances colonialistes, Multinationales prédatrices, FMI, Banque Mondiale, etc.) d'où sont tirées les ficelles... _________________ http://www.afrocentricite.com/ Umoja Ni Nguvu !!!
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
Inscrit le: 25 Mar 2005 Messages: 145 Localisation: Reims , France
Posté le: Sam 26 Mar 2005 08:47 Sujet du message: aide toi et le ciel t'aidera
Je ne sais pas l'origine de ce proverbe mais je trouve que c'est un moyen de progression, nous Europeens, sommes en train de constater que les pays asiatiques sont en train de nous ecraser au niveau economique mais que pouvons nous faire en 35heure alors que pour un salaire inferieur un chinois travail pres du double, on ne s'en plain pas vraiement et là je me dis comment les africains que j'ai cotoyé peuvent eux rivaliser avec les europeens alors que leur facon de vivre est pour le moin, pas tres "stressante", c'est un choix me direz vous Quand je taversai Dakar je m'etonnai du nombre de commerçant libanais et asiatiques, je me disai "eux ils veulent reussire" apres j'entendai le berger a la campagne qui avais le plus gros troupeau du village dire "je vais tout vendre (pour pas grand chose) et aler a la capitale mais il ne savais ni lire ni ecrire... Je suis sûr que si on ne l'avais pas convaincu du contraire, enfin j'espère, il aurait certe reussi mais comme mendient ou voleur s'il etait assez debrouillard Tout ça pour dire que pour changer ça, il faut du temps, mais surtout de la volontée, faut pas choisir la solution de facilité, un autre exemple, ça pour une mosquée, on trouve des fonds et du monde pour les annimer mais pour une école, là c'est une autre histoire: peut être que c'etait un manque d publicitée mais lors de la dernière soirée pour recolter des fonds destinés à la construction d'une ecole, sur 250 presonnes il y avait 4 africains... dont le president du collectif d'assiciation des migrants qui regroupe les associations de la villeet celle dont je fais partie _________________ Fred, le "toubab" du Sénégal
Un noir à l'exterieur mais blanc à l'interieur c'est un bounty, et un blanc, noir à l'interieur c'est quoi ? Un pain au chocolat ?
sous-entends-tu que les africains ne s'en sortent pas parce qu'ils sont paresseux, contrairement à vous? _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
Si vous partagez ce rêve, aidez-nous à en faire une réalité. Soutenez l'initiative Vitu, sur :
http://igg.me/at/vitu
A ne manquer pour rien au monde:
-------->http://www.youtube.com/watch?v=24ZO1HlvmpQ
---> http://www.youtube.com/watch?v=CjDua-fqSUg
ecoute Toubab, tu faits des raccourci un peu rapide!!Dans ce sous developpement nous avons nos responsabilités, mais je ne pense pas que les libanais et les asiatiques ont un fardeau aussi lourd que le notre sur le dos. beaucoup d'africain sont purement et simplement desesperé et ont perdu confiance en leur capacité de se developper.Et ca c'est du fait directe des puissances non-africaine. Et pas la peine de remonter jusqu'a l'antiquité pour le prouver. Revenons juste 45ans en arriere. Degaulle tu dois le connaitre puisque t'es probablement francais, (votre hero national qui vous a épargne des americains qui voulaient vous considerer comme une nation vaincu parce que collaboratrice apres la guerre).Ce gentil homme voulu une France forte face aux américains,il la voulait aussi grosse que le boeuf et le moyen etait les colonies a qui on avait pourtant promis l'indépendance au nom de ce pourquoi on se battait "normalement"durant la 2nde guerre mondiale.Et c'est ainsi qu'on a methodiquement zigouiller physiquement ou politiquement tous les nationalistes africains de l'époque. On a supprimé a l'afrique tout une generation de dirigeant integrent pour mettre a la place des fantoches clairment gouverneur neo-coloniaux a la solde de Paris(Eyadema,Bokassa,Mobutu...).On appelle ces gens pudiquement dans les milieux clonialistes, des amis de la France. Ce sont tous simplement des vandales,des égarés qui ont ruinés leur pays pour enrichir le tient pour jouir des quelques miettes que les gouvernements francais voulaient bien leur assurrer.Il faut que tu comprenne, mon cher ami toubab que lorsque tu elimine un esprit brillant tu ne le retire pas juste a ses enfants,a sa famille, tu le retire a son pays,a son continent et a son peuple. Et ne crois pas que c'est fini, regarde la cote d'ivoire...Bagbo a ses defauts, mais le pire pour Paris est qu'il soit trop independant. La ou l'africain est fautif c'est qu'il est tellement ecraser dans sa misere economique et intellectuelle que beaucoup ne croit plus en eux, et sont certains qu'ils doivent s'associer a l'occidental, pire ecouter ce que celui ci exige plutot que de composer avec con frere pour un avenir meilleur de l'afrique. Mais cela c'est a notre generation de la changer et ca changera parce que nous n'avons pas ce complexe qu'a apporté la colonisation.beaucoup d'entre nous avons grandi et etudié au milieu des occidentaux, quand on dit "non",c'est d'égale a égale!!Donc mon cher, tes raccourcis véhiculés par l'amnésie institutionnel enseigné dans ton pays (je le sais, c'est ce qu'on m a tres bien appris), tu ferais mieux de les garder pour toi ou mieux , de verifier si ca correspond a la realité...parce ce sur ce forum on est assez informé de l'histoire officielle et officieuse.Et des arguments legers voleront tres vite en eclat. a bon entendeur salut!
Posté le: Mar 29 Mar 2005 16:00 Sujet du message: Re: Traite atlantique : Principale cause de la misère africa
OGOTEMMELI a écrit:
Outre la honteuse mascarade des chiffres ridiculement bas qui sont diffusés quant aux conséquences démographiques de la Traite transatlantique, de nombreux autres procédés falsificationnistes sont mis en oeuvre, afin de minimiser les effets de ce crime contre l’humanité africaine. Au point que trop peu d’Africains et Afro-descendats font le lien entre cette gigantesque catastrophe historique et la situation généralement misérable des nations nègres dans le monde.
Au nombre de ces falsifications, il y a celle de rois nègres ayant vendu d’autres nègres. Or, de nombreux échanges de missives sont attestés depuis le 15ème siècle, notamment entre les Mani Kongo et la couronne portugaise. On trouve aussi des traités, concessions et des lettres de souverains africains protestant contre la Traite. De même que du côté européen, on trouve des Bulles papales et édits royaux instituant et organisant la Traite, des livres de compte de négriers, etc. Mais nulle part ne trouve-t-on de contrat de vente ou de livraison d’esclaves par des rois Africains. Le Danxomé et l'Ashanti sont les exemples souvent mobilisés pour asseoir la théorie de royaumes africains pourvoyeurs d’esclaves. Or, ces deux formations politiques émergent au XVIIIème siècle ; soit deux bons siècles après le début de la Traite transatlantique. Ces royaumes naissent donc dans un contexte historique surdéterminé par la Traite, et en sont au moins partiellement une conséquence. Comment faisaient les négriers pour s'approvisionner auparavant, c'est-à-dire sans ces prétendus royaumes africains pourvoyeurs d'esclaves?
[http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=147&artsuite=0]
« Mais c’est principalement via le fameux aggiornamento du 8 janvier 1454 que l’église chrétienne catholique commanditera définitivement les razzias des nègres africains par les européens. En effet, l’auteur de cet aggiornamento, qui n’était autre que le pape Tommaso Parentuccelli dit Nicholas V, y accorda officiellement au roi Alphonse V du Portugal le droit de s’emparer des terres en Afrique et d’y réduire les païens en esclavage, tandis que par le traité de Tordesillas signé en 1494, le pape Rodrigo Borgia dit Alexandre VI partagea le monde entre le Portugal et L’Espagne : au Portugal le pape donna l’Asie, l’Afrique, et le Brésil et à l’Espagne le reste de l’Amérique ; par ailleurs tout au long des 4 siècles que va durer la TN, l’église chrétienne, qu’elle soit protestante ou catholique, couvrira moralement l’opération et pratiquera la traite elle-même.
Revenons à la guerre sainte pour mentionner, avec le marin portugais du XVème siècle Ca Da Mosto, qu’outre le rapt, elle s’appuyait sur le dressage des anciens esclaves : on baptisait des esclaves, on leur apprenait le portugais et on les ramenait en Afrique chez eux en leur promettant la liberté si chacun d’eux ramenait 4 esclaves. C’est ainsi que naquirent les éléments primitifs de ce que l’historiographie officielle de la TN dénommera « les rois nègres trafiquants d’esclaves ».[…] Cependant l’essentiel des princes marchands d’esclaves qui ont sévi sur les côtes africaines et qui seront l’une des pièces maîtresses du dispositif négrier, fut constitué des membres des colonies de peuplement que les portugais avaient installées en Afrique, lesquelles colonies étaient spécialisées dans les rabattages, les razzias ; l’une des premières colonies de ce genre fut installée sur l’île de Sao Tomé et Principe dès les années 1470 […] Cette classe de chasseurs et marchands d’africains faussement « autochtones » sera grossie dès le début du XVIè siècle des redoutables lançados, bandes de criminels, assassins, débauchés, voleurs, que les portugais déversèrent sur l’Afrique. Criminels dont la mission était de conduire les guerres de razzias à l’intérieur du continent tout en s’y installant. Ces colons et leurs descendants constitueront l’autre pièce maîtresse du dispositif portugais et plus tard européen de la TN et donc les plus redoutables princes marchands d’esclaves sur les côtes d’Afrique. »
Dans le premier siècle de la Traite atlantique, N’Zinga Mvemba, Mani du Kongo, indique sans ambages sa réprobation de cette pratique des portugais sur son territoire. Il l'écrit purement et simplement au roi des Portugais, qui ne s'en émeut guère et au contraire prend des dispositions pour renforcer le contrôle de ses sujets sur ce "business". Quant à Kimpa Vita, elle sera brûlée vive le 02 Juillet 1706 pour avoir engagé une résistance spirituelle contre la présence dévastatrice des esclavagistes blancs dans son pays. [cf. http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=1453]
Ainsi, toutes les personnalités africaines de l’époque qui se sont opposées à la Traite négrière transatlantique ont été nettoyées par la supériorité militaire des esclavagistes blancs. Par conséquent, c’est un mensonge que de prétendre qu’il y a eu très/trop peu de résistance africaine à la Traite atlantique !!! Evidemment, les traces de cette résistance sont d’autant plus rares qu’elle a été sévèrement éradiquée. Mais celles qui sont attestées, jusque dans les cales de négriers, sont suffisamment nombreuses et probantes pour ne laisser aucun doute sur cette réalité.
Certains Africains pour survivre n'ont eu d'autre choix que de composer avec la situation esclavagiste qui leur était faite par les protagonistes européens, instigateurs et maîtres d'oeuvre de la Traite atlantique. Bien souvent, ce sont ces Européens qui après avoir nettoyé les résistants ont suscité des interlocuteurs dociles, réceptifs à leurs exigences. Ce processus, d’éradication de toute résistance locale, politique, spirituelle, a fortiori militaire, a été reconduit dans le cadre de la colonisation : Lat Dior Diop, Samory Touré, Shaka, Ranavalona III et tous les leaders africains ayant résisté contre la colonisation de l’Afrique ont été nettoyés par les Européens. De même aux Indépendances (c’est-à-dire pendant le néocolonialisme), tous les Africains qui ont exigé l'autonomie pleine et entière de leur patrie ont été éliminés : Patrice Lumumba, Ruben Um Nyobè, Thomas Sankara, etc.
Ceux qui ont perduré au pouvoir sont ceux qui étaient les plus attentifs aux intérêts de la puissance colonialiste, quelle que fût par ailleurs leur attitude (plus ou moins autoritaire, ou carrément dictatoriale) à l'égard des populations africaines. Ce sont les « Gouverneurs nègres » de la domination de l’Afrique par l’Occident, tels que Senghor, Houphouët, Bongo, Biya, Nguesso, feu Eyadema, etc.
On comprend également que tant de siècles de répression féroce des forces vives africaines aient créée une certaine docilité, un fatalisme, voire une « prosternitude » chez de nombreux Africains ; même et surtout parmi les plus occidentalisés.
Il résulte de tout cela une corrélation radicale, immédiate, entre la situation actuellement misérable de l’Afrique et sa défaite face à l’Europe/Occident, dont elle demeure toujours la proie depuis cinq cents ans : depuis la Traite, la Colonisation et maintenant la Néocolonisation appelée aussi Indépendances. En général, ce fait patent d’une Afrique assujettie, saignée, violée et pillée depuis des siècles, ne prend pas toute sa place dans les tentatives d’explication de son désastre actuel. Aussi les perspectives obtusément économicistes ont-elles pour conséquence de marginaliser, voire d’occulter, ces enchaînements historiques d’où procèdent l’hétéronomie politique africaine.
- Or, à la fin officielle de la traite atlantique le niveau de la population africaine (150 millions d’habitants) est 4 à 5 fois inférieur à ce qu’il était à l’orée de cette tragédie.
- Or, le niveau de la production agricole et des échanges économiques africains au début du XVIème siècle étaient bien au delà de ce qu’ils sont actuellement.
- Or, avant le saccage des Blancs l’Afrique comptait des formations socio-politiques parmi les plus prospères au monde : Mali, Kongo, Songhay, Kanem Bornou, etc. [cf. Histoire Générale de l’Afrique, Tomes IV et V, éd. Présence Africaine / Edicef / Unesco]
- Or, le plus ancien des systèmes d’écriture connus à ce jour est négro-africain, et s’appelle Medu Netjer. On écrit en Afrique depuis au moins six mille ans et à toutes les époques ; soit depuis plus longtemps que partout ailleurs dans le monde.
- Or, avant l’arrivée des Blancs il y existait des universités comme celle de Tombouctou, et des érudits comme Ahmed Baba…
- Or, aux XVème/XVIème siècles le niveau scientifique et technique de l’Afrique est tel qu’un médecin, Aben Ali, formé à l’université de Tombouctou deviendra l’un des tous meilleurs de Toulouse. Il sauvera la vie de Charles VII en cinq jours de traitement, là où beaucoup d’autres de ses confrères avaient échoué… [cf.http://www2.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=1482]
Bref, il est absolument indispensable de comprendre qu’aussi longtemps qu’elle a été politiquement autonome, soit pendant des millénaires, l’Afrique était l’une des contrées les plus prospères et les plus performantes, aussi bien économiquement que scientifiquement. Que sa situation actuelle est le fruit de sa domination par l’Occident ; domination dont cependant les ressorts politico-historiques sont en voie d’épuisement…
Donc, d'apres vous, l'Afrique de l'est, qui a echappe à la traite transatlantique, aurait du se developper et vivre dans l'oppulence .
Or il n'en est rien .Vous avez une explication ?
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
Inscrit le: 25 Mar 2005 Messages: 145 Localisation: Reims , France
Posté le: Mer 30 Mar 2005 01:34 Sujet du message:
je sais, j'ai ecrit mon premier message vite fait, sans trop reflechire, mais même en reflechissant bien je ne vois pas de sollution rapide a ce problème, je trouve pas le mot, c'est decevant , gênant? ça me met mal a l'aise...bref. Est-ce qu'une scolarisation efficace pourait contribuer à remetre en route le developement, c'est sûr que dans le desert un touareg sur son dromadaire avec un diplôme d'ingenieur-programeur ca servirait pas à grand chose, mais ça permeterai a un plus grand nombre de personnes de maîtriser les ficelles du developement, et ainsi a contribuer a la prise en charge totale de celui ci; c'est bien la coopération au Sénégal mais je voudrais aussi y aler juste pour prendre des vaccances...
Pour ce qui est de la colonisation, les colonies etaient normalement l'extention du territoir francais, et leurs occupant considerés comme tel; je considere le colon comme un investisseur, les mineurs de loraine pouraient de plaindre du fait que les patrons, des grosses industries siderurgiques etaint d'une autre region et qu'ils s'enrichissaient sut leur dos; je ne parle pas de l'esclavage, c'est pas le sujet, mais je n'ai jamais entendu un lorain se plaindre comme le fait un africain, c'est sûr que par raport a l'africain, il est mieux loti _________________ Fred, le "toubab" du Sénégal
Un noir à l'exterieur mais blanc à l'interieur c'est un bounty, et un blanc, noir à l'interieur c'est quoi ? Un pain au chocolat ?
lloooolll; mon pere est née en 39, je me souviens il m'a dit etre née francais...SUJET francais, pas citoyen...et y'a une tres grosses difference;
lit bordel...
ignorance quand tu nous tiens....
Pour ce qui est de la colonisation, les colonies etaient normalement l'extention du territoir francais, et leurs occupant considerés comme tel; je considere le colon comme un investisseur, les mineurs de loraine pouraient de plaindre du fait que les patrons, des grosses industries siderurgiques etaint d'une autre region et qu'ils s'enrichissaient sut leur dos; je ne parle pas de l'esclavage, c'est pas le sujet, mais je n'ai jamais entendu un lorain se plaindre comme le fait un africain, c'est sûr que par raport a l'africain, il est mieux loti
Heuresement que le ridicule ne tue pas _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Inscrit le: 25 Mar 2005 Messages: 145 Localisation: Reims , France
Posté le: Mer 30 Mar 2005 21:32 Sujet du message:
Me tapez pas dessus, sinon je vais passer dans un torchon, à la une avec preface de fingercrotte , je suis juste un toubab qui s'interesse _________________ Fred, le "toubab" du Sénégal
Un noir à l'exterieur mais blanc à l'interieur c'est un bounty, et un blanc, noir à l'interieur c'est quoi ? Un pain au chocolat ?
Il faisait cela egalement avec leur compatriotes lorains les francais ?
Morenas dénonce la "justice coloniale" :
Morenas a écrit:
Je ne veux point parler ici de ces malheureux qu’on fait rôtir dans un four ou qui ont été dévorés par des chiens ; ni des Noirs qu’on a fait périr de faim ou à coups de fouet, ou qu’on a fusillés pour se procurer un passe-temps ; ni de ces infortunés que des scélérats ont torturés en leur sillonnant le corps avec des torches enflammées ou en leur brûlant les parties naturelles avec un tison ardent. ( Joseph E. Morenas, "Précis historique de la traite des Noirs et de l’esclavage colonial" )
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