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Kelman, Yamgnane, Sangally...

 
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Tchoko
Grioonaute 1


Inscrit le: 26 Fév 2004
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Localisation: Bafang

MessagePosté le: Ven 08 Avr 2005 05:09    Sujet du message: Kelman, Yamgnane, Sangally... Répondre en citant

Salut les amis,

Je poste une petite interview de Gaston Kelman que j'ai retrouvée hier. Et au fait, que pensez-vous du fait que Kofi Yamgnane qui voulait se présenter aux élections présidentielles au Togo ? Il est passé l'autre jour dans une emission sur France 2 avec Princess Erika et Jean Sangally, pour parler de l'intégration, ayant à peu près tous des compagnes Françaises et ayant reçu chacun des distinctions dans leur région de résidence, ce sont de vrais "modèles".

Que dire de ces "modèles" d'intégration à la Française ?

Tchoko Cool

HORIZONS - Gaston Kelman écrivain français : «Calixthe Beyala, ce n’est pas ma tasse de thé…»

Français né au Cameroun il y a une cinquantaine d’années, ayant fait des études de lettres en Angleterre et au Cameroun, Gaston Kelman a décidé de s’installer en France en 1982. Il a occupé la fonction d’urbaniste social au sein d’une structure intercommunale, la ville nouvelle d’Evry. Son livre, Je suis noir et je n’aime pas le manioc, a défrayé la chronique et les ventes en France.

Votre parcours a-t-il été semé d’embûches en France ?

Comme tous les parcours. Les gens de très bonne foi vous disent : «Mais rentrez chez vous, on a besoin de vous là-bas.» ils ne savent pas que chez vous, c’est là où vous avez décidé d’habiter, qu’il n’y a pas de chez soi originel où l’on est obligé de s’enraciner. Mais au-delà de cela, il y a des problèmes de racisme. J’ai eu beaucoup de chance du point de vue professionnel : à la sortie de l’Ecole d’urbanisme, mon stage s’est commué en emploi. Après, il y a eu le chômage et là, des propositions m’ont été faites à la couleur de ma peau mais n’étaient pas faites par rapport à ma capacité. Donc, on voit bien comment, aussi bien le noir que le blanc, sont très fortement influencés par la stigmatisation, et le noir lui-même rentre dans l’”essentialisation”, dans la mesure où il accepte d’être l’image que l’on se fait de lui. Mais aujourd’hui, la jeunesse n’accepte plus la stigmatisation et soit elle se fâche, elle casse, soit, à 90% ou 95% elle s’insère dans le corps national et puis il y a des avocats, des professeurs, des médecins, des infirmiers, des aide-soignants, des chauffeurs, des cuisiniers. Mais il n’y a plus l’éboueur systématique parce que «le père est éboueur alors je deviens éboueur»

Mais peut-on se contenter de ces exemples exceptionnels pour présenter la situation des Noirs en France ?

Il y a 5% ou peut-être 10% qui, à cause du fait qu’on leur a tout le temps dit qu’ils étaient des “blacks”, qu’ils n’étaient pas des Français, qu’ils ne devaient pas oublier leurs origines, ont “pété les plombs”, vivent à l’extérieur, font des petits trafics. Si un jour on fait une vraie analyse, on découvrira que la part des jeunes noirs qui ne réussissent pas n’est peut-être pas aussi grave que l’on ne le prétend, qu’elle n’est pas si éloignée du modèle français. Sauf qu’eux, ils sont très visibles. Quand ils ne réussissent pas, ils ont les moyens d’accuser quelqu’un d’autre à tord ou à raison. Ils ont le moyen d’accuser le racisme dont ils ont été victimes.

Donc, à vous suivre, les noirs en France seraient plus sujets à la “victimisation” qu’à la stigmatisation ?

Ce sont les deux. Il y a la stigmatisation qui fait que l’on se dit que les noirs sont tous comme cela. Mais pour la “victimisation”, et je parle surtout de ma génération, on nous disait : «Le blanc nous a fait ceci, cela». Il y a cette espèce de “victimisation”, où le noir te disait carrément que vu sa couleur, il ne travaille pas dans un bureau en France. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas et l’on voit comment les choses évoluent. Je ne dis pas que c’est parfait mais je refuse de voir uniquement ce qui ne marche pas.

Quel regard portez-vous sur cette ascension sociale, dans un contexte de ghettoïsation des quartiers périphériques français ?

Ils y vont, c’est parce qu’on ne leur offre pas autre chose, mais si l’on prend le nombre de noirs qui ont accédé au logement aujourd’hui, ça donne peut-être 10 ou 15%. Il est très faible par rapport à la moyenne française parce qu’ils comptaient rentrer chez eux. Et c’est vrai que parfois, pour ne pas les loger à Paris, on réquisitionnait un appartement et on leur disait : «Achetez, achetez, achetez !» Les foyers ont été créés par la société française aussi : foyer malien, foyer ceci, foyer cela… Tout conduisait vers la ghettoïsation. Mais c’est ma génération qui acceptait tout cela.

Que pensez-vous des communautés italiennes et irlandaises aux Etats-Unis qui ont, semble-t-il, conservé leurs traditions culturelles ?

Est-ce que vous croyez qu’à part manger quelquefois la pizza avec la pâte très épaisse, l’Italo américain est Italien ou bien Américain ? il est Américain, le noir américain est Américain et non pas Africain. Ils se sont retrouvés dans un système d’«apartheid», qui a fait que chacun vit dans sa communauté, mais cette communauté, au fil du temps, est devenue tout simplement américaine, avec des succédanées de cultures vieilles de deux ou trois siècles. C’est pour cela que je parle beaucoup aujourd’hui des nouvelles frontières des identités et des cultures. Mes préoccupations sont à 99% de la réalité parisienne.

N’avez-vous pas l’impression d’englober la population noire dans un tout et de parler en son nom ?

Mon livre n’est pas une autobiographie, ce n’est pas non plus un roman. Quand je dis, «je suis noir et ma fille est marron», interrogez dix noirs, prenez un panel sociologique, demandez-leur si leur enfant ne leur a jamais demandé «Papa, est-ce que je suis noir ?» Tous vous diront que leur fille leur a posé cette question. Alors je n’ai pas balancé une expérience Kelman. «Je suis noir et je n’aime pas les blacks», ce n’est pas mon fils qui est black c’est tous les gamins, garçons noirs, qui sont blacks, parce qu’on les a acculés à être des Africains qu’ils ne sont pas.

Que pensez-vous d’un discours comme celui de Calixthe Beyala consistant à dire que les noirs ne sont pas visibles à la télévision, qu’ils sont victimes de discriminations ?

Dans les espaces institutionnels comme la télévision, le discours de Calixthe Beyala n’est pas différent du mien. Mais Calixthe Beyala, ce n’est pas ma tasse de thé, elle a des positionnements très égoïstes et très bêtes parfois parce qu’elle pense à elle. Quand elle dit, «je veux la télé pour les noirs», c’est en fait pour elle seule. Et quand elle voit un noir à la télé, elle n’arrête pas de le martyriser. C’est ce que j’appelle le syndrome de l’évolué : s’il y a un seul, cela doit être moi et pas un autre. Et Calixthe est en plein dans cette connerie-là.

Et n’avez-vous pas quelque part l’impression de participer à un certain «révisionnisme», que votre discours rejoigne celui d’un Stephen Smith dans Négrologies ?

Je ne crains pas d’être assimilé à un Stephen Smith, je dis qu’il a raison, on a le droit de dire ce que l’on veut, même si on a tort. Stephen Smith l’a dit, Axel Kabou aussi. Si le blanc est d’accord avec mon discours, pourquoi je devrais m’en plaindre. Si le noir n’est pas d’accord, et bien tant pis pour lui. C’est vrai qu’en France, on me dit que je fais le jeu des racistes ! Non. Si je dis qu’il y en a marre de n’entendre parler que de l’esclavage et de la colonisation, c’est parce que mon histoire ne se réduit pas à 400 ans d’oppression. Pourquoi je mettrais dans la tête de mon enfant que toute son histoire, c’est la colonisation et l’esclavage ? Ce qui m’intéresse, c’est de savoir ce que nous avons fait, ce qui est bien. Dans la Grèce, les blancs se vendaient entre eux. Actuellement même, est-ce que les blancs ne se bouffent pas entre eux ? Le prolétariat n’est pas venu d’Afrique.

Quel est votre rapport à l’histoire ?

L’histoire, c’est la mémoire. Point final. Ce n’est pas mon histoire qui me bâtit aujourd’hui, c’est ce que je fais. C’est Frantz Fanon qui disait que le type qui se bat au Vietnam, ce n’est pas pour réhabiliter une culture bafouée. C’est pour son présent et pour son futur. Donc, quelle est la part de l’histoire dans ma construction ? C’est cela que je veux savoir. C’est toujours Frantz Fanon qui disait que le blanc vient te coloniser et n’a rien à «foutre» que tu aies une histoire ou une culture grosse comme ça. C’est ton présent qui l’intéresse, et moi je dis que l’histoire, il faut la remettre dans le sens où elle devrait être. Valoriser ce qu’il y a à valoriser.

Que pensez-vous d’un Kofi Yamgnane, modèle d’intégration réussie en France, et qui pense maintenant se présenter aux élections présidentielles au Togo ?

Si Kofi pense qu’il a quelque chose à apporter au Togo, je ne le pense pas vraiment. Mais je crois qu’il y a une loi électorale stipulant qu’il faut avoir vécu dans le pays pendant une certaine durée de temps. Il ne va pas bafouer la loi électorale parce qu’il est Kofi, ça vraiment, il n’a pas le droit. Il doit venir au Togo, rester là-bas et au bout d’un temps se présenter, et changer la loi électorale. Je ne sais pas s’il a des perspectives pour le Togo, mais si oui, tant mieux pour le Togo. Mais s’il n’a rien, ce n’est pas parce qu’il vient de France qu’il pourra faire quelque chose. Le risque, c’est justement cela, puisqu’il ne vit pas les réa-lités du Togo. C’est cela la facilité des noirs qui disent : «Nous, on va aider l’Afrique.» ils sont justement en train d’oublier qu’ils sont en train de faire comme les blancs. Ce n’est pas parce que je suis noir que je vais venir résoudre les problèmes d’Afrique.

Est-ce que vous vous sentez comme le produit de la logique d’intégration à la française ?

Le problème, c’est que l’intégration à la française a échoué. Moi je suis le produit de l’intégration individuelle où je me suis posé les vraies questions. Aujourd’hui, nous essayons d’introduire un mode d’intégration réaliste où nous disons : «Mais attendez, avant de venir en France, j’étais déjà français à 90%.» C’est par l’éducation et la pédagogie que nous introduisons dans la tête des gens qu’il n’y a pas de noirs, comme aujourd’hui il n’y a pas de jaunes.

Par Barka BA et Simon DONIOL - [Lequotidien.sn
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« En me renversant, on n'a abattu à Saint-Domingue que le tronc de l'arbre de la liberté, mais il repoussera car ses racines sont profondes et nombreuses. » (Toussaint Louverture)
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Tchoko
Grioonaute 1


Inscrit le: 26 Fév 2004
Messages: 283
Localisation: Bafang

MessagePosté le: Ven 08 Avr 2005 05:22    Sujet du message: Répondre en citant

Kelman président ? Laughing Laughing Laughing

Tchoko Cool

Gaston Kelman (Franco-camerounais), auteur de Je suis Noir et je n’aime pas le manioc


Le Journal : On pouvait vous comparer un peu à Koffi Yamgnane qui, considéré comme le symbole d’une intégration réussie en France, surgit aujourd’hui pour briguer un mandat présidentiel au Togo après la mort d’Eyadema. Quelle analyse faites-vous de cela ? Vous aussi vous avez peut-être le même projet que lui, pour l’avenir au Cameroun…

Gaston Kelman : Aujourd’hui, dans la conjoncture actuelle, ça ne me dit pas grande chose, je n’y pense pas. Je ne veux pas commettre un acte et essayer de voir si je peux poursuivre dans un sens ou dans un autre. C’est vrai, je ne suis pas dans cette perspective-là. Je suis surpris que Koffi Yamgnane apparaisse comme ça du jour au lendemain et dans la perspective d’être président au Togo. Je ne pense pas qu’on est président par hasard. Je ne sais pas si Koffi Yamgnane connaît assez le Togo pour avoir un projet pour les Togolais. Est-ce qu’il y a réfléchi ? Est-ce qu’il a un parti politique là-bas ? Est-ce parce qu’il est en France qu’il pense qu’il est trop bon pour le Togo ? Sincèrement, je ne sais pas s’il a un projet pour le Togo, mais je pense que le fait qu’il soit en France et qu’il ait des connaissances et une certaine reconnaissance de la société française ne lui donne pas les moyens d’être capable de diriger le Togo. Ce serait trop facile que le séjour en France vous donne les moyens pour être le meilleur Togolais pour diriger le Togo. Je pense par contre que s’il a une perspective, s’il a un programme, s’il y réfléchit depuis longtemps, c’est bien. Mais s’il a commencé à réfléchir depuis qu’Eyadema est mort, je trouve ça un peu court quand même. Si depuis quelques années il réfléchit à cela, s’il a un parti au pays ou s’il a quelque chose qui permet qu’il soit aujourd’hui capable de diriger le Togo, pourquoi pas ? Mais que ce ne soit pas un de ces coups où, parce qu’on est en France, on est capable de diriger un pays africain.

(Propos recueillis par Kankoué NOUWODJRO)
(Le Journal, Dakar)
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Adina
Grioonaute régulier


Inscrit le: 22 Nov 2004
Messages: 341

MessagePosté le: Ven 08 Avr 2005 10:34    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Tchoko
Il y a un forum spécifique pour les "kelmaniaques".
Peace.
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Makaveli
Bon posteur


Inscrit le: 15 Mar 2004
Messages: 674

MessagePosté le: Ven 08 Avr 2005 10:50    Sujet du message: Répondre en citant

Adina a écrit:
Bonjour Tchoko
Il y a un forum spécifique pour les "kelmaniaques".
Peace.

Ouais...je me demande bien ce qu'apporte une interview de + de ce monsieur...Faudra m'expliquer.
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Tchoko
Grioonaute 1


Inscrit le: 26 Fév 2004
Messages: 283
Localisation: Bafang

MessagePosté le: Ven 08 Avr 2005 12:31    Sujet du message: Répondre en citant

Adina a écrit:
Bonjour Tchoko
Il y a un forum spécifique pour les "kelmaniaques".
Peace.


Oui, c'est vrai.

Makaveli a écrit:
Ouais...je me demande bien ce qu'apporte une interview de + de ce monsieur...Faudra m'expliquer.


Peace Makaveli, décoince-toi un peu, toi aussi. Déblatérer de la décentralisation de la tutelle monétaire en Afrique, par exemple, t'apporte quoi, "concrètement", au fond, aussi cultivé que tu sois? Cool C'est juste une question, n'y voir aucune ironie.

Sinon, la question de fond de mon topic était : "que dire de ces modèles d'intégration à la Française ?" et encore, Quel rôle peuvent-ils jouer pour leur continent d'origine" plutôt que "que pensez vous de Kelman?" ? Je crois que c'est justement pour ça que je n'ai pas posté dans la "bonne" rubrique. Après, on pourra me dire que le sujet n'était pas assez explicite, je dirai OK. Bref...

Bon j'y vais, gardez la pêche.

Tchoko Cool
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Skank
Bon posteur


Inscrit le: 19 Aoû 2004
Messages: 532

MessagePosté le: Ven 08 Avr 2005 15:06    Sujet du message: Re: Kelman, Yamgnane, Sangally... Répondre en citant

Tchoko a écrit:
Et n’avez-vous pas quelque part l’impression de participer à un certain «révisionnisme», que votre discours rejoigne celui d’un Stephen Smith dans Négrologies ?

Je ne crains pas d’être assimilé à un Stephen Smith, je dis qu’il a raison, on a le droit de dire ce que l’on veut, même si on a tort. Stephen Smith l’a dit, Axel Kabou aussi. .Si le blanc est d’accord avec mon discours, pourquoi je devrais m’en plaindre. Si le noir n’est pas d’accord, et bien tant pis pour lui C’est vrai qu’en France, on me dit que je fais le jeu des racistes ! Non. Si je dis qu’il y en a marre de n’entendre parler que de l’esclavage et de la colonisation, c’est parce que mon histoire ne se réduit pas à 400 ans d’oppression. Pourquoi je mettrais dans la tête de mon enfant que toute son histoire, c’est la colonisation et l’esclavage ? Ce qui m’intéresse, c’est de savoir ce que nous avons fait, ce qui est bien. Dans la Grèce, les blancs se vendaient entre eux. Actuellement même, est-ce que les blancs ne se bouffent pas entre eux ? Le prolétariat n’est pas venu d’Afrique.


Par Barka BA et Simon DONIOL - [Lequotidien.sn


La communauté devrait se pencher sur le cas Kelman pour découvrir de quelle maladie il souffre.
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Makaveli
Bon posteur


Inscrit le: 15 Mar 2004
Messages: 674

MessagePosté le: Sam 09 Avr 2005 18:10    Sujet du message: Répondre en citant

Tchoko a écrit:

Makaveli a écrit:
Ouais...je me demande bien ce qu'apporte une interview de + de ce monsieur...Faudra m'expliquer.


Peace Makaveli, décoince-toi un peu, toi aussi. Déblatérer de la décentralisation de la tutelle monétaire en Afrique, par exemple, t'apporte quoi, "concrètement", au fond, aussi cultivé que tu sois? Cool C'est juste une question, n'y voir aucune ironie.

Sinon, la question de fond de mon topic était : "que dire de ces modèles d'intégration à la Française ?" et encore, Quel rôle peuvent-ils jouer pour leur continent d'origine" plutôt que "que pensez vous de Kelman?" ? Je crois que c'est justement pour ça que je n'ai pas posté dans la "bonne" rubrique. Après, on pourra me dire que le sujet n'était pas assez explicite, je dirai OK. Bref...

Bon j'y vais, gardez la pêche.

Tchoko Cool
tchoko moi je ne voulais pas que tu le prennes mal. Ma question à moi c'était : pourquoi une ITW en plus de qq'un dont on connait la pensée? Je trouve qu'en multipliant les ITW, discussions etc etc de ou sur ce genre de type, on fait comme si ils avaient une importance capitale pr les Noirs. est-ce le cas? Les débats que tu veux initier, ne méritent-ils pas d'etre introduits dans d'autres circonstances? kelman on connait. ya rien de neuf. Il devrait devenir incontournable pcq les médias francais lui ont donné le feu vert?

En plus, je trouve même que les partisans de l'assimilation doivent parfois avoir du mal à le suivre, tellement sa démarche intellectuelle est ...confuse.Alors imagine ceux qui ne st pas partisans de l'assimilation.

Bref, il a réussi à faire en sorte que son nom soit "grillé".
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Kennedy
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MessagePosté le: Sam 09 Avr 2005 19:25    Sujet du message: Répondre en citant

KELMAN EXISTE ENCORE?????
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Tchoko
Grioonaute 1


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MessagePosté le: Dim 10 Avr 2005 00:51    Sujet du message: Répondre en citant

Makaveli a écrit:
tchoko moi je ne voulais pas que tu le prennes mal. Ma question à moi c'était : pourquoi une ITW en plus de qq'un dont on connait la pensée? Je trouve qu'en multipliant les ITW, discussions etc etc de ou sur ce genre de type, on fait comme si ils avaient une importance capitale pr les Noirs. est-ce le cas? Les débats que tu veux initier, ne méritent-ils pas d'etre introduits dans d'autres circonstances? kelman on connait. ya rien de neuf. Il devrait devenir incontournable pcq les médias francais lui ont donné le feu vert?

En plus, je trouve même que les partisans de l'assimilation doivent parfois avoir du mal à le suivre, tellement sa démarche intellectuelle est ...confuse.Alors imagine ceux qui ne st pas partisans de l'assimilation.

Bref, il a réussi à faire en sorte que son nom soit "grillé".


Ah oui, tu as raison, mais en fait, je ne pouvais pas m'empêcher de mettre cette interview pour qu'on se marre aussi en passant. En fait, lire ou entendre Kelman pour moi, ça restera tjrs comme un éternel spéctacle et je voulais un peu partager ça avec les forumistes tout en initiant (au fond) le débat sur l'utilité des modèles d'intégration à la Française pour le continent Africain - on va pas quand même encore rouvrir tout un topic pour Gaston -.

zingh2005 a écrit:

Tchoko je te soupçonne d'avoir mis ce sujet pour qu'on se marre un peu, avoue! Laughing


Donc Kelman est si risible que ça ??? Moi je l'aime bien pourtant, je l'ai rencontré deux ou trois fois et il m'a paru bien sympathique Embarassed Embarassed

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