>Et on devrait dc dire merci pour cette"clémence"?
Surement qu'on se dit, ces gens on les fait tellement chier qu'ils se rejouissent de tout et n'importe quoi, n'allant pas contre eux.
Tien, les pitbulls tu sais ces chiens qui bouffent tout meme des enfants.
Savais tu qu'on les traite moins que des noirs ? _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Est-ce qu'on ne retombe pas là dans le cliché dont souffrent tous les Français blancs moyens : le racisme en France concerne les Juifs et les Arabes, mais la négrophobie, "connais-pas !" ? _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Est-ce qu'on ne retombe pas là dans le cliché dont souffrent tous les Français blancs moyens : le racisme en France concerne les Juifs et les Arabes, mais la négrophobie, "connais-pas !" ?
Effectivement Francois T,
un cliche qu'aiment a colporter les concernes.
Ce cas par des arabes n'est pas bien different de celui par les juifs, qu'on a deja plusieur fois remarque sur ce forum.
Et il serait interessant qu'ils nous disent pourquoi, c'est si important pour eux de venir nous le conter.
Hier c'etait la hierarchisation des genocides, aujourd'hui c'est celle des mauvais traitements.
Et ils semblent croire, qu'affirmer ce qu'ils affirment suffise. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Est-ce qu'on ne retombe pas là dans le cliché dont souffrent tous les Français blancs moyens : le racisme en France concerne les Juifs et les Arabes, mais la négrophobie, "connais-pas !" ?
Effectivement Francois T,
un cliche qu'aiment a colporter les concernes.
Je ne suis pas sûr que le cliché vienne des "concernés" càd si je te comprends bien des Juifs et des Arabes.
Je pense plutôt que les Français blancs moyens chrétiens (en schématisant) sont prêts à entendre la souffrance des uns, alors qu'ils sont sourds et aveugles quand il s'agit de la négrophobie. Dès lors, je crois que ce n'est ni les Juifs, ni les Arabes (et autres musulmans) qu'il faut blâmer de parvenir à se faire entendre, mais les sourds et aveugles (à qui il faut ouvrir les yeux et déboucher les oreilles). _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Posté le: Ven 06 Mai 2005 20:46 Sujet du message: Re: Racisme policier: Les Maghrébins davantage visés
en quoi sommes nous concernés?Chacun mène son combat....
beaugosse-59 a écrit:
salam,
Racisme policier: Les Maghrébins davantage visés par les procédures d'outrage et rébellion
PARIS (AFP) 22/4/2005 -
Les procédures pour outrage, rébellion et violence sur des policiers aboutissent à une "discrimination irréfutable et systématique" des jeunes d'origine maghrébine, selon les résultats d'une étude dont l'AFP a pris connaissance vendredi.
Cette étude, "Quand les policiers vont au tribunal", a été réalisée par le Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip), unité mixte de recherche du ministère de la Justice et du CNRS. Les chercheurs ont examiné quelque 1.500 décisions de justice rendues entre 1965 et 2003 par une juridiction d'Ile-de-France.
Selon les conclusions de ce travail, disponibles sur le site du Cesdip (www.cesdip.com), les données "relatives aux Maghrébins indiquent une discrimination irréfutable et systématique : plus d'emprisonnement ferme; un emprisonnement prononcé plus long; des constitutions de partie civile plus fréquentes".
Evoquant une "discrimination en termes statistiques", d'autres facteurs, notamment sociaux, pouvant entrer en ligne de compte, les chercheurs relèvent la "part actuelle considérable du groupe maghrébin" dans les prévenus de faits qui "ont ceci de spécifique que ceux qui les constatent sont aussi ceux qui s'en disent victimes".
De plus, les prévenus d'origine maghrébine "sont moins susceptibles d'être jugés pour des faits d'outrage simple mais plus susceptibles d'être jugés pour des faits de violence à agent ou d'outrage-rébellion".
Or, "si la violence peut être caractérisée par le certificat médical, si l'outrage peut l'être par la transcription des paroles prononcées (ou entendues...), la rébellion, simplement précisée par la mention "d'avoir résisté avec violence", est très peu objectivée", selon les auteurs.
"Pour assurer une garantie de poursuite à leurs dossiers d'outrages (...) les policiers adjoignent une procédure de rébellion, illustrant ainsi leur pouvoir discrétionnaire".
Autre constat, "24 % des prévenus du groupe "Maghrébins" jugés en contradictoire (audience, ndlr) écopent de peines d'emprisonnement ferme contre 7 %" de ceux dont le nom est de consonance francophone.
De plus, les Maghrébins sont plus jugés en comparution immédiate et "surreprésentés parmi les personnes visées par les parties civiles". "L'appartenance au groupe +Maghrébins+ multiplie la probabilité de partie civile par trois".
Les policiers ont la possibilité de se porter partie civile depuis 2000 et "l'administration pourvoie à leur défense", rappellent les chercheurs. "Cette re-personnalisation des poursuites tend à faire de l'audience judiciaire une arène prolongeant celle des échanges interpersonnels entre les policiers et les prévenus", selon l'étude.
De plus, "hormis les 12 % de prévenus condamnés à des dommages et intérêts symboliques (1 euro), la moyenne (...) s'élève à 307 euros", nourrissant "l'hypothèse d'un détournement mercantile de l'infraction par les parties civiles".
L'étude évoque une "croissance indubitable" des affaires d'outrages/violences/rébellion tandis qu'"on ne retrouve pas la même croissance dans la +délinquance générale+" dans la juridiction étudiée.
Les auteurs y décèlent une "judiciarisation croissante des échanges sociaux (qui) n'épargne pas la police" et "dessine sans doute en creux le mouvement de réduction des brutalités policières".
Auparavant, "les policiers ne transmettaient que les affaires qu'ils estimaient particulièrement graves", réglant les autres "par voie extra-judiciaire, en quelque sorte "sur place et sur pièces", de l'admonestation verbale à la paire de claques...". Désormais, ils "alimentent la justice de toutes les affaires".
_________________ "We should acquire an education where our people will become better students than their teachers. Get an eduation which will make our people produce jobs for self and will make our people willing and able to go and do for self."
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