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la situation des noirs dans les pays du maghreb

 
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M.O.P.
Super Posteur


Inscrit le: 11 Mar 2004
Messages: 3224

MessagePosté le: Dim 16 Mai 2004 09:21    Sujet du message: la situation des noirs dans les pays du maghreb Répondre en citant

Que pensent les Grioonautes de la situation des noirs dans les pays du maghreb ?

- Actuellement d'autres noirs sont massacres dans le Darfour au soudan.

- Aujourd'hui encore les noirs sont opprimes en mauritanie

- A chaque fois les noirs sont massacres en lybie.

- La situation des noirs dans tous les pays du maghreb restent encore aujourd'hui tres precaire.

Pourquoi les noirs de part le monde ne prennent pas conscience de la gravite de la situation de leurs semblables dans les pays domines par les arabes, ou leurs semblables subissent les traitements les plus vils ?

Pourquoi les noirs de part le monde n'arrivent pas a comprendre la necessite d'une alliance ?

- Il n y a aucune raison que les arabes maltraitent des noirs sur leur propre continent.
- Il n y a aucune raison que les arabes mettent des noirs en esclavage sur leur propre continent.

Quelques links pour votre lecture:

http://fdemetz.free.fr/fr/dossier/richesses.htm

http://members.lycos.co.uk/flamnet/IbrahimaSall_conf2804.html

Et enfin un poeme de
Youssef Kuwa Maki
Commandant des forces de la Résistance
dans les Monts Nouba
décédé le 31 mars 2001

Testament spirituel
Youssef Kuwa, le leader de la Résistance Nouba, nous a légué un poème, à ajouter au patrimoine mondial de l’anti-fascisme :


Mon Africanité

Mes frères,
De mes mille excuses,
Pardonnez-moi,
Pardonnez-moi pour ma franchise,
Pour mon courage.

Laissez-moi vous dire,
En dépit de tous ces discours
Sur mon Arabisme
Ma religion,
Ma culture …
Je suis un Nouba,
Je suis Noir,
Je suis Africain.

L’Africanité est mon identité
Elle est inscrite
Dans mon apparence,
Gravée sur mes lèvres,
Et clamée par ma peau.

Mon Africanité
S’entend dans l’écho
De ma démarche
S’inscrit dans mon passé hors du commun
Et dans la profondeur de mon rire.

Frères,
Pardonnez-moi
Pour ma franchise et mon courage
Malgré l’humiliation qu’a subie mon grand-père,
Malgré la vente en esclavage
De ma grand-mère
Malgré mon ignorance
Mon retard
Ma naïveté …
Mon jour viendra.

Je couronnerai
Mon identité par le savoir
J’allumerai ma bougie
Et à sa lumière
Je construirai ma civilisation,
Et en ce temps
Je tendrai la main,
Je pardonnerai à ceux qui essayèrent
De détruire mon identité
Car je n’aspire
Qu’à l’amour et à la paix.


Youssef Kuwa Maki
Commandant des forces de la Résistance
dans les Monts Nouba
décédé le 31 mars 2001


Et sourtout que les noirs de part le monde apprennent vraiment leur histoire (la vraie) et se renseignent sur les fondements de leur culture
(la vraie).

http://www.africamaat.com/
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berton007
Grioonaute régulier


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Messages: 330

MessagePosté le: Dim 16 Mai 2004 10:52    Sujet du message: Répondre en citant

et oui mon frère MOP,nos frères sont les premier pour s'en prendre au occidentataux,a juste titre dailleurs,mais quan c'est pr denoncer la barbarie arabe a notre egard,plus personne,et pour cause,le pluaprt des noir musulman ont comme modèle les arabes,cela se voit clairement dans les Banlieu.

chasson ces arabes de chez nous
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MICRO
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Inscrit le: 03 Mar 2004
Messages: 44

MessagePosté le: Dim 16 Mai 2004 18:42    Sujet du message: Répondre en citant

Ce que dit MOP par rapport au traitement enduré par les noirs en lybie m'a fait rappeler un article qu'un grioonaute avait envoyé avant le piratage du site. Cet article, je m'en souviens parfaitement pour avoir ete attere par son contenu, relatait un temoinage d'un africain qui avait vecu, je crois, ou sejourne la bas je sais plus trop.........je le recherche sur le site(www.africatime.com....eh oui g pas oublie...je vous ai dit que ça m'a frappe.....) et je l'envoie.
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MICRO
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Inscrit le: 03 Mar 2004
Messages: 44

MessagePosté le: Dim 16 Mai 2004 18:49    Sujet du message: Répondre en citant

C'est bon je l'ai trouvé. Attention, âmes sensibles, s'abstenir.........


En 2000 déjà, c'est un rappel, des événements racistes et xénophobes sont intervenus en Grande Jamahirya Arabe Libyenne sur les immigrés. Après le drame sanglant, sauvage à la limite, nos compatriotes sont ren-trés au bercail pour la plupart par leurs propres moyens. Fatigués, affa-més, ils ont fui la violence laissant derrière eux biens calcinés ou confis-qués, mais aussi les corps de leurs camarades enfouis dans des fosses communes ou jetés à la Méditerranée. Nous avons rencontré, à l'époque, un des rescapés qui pour des raisons de sécurité avait requis l’anonymat. Son témoignage était pathétique. Nous avons aussi voulu avoir un autre son de cloche du côté du Bureau Populaire Libyen (Ambassade à Niamey), mais l'Ambassadeur en poste à Niamey n'a jamais voulu respecter le rendez-vous. Voici-ci après ce que nous confié un rescapé dans notre livraison du 12 décembre de l'année 2000.

Les prémices des affrontements

En été dernier, un match de football a opposé en terre libyenne les équi-pes nationales du Cameroun et du pays hôte. Les arabes s’en sont pris aux camerounais avec des jets de pierres au point où la chaîne nationale de télévision avait suspendu la retransmission en direct du match. Secondo, les libyens ont montré une haine contre nous parce que le guide distribuait à tour de bras "leur argent" lors de sa tournée africaine ayant aboutie à Lomé (dernier sommet de l’OUA).

Troisièmement, il y a le discours prononcé par le colonel Kadhafi le 1er septembre 2000 à l’occasion de la fête anniversaire de la révolution du Fateh. Discours qui pour bon nombre d’observateurs a servi de détona-teur car le peuple ne l’a pas digéré. Le guide disait en substance que les arabes et les noirs sont égaux, par conséquent il peut exister des liens de mariage entre les deux (2) communautés. Il a aussi insisté pour que son peuple mette tout en œuvre pour la réussite de son rêve, à savoir l’aboutissement de l’Union Africaine. Il a en outre exhorté les libyens qui le dé-sirent, d’aller investir en Afrique et pour cela, l’Etat mettrait à leur disposition des moyens conséquents.

Quelques jours après, à Gourji (quartier de Tripoli où siège notre chancellerie) un libyen a sollicité les services d’un ghanéen qui lui a administré une injection intraveineuse qui a mal tourné car l’arabe a beaucoup souffert et a même frôlé la mort. Signalons au passage que c’est tantôt de la cocaïne, tantôt de l’héroïne qui est injecté aux demandeurs. Le réseau est connu. Alors, un beau jour la ‘’victime’’ se sentant mieux est allé au domicile du noir absent et pour ne pas rentrer bredouille, il égorgea sur-le-champ l’épouse et le gosse du dealer. Ce dernier se vengea le même jour en tuant aussi deux (2) membres de la famille de l’Arabe. La police a alors procédé à des interpellations dans les deux (2) camps. Après le forfait du ghanéen, quelques libyens ont fait une descente à Gourji et ont menacé les Africains. On assista pendant plusieurs jours à des remous. Tantôt l’effervescence, tantôt l’accalmie, ainsi de suite. De fil en aiguille, les choses se sont empirées car dans les cafés, au marché, les Libyens nous confiaient que Kadhafi distribue tout leur argent en Afrique. Autre chose, la présence des noirs à Tripoli est si importante que l’on a l’impression qu’ils sont plus nombreux que les autochtones. Avec le début de la boucherie, même pas l’ombre d’un noir dans les rues tant à Zahoua, Solman, Soukoujima, Arada que dans les nombreux autres quartiers de la capitale.

Notons aussi que le pouvoir d’achat du libyen a beaucoup chuté. Le libyen n’a plus les largesses du guide comme jadis.

La boucherie

Ca a d’abord commencé en plein centre ville de Tripoli, à la Médina (mar-ché). Plusieurs personnes, exclusivement des noirs sont maîtrisés, égorgées, découpées, décapitées puis ramassées dans des camions et jetées à la mer. Par la suite, les noirs ne sortant plus, la tactique changea. Ils sont traqués dans leurs foyers (habitations). Là, les Libyens affrètent des véhicules contenant la logistique de l’opération macabre. Des véhi-cules de marque IVECO transportent des coupe-coupe neufs, des bennes acheminent des pierres, d’autres voitures embarquent des bouteilles vides de limonade plus de l’essence pour les cocktails Molotov.

Préalablement, les Arabes encerclent le quartier cible, puis une fois les

véhicules et leur cargaison sur le terrain, les bouteilles sont lancées, mèches allumées dans les abris verrouillés des noirs. En ce moment là, l’on a le choix entre rester enfermer et cramer avec biens et proches ou alors sortir et se faire massacrer à la machette. Dans tous les cas, beaucoup de noirs sont tom-bés dans le piège. Dans d’autres zones, même les taxis ne transportent plus d’étrangers par peur, car les véhicules sont systématiquement fouillés à des barrages érigés par la population.

Le conducteur qui commet cette imprudence voit sa voiture saccagée et lui-même tabassé, son passager extirpé de la caisse et liquidé. S’agissant des véhicules réquisi-tionnés, le seul indice permettant de les identifier (s’ils appartiennent à des particuliers) pour nous autres, c’est le portrait du propriétaire suspendu au rétroviseur habituellement accroché au toit. Mais, je pense que la plupart appartiennent à des particuliers. Des bus entiers acheminent des jeunes libyens dans les zones cibles. Certains petits véhicules font la patrouille avec trois (3) à cinq (5) individus à bord. A la rencontre d’un noir, s’il n’est pas abattu sur place, il est sommé de quitter le pays manu militari. Souvent ils vous prennent votre argent et tout bien léger ; ce qui est lourd (valise) est brûlé. Certains noirs possédant des voitures sont interceptés, ligotés et im-molés vifs dans la caisse d’acier. A Zahoua, un enfant a été arraché à sa mère et égorgé sous l’œil impuissant de celle-ci. Dans la même ville les massacres étaient tellement importants que les diplomates étaient interdits d’accès. Ceux du Soudan et du Tchad ont dû tromper la vigilance du cordon de sécurité pour y accéder. Notre ambassadeur aussi a pu accéder à Zahoua. J’étais d’ailleurs dans les locaux de notre chancellerie quand il appela pour informer ses collaborateurs (notamment le comptable) qu’il s’y trouvait. Curieusement, à son retour, il dira ne déplorer aucune perte en vies humaines dans les rangs de nos concitoyens. Ce que contestent nos compatriotes dans cette localité. Ils invitent ceux qui veulent avoir le cœur net à faire le déplacement, exhumer les corps ensevelis dans la fosse commune creusée et refermée à l'aide d’un engin lourd (Caterpillar). Je suis convaincu aujourd’hui encore que ce lieu sinistre ne peut disparaître. Environ cent cinquante (150) personnes sont mortes dès le 1er jour, toutes natio-nalités confondues. Pendant le dé-compte, l’on a, semble-t-il, dénom-bré seulement six (6) Nigériens. Quarante trois (43) autres corps auraient échoué aux côtes tunisiennes, selon certains médias étran-gers, tunisiens notamment, ce pourquoi les autorités de Tripoli ont de-mandé à Tunis de s’occuper de ses oignons.

Le saccage de l’ambassade du Niger

C’est au moment de l’attaque du quartier Gourji que nos compatriotes (130) se sont réfugiés à l’ambassade pensant échapper à la vendetta. Mais les assaillants les ont poursuivis et ont tué trois (3), dont un ressortissant de Tahoua brûlé vif à la devanture de la chancellerie (supplice du collier). Enfer-més à double tours, les réfugiés pouvait observer de l’étage de l’ambassade la venue de nombreux arabes assoiffés de sang. Dans un premier temps, les Nigériens sont tous sortis de l’ambassade, ils étaient 130. Ils ont pu repousser ce groupe d’assaillants sur pratiquement 1 Km et au moment du repli, un second groupe d’assaillants les chargea du côté opposé. Les Ni-gériens étaient donc pris en sandwich et ce fut la débandade. Beaucoup se sont blessés dans la bousculade au portillon de la chancellerie. Beaucoup ont reçu plusieurs coup de poignard dont Bataguamé le plus courageux des nigériens qui a reçu à la tête au moins 4 lames et d’innombrables autres sur le reste du corps. Toute la nuit, les assaillants lancèrent des cocktails sur l’ambassade et, les nôtres, pour ne pas se laisser faire comme des rats, éteignaient les flammes dans tous les coins où l’incendie était dé-claré. Des heures après la police est intervenue sans réussir à les disperser. Il aura fallu, semble-t-il, des instructions fermes du ‘’second homme fort du pays’’, fils aîné du guide, pour que la police arrive à bout de la manifestation et cela en tirant des balles réelles. La police aurait emporté avec elle les cadavres libyens tombés sous ses balles. Des ambulances ont débarras-sé du plancher les victimes nigé-riennes tuées par les manifestants. Cependant, un acte a irrité nos compatriotes. Ils ont pu observer, des fenêtres, un des patrons de la sécurité en larmes après avoir humé les cendres des restes d'un ressortissant de l’Ader. Il répétait sans cesse : " hada haram " autrement dit, c’est ignoble comme meurtre. Retenez dans l’ensemble que les deux (2) parties (arabe et noire), ont toutes tué. Les premiers beaucoup plus. Pendant près de trois (3) semaines, les noirs se terraient. Certains ont bénéficié de la complicité de certains libyens, très humains mais moyennant espè-ces sonnantes et trébuchantes afin d’être acheminé hors des zones de turbulences, Sebha, par exemple ou en pleine brousse. Ayant compris le stratagème, les chasseurs d’hommes, ont aussi changé de tactiques en posant des embuscades sur les différents axes. Pendant un bon moment, l’on avait l’impression qu’il n’y a aucune autorité en Libye, tellement le laisser aller avançait à grand pas. Même les policiers entraient quelques fois dans la danse contre les noirs à la vue des dépouilles des leurs, à Zahoua.

Dans les camps de fortune

Endroits censés être des abris sûrs, des réfugiés furent attaqués à cause du laxisme des agents chargés de leur sécurité. Femmes et enfants furent massacrés. Leurs biens disparus ou brûlés. Suite à quoi, les Ghanéens et Ni-gérians ripostèrent hors des camps et y retournaient après la battue. Les conditions de vie étaient à la limite bestiales. Pas de toilettes, de soins, nourriture malsaine et insuffisante, etc. Profitant d’une relative accalmie, les réfu-giés disposant encore de ressources se déplaçaient sous escorte policière, qui pour des emplettes, qui pour appeler la famille restée au pays. Au fur et à mesure qu’il y a un semblant de paix, les noirs se permettaient de réquisitionner des taxis sans escorte pour des courses. Néanmoins, ceux restés dans les camps relevaient à chaque occasion le numéro du véhi-cule, l’identité du conducteur et le nombre des occupants afin d’avoir le point au retour. C’est ainsi qu’un jour j’ai échappé de justesse au lynchage. Mais mon compagnon a été égorgé sous les yeux impuissants du taximan et de la tenante de la cabine téléphonique où je me terrais. La victime est de Keita, c’est d’ailleurs avec le hidjab (voile) de cette humaniste que j’ai pu re-gagné le taxi et le camp. Il aurait suffit que le chauffeur ou la bonne dame me dénonça pour que ‘mon étoile s’éteigne définitivement’. Mais, Dieu merci et je remercie du fond du cœur ces Libyens qui ont jugé bon de me protéger. Il est ar-rivé que des taximen reviennent au camp en larmes sans leurs passagers et nous donner la triste nouvelle. Ce qui est par contre curieux dans le comportement de nos diplomates c’est que quand on les informe du décès ou de la disparition d’un compatriote, ils ne prennent pas la peine d’enregistrer nos dires dans l’immédiat. Signalons que lors de la visite à tripoli du Premier ministre, Hama Amadou, seul le second camp (Itkbali) sur les trois (3) où sont cantonnés les Ni-gériens a reçu sa visite. Pourtant les lieux non visités renferment plus de blessés. Sur le troisième site certains blessés à la tête avaient même des vers, tellement les blessures étaient profondes et infectées. Les Libyens, à la venue du PM, sachant qu’il visitait le second camp, nous ont apporté des habits neufs et ont donné des consignes pour dire au chef du gouvernement nigérien que tout allait bien. Ce que bien sûr nous refu-sâmes. Le PM, lors de notre rencontre, ne nous a pas permis de parler. Il a monopolisé la parole et s’est exprimé avec un ton qui frise à la limite, menace et provocation. Il avait promis d’embarquer pour son retour des blessés. Quelle ne fut notre surprise d’apprendre qu’il serait parti avec exclusivement dans ses bagages quelques étu-diants et membres de familles des diplomates. C’est ainsi que beaucoup d’entre nous ont par leurs propres moyens loué des véhicules avec tous les risques possibles au nombre desquels, la soif.

Le désarroi

Après toutes ces violences, il n'est plus question pour nous de retourner en Libye. Seuls ceux qui n’ont rien vu, rien vécu prendront ce risque fou. Il y en a aujourd’hui qui ne souhaitent même plus survoler la Jamahirya. Notons aussi que de tout temps les étrangers ont souffert de la xénophobie. Les produits sur le marché nous sont vendus deux (2) fois plus chers. Malgré l’arnaque, le libyen constate que l’étranger dépense plus. Un diplomate m’a confié que malgré son statut, il n’est pas respecté. Quant est-il de nous autres aventuriers, alors ? Je suis aussi convaincu que le peuple libyen ne partage pas le rêve d’Union africaine du guide, les Arabes ont, l’impression que nous avons annexé leur territoire avec la bénédiction de Kadhafi. Selon des sources concordantes, juste après les massacres, la Libye aurait donnée quatre vingt (80) millions de dollars à chacun des pays ayant eu des malheureux. A la date d’aujourd’hui nous estimons le nombre de nos compatriotes morts en Libye à au moins deux cent (200).

Du rapatriement

La plupart des nigériens sont partis sans attendre l’aide hésitante des autorités des deux (2) pays, contrairement aux autres nations qui ont réagi promptement. C’est le cas du Soudan qui a affrété dans l’immédiat plusieurs véhicules pour acheminer ses ressortissants. Le Ghana et le Nigeria n’ont pas aussi traîné les pieds. Ce dernier pays a même permis à quelques nigériens d’embarquer dans sa flotte. Une fois arrivés au Niger, ceux venus par la voie terrestre ont reçu chacun 5.000 FCFA et ceux venus par les cargos libyens, 10.000 FCFA à l’aéroport Diori, sous l’œil de notre ministre de l’intérieur. Nous avons été scindées (par groupe selon la région d’origine) et sommes montés de gré ou de force dans des bus parqués à l'aéroport pour l’in-térieur du pays.

Réinsertion et espoir

Généralement dans de telles circonstances des procédures sont prévues pour la réinsertion et les dédommagements. Hélas, ça n’a été le cas. Nous ne croyons plus aux dédommagements, ce n’est que mirage. Certains qui ont encore de l’espoir se sont constitués en association et ont engagé un avocat pour l’aboutissement du dossier. La récente visite du premier secrétaire du congrès populaire libyen ne nous a rien apporté de nouveau. Donc, les appétits longtemps aiguisés se sont estompés. Moi, je pense déjà à ce que je ferais demain, car je chasse de mon esprit l’espoir suscité antérieure-ment.



27/11/2003

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Kouokam
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MessagePosté le: Lun 17 Mai 2004 09:57    Sujet du message: Répondre en citant

Audissoe Potemkim a écrit:
Oui. Comme tous les hommes. Ils ont peur de la mort. Ils paieront.

Tinkiet.
Le vase Noir est grand, on en est plus à une goutte pres, mais tellement grand que kan il va deborder, aie... Evil or Very Mad Evil or Very Mad
Je me rappelle en effet de cet Article, y en avait un du meme genre en Egypte je crois. Tout ces trucs c'est à me rendre à moitié cinglé.
Evil or Very Mad Mad Mad
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Makaya
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MessagePosté le: Mar 18 Mai 2004 10:24    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne peux pas me prononcer sur cet article car je ne pas dire que l'information est fiable,pas plus que je ne pourrai dire qu'elle ne l'est.Je ne dis pas que les arabes ne manifestent pas un racisme vis à vis des noirs,mais je crois que les faits dans cet article sont un peu grossis.
_________________
n'attendez pas que l'information vienne vers vous,allez la chercher vous même car les médias d'aujourd'hui n'enseigne que l'abrutissement.
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rollie fingers
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Inscrit le: 29 Mar 2004
Messages: 234

MessagePosté le: Mar 18 Mai 2004 19:43    Sujet du message: .. Répondre en citant

Dans toute guerre il ya des innocents qui tombent , monsieur potemkim...
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africa unity
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Kouokam
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Messages: 664

MessagePosté le: Mer 19 Mai 2004 18:24    Sujet du message: Répondre en citant

Audissoe Potemkim a écrit:

S'il faut qu'il y ait une guerre, Monsieur Rollie Fingers, pour que l'Afrique recouvre les valeurs fondamentales qu'on lui refuse, je serais fier d'être fauché par une balle malheureuse, si l'Afrique récupère enfin cette humanité qu'on lui vole. Le sang de quelques innoncents vaut bien l'avenir d'un continent.

Alors pourkoi je te fais peur??
Question
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sorya
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Messages: 23
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MessagePosté le: Jeu 20 Mai 2004 15:46    Sujet du message: Répondre en citant

Ne serais tu pas par hasard un de ces simplets comme tu le dis qui est un fervent membre de la garde franque?? Twisted Evil



Citation:
Audissoe Potemkim Posté le: Mer Mai 19, 2004 5:29 pm Sujet du message:

--------------------------------------------------------------------------------

Bonjour à tous !

Franchement, je ne comprends plus moi-même. C'est que je suis un peu simplet par moment
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