Soundjata Kéita
Super Posteur
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 Posté le: Jeu 26 Mai 2005 09:10 Sujet du message: |
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Oui, va bien falloir que nous tous, afro-caribéens, puissions enfin avoir la possibilité de remonter notre arbre généalogique.
Après rapides recherches, voici ce que j'ai trouvé :
www.genealogie.com
Parfait pour retrouver nos ancêtres gaulois qui vivaient dans des huttes en bois.
Mais voici :
http://www.geneafrance.org/rubrique.php?page=dom
"Recherches pour les DOM-TOM
Il s’agit dans ces lignes d’évoquer principalement les Antilles-Guyane et la Réunion. Les liens donnés plus bas pouvant apporter des informations pour les autres régions et territoires.
Les recherches pour les Antilles-Guyane et la Réunion sont particulières et liées à l’histoire tourmentée de ces pays.
Vos ancêtres peuvent appartenir à la classe des blancs, békés de variétés diverses à la Martinique ( gros békés ou békés : riches blancs, békés goyaves ou petits blancs, les Messieurs à la Guadeloupe, etc..). Sinon vous pouvez faire partie de la majorité métissée ou noire.
Selon ces cas, votre généalogie sera relativement facile pour la première hypothèse, assez difficile, seconde hypothèse.
Le poids tragique de l’esclavage continue à se faire sentir de nos jours en privant de leurs racines ceux dont elles plongent pour tout ou partie en Afrique.
Les africains dit-on, n’ont pas de registres anciens en Afrique, peut-être, mais ils savent à quels peuples ils appartiennent et connaissent leur histoire et pour certains leurs lignées sur dix ou quinze générations.
Les roturiers européens partis faire fortune aux îles où quelques uns s’adjoindront des titres de fantaisie (nom d’une terre…ou autre, les frères prenant des noms différents pour créer des branches identifiables) petits nobles, cadets de famille… enfin tous ces européens et leurs descendants verront leurs naissances, leurs mariages, leurs décès inscrits dans des registres paroissiaux, d’état civil, feront des actes notariés comme en métropole.
Les études généalogiques pour eux sont déjà nombreuses car cela revêtait de l’importance dans ces pays de ségrégation de pouvoir citer ses origines anciennes et blanches. Même si pour certaines on les embellissait un peu. Le mieux étant le noble venu de Normandie.
Un fort méchant livre avait paru fin 19ème début du 20ème siècle qui paraît-il restituait des pedigrees parfois moins brillants que ce qui se disait.
Pour ceux qui comptent des « gens de couleur » (terme souvent employé dans les registres où ils apparaissent avec d’autres après affranchissement) les recherches sont difficiles mais pas impossibles jusqu’à l’époque de la révolution de 1789.
Parfois avec un peu de chance on peut aller au-delà si l’affranchissement a été précoce vers 1700 (le début de la colonisation par ex pour la Martinique 1635).
Une aide précieuse, les archives des notaires lorsqu’un colon blanc a un / des enfants naturels avec son esclave, une négresse, une capresse ou une mulâtresse par exemple, lors de l’affranchissement on peut deviner le nouveau métissage en lisant un terme de couleur moindre pour l’enfant.
Et plus souvent d’une manière ou d’une autre (détournée car interdit) le père donne des biens ou de l’argent devant notaire pour l’enfant ou les enfants naturels. Porter le nom d’un blanc est interdit, mais pourtant qq reconnaissances formelles avec transmission du patronyme blanc.
On rencontre aussi « l’adoption » par les enfants d’une partie du nom souvent de type xxx de yyy du père, ou l’anagramme du nom… Malheureusement en général c’est un prénom qui fait office de nom et pire il peut varier d’un acte à un autre, l’intéressé ne donnant pas toujours le même prénom parmi ses 2 ou 3, ou également son surnom.
On peut lire dans certains actes par ex : Charles, Jean-Marie appelé François en famille
Les mères affranchies peuvent avoir fait des actes de reconnaissance devant notaire et des testaments.
Ceux qui ne seront pas encore libres lors de l’abolition de l’esclavage en 1848 se verront attribuer un patronyme laissé au choix des fonctionnaires. Ces derniers feront parfois preuve de méchanceté, dénigrement, racisme en affublant les nouveaux libres de patronymes ridicules, inconvenants ou moqueurs.
Il est difficile de dire aujourd’hui s’il y a eu des instructions précises des autorités de puiser les noms dans des ouvrages sélectionnés. On constate des références à la mythologie antique, aux métiers, à la géographie, l’histoire le tout sans doute issu des pages de dictionnaires.
On voit également des variations en « déclinant » un nom en changeant la terminaison ou le début, style Paulan, Paulin, Paulon, Pilan etc…
Les registres des esclaves sont rares, ils peuvent être dans les communes, aux AD sur place.
Ex. d’acte déclarant une naissance dans un de ces registres (nom et lieu fictifs) :
« L’an 1812 le 3 avril, le sieur Hardinois âgé de 52 ans propriétaire, demeurant au Carbet a déclaré par écrit à nous maire de la dite commune que hier à 10 heures est né de la nommée Marilla son esclave négresse âgée de 28 ans , immatriculée au n° 26 un enfant nègre de sexe masculin qui a reçu le prénom de Joseph et a été immatriculé au numéro 108 (Dont acte, signature xxx...) »
Les registres des nouveaux libres après l’abolition de 1848 : dans les communes ou aux AD, attribution des patronymes par actes d’individualité, mais pour certains des microfilms existent au CARAN (archives nationales Paris)
Ex. d’acte d’individualité (noms et lieu fictifs), acte d’individualité de Matthieu ROCHE, acte n° 65
« Le citoyen Matthieu, âgé de 28 ans, né et domicilié au Carbet, fils naturel d’Emilie , décédée, inscrit précédemment au registre matricule des esclaves A, sous le numéro 124, s’est présenté devant nous, et a reçu les nom et prénom de ROCHE Matthieu le 5 novembre 1848, Le Maire xxx »
En résumé : Les archives peuvent être sur place : dans les communes ou aux Archives Départementales. En métropole, selon l’époque : anciens registres au CAOM (centre des archives nationales de l’Outre-Mer) à Aix-en-Provence. Leurs microfilms ou les microfilms des tables décennales à Paris au Caran (voir dans le sommaire ce mot, car délocalisation pour travaux). Les registres de Saint-Pierre commencent en 1763.
Pour l’époque contemporaine de moins de 100 ans (environ) il faut s’adresser soit aux mairies sur place soit au service de l’état civil du ministère des DOM-TOM 27 rue Oudinot à Paris (75) en joignant une enveloppe timbrée et photocopie de la preuve de votre identité plus les renseignements précis (noms, dates, lieux) des docts que vous demandez.
Pour vos recherches patience et persévérance ! Les ressources généalogiques pour les Dom-Tom et l'Outre-Mer :
http://www.domtom-genea.org
Recherches au Caran pour la Caraïbe :
- L'état civil existe sur microfilm jusqu'en 1870.
- Les tables décennales (TD) de 1815 à 1874 (5Mi).
- Également les TD de 1875 à 1894 dans les répertoires regroupés à la fin de chaque territoire, pour la Guadeloupe après les dépendances (Désirade, Marie-Galante).
- Les DOM devenus départements en 1946, ne possèdent pas de recensements antérieurs à cette date.
Affranchissement et métissage :
http://www.geneafrance.org/rubrique.php?page=libre
Références :
Notre portail sur les Dom-Tom
http://www.domtom-genea.org/
Sur GénéaPass
http://www.geneapass.org/rechf.php#domtom
http://www.geneapass.org/rechf.php#colonies
http://www.geneapass.org/socio.php#esclavage
Une excellente association avec une liste de discussion pour les Antilles-Guyane
http://www.ghcaraibe.org
D. Lampin - un remarquable dossier de cartes anciennes sur les Antilles et en particulier la Martinique du 16ème au 19ème siècle. Des pages sur l'histoire de la Caraïbe. Résumé de l'historique des cartes marines et atlas.
http://perso.wanadoo.fr/cartes-martinique/
CousinsGenWeb 972 Martinique retrouver des cousins en croisant vos généalogies
http://www.francegenweb.org/cgw/972.htm
Recherches à la Réunion & Océan Indien
http://www.clicanoo.com/articles/article.asp?id=20822
http://perso.wanadoo.fr/henri.maurel/ilemau.htm
http://www.cgb-reunion.org/
Guide abrégé pour les diverses ressources concernant les actes des DOM-TOM
http://minilien.com/?j20uJtsZFo
Généalogie et histoire aux Mascareignes et dans l'Océan Indien
http://members.aol.com/ReuNet/
Le groupe de discussion genbourbon
http://fr.groups.yahoo.com/group/GENBOURBON/
Chantal Cosnay - Généalogiste professionnelle spécialisée DOM-TOM, colonies françaises, Provence ....Recherches généalogiques, historiques, biographiques
http://www.famylle.com/
CGHA - généalogie d'afrique : le bénin (1600-1900) bien des descendants antillais ont des ancêtres venus de cette région. Un arbre généalogique étonnant
http://cgha.free.fr/genealogie/genealogiedubenin.htm
Les archives départementales de la Martinique & des infos et conseils pour les recherches généalogiques
http://www2.cg972.fr/arch/html/index01.htm"
+ je rajoute cette adresse :
FILIATIONS CREOLES - Mlle Enry LONY, Généalogiste professionnelle - Généalogie Antilles-Guyane - BP 26 - 97224 Ducos (Martinique) - Tél. 05.96.63.92.95 - enry.lony@wanadoo.fr
Hotep,
Soundjata
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