grioo.com

[imhotep1]

Source www.Afrikara.com
Les Africains Américains convaincus d’une Conspiration Sida contre Eux
04/02/2005


Alors que le profil international du Sida tend à se confondre sinon à épouser la géographie des mondes noirs, africains en particulier, les Etats-Unis ne sont pas en reste. La conséquence en est une certaine suspicion de la communauté africaine américaine sur l’origine du Vih-Sida. Communauté sévèrement touchée par la pandémie au point d’en arriver à la conviction d’une conspiration. Or une telle perception, quelque soit sa valeur de vérité risque de ne pas favoriser l’émergence de pratiques sexuelles moins risquées dans l’état actuel des connaissances officielles relatives à la transmission du virus.

Selon une étude de l’université d’état d’Oregon à paraître dans une revue spécialisée en février 2005 [the Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes], la moitié des Africains Américains pense que le Sida est d’origine humaine volontaire visant à réduire la population noire des USA.

En effet selon le Bureau du recensement américain les Africains Américains représentent 13% de la population totale et d’après le Centre de Contrôle et de Prévention des maladies ils enregistrent 50% des nouvelles infections de Vih-Sida. Ce qui ne favorise pas une perception neutre et simplement virale de la pandémie qui devient d’ailleurs sociopathie, maladie et malaise de la société dans sa dynamique d’ensemble.

L’étude menée montre que la moitié des enquêtés estiment que le Sida a une cause humaine, plus d’un quart pense précisément que le virus a été produit dans un laboratoire gouvernemental, enfin 12% des participants à l’étude sont convaincus que le Sida a été créé et répandu par la CIA.

Si le psychologue Na’im Akbar de l’Université d’état de Floride, spécialisé dans les comportements africains américains voit dans cette perception du Sida une conséquence de 300 ans d’esclavage et 100 ans d’exploitation post-esclavagiste, il y a sûrement d’autres raisons plus à charge contre les gouvernements américains successifs.

Personne n’a oublié les agissements les plus barbares et illégaux des services du FBI contre les militants noirs dans les années 70, allant jusqu’à incendier des immeubles occupés par des Noirs, introduisant la drogue dans les quartiers populaires africains américains, menant d’incessantes exactions et arrestations arbitraires contre les leaders. Sans parler des assassinats directs et indirects, et emprisonnements des élites.

Pire, si le terme n’est pas faible, en 1993 les autorités américaines ont reconnu avoir inoculé la tuberculose dans les années 50 à des populations noires du Sud des Etats-Unis pour améliorer leur compréhension du cycle d’évolution d’une maladie dont le traitement était connu.

Un cynisme de plomb et le degré zéro de considération humaine ont été atteints à l’encontre des Africains Américains dont la perception du monde est entièrement légitimée, procédant d’un réflexe de conservation minimal produit par leur expérience existentielle nord-américaine. Le FBI et son programme criminel dédié à démolir les mouvements d’émancipation africains américains [Cointelpro] ont été condamnés officiellement par le Sénat américain, mais ils demeurent plus ou moins confusément dans la mémoire collective des victimes comme une hostilité historique jamais démentie.

La surreprésentation des Africains Américains sidéens ou nouveaux séropositifs aux USA, malgré les paramètres sociologiques explicatifs -pauvreté, faible niveau d’éducation, existence de populations à risques (prostituées, drogués,…)- ne parvient pas à éteindre la suspicion de conspiration. Ni l’attitude peu volontariste des pouvoirs publics toutes tendances politiques confondues, ni le passé africain américain sur le sol des Amériques ne plaident pour une perception radicalement différente du Sida.

Il reste que cette perception de la conspiration Sida ne change pas à elle seule la donne. Et les faiseurs de politique, les leaders de la communauté africaine américaine, les professionnels de la santé publique devront tenir compte de ces représentations du Sida, du rapport des descendants d’esclaves à la domination blanche pour élaborer des plans de prévention et de traitements efficaces.

Source : United Press International

25 Janvier, 2005

[Farao]

Bien. Il y a au moins quelques Nègres qui essaient de tirer les leçons de l'histoire.
Ma conviction: la paranoïa est la meilleure amie du survivant.
Maintenant, le passage le plus important de cet article:

[IB]

Le vrai papier journal - Octobre 2000

"Je ne suis pas le père du SIDA. Je n’ai jamais utilisé de reins de chimpanzés pour faire mon vaccin anti-polio"
Hilary KOPROWSKI

Nous allons démontrer le contraire : des reins de chimpanzés ont été envoyés dans des labos au cours des années 50. Ils n’ont pu servir qu’à cultiver des vaccins anti-polio. Ces vaccins ont été testés sur des millions d’africains. Et c’est ainsi que le sida serait passé du singe à l’homme.

Des nuages de poussière rouge s’envolent dans les eucalyptus. Perchés en bout de piste, à quinze kilomètres de Butare, deuxième ville du Rwanda, des bicoques apparaissent dans l’aube laiteuse. La saison des pluies va commencer. François Makanya, 84 ans, s’appuie sur sa canne de bambou, examine la photo, se souvient. ‘C’était avant l’indépendance. Des médecins blancs sont venus. Le chef du village a convoqué les mères. Elles portaient leurs enfants dans les bras. Le médecin leur tenait la bouche et leur mettait une cuillère dedans.’ ‘Ils allaient de colline en colline, et vaccinaient une soixantaine de personnes à chaque fois. Ils sont revenus un an après pour contrôler. C’était en 1958-59, précise Straton Munyakindi, 60 ans. Un vaccin contre ‘mbassa’’. Quelqu’un mime une jambe roide, paralysée par le virus de la poliomyélite.

Vingt-cinq ans plus tard. En bas de cette route, se trouve le camp militaire le plus important du pays. En 1984, alors que la pandémie de sida ne faisait que commencer, des médecins testaient un groupe de trente-trois prostituées. Vingt-neuf étaient séropositives. Un taux exceptionnellement élevé pour cette date. Aujourd’hui encore, le virus progresse : le taux de prévalence chez les femmes enceintes de Butare oscille entre 25 et 30 %.

Quel rapport entre la polio et le sida ? Le vaccin justement. Dans son livre The River, un chercheur britannique explique qu’un vaccin oral contre la polio, administré à plus d’un million d’enfants et d’adultes de l’ancien Congo belge entre 1957 et 1960, aurait pu être contaminé par le virus du sida. Edward HOOPER est parti d’une simple constatation : les premiers cas de sida dans le monde se situent en Afrique. Sur les trente-huit malades relevés entre 1973 et 1980, vingt-neuf vivaient à l’intérieur du territoire de l’ancien Congo belge (désormais République démocratique du Congo, Rwanda, Burundi). 64% des cas sont apparus dans des villes où le vaccin CHAT a été administré ; 82% dans un rayon de 300 kilomètres. De plus, dans cette région d’Afrique que l’on considère comme l’épicentre de la pandémie, tous les sous-types du VIH-I sont représentés. Enfin, le plus ancien virus jamais trouvé chez l’humain se trouve dans un échantillon de sang prélevé sur un Africain à Léopoldville (Kinshasa) en 1959.

On sait que le virus d’immunodéficience humaine (VIH) de l’homme vient du singe. L’ancêtre du VIH-1 est le virus d’immunodéficience simienne (VIS) du chimpanzé ; celui du VIH-2, le VIS du singe mangabey. Reste à savoir quand et comment le virus a franchi la barrière de l’espèce. Or, les vaccins antipolio des années 50 étaient cultivés sur des cellules de singes. Selon Edward HOOPER, le vaccin CHAT testé en Afrique a été cultivé sur des reins de chimpanzés. Caché dans les globules blancs -ses cellules cibles-, le virus aurait pu survivre au processus de fabrication du vaccin.
Question : pourquoi l’épidémie aurait-elle mis trente ans avant de se déclarer ? D’abord, seuls certains lots du vaccin devaient être contaminés. Ensuite, les Africains vaccinés n’auraient reçu qu’une faible quantité de virus. Sans en subir les effets, ils ont pu être des ‘porteurs silencieux’ du virus, mais susceptibles de le transmettre. La virulence d’un virus augmente au fil des passages dans des hôtes successifs. Un bébé infecté en 1959 n’aurait pu transmettre le virus qu’à sa maturité sexuelle, soit quinze à vingt années plus tard. Ce qui nous amène au milieu des années 1970, au moment de l’apparition des premiers cas de SIDA.

La question de l’origine du SIDA n’est pas une conversation de salon réservée aux oiseux. Elle est complémentaire du travail de ceux qui, tous les jours, se battent pour trouver un vaccin ou pour soulager la souffrance des malades. De tout temps, connaître l’origine d’une maladie a permis de la comprendre et de la soigner. Si l’hypothèse d’Edward HOOPER est exacte, les implications pratiques seront fondamentales. En 1999, un immunologiste américain, Omar Bagsara, écrivait : ‘Je pense que le vaccin antipolio vivant atténué contre le VIH-1 existe dans le sang de ces individus qui ont reçu le vaccin antipolio vivant CHAT-1 dans la vallée de Ruzizi, près du lac Tanganyika. Ces individus sont porteurs d’une sorte de particule virale que nous pouvons utiliser pour de futurs vaccins contre le SIDA. Si ces individus ont survécu plus de cinquante ans avec une forme de lentivirus atténué lié au VIH-1, nous devrions explorer la possibilité d’utiliser ces lentivirus pour une vaccination de masse’.

Alors, que s’est-il passé entre 1955 et 1960 dans les laboratoires américains et belges ? Pour restituer l’histoire, il faut s’immerger dans le passé, éplucher les archives, secouer les mémoires. Se souvenir de la colonisation et de ses méthodes coercitives. Tout reconstruire, des liaisons aériennes aux amitiés -les rapports humains ne laissent pas de trace dans les archives-, faire resurgir une époque et se pratiques. Une époque où, dixit un médecin des colonies, ‘les firmes pharmaceutiques utilisaient l’Afrique comme un champ d’expérimentation’.

En Amérique, deux concurrents se sont lancés dans une course au vaccin : Hilary Koprowski et Albert Sabin. L’enjeu, tant scientifique que commercial, est énorme. Il s’agit de mettre au point le premier vaccin oral de l’histoire. Pour cultiver les souches du virus, Albert Sabin utilise des cellules de reins de macaques cynomolgus

Au moins quatre cents seize chimpanzés sont morts à Lindi.

Les recherches d’Hilary KOPROWSKI, transparentes au départ, s’entourent peu à peu de mystère. L’immigré polonais teste d’abord ses vaccins -mis au point par le laboratoire de Lederle- sur des enfants ‘déficients mentaux’ ou des bébés dans une prison pour femmes aux Etats-Unis. En 1956, avec l’aide de Ghislain Courtois, le directeur belge du laboratoire médical de Stanleyville (Kisangani) au Congo, Koprowski ouvre une colonie de chimpanzés, un peu à l’écart de la ville, au bord de la rivière Lindi. Là, au cœur de l’Afrique, les chercheurs belges injectent le vaccin dans la colonne vertébrale des primates. Puis, afin de tester leur degré d’immunisation, ils les mettent en contact avec un virus ‘sauvage’.

Mais pour prouver l’efficacité de ses produits -une deuxième génération de vaccins fabriqués au Wistar Institute de Philadelphie- Koprowski a besoin d’engager une vaccination de masse. Comme cobayes, les Africains des colonies belges font parfaitement l’affaire. Entre 1957 et 1960, les médecins blancs demandent à plus d’un million d’enfants et d’adultes d’ouvrir la bouche. Dans une cuillère ou par seringue automatique, ils leur administrent quelques gouttes d’un liquide qui les protégera contre la polio. Voilà pour l’histoire officielle.

Car cette vaccination orale de masse, la première dans l’histoire, n’a jamais été rapportée en détail dans la littérature médicale. En 1958, Koprowski publie un article de deux pages dans le British Medical Journal. Des vaccinations, écrit-il, ont eu lieu dans sept villes du Congo et dans la vallé de Ruzizi, le long de la frontière avec le Rwanda et le Burundi, sur 215504 personnes. Un rapport complet doit paraître plus tard. Cette promesse ne s’est jamais matérialisée. Edward HOOPER a dénombré vingt-huit sites de vaccination au total.

Deuxième oubli : Koprowski n’a jamais révélé la procédure de fabrication de son vaccin. Quels singes a-t-il utilisé pour la culture du virus ? Interrogé à plusieurs reprises sur ce point crucial, Koprowski, ajourd’hui âgé de 83 ans, n’a cessé de se contredire. Etaient-ce des macaques rhésus ou cynomolgus, des singes verts, des reins déjà préparés ? Il arrête finalement son choix sur des rhésus. Ses archives, s’excuse-t-il, se sont perdues lors d’un déménagement. Les grands défis d’une carrière s’effacent-ils si vite de la mémoire ? En bout de course, l’échec est cuisant : en 1960, sur le double critère de l’innocuité et de l’efficacité, l’Organisation mondiale de la santé (O.M.S.) donne sa préférence aux vaccins d’Albert Sabin.

Tout ceci, un article du n°1 de Vrai Papier Journal l’expliquait déjà. Or, après deux mois d’enquête complémentaire, les éléments que nous avons réunis démontrent que des reins de chimpanzés ont bel et bien été envoyés dans des laboratoires américains, belges et africains. Nous pensons qu’ils n’ont pu serivr qu’à cultiver le vaccin CHAT. Nous avons reconstitué des faits. Nous n’avons pas la preuve. C’est maintenant à la science de se saisir de l’affaire. Cette hypothèse n’attend plus qu’une preuve scientifique pour être validée.

Les médecins directement impliqués démentent. Ils sont quatre. Dans une lettre publiée par le New-York Times en décembre 1999, Hilary Koprowski et son ancien assistant Stanley Plotkin ont affirmlé ‘catégoriquement qu’aucun tissu de chimpanzé n’a été utilisé pour la production du vaccin antipolio’. Paul Osterrieth et Gaston Ninane certifient n’avoir jamais envoyé de reins de chimpanzés du laboratoire de Stanleyville au Winstar Institute. Interrogés par HOOPER, ils éludent systématiquement le sujet du chimpanzé.

Quarante ans ont passé. Nous partons à la pêche aux souvenirs. Le docteur Louis Bagyaki, 80 ans, nous reçoit chez lui à Bruxelles. Entre 1956 et 1959, il était le chef du laboratoire vétérinaire de Stanleyville. Une ou deux fois par mois, il examinait les chimpanzés qui arrivent à la colonie de Lindi. Il se souvient de ses confrères du laboratoire médical, les docteurs Gaston Ninane et Paul Osterrieth, qui racontaient leurs expériences sur les chimpanzés.

Selon lui, du sang et des reins prélevés sur les animaux étaient envoyés à Koprowski aux Etats-Unis.Etait-ce quelque chose de public ou de secret ?
-Je pense que c’était très secret. Je n’en parlais même pas à mes collaborateurs du laboratoire vétérinaire.

-Vous ont-ils dit : ‘Chut ! C’est un secret’ ?
-Ils m’ont dit : ‘N’en parle pas, ne divulgue pas, c’est un secret.’’
Edward HOOPER lui demande si l’utilisation de chimpanzés, inédite jusqu’alors, pouvait représenter un secret commercial : ‘je pense, oui ; Oui, c’est une possibilité. Une très forte possibilité.’


Comme le docteur Bugyàki, plusieurs personnes se souviennent que des reins de chimpanzés ont été envoyés aux Etats-Unis et en Belgique. Tous sont des témoins indirects de la fabrication du vaccin. La veuve de Tom Norton, le premier assistant d’Hilary Koprowski, se souvient qu’en mars 1957, de retour d’un séjour à Stanleyville, son mari avait rapporté des reins de chimpanzé de Lindi dans de petites flasques . Jim, le chauffeur de Winstar Institute, était venu le chercher à l’aéroport.

En août 1999, avant que Kisangani (Stanleyville) ne devienne une zone de guerre impénétrable, Edward HOOPER est allé au bord de la rivière Lindi. Entre juin 1956 et décembre 1959, plus de quatre cents chimpanzés de deux sortes, des Pan paniscus et des Pan troglodytes schweinfurthii, sont morts ici. Du camp, il ne reste presque rien. Mais certains assistants africains sont toujours en vie. Le premier se rappelle que les médecins prélevaient du sang et de petits morceaux d’organes sur les chimpanzés.

Les souvenirs du second, Antoine, sont précieux. De l’ouverture à la fermeture du camp, il assure que les chimpanzés étaient sacrifiés pour leurs organes. Les animaux étaient anesthésiés, incisés. Les reins, le cœur et d’autres organes étaient placés dans de petits containers remplis de sérum. La veille de l’opération, du sang était prélevé sur l’animal. Parfois, cinq à six chimpanzés étaient sacrifiés par jour.

Un an plus tard : devant l’hôpital de Bujumbura, la capitale du Burundi, un garde-chiourme en veste beige filtre les entrées. A chaque ouverture de grille, une quinzaine de femmes se bousculent pour entrer. Au fond de l’ancien laboratoire médical, dans une pièce qui sert maintenant de débarras, les toiles d’araignée enserrent une chambre froide de près de deux mètres de haut. Dedans, les étagères à vaccin sont toujours là. Vides, mais d’époque. La provenance du frigo est gravée sur un écusson : Waynesboro, Pennsylvannie -même état que le Wistar Institute.

A l’hôpital, tout le monde connaît Juma, le conducteur d’ambulance. En 1953 déjà, il travaillait ici, dans l’ancien bâtiment du laboratoire d’hygiène. Il raconte qu’entre 1955 et 1957, on gardait des serpents, deux sortes de singes dans des cages, juste à côté, derrière le laboratoire médical ? ‘Les chimpanzés venaient de Kabunambo, dit-il. Le docteur Dierckx faisait des opérations : il les endormait, les ouvraient sur le côté, pas sur le devant, et il prenait un seul rein.’ Son doigt désigne le bas du dos, côté droit. Nous montrons à Juma une planche anatomique d’un abdomen humain. La violence des couleurs le fait grimacer, puis, d’un coup d’ongle, il tapote le rein. ‘Ensuite il les mettait dans un récipient et les envoyaient en Belgique et au laboratoire du gouvernement à Astrida.
-Pour quoi faire ?
-Je ne sais pas, je sais seulement qu’il les envoyait là-bas. Ensuite, il refermait les chimpanzés et les renvoyaient à Kabunambo.’
A Astrida (devenu Butare, au Rwanda), se trouvait le laboratoire vétérinaire le plus performant de tout le Congo belge. On y produisait les vaccins vétérinaires et humains pour la colonie entière : contre la variole, la rage, la typhoïde aviaire, entre autres. Aujourd’hui, le laboratoire appartient à l’université nationale du Rwanda. Juste devant, au bord de la route, une pancarte avertit en kinyrwanda des dangers du sida. Dans les caves, microscopes, centrifugeuses, registres poussiéreux témoignent d’une époque. Ici, entre 1954 et 1957, travaillait un jeune et brillant vétérinaire, Tadeusz Wiktor, comme Koprowski d’origine polonaise. Les deux hommes , bien sûr, se connaissaient. Ils s’étaient rencontrés en 1955 à Muguga, au Kenya, lors d’une conférence sur la rage initiée par l’OMS. C’est lors de cette même conférence que Koprowski avait fait la connaissance de Ghislain Courtois et décidé de fonder la colonie de chimpanzés de Lindi. Le monde est petit. Plus tard, dans les années 60, Koprowski embauchera Wiktor au Wisar Institute.

Wiktorconnaissait, depuis 1954, un autre vétérinaire, Alexandre Jezierski, polonais également. Dans son labo de brousse à Gabu-Nioka, Jezierski étudiait des souches de virus de la polio. Dès 1955, il cherchait les meilleure cultures de cellules pour développer un vaccin oral. Avec les moyens du bord, il cultivait des cellules les plus viables étaient celles de reins de singes. De chimpanzés notamment. Ses travaux ont sans doute captivé Koprowski. ‘C’est peut-être là l’un des grands mérites de Koprowski, raconte Joseph Mortelmans, un primatologue belge qui est passé par Stanleyville, Elisabethville et Astrida. Tant de gens travaillaient dans de petits endroits, de petits laboratoires. Mais Koprowski a réalisé qu’il devait aller voir ces gens et essayer de coordonner un peu les efforts et les idées.’ Koprowski, le grand coordonateur. Mortelmans a affirmé à Edward HOOPER que Wiktor avait fait ‘des tests expérimentaux pour le premier vaccin de Koprowski’ sur des chimpanzés.

Le successeur de Wiktor au labo d’Astrida, en 1957, ne manque pas de talent non plus. ‘Je n’ai pas connu Constant Huygelen, le chef du service virologie’, explique Jean-Marie Vianey-Salam, haut fonctionnaire au ministère de la jeunesse et des sports à Kigali, qui a pris ses fonctions ua labo vétérinaire en 1962. ‘Mais je sais qu’il avait formé un technicien africain à la culture de tissus. C’était le pro de la culture des tissus. C’était le pro de la culture de tissus.’ Quand il regagne la Belgique en 1960, Huygelen est embauché au RIT (Recherche et industrie thérapeutique), la firme pharmaceutique qui a participé à la fabrication du vaccin de Koprowski. Quelques mois plus tard à peine, il dirige le département des vaccins … qui produit principalement un vaccin oral antipolio. Des vaccins vétérinaires aux vaccins humains, il n’y a qu’un pas.

A quoi ont donc servi ces reins de chimpanzés à Astrida ? A quoi sinon à des lignées de cellules pour cultiver un vaccin ? Des témoignages recueillis sur place confirment qu’un version du vaccin antipolio a été testée sur les collines alentour. Un médecin belge se souvient d’un de ses passages dans la ville à cette époque : ‘Nous dînions sur la terrasse du Faucon. Tous les gens que nous connaissions se sont joints à nous. Wiktor était là. Ce serait intéressant de savoir ce qu’il faisait exactement. Je pense que c’est à Astrida que tout a commencé’.

Il existait un autre laboratoire vétérinaire de pointe au Congo, celui d’Elisabethville (Lubumbashi). Une phrase intrigante figure dans un quotidien colonial de 1958 : ‘Le vaccin a été préparé à Elisabethvillepar le Wistar Institute et est contrôlé, du point de vue de son innocuité, par le laboratoire de Stanleyville’.

Stanleyville, Astrida , Elisabethville. Et si certains lots du vaccin avaient tout simplement été fabriqués en Afrique ? Dans les caves des laboratoires africains, au ministère belge des Affaires étrangères, les archives sont incomplètes.
Pourquoi tant de mystères, d’oublis, de silences ?

Cherchez le singe. Selon l’ambulancier Juma, les chimpanzés, une fois délestés d’un rein, étaient envoyés de Bujumbura à Kabunambo. Dès les années 50, ils représentaient une espèce protégée au Congo belge. On pouvait tuer un chimpanzé à une seule condition : payer une taxe exhorbitante zau gouvernement général. A moins d’être un institut de recherche étranger, de passer un accord avec une institution scientifique belge et de partager les résultats de la recherche avec le musée de TERVUEREN EN Belgique. Soixante-quinze crânes de chimpanzés y ont été envoyés.

Koprowski avait une autre raison d’être discret. Il savait qu’il manquait aux règles de prudence élémentaires. Dès 1953, des chercheurs tiraient la sonnette d’alarme : l’utilisatiion des singes, porteurs de virus inconnus, pour des cultures est potentiellement dangereuse. En 1960, on aura identifé quarante virus chez les singes. Parmi eux, le SV40. Isolé sur les macaques rhésus et cynomolgus d’Asie, il a survécu dans les vaccins antipolio de Jonas Stark et d’Albert Sabin. On sait aujourd’hui que ce virus joue une rôle dans le développement de certains cancers.

Dans un article scientifique de 1961, l’américain Willian D. Hillis rapporte une épidémie d’hépatite dans la base militaire de Hollman, au Nouveau-Mexique, due aux chimpanzés que l’armée collecte en Afrique de l’ouest depuis 1958. Les chimpanzés, réservoirs potentiels du virus de l’hépatite.
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-Toute action ensemble pour nous Africains est un produit de la liberté!

[Agnassa]

Conspiration !!! Accident !!!
En tout cas l'affaire là n'est pas claire!

Pour beaucoup d'apprentis sorciers l'Afrique est un vaste laboratoire pleins de gentils cobayes. Et quand on s'intéresse un peu aux grandes firmes pharmaceutiques on se rend compte qu'il y'a l'armée américaine derrière...on peut aussi gratter derrière l'OMS.
Ca ressemble à une vaste toile d'araignée...mais je ne suis pas paranoique !!!
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"Mais mon sang ne veut plus jouer les plaies du Christ
Chaque soir il couve sur son livre de bord
Le feu qui montera à l'assaut des tyrans. "
René Depestre

http://www.iphri.net/

[Agnassa]

De quoi alimenter la paranoia :

http://www.chez.com/frenzy/silicium.htm?

http://solidariteetprogres.online.fr/Dossiers/Histoire/NSSM200.html

http://www.rwanda.be/article.php3?id_article=82

Un extrait :

5. LE CADEAU DU JAPON : DES VACCINS POUR DEPEUPLER LE CONGO

Apres six ans de la guerre imposee au Congo par la Communaute Internationale, alors que la malnutrition tue des milliers d’enfants, la reaction du Japon a toute les raisons d’intriguer : Le Japon envoie, soi-disant pour le bien des enfants congolais, des millions de doses de vaccins, mais pas une seule tonne d’aide alimentaire.

Derriere ces vaccins se trouvent l’enjeu a la base duquel le sida, l’ebola et le virus de Marbourg ont ete fabriques en laboratoire : le depeuplement de l’Afrique.

Le Japon est le pays avec l’esperance de vie la plus elevee, 82 ans pour les femmes, 76 ans pour les hommes. On peut apprecier le contraste avec le Congo : l’esperance de vie des congolais est l’une des plus basses, un peu plus de la moitie de l’esperance de vie des japonais. Peut-on penser que le Japon est un pays qui sait prendre soin de la sante de son peuple ?

En effet, le Japon est un pays particulierement prudent avec la vaccination. Au cours des annees 70, le vaccin contre la coqueluche a ete identifie comme causant le mort du nourrison et le Japon a differe la vaccination a l’age de deux ans puis a utilise un autre vaccin. Le vaccin combine contre la rougeole, les oreillons et la rubeole a ete banni pendant plusieurs annees pour avoir cause des meningites et des handicaps permanents. Au Japon comme en occident on ne vaccine jamais les enfants enrhumes, malades ou autrement affaiblis et on ne vaccine jamais, absolument jamais, une femme enceinte.

Comment peut-on imaginer alors que le Japon decide que les enfants congolais, souffrant des consequences de la guerre, de la malnutrition et de diverses maladies doivent etre vaccines ? Deux vaccins sont choisis, celui contre la rougeole et celui contre la polio, alors que cette maladie n’est plus un danger au Congo.

Le vaccin contre la rougeole a contribue a l’expansion de cette maladie qui n’atteignait auparavant que les enfants entre 3 et 6 ans. Maintenant les nourrissons peuvent etres atteints, les enfants de tous ages et meme les adultes. En effet, les meres qui ont subi les vaccins ne profitent plus de l’immunite naturelle contre la maladie et ne peuvent la transmettre a leurs bebes qui ne sont plus proteges. Ceci explique pourquoi les ennemis du Congo comptent tellement sur ce vaccin, il affecte les generations futures et convient parfaitement au plan de depeuplement.

Le vaccin contre la polio est dangereux, des etudes congolaises l’ont prouve recemment. Ce vaccin a deja cause des epidemies, depuis plusieurs annees l’OMS affirme que c’est la derniere campagne de vaccination.

Vacciner chaque annee des enfants mal nourris contre une maladie qui n’existe plus avec des vaccins particulierement dangereux..... Voici la participation du Japon a la guerre contre le Congo et au depeuplement du pays. n

6. LES VIRUS FABRIQUES : MARBOURG ET EBOLA

En 1996 le Dr Horowitz a publie son livre intitule : “Emerging viruses : Aids and Ebola - Nature, Accident or Intentional ?”, traduit en francais sous le titre « La guerre des virus » et publie par les Editions Felix. Il y montre que la recherche medicale permet depuis les annees 60 de fabriquer des virus et que des milliers de virus ont ete fabriques dans des laboratoires aux Etats-Unis et ailleurs. Il existe plusieurs facons de disseminer des virus dans une population, le plus souvent ce sont les vaccins qui sont utilises. Le Docteur Horowitz montre comment la vaccination contre l’hepatite B a ete utilisee a New York puis en Afrique centrale pour inoculer le sida. L’establishment a reagi en produisant sa desinformation habituelle, en l’occurrence, le livre intitule « The River » ecrit par M. Hooper en 1999. L’objectif du livre, tres publicise des sa publication, est bien sur de brouiller les pistes, d’eliminer l’idee du virus fabrique, de blamer un autre vaccin ( en l’occurrence le vaccin polio ) de brouiller aussi les dates en affirmant que le sida existait avant sa vraie date de creation dans les annees 60, et par la meme d’innocenter les coupables : les compagnies Litton Bionetics, Merck Sharpe et Dohme par exemple, de nombreux centres de recherche comme celui de Fort Detrick au Maryland (USA), de nombreuses organisations americaines comme le National Cancer Institute et le Center for Disease Control, et le chercheur Robert Gallo qui est le plus implique dans l’invention du microbe qui cause le sida. Les armes biologiques sont utilisees pour tuer massivement d’abord, et aussi comme menace et moyen de pression sur le pays attaque. Comme d’autre methodes de guerre modernes que Grands Lacs Confidentiel a deja denoncees ( eruptions volcaniques, tremblements de terre et raz de maree) elles evitent les declarations de guerre officielle, mais le fait est la : le pays est attaque. L’attaquant profite de la confusion, joue a l’innocent et peut meme courir au secours de sa victime pour achever son œuvre.

Ainsi a Toronto, en mars 2003, le virus du SRAS qui se promenait un peu partout mais pas n’importe ou, est apparu lorsque le Canada a refuse - en apparence bien sur - de se joindre a l’attaque sur l’Irak. Un des effets de l’epidemie artificielle publicisee a tort et a travers a ete de reduire le tourisme et les revenus qui lui sont associes. L’ambassadeur americain a Ottawa a menace publiquement le Canada de fermer les frontieres, causant ainsi une crise economique.

Sur 11 laboratoires qui ont analyse des echantillons contenant le virus, 10 ont affirme que celui-ci etait un virus fabrique. Le virus s’est calme.

Au moment ou le virus de Marbourg reapparait en Angola, aux frontieres avec le Congo, il est necessaire de se rappeler que ce virus a ete fabrique en laboratoire et que toutes les epidemies qui ont eu lieu en Afrique ont ete deliberement provoquees.

Nous allons donc citer des extraits du livre : « La guerre de virus » tome 2. Le chapitre 21 est intitule : Le Marbourg et la propagande froide dans la « Zone Chaude ». Le chapitre 23 est intitule : Marbourg et Ebola, produits de manipulations humaines. Le chapitre 24 est intitule : L’Ebola a Kikwit : Fondation Sloan, la « Zone chaude » et fleaux a venir. Notons que le terme « Zone Chaude » referre au titre du livre de desinformation ecrit par Preston et tres bien analyse par le Dr Horowitz.

Extraits du chapitre 21 :

« Le premier jour je me suis donne comme tache de suivre la piste du virus de Marbourg, de l’Ebola-Zaire et de l’Ebola-Soudan. Tous trois presentaient ce point commun d’etre relativement nouveaux sur la scene de la virologie. Les trois, pensait-on, s’apparentaient au sida, ne serait-ce qu’a cause du fait qu’ils sont apparus au cours des memes dix dernieres annees. Le virus de Marbourg avait touche presque simultanement trois lieux de fabrication de vaccins au cours de l’annee 1967, deux dans des villes d’Allemagne de l’Ouest, un en Yougoslavie. Ce qui est etrange, c’est que le virus a ensuite disparu jusqu’en 1975 date a laquelle il a de nouveau pointe son vilain nez un peu partout en Afrique. Enfin, moins de deux ans plus tard, il a violemment fait irruption dans deux regions d’Afrique, le sud du soudan et le nord du Zaire. [...]

Le meme matin j’ai consulte un article intitule « Le virus de Marbourg » signe par Rudolph Siegert.... Siegert explique : [...]

« La maladie est apprue a la mi-aout [1967] et a touche 31 personnes habitant Marbourg-sur-Lahn, Francfort-sur-le Main et Belgrade. Sept cas se sont reveles mortels. Dans un premier temps, seuls des employes du Behringwerke, de l’institut Paul Ehrlich et de l’institut Torlak des Serum et des Vaccins ont ete touches. On a rapidement pu etablir que l’origine commune de l’infection provenait d’un lot de singes en provenance de l’Ouganda. [...]

Les soupcons se sont portes sur quatre cargaisons de singes comme origine probable de l’epidemie. Elles ont ete livrees en Europe entre le 20 juillet et le 10 aout 1967 et comprenaient un total de 500 a 600 animaux. »

[...] Il est etrange aussi que Siegert ne mentionne pas le nom du fournisseur qui a expedie les singes alors qu’il nous renseigne sur tout le reste de maniere tres fouillee. Pour etre en mesure d’exporter de 500 a 600 animaux en une seule fois, nul doute que l’entreprise devait disposer d’installations importantes.

Les informations que donne ensuite Siegert sont tout a fait interessantes. En effet le CDC ( Centre for Disease Control) aurait sabote les efforts internationaux visant a localiser l’origine de l’epidemie. [...]

En d’autres termes, le CDC aurait developpe des protocoles de test qui induisaient la communaute scientifique internationale en erreur. Cette erreur qu’on pretendait innocente a amene les chercheurs a cette conclusion que l’agent de la maladie de Marbourg infectait regulierement les singes partout dans le monde. Les scientifiques etaient donc trompes et le probleme est reste tres confus pendant les premieres annees de recherches. [...]

Siegert indique egalement la possibilite que les germes, vu leur grande taille et leur aspect caracteristique, puissent avoir evolue a partir d’un seul ensemble de virus d’espece vegetale. Je savais qu’a cause de leur grande taille, les virus de plante ont ete parmi les premiers a avoir ete etudies et manipules par les chercheurs du NCI (National Cancer Institute), et parmi eux ceux de l’equipe de Gallo. Ainsi il devenait de plus en plus plausible que le « reservoir naturel » des virus Ebola et de Marbourg, c’etait en fait les laboratoires du NCI. [...]

Mais le facteur le plus important [...] c’est la relation turbulente et bizarre qui s’est etablie entre le dictateur supreme zairois et l’imperialiste americain numero un [Kissinger] un peu avant l’epidemie d’Ebola en 1976.

Je me suis rappele qu’en juin 1975, apres avoir accepte pendant des dizaines d’annees plus de deux milliards de dollars d’aide de la part des allies occidentaux, Mobutu expulsait l’ambassadeur des Etats-Unis et faisait arreter la plupart des agents de la CIA au Zaire. [...] Cependant, Mobutu a fait pire que de critiquer ouvertement l’imperialisme occidental. En fevrier 1975, il a erige les lois de zairanisation visant a remettre les entreprises appartenant a des etrangers a des interets prives nationaux.

Par la suite Mobutu [...] a nie que les decisions prises par son gouvernement soient d’inspiration communiste. Il a tout de meme annonce qu’a la suite de ses visites en Chine et en Russie, ces pays, y compris la Coree du Nord, pourraient bientôt entreprendre la construction au Zaire d’usines de machines agricoles et de munitions.

Six mois plus tard la CIA se voyait infliger un blame pour avoir echoue dans la tentative d’assassinat de Mobutu. Un an plus tard, l’Ebola faisait son appartion a Nzara, c’est la vallee Ebola qui etait touchee.

Peut-on encore avoir un doute sur les motifs qui ont incite Mobutu a retablir les liens avec Washington, a renvoyer les diplomates sovietiques et cubains et a revenir sur la plupart des acquis sociaux qu’il avait declares tabous ?

Extraits du chapitre 23 : Je suis tombe sur un temoignage d’experts expliquant que la seule occurrence ou un virus de primate (singe) constitue un danger pour l’homme, c’est quand il est present dans des vaccins et injecte lors d’une vaccination, et que les virus hemorragiques de Marbourg et de l’Ebola ont ete crees par l’homme. Ces affirmations ont ete faites par deux des plus grands specialistes au monde de la virologie du primate, les docteurs Seymour Kalter et Robert Whitney. [...]

Un symposium qui a eu lieu le 19 mars 1975, peu apres la deuxieme apparition du virus de Marbourg en Afrique du Sud, a rassemble tous les grands directeurs scientifiques de recherches en laboratoire sur des animaux pour une discussion. [...]

Ensuite, bien que cela paraisse incroyable, Whitney a fait remarquer que les virus de primate ne pouvaient induire de maladies chez l’homme que par le biais d’une transmission par vaccination.

[...] Gerone (de l’Universite Tulane) a d’abord manifeste son inquietude : « D’apres les rapports de mortalite que j’ai vus sur mon bureau lundi, la maladie a virus de Marbourg semble a nouveau montrer son nez ».

De toute evidence, le CDC avait prevenu les etablissements s’occupant de recherches medicales qu’ils devaient se tenir prets a de nouvelles manifestations de l’Ebola dans un futur proche, lesquelles n’ont pas manque de se produire dix-huit mois plus tard au Soudan et au Zaire.

[...] (Dr Kalter) n’a pas pu s’empecher de faire le commentaire suivant : « [...] Nous venons de parler du Marbourg. Je crois que la fievre simienne hemorragique est importante. Il semblerait qu’elle ait ete creee par l’homme ».

Extraits du chapitre 24 :

En 1995, alors que je m’appretais a conclure cet ouvrage, Lawrence Altman, le chroniqueur medical du New York Times, annoncait l’epidemie d’Ebola qui eclatait a Kikwit, au Zaire, une region situee a environ trois cents kilometres au nord de la frontiere angolaise, zone militarisee.

Pendant plusieurs mois avant que n’explose cette situation de crise medicale, tout comme cela s’etait produit, selon Gerone et Hellman, au printemps 1975, les medias prophetisaient le retour vraisemblable de l’Ebola.

[...] Le 11 mai 1995, le Docteur Brian Mahy, virologue du CDC et son equipe confirmaient que l’epidemie etait bien due a l’Ebola, et revelait au Dr Lawrence Altman du New York Times, que la souche du virus de Kikwit etait « presque identique a celle qui avait cause la premiere epidemie, dans la region de la riviere Ebola, au Zaire, en 1976 ». Altman et de nombreux experts avec lui ont ete surpris par cette declaration parce que « on s’attendait a ce qu’il existe de plus grandes differences entre les souches virales puisqu’elle ont tendance a varier selon leurs lieux d’apparition ».

De fait, il etait assez surprenant de constater que l’Ebola Zaire, dont on a etabli la differenciation d’avec l’Ebola Soudan qui l’a precede de 5 mois et 700 kilometres de distance, puisse resurgir pres de vingt ans plus tard a une distance egale pratiquement sans alteration. D’aucuns ont pense que les technologies modernes, a savoir la conservation par le froid, n’etait pas etrangere au phenomene.

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Chaque soir il couve sur son livre de bord
Le feu qui montera à l'assaut des tyrans. "
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[chipdrive2001]

Allez sur : www.sidasante.com

[Tawayo]

Je risque un qualiicatif quelque peu préjugé avant de faire une réelle étude de l'affaire, avec tous les éléments en main : grotesque.

[Olmeque]

le plus flippant ici reste agnassa....
les asiatik m effraient; les japonnais et chinois surtout. je sais que les chinois ont un peu d'espace , mais les japonnais sont serrés sur leur ile, donc si tu me dit qu'ils envoient des medicaments bizarres, tout de suite je vais penser à re-colonisation pour implantation...j'espere sincerement qu'on paranoi tous!! cependant Mbeki et kérékou ont dit qu'ils pensaient à un conspiration, donc François, on ne sait pas, meme si on espere que non!!

[Kainfri]

[Olmeque]

je pense qu'elle a surtout été decellé chez eux d'abord...elle a tres bien pu tué pas mal de gens dans des situations inexpliqués comme on le dit chez nous...Les americains ont de l'argent, ils ont pu payer les recherches et les medecins pour avoir un diagnostic...

[ogunsiron]

[Tawayo]

[jakson]

[Tawayo]

jakson >> comme ça il pourraient prendre notre place en douce !

[ogunsiron]

[Nénuphar]

Dans un PMU (il me fallait un verre d'eau pour un médoc' -je me justifie parce que c'est un peu... bref!-) je me pose 2 minutes et j'entends une femme dire à un homme qui râlait sur les "sales" qui ont le "zida" : "Moi, j'y crois pas, c'est des conneries. J'y crois pas au Sida!"

..... J'ai failli tomber de ma chaise quand même!

[Nénuphar]

Il est où le smiley qui vomit!????

[GONDWANA]

[Nkossi]

Tout ce qui est dit précedemment explique les échecs de beaucoup de campagnes de vaccination nationales dans certains pays. Je me rappelle, il y a quelques temps, au Congo, il y avait une campagne de vaccination contre la tuberculose (ou contre la tétanos may be) ; Et bien, une rumeur a couru dans les quartiers puis dans tout le pays que cette vaccination à grande échelle était en fait un plan de l’OMS pour stériliser les jeunes femmes en âge de procréer. Je vous assure que malgré les efforts des médias pour inciter les gens à se faire faire vaccinner, ça n’a pas été facile.
La même chose s’est vue récemment (3-4 mois) au Nigeria où il était question de vaccination contre… la polio.
Comme dit le proverbe « Quand on s’est déjà fendu la lèvre, on connaît le goût du sang ».
Un professionnel de santé publique qui n’intègre pas cette méfiance des populations passera à côté de la plaque !
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La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA

Visitez le blog de Théo http://kouamouo.ivoire-blog.com/

[Farao]

Mais d'où vient cette méfiance des populations? Est-elle vraiment si irrationnelle que celà? Je ne pense pas.

Mais je me permets de revenir à nos frères américains: voici un extrait d'une interview du rapper Saigon, cité dans un thread de Pakira (http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=2460). Elle aurait pu servir d'introduction au présent topic:

[Nkossi]

Farao a dit