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che en afrique

 
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jakson
Grioonaute


Inscrit le: 12 Juil 2005
Messages: 41

MessagePosté le: Dim 24 Juil 2005 14:30    Sujet du message: che en afrique Répondre en citant

on raconte que le fameux pro-independant et anti-colonialiste ernesto guevara aurait fait un sejour en afrique noire (congo ? ), vous avez des info a se sujet
Question
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youngsoldier
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Messages: 595

MessagePosté le: Dim 24 Juil 2005 17:10    Sujet du message: Répondre en citant

Oui bien sûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûûr que "le Che" a été en Afrique,dans l'ancien Zaïre justement où il apportait de l'aide à une petite rébellion.Il y a plein d'infos sur le Net.
_________________
youngsoldier's back
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afrocalipse
Grioonaute 1


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MessagePosté le: Dim 24 Juil 2005 17:47    Sujet du message: Répondre en citant

il parrait que le ché était un bureaucrate et que c'est lumumba qui l'a inspiré.
Je vais faire des recherche
_________________
De dire que je suis Africain relève pour beaucoup de l'hérésie, du mensonge, d'affirmer que mes racines sont en Afrique demeure une ineptie. Les juifs survivants de Auschwitz n'en sont pas ressortis Polonais. Alors moi je suis et resterais Africain et c'est en tant que tel que je serais soumis à la critique ou à l'approbation.
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afrocalipse
Grioonaute 1


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MessagePosté le: Dim 24 Juil 2005 17:58    Sujet du message: Répondre en citant

L’assassinat de Lumumba, un traumatisme du Che…

Avant de poser son pied au Congo (Léopoldville), le Che a fait preuve de solidarité envers l’Afrique en lutte contre le colonialisme et le néo-colonialisme de l’époque. De nombreux discours et écrits en témoignent.

Le plus marquant est certainement un discours fait en face de l’assemblée générale des Nations Unies, 11 décembre 1964 où il dit notamment :

" Les peuples d’Afrique sont forcés de supporter que soit encore officialisée sur ce continent la supériorité d’une race sur l’autre et qu’on assassine impunément au nom de cette supériorité. Les Nations Unies ne feront-elles rien pour l’empêcher ? Je voudrais parler plus particulièrement du cas douloureux du Congo, cas unique dans l’histoire du monde, qui montre comment on peut léser le droit des peuples avec l’impunité la plus absolue, le cynisme le plus insolent. Les immenses richesses que possède le Congo et que les nations impérialistes veulent conserver sous leur contrôle en sont les motifs directs. […] mais la philosophie du pillage n’a pas cessé. Elle reste même plus forte que jamais et c’est pour cela que les mêmes qui ont utilisé le nom des Nations Unies pour perpétrer l’assassinat de Lumumba assassinent au nom de la race blanche des milliers de Congolais. Comment pouvons-nous oublier la façon dont a été trahi l’espoir qu’avait mis Patrice Lumumba dans les Nations Unies ? […] Il faut venger le crime du Congo. […] Un animal carnassier qui se nourrit des peuples sans défense, […] voilà ce qui caractérise le " blanc " de l’empire. "

C’est d’ailleurs au cours de ce séjour à New York qu’il s’entretient avec Malcolm X et qu’in extremis il renonce à participer pour des raisons évidentes de sécurité à un meeting en compagnie du leader noir américain à Harlem. Il écrit alors un message qui sera lu lors de cette réunion par Malcolm X. Les relations entre les deux hommes se font par l’intermédiaire de Babu, révolutionnaire de Zanzibar et ministre tanzanien qui devra plus tard s’exiler selon le bon vouloir de Nyerere.

Selon Pierre Kalfon, auteur de la meilleure biographie du guerillero, au cours de ce séjour " Malcolm X a parlé au Che de son projet de monter une brigade de volontaires noirs afro-américains pour porter secours aux Congolais. " Avec le recul, il apparaît plus que vraisemblable que les contacts entre les deux révolutionnaires feront peur aux autorités américaines et que le FBI de John Edgar Hoover décidera alors de la mort de Malcolm X deux mois plus tard…

ho je savais pas ça!! Shocked
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De dire que je suis Africain relève pour beaucoup de l'hérésie, du mensonge, d'affirmer que mes racines sont en Afrique demeure une ineptie. Les juifs survivants de Auschwitz n'en sont pas ressortis Polonais. Alors moi je suis et resterais Africain et c'est en tant que tel que je serais soumis à la critique ou à l'approbation.
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afrocalipse
Grioonaute 1


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MessagePosté le: Dim 24 Juil 2005 18:00    Sujet du message: Répondre en citant

la source:
http://rwanda.free.fr/docs2_h_d.htm
_________________
De dire que je suis Africain relève pour beaucoup de l'hérésie, du mensonge, d'affirmer que mes racines sont en Afrique demeure une ineptie. Les juifs survivants de Auschwitz n'en sont pas ressortis Polonais. Alors moi je suis et resterais Africain et c'est en tant que tel que je serais soumis à la critique ou à l'approbation.
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Pakira
Super Posteur


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MessagePosté le: Dim 24 Juil 2005 18:14    Sujet du message: Répondre en citant

Le Che au Congo



Vivre avec le Che à l'âge de 16 ans au Congo
Témoignage par Freddy Ernesto Ilunga Ilanga (médecin, neurochirurgien et traducteur de swahili), Mars 2005

Vers 4h du matin, le 24 avril 1965, au bord du lac Tanganika, dans la localité de Kibamba, on entendait le ronronnement d'un moteur comme ceux qu'utilisait l'armée de Tschombé, très puissant par rapport à ceux que le village nous prêtait. Je m'approchai du commandant de la base de Kibamba, le Major Lambert. Celui-ci assura qu'il s'agissait de mercenaires de Tschombé à cause du bruit caractéristique et ordonna de mettre en place la défense et d'attendre qu'ils abordent. Ainsi nous pourrions nous emparer de l'embarcation.

Après une heure environ d'attente, on pouvait voir l'embarcation avec un de ses passagers à la proue qui entonnait des chansons révolutionnaires et on s'aperçut qu'il s'agissait de Chamalesso, connu comme envoyé de Kabila.

Quatorze camarades cubains débarquèrent, que l'on nous présenta comme instructeurs de guerre et de guérilla. Deux avaient la peau blanche et les autres étaient noirs. Les noms qui servaient à les identifier paraissaient étranges en swahili : c'étaient des nombres arithmétiques de un à dix suivis de multiples de dix, c'est-à-dire : Moja (1), Mbili (2), Tatu (3), Ine (4) jusqu'à Kumi (10) suivis de Ishirini (20), Sarasini (30), Arubaini (40), Hamusini (50).
Ils s'établirent dans une chaumière à 200 mètres du lac, derrière les chaumières congolaises sur le chemin des gorges du fleuve Kibamba. J'avais 16 ans et 4 mois révolus.

Les Congolais disaient qu'à Cuba, noirs et blancs jouissaient de droits identiques et que le chef de leur groupe était le noir Moja (1).
Je ne savais qu'une chose de Cuba, apprise en classe de géographie à l'école secondaire avec des professeurs haïtiens de l'UNESCO : " Cuba était un pays de rebelles malfaisants qui avaient pris le pouvoir par la force des armes, avaient tué des gens honnêtes et leur avaient pris leurs biens ". Chaque fois que je croisais les Cubains en allant au fleuve, nous échangions des salutations par gestes mais je notai que le dénommé Tatu (3) qui avait été présenté comme médecin traducteur, avait un salut sec et un regard ironique. Jamais je ne le vis frayer avec ses compatriotes, il était toujours en train de lire de gros livres. Je commençai à éprouver une certaine antipathie pour lui, le prenant pour un petit blanc bouffi d'orgueil et jouant les intellectuels dans la forêt.

Mitudidi arriva le 28 mai 1965 comme chef d'état-major à Kibamba (j'avais connu Mitudidi à Uvira, comme il était congolais, je dus lui servir de traducteur parce qu'il ne parlait pas le swahili). Peu après, Tatu payait sa dîme de paludisme avec une forte fièvre, à la base de Luluabourg.

Les après-midi, j'avais l'habitude d'aller voir François, lieutenant de Mitudidi. Lors d'une de mes visites, je ne trouvai pas François et Mitudidi conversait au téléphone avec le commandant de la base de Luluabourg, ordonnant que l'on donne toute l'aide possible à Tatu, qui était malade " et qui était la troisième personnalité de Cuba ". A la fin de la conversation, il s'aperçoit que je l'avais écouté et il me dit que ce que je venais d'entendre était un secret et que celui qui le révèlerait serait considéré comme un traître, c'est-à-dire fusillé.

Cette semaine-là, je fus appelé par le chef d'état-major Mitudidi Léonard et je reçus l'ordre d'enseigner le swahili à Tatu et aux autres membres de son groupe et de leur traduire du français en swahili. La tâche fut difficile à cause de l'antipathie que j'avais pour mon nouveau chef avant de le connaître et parce que je devais garder son identité secrète sous la menace et à cause de son regard sévère et studieux qui observait son interlocuteur avec ironie, et ne permettait pas de rompre la glace au premier abord. J'en étais arrivé à penser que c'était de l'autosuffisance face à un ignorant. C'est ainsi que je me présentai à Tatu comme son professeur et traducteur de swahili.

Au cours de notre première rencontre, sous un arbre où il avait l'habitude de lire ses livres volumineux assis sur une énorme pierre, avec à sa droite un défilé profond comme un abîme au fond duquel courait le fleuve Kibamba avant d'arriver au lac, nous avons mis au point la méthodologie de l'enseignement du swahili. Au cours des trois premières rencontres, je note que les Cubains Mbili (2), Nane (Cool et Kumi (10) m'observent attentivement . Ils surveillaient tous mes mouvements quand j'étais avec Tatu (3). Cette surveillance me montrait que ce que j'avais entendu au téléphone était vrai, à savoir qu'il était la troisième personnalité de Cuba. Mais alors le noir Moja (1), quel rang occupait-il ?

Je commençai à avoir des doutes sur ce qu'on nous avait dit au sujet de la hiérarchie des Cubains, ma curiosité était éveillée. Si Tatu était médecin traducteur et Moja chef du groupe, comment était-il possible que le chef Moja qui s'était perdu rendre des comptes sur son absence à son interprète à son retour ? Ces cubains nous prenaient pour des imbéciles… Où a-t-on vu ici un noir commandant à un blanc ? Dés lors, je conclus que le chef était Tatu, si ça avait été le contraire, pendant les absences de Moja comme chef de groupe, Tatu comme traducteur du chef et moi comme traducteur du traducteur, nous aurions dû être avec Moja hors du campement.

La base permanente de Luluabourg se trouve à 1800 pieds de hauteur sur le coteau de Kibamba. De la base du coteau à son sommet il y a deux kilomètres dont l'hypoténuse est presque perpendiculaire.

A notre première ascension, nous sommes redescendus le jour même. Je pensais que Tatu avait oublié quelque chose à Kibamba mais à mon grand étonnement, cette manœuvre se répéta. Alors, je me demandai : " Chez ce petit blanc, il n'y a pas de montagnes ? Pourquoi cette façon de monter et de descendre presque chaque jour ? "

Dans cette grimpette, Tatu prenait un petit appareil comme un porte-cigarettes où il mettait quelques gouttes transparentes et il se vaporisait la bouche, chose qui me parut extraordinaire et je pensai : " Voilà que Fidel Castro nous a envoyé des guérilléros qui se parfument la bouche ".J'ajoutai : " Peut-être qu'il a la peste dans la bouche " Et il en était ainsi parce que cela se passait toujours dans la montée, je le trouvai fatigué et je me dis : " Ce petit blanc va crever avec sa manie de monter et descendre ".

Lors de l'une de nos montées, on fit le trajet dans le double du temps habituel et il employa souvent son petit vaporisateur. J'étais mort de curiosité, alors je lui demandai : " Camarade Tatu, pourquoi te parfumes-tu la bouche ? "
Au milieu de ses difficultés respiratoires, il essaya de m'expliquer qu'il souffrait d'une maladie qui s'appelait " asthme ". Je ne compris qu'une chose, c'est qu'il était malade, je ne savais pas ce que signifiait " asthme ". Cela me déprima. Dans la soirée, il m'appela pour m'expliquer de quoi il s'agissait.

Au campement permanent de Luluabourg, la température moyenne pendant le jour était de 15° et à cause des feuillages, le soleil ne passait pas et la terre restait humide. Il était impossible de dormir par terre. Ce qui m'appartenait se réduisait à une couverture.

Les derniers membres de la colonne, à dix heures du soir, dormaient dans leur hamac, les seuls réveillés étaient Tatu, qui lisait et moi, qui demandais à tous les saints du Congo que le chef n'ait pas l'idée de donner l'ordre de descendre à Kibamba à cette heure. Dans ce but, je rompis le silence et demandai la permission d'aller dormir dans la baraque des Congolais mais il refusa et il m'invita à partager son grabat. Ce mauvais lit était un brancard monté sur quatre bâtons et rempli de paille sèche et nous passâmes toute la nuit à nous donner des coups de tête.

Dès lors, je ne le considérai plus de la même façon. Avec une relent de racisme, je remarquai : " dans la baraque, nous étions en majorité des noirs mais personne n'avait condescendu à partager sa couverture, mais le petit blanc m'avait prédit une pneumonie sur cette terre humide. Serait-il plus humain que ses compatriotes ? "

Un jour de juin, alors que montions comme de coutume vers la base de Luluabourg, un guerillero congolais surnommé " l'Ougandais " nous rejoignit et nous apprit la mort de Mitudidi, noyé dans le lac. Il y avait à peine deux heures que Tatu et Mitudidi s'étaient dit au revoir avant notre ascension. La nouvelle nous donna un choc, ce fut la première fois que je vis un changement sur le visage de Tatu, un visage abattu à cause d'une espérance perdue. Je devais revoir ce visage après le combat de Forcé Bandera où moururent quatre Cubains.

A trois heures de l'après-midi, nous redescendîmes à Kibamba. Malgré l'utilisation de filets de pêche pour retrouver le corps, celui-ci ne remonta pas avant 48 heures. A ses funérailles, Tatu dit : " Le peuple congolais a perdu un fils qu'il lui sera difficile de remplacer. "

D'après ce que j'ai appris par leurs conversations, Mitudidi et Tatu s'étaient bien entendus dans la structuration du programme de lutte, conversations auxquelles je ne participai pas parce qu'ils se comprenaient en français. Un de leurs plans était : le front est du Congo se diviserait en trois fronts, sud, nord et centre. Mitudidi s'occuperait du front nord, Tatu du centre avec la responsabilité d'appuyer les deux autres fronts et le groupe de Kikuyo s'occuperait de celui du sud. Tous les fronts seraient sous la supervision des Cubains commandés par Tatu. Tatu comme responsable du front central avait comme objectif principal de se rapprocher des territoires d'opérations de Mulele. Restait un problème : coordonner ces forces avec celles de Mulele pour avancer vers l'est. Mitudidi mort, le rêve de Tatu s'écroulait, son visage refléta cette pensée devant ce mauvais coup du destin.

http://www.deboutcongolais.info/actualite5/art_268.html
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Pakira
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MessagePosté le: Dim 24 Juil 2005 18:16    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a 40 ans, Che Guevara arrivait en Rd. Congo
L'Avenir, 6 avril 2005

Il y a quarante ans, Ernesto Che Guevara arrivait au Congo. Le grand révolutionnaire qui aimait beaucoup ce pays comme tout pays soumis à la tyrannie des puissances d’argent, est venu apporter sa contribution à la jeune révolution congolaise avant d’aller mourir tragiquement en Bolivie où l’attendait une autre tâche révolutionnaire. Les Congolais se souviennent de cette venue quarante ans après.

L’initiative de cette organisation est du Réseau International zone Afrique pour la défense des cinq Cubains. A cette occasion, une série des manifestations seront organisées. Un colloque sous le thème « Che au Congo » sera organisé le 23 avril 2005 dans la salle des conférences du Ministère des Affaires Etrangères.

D’importantes interventions sont attendues. L’assistance écoutera plusieurs discours dont celui du Vice-président de la République, le professeur Yerodia Abdoulaye Ndombasi qui fera un message d’ouverture du colloque. Mais avant cela, le président du Réseau International zone Afrique pour la défense de cinq Cubains (Ricc), prononcera un mot de bienvenue. Ludo Martens entretiendra l’assistance sur le thème « Che et l’Afrique », il sera suivi par le confrère Jaques Lumbwele qui abordera le thème ; « Che et le journalisme », tandis que Victor Mpoyo parlera de l’apport idéologique de Che au Congo.

Le clou de la manifestation sera sans aucun doute, le témoignage sur la vie de Che dans les maquis de Fizi Baraka. L’orateur sera l’Ambassadeur Tchamulesso. En récompense à cette marque d’attention que Che a portée sur le Congo, il lui sera décerné une médaille à titre posthume par le général major Faustin Munene, Chancelier des ordres nationaux.

Cette médaille sera remise à l’Ambassadeur de Cuba à Kinshasa ou à la fille de Che Guevara. L’Ambassadeur de Cuba prononcera le mot de remerciement avant le discours de clôture par le vice-président de la République, Yerodia Abdoulaye Ndombasi. En attendant, une campagne médiatique de sensibilisation précédera la tenue de ce colloque. Dans notre prochaine édition, on décortiquera la vie et l’action de Che Guevara.

http://www.deboutcongolais.info/actualite5/art_265.html
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
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Pakira
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MessagePosté le: Dim 24 Juil 2005 18:19    Sujet du message: Répondre en citant

Che Guevara avec Laurent-Désiré Kabila au maquis de Fizi-Baraka en 1965
En marge du 40ème anniversaire de l’arrivée de Che Guevara en terre congolaise et dans le cadre aussi des manifestations prévues à cet effet par le Réseau International Zone Afrique pour la Défense des Cinq Cubains (RICC), Monsieur Ludo Martens, écrivain et analyste des problèmes congolais, a accordé une interview à la presse
Kinshasa , 22.04.2005 | Society

Au cours de ladite interview, un accent spécial est mis sur les rapports Che Guevara – Laurent-Désiré Kabila car c’est au maquis de Fizi-Baraka où résidait ce dernier que Che Guevara s’était rendu précisément.
Nous reproduisons ci-après la quintessence de l’interview de M. Ludo Martens.

Question : Le 24 avril prochain, on commémore le 40e anniversaire de l'arrivée de Che Guevara au Congo. Voulez-vous nous présenter Che Guevara et dire ce qu'il était venu faire au Congo?

Réponse : C'est à 4 heures du matin du 24 avril 1965 que Che Guevara arriva au maquis de Kabila dans la localité Kibamba dans la région de Fizi-Baraka. La révolution congolaise se trouve déjà dans une situation de crise profonde, après les opérations militaires d’octobre - décembre 1964 entreprises par les mercenaires blancs, sud-africains, rhodésiens, allemands etc., encadrés par des officiers belges et américains.

Che Guevara était déjà à l'époque un célèbre révolutionnaire. On pourrait dire que Mao Zedong était le plus grand - la révolution chinoise a engagé aujourd'hui un milliard quatre millions d'hommes sur la voie du socialisme! Mais Mao devait se consacrer à l'époque entièrement à l'édification du socialisme.

Che Guevara, quant à lui, a été à Cuba, ministre de l'Industrie et aussi Directeur de la Banque. Il n'était pas absolument nécessaire à Cuba, Fidel et Raoul Castro dirigeaient le pays de main de maître. Che a abandonné ses hautes responsabilités à Cuba pour aider la révolution anti-impérialiste dans le monde entier. Il s'est mis au service de la révolution congolaise, puis il s'est engagé dans la révolution bolivienne. Pour la plupart des Congolais, c'est difficile de s'imaginer qu'un homme qui dirige la Banque nationale, qui gère un ministère capital, puisse abandonner tout cela pour aller souffrir dans la brousse du Kivu et y enseigner la guerre de libération…

Qu'est-ce que Che Guevara venait faire au Congo? L'histoire de Che au Congo est à la fois pathétique et héroïque.

Pathétique, parce que l'entreprise était sans doute condamnée à l'échec dès le départ. En débarquant au Congo, Che et ses compagnons ont projeté sur le Congo, leur propre expérience des luttes révolutionnaires à Cuba et en Amérique latine. Or, depuis plus d'un siècle, depuis José Marti en 1883, le peuple cubain se bat contre l'impérialisme américain ! José Marti et Simon Bolivar prêchaient une révolution populaire dans toute l'Amérique latine pour chasser les colons espagnols d'abord, et les impérialistes américains ensuite. C'est déjà en 1895 que José Marti a fondé un parti nationaliste unifié, le Parti Révolutionnaire Cubain. En fait, depuis 1868, des grandes luttes populaires ont marqué l'histoire de Cuba et de l'Amérique latine.

Alors, lorsque Che Guevara débarque au Kivu,(Congo), le peuple congolais fait sa toute de la première expérience révolutionnaire…

Les Cubains mesuraient en quelque sorte une première expérience très fragile au Congo, à leur longue expérience révolutionnaire qui couvrait plusieurs générations…

Des malentendus énormes étaient inévitables entre des Congolais sans la moindre expérience révolutionnaire, sans organisation, sans idéologie, sans références - et ces Cubains, révolutionnaires professionnels endurcis dans la lutte clandestine et dans la lutte armée…

L'histoire de Che au Congo est aussi héroïque. Héroïque parce que Che et ses compagnons cubains ont donné un exemple extraordinaire de solidarité révolutionnaire, de dévouement, d'humilité, de détermination à découvrir les authentiques révolutionnaires congolais et à les aider de toutes leurs forces.

Pour être complet, il faut dire que les efforts de Che et de ses compagnons n'ont pas seulement été héroïques… ils ont été aussi, et surtout : fructueux!

Les graines qu'ils ont semées ont poussé.

Deux ans après le départ de Che, elles ont déjà commencé à donner des fruits. Nous parlons de la fondation du Parti de la Révolution Populaire, le 24 décembre 1967 à Hewa Bora.

Et l'arbre cubain a finalement, 31 ans après le passage de Che, donné une récolte presque miraculeuse. Nous parlons de la victoire de la guerre de libération, le 17 mai 1997…

Question : Dans quel état se trouvait le maquis de Laurent-Désiré Kabila, le maquis de Fizi-Baraka, lorsque Che Guevara est arrivé?

A son arrivée au Kivu, Guevara a été accueilli dans une guérilla caractérisée par la désorganisation, le règne de petits chefs locaux, l’absence de discipline et de combativité,

Au Congo depuis six semaines, Guevara écrit ceci: «Il y a le manque général de cadres d’un niveau culturel approprié et d’une fidélité absolue à la cause de la Révolution. Il y a une prolifération de chefs locaux ayant chacun leur autorité. Il n’y a pas de discipline dans les unités, elles sont contaminées par l’esprit de clocher.» "Indiscipline, désordre, ignorance des règles du combat les plus élémentaires, carence de combativité et d'autorité des dirigeants".

Quarante années après l'arrivée de Che, les faiblesses de la révolution congolaise sont toujours les mêmes : manque de cadres d'une fidélité absolue à la révolution, esprit de clocher, chacun préférant être chef dans son petit fief, plutôt que d'être membre d'un ensemble national hiérarchisé et discipliné…

Che Guevara a été frappé par les différences de classes dans la société congolaise où, selon certains, il n'y aurait pas de lutte de classes. Che note : "Dès les premiers instants, nous ressentîmes une franche division: aux côtés de gens très peu éduqués, majoritairement paysans, on en trouvait d'autres avec une culture supérieure, un habillement distinct, une meilleure connaissance du français; entre ces deux groupes d'hommes, la distance était absolue!"

Che Guevara, comme les Chinois, formait des cadres congolais pour qu'ils deviennent d'authentiques révolutionnaires, prêts à se sacrifier pour la libération de leur peuple, décidés à vaincre l'impérialisme par la guerre populaire. Les révolutionnaires cubains comme chinois mettaient l'accent sur la nécessité d'un seul parti révolutionnaire travaillant sur base des mêmes principes sur l'ensemble du territoire national. Chez les chefs "révolutionnaires" congolais régnait la volonté d'avoir "son propre parti révolutionnaire" pour arracher un poste de direction….

Che écrit: "L'Armée de libération avait des cadres entraînés en Chine et en Bulgarie. Ces cadres estimaient ils ne pouvaient pas se risquer au combat. Non, ils venaient déverser sur leurs camarades les petites connaissances accumulées en six mois d'études théoriques. Mais on ne pouvait commettre le crime de lèse -Révolution consistant à les envoyer au combat ! Ils n’ont presque jamais participé au combat. Ils ont formé des organisations politiques parallèles, qui se disaient marxistes-léninistes, mais ne servaient qu’à accentuer les divisions. Ce genre de révolutionnaires ne cultivait que l’ambition d’obtenir un poste de direction grâce à leurs colossales connaissances. Et au front, ils regrettaient le bon, temps passé à l’étranger."

"Accentuer la division, faire de la politique "révolutionnaire" pour obtenir un poste de direction : quarante années après ce constat de Che Guevara, peu de choses ont changé dans le camp nationaliste…

Question : Est-ce qu'on peut dire que les cadres intellectuels étaient des opportunistes et que les paysans constituaient la véritable force nationaliste?

Réponse : Non. C'est vrai que Che Guevara a été frappé par la misère effroyable des paysans qu’il a trouvé patriotes, courageux et chaleureux.

Mais ces mêmes hommes, lorsqu’ils entrent dans l’armée de libération, « se transforment en soldats indisciplinés, paresseux et sans combativité ».

Pour Che Guevara, une armée révolutionnaire est au service des masses paysannes, elle doit tout faire pour être autosuffisante. Mais lorsqu’il demande à un combattant congolais de transporter des marchandises, comme le grand Che en donnait lui-même l'exemple, il reçoit la réponse: "Mini hapano motocari", ce qui signifie : « Je ne suis pas un camion, moi!»

La conclusion de Che : «L’Armée Populaire de Libération est une armée parasite caractérisée: elle ne travaille pas, ne s’entraîne pas et ne lutte pas. »

L’arme donne du pouvoir, et notamment le pouvoir de parasiter sur la masse… Très facilement, les jeunes paysans en armes se constituent en une caste qui vit aux dépens de la masse qu'elle brime et maltraite…


Question : L'échec de la révolution de 1964 était donc inévitable ?

Réponse : Non, j'ai dit que l'expérience de Che au Congo était à la fois : pathétique et héroïque. Che a enseigné tout ce qu'il fallait pour vaincre. Mais il est arrivé dans une révolution qui était déjà en débandade. Che savait parfaitement qu'on ne peut pas faire une révolution sans l'organisation politique révolutionnaire qui donne aux combattants un idéal, une conviction, un esprit de sacrifice et une discipline consciente.

Pour faire une révolution populaire, il faut aussi une ligne politique qui reconnaît le rôle déterminant des masses ouvrières et paysannes et des opprimés dans le processus révolutionnaire. Une ligne politique qui reconnaît que les masses doivent être conscientisées et organisées pour le combat et pour la production dans l'intérêt de la communauté.

Il faut une idéologie révolutionnaire qui transforme chaque cadre et combattant grâce aux principes universels de la révolution anti-impérialiste et du socialisme. Mais il fallait du temps pour entraîner et former un noyau de cadres qui pouvait assumer les tâches de la direction de la Révolution. Che n'a pas eu ce temps. A part Léonard Mitudidi et Laurent Kabila, Che n'a pas découvert des cadres qui étaient à la hauteur.

Aujourd'hui, quarante années plus tard, honorer Che Guevara et Laurent Kabila, c'est œuvrer à l'organisation politique révolutionnaire unifiée qui donnera un idéal, une conviction, un esprit de sacrifice et une discipline consciente aux cadres et militants du parti et aux masses populaires.

Question : Che Guevara a été un des principaux organisateurs de la victoire militaire de la révolution cubaine. A-t-il pu redresser l'armée de Laurent-Désiré Kabila?

Réponse : Non. Le peuple cubain fait la révolution depuis plus d'un siècle. Il y a eu des victoires et des défaites, c'est par l'expérience positive et négative qu'un peuple atteint la maturité révolutionnaire.

Le 29 juin 1965, les troupes congolaises et rwandaises lancent une attaque contre la caserne du "Front de Force". A l'époque, il y avait des nationalistes rwandais révolutionnaires, dirigés par Mudandi, qui avaient les mêmes convictions révolutionnaires que Kabila et ses hommes.

A propos de cette attaque, Che note : "Ce fut la débandade complète."

Avant le début de l'opération, un combattant avait tiré involontairement un coup de fusil. Et la troupe s'est complètement désintégrée… Les forces congolaises et rwandaises ont abandonné armes et munitions, ainsi que leurs morts…

La seconde opération était aussi la seule de grande envergure, une attaque contre les installations militaires de Front de Force et de Katenga. Les combattants cubains l'ont, en fait, menée de bout en bout. Che écrit. "Sur les 160 combattants congolais engagés, 60 ont déserté avant même les opérations. La majorité des Congolais poussaient sur la gâchette en fermant les yeux, jusqu'à épuisement des balles. Ensuite, ils attribuaient la défaite à l'incompétence du sorcier qui a été chassé. Dans la fuite, les officiers avaient donné l'exemple et surtout les commissaires politiques..."

Che disait : « Son diplôme réel, le soldat révolutionnaire, il l’obtient dans l’exercice de sa profession, par sa manière de réagir aux attaques ennemies, dans la souffrance, dans l’acharnement au combat ».

Mais ses compagnons congolais n'avaient aucune référence pour pouvoir comprendre ce langage.

Question : Est-ce que les combattants cubains, venus d'un autre continent pour aider la révolution congolaise, n'ont pas été déçus?

Réponse : Si, il y a eu un découragement sérieux et même un certain dédain pour ces Congolais incapables de se battre. Mais Che Guevara n’acceptait ni l'un, ni l'autre.

Che a rédigé un « Message » à ses compagnons cubains où s’exprime sa noble conception de la révolution et de l’internationalisme prolétarien : «Notre mission est d’aider les Congolais à gagner la guerre... Il faut encore accentuer notre travail politique. Nous devons... nous efforcer de pratiquer une authentique camaraderie révolutionnaire à la base, entre combattants; c'est de là que sortiront les cadres moyens de demain... La soif d'enseigner doit être prioritaire pour nous.......».

Au Congo, même dans les difficultés les plus terribles, le Che exigeait de la part de ses compagnons cubains une confiance dans la victoire finale, il n'acceptait jamais le découragement,


Après une débandade des troupes congolaises, certains camarades cubains se montraient découragés. Guevara leur disait: «Tu ne dois jamais permettre que qui que ce soit puisse penser que tu es vaincu et sans courage pour continuer la lutte. Tu dois te maintenir dans la disposition combative maximale et ton comportement doit servir d’exemple et d’encouragement.»


Guevara exigeait que les combattants membres du Parti communiste cubain croient à la victoire de la révolution congolaise et qu’ils soient prêts à mourir pour elle. Che écrit : « (Lors du rassemblement des combattants cubains) j’ai demandé qui croyait dans la possibilité du triomphe de la révolution congolaise. Six seulement sur 120 ont levé la main. Puis j’ai déclaré que parfois je devrais demander des sacrifices qui pouvaient aller jusqu’à celui de leur vie. Et là, ils ont tous levé la main.» Là aussi, Che et ses compagnons donnaient une leçon de morale révolutionnaire à leurs camarades congolais : pratiquement tous les combattants cubains estimaient que cette révolution ne pouvait pas triompher dans les conditions présentes. Mais lorsque Che Guevara leur demande de sacrifier leur vie pour la libération du peuple congolais, tous sont prêts!

Question : Nous avons lu souvent que Che Guevara avait des critiques assez violentes sur Laurent-Désiré Kabila, qui était presque toujours absent du maquis, qui passait le temps en Tanzanie avec des femmes et en buvant la bière et le whisky

Réponse : Est-ce que vous pensez vraiment que Che Guevara, à 24 ans, n'aimait pas les femmes et la bière? Non, tout ça, c'est de désintoxication.

Quelle était la véritable évaluation du grand Che de ce jeune homme de 24 ans que fut Laurent-Désiré Kabila? Kabila, lorsqu'il a rencontré Che pour la première fois à Dar Es-Salaam, a expliqué au dirigeant cubain la situation de la révolution au Kivu. Plus tard, Che a écrit sur cette première rencontre: "Kabila m'a fait une excellente impression. L'exposé de Kabila a été clair, concret et ferme. Il m'a parlé de son opposition à Gbenye et Kanza et de son désaccord avec Soumialot. Il m'a dit qu'on ne peut parler d'un gouvernement congolais, sans avoir consulté Mulele, l'initiateur de la lutte. Kabila se rend parfaitement compte que l'ennemi principal est l'impérialisme américain et il se montre disposé à lutter contre lui de manière conséquente, jusqu'au bout." Quels éloges pour un jeune de 24 ans !

Il est vrai qu'en 1965, Kabila n'arrivait plus que rarement au maquis de Fizi-Baraka.

Pour s'attirer la sympathie des Cubains, des Congolais opportunistes sortaient un argument "révolutionnaire" : Kabila ne veut pas se rendre sur le champs de bataille…

Ainsi, des combattants congolais sont venus voir le commandant cubain Pablo pour lui dire que Kabila n'avait aucune volonté d'aller combattre à l'intérieur. Mais Pablo dit à Che Guevara : "Ils veulent s'abriter derrière ta personnalité et derrière les Cubains pour créer leur propre groupe." Et Che Guevara a répondu à Pablo : "J'ai confiance en Kabila, tous les autres sont pires et ne sont pas aussi intelligents. Assure Kabila que nous travaillons loyalement à la consolidation de l'unité du mouvement sous son commandement."

Le jeune Kabila de 1965 ne pouvait pas, en tant qu’individu, échapper aux limitations de son milieu et de son époque. Quand Che Guevara et Kabila se séparent, ce dernier n'a que 24 ans ! Qui ose se présenter comme révolutionnaire accompli à cet âge ?

Mais Che Guevara voyait plus loin que les difficultés et les faiblesses du présent. Il note la fin de son séjour au Congo ceci.

«Quel genre de chefs a eu la révolution? … Sans aucun doute, Kabila est le seul qui ait à la fois un cerveau clair et une capacité de raisonnement développée, une personnalité de dirigeant. C’est le seul homme qui a de véritables qualités de dirigeant des masses. Si un révolutionnaire complètement pur n’a pas certaines qualités de guide, il ne peut pas diriger une révolution, mais un homme qui a des qualités de dirigeant ne peut pas pour autant mener à bien une révolution. Il est important d’avoir le sérieux révolutionnaire, une idéologie qui guide l’action, un esprit de sacrifice qui accompagne ses actes. Jusqu’à présent, Kabila n’a pas démontré posséder une seule de ces qualités. Il est jeune et il peut changer.…"

Question : Che Guevara disait que Kabila était jeune et qu'il pouvait changer. Mais est-ce qu'il a changé?

Réponse : Absolument. Laurent Kabila a pris les observations du grand Che Guevara au sérieux. Il a fait ce que Che lui a conseillé et ce que Mulele avait déjà fait en 1962. Kabila a suivi les traces de Mulele en Chine. Il a suivi une formation politique et militaire à la même académie politico-militaire de Nanjing. Mais Kabila a suivi une formation beaucoup plus longue et approfondie que Mulele : 6 mois et 20 jours… De 1967 jusqu'à son assassinat, Kabila s'est montré digne de la confiance de Che et digne de la confiance du peuple congolais.

Laurent-Désiré Kabila est retourné de Chine en 1967, complètement transformé et le 24 décembre 1967, il a fondé à Hewa Bora le Parti de la Révolution Populaire. Nous savons que Pierre Mulele est resté au maquis du Kwilu, avec les masses paysannes, pendant quatre ans, de 1964 à 1968.

Kabila n'a jamais quitté le maquis de Hewa Bora entre 1967 et 1977, ça fait dix ans.

Et de 1977 à 1996, il n'a jamais cessé de chercher les occasions pour relancer la lutte armée, la seule voie pour chasser le néocolonialisme et pour réaliser l'indépendance politique et économique ainsi que le pouvoir populaire.

En 1991, par exemple, Laurent-Désiré Kabila a tenté d'implanter un nouveau maquis le long de la frontière avec la Zambie et il recrutait des jeunes dans la région du Lac Moëro. Quatre années plus tard, les 17-24 août 1995, Joseph Kabila participe aussi, aux côtés de Loetsha, Sikatenda et Molelwa, à une réunion pour préparer la prise d'Uvira.

Joseph Kabila et Justin Molelwa ont également accompagné Mzee à Kigali, en novembre 1995, pour préparer la guerre de libération.

J'ai eu le mercredi 20 avril une discussion avec 15 élèves de l'Institut Georges Simenon. Ils m'ont posé la question si Joseph Kabila était oui ou non le fils de Laurent. J'ai répondu ceci.

"Hier, quelqu'un me disait que Mzee avait fait des enfants en pagaille, au moins quarante. Ca ne m'intéresse pas combien d'enfants il a eus, mais je note qu'une rumeur sur Mzee prétend qu'il a fait 40 enfants et qu' une autre dit que Joseph n'est pas son fils. Vous mettez ces deux rumeurs ensemble et vous constatez que c'est vraiment du n'importe quoi. Quel est l'homme congolais qui fait 40 enfants, mais qui trouve qu'aucun de ses enfants ne vaut la peine d'être présenté comme son fils aîné ? Et il va chercher un fils d'un Tutsi congolais qui a vingt ans en 1991, pour le présenter comme son propre fils. Et pendant dix ans il continuera à présenter ce 'faux fils' comme son aîné. C'est ridicule. Ce genre d'intox discrédite définitivement les politiciens qui ont besoin de recourir à des armes pareilles."

Question : Est-ce qu'on peut dire que c'est Che Guevara qui a suscité l'intérêt des Cubains pour la révolution africaine ?

Réponse : Absolument et cela s'est exprimé avec force le 11 décembre 1964, lorsque Che Guevara prend la parole lors du XIXème Assemblée générale de l'ONU. Nous sommes à peine quelques semaines après le début de l'agression américano-belge.

Che dit ceci devant l'Assemblée générale de l'ONU : "Le cas douloureux du Congo est unique dans l'histoire du monde moderne, il montre de quelle manière on se moque du droit des peuples dans la plus grande impunité. Les énormes richesses que détient le Congo et que les nations impérialistes veulent maintenir sous leur contrôle, sont le motif de tout cela. … Tous les hommes libres du monde doivent s'apprêter à venger le crime commis contre le Congo".

Le 17 décembre 1964, Che quitte New York pour Alger. Dans une tournée africaine il visitera 8 pays - Algérie, Egypte, Mali, Congo, Guinée, Ghana, Dahomey (Bénin), Tanzanie, Congo Brazzaville. Et il fera aussi un crochet en République Populaire de Chine.

Che rencontre tous les grands nationalistes africains : Kwameh Nkrumah à Accra, Sékou Touré à Conakry, Modibo Keita, à Alger, capitale de l'Algérie révolutionnaire. A Alger il rencontre le président Ben Bella, grand admirateur de Lumumba, il s'entretient avec Massamba-Debat à Brazzaville.

Puis Che Guevara a également des entretiens avec les principaux dirigeants des mouvements de libération de l'Afrique : Samora Machel du Mozambique, Agostino Neto et Lucio Lara de l'Angola, il rencontre Amilcar Cabral, le grand révolutionnaire de Guinée-Bissau.

Question : Peut-on dire que l'engagement de Che Guevara dans la révolution congolaise a été un échec relatif. Mais que cet engagement a eu des conséquences de longue portée pour le mouvement de la libération africaine ?

Réponse : Oui, lors de son premier voyage africain, Che avait noué des rapports politiques avec les grands révolutionnaires africains. Mais c'est effectivement sa participation personnelle à la résistance armée contre l'agression américano-belge, qui a initié l'épopée héroïque des combattants internationalistes cubains venant soutenir les luttes de libération dans tout le continent africain.

Après 1965, les combattants cubains de Che Guevara ont tiré des leçons de la défaite congolaise.

Ils ont livré pendant un quart de siècle des combats historiques pour la liberté des peuples africains, luttes qui ont changé radicalement le cours de l'histoire avec les victoires de la révolution anti-coloniale en Angola, en Namibie, au Mozambique, en Guinée-Bissau et avec la défaite de l'armée de l'apartheid en Angola et en Namibie….

En juillet 1965, la deuxième colonne cubaine dirigée par Jorge Risquet était arrivée à Brazza pour défendre le gouvernement nationaliste de Massamba Débat et pour venir en aide à Che au Congo. Cette colonne comptait 250 hommes.

Mais à Brazza, Risquet a aussi formé les combattants du MPLA! Trois colonnes militaires sont parties de Brazza pour les maquis en Angola.

Ainsi, dix années après l'expérience pénible de Che au Congo, les détachements de l'armée mobutiste ont été mis en déroute par les forces cubaines et angolaises à Kinfangondo, Cabinda, Negage-Uige et elles ont été expulsées de l'Angola.

Puis en 1975-76, les troupes de l'Apartheid ont fait des avancées dévastatrices sur Luanda. Elles ont été arrêtées sur la rivière Queve par les troupes cubaines et les troupes du MPLA. En cinq mois, l'armée de l'apartheid a été chassée de l'Angola.

En 1987-88, les troupes du régime raciste sont à nouveau entrées en force en Angola. Lors de la bataille historique de Cuito Cuanavale, les agresseurs sud-africains ont subi une défaite stratégique face aux troupes cubaines, angolaises et namibiennes. C'était le retrait définitif des troupes racistes de l'Angola et la déclaration de l'indépendance de la Namibie…

En Guinée Bissau, le grand révolutionnaire Amilcar Cabral, a engagé une soixantaine de cadres et de combattants cubains pour la lutte contre la domination coloniale portugaise…

Question : Nous avons appris que Cuba développe actuellement de vastes programmes éducatifs et médicaux dans tous les pays africains… sauf en RDC ! Comment expliquer cela ?

Réponse : C'est impossible à expliquer. C'est étrange. C'est comme si, au Congo, tout marche parfaitement bien dans le domaine de l'éducation et de la santé.

Il faut que les Congolais sachent que Cuba est un modèle extraordinaire pour le Tiers-Monde

Malgré un blocus américain illégal et criminel, les Cubains sont parmi les tout meilleurs au monde dans l'éducation et la santé! Non seulement sont-ils parmi les meilleurs, ils sont les seuls à offrir cet enseignement et ses soins de santé de haute qualité complètement gratuits à tous les Cubains !

Le président de la Banque Mondiale, James Wolfensohn lui-même, a félicité en 2001 le Président Fidel Castro pour son "travail fabuleux" qui assure le bien-être social au peuple cubain.

Cuba est à la tête de tous les autres pays pauvres en ce qui concerne les statistiques de la santé et de l'éducation ! Par exemple, la scolarisation dans l'enseignement primaire à Cuba atteint 100 %, et cela non seulement pour les garçons, mais aussi pour les filles. Dans ce domaine, Cuba fait mieux que … les Etats-Unis !

Che est aussi à la base des programmes d'aide dans le domaine de la médecine, de l'éducation et du développement que Cuba a développé depuis.

Cuba a actuellement 50.000 coopérants dans 65 pays de l'Amérique latine, de l'Afrique et de l'Asie.


Quand j'étais à Cuba, un ami m'a raconté une anecdote. Il faut savoir que Cuba a 3.000 médecins qui travaillent au Venezuela. Dans un quartier pauvre de la capitale, une femme médecin cubaine qui visitait ses patients, était attaquée par des bandits qui lui ont tout pris, y compris sa petite voiture. Quand elle est rentrée en pleurs à la maison, les Cubains l'ont consolée : "Ne t'inquiète pas, nous allons arranger cela…

Et effectivement, les organisations populaires ont immédiatement répandu l'information. Une heure plus tard, les bandits étaient là pour remettre la voiture au médecin cubain : "Excusez-nous madame, excusez- nous, nous ne savions pas que tu étais Cubaine…"

Dans tous les pays africains, latino-américains, les médecins cubains travaillent dans les quartiers pauvres, à l'intérieur chez les paysans où il n'y a pas de médecins. Au Congo, est-ce qu'il y a trop de médecins dans la brousse ? Les médecins cubains ne viennent pas en Afrique pour "bouffer", ils soignent les plus pauvres, ceux qui n'ont pas accès aux soins médicaux.

Cuba a aussi ouvert ses universités à 60.000 étudiants et étudiantes du Tiers-Monde, parmi lesquelles Ghislaine, la fille de Léonie Abo, la compagne de Pierre Mulele, qui vient de terminer ses études de médecine à Cuba….

Cuba a une expérience unique au monde dans l'élimination de l'analphabétisme, donné en exemple par l'Unesco. Est-ce qu'il n'y a plus d'analphabètes au Congo ?

Question : Avant de partir au Congo, Che écrit dans sa lettre d’adieu à Fidel. «Sur les nouveaux champs de bataille, je porterai ... la sensation de remplir le plus sacré des devoirs: lutter contre l’impérialisme où qu’il se trouve.» Est-ce que c'est au Congo que Che Guevara est devenu un internationaliste?

Réponse : Non. L'internationalisme, Che ne l'a pas appris en Afrique. Il l'a appris à l'âge de 24 ans … et à moto.

En effet, après avoir fait les candidatures en médecine dans son pays, l'Argentine, Guevara a fait une tournée en Amérique latine à moto.

Il a vu les terribles conditions de travail des mineurs chiliens, exploités à mort par des multinationales américaines. Des mineurs qui luttaient pour l'amélioration de leurs conditions de travail, furent jetés vivants dans la mer…

Au Pérou, Che Guevara a rencontré le docteur Hugo Pesce, un grand homme des sciences et un révolutionnaire marxiste.

En Colombie et au Venezuela il a eu la confirmation que deux calamités mortelles frappent toute l'Amérique latine : l'exploitation éhontée des ouvriers et des paysans et la domination économique, politique et militaire de l'impérialisme yankee.

Puis le jeune Che, transformé en marxiste et révolutionnaire convaincu, rentre en Argentine pour achever ses études de médecine.

Et ensuite il a reprend la route vers la Bolivie, le Panama, Costa Rica, Nicaragua, Honduras, Salvador et Guatemala.

Dans ce dernier pays, il a vu comment le gouvernement patriote d'Arbenz Jakobo a été attaqué par l'impérialisme américain venant au secours de la multinationale United Fruit Company qui contrôlait en fait ce pays. Des milices populaires ont été formées et Che Guevara s'est engagé pour la première fois dans sa vie à manier des armes.

Lors de la répression au Guatemala, l'armée et les services secrets américains arrêtaient et massacraient les patriotes et les révolutionnaires. Che Guevara a pu s'échapper de justesse au Mexique.

C'est là qu'il rencontre Raoul Castro et puis Fidel et qu'il s'engage avec 82 autres révolutionnaires sur le bateau Granma pour aller soulever les masses cubaines contre la dictature de Batista.

Che dira : "Je considère toute l'Amérique latine comme ma Patrie". Il suivait ainsi les enseignements des grands révolutionnaires Simon Bolivar et Jose Marti qui à la fin du XIX siècle, ont mobilisé l'ensemble de l'Amérique latine contre la domination espagnole…

Arrivé à Cuba avec Fidel et Raoul, Che commandera la deuxième colonne de la guérilla dans les montagnes de la Sierra Maestra. Che y a grandement contribué au combat victorieux contre 10.000 soldats envoyés par Batista.

Ensuite, Che Guevara commande la 8e colonne qui quitte la Sierra Maestra pour Santa Clara, où la bataille décisive sera livrée contre les troupes de la dictature. 3.000 soldats de Batista se rendent et le dictateur prend la fuite…

Après la victoire, l'Argentin Che Guevara reçoit la nationalité cubaine et il devient directeur de la Banque nationale, puis ministre de l'Industrie. Il laisse ces postes pour aller se battre au Congo….

Question : Quelles sont les idées de Che Guevara qui t'ont le plus frappé, les idées fortes qui te semblent être encore d'actualité?

Réponse : Le 21 décembre 1995, le Che a échappé de justesse aux troupes réactionnaires de Mobutu encadrées par des Américains. Les réflexions qu'il a faites juste après son départ du Congo sur l'avenir de la révolution congolaise, sont d'une perspicacité phénoménale. Je suis au Congo depuis presque 8 années, Che Guevara n'a fait ici que 7 mois. C'est extraordinaire, comment il a pu saisir en si peu de temps, tous les problèmes de la révolution congolaise ! Quand on voit ça, il faut bien conclure que Che Guevara était parmi les plus grands. Quarante années plus tard, les révolutionnaires congolais n'ont pas réellement avancé par rapport à 1965 ! Ce texte du grand Che Guevara mériterait un débat en profondeur entre tous les nationalistes qui se disent en 2005 partisans de Lumumba, Mulele et Kabila.

"L’impact des idées socialistes doit atteindre les grandes masses du Congo pour offrir une image complète des améliorations substantielles qui peuvent être clairement imaginées par les habitants.

Pour cela, l'idéal serait l'organisation d'un parti sur des bases réellement nationales, avec du prestige aux yeux des masses, un parti avec des cadres solides et éduqués. Ce parti n'existe pas aujourd'hui au Congo. Tous les mouvements lumumbistes sont des structures verticales, avec à leur tête des chefs qui ont un certain développement intellectuel, mais qui sont hésitants et portés sur le compromis.

Dans les conditions du Congo, un parti nouveau, basé sur les enseignements du marxisme, doit s'appuyer sur des figures prestigieuses qui sont reconnues pour leur honnêteté, leur esprit de sacrifice, leur aptitude à commander et à rassembler. Ces hommes surgiront du combat.

La tâche fondamentale de cette période est le développement d'un parti dirigeant de la Révolution, un Parti d'envergure nationale, avec des mots d'ordre intimement liés au peuple, des cadres respectés, et pour cela il faut une équipe dirigeante compétente, héroïque et visionnaire."


| MMC / Josette Bula Matadi

http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=52047
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Kennedy
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MessagePosté le: Dim 24 Juil 2005 18:57    Sujet du message: Répondre en citant








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afrocalipse
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MessagePosté le: Dim 24 Juil 2005 20:14    Sujet du message: Répondre en citant

ouahou!!!!!!!!!kennedy c toi qui avait prit les photos t'assure un max Very Happy
_________________
De dire que je suis Africain relève pour beaucoup de l'hérésie, du mensonge, d'affirmer que mes racines sont en Afrique demeure une ineptie. Les juifs survivants de Auschwitz n'en sont pas ressortis Polonais. Alors moi je suis et resterais Africain et c'est en tant que tel que je serais soumis à la critique ou à l'approbation.
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ARDIN
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MessagePosté le: Lun 25 Juil 2005 13:45    Sujet du message: Répondre en citant

A celles et ceux que ca pourrait interesser, je recommande la biographie du "Che" ecrite par Jon Lee Anderson aux editions Bantham book,(815 pages sous le titre: CHE GUEVARA: A Revolutionary Life) avec un chapitre bien detaille sur son periple au Congo, et tres riche en anecdotes.
_________________
l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH
l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH
l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH

LPC-U : CONSTRUIRE LE CONGO POUR L'UNITÉ DE L'AFRIQUE
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