Jeff Grioonaute 1
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Posté le: Ven 19 Aoû 2005 17:30 Sujet du message: Les États-Unis, ultime refuge des les lions et éléphants... |
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Salut à tou(te)s,
Aujourd'hui je vais faire mon parano suite à la lecture d'un article apparemment bénin et loufoque...mais qui j'en ai l'intime conviction, trotte dans la tête de qqs illuminés hauts gradés du Pentagone et d'ailleurs et par pour la louable raison de "sauver la nature"...
Citation: | ÉCOLOGIE Un scientifique américain propose une révolution dans la conservation des espèces menacées
Yves Miserey
[18 août 2005]
La revue Nature publie aujourd'hui l'article d'un jeune chercheur américain qui va certainement faire beaucoup de bruit dans le monde de la conservation des espèces. «Il faut se rendre à l'évidence, au cours du XXIe siècle, les hommes vont continuer à provoquer des extinctions d'espèces, modifier les écosystèmes et le cours naturel de l'évolution», constate Josh Donlan, de l'université Cornell (États-Unis). Au lieu de s'acharner à lutter en vain contre cette lente érosion, il propose de créer aux États-Unis de vastes réserves pour y accueillir les grands mammifères africains et asiatiques menacés de disparition.
Faire des grandes plaines d'Amérique du Nord en voie de désertification une arche de Noé pour y accueillir les lions, les éléphants d'Afrique et d'Asie, les guépards ou les chameaux de Bactriane menacés de disparition sur leur propre territoire, personne n'avait eu une idée aussi radicale, voire extravagante. «J'ai sauté sur ma chaise en lisant ça», reconnaît Marion Valeix, une jeune chercheuse du CNRS qui étudie depuis plusieurs années les populations des grands ongulés dans les parcs du Serengeti, au Kenya, et du Hwange, au Zimbabwe. «Quand on connaît la fragilité de certaines espèces comme les guépards, on peut se demander ce qui pourrait se passer si on les introduisait aux États-Unis», ajoute-t-elle.
Josh Donlan et ses quinze cosignataires se montrent volontiers provocateurs. Ils se disent avant tout optimistes. Leur projet de «ré-ensauvagement de l'Amérique du Nord» part du constat que, depuis longtemps, la Terre n'est plus vierge. «L'économie, la politique, la démographie et la technologie imprègnent chaque écosystème», soulignent-ils. Ils dénoncent les conservationnistes purs et durs pour qui la préservation des écosystèmes et du milieu naturel a quelque chose de sacré. «Il faut passer de la gestion de l'extinction à la restauration active des processus naturels», indiquent-ils.
«Pleistocene Park», comme l'éditeur de Nature a baptisé le projet, se présente comme un grand bond en arrière dans le temps. Il y a 13 000 ans, l'Amérique du Nord abritait encore des grands animaux. Josh Donlan et ses amis proposent aujourd'hui de réintroduire les cousins aficains et asiatiques de tous les grands fauves et grands herbivores américains aujourd'hui éteints : éléphants, guépards, lions, antilopes, etc. Certes, ils reconnaissent que l'opération peut avoir des conséquences imprévisibles mais ils soulignent qu'elles peuvent d'ores et déjà être étudiées sur place. Il relève en effet que 77 000 grands mammifères, la plupart d'origine africaine ou asiatique, vivent déjà en liberté dans des ranches au Texas. Selon eux, ce projet pourrait être accueilli favorablement par les Américains. La partie «safari» du zoo de San Diego reçoit plus de 1,5 million de visiteurs par an, beaucoup plus que la plupart des Parcs nationaux naturels des États-Unis.
Il y a quelques années, le célèbre biologiste Edward O. Wilson avait déjà déclaré que le seul moyen de préserver les espèces menacées, c'était d'acheter les terres où elles vivent. L'option avancée par Josh Donlan marque un tour de vis supplémentaire. Comme pour apporter de l'eau au moulin du jeune chercheur américain la revue Nature publie d'ailleurs une étude révélant qu'en Tanzanie la cohabitation entre les hommes et les lions s'est tendue au cours des dernières années : 563 personnes ont été tuées et 308 blessés en quinze ans par des lions.
«Les attaques sont en nette augmentation depuis 1990», notent Craig Packer, de l'université du Minnesota (États-Unis) et son équipe de l'Institut tanzanien de recherche sur la vie sauvage à Arusha. Le phénomène est dû à l'évolution démographique. La Tanzanie, qui possède la plus grande population de lions de toute l'Afrique, a vu son nombre d'habitants passer de 23,1 millions en 1988 à 34,6 millions en 2002. Le territoire des fauves s'est réduit : «Ils attaquent le bétail que les hommes essaient de protéger», témoigne Sophie Grange, du CNRS. Elle a passé dernièrement trois semaines sous la tente dans le bush pour étudier les populations de gnous et, chaque matin, son équipe devait faire partir les lions en les poursuivant avec une voiture. On verra peut-être comment les choses se passeront dans Pleistocene Park, si le projet voit le jour.
http://www.lefigaro.fr/sciences/20050818.FIG0293.html?151239 |
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Hum, quel est le vil dessein derrière tout cela: préparer le terrain à un catastrophe (accidentelle...oups! la fiole m'a échappée...) de type nucléaire ou bactériologique (un truc "propre" quoi, qui laisse les infrastructures intactes)... ?
J'imagine qu'avec la faune, ces "brillants" chercheurs comptent aussi "sauvegarder" qqs spécimens autocthones..
Je me suis toujours demandé quelle serait la réction des blancs occidentaux si un magnat noir décidait de monter et d'exposer dans différents pays africains et caraïbéens une collection composée UNIQUEMENT d'oeuvres d'art d'artistes blancs occidentaux (ou supposés tels)...un mini musee du louvre "à l'envers"... _________________ Tout ce qui ne nous tue pas nous rends plus forts...on a tout vécu et on est encore là...avant, maintenant et jusqu'à la fin des temps! |
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