Mathias Doué associé à yao Yao jules: La grande mascarade de la France
Notre Voie - 8/19/2005 11:37:23 PM
commencent à rendre fous les ennemis de la Côte d'Ivoire libre et indépendante. A présent, cette racaille fait feu de tout bois pour empêcher le désarmement des rebelles, la réunification du pays et les élections. Les méthodes employées pour y parvenir sont abjectes, ridicules. La preuve.
Le document circulait dans Abidjan depuis au moins deux jours. Dans les milieux républicains et sérieux, l'on cherchait à l'authentifier avant toute réaction. La méthode a payé, puisque, apparemment, ses auteurs se sont aperçus que leur document n'a créé la trouille espérée ni dans le camp Gbagbo ni surtout dans les états-majors des Forces de défense et de sécurité de la République. C'est pourquoi 24 h après l'échec du “Plan A” et face à la sérénité de la galaxie patriotique, la racaille abonnée aux rumeurs, à l'intoxication et aux coups d'Etat comme moyens d'accéder au pouvoir, a déclenché la phase B du plan : hier, tous les journaux rebelles et même le très officiel “Fraternité Matin” ont ouvert leurs colonnes à ce qui est pompeusement baptisé “lettre ouverte” du général Mathias Doué à ses “frères d'armes, compatriotes de toutes les régions de Côte d'Ivoire et aux amis de la Côte d'Ivoire”.
Dans ce document qui lui est hâtivement attribué, le général de division Mathias Doué se déclare entièrement houphouétiste et fait l'apologie de l'houphouétisme, lui qui n'a subi qu'humiliation et forclusion dans l’armée sous Houphouet.
Évidemment, le néo-houphouétiste qu'il serait devenu après la mort d'Houphouet pourfend conséquemment le régime Gbagbo sous lequel il a acquis ses lettres de gloire dans l'armée. Le ridicule décor houphouétiste planté, l'ancien chef d'État-major des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) d'octobre à novembre 2004 passe alors véritablement à l'offensive.
D'abord, parce qu'“il n'est jamais trop tard pour entreprendre et (parce que) tout ce qui croît n'est mûr qu'en sa saison”, Mathias Doué, selon le document, commence par mobiliser les houphouétistes : “Tous, si vous croyez encore à l'idéal d'unité, de paix et de prospérité partagé, prôné par feu Félix Houphouet-Boigny, deviez prendre part dans ce combat, quelles que soient votre origine, votre profession, votre conviction politique et votre confession religieuse”. Ensuite, selon le document, Mathias Doué, général de division, déclare s'aligner derrière celui qu'il appelle “le colonel” Yao Yao Jules pour justifier le sens du “combat” qu'il appelle les houphouétistes à mener contre Gbagbo : “J'appuie sans réserve le combat du colonel Yao Yao Jules et souligne aussi, avec forte (sic) conviction, qu'il ne peut y avoir d'élections le 30 octobre 2005”. Car, ainsi que le proclament les va-t-en guerre camouflés sous le manteau de l'houphouétisme, le document fait croire que Mathias Doué pense qu'“il n'y a aucune issue à la crise (ivoirienne) par les élections, encore moins par la guerre et les violences gratuites”. Enfin, en quittant le terrain politique jusque-là mordu à pleine dent et en promettant aux houphouétistes de les “retrouver dans quelques jours pour reprendre les choses en main et donner une dimension insoupçonnée au combat du colonel Yao Yao Jules”, les rédacteurs du document arrivent à se souvenir que Mathias Doué est tout de même militaire ! Alors, ils s'attellent à mettre dans sa bouche des propos pleins de menaces : “Je mets en garde tous mes frères d'armes… Ceux qui ne seront pas de mon côté doivent s'abstenir de toute action ou subir le même sort que ceux qui nous ont conduits (sic) dans l'abîme actuelle de la déshumanisation, des violences, de la haine, de l'ingratitude, de l'égoïsme, de l'ethnocentrisme et de la mort”. Enfin, c'est à la chute du document que l'on découvre “le sort” réservé aux tenants du régime Gbagbo : “La communauté internationale, si elle le souhaite, peut encore intervenir pour obtenir le départ de ceux qui tiennent les rênes du pouvoir, faute de quoi elle constatera ce que nous avons toujours voulu éviter à la Côte d'Ivoire”. Du “G7” tout cru ! Ouattara et ses matadors du RDR ne feraient pas pire. Et le document est signé : “Général de division Mathias Yehamun Doué”.
Un document indigne…
Les jours à venir nous diront si l'ancien chef de l'Etat-major des FANCI est le véritable rédacteur de ce document. Mais une lecture attentive révèle que ce document est un catalogue d’âneries, d’arguties, de peur panique et de zones d'ombre. D'abord, c'est la première fois que, dans l'histoire des innombrables coups d'Etat enregistrés depuis le 13 janvier 1963 (Togo) jusqu'à ce jour sur le continent africain, un futur putschiste annonce au grand jour son coup, distribue, au vu et au su de tous, des cartes d'invitation aux bénéficiaires (les houphouétistes rebelles) pour les mobiliser. Doué serait-il devenu si haineux et bête pour foncer partout comme un taureau ?
Ensuite, c'est la première fois que l'on voit un général de division se mettre publiquement à la disposition de son subalterne pour un sale boulot. Sur cet aspect des grades, il est parfaitement pitoyable de voir des gens faire croire que le général Mathias Doué n’a qu’un piètre destin de suiveur, attribuant constamment le grade de colonel à son subalterne, dans un document officiel signé par lui, alors que, ancien chef d'Etat-major, Doué sait très bien que Jules Yao Yao est, pour l'heure, lieutenant-colonel des FANCI et non colonel ! On ne peut pas vouloir s'ériger en justifier en volant des grades dans l'armée…
Dans le domaine des incongruités, le document fait croire que c’est aux côtés de Jules Yao Yao que Mathias Doué est devenu le meilleur défenseur des Droits de l'Homme en Côte d'Ivoire. C'est bien, mais dans les argumentaires pour justifier le prochain coup d'Etat contre Gbagbo, les auteurs de ce document font une lecture sélective des morts : le village de Mathias Doué a été totalement rasé par les rebelles à l'Ouest. Mais aucun regret. L'homme était encore le chef d’Etat-major des FANCI quand quatre vingt sept (87) gendarmes ont été capturés, alignés et égorgés un à un à Bouaké par les rebelles “houphouétistes”. Les colonels Yodé et Dagrou Loula, tués, l’un à Abidjan et l'autre à Bouaké, étaient bien sous les ordres de Doué au moment où les rebelles les assassinaient. Me Emile Boga Doudou, ministre d'Etat, ministre de la Sécurité, a été atrocement tué dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002 par les rebelles. Que dire des femmes enceintes violées et éventrées, des fœtus extraits de leur ventre et fusillés ? Et les milliers de morts de l'Ouest du pays auxquels s'ajoutent ceux de Duékoué, Anyama et Agboville ? Leurs tortionnaires ont-ils fait preuve de respect des Droits de l'Homme ? Et le discours républicain et pathétique fait le jour de l'hommage aux militaires tombés au front par Mathias Doué ? Etait-ce une farce pour se moquer de la mémoire de ses frères d'armes massacrés, souvent surpris dans leur sommeil ? Enfin, comment peut-on annoncer un coup d'Etat salvateur aux houphouétistes en promettant de tuer “ceux qui ne seraient pas de leur côté”.
De toute évidence, ces nombreuses insuffisances morales, les contorsions grammaticales risibles et la violence de poubelle contenues dans ce document font douter le lecteur de sa paternité. mais il n'empêche, ce document est à prendre au sérieux.
Tout commence à Paris
C'est le lieutenant colonel Jules Yao Yao, ancien porte-parole des FANCI, qui a déclenché les hostilités. Tapi au 43ème BIMA sous protection des militaires français qui l'auraient finalement ex filtré en Francedepuis peu, Jules Yao Yao s'est saisi des mêmes récriminations politiques contenues dans le document attribué à Doué pour attaquer le régime Gbagbo et inviter l'armée au soulèvement. Apparemment, son appel a fait flop ! Un traître de son acabit, doublé d'une jalousie morbide et d'un tribalisme primaire ne peut espérer soulever une armée fière, unie et solidaire décidée à mater une rébellion qui égorge ses membres et boit leur sang. Il fallait donc d'autres gros bras pour prolonger “le combat”.
Dans sa publication n° 2327-2328 du 14 au 27 août 2005, le très corrompu “Jeune Afrique l'Intelligent” de Béchir Ben Yahmed est monté au front. Dans ce numéro, il y a un très sale dossier de sept (7) pages, sous la plume de Christophe Boisbouvier, l'un des journalistes qui contribuent à donner à RFI (Radio France Internationale) son allure de radio mondiale corrompue et pyromane. L'hebdomadaire panafricain tiré à Paris s'est attelé à noircir la gestion de l'armée sous Laurent Gbagbo. Sans recouper aucunement les informations, l’article, un véritable publi-reportage pour annoncer et justifier un coup d’Etat en préparation contre Gbagbo, prétend que le chef de l’Etat ivoirien a nommé des Bété (ressortissants de son ethnie) à tous les postes clés de la hiérarchie militaire.
Mais ce n’est pas tout. Selon Boisbouvier, le général Philippe Mangou, actuel chef d’Etat-major des FANCI, n’a aucun mérite. Car, bien entendu, les vrais militaires, ce sont Mathias Doué et Jules Yao Yao. Ils sont prêts à prendre le pouvoir à la tête d’une armée où selon Boisbouvier, les Baoulé (allusion à Bédié) et les Dioula (allusion à Ouattara) sont persécutés. Alors, entre “Gbagbo et l’armée”, “qui menace qui ?”. C’est le titre de la pourriture professionnelle de Boisbouvier. Après avoir pollué les ondes de RFI (lire la lettre de démission du correspondant togolais Guy Mario), Boisbouvier est allé respirer de l’air frais à “JAI” pour incendier les casernes ivoiriennes. Peine perdue. Nous l’avons vérifié hier. L’armée ivoirienne reste républicaine et prête à broyer du rebelle. La lettre ouverte de Mathias Doué n’est qu’un aveu d’impuissance des houphouétistes rebelles et de leurs parrains français.
Le dos des nageurs…
Le président ivoirien, Laurent Gbagbo, qui a l’humour caustique, dit toujours que ses adversaires sont “des nageurs qui ne savent pas qu’on voit leur dos”. Aujourd’hui, la campagne menée à travers Jules Yao Yao, “JAI” et Mathias Doué a le mérite de montrer que ces nageurs sont brutalement sortis de l’eau. Depuis novembre 2004 ils étalent leur hideuse nudité morale sur la place publique. Démocrates et justiciers autoproclamés, ils ont peur des élections. Ils ne veulent pas y aller. Ils se donnent tous les moyens de la résistance électorale et organisent leur “transition sans Gbagbo”.
A l’origine de leur panique, se trouve la clairvoyante médiation de Thabo Mbeki. L’homme est en train de conduire les rebelles au désarmement, leur échec. En plus, il est établi que le peuple ivoirien, à la majorité écrasante, vomit les idéaux ravageurs, des voyous de l’houphouétisme. Dans la confiance, derrière Thabo Mbeki, le médiateur sud-africain dans la crise ivoirienne, le peuple ivoirien s’organise pour l’élection présidentielle du 30 octobre 2005. Toute chose que le “G7” et certains de ses parrains chiraquiens craignent comme la peste. Dans un tel environnement et vu les enjeux, la campagne “à la Doué et Yao Yao” ressemble à une vaste mascarades française pour divertir les Ivoiriens.
Cette mascarade est tellement idiote qu’elle ne peut servir qu’à détourner l’opinion, à altérer la vigilance des Patriotes. Le vrai coup fatal pourrait se préparer ailleurs, sur un autre terrain. C’est certain mais c’est déjà voué à l’échec.
César Etou _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Je ne maitrise pas bien le problème ivoirien mais il me semble que la France, notamment à travers RFI prend plutot fait et cause pour les rebelles.
Dès que l'un d'eux ouvre la bouche , les médias hexagonaux en font tout de suite un large échos.
Il me semble que Gbagbo veut faire sortir la CI de son statut colonial à peine masqué.
Mais les partisans de la soumission et de l'exploitation de l'Afrique trouveront toujours une pléthore de nègres prets à servir les interets étrangers pour une bouchée de pain!
PS: le concept si ravageurd'ivoirité a été lancé par Konan Bédié qui se planque en France non?
Comment ce fait -il qu'il ne soit pas disqualifié aux yeux du peuple ivoirien et de la "communauté internationale"? _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
Le Général Mathias DOUE samedi sur RFI à propos du départ annoncé de Gbagbo : “Tout est déjà établi, c`est une affaire de jours”
Le Nouveau Réveil - 8/21/2005 3:44:40 PM
Invité de "RFI-Matin", une rubrique d'actualité de Radio France Internationale samedi dernier, le Général de division Mathias Doué est venu authentifier par la voix ce qu'il a avait couché sur papier la veille. L'ex-chef d'Etat-major des FDS tient à dégommer Gbagbo du pouvoir dans quelques jours. Détermination, fermeté et engagement sont au rendez-vous.
Mon Général bonjour.
Bonjour.
Pourquoi choisissez-vous de rompre le silence aujourd'hui ?
J'ai choisi de rompre le silence parce que j'estime que la situation a trop duré et que le départ du Président GBAGBO est la condition unique au retour de la paix en Côte d'Ivoire. Si la communauté internationale ne veut pas s'engager à le faire partir en douceur, moi je vais le faire par tous les moyens ; bien entendu cela ne se fera pas sans dégâts. Dans ce cas, je ne suis pas comptable de la chasse aux sorcières qui suivra cette opération de force. La communauté internationale doit se convaincre qu'en l'état actuel de la situation prévalant en Côte d'Ivoire, les élections ne constituent pas une voie de sortie. Et le préalable à toute élection dont les résultats seront acceptés par tous, est la réconciliation nationale. Soyez persuadés que la personnalité du Président GBAGBO et tout le système qui l'entoure ne sont pas facteurs de paix et de réconciliation. Et si la communauté internationale obtient son départ en douceur dans les tout prochains jours, nous ferons l'économie d'une guerre civile. Dans tous les cas, la question des " Escadrons de la mort " dont j'ai été moi-même victime doit être traitée impérativement pour une meilleure sérénité de toutes les communautés vivant en Côte d'Ivoire.
Donc vous nous annoncez que, aujourd'hui, vous êtes prêts à tenter un coup d'Etat contre le Président GBAGBO ?
Non ce n'est pas un coup d'Etat, ce n'est pas une aventure militaire, c'est une action qui est exigée par toute la population et par les forces de défense et de sécurité qui sont fatiguées de cette situation de ni paix, ni guerre.
Est-ce que vous envisagez de prendre le pouvoir aujourd'hui ?
Ce n'est pas qu'on envisage de prendre le pouvoir, il s'agit de débarrasser la Côte d'Ivoire d'un individu et d'un système.
Pensez-vous avoir les soutiens nécessaires au sein de l'armée pour mener un tel combat ?
C'est déjà établi. Il y a toute une unanimité par rapport à cet objectif parce que, vous vous rendez compte, quand un régime préfère des formations qui sont parallèles aux forces de défense et de sécurité nationales, cela va sans dire que ce régime met en minorité toutes les forces qui sont issues de la nation. Et celles-ci sont moralement affectées de cette insulte, de cette injure qu'elles ne supportent pas.
Quelle est le message que vous avez envie aujourd'hui de faire passer à vos frères d'armes ?
Nous sommes une armée légale et nous avons l'obligation dans un pays où le peuple doit jouir de son pouvoir démocratique pour mettre en œuvre certains mécanismes constitutionnels et mettre fin à une dictature, à une dérive fasciste. Seules, dans ce contexte, les forces de défense et de sécurité sont habilitées à rétablir l'ordre que les populations attendent depuis 2 ans.
Est-ce que vous demandez aujourd'hui aux Forces Nouvelles de se joindre à votre combat ?
Elles sont déjà totalement impliquées dans notre combat les Forces Nouvelles. Parce que, elles aussi, elles veulent la paix. Elles ont pris un engagement vis-à-vis de nous, vis-à-vis de la nation, vis-à-vis du Président de la République lui-même, vis-à-vis de la communauté internationale, et elles sont prêtes à s'associer à notre combat pour libérer la Côte d'Ivoire de ce régime.
Vous dites que le camp présidentiel veut une guerre pour se maintenir au pouvoir. Quelles preuves avez-vous pour affirmer cela ?
Il suffit de venir ici sur le terrain, de voir toutes les articulations qui se mettent en place, de suivre toutes les préparations qui sont en cours pour savoir que nous allons droit vers une guerre civile.
Vous dites qu'il y a des " Escadrons de la mort " proches de la Présidence. Est-ce que selon vous ces " Escadrons de la mort " échappent au Président GBAGBO ou agissent à sa demande ?
Vous savez, nous, nous avons un principe. Dès l'instant où une organisation est autour d'un chef, quand ces formations ou ces organisations posent des actes illégaux, nous ne voyons que le chef. J'étais à la tête de l'Etat-major, nous avons monté une opération, elle a échoué, j'ai porté le chapeau. Ça c'est un principe d'Etat. Il n'est pas normal que des choses se passent dans son entourage et qu'il donne l'impression de ne pas être informé. Il est le premier responsable et à ce titre, il est impliqué dans cette gestion d'une situation qui est complètement illégale et qui est une atteinte grave et dangereuse au principe même du respect des droits de l'homme.
Pourquoi n'avez vous pas quitté vos fonctions de vous-même, puisque vous avez été limogés de la tête de l'armée, si vous connaissiez par exemple l'existence d'escadrons de la mort?
J'ai tenté de quitter mes fonctions par 3 fois, ça a été refusé.
Comment avez-vous vécu ces huit ( derniers mois ?
Dans la tranquillité, dans la réflexion et dans l'écriture. Avec une certaine amertume au cœur par rapport à tout ce qui se passe dans mon pays. Je ne comprends pas que nous ayons été à deux (2) doigts de la paix en 2003 et qu'aujourd'hui, nous soyons à des kilomètres en arrière.
Est-ce que vous croyez qu'il y aura encore des élections en Côte d'Ivoire prochainement ?
J'ai une lecture qui me permet de vous dire que personne ne croit à la possibilité d'organiser des élections transparentes qui puissent conduire à des résultats qu'on puisse accepter.
Est-ce que vous êtes déjà aujourd'hui en Côte d'Ivoire ?
Non pas encore, je suis en train de faire mes bagages pour rentrer en Côte d'Ivoire.
Et quand pensez-vous être de retour au pays ?
Ca va être bientôt. C'est une affaire de quelques jours. On ne peut pas laisser indéfiniment un peuple aussi ouvert souffrir d'une gestion politique qui ne lui offre plus un horizon dégagé.
Vous savez, qu'à travers une telle déclaration, vous vous mettez peut-être en danger de mort ?
Que représente ma petite vie par rapport à la vie de toute cette collectivité ? Elle est insignifiante ma vie !
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Bertin KADET, Conseiller Spécial du Président Gbagbo: “Ces agitations du général Doué constituent un non événement”
Le Nouveau Réveil - 8/21/2005 3:45:15 PM
Depuis hier vendredi 19 août 2005, j'ai découvert la lettre du Général Doué dans la presse comme tous les Ivoiriens. Aujourd'hui samedi 20 août, le Général Doué lui-même s'exprimant sur des chaînes étrangères, a revendiqué la paternité de cette lettre. Il affirme prendre la responsabilité de déclarer une guerre civile en Côte d'Ivoire et il demande à la communauté internationale d'enlever le Président Laurent Gbagbo du pouvoir sinon lui Doué le ferait.
Ces agitations du Général Doué constituent un non événement pour nous qui connaissons l'homme. Nous sommes trop préoccupés par la question du désarmement et nous préparons les élections du 30 octobre prochain.
Mais l'essence de ma réaction s'adresse à la communauté internationale que le Général Doué a interpellée dans sa double adresse écrite et orale. J'appelle l'attention des autorités de l'ONUCI sur les déclarations du Général Mathias Doué et également sur celles du colonel Yao Yao Jules qui constituent des cas flagrants de sabotage du processus de paix et donc, de provocation des ivoiriens. ' Des officiers supérieurs qui appellent à la guerre civile comme si les Ivoiriens n'ont pas assez souffert, c'est monstrueux et c'est scandaleux. Lorsque les patriotes ivoiriens vont vouloir réagir, c'est leurs réactions qui seront demain retenues et qualifiées d'actes de sabotage. C'est pourquoi l'ONUCI doit se saisir rapidement des cas Doué et Yao ainsi que leurs commanditaires, parce que leur comportement est nuisible, pour la paix en Côte d'Ivoire.
S'agissant des déclarations de Général Doué, je voudrais dire aux Ivoiriens que tout est accompli et que la paix est vraiment proche. Il fallait que le plus vicieux des vers qui était resté dans le fruit se révèle enfin. Or donc le Général Doué savait tout ce qui est arrivé à la Côte d'Ivoire et il n'osait rien faire pour se battre et défendre les Ivoiriens, lui Général de division? Son double Jeu au profit des déstabilisateurs du régime de Laurent Gbagbo a hélas coûté la vie à des centaines de nos concitoyens, en particulier à des officiers et autres soldats de tous les corps d'armée dont il était pourtant le chef d'Etat Major. Cela s'appelle
tout simplement de la trahison.
Pour ma part, ayant été à un moment donné son chef de service en qualité de ministre Délégué à la Défense durant la phase active de cette guerre, je suis sans haine et sans rancune car je crois en l'avenir de mon pays.
Maintenant que pour la première fois de son existence, le Général a parlé comme un homme, le peuple de Côte d'Ivoire attend de le voir exécuter la mission que ses maîtres lui ont confiée.
Tel que nous connaissons l'homme, il n'osera jamais se présenter devant les Ivoiriens à la tête d'une troupe pour les affronter. C'est pourquoi, depuis quelque temps, la mission que ses patrons, faiseurs de coup d'Etat lui ont confiée c'est-à-dire éliminer Laurent Gbagbo, Président de la République afin que lui Doué soit proclamé Président de la "république et proclamer à son tour l'impunité des rebelles. Nous le suivons dans ses vaines démarches : il était hier dans un pays francophone d'Afrique centrale et a l'intention d'aller ce jour au Burkina Faso. Puisqu'il pense que son heure a sonné, qu'il vienne prendre la place que son courage mérite.
Je demande à tous les patriotes ivoiriens de garder le calme et la sérénité face à la provocation et aux agitations stériles de personnes qui ont délibérément choisi d'abandonner la voie de l'honneur et de la dignité. L'histoire est notre juge.
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La quasi-totalité de la presse nationale s’est largement fait l’écho le vendredi 19 août 2005 d’une lettre du Général de Division Mathias Yehamun Doué, suivie dans la soirée de déclarations radiodiffusées à caractère politique sur RFI.
En réaction à ces différentes adresses, les Forces de Défense et de Sécurité de Côte d’Ivoire tiennent à faire la mise au point suivante :
1°) En réaffirmant «le devoir de réserve qui s’impose aux militaires», le Général de Division Doué, Officier Général en activité, de surcroît juriste de son état, s’est volontairement et en toute conscience mis en rupture de ban avec l’institution militaire.
2°) Le Général a mentionné et je cite «l’échec prévisible de l’opération Dignité».
Comment expliquer que le Général Mathias Yehamun Doué puisse parler de «l’échec prévisible» d’une opération qu’il a lui-même planifiée, montée et dirigée en sa qualité de Chef d’Etat Major des Armées ?
3°) S’agissant du Colonel Major Traoré Bakassa.
Le rapport d’expertise médicale disponible vient de montrer qu’il est décédé de mort naturelle. Il est donc souhaitable de tirer un trait sur ce malheureux concours de circonstances en respectant la mémoire de ce brillant officier et en évitant d’associer son nom à des desseins inavoués.
4°) Les Forces de Défense et de Sécurité ont été les premières à regretter l’incident survenu au cours de l’interpellation du Colonel Yao Yao Jules. Elles regrettent que cet officier apprécié de tous dans un passé récent, se soit laissé manipuler par des forces obscures. A t-il simplement conscience qu’il vient là de briser définitivement son capital confiance, même vis-à-vis de ceux-là pour lesquels il s’agite tant ?
5°) Est-il utile, concernant la discipline militaire, de rappeler que les Forces de Défense et de Sécurité en particulier et la Côte d’Ivoire en général continuent de gérer l’héritage de la transition militaire et des quatre (04) années de commandement du Général Doué en qualité de Chef d’Etat Major des Armées ?
Dans ce contexte, les Forces de Défense et de Sécurité réaffirment leur fidélité aux valeurs républicaines. En tout état de cause, elles continueront à assurer leur mission de sauvegarde de la République contre toute forme de menace et d’agression, conformément à l’article premier du règlement de discipline générale dans les Armées.
Aussi, tiennent-elles à rassurer les populations et à réitérer leur ferme volonté de :
- ne tolérer et de n’adhérer à aucune manœuvre de division et d’appel à la désobéissance en leur sein d’où qu’elle vienne.
- soutenir les efforts de la communauté internationale dans le processus de paix à travers la médiation du Président Sud Africain THABO M’BEKI.
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Un feu d`artifice crée un mouvement de panique à Abidjan, un ministre à la télévision
AFP - 8/20/2005 10:07:31 PM
Un feu d'artifice a créé un bref mouvement de panique samedi soir dans plusieurs quartiers d'Abidjan, entraînant l'intervention à la télévision nationale du ministre de la Sécurité et du chef d'état-major des armées ivoiriennes.
Vers 21H00, des pétards et des feux d'artifice ont été tirés dans le quartier de Treichville (sud), près des ponts traversant la lagune qui sépare le nord du sud de la ville, a-t-on constaté.
Le feu d'artifice a été suivi de quelques brèves rafales de tirs d'armes automatiques, notamment au quartier voisin du Plateau.
Ces détonations ont entraîné un bref mouvement de panique dans plusieurs quartiers de la capitale économique, notamment à Cocody, quartier de la résidence du président Laurent Gbagbo, où des commerces ont fermé leur porte précipitamment et des groupes de jeunes ont commencé à se rassembler et à ériger des barrages sur les routes.
Une heure plus tard, le ministre de la Sécurité, Martin Bléou, et le chef d'état-major des forces loyalistes, le général Philippe Mangou, sont intervenus à la Radio-télévision ivoirienne (RTI) pour calmer les esprits.
"Une telle situation n'a pas manqué d'être source de perturbations, de troubles et de panique générale. Les conséquences sont incalculables, imprévisibles, la peur s'est emparée des populations", a expliqué M. Bléou.
"Compte tenu de la situation tendue et des informations qui nous parviennent au quotidien laissant entendre qu'une attaque était imminente, bien des personnes et nous mêmes avons été amenés à penser que c'était là l'attaque qui avait commencé", a-t-il reconnu M. Bléou.
Cet incident s'est déroulé au lendemain d'une déclaration d'un ancien chef d'état-major de l'armée limogé en novembre 2004, le général Mathias Doué, qui a annoncé son retour prochain en Côte d'Ivoire et a menacé de "faire partir" le président Gbagbo "par tous les moyens".
Ces menaces ont fait monter la tension dans le pays, dans un climat politique déjà délétère, et en pleine paranoïa du coup d'Etat.
"Ces détonations n'étaient pas la manifestation d'une attaque extérieure, mais plutot des feux d'artifice qui étaient tirés depuis le palais de la culture à Treichville, dans le cadre" d'une fête commerciale, a précisé le ministre.
Affirmant ne pas avoir été informé au préalable du feu d'artifice, le ministre Bléou a indiqué avoir "donné des instructions pour arrêter les auteurs de cette faute grave", et a interdit dorénavant l'usage des pétards et feu d'artifice.
"Il s'agit de rassurer les populations, les amener à comprendre que la situation est sous contrôle et qu'elles peuvent vaquer à leurs occupations", a--t-il ajouté.
Le général Philippe Mangou a lui aussi "demandé aux populations de vaquer à leurs occupations en ce samedi soir".
"Nous avons pris des dispositions pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l'étendue du territoire, des patrouilles sont effectuées actuellement dans les quartiers", a-t-il assuré, en direct sur le plateau de la télévision.
La situation s'est normalisée aux alentours de 23H00 (locales et GMT), a-t-on constaté notamment dans le quartier de Cocody, et la télévision a repris le cours normal de ses émissions.
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ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
CRISE IVOIRIENNE : « LA SITUATION EST SOUS CONTRÔLE », AFFIRME LE MINISTRE DE LA SECURITÉ
Grande frayeur hier dans plusieurs quartiers de la capitale économique ivoirienne.
Abidjan a été secouée samedi nuit par un vent de panique dans la population. Ils sont en effet nombreux les habitants de la capitale économique ivoirienne qui ont cru à des affrontements…L’atmosphère était si préoccupante que les autorités ont immédiatement fait des déclarations à la télévision nationale.
Martin Bléou, ministre de la sécurité intérieure.
« …Cette nuit, aux environs de 21h, des détonations nourries et continues retentissaient à travers bien des quartiers de la ville d’Abidjan. Compte tenu de la situation tendue et des informations qui nous parviennent au quotidien laissant entendre qu’une attaque était imminente, bien des personnes et nous-même avons été amenés à penser que c’était là, l’attaque qui avait commencée. Une telle situation n’a pas manquée d’être source de perturbations, de troubles, de panique générale.
Les conséquences sont incalculables, imprévisibles. La peur s’est emparée, injustement, indûment des populations. En tant que responsables, le chef d’état-major des forces armées nationales et moi-même, venons sur ce plateau pour dire aux populations qu’en réalité, ces détonations n’étaient pas la manifestation d’une attaque extérieure, mais plutôt des feux d’artifice qui étaient tirés depuis le Palais de culture à treich-ville, dans le cadre du 10e anniversaire de Western union.
Le problème vient de ce que les autorités compétentes, qualifiées pour autoriser une telle activité, n’ont pas été saisies et n’ont pas non plus produit d’autorisation relativement à ces tirs. Il s’agit donc là d’une faute grave, une faute présentant une gravité particulière. Des instructions ont été données aux forces de défense et de sécurité afin qu’elles interpellent les auteurs d’une telle faute pour que ceux-ci soient amenés à répondre devant les autorités compétentes. En attendant, au nom du chef de l’Etat, j’interdis l’usage des explosifs, des pétards et des feux d’artifice, sauf autorisation du chef de l’Etat et du premier ministre du gouvernement de réconciliation nationale.
Il s’agit donc au total, de rassurer la population, de les amener bien sûr à comprendre que la situation est sous contrôle. Et qu’en conséquence, elles peuvent vaquer à leurs occupations, ainsi que l’atteste la présence du général Mangou, chef d’état-major des forces armées nationales sur ce plateau, à qui je vais passer la parole ».
Philippe Mangou, chef d'état-major des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire.
«…Je voudrais à mon tour rassurer la population et demander à cette population de vaquer librement à ses occupations. Nous sommes samedi et nous pensons que les gens peuvent aller se réjouir où ils veulent. Nous avons pris à notre niveau des dispositions pour assurer la sécurité des personnes et des biens…de la zone gouvernementale…Des patrouilles mixtes sont effectuées actuellement dans les quartiers, et des contrôles…sont faits sur les corridors ».
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Posté le: Lun 22 Aoû 2005 12:38 Sujet du message: Encore un diable, un égoïste et irresponsable de plus
Je suis scandalisé par les propos du Général...comment peut-il accepter ou affirmer tout bonnement que Gbagbo doit partir à tous les prix, même si la chasse aux sorcières doit s'en suivre? que fait-il des victimes ivoiriennes qui s'en suivront? que fait-il des morts et autres conséquences, que fait-il des normes constitutionnelles...je pense que le temps des coups d'états et autres est terminés surtout dans une situation comme celle de la CI...encore un irresponsable en plus dans cette crise qui secoue les pauvres frères ivoiriens...
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