Posté le: Sam 03 Sep 2005 23:42 Sujet du message: Le Senegal est un exemple....
"Lancement des travaux de l'autoroute à peage Dakar-Diamniadio : Les premiers kilomètres sur Malick Sy-Patte d'Oie
Ce qui était caractérisé comme un éléphant blanc par ses contempteurs est en train de sortir de terre. L'autoroute à péage Dakar-Diamniadio a pris forme, hier, par le lancement officiel des travaux du premier tronçon reliant Malick Sy (carrefour gare routière Pompier) à la Patte d'Oie.
Comme il n'y a pas de grand projet sans grand homme d'Etat, ainsi que l'a souligné le Premier ministre, Macky Sall, qui procédait hier au lancement officiel des travaux, le nom du président de la République se confondra, à jamais, à la nouvelle image d'un Sénégal émergent, lancé sur les autoroutes de la croissance et du développement. "Bientôt, l'ouvrage que nous lançons aujourd'hui (hier, Ndlr), ne sera plus qu'archive dont notre génération aura du mal à se souvenir et les efforts sacrés, de la vision à la réalisation, en passant par la conception, seront inconnus de nos petits enfants. Tel se résume, au nom de la postérité, le prix des grands efforts qui ont été nôtres et qui seront encore fournis ici", a déclaré le Premier ministre.
S'adressant à la directrice de l'Agence nationale chargée de la promotion de l'investissement et des grands travaux (Apix), Mme Aminata Niane, maître d'ouvrage de l'autoroute à péage, le Premier ministre a relevé qu'elle a pris à bras-le-corps ce pan entier de la vision du chef de l'Etat, et a décidé de faire changer les éléphants de couleur. Macky Sall a noté que l'Apix a fait montre de transparence dans le processus de sélection des entreprises pour la réalisation de l'autoroute à péage.
Sous ce registre, il faut rappeler que deux groupements étaient en lice. Il s'agit de Eifage-Fougeyrolle-Cse et de Henan Chine-Jean Lefebvre-Sénégal (Jls). L'entreprise française Fougerolle avait mis sur la table de la Commission nationale de dépouillement 39 milliards 947 millions de francs pour la réalisation du premier tronçon allant de Malick Sy à Patte-d'Oie. La deuxième offre était estimée à 23 milliards 323 millions de francs. C'est le groupement Henan Chine-Jls qui a été choisi comme adjudicataire.
Avec les échangeurs en chantier, la réalisation de ce premier tronçon qui relie Malick Sy à Pikine a nécessité un financement public de 44 milliards de francs. Un financement couvert dans le cadre du Programme d'amélioration de la mobilité urbaine (Pamu) mis en place par le gouvernement avec l'appui de la Banque mondiale. "L'attitude nouvelle qu'inspire la forte ambition que nourrit le président de la République pour le Sénégal, aura trouvé en la Banque mondiale, un partenaire de taille toute aussi volontariste, qui aura compris, pour la soutenir, la Stratégie de croissance accélérée mise en œuvre par mon gouvernement, sous l'impulsion du chef de l'Etat", a rappelé le Premier ministre.
La Banque mondiale a apporté une contribution de 25 milliards de francs pour Dakar-Diamniadio. Le coût global de Patte d'Oie-Diamniadio est estimé à près de 130 milliards de francs.
Les études technique, économique, financière, de trafic et d'acceptabilité du péage ont confirmé aussi l'approche publique-privée qui était déjà retenue par le gouvernement. La réalisation de cette autoroute se justifie du fait de l'encombrement de la circulation, surtout aux heures de pointe. La dernière campagne de comptage menée, en novembre 2001, sur l'autoroute actuelle a évalué le nombre de véhicules à 70 000 par jour dans les deux sens entre Dakar et la proche banlieue. "De nombreuses études ont été réalisées. Elles nous ont permis de constituer un dossier de standard international grâce au soutien de la Banque mondiale. Elles nous ont permis aussi de cerner avec précision l'ensemble des paramètres du projet. Et le choix du partenaire (Henan Chine-Jls, Ndlr) s'est à l'issu d'un processus de sélection rigoureuse. Le projet est donc un projet majeur, stratégique sur le plan économique", a déclaré Mme Aminata Niane.
Non sans rappeler que c'est par la justesse des options du président de la République que l'équipe de l'Apix a travaillé trois ans durant sur ce projet d'autoroute à péage. Que d'obstacles et d'embûches surmontés sur le chemin ! Avec le rétroviseur, la Dg de l'Apix a relevé que "des difficultés de tous ordres ont été vaincus".
La réalisation de l'axe Dakar-Diamniadio est estimée à 100 milliards de francs. Soit le quintuple du coût prévu, en 1978, pour Dakar-Thiès (20 milliards de francs). Les coûts additionnels sont évalués à 29 milliards de francs. Soit un financement global de 129 milliards de francs. Le tronçon Malick Sy-Pikine sera réalisé sur ressources publiques pour un montant de 50 milliards de francs, dans le cadre du programme spécial de mobilité urbaine. Les travaux de l'autoroute à péage sont programmés pour une durée de 20 mois.
L'objectif visé par le gouvernement à travers la réalisation de l'autoroute à péage, est de restaurer les conditions nécessaires à la consolidation de la croissance et de favoriser l'émergence de nouvelles zones d'investissement et de développement économique sur l'axe Dakar-Thiès. Surtout avec la plate-forme multifonctionnelle de Diamniadio".
http://www.afrik.com/article8608.html _________________ "L'hypocrisie est un vice a la mode et tous les vice a la mode passent pour vertus"-----Don Juam, Moliere"
J'espère que vous n'êtes pas sérieux et que c'est de la provocation, en disant que le Sénégal est un exemple à suivre. Pour votre gouverne, le Sénégal est le pays le plus assisté et le plus colonisé en Afrique. Ce pays, qui représente toutes les facettes du néo-colonlisme français, est un simple exemple du prolongement de la colonisation française sur le continent Noir. Ce pays a enfanté le plus Grand traître que l'Afrique ait connu, il s'agit du Bounty Léopold Sédar Senghor. Aujourd'hui Abdoulaye Wade, qui n'est qu'un simple gouverneur de France au Sénégal, a hérité queque chose de sale et de mal venant de Senghor. Après que Senghor ait trahi Sékou Touré, en 1958, Abdoulaye Wade est entrain de trahir aujourd'hui Laurent Gabgbo. Oui, le Sénégal est un pays traître qui a toujours collaboré avec la France pour saigner et dévaster l'Afrique.
Là où la France met ses fesses, les habitants seront assistés, du bébé au vieillard, comme les Antilles, le Sénégal...Il faut savoir qu'un peuple assisté n'est pas un peuple, mais une simple association d'individus, qui fait partie intégrante du pays assistant. Honorable Ambassadeur, il faut que nous sachions aussi qu'il n'a jamais existé, dans l'histoire de l'humanité, une démarche de colonisation ou de néo-colonisation qui ne soit déroulé sans effets pervers. Il est illusoire de croire que le développement durable d'un peuple pourrait procéder d'une démarche exogène. La stratégie de la déresponsabilisation est le summum du paternalisme. Déresponsabiliser un peuple, c'est lui ôter son esprit. Or, le développement est avant tout une démarche de l'esprit. Donc, le développement économique du continent africain passe forcément par le responsabilisation des Africaines et des Africains. Tous mes respects /
Le Sénégal est le dernier des exemples pour les Africains, car il représente la Honte en Afrique. Ci-dessous, les militaires Français dénoncent, eux-mêmes, leur présence au Sénégal. N'est-ce pas une honte, Ambassadeur ? /
Fier et fort, le 23e Bataillon d'Infanterie de Marine grogne et mord... ou "A quoi bon réfléchir"...
Un grand nombre de Français ont connu le Sénégal durant leur service national obligatoire au Sénégal. Plus de six structures de l'armée française occupent la presqu'île du Cap Vert. Le DA 160 à Ouakam accueille les soldats de l'armée de l'air. L'Unité Marine sur le port accueille les structures médicales de l'armée ainsi que les matelots et navires de la Marine Nationale (c'est pas un mythe les marins sont souvent pédé). Les transmissions et les carburants sont à Hann et Yeumbeul. La brigade de prévôté (la gendarmerie) se situe quant à elle sur La Pointe du Plateau. Le 23° Bataillon d'Infanterie de Marine (23° BIMa) occupe l'ensemble de la presqu'île de Bel Air. Il accueille les soldats de l'armée de terre française.
Cette page n'a pas pour but de justifier ou non la présence de l'armée française au Sénégal. La France dépense chaque année en surplus de salaire (indemnités de résidence qu'y disent dans le jargon parce que glander au soleil pendant deux ans ça doit être indemnisé...), plus de 400 millions d'euros (3 milliards de FF, c'est hallucinant...) et au moins autant en frais de fonctionnement : matériel, électricité, climatisation (ça se climatise un bidasse français), immobilier, sorties champêtres diverses (Dodji, Patassi, Missirah, etc...). Sans compter les frais princiers des quelques dizaines d'officiers supérieurs (ils sont nombreux) qui pour faire honneur à la France font des banquets pharaoniques... Ne parlons même pas des gendarmes qui passent leur temps à ne rien faire à part courir après l'herbe que quelques bidasses amateurs jugent agréable de s'offrir au Sénégal. Remarquez, ils sont sympa les gendarmes français au Sénégal. Pareil que chez nous : nez rouge, moustache, képi, etc... La seule différence c'est qu'ils ont plutôt la tenue estivale de Cruchot dans les gendarmes à Saint-Tropez : short et chemisette.
Bref, il ne serait pas fou d'évaluer notre présence au Sénégal à un coût de 1 milliard d'euros annuels, toutes armes confondues... Soit environ 110.000 ans de SMIC en France (SMIC à 750€). Soit environ le salaire de 10 ans de 66.000 enseignants au Sénégal (salaire mensuel de 150€)... Bref, ça fait cher le prestige.
Aujourd'hui, le doux temps du service militaire obligatoire est révolu. Mais combien de militaires français vivent encore au Sénégal ? Difficile de le savoir exactement car les équipes tournent et beaucoup de bidasses ne sont jamais comptabilisés car n'appartenant à aucune unité (c'est particulièrement le cas pour les nombreux conseillers militaires, tous officiers supérieurs ou au pire capitaines). On peut dire sans se tromper qu'il y a entre 1500 et 2500 militaires français en uniforme à Dakar et dans ses environs.
Un belle marrade donc que ce 23° BIMa ! Dire que c'est un camp de vacances serait un euphémisme. La moitié de la superficie de ce gigantesque espace vert au milieu de Dakar (il doit bien faire une vingtaine d'hectares) est occupé par un club d'équitation, quatre ou cinq paillotes bar-restaurants, un cinéma, un club nautique, deux terrains de foot (la plus belle pelouse du pays), un gymnase (plus utilisé pour le badmington que pour la musculation...), etc... Tout est fait pour le plaisir de nos chers bidasses. D'ailleurs quand ils partent au Sénégal, ils appellent ça un "séjour". C'est le cas. Je le redis, une vrai marrade ! Bourvil pourrait faire un film sur les péripéties de l'armée française au Sénégal. Bien qu'un fortin abrite de quoi faire sauter tout le pays, le camp est une passoire. Pas une semaine ne passe sans qu'un Sénégalais ne cisaille une grille pour aller piquer trois pots de peintures.... C'est tellement pathétique que j'ai vu de mes yeux, des bidasses se faire décorer pour avoir vaillament "intercepté" un sénégalais qui faisait le mur pour faucher des tournevis. Franchement, ça vaut pas un milliard ... Ce qui ne vaut pas non plus un milliard, c'est de voir quelques connards (une infîme, infîme minorité mais quand-même) s'offrir des plaisir juvéniles bon marché. Ce qui ne vaut pas non plus un milliard, c'est de voir un camp de l'armée française se transformer en bordel : tous les stratagèmes sont bons pour faire rentrer des putes dans la caserne: dans le coffre de la voiture, en entrée libre pendant la kermesse (la kermesse, on croit rêver), etc...
Ca y est !!! Un internaute ancien appelé volontaire pour le soleil nous a envoyé une photo de Napoléon, le vendeur attritré de Playboy et autres Newlook du 23e BIMa. Je l'ai personnellement connu avec un bonnet rouge mais par contre avec le même boubou marron... Merci à Frédéric CHEVILLON (88-89)
Pour ceux qui veulent écrire au 23°BIMa, voici leurs coordonnées :
Camp de Bel-Air
BP 3013
Dakar Cap vert
Sénégal
Téléphone : 00 221 839 60 00
Télécopie : 00 221 839 60 21
E-Mail : bima23saf@arc.sn <mailto:bima23saf@arc.sn> _________________ -Toute action ensemble pour nous Africains est un produit de la liberté!
Oui je suis serieux et je ne vois pas en quoi c'est de la provocation de dire que le Senegal est un exemple. Pour moi, c'est un exemple d'un petit pays Africain qui n'a pas beaucoup de richesses naturelles, mais qui est tres bien organise et fait de bonnes choses.
Dans le monde très concurrentiel d'aujourd'hui, l'infrastructure publique moderne est la clé de tout succès économique d'un pays. Alors je donnais l'exemple du Senegal qui construi un nouvel aeroport moderne, un nouveau port et une autoroute a peage.
Et puis, pendant que beaucoup de compagnies aeriennes en Afrique on mis ou sont pretes a mettre la cle sous le paillasson, Air Senegal International prospere et est tres bien gerer.
Je connais beaucoup de pays en Afrique qui sont assiste et neo-colonise(si ca se dit) mais qui ne sont pas aussi bien que le Senegal.
J'admire le Senegal car c'est un pays qui s'en sort presque avec seulement leur industrie de tourisme et l'arachide comme matiere premiere.
Quant a Senghor etant bounty, au moins il a ete le premier president africain a quitter le pouvoir de son propre chef sans tambour ni trompettes en 1980. Il a laisse la place a Diouf qui a aussi quitte le pouvoir sans faire d'histoire et il me semble que Wade fera la meme chose. Et rien que pour ca aussi, le Senegal est un exemple car Abdou Diouf est un citoyen Senegalais qui vit calmenent.
Moi je parlais des choses qui marchent et qui peuvent inspirer les autres pays d'Afriques, si vous voulez parler de ce qui ne va pas, libre a vous. _________________ "L'hypocrisie est un vice a la mode et tous les vice a la mode passent pour vertus"-----Don Juam, Moliere"
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Posté le: Mar 06 Sep 2005 20:16 Sujet du message:
Ambassadeur a ecrit:
Citation:
Quant a Senghor etant bounty, au moins il a ete le premier president africain a quitter le pouvoir de son propre chef sans tambour ni trompettes en 1980. Il a laisse la place a Diouf qui a aussi quitte le pouvoir sans faire d'histoire et il me semble que Wade fera la meme chose. Et rien que pour ca aussi, le Senegal est un exemple car Abdou Diouf est un citoyen Senegalais qui vit calmenent.
Oui, le Bounty, que tu veux maintenant faire passer pour un democrate; Leopold Sedar Senghor, qui aura eu pour mission, non pas le developpement et l’epanouissement du Senegal, mais plutot l’aneantissement au sein de la Francophonie africaine, le courant a la fois contestataire et progressiste incarne par Frantz Fanon et Cheikh Anta Diop, que ses maitres ressentaient comme une epine insupportable, sinon mortelle, a son pied. Il a mene cette tache avec l’aide et le support de ses maitres imperialistes francais, et rien ne lui aura ete menage pour accomplir sa mission et atteindre son but: L’argent pour corrompre, la police secrete et/ou ouverte pour terroriser intimider, et au besoin pour assassiner comme l’attestent par exemple les morts d’Omar Blondin Diop et Mamadou Dia. Le fracas des medias francais de tous bords et particulierement de tres devoue “Le monde” pour couvrir les cris et l’indignation des victims, exactement comme au Cameroun d’Ahmadou Ahidjo; la censure pour asphysier les elites authentiques; l’intrigue pour demoraliser…. Le successeur designe Abdou Diouf, le citoyen qui vit paisiblement, aura aussi accompli sa part de mission; Wade cedera sans doute sa place, a l’issu des elections democratiques, apres avoir fait comme les deux autres, fourni son lot d’effort a la soumission docile et subtile aux maitres Blancs francais.
En ce qui concerne Senghor et Abdou Diouf, pour y avoir exerce un vrai terrorisme intellectuel et social, le Senegal est vraiment un exemple. _________________ l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH
Oui, un exemple a suivre car avec beaucoup moins de richesses que la RDC, ils font beaucoup mieux et au moins, le pays donne une image d'ordre et de paix sociale. Le Senegal s'en sort bien avec ses arachides et son industrie du tourisme... _________________ "L'hypocrisie est un vice a la mode et tous les vice a la mode passent pour vertus"-----Don Juam, Moliere"
Ambassadeur, que peut-on faire, quand on est démuni de dignité ? _________________ -Toute action ensemble pour nous Africains est un produit de la liberté!
Oui, un exemple a suivre car avec beaucoup moins de richesses que la RDC, ils font beaucoup mieux et au moins, le pays donne une image d'ordre et de paix sociale. Le Senegal s'en sort bien avec ses arachides et son industrie du tourisme...
"donner l'image=leurre"!!! le plus important nè pa de paraitre mè d'etre!!!! Tu è bounty jusko bout des ongles!!!!
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Posté le: Ven 09 Sep 2005 15:01 Sujet du message:
Ambassadeur a ecrit:
Citation:
Oui, un exemple a suivre car avec beaucoup moins de richesses que la RDC, ils font beaucoup mieux et au moins, le pays donne une image d'ordre et de paix sociale. Le Senegal s'en sort bien avec ses arachides et son industrie du tourisme...
Tu developpes tres tres bien les reflexes de colonise, si le Senegal est arrive a un moment de son histoire a etre le premier producteur mondial d’arachides, c’est parce que les francais ont developpe cette culture pour les besoins d’exploitation.
Avec ce statut, le Senegal aurait pu satisfaire aux besoin de consommation en huile, en pate d’arachides, en savon; de tout le continent africain. Mais bon, les Senghor et les Diouf ont prefere satisfaire les besoin de leur maitre et a cote les voisins du Niger n’ont pas grand chose a manger. _________________ l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH
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Posté le: Ven 09 Sep 2005 15:33 Sujet du message:
je sais gré à Ambassadeur de communiquer sur une réalisation concrète qu'est " l'autoroute à peage Dakar-Diamniadio". Tout ce qui est fait dans ce sens doit être à mon avis salué. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
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Posté le: Ven 09 Sep 2005 16:10 Sujet du message:
jofrere a écrit:
je sais gré à Ambassadeur de communiquer sur une réalisation concrète qu'est " l'autoroute à peage Dakar-Diamniadio". Tout ce qui est fait dans ce sens doit être à mon avis salué.
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Ven 09 Sep 2005 17:31 Sujet du message:
bien sûr on est d'accord là dessus. Néanmoins, rien dans l'article de départ ne me porte à croire cela.
Citation:
La deuxième offre était estimée à 23 milliards 323 millions de francs. C'est le groupement Henan Chine-Jls qui a été choisi comme adjudicataire
je ne sais pas d'où vient ce groupe. De plus il est bien mentionné que la banque mondiale est fortement impliquée dans le projet. Ce ne sont donc pas les circuits traditionnels de la coopération franco-sénégalaise. Donc à part le titre un brin provocateur du topic, je ne vois pas trop ce qui peut justifier cette méfiance. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Posté le: Ven 09 Sep 2005 17:45 Sujet du message:
Citation:
Sous ce registre, il faut rappeler que deux groupements étaient en lice. Il s'agit de Eifage-Fougeyrolle-Cseet de Henan Chine-Jean Lefebvre-Sénégal (Jls). L'entreprise française Fougerolle avait mis sur la table de la Commission nationale de dépouillement 39 milliards 947 millions de francs pour la réalisation du premier tronçon allant de Malick Sy à Patte-d'Oie.La deuxième offre était estimée à 23 milliards 323 millions de francs. C'est le groupement Henan Chine-Jls qui a été choisi comme adjudicataire.
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Ven 09 Sep 2005 18:04 Sujet du message:
ARDIN a écrit:
On arrete pas de nous le dire, et la Banque Mondiale veille au grain: ces entreprises font de la charite.
pourquoi de la charité? il s'agit de business. On peut et on doit critiquer les politiques préconisées par le FMI et la Banque Mondiale, mais on ne peut pas accuser ces institutions de travailler en sous-main pour les entreprises françaises. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
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Posté le: Ven 09 Sep 2005 18:22 Sujet du message:
Jofrere a ecrit:
Citation:
pourquoi de la charité? il s'agit de business. On peut et on doit critiquer les politiques préconisées par le FMI et la Banque Mondiale, mais on ne peut pas accuser ces institutions de travailler en sous-main pour les entreprises françaises.
J’ironise quand je parle de charite. Tu parles de business, je te dis qu’il s’agit d’exploitation sous couvert de mondialisation. Les institutions economiques internationales(FMI, Banque Mondiale, l’OMC) sont gerees par un directorat compose de qui ?
Les decisions prises par ces institutions ne refletent que les interets de l’Occident et qu’on vous presente comme refletant les desirs de la communaute mondiale alors que c’est un euphemisme.
De plus qui a evalue les besoins des Senegalais pour dire qu’ils avaient besoin d’une autoroute a peages? La Banque Mondiale maitrise t’elle la psychologie du consommateur Senegalais? _________________ l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH
De plus qui a evalue les besoins des Senegalais pour dire qu’ils avaient besoin d’une autoroute a peages? La Banque Mondiale maitrise t’elle la psychologie du consommateur Senegalais?
Tous les pays en Afrique ont besoins d'autoroutes modernes et adéquates. Cela va de soit. Développer les voies de communications est un pas en avant vers un développement économique. Sans les veines, les artères ou les vaisseaux sanguins, la circulation du sang n'est pas possible, et donc le corps humain ne peu pas fonctionner, il en est de même que l'économie d'un pays.
Donc personne n'a besoin de la Banque mondiale, ni de son évaluation, ni sa maîtrise de la psychologie du consommateur Africain pour savoir si on besoin d'une autoroute a péage car dans le monde très concurrentiel d'aujourd'hui, l'infrastructure publique moderne est la clé de tout succès économique d'un pays. Une autoroute permet de désenclaver les régions pour que l'économie liée à l'industrie, au transport routier et au tourisme puisse survivre et se développer pleinement.
Les autoroutes doivent favoriser les échanges sur le plan régional, national etc. Par exemple, le secteur agricole peut voir ses produits acheminés plus vite et plus loin, vers de nouvelles régions mais chez nous en Afrique, dans la plus part des pays, surtout dans un grand pays comme la RDC, on n’a pas d'autoroutes et l'état n'a pas l'argent pour financer les constructions! Alors voila pourquoi on parle de péage. Le péage permet de payer à l'utilisation, et non pas par un impôt que l'Etat risque d'utiliser pour des objectifs autres qu'autoroutiers, mais il permet également un service fonctionnant 7j/7 et 24h/24.
Un réseau autoroutier sans péage reviendrait à augmenter considerablement les impôts de chaque contribuable. Alors le péage est une autre alternative et il permet des investissements lourds et nettement supérieurs à ceux de l'Etat. De toutes les façons, la société est une chaîne, et il y aura la réaction en chaîne. Moi je crois que plus il y aura d'autoroutes moderne et adéquate a péage, plus il y aura de circulation et de consommation. Sans compter que ces autoroutes peuvent être des véritables cagnottes pour les Etats Africains et elles peuvent contribuer a alimenter les budget nationaux ou des collectivités. Par exemple, un peu partout ou il y a les autoroutes à péage ou toll roads, sur 10 euros de revenus des sociétés concessionnaires et gestionnaires d'autoroutes, l'état touche 3,56 euros en taxes et en impôts. Alors si on y ajoute les dividendes que l'état touchera en tant que actionnaires minoritaires ou majoritaires, moi je dirais que c'est un business a considérer.
Dans une interview Exclusive, le candidat a la présidence de la république en RDC Georges ALULA parle aussi d'autoroutes a péage
"J’ai aussi imaginé un projet simple, un réseau routier sous forme de l’étoile de David, qui serait lié par des autoroutes à péages, de Kinshasa à Kisangani, Kisangani à Lubumbashi, Lubumbashi à Kinshasa et pourquoi pas Mbandaka vers Bukavu, et Kwango vers Mbandaka. Mais ce projet étant présenté, on peut aussi imaginer que ce tronçon pourrait relier l’océan indien et l’océan pacifique à travers la RDC ; tout ça est venu du fait que j’ai été en Afrique du Sud et j’ai découvert qu’on peut voyager en voiture de Johannesbourg au Caire, mais on ne peut pas partir en voiture de Johannesbourg à Abidjan parce qu’on ne peut pas traverser la RDC. Donc j’ai imaginé ce réseau étoilé."-----Georges ALULA
"Le Conseil a relevé quatre grands secteurs où l’investissement est prometteur en Algérie. Il s’agit des Télécoms et des Technologies de l’Information (Internet..._), du secteur de l’habitat, des finances et des infrastructures. L’USABC a établi un programme rencontres où seront évoqués l’ensemble des thèmes susceptibles de drainer d’importants investissements en Algérie. Quant au projet d’autoroute Est-Ouest, il a été élaboré à l’initiative du Genesis International (GI - société d’engineering) et de l’USABC lors d’une rencontre qui a eu lieu en septembre 2002 entre ces deux organismes. Dans une lettre d’intention envoyée en mai 2003 par le ministère des travaux publics, les autorités algériennes demandent à GI de lui présenter l’architecture du projet. Cette dernière s’est engagée à constituer un Consortium International de droit américain, dénommé International Infrastructure Consortium (IIC), en mesure de présenter une offre en montage Build Operate Transfer (BOT), où l’Algérie n’est pas tenue d’apporter sa contribution financière, de réunir les capacités d’engineering, de construction, ainsi que les ressources financières pour la réalisation du projet en 5 ans.
Une fois terminé, l’ouvrage sera géré par l’IIC pendant 30 ans dans le cadre d’un contrat de concession.
Cette offre a, donc, été remise au président de la République à New York soit à quelques jours de la date butoir prévue pour le 30 septembre 2003. Longue de 1216 km, l’autoroute Est-Ouest reliera les 20 plus importantes villes d’Algérie.
Cela permettra, selon la présentation faite par M. Goumiri, de «réduire de moitié le temps de circulation ». Il est également prévu 57 sorties de stations péage et 35 aires d’attente destinées à l’installation de 70 stations-services, 70 magasins et grandes surfaces, 70 restaurants, et une cinquantaine d’hôtels.
Le coût global du projet est de 6,378 milliards dont 1,378 milliard de dollars seront mis en capital actions et 5 milliards de dollars de dette «garantie par les revenus du péage».
Les actionnaires seront comptés parmi les membres fondateurs de l’IIC, d’autres investisseurs privés et institutionnels, des actions gouvernementales ainsi que des actions émises sur le marché des capitaux.
Les promoteurs du projet estiment que le règlement de la dette sera garanti par les revenus du péage (sur 30 ans) mais également grâce aux « diverses opportunités d’investissement » autour de ce projet.
Selon M. Goumiri, l’avantage du projet, tel qu’élaboré par Genesis International et l’USABC, est non seulement d’éviter des dettes à l’Etat algérien mais lui permet également de mettre à son profit la transformation en actions des 460 millions de dollars, représentant le coût des 300 kilomètres du tronçon existant. Si les autorités donnent leur accord, le projet « peut démarrer en octobre 2003 et s’achèvera en octobre 2008 », est-il précisé dans la présentation du projet."
Mohamed Mehdi _________________ "L'hypocrisie est un vice a la mode et tous les vice a la mode passent pour vertus"-----Don Juam, Moliere"
Inscrit le: 11 Déc 2004 Messages: 744 Localisation: Sith land
Posté le: Ven 09 Sep 2005 21:51 Sujet du message:
C'est vrai que le sénegal est un pays disposant d 'une politique stable. Mais il suffit qu'on trouve une goute de petrole ou une grotte de diamant et tu veras que les francais vont te créer des rebelles et un dictateur qui montera au pouvoir et qui explosera tous. Mais sincerement j'espére que s'arrivera, car quand je vois les Fréres de la cote d'ivoire c'est malheureux. Massacrer en cote d'ivoire et bruler vifs dans des taudis en France.
C'est vrai que le sénegal est un pays disposant d 'une politique stable. Mais il suffit qu'on trouve une goute de petrole ou une grotte de diamant et tu veras que les francais vont te créer des rebelles et un dictateur qui montera au pouvoir et qui explosera tous. Mais sincerement j'espére que s'arrivera, car quand je vois les Fréres de la cote d'ivoire c'est malheureux. Massacrer en cote d'ivoire et bruler vifs dans des taudis en France.
Justement, moi j'admire le fait que le Senegal n'ait quasi pas de petrole et autres richesses naturelles mais qui il arrive a etre organise et a prosperer petit a petit. En RDC, y a tout ca et des reserves incroyables de diamants, cuivre, et meme petrole il parait, mais rien ne va.
Le Senegal est un exemple a suivre! _________________ "L'hypocrisie est un vice a la mode et tous les vice a la mode passent pour vertus"-----Don Juam, Moliere"
Inscrit le: 11 Déc 2004 Messages: 744 Localisation: Sith land
Posté le: Sam 10 Sep 2005 08:07 Sujet du message:
Tu comprends rien ou koi?
C'est justement a cause de leur manque de ressources naturelles, qu'ils peuvent prendre le temps de s'organiser, à faire en sorte que toutes les religions et ethnies soient représenter. Tu crois qu'en rdc y a aucun homme qui sait faire de la gestion pour gerer se payer.
C'est justement a cause de leur manque de ressources naturelles, qu'ils peuvent prendre le temps de s'organiser, à faire en sorte que toutes les religions et ethnies soient représenter. Tu crois qu'en rdc y a aucun homme qui sait faire de la gestion pour gerer se payer.
Le Mali aussi est une bonne gouvernance. Mais, si ce pays détenait du pétrole, comme le Congo Brazzaville et la Côte d'Ivoire, quel serait son avenir politique ? Quel serait l'avenir politique d'Alpha Omar Konaré et de Toumani Touré ? Ils seraient liquidés physiquement ou chassés au pouvoir comme le fut Pascal Lissouba au Congo Brazzaville. Mais, je me demande comment un petit pays de 60 millions d'individus peut-il empêcher de vivre plus de 300 millions de Nègres qui réfléchissent et qui sont, normalement, en parfaite santé physique et morale ? Nous avons besoin d'être soignés, les gars. Pour notre gouverne, la France est un pays dangereux pour nos populations africaines. Le GENOCIDE RWANDAIS doit nous dicter la hiérarchie de nos DEVOIRS, de nos INTERETS et de nos RESPONSABILITES. C'est devant l'adversité française que dépend forcément notre bonheur.
Pour votre gouverne, Le Sénégal est un concentré de Bounties, de traîtres et de Harkis, qui est assisté jusqu'aux os. Si le Club de Paris fermait son robinet, les Sénégalais s'entreboufferaient. Ce pays de JUDAS a toujours collaboré avec la France pour GENOCIDER L'Afrique. En effet, les militaires français, stationnés au Sénégal, ont participé à tous les conflits africains. Il faut que les Africains récupèrent ce pays rempli de Harkis, de Bounties, de traîtres, qui n'a jamais été indépendant. Le Sénégal ne peut rien faire sans la France. Il ne peut faire la guerre, imposer la paix ou contracter des alliances sans demander à la France...
Le Sénégal a eu trois grands hommes : Anta Diop, Papa Omar Blondin Diop, Mamadou Dia...le premier, de son vivant, était interdit au Sénégal; le second a été tué par Jean Collin(Un blanc-Bec) et Senghor, le Bounty; le troisième a croupi de nombreuses années en prison, parce qu'il voulait l'indépendance totale du Sénégal. Ce fut la première intervention des militaires français(CHIENS DE GUERRE) en Afrique.
Depuis le début du conflit ivoirien, Wade est aimé et choyé à Paris. Entre Wade et Chirac, c'est ceci : " Je t'aime moi non plus". Cette liaison dangereuse ressemble à celle de Giscard-Bokassa ou bien de Mitterand-Habyarimana. Aujourd'hui, Chirac donne à Wade tout ce qu'il demande. Ce sont ces cadeaux que nous assistons aujourd'hui : autoroute, Air Sénégal, facilité publicitaire(Radio-Télévisions)...pour ne pas perdre la Côte d'Ivoire et l'Afrique. Le socialiste François Mitterand n'avait-il pas, lui-aussi, offert un avion au Général Habyarimana du Rwanda? Bien sûr, pour ne perdre la région des Grands-Lacs, au nom de la langue française tâchée de sang africain. Mitterand et Edouard Balladur ont meme offert aux GENOCOIDAIREs hutus du Rwanda une Radio appelée Mille collines grâce à laquelle les assassins du clan Habyarimana et du génocidaire Mitterand ont planifié et organisé la mise à mort d'au moins un million de Rwandais.
Avec le Sénégal, la France, qui a toujours fait le geste de l'instinct et non celui de la raison, aura toujours raison aux populations saignées et exploitées d'Afrique. Le Sénégal est un pays de Harkis, de bounties, de traitres, d'indignitaires...Quant à Laurent Gbagbo, trahi par Wade qui n'a jamais eu des couilles pour dire "Non" à la France, c'est un GRAND HOMME que tout Africain doit défendre et respecter. Oui, on ne fera pas croire aux Africains que Laurent Gbagbo n'est pas un Héros. Ce Président ivoirien, par son refus du néo-colonialisme, est entrain de nous redonner une certaine dignité. S'il a pu retourner la situation en sa faveur, c’est qu’il s’est montré plus pugnace que la plupart des dirigeants africains bénis oui oui de Chirac. La Côte d’Ivoire n’est plus un territoire d’outre-mer comme le Sénégal. _________________ -Toute action ensemble pour nous Africains est un produit de la liberté!
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Posté le: Sam 10 Sep 2005 15:23 Sujet du message:
Ambassadeur a ecrit:
Citation:
Tous les pays en Afrique ont besoins d'autoroutes modernes et adéquates. Cela va de soit. Développer les voies de communications est un pas en avant vers un développement économique. Sans les veines, les artères ou les vaisseaux sanguins, la circulation du sang n'est pas possible, et donc le corps humain ne peu pas fonctionner, il en est de même que l'économie d'un pays.
Donc personne n'a besoin de la Banque mondiale, ni de son évaluation, ni sa maîtrise de la psychologie du consommateur Africain pour savoir si on besoin d'une autoroute a péage car dans le monde très concurrentiel d'aujourd'hui, l'infrastructure publique moderne est la clé de tout succès économique d'un pays. Une autoroute permet de désenclaver les régions pour que l'économie liée à l'industrie, au transport routier et au tourisme puisse survivre et se développer pleinement.
Les autoroutes doivent favoriser les échanges sur le plan régional, national etc. Par exemple, le secteur agricole peut voir ses produits acheminés plus vite et plus loin, vers de nouvelles régions mais chez nous en Afrique, dans la plus part des pays, surtout dans un grand pays comme la RDC, on n’a pas d'autoroutes et l'état n'a pas l'argent pour financer les constructions! Alors voila pourquoi on parle de péage. Le péage permet de payer à l'utilisation, et non pas par un impôt que l'Etat risque d'utiliser pour des objectifs autres qu'autoroutiers, mais il permet également un service fonctionnant 7j/7 et 24h/24.
Un réseau autoroutier sans péage reviendrait à augmenter considerablement les impôts de chaque contribuable. Alors le péage est une autre alternative et il permet des investissements lourds et nettement supérieurs à ceux de l'Etat. De toutes les façons, la société est une chaîne, et il y aura la réaction en chaîne. Moi je crois que plus il y aura d'autoroutes moderne et adéquate a péage, plus il y aura de circulation et de consommation. Sans compter que ces autoroutes peuvent être des véritables cagnottes pour les Etats Africains et elles peuvent contribuer a alimenter les budget nationaux ou des collectivités. Par exemple, un peu partout ou il y a les autoroutes à péage ou toll roads, sur 10 euros de revenus des sociétés concessionnaires et gestionnaires d'autoroutes, l'état touche 3,56 euros en taxes et en impôts. Alors si on y ajoute les dividendes que l'état touchera en tant que actionnaires minoritaires ou majoritaires, moi je dirais que c'est un business a considérer.
Ambassadeur, Tu as bien retenu ce qu’on t’as appris a l’ecole, mais il ya un enseignement fondamental a retenir au prealable et une fois pour toute: Pour nous asservir, l’instrument a varie dans le temps: il ya eu les colons, les missionnaires, les militaires, les mercenaires, les cooperants techniques, et maintenant il ya des experts en developpement(plutot en sous-developpement) qui ont reussi a convaincre les africains que le probleme de l’Afrique est le sous-developpement, et nous voila embarques dans un processus forcene de developpement qui engage des forces cachees des lois economiques que beaucoup d’entre nous n’arrivent pas a deceler.
Observons une chose, une fois pour toute ici aussi: Il est connu que l’Afrique est riche en matieres premieres, mais les entreprises installees en Afrique jusqu’aujourd’hui n’exploitent ces richesses que pour le bien etre materiel des occidentaux et non des africains.(Le cas du Senegal avec les arachides, le petrole pour d’autres, etc…)
Les mythes construits autour des moyens de developper l’Afrique n’offrent pas la possibilite a chaque pays africain d’orienter sa "politique de developpement" dans le sens qui lui convient. Ils occultent les vraies questions que les africains devraient se poser: par exemple, si on veut aider l’Afrique a se developper, pourquoi la monnaie qui a permis l’eclosion et le rayonnement des economies europeennes, ne joue t’elle pas le meme role en Afrique?
Ne faut il pas des appareils de production locales qui soient en mesure de produire? Telles sont, par exemples quelques questions auquelles nous devrions apporter des reponses, au lieu de se satisfaire naivement des approches qui nous maintiennent dans la dependance, et sous cet angle, le Senegal est un tres bon exemple. _________________ l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH
Ambassadeur, Tu as bien retenu ce qu’on t’as appris a l’ecole, mais il ya un enseignement fondamental a retenir au prealable et une fois pour toute: Pour nous asservir, l’instrument a varie dans le temps: il ya eu les colons, les missionnaires, les militaires, les mercenaires, les cooperants techniques, et maintenant il ya des experts en developpement(plutot en sous-developpement) qui ont reussi a convaincre les africains que le probleme de l’Afrique est le sous-developpement, et nous voila embarques dans un processus forcene de developpement qui engage des forces cachees des lois economiques que beaucoup d’entre nous n’arrivent pas a deceler.
Observons une chose, une fois pour toute ici aussi: Il est connu que l’Afrique est riche en matieres premieres, mais les entreprises installees en Afrique jusqu’aujourd’hui n’exploitent ces richesses que pour le bien etre materiel des occidentaux et non des africains.(Le cas du Senegal avec les arachides, le petrole pour d’autres, etc…)
Les mythes construits autour des moyens de developper l’Afrique n’offrent pas la possibilite a chaque pays africain d’orienter sa "politique de developpement" dans le sens qui lui convient. Ils occultent les vraies questions que les africains devraient se poser: par exemple, si on veut aider l’Afrique a se developper, pourquoi la monnaie qui a permis l’eclosion et le rayonnement des economies europeennes, ne joue t’elle pas le meme role en Afrique?
Ne faut il pas des appareils de production locales qui soient en mesure de produire? Telles sont, par exemples quelques questions auquelles nous devrions apporter des reponses, au lieu de se satisfaire naivement des approches qui nous maintiennent dans la dependance, et sous cet angle, le Senegal est un tres bon exemple.
"L’indépendance que nous avons arrachée en 1960 était truquée. Nous étions propriétaires du sol, mais pas du sous-sol. Et les grandes compagnies propriétaires n’avaient nulle intention de nous rendre notre bien [….] Nous étions indépendants, mais pas souverains; propriétaires, mais pas décideurs"------Mobutu Sese Seko, Dignité pour l’Afrique
Ardin,
Vous avez raison de soulever le problème de développement et de sous développement car ce problème étant très complexe et polémique, les hypothèses et les théories énoncées peuvent être contradictoires, aberrantes et erronées. Selon les théories des economistes, des encyclopedies etc, lorsque on parle de développement, on se focalise surtout sur le développement économique qui implique la création de richesses etc. On associe aussi développement économique et « progrès », puisqu'il entraîne, généralement, une progression du niveau de vie des habitants. On parle alors d'amélioration du bien-être social.
Le développement suppose des adaptations juridiques et institutionnelles encourageant l'innovation, l'investissement et l'adaptation du potentiel humain (compétences), pour développer un système efficace de production et distribution de biens et services
Y a aussi l'indice du développement humain qui est composé de trois indicateurs :
1°L'espérance de vie à la naissance
2°Le niveau d'instruction, composé d'un indice de scolarisation primaire-secondaire-supérieur (5-25 ans), et d'un indice d'alphabétisme des adultes (15 ans et +) avec une pondération de 2.
3°L'indice du PIB, calculé en logarithme du revenu, en $ (en parité de pouvoir d'achat PPA, très différent du $ aux taux de change officiels)
Les efforts de développement économique tendent à faire passer les pays sous-développés, à une phase de pays émergent (pays en voie de développement / pays en développement), puis une phase de pays développé. On explique aussi le sous-développement, ou le mal développement, d'un pays à partir : D'attitudes et aptitudes intrinsèques
attitudes et culture de son peuple; aptitudes et comportements de ses élites et de ses dirigeants; ses structures juridiques et institutions.
D'éléments extrinsèques, réels ou utilisés comme justification
intérêt géopolitique ou commercial qu'il crée auprès d'autres pays;
place du pays au sein d'un système historique et politique relevant tant de son inscription géographique que culturelle; certaines réformes inadaptées imposées en contrepartie de financements de dernier recours par des organisations multilatérales (comme le Fonds monétaire international et la Banque mondiale) pour sortir des situations de déficit et d'endettement dans lequel le pays s'est mis.
manque d'intérêt et de compréhension des entreprises multinationales pour les dynamiques spécifiques au pays.
Je suis tout a fait d’accord avec vous quand il s’agit de votre phrase "Les mythes construits autour des moyens de développer l’Afrique n’offrent pas la possibilité a chaque pays africain d’orienter sa "politique de développement" dans le sens qui lui convient." Je peux me tromper, mais la je crois que vous faites un allusion aux fameux « investissements de prestige » que ont fait beaucoup de pays Africains.
Sur ce point précis, la responsabilité est largement partagée entre les multinationales qui avaient réalisées les études techniques et d’implantation et les dirigeants Africains qui se sont fait berner. Les multinationales ont trop souvent pour seul objectif de nous vendre une installation clé en main, et toute l’Afrique souffre aujourd’hui de cette agressivité commerciale des multinationales, camouflée sous la compétence technique. Les multinationales profitent de l’inexpérience de nos pays pour leur vendre des installations inadaptées. Ensuite, quand ça ne marche pas, elles nous reprochent notre gestion.
Je comprends que il ne faudrait pas que on confonde investissements nécessaires et investissements de prestige, et il faudrait en Afrique, que les acquisitions souhaitées soient orientées vers des secteurs stratégiques de l’économie, et ne cherchent pas seulement à conquérir du prestige. C’était le cas au Zaïre avec des constructions inadaptées. On s’est lancé dans une entreprise de grands investissements coûteux et pas du tout adaptés aux nécessités et aux réalités du pays. Parmi ces investissements coûteux, il y avait le complexe sidérurgique de Maluku, l’immeuble CCIZ, la Cité de la voix du Zaïre et la ligne a haute tension reliant Inga au Shaba: la plus importante du monde, avec près de deux mille kilomètres de long. Ces investissements étaient trop coûteux, injustifiés et n’étaient pas indispensables.
« Certaines infrastructures eurent un coût exorbitant tout en engendrant une dépendance de fonctionnement et de maintenance. Citons la Cité de la Voix du Zaïre, regroupant les infrastructures de la radio et de la télévision publique qui, après un an seulement d’existence, ne fonctionnait qu’à 20 % de sa capacité, à cause d’un matériel inadapté et de l’absence d’entretien faute d’argent. »
Aujourd’hui, la concession est littéralement abandonnée et dans un piteux état.
« Autre exemple financé par la dette extérieure : l’usine sidérurgique de Maluku, qui importe d’Italie, au double du prix de la fonte, la mitraille dont elle se sert dans la fabrication de l’acier, fournit une production inadaptée au marché local. Aujourd’hui, les outils utilisés par les agriculteurs congolais, qui auraient dû provenir de Maluku, sont importés du Brésil. »
Selon DigitalCongo.net, des industriels occidentaux voudraient racheter cette usine sidérurgique et l’exploiter.
« Les investissements dans des infrastructures à caractère économique (ports, aéroports, gares, routes, centrales électriques, etc.) furent complètement inadaptés et demeurent peu ou pas utilisés. Citons le cas du célèbre barrage d’Inga. Alors que la région minière du Shaba disposait suffisamment de ressources énergétiques pour faire face à ses propres besoins, contre toute logique économique, la décision fut prise de construire une ligne électrique longue de 1900 km reliant la centrale hydro-électrique d’Inga à la région du Shaba. A l’époque, ce projet avait pour ambition de construire la ligne haute tension la plus longue du monde. Grâce à cette ligne, le régime pouvait contrôler l’alimentation énergétique de cette région et de ce fait contrer les tentatives de sécession de l’ex-Katanga, qui avait déjà eu des velléités dans ce sens. Le coût final de ce barrage est estimé à 850 millions US$. »
Aujourd’hui, seulement 5 % de la population a accès a l’électricité ; et encore, c’est a base de coupure intempestive et de délestage.
Mais pour le cas du Sénégal avec son investissement dans la construction d’un nouvel aéroport, je trouve que c’est parfaitement justifié car c’est un projet qui est lié l’industrie du tourisme dans son pays. Et en construisant cet aéroport ils se sont fixés des objectifs a atteindre qui correspondent avec le développement économique. Notamment, faire du Sénégal une plaque tournante et une escale technique préférentielle en Afrique de l’Ouest pour les trafics aériens allant et venant d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud, créer les conditions pour atteindre 1 500 000 touristes en 2010, disposer de l’espace nécessaire pour le développement d’activités industrielles liées à l’aéroport (maintenance aéronautique, domaine dans lequel le Sénégal dispose d’un savoir faire) et accroître leurs investissements par une croissance significative des flux d’investissements étrangers. Un aéroport plus grand et plus moderne peu avoir un impact direct et indirect sur une économie, créer de l'emploi direct et permanent, et ça va augmenter le pouvoir d'achat.
Avec ça, le Sénégal peut exploiter les avantages que les touristes associent avec l’Afrique, tels que la faune sauvage, même si sa variété, son habitat et ses facilités ne sont pas aussi bons qu’ailleurs parce que, pour beaucoup de touristes, ce sera leur première visite en Afrique subsaharienne.
Le projet d’autoroute a péage au Sénégal make also economical sense to me car je l’ai écris déjà, une autoroute permet de désenclaver les régions pour que l'économie liée à l'industrie, au transport routier et au tourisme (Le tourisme créer de l’emploi et peut être un grand rapporteur de devises étrangères pour un pays) puisse survivre et se développer pleinement et le secteur agricole peut voir ses produits acheminés plus vite et plus loin, vers de nouvelles régions.
En RDC, y a pas d’autoroute, et le réseau routier en général est dans un état presque impraticable. Résultat : le secteur agricole en souffre beaucoup. La capitale Kinshasa dépend des autres provinces pour son approvisionnement en denrées alimentaires de première nécessité. La région du Bandundu, située à 400 km est une région agricole de première importance pour le ravitaillement de la capitale Congolaise en vivres et matières premières (Huile de palme, manioc, chikwange, poissons...). Mais y a pas d’autoroute qui relie ces deux villes et parfois les denrées alimentaires pourrissent en chemin car il faut des jours en camion pour atteindre la capitale…
Pourtant, beaucoup d’experts disent que le sol de la RDC (la superficie est de presque 5 fois celui de la France) pourrait nourrir la totalité de l’Afrique, grâce notamment a des conditions éco-climatiques très favorables avec des pluies alternées presque toute l’année entre l’hémisphère Nord et l'hémisphère Sud. En dépit de ces conditions, seuls 15 à 20 % des terres de la RDC sont exploitées et nous ne parvenons pas a subvenir a tous les besoins alimentaires de notre population ou a ceux de notre sous-région, puis a développer suffisamment l’industrie agro-alimentaire pour accroître significativement nos exportations. Et pour ça, il nous faudra développer les voies de communication. On aura du mal à se développer sans ports, aéroports modernes, gares, routes, centrales électriques, réseau ferroviaire.
Les axes de notre développement en Afrique sont l’agriculture, transports et communications, éducation, santé, énergie. Pour l’agriculture je pense que il nous plus de spécialistes de terrain, pas des agronomes de bureau. Pour l’éducation, il faut davantage professionnaliser notre enseignement, rendre l’école primaire et secondaire gratuite et obligatoire etc.
Comme il est évident que notre agriculture en Afrique n’a pas encore atteint le niveau désiré et nécessaire pour une autosuffisance alimentaire, il serait bon de mentionner les autres problèmes qui n’ont rien avoir avec l’état des routes ou le manque d’infrastructures autos routières
Le premier problème est celui des investissements. Si nos agriculteurs recevaient des crédits, des camions, des tracteurs, des jeeps, du matériel agricole, nous pourrions connaitre un développement foudroyant. L’agriculture pourra etre la base de notre développement.
Notre deuxième problème, c’est la concurrence déloyale et les consommateurs occidentaux qui sont directement responsables. Nos produits exportables dépendent de leur bon vouloir et les prix sont presque toujours en chute libre.
Tant que nous ne maîtriserons pas aussi nos prix à l’exportation, nous resterons dépendants des fluctuations des cours mondiaux, manipulés par les occidentaux consommateurs.
Mais bon, si les états Africains étaient unis, solidaires et il y avait des voies de communications modernes et développées reliant tous les pays Africain, on pourrait s’entraider et s’en sortir en ce qui concerne les produits alimentaires destinés à notre propre consommation. Depuis l’époque coloniale, l’agriculture d’autosubsistance avait toujours être négligé, puisqu’elle ne constituait pas une source de devise, et ses produits n’étaient pas consommés par les colonisateurs, mais les Africains peuvent les consomer… _________________ "L'hypocrisie est un vice a la mode et tous les vice a la mode passent pour vertus"-----Don Juam, Moliere"
De plus qui a evalue les besoins des Senegalais pour dire qu’ils avaient besoin d’une autoroute a peages? La Banque Mondiale maitrise t’elle la psychologie du consommateur Senegalais?
Tous les pays en Afrique ont besoins d'autoroutes modernes et adéquates. Cela va de soit. Développer les voies de communications est un pas en avant vers un développement économique. Sans les veines, les artères ou les vaisseaux sanguins, la circulation du sang n'est pas possible, et donc le corps humain ne peu pas fonctionner, il en est de même que l'économie d'un pays.
Donc personne n'a besoin de la Banque mondiale, ni de son évaluation, ni sa maîtrise de la psychologie du consommateur Africain pour savoir si on besoin d'une autoroute a péage car dans le monde très concurrentiel d'aujourd'hui, l'infrastructure publique moderne est la clé de tout succès économique d'un pays. Une autoroute permet de désenclaver les régions pour que l'économie liée à l'industrie, au transport routier et au tourisme puisse survivre et se développer pleinement.
Les autoroutes doivent favoriser les échanges sur le plan régional, national etc. Par exemple, le secteur agricole peut voir ses produits acheminés plus vite et plus loin, vers de nouvelles régions mais chez nous en Afrique, dans la plus part des pays, surtout dans un grand pays comme la RDC, on n’a pas d'autoroutes et l'état n'a pas l'argent pour financer les constructions! Alors voila pourquoi on parle de péage. Le péage permet de payer à l'utilisation, et non pas par un impôt que l'Etat risque d'utiliser pour des objectifs autres qu'autoroutiers, mais il permet également un service fonctionnant 7j/7 et 24h/24.
Un réseau autoroutier sans péage reviendrait à augmenter considerablement les impôts de chaque contribuable. Alors le péage est une autre alternative et il permet des investissements lourds et nettement supérieurs à ceux de l'Etat. De toutes les façons, la société est une chaîne, et il y aura la réaction en chaîne. Moi je crois que plus il y aura d'autoroutes moderne et adéquate a péage, plus il y aura de circulation et de consommation. Sans compter que ces autoroutes peuvent être des véritables cagnottes pour les Etats Africains et elles peuvent contribuer a alimenter les budget nationaux ou des collectivités. Par exemple, un peu partout ou il y a les autoroutes à péage ou toll roads, sur 10 euros de revenus des sociétés concessionnaires et gestionnaires d'autoroutes, l'état touche 3,56 euros en taxes et en impôts. Alors si on y ajoute les dividendes que l'état touchera en tant que actionnaires minoritaires ou majoritaires, moi je dirais que c'est un business a considérer.
Dans une interview Exclusive, le candidat a la présidence de la république en RDC Georges ALULA parle aussi d'autoroutes a péage
"J’ai aussi imaginé un projet simple, un réseau routier sous forme de l’étoile de David, qui serait lié par des autoroutes à péages, de Kinshasa à Kisangani, Kisangani à Lubumbashi, Lubumbashi à Kinshasa et pourquoi pas Mbandaka vers Bukavu, et Kwango vers Mbandaka. Mais ce projet étant présenté, on peut aussi imaginer que ce tronçon pourrait relier l’océan indien et l’océan pacifique à travers la RDC ; tout ça est venu du fait que j’ai été en Afrique du Sud et j’ai découvert qu’on peut voyager en voiture de Johannesbourg au Caire, mais on ne peut pas partir en voiture de Johannesbourg à Abidjan parce qu’on ne peut pas traverser la RDC. Donc j’ai imaginé ce réseau étoilé."-----Georges ALULA
"Le Conseil a relevé quatre grands secteurs où l’investissement est prometteur en Algérie. Il s’agit des Télécoms et des Technologies de l’Information (Internet..._), du secteur de l’habitat, des finances et des infrastructures. L’USABC a établi un programme rencontres où seront évoqués l’ensemble des thèmes susceptibles de drainer d’importants investissements en Algérie. Quant au projet d’autoroute Est-Ouest, il a été élaboré à l’initiative du Genesis International (GI - société d’engineering) et de l’USABC lors d’une rencontre qui a eu lieu en septembre 2002 entre ces deux organismes. Dans une lettre d’intention envoyée en mai 2003 par le ministère des travaux publics, les autorités algériennes demandent à GI de lui présenter l’architecture du projet. Cette dernière s’est engagée à constituer un Consortium International de droit américain, dénommé International Infrastructure Consortium (IIC), en mesure de présenter une offre en montage Build Operate Transfer (BOT), où l’Algérie n’est pas tenue d’apporter sa contribution financière, de réunir les capacités d’engineering, de construction, ainsi que les ressources financières pour la réalisation du projet en 5 ans.
Une fois terminé, l’ouvrage sera géré par l’IIC pendant 30 ans dans le cadre d’un contrat de concession.
Cette offre a, donc, été remise au président de la République à New York soit à quelques jours de la date butoir prévue pour le 30 septembre 2003. Longue de 1216 km, l’autoroute Est-Ouest reliera les 20 plus importantes villes d’Algérie.
Cela permettra, selon la présentation faite par M. Goumiri, de «réduire de moitié le temps de circulation ». Il est également prévu 57 sorties de stations péage et 35 aires d’attente destinées à l’installation de 70 stations-services, 70 magasins et grandes surfaces, 70 restaurants, et une cinquantaine d’hôtels.
Le coût global du projet est de 6,378 milliards dont 1,378 milliard de dollars seront mis en capital actions et 5 milliards de dollars de dette «garantie par les revenus du péage».
Les actionnaires seront comptés parmi les membres fondateurs de l’IIC, d’autres investisseurs privés et institutionnels, des actions gouvernementales ainsi que des actions émises sur le marché des capitaux.
Les promoteurs du projet estiment que le règlement de la dette sera garanti par les revenus du péage (sur 30 ans) mais également grâce aux « diverses opportunités d’investissement » autour de ce projet.
Selon M. Goumiri, l’avantage du projet, tel qu’élaboré par Genesis International et l’USABC, est non seulement d’éviter des dettes à l’Etat algérien mais lui permet également de mettre à son profit la transformation en actions des 460 millions de dollars, représentant le coût des 300 kilomètres du tronçon existant. Si les autorités donnent leur accord, le projet « peut démarrer en octobre 2003 et s’achèvera en octobre 2008 », est-il précisé dans la présentation du projet."
Mohamed Mehdi
g crois kavan de faire koike soit une réflexion au préalable s'impose à tout homme sérieux... On ne peut donc pas décider de faire une autoroute reliant une ville A à et une ville B sans s'etre poser la kestion sur l'interet de cette autoroute tout ça parceke les autoroutes ds les pays dvlopés marches bien!!! g vè prendre un exeple simple le transgabonais,certes se nè pas une autoroute mè la finalité est la meme:permettre la circulations des personnes et des biens. eh bein ce transgabonais est un échec car ça été fè sur un coup de tete du president et sans aucune étude au préalable!!! Chaque chose doit etre à sa palce: une route nationale là il le fo, une autoroute là ou il fo!!! cè l'une des raisons ki fé ke l'afrik n'arrive pa a décoller le FMI, la BM ns imposent de faire des trucs ki pour la plupart ne sert à rien!!!!
Inscrit le: 22 Fév 2004 Messages: 1863 Localisation: UK
Posté le: Lun 12 Sep 2005 15:12 Sujet du message:
Ambassadeur a ecrit:
Citation:
Mais bon, si les états Africains étaient unis, solidaires et il y avait des voies de communications modernes et développées reliant tous les pays Africain, on pourrait s’entraider et s’en sortir en ce qui concerne les produits alimentaires destinés à notre propre consommation. Depuis l’époque coloniale, l’agriculture d’autosubsistance avait toujours être négligé, puisqu’elle ne constituait pas une source de devise, et ses produits n’étaient pas consommés par les colonisateurs, mais les Africains peuvent les consomer…
IB a écrit:
Le Sénégal est un pays de Harkis, de bounties, de traitres, d'indignitaires...Quant à Laurent Gbagbo, trahi par Wade qui n'a jamais eu des couilles pour dire "Non" à la France, c'est un GRAND HOMME que tout Africain doit défendre et respecter. Oui, on ne fera pas croire aux Africains que Laurent Gbagbo n'est pas un Héros. Ce Président ivoirien, par son refus du néo-colonialisme, est entrain de nous redonner une certaine dignité.
=> euh...Gbagbo n'a t'il pas lancé un appel pour que les ressortissants francais restent??? Ses miliciens n'ont ils pas participé à des massacres dans le nord, sous prétexte qu'ils soient musulsmans soient "non ivoiriens"...?
Dénigrer un pays aussi fortement et après parler d'unité , c'est un peu paradoxal, non? _________________ Tout ce qui ne nous tue pas nous rends plus forts...on a tout vécu et on est encore là...avant, maintenant et jusqu'à la fin des temps!
Ambassadeur! Ta conclusion annule tout ce que tu as dit depuis, ainsi, si tu m'as compris: Le probleme de l'Afrique n'est pas le developpement; l'Afrique n'a pas besoin de developpement, il faut demystifie ce mot une fois pour toute.
Quel est le probleme de l'Afrique alors? L'Afrique a besoin de quoi si elle n'a pas besoin de developpment?
Pour moi, le sous-developpment, c’est le fait que l’électricité, l’eau courante et potable soient encore un luxe ou des commodités rares dans tout le continent Africain. C’est quand on a une agriculture qui date de l’age de pierre. C’est quand on a un manque d’infrastructures modernes et adéquates, c’est quand on a des structures sociales archaïques et pas de securité juridique. C’est quand l’artisanat domine l’industrie qui est a l’état primaire ou carrément inexistante, c’est quand le taux d’analphabétisme est très élevé et que des gamins traînent dans les rues au lieu d’être a l’école. C’est quand le chômage massif règne et que même les militaires, fonctionnaires de l’état salariés sont sous payes et parfois impayés. C’est quand on arrive pas à faire face a l’urgence sanitaire et les villes croupissent d’immondices etc.
Partout en Afrique, il faudra une révolution de conscience. La majorité des grandes capitales Africaines sont presque des poubelles avec des ordures, des pourritures, des érosions, des inondations, des bindovilles et des wenzés (petit marche a même la rue) etc.
A Kinshasa, les denrées alimentaires de première nécessité comme le maïs, le manioc, les arachides, le poisson, les légumes, les fruits, le petit et gros bétail, la volaille etc. arrivent presque tous à l’état brut. Et ces produits sont vendus un peu partout à travers la capitale, la plupart des temps étendus à même le sol, exposés aux quatre vents, à la poussière, à l’insolation et aux sales manipulations. Mais conservés, ils sont source de différentes maladies et indispositions. Leurs déchets se retrouvent éparpillés partout dans les rues, sur les avenues et dans différents quartiers de la ville.
Alors il faudra arriver à moderniser les secteurs traditionnels qui feront disparaître tous les wenzés, les étalages et restaurants le long des routes des avenues et carrefours.
Dans ce même ordre d’idées, le pain ne sera plus vendu dehors, le long des routes, des avenues, devant les maisons comme c’est le cas présentement, mais uniquement dans les alimentations, les pâtisseries, les restaurants, les boutiques et les boulangeries.
La question maintenant Ardin comment regler tous ces petits problemes que on trouve un peu partout en Afrique? Et puis j'aimerais bien que vous sois plus explicite en elaborant selon vous pourquoi l'Afrique n'a pas besoin de developpment. _________________ "L'hypocrisie est un vice a la mode et tous les vice a la mode passent pour vertus"-----Don Juam, Moliere"
Que les Hommes parfaits jettent la première pierre pour lapider ce pays de "bounty..."
Ce que je sais, c'est que les Sénégalais ne se tuent pas entre eux, qu'aujourd'hui où nous nous rendons compte que l'homme que nous avons élu est un vieux gâteux, nous n'avons pas mis notre pays à feu et à sang que malgrès que notre président musèle certains de nos journalistes, bien que se dernier essaye de nous faire une politique de division à la Bagbo pour mieux règner, notre peuple, nos journalistes et beaucoup de nos politiques préfèrent faire profil bas plutôt que de voir notre pays devenir un Rwanda bis ou une Côte d'ivoire et ce qui nous sert de président sait que la fin de son mandat est proche.
Alors si vouloir respecter sa terre, son peuple et ses traditions fait du Sénégalais un traitre, un bounty etc... alors j'en suis fière !!!!
Je vous fais remarquer que les hôtels qui ont brulés sont remplis d'ivoiriens dontcertains ont le staut de réfugiés politiques et d'opposants à bagbo. Certains disent fuir les persécutions, surtout si ils sont d'origine djoulas... le bruit court que les feux ont été mis par des miliciens pro Bagbo...
je connais une femme dont la famille s'est faite massacrée dans un village de cote d'ivoire....femmes et enfants y compris.
Si être un vrai Africain c'est faire comme en côte d'Ivoire avec "l'ivoirité" en massacrant tous ceux qui n'auraient pas un sang pur comme les burkinabés, les maliens,les sénégalais et autres alors je ne suis pas Africaine comme eux.
La plupart des Ivoiriens qui ont fui leur pays(je parle des noirs) sont allés en France ou au Sénégal en autre.
Le Sénégal n'est pas parfait, nous ne sommes pas riches mais nous avons toujours oeuvré de notre mieux pour que notre pays ne devienne pas une terre de larmes et de malheurs. Le Sénégal a toujours eu et fait de grands hommes (Lat Dior Diop, Cheick Anta Diop, Ouzobio Kébé...) comme d'autres pays d'Afrique, il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs et pour moi c'est ça la liberté d'expression peu importe ce que tu dis (à une certaine limite) personne ne viendra t'assassiner avec ta famille ou te kingnapper.
Quoi qu'il en soit, la force licorne est tjrs là non?
Les soeurs ivoiriennes qui kiffent l'homme blanc (cf les petites annonces d'Amina...)
Bref on pourra se jeter des insultes pendant longtemps. Aimer son pays ce n'est pas chier sur les autres et après se prétendre africain.
Tout le monde sait que la Côte d'Ivoire et le Sénégal étaient les deux derniers pays traîtres de l'Afrique. Aujourd'hui, grâce à Gbagbo Laurent, la Côte d'Ivoire est devenue la référence anti-coloniale absolue. Quant au Sénégal, comme je le vois, il n'est pas encore prêt à couper le cordon ombilical avec les assassins de l'Afrique. C'est une situation cauchemardesque. La Côte d'Ivoire vient de nous montrer qu'on peut toujours être le Premier de sa classe et qu'il n' y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Le Sénégal, qui est le pays le plus assisté en Afrique, est la principale capitale du prolongement de la colonisation Française. Il n' y a pas de guerre au Sénégal, parce que c'est l'armée de Napoléon qui y assure la paix, protége son gouverneur Wade et assigne à résidence surveillée les Sénégalais comme des "animaux". C'est ça qu'on appelle vivre dans la négation et dans l'obscuritré, et c'est une honte. Si la France décide de chasser aujourd'hui Abdoulaye Wade au pouvoir, elle le fera sans aucun problème et sans aucune résistance, parce que le Sénégal fait partie intégrante de la "République" Française, à cause du Bounty SENGHOR et du machin HOUPHOUËT. Ces deux traîtres se sont illustrés par leur farouche opposition à toute initiative visant l’unité africaine et l'indépendance totale de L'Afrique, au nom de la France. Leur soutien à la sécession biafraise au Nigeria, leur complaisance vis-à-vis du régime de l’apartheid...ces deux individus sont de véritables déchets humains, véritables esclaves de service de l’impérialisme français en Afrique. Ils étaient également les parrains de tous les régimes corrompus du pré-carré français, de tous les coups d'Etat(dont celui de Nkrumah) et de tous les assassinats politiques(Thomas Sankara). C'est ce même parrainage qu'Abdoulaye Wade est entrain de poursuivre aujourd'hui. Je le redis encore : Le sénégal est un pays traître en Afrique. Si les Sénégalais ne changent pas, ils seront comptables devant l'Histoire.
La France s'en moque de l'ivoirité et des Nègres, ce qu'elle veut, c'est diviser les nègres pour régner. Mais qui a inventé l'Ivoirité ? Tout le monde sait que c'est Bédié qui a inventé cette honte combattue par Laurent Gbagbo à l'Assemblée Nationale. Houphouët Boigny et Bédié n'ont jamais accepté l'intégration des Dioulas dans l'administration ivoirienne, comme l'a fait Laurent Gbagbo. D'ailleurs, c'est quoi un Dioula ? C'est un Bambara du Mali, un Mandingo du Libéria, un Mandingue de la Sierra Leone, un Malinké de la Guinée...Ces gens, l'Afrique leur appartient. Sans l'empire mandingue ou bien l'empire du Mali, l'Afrique noire n'a pas d'Histoire. En passant par Kankan Moussa le Dioula, Soundiata Keïta le Dioula, Samory Touré le Dioula, Sékou Touré le Dioula, Ahmed Tedjan Kabah le Dioula... toute l'Afrique leur appartient. Ce sont de véritables Africains. Ils sont chez eux dans toute l'Afrique, qu'on le veuille ou non, qu'on se dérobe les idées ou non, qu'on se voile la face ou non. Comment Samory Touré, le Dioula, a-t-il été arrêté ? Il voulait sauver ses frères Africains à la Côte des dents (actuelle Côte d'Ivoire), opprimés par les colons français. Il voulait chasser le colon Binger, après la mort de Treich-Laplène. Le Capitaine Gouraud l'a arrêté à la frontière libéro-ivoirienne. Il a été assassiné au Gabon pour avoir voulu défendre la Côte d'Ivoire et l'Afrique.
Hier, les assassins français ont assassiné lâchement SAMORY TOURE, parce qu'il a osé dire : "NON". Aujourd'hui, ils veulent assassiner Laurent Gbagbo pour ne pas perdre leurs privilèges en Côte d'Ivoire. Les intérêts français représentent un tiers des investissements étrangers et 30 % du produit intérieur brut (PIB) ivoirien. Depuis 1960, grâce à des contrats imposés, les sociétés françaises rapatrient 75 % de la richesse produite en Côte d'Ivoire. En 1994, Bédié, inventeur de l'Ivoirité, tente de corriger ces anomalies par la rétrocession de contrats d’exportation de café et de cacao à des géants américains et d’une licence de prospection de pétrole à la compagnie américaine Vanco : il sera destitué par un coup d’Etat, fin 1999. _________________ -Toute action ensemble pour nous Africains est un produit de la liberté!
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Posté le: Mar 13 Sep 2005 15:22 Sujet du message:
Salut!
Je vais introduire mon propos par cette citation de James Baldwin(La Prochaine fois, le feu) qui dit: "Ce que le Noir connait du monde blanc ne saurait susciter en lui aucun respect pour les principes selon lesquels ce monde pretend vivre"
Que connaissons nous du monde blanc? Entre autres: les genocides(que ca soit entre eux, ou envers les autres peuples, plus particulierement nous les Noirs), l’esclavage, la colonisation, la neo-colonisation.
Nous savons que les Blancs, ont bati leur richesse avec la chair et le sang des autres peuples, particulierement des Negres. Il leur a fallu de ce fait, s’appuyer ideologiquement sur le concept de la superiorite raciale et scientifiquement sur l’ethnologie (et plus tard l’anthropologie) pour justifier cette entreprise. Resultat des courses: L’Afrique reste phagocytee depuis au moins 600ans. La derniere tentative de grande envergure pour sortir de cet etat s’est operee au debut des annees 60 ans(je fais ici abstraction de toutes les luttes qui ont ete mene durant 600ans, juste pour schematiser afin de faire court) , mais les colons ont utilise un subterfuge qu’on appelle la decolonisation pour nous maintenir sous la coupe de la domination et de l’asservissement. Ca a ete une ruse qui leur a permis de reposseder nos esprits.
Des lors, il leur a fallu pour que nous nous derobions a jamais devant nos responsabilites historiques, user d’imagination: Et voila la civilisation de l’universel(chere a notre ami Senghor) nous a ete presente comme l’unique moyen de reintegrer nos societes dans l’histoire: Voila pourquoi on nous demande de nous developper, et on nous propose meme des aides, et de la cooperation!!!
J’ai deja dit plus haut que l’outil d’asservissement a varie dans le temps, c’est que l’asservissement prend plusieurs formes, et le model de developpement a l’occidental en est une, l'actuelle. Le nœud de l’expansionnisme europeen qu’on nous a passer au cou n’est en fait que la volonte de perpetuer cette domination. Il nous faut de la rigueur, de la lucidite et beaucoup d’intelligence pour comprendre l’escroquerie, l’imposture.
Joseph Ki-Zerbo l'a demasque dans «A quand l’Afrique?», il nous eclaire:
Citation:
Mais on a beau forcer les pays africains a entrer dans certaines «camisoles de force» pour arriver au developpement, rien ne se passe, la mayonnaise ne prend pas! Au lieu de s’appliquer a comprendre, on s’est mis dans la tete qu’il ya des conditions uniques pour tout le monde: les pays africains doivent repeter l’itineraire stereotype des pays occidentaux.
La cooperation internationale ne pourra pas redresser la situation. L’aide internationale s’est installee dans des formes tres reprehensibles, voire criminelles, puisqu’elle est parfois abandonnee a des groupes mafieux. Pas plus au niveau de l’aide au niveau du commerce, il n’ya d’espoir pour que l’Afrique se tienne sur ses propres pieds et puisse veritablement parler d’egal a egal avec les geants du monde. C’est une idee fixe que de croire que tout se trouve dans le marche, y compris le developpement. La formule bien connue «Not aid but trade» cache le fait que les conditions ne sont pas les memes pour tous les pays; il n’ya pas de veritables jeux, il ya trop d’anti-jeux dans ce marche mondial.
C'est ce que Senghor appelait "le rendez-vous du Donner et du Recevoir", nous donnons nos richesses et nous recevons la misere.
L’on ne peut donc comprendre(et rechercher les solutions) l’Afrique sans cette constante reference a l’acte tumultuaire de la traite et de la colonisation: Il nous faut tracer la ligne de partage entre les vraies idees et les fausses idees.
Les fausses idees d’abord: Parmi lesquels l’Europe ment et continue de se mentir(universalisme ou imperialisme?), qu’elle a ete incapable de surmonter les problemes generes par son propre developpement, l’entreprise coloniale pretendait apportee la civilisation a l’homme Noir, que dire de l’ethnologie et de l’anthropologie au sein de cette civilisation de l’universel?
Que dire du socialisme africain? du marxisme africain? du liberalisme africain?
Les vraies idees: Notre independance, totale, accomplie; Notre unite, qui sont les deux principales conditions qui permettront a l’Afrique de liberer ses potentialites humaines, et au sein desquels, de nombreux problemes qui apparaissent insolubles a l’heure actuelle trouveraient leurs solutions pour reprendre l’expression d’un grand homme africain.
En definitive, pour preciser ma pensee Jeff, l’Afrique n’a pas besoin de developpement selon le modele occidental, il nous faut d’abord solder notre passe, renaitre de ces 600 ans de traumatisme, car on ne peut pas faire grand chose s’il on ne lutte pas contre l’auto-deprecion et l’auto-negation qui minent la personnalite africaine.
Rappelles toi, Ambassadeur L’industrialisation a plonge l’Europe dans la depravation vers la fin du 18e Siecle. En Afrique, nous y sommes deja, ca a ete facilite par la destructuration de nos societes, et c’est dans le cadre de la renaissance africaine que nous devrions rectifier le tir. _________________ l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH
Bonjour les sénégalais et autres damnés de cette terre,
Est-ce le début de la fin des tortionnaires Français en Afrique ? Dès que les choses sérieuses commencent, les militaires français capitulent, tout bonnement. L'Armée de Napoléon est une capitularde internationale, depuis plus de deux-cents ans.
Hé oui, la guerre froide est terminée. Les méfaits de cette "République" Française, ancienne Esclave de SERVICE de l'Oncle SAM pendant la guerre froide pour exterminer les communistes et leur idéologie, ne sont plus cautionnés par les Usa. La France doit se démerder seule. Et seule, sans le soutien de l'Onu et des Usa, elle ne peut rien faire, car c'est une capitularde reconnue mondialement.
L'armée française doit quitter la Côte d'Ivoire, parce que la guerre froide est terminée et que les Ivoiriens se sont révoltés contre les assassins Français. Maintenant la France va renforcer ses bases militaires à Dakar, Libreville et Djibouti. N'est-ce pas une honte pour le Sénégal ? Comment ce pays de TERANGA(Sunugaal), qui a une population de plus de 10 millions d'individus(1/6 de la population française), peut-il jouer dans la même cour d'indignité que le Djibouti(680 000 habitants) et le Gabon(un million) ? C'est ça qu'on appelle vivre dans la négation et dans l'indignité. La présence des militaires français sur notre sol est une honte, une insulte à nos peuples et une souillure infamante.
Il est de plus en plus question à Paris de réformer le dispositif militaire français en Afrique qui serait recentré sur trois bases et se mettrait au service des forces de paix de l'Union africaine.
Le réseau des cinq bases militaires françaises actuelles - Djibouti (2 800 hommes), Dakar (1 100), N’Djamena (1 000), Libreville (800), et Abidjan 1 000), soit actuellement une dizaine de milliers d’hommes, si on y inclut l’opération « Licorne », reste unique en son genre. Il a peu bougé depuis la vague des indépendances des années 60 ; il avait fait de la France, durant des décennies, le «gendarme» du continent, surtout dans un contexte de « guerre froide » - rôle que lui laissaient volontiers les Américains.
Les temps ont changé : la France regarde désormais vers l'Europe de l'Est autant que vers son ancien empire du sud. Elle n'a plus les moyens ni la volonté d'entretenir un dispositif qui est parfois vivement critiqué - on l’a vu en Côte d'Ivoire, ces dernières années - qui n’a plus l’utilité géopolitique des débuts de la Ve République - l’époque Foccart, et qui, par ailleurs, coûte cher ...
Le président Chirac avait déjà prévenu il y a quelques mois, lors d'une visite dans l’une de ces bases à Dakar, que la France ne s'accrocherait pas, surtout si on lui demandait de partir. Il consulte en ce moment les chefs d'État africains concernés et pourrait annoncer lors du sommet Afrique-France de Bamako, en décembre, un redéploiement des moyens français autour de trois bases : Dakar, Libreville, Djibouti.
La vocation de ces installations changerait notablement : elles seraient commandées à un niveau supérieur, celui d’un général ; elles s’occuperaient en priorité de tout ce qui est multilatéral, en liaison avec les organisations régionales, et surtout l’Union africaine. Au lieu d'être des «boucliers» au service d'un seul pays, voire des abcès de fixation politiques, ces bases deviendraient des centres de soutien en entraînement et matériel aux « Brigades de paix » que l’Union africaine cherche à mettre en place, dans chaque grande région du continent.
En fait, ce serait une extension du système « Recamp » (Renforcement des capacités africaines de maintien de la Paix) expérimenté depuis huit ans : des cycles d’entraînement et manœuvres sur deux ans, à tour de rôle dans chaque grande région du continent - ouest, centre, est et australe - avec la participation de la plupart des pays de chaque sous-région (« francophones, « anglophones » et « lusophones » mêlés). L’Union africaine a souhaité être associée de manière organique au Recamp V, qui se déroule dans la zone Afrique centrale, mais dont le cycle a été ouvert au siège de l’Union, à Addis-Abeba.
Une reconversion pour les militaires français
Paris a également le souci d’« européaniser » progressivement son dispositif militaire en Afrique, ce qui semble en bonne voie : l’opération « anti-massacres » montée en urgence en Ituri, en 2004, a montré la voie et les armées de plusieurs pays européens contribuent aux cycles de formation et de manœuvres du programme Recamp.
Pour les militaires français - qui cherchent à se rendre utiles, et à valoriser leur savoir-faire - c’est une reconversion. Avec, en perspective, la fermeture des bases là où elles ne seraient ni utiles, ni souhaitées - on pense à la Côte d’Ivoire, au moins une fois que la crise sera dénouée dans ce pays où la base de Port-Boët, avec le 43ème Bima, constitue pour le moment un appui indispensable à l’opération Licorne. Ou encore au Tchad, où la présence française constitue plutôt une opération au long cours ( « Epervier »), qu’une base proprement dite.
Chez ces militaires, en tout cas, on ne rêve plus d’interventions tous azimut en Afrique. Les lignes de force depuis presque dix ans sont le refus d’ingérence, et l’appui aux organisations régionales en matière de sécurité.
Dans cette optique, les accords de défense passés dans les années 60 (ou années 70 pour Djibouti et les Comores) sont plus ou moins caducs, même si - après plusieurs tentatives - il est apparu plus compliqué et dommageable de demander leur révision, que de les laisser dormir dans les tiroirs. C’eût été envoyer le « mauvais signal » : celui d’un désengagement (qui n’est pas à l’ordre du jour), ou celui d’une surenchère sur les contreparties (qui est toujours possible, comme on l’a observé par exemple à Djibouti)…
Au total, ces accords sont plus une charge qu’ils n’ont d’intérêt géopolitique réel. A la lettre, ils ne prévoient pas d’assistance automatique, sauf en cas d’agression extérieure, avec la marge d’interprétation qui peut exister, comme on l’a vu dans le cas de la Côte d’Ivoire, par exemple. Et Paris n’a plus les moyens ni la volonté d’imposer un dirigeant politique de son choix ; pour ce qui les concerne, les militaires répugnent désormais à « envoyer des messages » ou se mêler de politique locale.
Philippe Leymarie
Article publié le 14/09/2005
Dernière mise à jour le 14/09/2005 à 14:18 (heure de Paris) _________________ -Toute action ensemble pour nous Africains est un produit de la liberté!
Posté le: Mer 14 Sep 2005 15:26 Sujet du message: le Sénégal est un exemple
Bravo Grioo de laisser tenir des propos aussi insultant sur le Sénégal. _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Dans ce cas la, pourquoi ils ne font pas appel a des compagnies de Genie Civil du style Safricas http://www.safricas.cd/travauxpublics.htm basee en RDC? Et ou sont les ingenieurs, architectes et les experts Africains capable de faire une expertise et de donner une estimation? _________________ "L'hypocrisie est un vice a la mode et tous les vice a la mode passent pour vertus"-----Don Juam, Moliere"
Dans ce cas la, pourquoi ils ne font pas appel a des compagnies de Genie Civil du style Safricas http://www.safricas.cd/travauxpublics.htm basee en RDC? Et ou sont les ingenieurs, architectes et les experts Africains capable de faire une expertise et de donner une estimation?
Je crois que c'est bien toi qui as ecrit ceci:
Citation:
Mais bon, si les états Africains étaient unis, solidaires......
Si l' Afrique était symbolisée par un corps humain , le Sénégal en serait le cerveau . Les Russes ont porté ce jugement ô combien objectif sur mon pays :" Le Sénégal est un petit pays peuplé par de grands hommes" .
Votre agressivité(IB , ARDIN ,FRANCOIS ) ne traduit que vos complexes envers les Sénégalais . Vous ferez mieux de vous battre pour éduquer vos populations pour que les prémisses d' une démocratie y naissent . _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Si l' Afrique était symbolisée par un corps humain , le Sénégal en serait le cerveau . Les Russes ont porté ce jugement ô combien objectif sur mon pays :" Le Sénégal est un petit pays peuplé par de grands hommes" .
Votre agressivité(IB , ARDIN ,FRANCOIS ) ne traduit que vos complexes envers les Sénégalais . Vous ferez mieux de vous battre pour éduquer vos populations pour que les prémisses d' une démocratie y naissent .
Guidilou,
Pourquoi un homme aussi erudite que Leopold Sedar Senghor a ecrit"L'emotion est negre, la raison hellene"? Y avait-il un message particulier derriere cette phrase? _________________ "L'hypocrisie est un vice a la mode et tous les vice a la mode passent pour vertus"-----Don Juam, Moliere"
Inscrit le: 22 Fév 2004 Messages: 1863 Localisation: UK
Posté le: Mer 14 Sep 2005 17:57 Sujet du message:
GUIDILOU a écrit:
Si l' Afrique était symbolisée par un corps humain , le Sénégal en serait le cerveau . Les Russes ont porté ce jugement ô combien objectif sur mon pays :" Le Sénégal est un petit pays peuplé par de grands hommes"
Personnellement, ca ne me derange pas que le Senegal, le Mali, l'Afrique du Sud, etc... soit le cerveau, comme tu le dis, si l'Afrique etait symbolisee par un corps humain. Je n'en ai absolument rien a foutre, mais seulement, il faut a ce corps humain, un cerveau sain. C'est mon seul souci.
Citation:
Votre agressivité(IB , ARDIN ,FRANCOIS ) ne traduit que vos complexes envers les Sénégalais . Vous ferez mieux de vous battre pour éduquer vos populations pour que les prémisses d' une démocratie y naissent .
Ces propos denotent aussi d'un certain complexe venant de toi, ne sois pas si emotif.
Ambassadeur, nous a presente le Senegal comme etant l'exemple a suivre, je me suis evertue a le contredire sans agressivite, ni insolence.
Les debats sur ce forum ont pour vocation d'eduquer, de faire prendre conscience. Je serai heureux si tu y participes avec nous dans ce sens.
Ambassadeur Je n'ai pas beaucoup d'estime pour Senghor .Pour moi c'est lafigure même de l'aliénation . Sa fameuse phrase ne traduit que sa haine de soi .La rationalité dans sa forme la plus aboutie (à mon avis), la science, est née en Egypte civilisation négro-africaine .
Tu trouveras à ce lien un texte que j' avais envoyé
http://www.grioo.com/opinion82.html _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Ambassadeur le texte je l'ai envoyé sous mon nom DJIBRIL CHIMERE DIAW
http://www.grioo.com/opinion82.html _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
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