Inscrit le: 08 Mai 2004 Messages: 8 Localisation: France
Posté le: Lun 31 Mai 2004 09:39 Sujet du message: Gbagbo peut sauver la Côte d'Ivoire
Laurent Gbagbo n'est pas un terroriste ni un dictateur comme aiment le faire savoir les rebelles et autres suiveurs qui détruisent ce pays. Certes, des problèmes de xénophobies, d'ethnicismes, de tribalismes existent comme dans tous les pays africains de part leur culture mais ce n'est pas une raison suffisante pour prendre les armes et tuer des innocents.
Le MEDDA s'élève contre toute tentative de déstabilisation d'un pouvoir démocratique et Laurent Gbagbo est certainement le mieux placé dans le développement démocratique de la Côte d'Ivoire que tous ces prédécesseurs ainsi que de ces challengers. C'est pourquoi nous le soutenons. Non pas pour l'homme Laurent Gbagbo, mais pour ce qu'il incarne.
La politique de refondation basée sur des principes socialistes est à même de rapprocher l'exécutif du peuple. Il l'a prouvé par la création des Conseils Généraux et l'attribution de budgets d'autonomie. Il l'a prouvé aussi en intégrant des ministres issus des autres partis politiques et ce, avant le 19 septembre 2002 et les accords de Marcoussis de janvier 2003.
Les raisons de cette rébellion ne sont pas celles exposées par les rebelles. La prise de pouvoir est leur seul objectif. Toutes les revendications annexes ne sont que de la poudre aux yeux pour alimenter l'opinion internationale.
Malgré cela, Laurent Gbagbo a accepté de les prendre en considération. Il a appliqué la part des accords de Marcoussis qui dépendaient de sa volonté: nomination d'un Premier Ministre de réconciliation, partage des ministères avec les signataires de l'accord de Marcoussis, amnistie des actes de guerre, présentation des textes de loi issus des accords de Marcoussis auprès des députés, recherche en permanence d'un consensus de Paix.
Aujourd'hui, ces accords arrivent dans la phase du désarmement. Les rebelles ne voulant pas abandonner leur premier objectif, déploient une multitude de prétexte pour ne pas désarmer. Ils utilisent tous les moyens pour salir Laurent Gbagbo, le faire passer pour celui qui bloque les accords alors que ce sont les rebelles qui n'en veulent plus et qui crient partout que le FPI veut détruire ces accords.
Bien au contraire, maintenant que Laurent Gbagbo a accompli son chemin dans ces accords, les plus fervents défenseurs de ces accords sont bien les FPIstes, car le chemin restant est dévolu aux rebelles. Le FPI s'est fait violence et il compte bien que les rebelles en fasse autant.
S'ils refusent, cela sera bien la preuve que les va-t-en guerre sont bien les Soro et non les FPI.
Ayant compris cela, les rebelles cherchent en vain d'autres moyens de faire capoter ces accords. Ils inventent des pseudo enlèvements, des listes d'otages français comme indiqué dans les colonnes de leur journal de propagande "LE PATRIOTE", essaient de trouver ce qui pourrait blesser leur compagnon d'infortune "LA FRANCE" afin de justifier une réaction militaire ONUSIENNE pour destituer Laurent Gbagbo comme ce fut le cas pour Aristide Bertrand.
Toutes leurs tentatives se sont soldées par un échec car ils n'ont pas encore intégré le fait que la majorité du peuple ivoirien, même s'il n'est pas un fervent défenseur de Laurent Gbagbo, soutient le Président en place par principe et surtout, parce que le candidat derrière cette rébellion est loin, très loin d'avoir l'assentiment des ivoiriens.
Le MEDDA, dans son action, participe au soutient de Laurent Gbagbo pour les mêmes principes.
www.medda.fr.st
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Bien cordialement
Christian Bailly-Grandvaux _________________ Bien cordialement
Christian Bailly-Grandvaux
des problèmes de xénophobies, d'ethnicismes, de tribalismes existent comme dans tous les pays africains de part leur culture
en voilà une belle phrase. La xénophobie fait donc partie de la culture africaine? Les lecteurs apprécieront la hauteur d'esprit émanant de ces propos.
Inscrit le: 08 Mai 2004 Messages: 8 Localisation: France
Posté le: Lun 31 Mai 2004 21:53 Sujet du message: J'invite sl.aswad a mieux connaitre l'Afrique
Une culture, elle se forge par les évenements qui perdurent. Voici ce qu'écrivait il y a quatre ans Sema Kweli et qui reste malheureusement d'actualité:
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Le vrai partenariat de citoyens entre l’Occident et l’Afrique ne pourra s’installer que si la sécurité et le respect mutuel sont garantis. Les freins y sont mis principalement par les potentats africains qui entretiennent le pillage et le sous-développement de leur propre pays. Ils recourent notamment au racisme, l’ethnisme et la xénophobie pour se maintenir au pouvoir. Ils sont aidés entre-autres par certains centres de recherche sur l’Afrique et aussi par certains médias de la haine occidentaux jadis au service du néo-colonialisme mais aujourd’hui au service de ces potentats ou de tous les deux à la fois.
D’aucuns pensent également que l’extrême droite occidentale, en entretenant l’insécurité en Afrique, y provoque l’exode massive en Occident, et irrite par conséquent la population occidentale pour grossir les rangs des mécontents. Cela permettrait son accès au pouvoir.
D’autres sont d’avis également que certains chercheurs, dit experts pour l’Afrique, expérimentent les idées du racisme, de la xénophobie et de l’extrême droite en Afrique tout en se cachant derrière un parti démocrate, devenu leur cheval de Troyes. Pyromane la nuit, pompier le jour, leur statut de chercheur ou d’universitaire leur ouvre les portes et la sécurité. De là à imaginer qu’ils peuvent mettre leurs connaissances au service du renseignement, il y a un pas. Ainsi avec la protection de la sûreté de l’état, ils travaillent avec impunité.
S’agissant du Rwanda, tout semble démontrer qu’un de ces chercheurs, dit expert pour l’Afrique, va transposer le Vlaams Blok en Hutu Power. Comme dans un laboratoire, il expérimentera la scission des partis démocratiques au Rwanda en les convaincant de la nécessité de s’organiser dans un méga parti raciste, alors qu’à ce moment-là la pression internationale pressait le feu président Habyarimana à démocratiser le pays. Le professeur fera le tour de l’Europe accompagné par le cerveau et le théoricien du génocide au Rwanda. Il utilisera son levier universitaire de chercheur et d’expert pour distiller impunément le racisme et plus tard le révisionnisme à propos du génocide au Rwanda. Cet expert se veut conseillé de certains partis politiques démocrates occidentaux. Il cherchera à exercer un impact réel sur les affaires étrangères belges. Son étiquette d’expert et de chercheur lui facilitera l’entrée dans les médias en intervenant dans les journaux parlers et écrits.
Au Burundi, le même professeur à l’instar du Vlaams Block érigera le parti Palipehutu provoquant une réplique en miroir des partis racistes tutsi. Le virus du racisme va causer des dégâts et des déchirements dans ce pays. En effet, dans les années soixante, le héros de la nation, le prince Rwagasore, avait été élu selon la formule de Mandela: un homme et une voix. L’armée et la police connaissaient également une parité en termes d’ethnie d’une façon automatique car, tout le monde se sentait burundais avant toute autre considération. Tout a basculé depuis que le virus de l’ethnisme et du racisme a modifié la donne. Autre temps, autre mœurs. Les paroles de Mandela justes et limpides pour les années soixante jettent actuellement un froid pour ceux qui sont victimes du terrorisme ou de l’idéologie génocidaire, alors qu’il est aussi intolérable de maintenir l’exclusion au quotidien ceux qui appartiennent à une autre ethnie ou sont ressortissants d’autres régions que le Bururi. Par ailleurs, formuler les garanties pour la minorité ethnique revient à institutionnaliser le racisme et l’ethnisme en faisant triompher les manœuvres inspirées par l’extrême droite. On aura ainsi perpétué l’insécurité et l’instabilité.
En République démocratique du Congo, le Sima Kivu, et le Magrevi, création de l’expert pour l’Afrique, vont aussi semer la haine ethnique.
Après les foyers d’incendie au Rwanda et au Burundi, l’est du Congo sera à feu et à sang . La contestation de nationalité et l’exclusion de certaines ethnies seront à l’origine de la guerre encore en cours dans ce pays. Selon la formule de l’extrême droite, les bourreaux deviendront des victimes tandis que les victimes deviendront des bourreaux. Ce professeur pyromane la nuit et pompier le jour va piloter la désinformation car il connaît d’avance les plans qu’il a projetés.
Le racisme en Afrique est aussi entretenu par certains médias occidentaux au service de l’extrême droite néo-colonialiste et aux potentats africains. L’adage, diviser pour régner est une recette vieille mais efficace.
Par contre, la précarité de certains médias occidentaux entraîne le recours au financement occulte. Non seulement les rédactions, mais aussi les journalistes sont personnellement payés grassement par les régimes autoritaires africains. Ils diffusent en contre partie régulièrement, sous prétexte d’informer, des propos susceptibles d’entraîner des haines ethniques. Ils aident ainsi ces hommes politiques africains qui n’ont d’autres projets de société à offrir si ce n’est le racisme, l’exclusion et le pillage au détriment de leur peuple.
Alors qu’il est impensable, chaque fois que l’on évoque un nom, de stigmatiser l’appartenance régionale et l’origine de chaque homme politique européen notamment en Belgique, l’évocation systématique de l’ethnie ou tribu d’une personnalité africaine, spécialement en Afrique centrale, entretient la haine et la passion.
Comment réagirait l’opinion publique belge ou occidentale vis-à-vis d’un journal relatant la rencontre de l’italo-borain Elio Di Rupo, avec le flamand De Haene, en présence du député bruxello-hongrois Marie Nagy?! Ce qui est intolérable en Europe, devient insignifiant pour l’Afrique. Ce sont les mêmes paroles du feu président Mitterand à propos du génocide au Rwanda.
Tout journaliste, se réclamant démocrate, devrait renoncer à étiqueter automatiquement les africains selon leur ethnie ou tribu. Il aura ainsi contribué à rendre un peu de sécurité en Afrique. Il aura témoigné aussi qu’il n’appartient pas au réseau du néo-colonialisme dont le principe est de diviser pour régner.
Trois armes viendront à bout du racisme, de l’ethnisme et de la xénophobie en Afrique. Il s’agit de l’arme de la justice, de la croissance économique et de la culture ou du retour aux valeurs traditionnelles. Autrement dit, la lutte contre les trois fléaux la pauvreté, le racisme et l’impunité sont prioritaires au même titre que l’effort pour l’éducation, la culture et la santé en Afrique. Ce sont des conditions sine qua non pour arrêter les guerres et l’insécurité en Afrique.
Tout doit être mis en œuvre pour que l’état de droit, la force de la liberté puissent vaincre également en Afrique, pour que dans un monde multi-culturel et multi-ethnique, on ne doive plus se cacher ou mourir à cause de son faciès.
SEMA KWELI
2O mars 2OOO
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En complément à ce texte, j'ajouterai que non seulement la xénophobie est devenue une arme pour se maintenir au pouvoir, mais qu'elle est aussi utilisée pour ravir le pouvoir à celui qui ne l'utilise pas. La Côte d'Ivoire est un exemple flagrant de l'utilisation de ce concept pour déstabiliser la démocratie naissante. Cela est rendu facilement réalisable par la peur ancestrale des étrangers par les peuples africains.
Il suffit de voir comment des différences de mode de vie dans un même pays peuvent conduire à des comportements proche de la xénophobie et j'en veux pour preuve les récents évenements au Nigéria entre Chrétiens et Musulmans dont la différence est non seulement religieuse mais aussi rurale, les uns étant cultivateurs, les autres éleveurs, et de tout temps, ces modes de vie ont été en conflit.
Oui, Monsieur Aswad, je n'ai pas peur de dire les choses telles qu'elles sont et cela ne manque pas de faire réagir. Donc je vous remercie de votre réaction qui m'a permis d'argumenter mes propos. _________________ Bien cordialement
Christian Bailly-Grandvaux
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 178 Localisation: Libreville
Posté le: Mer 02 Juin 2004 16:56 Sujet du message: Re: Gbagbo peut sauver la Côte d'Ivoire
MEDDA a écrit:
Laurent Gbagbo n'est pas un terroriste ni un dictateur comme aiment le faire savoir les rebelles et autres suiveurs qui détruisent ce pays. Certes, des problèmes de xénophobies, d'ethnicismes, de tribalismes existent comme dans tous les pays africains de part leur culture mais ce n'est pas une raison suffisante pour prendre les armes et tuer des innocents.
Le MEDDA s'élève contre toute tentative de déstabilisation d'un pouvoir démocratique et Laurent Gbagbo est certainement le mieux placé dans le développement démocratique de la Côte d'Ivoire que tous ces prédécesseurs ainsi que de ces challengers. C'est pourquoi nous le soutenons. Non pas pour l'homme Laurent Gbagbo, mais pour ce qu'il incarne.
La politique de refondation basée sur des principes socialistes est à même de rapprocher l'exécutif du peuple. Il l'a prouvé par la création des Conseils Généraux et l'attribution de budgets d'autonomie. Il l'a prouvé aussi en intégrant des ministres issus des autres partis politiques et ce, avant le 19 septembre 2002 et les accords de Marcoussis de janvier 2003.
Les raisons de cette rébellion ne sont pas celles exposées par les rebelles. La prise de pouvoir est leur seul objectif. Toutes les revendications annexes ne sont que de la poudre aux yeux pour alimenter l'opinion internationale.
Malgré cela, Laurent Gbagbo a accepté de les prendre en considération. Il a appliqué la part des accords de Marcoussis qui dépendaient de sa volonté: nomination d'un Premier Ministre de réconciliation, partage des ministères avec les signataires de l'accord de Marcoussis, amnistie des actes de guerre, présentation des textes de loi issus des accords de Marcoussis auprès des députés, recherche en permanence d'un consensus de Paix.
Aujourd'hui, ces accords arrivent dans la phase du désarmement. Les rebelles ne voulant pas abandonner leur premier objectif, déploient une multitude de prétexte pour ne pas désarmer. Ils utilisent tous les moyens pour salir Laurent Gbagbo, le faire passer pour celui qui bloque les accords alors que ce sont les rebelles qui n'en veulent plus et qui crient partout que le FPI veut détruire ces accords.
Bien au contraire, maintenant que Laurent Gbagbo a accompli son chemin dans ces accords, les plus fervents défenseurs de ces accords sont bien les FPIstes, car le chemin restant est dévolu aux rebelles. Le FPI s'est fait violence et il compte bien que les rebelles en fasse autant.
S'ils refusent, cela sera bien la preuve que les va-t-en guerre sont bien les Soro et non les FPI.
Ayant compris cela, les rebelles cherchent en vain d'autres moyens de faire capoter ces accords. Ils inventent des pseudo enlèvements, des listes d'otages français comme indiqué dans les colonnes de leur journal de propagande "LE PATRIOTE", essaient de trouver ce qui pourrait blesser leur compagnon d'infortune "LA FRANCE" afin de justifier une réaction militaire ONUSIENNE pour destituer Laurent Gbagbo comme ce fut le cas pour Aristide Bertrand.
Toutes leurs tentatives se sont soldées par un échec car ils n'ont pas encore intégré le fait que la majorité du peuple ivoirien, même s'il n'est pas un fervent défenseur de Laurent Gbagbo, soutient le Président en place par principe et surtout, parce que le candidat derrière cette rébellion est loin, très loin d'avoir l'assentiment des ivoiriens.
Le MEDDA, dans son action, participe au soutient de Laurent Gbagbo pour les mêmes principes.
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Bien cordialement
Christian Bailly-Grandvaux
On a bien compris que tu es 1 supporter de Gbabo et que tu fais sa propangande..... et c'est bien là le hic : tu ne fais que sa propangande!!
Tu aurais dû faire 1 analyse froide des évènements de la CI pour arriver à la conclusion que finalement la solution aux maux de la CI c'est....Gbabo.
Moi je ne suis pas ivoirien mais en tant qu'africain noir je ne peux me sentir indifférent à ce qui s'y passe et comme on le dit très bien : " le canard regarde comment et quand la poule se fait égorger.."
tout ça pour dire que vu que les pays africains francophones ont plus ou moins la même histoire depuis 1960 ( et même avant) et des situations géopolitiques assez similaires...il est bon pour 1 non ivoirien d'analyser froidement et sereinement ce qui s'est passé et ce qui se passe chez vous, comprendre ce qui a amené cette situation et pourquoi elle perdure afin d'éviter que celà arrive aussi chez nous
car les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets...
Or qd on regarde bien, sans parti pris, ce qui se passe en CI, force est de reconnaître que ton favori Gbabo n'est pas aussi "irréprochable" que tu veuille nous le faire croire...
Sauf si tu veux nous faire croire, par exemple, que les "37 morts" (selon Gbabo) du 25 mars...c'est "normal" quoi?? d'ailleurs tu n'en parles pas dans ta présentation de Super Gbabo sauveur de la CI
Non Medda, le meilleur service que les ivoiriens doivent se rendrent c'est d'abord rechercher la vérité et rien que la vérité ( même si ça fait mal..) hors de là point de salut avant longtemps...
Est-ce que l'Ivoirité est 1 bonne chose pour la Côte d'Ivoire?? ( en passant tu n'en parles pas non plus...et pourquoi pas??)
Si c'est non bannissez-là et qui doit le faire si ce n'est pas le Pdt de la République??
Si c'est Oui expliquez pourquoi ( comment tu vas y arriver dans 1 contexte d'intégration régionale avec 1 seule passeport pour tous les pays membres de la CEDEAO...???)?
_________________ Que la sagesse et la sérénité soient tes guides sur le chemin tortueux du bonheur...
Inscrit le: 08 Mai 2004 Messages: 8 Localisation: France
Posté le: Mer 02 Juin 2004 18:41 Sujet du message:
Monsieur Mankwel, j'aimerais que vous relisiez une deuxième fois le texte publié car il me semble que votre réponse n'est pas en adéquation avec celui-ci.
Le MEDDA ne fait sûrement pas de la propagande pour Laurent Gbagbo et ne parle en aucune manière de l'irréprochabilité de ce dernier. D'ailleurs, qui l'est?
Ce que le MEDDA veut vous faire comprendre, c'est que Laurent Gbagbo est le premier Président qui a toutes les facultés pour développer la démocratie en Côte d'Ivoire. Pourquoi? Simplement, si on le laisse faire son mandat correctement, il aurait été dans l'obligation d'organiser des élections transparentes et sans ambiguïté, ce qui aurait été la premiere fois dans ce pays.
Maintenant, que les candidats évincés lors de la dernière élection se coalisent pour prendre les armes et destituer le Président en place, les rends encore moins démocrates que celui qu'ils veulent éliminer.
La démocratie ne se fait pas du jour au lendemain. Le chemin est parfois long et chaotique. La Côte d'Ivoire avait une chance énorme d'accéder plus rapidement à ce concept mais la prise des armes a brisé les espoirs. La Côte d'Ivoire vient de retourner 10 ans en arrière. Le forum de réconciliation avait eu pour effet de faire rentrer au pays toutes les forces politiques. Personne ne leur empêchait de bâtir leur programme électoral, de battre la campagne et ainsi de se préparer à la confrontation des urnes. Pour certains, la voie des armes semble plus rapide et efficace.
Le seul problème qu'il restait à résoudre concerne l'identité de Alassane Dramane Ouattara. Et ceci est du domaine de la justice et non de la politique. Se faire fabriquer des certificats de nationalité par complaisance n'arrange pas le crédit de cet homme. Alors, qu'il accepte de se présenter devant la justice de son pays avec les documents irréfutables qui lui sont demandé. Il faut savoir que ce Monsieur réclame ni plus ni moins le droit de se présenter aux élections Présidentielles, ce n'est pas rien et le peuple est en droit d'exiger qu'il remplisse toutes les dispositions de la constitution. Là-dessus, je ne vois rien d'anormal. Alors, pour éviter le risque de se faire désavouer, faut-il prendre les armes?
Personne n'est irréprochable, pas plus Alassane Dramane Ouattara, que Bédié ou Gbagbo. Chacun porte sa responsabilité. Mais il faut reconnaître que Laurent Gabgbo n'a jamais pris les armes pour accéder au pouvoir.
C'est en principal, la raison qui fait que le MEDDA soutient Laurent Gbagbo, non pas pour l'homme comme je l'ai déjà dit, mais pour ce qu'il incarne? Si Bédié était actuellement au pouvoir dans les mêmes conditions que Laurent Gbagbo, le MEDDA soutiendrait de la même manière Monsieur Bédié.
Nous défendons un principe, pas un homme. _________________ Bien cordialement
Christian Bailly-Grandvaux
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 178 Localisation: Libreville
Posté le: Jeu 03 Juin 2004 11:28 Sujet du message:
Merci pour la mise au point,
mais elle s'imposait vraiment parce que quand on commence 1 topic par :
Medda a écrit:
Laurent Gbagbo n'est pas un terroriste ni un dictateur comme aiment le faire savoir les rebelles et autres suiveurs qui détruisent ce pays......Laurent Gbagbo est certainement le mieux placé dans le développement démocratique de la Côte d'Ivoire que tous ces prédécesseurs ainsi que de ces challengers.....Le MEDDA, dans son action, participe au soutient de Laurent Gbagbo pour les mêmes principes.
Excuse-moi mais il est difficile de ne pas voir là de la propagande pour Laurent Gbabo, tu crois pas...??
Sans compter le titre du topic lui-même qui est encore plus parlant :
"Gbabo peut sauver la Côte d'Ivoire.."
Va dire ça aux familles des victimes du 25 mars par exemple je serais curieux de savoir leur réactions
La présidence de Gbabo est légitime et ça je crois que personne ne l'a contesté...
la preuve, la rébellion est arrivé plus d'1 an 1/2 après son investiture pas au lendemain et dans des conditions assez étranges ( qui a tué Guei ??)
Mon opinion est que Gbabo n'a pas saisi l'importance du feu qui couvait en CI à cause de cette histoire d'Ivoirité qui empoisonne la vie socio-politique du pays....
C'est facile de dire après coup que l'affaire de la nationalité d'ADO est 1 problème de justice et non de politique...
Mais dans le fond elle commence comment cette affaire? Quels en sont les racines et le contexte??
C'est celà que j'appelle rechercher la vérité ( cf mon précedent post..)
1 problème de fond ne peut pas être réglé sur la forme...il va toujours ressurgir tôt ou tard...
Gbabo en tant que Pdt de la République tout puissant avant l'avènement de la rébellion avait toute lattitude de régler 1 fois pour toute ce problème d'Ivoirité "A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.."
Et maintenant que faut-il faire en CI??
Je pense qu'au lieu de soutenir aveuglement Gbabo il serait plus intéressant de proposer des scénarios possibles de réconciliation car maintenant il y a 2 forces plus ou moins égales en présence qui coupent le pays en 2.
Et ça m'a l'air parti pour longtemps cette situation...
_________________ Que la sagesse et la sérénité soient tes guides sur le chemin tortueux du bonheur...
Inscrit le: 08 Mai 2004 Messages: 8 Localisation: France
Posté le: Ven 04 Juin 2004 13:22 Sujet du message: La solution existe
Même si elle n'est pas parfaite et que sa genèse est entachée de non-sens, la solution existe à travers les accords de Marcoussis.
Il est faut de croire que le Président fait obstruction à leur application. Comme je l'indiquais, le parti au pouvoir est entré à reculons dans ces accords, mais il les a petit à petit adoptés et maintenant que la partie qui leur incombait a été réalisée, bien souvent à contre cœur mais en pensant sauvegarder la Côte d'Ivoire d'un conflit encore plus meurtrier, les signataires regroupés dans le mouvement dit du "G7" font leur possible pour bloquer ces accords qui leur deviennent difficile d'appliquer malgré leur assentiment en janvier 2003.
Ils refusent de siéger au gouvernement sur des motifs qui n'ont rien à voir avec la recherche de la paix et de la réconciliation (comme le poste de DG du port autonome), accusant le pouvoir de milles maux tout aussi mensongers qu'honteux.
Le fameux rapport de l'ONU sur la soit disante marche du 25 mars n'a pas été publié car les censeurs Onusien ont relevé trop de partialité et surtout, un manque de professionnalisme dans l'investigation. On n'accuse pas sur la base de supputations, d'approximations ou de témoignages dont la haine est le vecteur principal. Il faut des faits précis et vérifiables, ce qui manque cruellement dans ce type de rapport.
En démocratie, nous avons comme principe que toute personne est supposée innocente tant que la justice ne s'est pas prononcée.
De plus, le vent de propagande qui souffle en tempête sur ce pays, de l'intérieur comme de l'extérieur, fausse le jugement de ceux qui ne suivent pas ce conflit au jour le jour et qui ne connaissent pas un minimum les acteurs en place, les tenants et aboutissant de chaque acte et les objectifs visés.
Pour conclure, la solution de Marcoussis s'impose plus que jamais pour que le pays soit mis dans la logique des élections de 2005 qui seront, à n'en pas douter, le nouveau point de départ de l'histoire de la Côte d'Ivoire. _________________ Bien cordialement
Christian Bailly-Grandvaux
Inscrit le: 08 Mai 2004 Messages: 8 Localisation: France
Posté le: Ven 04 Juin 2004 18:07 Sujet du message: Pourquoi pas?
Que ce soit Laurent Gabgbo ou Marcoussis dans le titre ne changera pas grand chose car c'est quand même Laurent Gabgbo qui par sa position peut influencer l'application des dits accords. Maintenant, le titre pourait être "Laurent Gbagbo peut sauver la Côte d'Ivoire avec les accords de Marcoussis"
L'important dans la situation actuelle est d'avoir un homme qui ne s'entête pas dans son projet initial, qui le mets en arrière vis à vis de Marcoussis et privilègie le retour à la Paix. Je n'en connais pas beaucoup qui en aurait fait autant.
On peut toujours lui repproché d'avoir pris son temps, un temps précieux pendant lequel des Ivoiriens souffrent, ou le pays accumule du retard dans son développement, mais un temps mis a profit pour calmer les ardeurs des uns et des autres, un temps où chacun a eu loisir d'analyser les causes de ce conflit, la position des acteurs et la véritable répartition des forces en présence.
D'autres auraient surement envoyé l'armé depuis longtemps, rasant les revendications et optant pour une repression implacable. Si Laurent Gabgbo avait choisi cette option, nous ne l'aurions surement pas défendu et nous aurions été les premiers à le villipender, et ce quelque soit les conditions de sa légitimité car en démocratie, les droits de l'homme sont le fondement que rien ne peut justifier de leur violation. _________________ Bien cordialement
Christian Bailly-Grandvaux
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 178 Localisation: Libreville
Posté le: Lun 07 Juin 2004 08:11 Sujet du message: Re: Pourquoi pas?
MEDDA a écrit:
Que ce soit Laurent Gabgbo ou Marcoussis dans le titre ne changera pas grand chose car c'est quand même Laurent Gabgbo qui par sa position peut influencer l'application des dits accords. Maintenant, le titre pourait être "Laurent Gbagbo peut sauver la Côte d'Ivoire avec les accords de Marcoussis"
L'important dans la situation actuelle est d'avoir un homme qui ne s'entête pas dans son projet initial, qui le mets en arrière vis à vis de Marcoussis et privilègie le retour à la Paix. Je n'en connais pas beaucoup qui en aurait fait autant.
On peut toujours lui repproché d'avoir pris son temps, un temps précieux pendant lequel des Ivoiriens souffrent, ou le pays accumule du retard dans son développement, mais un temps mis a profit pour calmer les ardeurs des uns et des autres, un temps où chacun a eu loisir d'analyser les causes de ce conflit, la position des acteurs et la véritable répartition des forces en présence.
D'autres auraient surement envoyé l'armé depuis longtemps, rasant les revendications et optant pour une repression implacable. Si Laurent Gabgbo avait choisi cette option, nous ne l'aurions surement pas défendu et nous aurions été les premiers à le villipender, et ce quelque soit les conditions de sa légitimité car en démocratie, les droits de l'homme sont le fondement que rien ne peut justifier de leur violation.
Laurent Gbabo aura bien besoin de "colombe(s)" comme vous dans son entourage pour contrebalancer l'influence et les désirs guerriers des "Faucons" comme Blé Goudé et ses patriotes...
_________________ Que la sagesse et la sérénité soient tes guides sur le chemin tortueux du bonheur...
Posté le: Dim 13 Juin 2004 17:24 Sujet du message:
FALASHA DOIT ETRE CENSUREE
Toute personne qui lira se message est invité à ne plus répondre à la dénommée FALASHA qui pollue Grioo par des articles prosélytes et orientés, tout en détournant les Grioonautes des préoccupations qui sont les leurs.
Posté le: Dim 13 Juin 2004 20:27 Sujet du message:
Antifala alias Inti FADA est un détraqué mental et doit être interné
Mais t'es taré IntiFADA, faut arreter detre parano... On devrait tinterner pour ça. lol. Vazy petes un coup, déja k tas pété un cable...
C'est pas bien de se cacher derriere un autre pseudo, n'est ce pas saucisson potemkin ; )
Posté le: Lun 14 Juin 2004 17:23 Sujet du message:
FALASHA DOIT ETRE CENSUREE
Toute personne qui lira se message est invité à ne plus répondre à la dénommée FALASHA qui pollue Grioo par des articles prosélytes et orientés, tout en détournant les Grioonautes des préoccupations qui sont les leurs.
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