grioo.com

[Amani]

[Goyave]

J'ai entendu à la radio qu'ils n'étaient pas sûrs de pouvoir attérir à Douala.

[claudio]

Il faut réagir vite et énergiquement le Cameroun a toutes les cartes en main...interdire au plus vite le survol du cameroun par KLM et AIR FRANCE...il n'y a meme pas une autre solution pour le moment...

[Panafricain]

L'avion d'Air France n'a pas été interdit au Cameroun. Il aurait fait demi-tour de son propre chef, craignant des "mesures de rétorsion"

[Panafricain]

vendredi 16 septembre 2005, 22h42
La France ajoute une sixième compagnie, Camair, à sa liste noire

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PARIS (AFP) - Paris a décidé vendredi de bannir Cameroon Airlines (Camair) pour des raisons de sécurité, à la surprise du Cameroun, et Air France a renoncé dans la foulée à atterrir à Douala en invoquant un défaut possible d'assistance sur cet aéroport.
Le vol Air France pour Douala (Cameroun) qui a regagné Roissy vendredi, a fait demi-tour pour l'aéroport parisien "quatre heures" après son décollage, selon des passagers interrogés par l'AFP à leur arrivée.
Selon Christiane, une passagère, l'avion a fait demi-tour "quatre heures après son départ, soit un peu plus d'une heure avant son arrivée à Douala". Sébastien Ranc, 34 ans, qui travaille dans l'audiovisuel, a confirmé ces propos, assurant que "l'on a amorcé le demi-tour à 14H15, après avoir décollé vers 10H20".

De sources concordantes, Air France aurait craint des mesures de rétorsion en atterrissant à Douala, après le bannissement de Camair du territoire français.

Le ministre camerounais de la Communication Pierre Moukoko Mbonjo a assuré vendredi soir qu'"aucune mesure de représailles n'était envisagée par les autorités" de son pays contre la compagnie Air France au Cameroun après l'interdiction de la Cameroon Airlines (Camair) en France. Le ministre était interrogé sur des informations venues de France évoquant de possibles mesures de rétorsion contre un avion de la compagnie française qui devait atterrir à Douala (sud-ouest du Cameroun) vendredi en fin d'après-midi.

"Il n'y a pas eu de problème et aucun incident n'a été signalé à l'aéroport de Douala durant toute la journée", a déclaré pour sa part à l'AFP un responsable de la Camair ayant requis l'anonymat.

La Direction générale de l'aviation civile française (DGAC) a annoncé vendredi la suspension immédiate des vols de Camair (Cameroon Airlines) "pour des raisons de sécurité" et son interdiction en France pour une durée indéterminée.

Après avoir repéré à plusieurs reprises depuis le mois de mai "de nombreux écarts aux normes internationales" sur les appareils de Camair, la DGAC française avait demandé un audit indépendant avant le 15 septembre, mais celui-ci "n'a pas été réalisé dans des conditions satisfaisantes", a expliqué une de ses porte-parole.

Les manquements constatés portaient notamment sur une documentation périmée, des pneus usés au-delà des limites, ou encore des chargements en soute non conformes.

"La suspension pourra être levée dès que des résultats d'audit satisfaisants auront été transmis", conclut-elle.

La compagnie, détenue à 96,4% par l'Etat camerounais et à 3,6% par Air France, opérait jusqu'à présent 4 vols aller-retour par semaine entre Roissy et la ville de Douala.

Surnommée "Air Peut-être" pour ses retards légendaires, la Camair, en sérieuses difficultés financières depuis plusieurs années, est en passe d'être privatisée.

Le transporteur camerounais rejoint cinq autres compagnies sur la liste noire française: la LAM (Linhas Aéreas de Moçambique), Air Koryo (Corée du nord), Air Saint-Thomas (Etats-Unis), International Air Service (Liberia) et Phuket Airlines (Thaïlande).

Cette décision a aussitôt provoqué la réaction du gouvernement camerounais. Le ministre de la Communication Pierre Moukoko Mbonjo s'est déclaré surpris, tout en assurant que "cette interruption de vol ne devrait pas durer longtemps".

"Il est normal que les autorités françaises souhaitent avoir des garanties supplémentaires, mais nous ne nous attendions pas à ce que la France prenne une telle décision au moment où est conduit (un) audit indépendant", a déploré M. Moukoko Mbonjo, interrogé par l'AFP.

"L'Autorité aéronautique camerounaise avait déjà procédé à un audit dont les résultats n'étaient pas alarmants et un autre audit est actuellement conduit par le cabinet français indépendant Sofravia", a affirmé le ministre, en rappelant également que la maintenance de Camair était opérée en France.

Simultanément, un vol Air France à destination de Douala (Cameroun) faisait demi-tour vendredi vers Roissy, où il a atterri peu avant 18h00.

"Les opérations d'assistance pour Air France à l'aéroport camerounais ne pouvaient être absolument garanties", a commenté la porte-parole de la compagnie française, sans autre précision.

Le transporteur refusait pour l'heure de préciser si sa liaison quotidienne Paris-Douala allait être suspendue temporairement.

[yovo]

je n ai jamais pris la camair donc je pose la question est-ce une compagnie fiable au niveau des appareils? la france a peut etre raison ou tord je n en sait rien a votre avis y avait il un risque ?ou bien s est politiquofinancier

[claudio]

et depuis que tu entends les accidents qui ont lieu ces jours ci ...n'est pas le nom de AIR FRANCE qui revient le plus souvent???crash au Canada,atterrisage en pleine ferme au Nigéria...as tu déja entendu pareille chose de Cameroon Airlines...moi pour aller au Cameroun je prends toujours et toujours Camair jamais de problème de sécurité,par contre je me souviendrais longtemps des voyages plus que bruyant que j'ai eu à bord de Air France et Delta Airlines...I l faut très vite réagir je pense aux familles qui vivent grace à la CAMAIR....

[Nino]

Cet incident au moins a deux points positifs :

**le CAMAIR est obligé de mettre ses avions aux normes de sécurité et de pouvoir fournir des rapports d'audit pour le prouver. Ceci n'est que pour le bien des passagers.

**La France a vu qu'en l'absence de Popaul, il y'a le SG de la présidence qui n'est plus prêt à subir n'importe quoi venant de l aFrance. La mesure de rétorsion prise contre la France a dû leur rappeler vaguement le cauchemar ivoirien.Il faut dire que la dernière mesure de rétorsion contre la France remonte à quand Ahidjo avait renvoyé l'avion de Mitterand qui venait au Cameroun défendre les maquisards camerounais ( Mitterand était alors avocat). ça a coûté à Ahidjo sa place de président plus tard quand Mittérand est devenu président de la France...
La France n'a pas les moyens de combattre sur deux fronts en Afrique.LA CI engloutit déjà assez de millions d'euros, et leur base du Tchad sera déporté en Somalie ou à Djibouti (quelque chose comme ça).
Au Gabon,c'est juste les avions et rien ne justifiera l'utilisation de l'aviation.
Remarquez que le façon dont cette info a été traité par les médias français vendredi est radicalement différente du traitement Samedi et même aujourd'hui. J'imagine que les ordres viennent de l'Elysée.
Il ne faut surtout pas faire la publicité à une mesure africaine de rétorsion contre la très paternaliste France !

C'est le moment où jamais pour le Cameroun de prendre son indépendance.La brèche ouverte sur le flanc français peut devenir un boulevard.
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Mon blog: http://nino.akopo.com

[M.O.P.]

[M.O.P.]

Les personnels de la Camair menacent Air France de represailles

Quatre syndicats de personnels de la Cameroon Airlines (Camair) ont dénoncé vendredi soir la suspension de leur compagnie par la direction de l'aviation civile française (DGAC) et menacé la compagnie Air France et ses "alliés" de représailles.

"En attendant que la DGAC revienne à plus d'honnêteté et d'objectivité, la compagnie Air France et ses alliées desservant le Cameroun sont priées de suspendre leurs vols de et vers le Cameroun jusqu'à nouvel avis", ont déclaré ces syndicats dans un communiqué.

"Nous, personnels de Cameroon Airlines, bien instruits de la qualité de nos avions et des dossiers y relatifs, informons nos clients de ce que Air France (...) n'est pas étrangère à cette cabale", ont-ils ajouté, affirmant que la suspension de la Camair visait "à favoriser Air France et à nuire au redécollage de Cameroon Airlines".

Vendredi soir, des personnels de l'aéroport de Yaoundé-Nsimalen ont momentanément fermé la piste après l'atterrissage d'un avion de la compagnie Brussels au motif qu'il voulait, selon les manifestants, "emporter des passagers d'Air France", a-t-on appris auprès de l'aéroport.

Le directeur général de l'Autorité aéronautique du Cameroun, Ignatius Sama Juma, a lancé vendredi soir à Yaoundé un appel au calme. "Il n'y a pas de guerre camerounaise contre Air France et la situation va se normaliser rapidement", a-t-il affirmé devant la presse. Le ministre camerounais de la Communication Pierre Moukoko Mbonjo avait assuré plus tôt qu'aucune mesure de représailles n'était envisagée contre Air France au Cameroun, après la décision de Paris de suspendre la Camair "pour des raisons de sécurité".

Les liaisons aériennes entre la France et le Cameroun sont interrompues "jusqu'à lundi inclus"
après qu'Air France a annulé samedi ses vols quotidiens pour Douala, au lendemain de la décision de Paris de bannir Cameroon Airlines de son territoire pour des raisons de sécurité.

La compagnie aérienne Air France a annulé ses vols pour Douala (capitale économique du Cameroun, à 250 km à l'ouest de Yaoundé), "jusqu'à lundi inclus", a indiqué un porte-parole samedi.

"Les conditions d'assistance à l'aéroport de Douala ne pouvant être absolument assurées, la compagnie Air France est amenée à annuler ses vols jusqu'à lundi inclus", a-t-il dit.

"Absolument, il n'y a plus de liaison (jusqu'à lundi inclus) entre la France et le Cameroun", a-t-il insisté.

"Seules Air France et Air Cameroun (Cameroon Airlines) desservaient jusqu'à présent la ville de Douala en vol direct au départ de Paris", a précisé une source aéroportuaire à Paris.

Quelque 240 passagers sont concernés par l'annulation du vol Air France de ce samedi et ils peuvent se faire rembourser leur billet ou en obtenir une "extension" pour éventuellement partir plus tard, a précisé le porte-parole de la compagnie française.

Air France assure normalement un vol quotidien vers le Cameroun, à destination de Douala, au départ de Paris.

Air France n'a pas été en mesure de dire combien de passagers étaient concernés par les annulations des vols de dimanche et de lundi.

La porte-parole d'Air France n'a pas précisé non plus s'il existait des solutions de remplacement pour relier Douala et Paris, grâce à des correspondances en Europe.

La compagnie suisse Swiss --qui a trois liaisons par semaine vers le Cameroun-- a son prochain vol pour Douala mardi. Selon son porte-parole, Swiss attend de voir comment la situation évolue pour prendre la décision d'annuler ou non ses vols.

La compagnie aérienne belge SN Brussels Airlines (ex-Sabena) a, elle, annoncé avoir annulé ses vols vers le Cameroun samedi après qu'un de ses appareils n'eut pas été autorisé à embarquer ses passagers la veille au soir à l'aéroport de Yaoundé.

"En raison d'une grève des personnels au sol, employés par Cameroon Airlines, nous n'avons pu enregistrer nos passagers", a déclaré un porte-parole.

"Par conséquent, nous avons décidé d'annuler tous nos vols vers le Cameroun", a-t-il expliqué, précisant qu'un vol était prévu vers Douala samedi, et aucun dimanche. "Nous verrons lundi matin ce que nous ferons", a-t-il dit.

Avant qu'Air France n'annule ses vols de samedi, dimanche et lundi, son avion à destination de Douala avait fait demi-tour vendredi pour l'aéroport de Roissy quatre heures après son décollage, suite à la décision de Paris d'interdire la compagnie Cameroon Airlines du territoire français pour des raisons de sécurité.

Quatre syndicats de personnels de la Cameroon Airlines avaient dénoncé vendredi soir la suspension de leur compagnie par la direction de l'aviation civile française (DGAC) et menacé Air France et ses "alliés" de représailles.

"En attendant que la DGAC revienne à plus d'honnêteté et d'objectivité, la compagnie Air France et ses alliées desservant le Cameroun sont priées de suspendre leurs vols de et vers le Cameroun jusqu'à nouvel avis", avaient réclamé ces syndicats, dans un communiqué.
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[M.O.P.]

REACTION DE LA CAMAIR

"Douala, Cameroun (PANA) - La Compagnie nationale de transport
aérien du Cameroun (CAMAIR), va affréter à partir de ce samedi un
Boieng 757 de Air Italia pour desservir Paris, indique un
communiqué publié à Douala.

Cette mesure fait suite à la décision prise vendredi par les
autorités françaises d'interdire "jusqu'à nouvel ordre" le survol
de l'espace aérien français par les avions de la CAMAIR pour des
raisons de sécurité.

Dans le communiqué, les responsables de la CAMAIR affirment
cependant "qu'aucun vol de la Compagnie en direction de Paris
n'est annulé", soulignant qu'ils ont engagé vendredi des
négociations avec les autorités françaises.

"Toutes les dispositions sont prises par l'entreprise pour
honorer ses engagements vis-à-vis des passagers", ajoute le
communiqué.

La CAMAIR va procéder à partir de lundi à un audit international
de ses avions pour les mettre aux normes requises par l'aviation
civile internationale.

La décision des autorités françaises a suscité une vive réaction
des travailleurs de la CAMAIR qui ont empêché un avion de Air
France d'atterrir vendredi à l'aéroport international de Douala".




Douala - 17/09/2005
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[M.O.P.]

http://fr.news.yahoo.com/050918/202/4l9r0.html

La France autorise la Camair à reprendre ses vols vers Paris

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YAOUNDE (AFP) - La compagnie nationale camerounaise Cameroon Airlines (Camair), bannie vendredi du ciel français par les autorités aéronautiques françaises, reprendra dimanche ses vols sur Paris, sur un avion affrété, grâce à un accord conclu samedi, selon un communiqué officiel.

"La DGAC (Direction générale de l'aviation civile française) ayant marqué son accord pour que la Camair effectue ses vols à destination de la France par un avion affrété, la Camair reprendra ses vols vers cette destination dès le dimanche 18 septembre 2005", lit-on dans ce communiqué transmis dans la soirée à Yaoundé.

Le communiqué, signé des ministres camerounais des Transports, de l'Economie et de la Communication, des autorités aéronautiques camerounaises et des syndicats et direction de la Camair, a été publié à l'issue d'une réunion tenue samedi à Douala, capitale économique du Cameroun, entre ces différentes parties. Cet accord devrait mettre fin à la crise née de la décision vendredi de la DGAC d'interdire la ciel français à la Camair. Celle-ci avait suscité la colère des syndicats de la compagnie, qui avaient menacé "Air France et ses alliées" de représailles, et sérieusement perturbé depuis le trafic aérien transcontinental à destination ou au départ du Cameroun.

Le communiqué assure aussi que "les syndicats garantissent à toutes les compagnies aériennes sans exclusive desservant les plates-formes aéroportuaires du Cameroun la continuité de l'assistance au sol".

Dès l'annonce de la décision de la DGAC, Air France, craignant de ne pouvoir bénéficier de l'assistance au sol, avait fait faire demi-tour à un de ses appareils volant alors vers Douala, avant d'annoncer samedi l'annulation de tous ses vols vers le Cameroun "jusqu'à lundi inclus". La compagnie belge SN Brussels avait fait de même après que le personnel de l'aéroport de Yaoundé-Nsimalen eut bloqué le redécollage d'un de ses appareils vers Bruxelles pour empêcher qu'il embarque d'éventuels passagers prévus sur les vols Air France annulés. L'avion avait finalement pu redécoller samedi mais sans passager, la compagnie n'ayant pu procéder aux procédures d'enregistrement.

"Le personnel de la Camair s'engage à apporter tout son appui au bon déroulement de l'audit de l'exploitation à effectuer par un cabinet indépendant et à mettre en oeuvre les recommandations qui en découleront", indique également le communiqué publié samedi soir. Après avoir repéré à plusieurs reprises depuis le mois de mai "de nombreux écarts aux normes internationales" sur les appareils de Camair, la DGAC avait demandé un audit indépendant avant le 15 septembre, mais celui-ci "n'a pas été réalisé dans des conditions satisfaisantes", a expliqué une de ses porte-parole.

Les manquements constatés portaient notamment sur une documentation périmée, des pneus usés au-delà des limites, ou encore des chargements en soute non conformes. Un nouvel audit indépendant était en cours au moment de la décision de la DGAC, selon les autorités camerounaises.

Les syndicats furieux de cette décision estimaient qu'Air France "n'est pas étrangère" à la décision de la DGAC, y voyant une "cabale" visant "à favoriser Air France et à nuire au redécollage de Cameroon Airlines dont les résultats se sont fait sentir lors de la haute saison". Surnommée "Air Peut-être" en Afrique centrale pour ses retards légendaires, la Camair, détenue à 96,4% par l'Etat camerounais et à 3,6% par Air France, connaît depuis plusieurs années de graves difficultés financières et d'exploitation. Surendettée, elle avait cependant été récemment reprise en main et son service s'était considérablement amélioré ces derniers mois.
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[samuel]