«L’Afrique du Sud continuera de jouer un rôle constructif en contribuant à la résolution des problèmes auxquels le continent africain se trouve confronté et, par conséquent, salue l’initiative du sommet de la CEDEAO de se tenir, comme indiqué dans le communiqué final de la 38ème réunion du Conseil de Paix et de Sécurité «pour évaluer la situation concernant les problèmes liés à la mise en application des accords en cours et en faire un rapport à la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité». Ce paragraphe contenu dans le communiqué officiel transmis par le médiateur Mbeki pour contrer le hold-up d’Abuja dans la résolution de la crise ivoirienne est sans équivoque. On y lit clairement que l’ordre du jour de la réunion d’Abuja pour laquelle Mbeki a donné son accord (voir partie en gras) – qui est du reste très clair - n’est pas en réalité celui dont la Françafrique et ses pantins se réjouissent et entendent débattre. C’est pour quoi, loin d’être un enfant de chœur, Mbeki a donné son accord de principe à Obasanjo, tout en relevant – depuis les rumeurs qui fusent de partout – que l’objet de cette réunion n’est pas celui que font courir les ennemis de la paix en Côte d’Ivoire. Il ne devrait nullement être question de dessaisir Mbeki d’une quelconque médiation à Abuja. Téléguidé par la France, Obasanjo avait certainement l’intention de rouler Mbeki, mais le courage lui a fait défaut. Qui plus est, dans sa fourberie, Obasanjo a vertement oublié que Mbeki est à la fois médiateur dans la crise ivoirienne, mais aussi le président du Conseil de sécurité et de paix de l’Union africaine. En l’ayant oublié, Obasanjo croyait tendre un piège à Mbeki à qui il propose un cadre formel accepté par ce dernier, mais dont le contenu n’est visiblement pas ce sur quoi ils s’étaient entendus. Comment se passer d’un tel bosseur dont la méthode de travail n’a pas son pareil, parmi tous les médiateurs qui ont défilé au chevet de la Côte d’Ivoire? Que dire en effet d’un tel médiateur qui a passé onze mois au chevet de notre pays, malgré les problèmes qui assaillent l’Afrique du Sud? Il faut bien reconnaître à Mbeki le mérite qu’il a eu de consacrer quatre nuits blanches de réunion à la délégation du FPI conduite par Simone Gbagbo, ses rencontres avec le G7, ADO, le PDCI, Seydou Diarra,… à Pretoria. Ses rencontres avec les partis politiques ivoiriens, le président de l’Assemblée nationale, le Conseil des présidents de partis politiques ivoiriens, la société civile ivoirienne, son discours à l’Assemblée nationale, sa rencontre avec Gbagbo, sa participation au Conseil des ministres à Yamoussoukro. C’est bien Mbeki qui, au plus fort de la guerre en novembre, avait passé encore cinq jours en Côte d’Ivoire. C’est encore lui qui a mis la main à la poche quand il s’est agi de payer les frais d’opération du colonel Bakayoko Soumaïla, chef de la branche armée de la rébellion à Pretoria. Avec l’argent du contribuable sud-africain, il a organisé deux sommets, sans compter les réunions informelles d’experts. Il a formé des soldats loyalistes et rebelles pour la sécurité. Il a parfois mis ses avions et ses experts à la disposition des protagonistes ivoiriens. Cela, à l’opposé de certains médiateurs qui venaient juste passer une demie journée à Abidjan pour pondre ensuite un rapport plein d’incohérences. Pour couronner le tout, sa feuille de route ne s’est jamais écartée de Marcoussis. Que veut-on alors à Mbeki, si ce n’est satisfaire la voracité de la France ?
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Gbagbo à Kofi Annan - "Laissez-moi face à face avec les rebelles"
Le Temps - 9/21/2005 7:05:01 PM
Le Président Laurent Gbagbo a reçu hier, au Palais présidentiel, la visite des populations d'Akoupé. Il en a profité pour réaffirmer sa position vis-à-vis de la CEDEAO.
"Nous allons continuer d'envoyer des délégations à l'ONU pour que cette institution internationale parle et prenne ses responsabilités. Parce que j'ai fait ma part. J'ai écrit au Secrétaire général de l'ONU, M. Kofi Annan, pour qu'il parle et prenne ses responsabilités. J'espère que l'on ne me décevra pas. Mais s'ils ne veulent pas parler, qu'ils quittent au milieu de nous, pour qu'on se retrouve face à face. "Le disant devant les populations d'Akoupé venues lui rendre visite, le chef de l'Etat voulait ainsi signifier son mécontentement vis-à-vis des atermoiements de la communauté internationale face au refus des rebelles de déposer les armes et qui veut à nouveau remettre le dossier ivoirien à la CEDEAO. Pour Laurent Gbagbo, le temps de la négociation est terminé et qu'il est maintenant question d'appliquer tous les accords signés çà et là. C'est un président qui s'est voulu très clair sur ce sujet : " le Président Thabo Mbeki a travaillé sur le dossier pendant onze mois et il a produit un rapport assez clair qui situe les responsabilités, et on me dit qu'on va remettre encore ce même dossier à la CEDEAO. Mais c'est parce que cette institution a échoué que nous sommes allés à Marcoussis. C'est parce que la CEDEAO a échoué que nous sommes allés à Pretoria. Nous n'allons pas passer notre vie à aller de négociation à négociation et signer des accords. En tout cas, moi je ne marche plus avec çà." A-t-il martelé haut et fort dans un tonnerre d'applaudissements. Pour ce qui est des élections, il a dit que la date importe peu, mais toujours est-il qu'elles auront lieu. Pour cela, il dit avoir convié la classe politique à une réunion qui sera présidée par le médiateur Thabo Mbeki à Yamoussoukro. Le chef de l'Etat n'a pas manqué de s'intéresser également aux agissements des ministres du bloc rebelle dont l'objectif est de démissionner du gouvernement. A ces hommes et femmes, Laurent Gbagbo a tenu un langage direct : " celui qui démissionne, je suspends son salaire. Parce que quand on ne travaille pas, on n'a pas droit à un salaire. " A-t-il dit. Aux populations d'Akoupé, il a demandé de vaquer sereinement à leurs différentes occupations, parce qu'il est là, à son poste, en train de veiller au grain. Il faut noter que bien avant le Woodi de Mama, le député Mollé Mollé est intervenu pour livrer le message de ses frères venus de toutes les contrées de la région de Kétin, pour remercier le chef de l'Etat et lui présenter leur doléance. A travers le député Mollé Mollé, les Akyé ont souhaité qu'en plus du département qu'il vient de leur octroyer, Laurent Gbagbo fasse en sorte que la réfection de l'axe Abidjan-Adzopé prenne en compte le tronçon de route Adzopé-Akoupé. Le président de la République n'y a vu aucune difficulté.
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Crise ivoirienne - Chirac lâche ses chiens de guerre sur Abidjan
La France de Jacques Chirac n’a pas renoncé à déstabiliser la Côte d’Ivoire. La relève de la Licorne (voir communiqué de presse) ne peut être qu’un pretexte. Vigilance !
La Côte d'Ivoire n'est pas encore sortie de l'auberge. Pour cause, la France tient toujours à créer le chaos sur les bords de la lagune Ebrié. Le mardi 20 septembre 2005, dans l'émission " 19-20 " la chaîne France3 fait un gros plan sur la résolution d'une pseudo crise par la voie militaire. Une simulation. Scénario classique : un conflit ethnique qui éclate dans la ville française de Rodez. Selon le commandant des opérations, il s'agit de contenir les élans hégémoniques d'une ethnie sur une autre. Ce régiment d'infanterie faisant cet exercice arrive dans quelques jours dans la capitale économique de la Côte d'Ivoire. Les soldats de ce régiment étaient en Afghanistan et en République centrafricaine. Commentaire du journaliste de France3 : " Cette fois-ci, ça ne sera pas des balles blanches. Il y aura plus de blessés ". La mission de ces soldats qui vont débarquer dans quelques jours est claire. A savoir, organiser une guerre ethnique pour intervenir. Comme savent le faire les pyromanes qui se muent après en pompier. La tactique n'est pas nouvelle. C'est le même schéma que les autorités françaises ont mis en place au Rwanda. faisant croire aux Tusti qu'ils étaient plus intelligents pour gouverner le pays. Même discours à l'endroit des Hutu. La suite, on la connaît. Plusieurs mois d'affrontement. Lourd bilan : plus d'un million de morts. C'est à partir de ce jour que l'on a parlé de crime contre l'humanité. Les patriotes et les Forces de Défense et de Sécurité sont avertis. La vigilance doit être de mise. La France veut jouer son dernier baroud d'honneur. On comprend maintenant pourquoi le bloc rebelle s'agite. sans oublier les dernières sorties du patron de la Licorne, le général Elrick Irastorza : " Nous avons les moyens nécessaires d'intervenir ". dans une interview accordée à Figaro, il en veut au Président Laurent Gbagbo. Mieux, il présente le numéro un ivoirien comme celui qui bloque la sortie de crise. En soulevant la question identitaire dans son entretien, Irastorza veut pousser les nordistes voire les musulmans ou les malinké à se soulever. C'est à ce jeu que veut arriver la France. Décidément, la chraquie ne veut pas d'un retour de la paix en terre d'Eburnie. Et pourtant, un chaos en Côte d'Ivoire serait préjudiciable à l'hexagone et à la sous-région.
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Opposition - Les choses ont pris une nouvelle tournure en ce qui concerne les dernières conduites à tenir pour une sortie de crise effective en Côte d’Ivoire. Alors que Obasanjo convoque une réunion d’urgence de la CEDEAO à laquelle Laurent Gbagbo est fortement opposé, le médiateur Thabo Mbeki sort de sa réserve pour assener ses vérités à travers un communiqué de presse dont nous vous proposons l’intégralité en exclusivité et in extenso.
«Les articles publiés dans certains journaux, tirant apparemment leur source des agences de presse françaises, selon lesquels l’Union Africaine et le Conseil de Sécurité auraient décidé de demander au président Mbeki de se retirer de la médiation pour la paix en Côte d’Ivoire sont dénués de toute vérité.
Il est tout à fait clair que certaines forces s’échinent à perpétuer la déstabilisation dans la région. Il est en effet malheureux qu’une partie des médias français se soit prêtée à une telle campagne de désinformation. Les déclarations contenues dans un quotidien, citant «Le Monde», au sujet d’une réunion qui aurait été présidée par Olusegun Obasanjo, président de l’UA et du Nigeria, ne sont que pures affabulations.
En réalité, le communiqué final de la 38ème réunion du Conseil de Sécurité et de Paix de l’UA, présidé par le président Thabo Mbeki, a, sans équivoque, loué les mérites du médiateur de l’UA et exprimé «son appréciation pour les progrès accomplis jusque-là dans le traitement des dossiers de première importance qui empêcheraient la mise en application complète des accords de Linas-Marcoussis et d’Accra».
Le Gouvernement sud-africain est néanmoins conscient du fait qu’il y a des intérêts significatifs en jeu et qu’il y aurait des éléments qui se sentiraient menacés par le retour de la paix dans la région, surtout une paix négociée par les Africains eux-mêmes.
L’Afrique du Sud continuera de jouer un rôle constructif en contribuant à la résolution des problèmes auxquels le continent africain se trouve confronté et, par conséquent, salue l’initiative du sommet de la CEDEAO de se tenir, comme indiqué dans le communiqué final de la 38ème réunion du Conseil de paix et de Sécurité «pour évaluer la situation concernant les problèmes liés à la mise en application des accords en cours et en faire un rapport à la réunion du Conseil de Sécurité et de Paix».
Tel est le contenu du message fort que le médiateur Thabo Mbeki a adressé – par la voie d’un communiqué de presse – à l’ensemble des journalistes en fonction à Pretoria, ce, relativement à tous les bruits qui circulent autour de la crise ivoirienne. Le message, on peut le dire, est adressé, par voie de conséquence à l’ensemble des Ivoiriens épris de paix et qui voudraient voir leur pays sortir la tête de l’eau. C’est hier, aux environs de 9 heures, que nous avons reçu cette correspondance. Il n’y a pas de risque à dire que le ton monte d’un cran en ce moment. On le voit à la teneur de la correspondance qui fait la lumière sur les connexions multiples qui entendent faire échec au processus de paix bien enclenché par la médiation sud-africaine. Cela s’explique par les mensonges et autres complots distillés ça et là et qui sous-tendent la prétendue réunion convoquée d’urgence à Abuja et dont les contrevérités sont relevées par la correspondance dont vous avez des extraits. La teneur de cette note est même un désaveu pour la galaxie françafricaine habituée aux grands complots et prouve à quel point des Chefs d’Etats africains peuvent aider à exterminer un pair, pour peu qu’on leur propose quelques contrats équivalant à des guinées.
C'est la guerre de l'information et du mensonge : AFP - Le Monde - Le Figaro-Tv5-LCI-Rfi...la presse de la honte. Ces petits merdeux croient que nous sommes toujours en 1960 où nos anciens gobaient tout ce qu'ils racontaient. Etant donné qu'ils sont entrain de perdre la Côte d'Ivoire et l'Afrique, leurs merdeux journalistes reviennent à la charge pour désinformer et mentir, pour chloroformer le nègre et l'endormir, afin de lui débarrasser tout esprit critique. C'est la guerre de l'information.
Etant donné que la guerre froide est terminée, l'Onu(= Sénat Américain) et l'Union africaine n'ont pas le droit de laisser ce conflit ivoirien entre les mains des Français qui nous ont montré, avec le génocide rwandais, de quoi ils sont capables. Les Présidents de la CDEAO n'ont pas de parole, parce que ce sont des sous-hommes, des moins que rien, des traîtres et des suivistes de la franssAfrique. Ils n'ont qu'à fermer leurs gueules, car ce sont les mêmes qui ont collaboré avec la France pour génocider les Tutsis du Rwanda. _________________ -Toute action ensemble pour nous Africains est un produit de la liberté!
Dernière édition par IB le Jeu 22 Sep 2005 19:15; édité 1 fois
salut!!
g tiens à féliciter Parkira pour le travail ki fè.
Honte à cette garce ke l'on norme france et kil sache ke cette fois-ci ça ne sera passera pas comme au rwanda!!!
Obassadjo rigolo retourne d'oqp de tes poules...vendu...tu diriges un pays ki produit 2.5 Millions de b/j et tu te couches face à chiraque mais merde!!!
Cette guerre n'è pas seulement celle des ivoiriens mè celle de toute l'afrik !!!! M'beki tient le coup!!!!
«La Françafrique» vs «L’Autre Afrique» : vers la guerre ouverte
Affrontement – La dernière sortie de Thabo Mbeki, aussitôt appuyée par le président tanzanien, montre que cette fois-ci, l’Afrique digne n’est plus disposée à laisser se perpétuer les manœuvres de la Françafrique la plus sordide. L’Union africaine est menacée d’implosion.
Il y a des signes qui ne trompent pas. Le dernier communiqué du président de la République sud-africaine en est un. A travers quelques phrases bien senties, Thabo Mbeki ouvre le débat fondamental, aborde la question centrale de la crise ivoirienne. La véritable contradiction. «Il est tout à fait clair que certaines forces s’échinent à perpétuer la déstabilisation dans la région. (…) Le Gouvernement sud-africain est néanmoins conscient du fait qu’il y a des intérêts significatifs en jeu et qu’il y aurait des éléments qui se sentiraient menacés par le retour de la paix dans la région, surtout une paix négociée par les Africains eux-mêmes», a-t-il affirmé, pointant, derrière les médias français, l’iceberg de la Françafrique et de ses réseaux. Et si la «guerre mondiale africaine» qui se cache derrière le conflit ivoirien, se décidait enfin à apparaître ?
En effet, plus le conflit ivoirien dure, plus sa résolution emprunte des voies rationnelles (notamment à travers l’esprit scientifique de la médiation Mbeki), plus il paraît évident à la majorité des Africains – et même des diplomates occidentaux les plus courageux – que le principal obstacle à la paix se trouve à l’Elysée et s’appelle Jacques Chirac. L’électrochoc s’est produit en novembre 2004 à Abidjan, et chaque saillie hargneuse de la France contre l’Afrique du Sud, sa médiation, son président, confirme les soupçons désormais portés par la quasi-totalité des observateurs en Afrique. D’autant plus qu’après le fourmillement des années 1950, jamais période n’a été aussi propice à une révolution africaine.
Il est désormais clair que l’autre Afrique, dont le porte-flambeau est l’Afrique du Sud, ne se laissera pas marginaliser sur le dossier ivoirien. L’Afrique libre ne laissera pas se reproduire le drame rwandais durant lequel elle a regardé, impuissante, les extrémistes françafricains du Hutu Power tuer près d’un million de leurs compatriotes avec l’approbation active de François Mitterrand.
Le conflit ivoirien fera date, et pourra même marquer une déchirure profonde au sein de l’Union africaine si les Etats valets de la France n’arrêtent pas leur char. Le président tanzanien Benjamin Mkapa a déjà marqué le signal, et montré que l’Autre Afrique est prête à se battre. Lors d’une visite à Pretoria, il a encouragé son homologue sud-africain à ne pas baisser les bras. «Lorsqu’il vous est demandé de prêter main forte, n’hésitez pas. Il ne manquera pas de gens pour vous décourager et dénigrer (…) S'il vous plaît, gardez le cap en dépit de tout ce qui se dit et de tout ce qui est fait. Vous n'agissez pas pour la gloire, mais pour le bien du continent», a fermement affirmé le président tanzanien. Il est sans aucun doute le premier d’une longue liste de soutiens africains qui ne manqueront pas de se manifester – c’est pour cette raison que Paris a tenté d’écarter l’UA au profit de la CEDEAO, travaillée quotidiennement au corps. On imagine aisément que les présidents rwandais, ougandais (Museveni vient d’inviter Gbagbo dans son pays pour une visite officielle), angolais, zimbabwéen, mais également d’autres chefs d’Etat au militantisme moins voyant, ne resteront pas sans réaction face à l’humiliation programmée de Mbeki.
Au niveau de la société civile, les réactions ne tarderont pas non plus à s’exprimer. Les derniers mois ont été d’une grande clarification. Ainsi, une bonne partie de la presse burkinabé a déjà révisé des positions qui étaient dues à un matraquage psychologique sans précédent. Après la visite d’Hermann Yaméogo à Abidjan, L’Indépendant, le journal de Norbert Zongo, monte au créneau et nous dévoile une fracture qui va jusque dans le régime de Blaise Compaoré : «Au Burkina, le combat de Hermann commence à porter ses fruits. Blaise a tenté, mais sans succès, d’empêcher sa tournée en Côte d’Ivoire. Il l’a réalisée et les Burkinabé de Côte d’Ivoire ou du moins ceux qu’il a pu rencontrer savent maintenant qui sont contre eux au Burkina. Avec la récente sortie de Kadhafi, sûr que beaucoup de personnes, même de l’entourage de Blaise Compaoré vont commencer à réviser leur position sur cette crise. Ils sont nombreux qui cautionnent même les points de vue de Hermann Yaméogo. Un des pontes du pouvoir qui était aux affaires et qui officie actuellement à l’extérieur du pays, ne l’avait-il pas appelé pour lui apporter tout son soutien après son interview sur RFI ? Les mentalités commencent à changer. Il y a la peur certes, mais bientôt de nombreux Burkinabé sauront désormais que cette guerre en Côte d’Ivoire est savamment entretenue par le pré-carré français dont Blaise Compaoré est le meilleur répondant en Afrique de l’Ouest (…). En effet, c’est la France et ses néo-colonies avec à leur tête le Burkina Faso de Blaise Compaoré, le Gabon et le Togo de Faure (le trio infernal en Afrique) qui alimentent la crise ivoirienne. Le général Mathias Doué en disgrâce avec le régime Gbagbo passe son temps à sillonner les capitales de ces pays cités. On l’aurait aperçu tout récemment (peu avant ses déclarations fracassantes du samedi 20 août sur RFI) à l’aéroport de Libreville. Il enregistrait ses bagages pour Ouagadougou. Puis on l’aurait aperçu à Bobo-Dioulasso d’où il serait revenu à Ouagadougou pour reprendre l’avion pour Paris. Le président sud-africain Thabo M’béki a lui aussi fini par comprendre toutes les interconnexions de cette crise après avoir tenté sans succès d’éteindre le feu en Côte d’Ivoire. Lui qui a eu tant de succès au Burundi et en RD Congo.» Quelque chose est en train de se passer en Afrique… De plus en plus, les analystes se rendent compte que de la guerre du Biafra au conflit du Liberia, de la Sierra Leone, de Guinée et aujourd’hui de Côte d’Ivoire, un seul ennemi lutte contre la stabilisation de l’Afrique de l’Ouest : la France officielle. Nous y reviendrons.
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chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
C’est la nouvelle qui fait actuellement fureur dans la région de Bouaké. Mais aussi celle qui risque de mettre le feu aux poudres. La zone de confiance de Brobo est aujourd’hui une zone à problèmes. A l’origine, une mauvaise lecture des soldats français de la Force Licorne, qui, dans leur tableau de délimitation des zones, ont induit les forces en présence en erreur, en proclamant que la zone de confiance de Brobo – dans la sous-préfecture de Bouaké – devrait être sous le contrôle des rebelles des Forces Nouvelles. Depuis cette nouvelle, les rebelles de Guillaume Soro ne cessent de harceler les pauvres populations de cette localité. Il ne se passe pas un jour sans que les rebelles ne fassent des incursions meurtrières dans le camp des pauvres populations. Depuis une semaine, elles sont sous le choc. Avant-hier, ces derniers sont revenus à la charge, brandissant un papier de la Force Licorne leur donnant toutes les prérogatives pour siéger à Brobo. Il n’en fallait pas plus pour faire sortir les populations de leurs gonds. Depuis avant-hier, tout Brobo est dans la rue pour protester contre cette donne. Les populations disent à qui veut l’entendre que pour rien au monde elles ne souhaiteraient vivre sous l’emprise de la terreur, de la kalach et de la mort. Les rebelles, de leur côté, ne veulent pas se laisser compter, ils ont promis revenir ce samedi. Il y a donc du feu dans l’air.
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Le président du Conseil de sécurité persiste et signe : «Le président Mbeki continue sa médiation, il faut respecter l’accord de Pretoria»
Les membres du Conseil ont renouvelé leur appui à l’action menée par le Secrétaire général, l’Union africaine et la CEDEAO en vue de promouvoir le paix et la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, ainsi qu’au rôle de médiation que continue de jouer le Président Mbeki de l’Afrique du Sud.
Les membres du Conseil ont souligné que toutes les parties ivoiriennes devaient respecter intégralement tous les accords pertinents, y compris l’Accord de Pretoria du 6 avril 2005.
Les membres du Conseil ont également appuyé la prochaine visite dans la région de l’Ambassadeur Vassilakis, Président du Comité, en observant que cette visite avait pour objet d’évaluer les progrès accomplis par toutes les parties pour honorer leurs engagements, en ayant à l’esprit le mandat du Comité énoncé aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004), de façon que le Conseil puisse prendre les mesures nécessaires concernant les personnes qui font peser une menace sur le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire ou qui seraient reconnues responsables de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire.
Source : ONU _________________ "tout nèg a nèg
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Dépêche mensongère sur la sortie du Conseil de sécurité : L’AFP prise en flagrant délit de désinformation
Incorrigibles médias français ! Deux jours après le communiqué du président Mbeki dénonçant «les agences de presse françaises» qui se livrent «à une campagne de désinformation» pour le compte de «certaines forces [qui] s’échinent à perpétuer la déstabilisation dans la région», l’Agence France Presse, structurellement déficitaire et financée directement par le Quai d’Orsay, récidive !
Dans une dépêche intitulée «Côte d’Ivoire : l’ONU agite le spectre des sanctions individuelles», elle tente de donner de la consistance à son rêve de voir le président sud-africain dessaisi du dossier ivoirien par la communauté internationale. Elle essaie de faire croire que le Conseil de sécurité a entériné implicitement la fin de sa médiation. Lisons-là plutôt : «Depuis l'adoption de la 1572, le Conseil de sécurité n'avait pas mis les sanctions individuelles en application, à la demande de l'Afrique du Sud, qui effectuait une médiation dans la crise ivoirienne au nom de l'Union africaine (UA). Mais cette médiation, qui n'a pas produit de résultat et a été récemment récusée par la rébellion ivoirienne des Forces Nouvelles (FN) qui lui reproche de pencher en faveur du président Laurent Gbagbo, a virtuellement pris fin, même si l'annonce n'en a pas été faite officiellement. Dans sa déclaration à la presse, M. Baja (président du Conseil de sécurité, ndlr) a d'ailleurs dit que les membres du Conseil avaient réitéré leur soutien, entre autres, "à la poursuite des efforts de facilitation" du président sud-africain Thabo Mbeki, évitant soigneusement de prononcer le mot de "médiation".» Malheureusement pour l’AFP, la déclaration du président du Conseil de sécurité (n° SC/ 8504 AFR/1253) a été diffusée sur le site Internet de l’ONU, et est disponible pour tous les curieux. Où l’on se rend compte que, non seulement le Conseil de sécurité a bel et bien utilisé le mot «médiation» mais a tenu des propos sans ambiguïté pour faire comprendre à ceux qui veulent voir s’achever les efforts de Mbeki que leurs manœuvres sont vaines. «Les membres du Conseil ont renouvelé leur appui à l’action menée par le Secrétaire général, l’Union africaine et la CEDEAO en vue de promouvoir le paix et la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, ainsi qu’au rôle de médiation que continue de jouer le Président Mbeki de l’Afrique du Sud», dit le communiqué, qui insiste sur la continuité dans laquelle s’inscrit le rôle de Mbeki ; lequel travaille en concertation avec Kofi Annan, l’Union africaine mais également la CEDEAO. Cette dernière institution est donc conviée à s’engager dans le dossier, mais l’interlocuteur numéro un de la communauté internationale et des acteurs du conflit demeure bel et bien Thabo Mbeki. Pour mieux le faire comprendre, le Conseil de sécurité rappelle que les acteurs ivoiriens doivent respecter les accords déjà signés (pas de nouvel accord donc), y compris celui de Pretoria – le seul qui a été spécifié, et qui indique en son point 16 qu’en cas de divergence d’interprétation entre les parties ivoiriennes, c’est le médiateur qui tranche. C’est donc forcément sur la base des Accords signés que le Comité des sanctions, qui arrive bientôt en Côte d’Ivoire, jugera les acteurs ivoiriens. Le communiqué du Conseil de sécurité indique lui-même que la mission onusienne qui se prépare à venir à Abidjan a «pour objet d’évaluer les progrès accomplis par toutes les parties pour honorer leurs engagements». Le bloc rebelle doit juste espérer que la France, membre permanente du Conseil de sécurité, freine aux quatre fers pour retarder l’arrivée de la mission en Côte d’Ivoire. Mbeki est bel et bien toujours à la barre.
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pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Grands aveux de RFI sur l’accord de Marcoussis: Kléber a destitué Gbagbo, Mbeki gâte le plan de Chirac
Il n’y a plus de doute, Dieu aime la Côte d’Ivoire. Si bien qu’il rends fous ses ennemis et les pousse à se dévoiler. Depuis le début de la guerre injuste qui lui est faite, les patriotes ivoiriens crient à qui veut les entendre que c’est Jacques Chirac qui est la cause de leur malheur. Le concerné nie, mollement, comme tout bon malfrat pris en flagrant délit. Aujourd’hui, ce sont les propagandistes du coup monté par Chirac qui passent aux aveux. Sur le site internet de RFI, un des journalistes de cet organe, vecteur des visées néo-coloniales et racistes du président français, est revenu sur “la lettre et l’esprit”, les vrais, de la table ronde de janvier 2003 à Marcoussis et Kléber sur la crise ivoirienne. Alors que l’accord de Marcoussis pose comme principe le respect de la Constitution et des institutions ivoiriennes, Monique Mas, journaliste à RFI, révèle de sa plus belle plume qu’il s’agissait en réalité d’un coup d’Etat de la France contre Laurent Gbagbo, en parfaite intelligence avec des chefs d’Etat de la sous-région. Lisez ce texte et vous comprendrez pourquoi la France combat Thabo Mbeki pour réinstaller la CEDEAO dans la médiation en Côte d’Ivoire. Ivoiriens, vous êtes avertis !
Lundi, le chef politique des anciens rebelles des Forces nouvelles (FN), Guillaume Soro, était reçu par Mamadou Tanja, le chef d'Etat nigérien et président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). A la suggestion de l’ONU, celle-ci devrait, en effet, se réunir à la fin du mois et préparer une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, prévue quinze jours plus tard. L’objectif serait de prendre des décisions concernant la période ouverte par le rendez-vous électoral manqué du 30 octobre. L’opposition et, en particulier, les FN voient là une possibilité de battre en brèche définitivement la médiation sud-africaine et d’imposer une transition politique excluant Laurent Gbagbo. Ce dernier fait valoir ses droits constitutionnels sur le fauteuil présidentiel. Il estime qu’il n’y a plus rien à négocier, mais qu’il faut veiller à la mise en œuvre de l’accord de Pretoria, comme l’a demandé Thabo Mbeki aux Nations unies. “On a fini de négocier. Maintenant ce qu'il faut, c'est l'application des résultats des négociations”, martèle Laurent Gbagbo en écho à sa lettre adressée le 19 septembre au secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan. Dans celle-ci, il se déclarait “surpris” que Kofi Annan “renvoie dos-à-dos” les protagonistes de la crise ivoirienne accusés de mauvaise volonté politique, voire de mauvaise foi. “Un communiqué subjectif”, écrit Laurent Gbagbo, citant le rapport du médiateur sud-africain qui “indique clairement le point de blocage constitué par le refus de désarmer de la rébellion”, lui-même ayant “appliqué les accords dans leurs moindres détails”. Plus crûment, à Abidjan, Laurent Gbagbo lance: “A partir d’aujourd’hui, moi, je ne vais plus faire de négociation. Car la condition pour aller aux élections, c’est le désarmement”. En revanche, il suggère une rencontre entre Ivoiriens, mais sous la férule de Thabo Mbeki, à Yamoussoukro, pour fixer une nouvelle date à la présidentielle. “Si le 30 octobre, c'est court et que les rebelles n'ayant pas désarmé, il est matériellement impossible d'organiser les élections, on va leur demander quand est-ce qu'ils vont désarmer et on va organiser les élections”, plaide Laurent Gbagbo. En attendant, 30 octobre ou pas, il conservera le fauteuil présidentiel en se réclamant de la Constitution, muette sur le chapitre. D’ailleurs, dit-il, “ceux qui parlent aujourd’hui de transition me donnent huit jours cadeau, parce que j’ai été élu le 22 octobre 2000 et j’ai prêté serment le 25 du même mois”. Mais, il l’a écrit et répété, il rejette, par avance, toute “saisine de la CEDEAO sur la Côte d’Ivoire, en raison de l’implication directe de certains pays membres de cette organisation dans le conflit ivoirien”. De fait, depuis la tentative de coup d’Etat de septembre 2002, la crise ivoirienne a produit des métastases régionales et, plus largement, africaines (et vice-versa).
“Tout sauf Gbagbo et Mbeki”
En janvier 2003, à Paris, avenue Kléber, c’est devant une pléiade africaine où se côtoyaient, par exemple, le Burkinabè Blaise Compaoré et le Libérien Charles Taylor qu’avait été entériné le programme de Marcoussis visant à destituer Gbagbo de ses prérogatives présidentielles. Depuis, de façon plutôt inédite dans les conclaves panafricains, Gbagbo a régulièrement essuyé des volées de bois vert de la part de certains de ses pairs. Et cela, jusqu’à l’avènement de la médiation sud-africaine en novembre 2004. Pour lui avoir donné gain de cause, celle-ci a été contestée, explicitement, par le président en exercice de l’UA, le Nigérian Olusegun Obasanjo, avec le renfort du président sénégalais, Abdoulaye Wade. Communiqué de Kofi Annan à l’appui, les FN ont, depuis lors, repris leur bâton de pèlerin, au Sénégal, au Burkina et au Bénin où les anciens rebelles semblent pressentir en Mathieu Kérékou un médiateur providentiel.
L’objectif immédiat étant “Tout sauf Gbagbo”, le nouveau mot d’ordre diplomatique des FN est plus que jamais: “Tout sauf Mbeki”. Guillaume Soro se targue d’avoir déjà l’oreille de plusieurs chefs d’Etat dans la sous-région. Pour sa part, Thabo Mbeki fait savoir qu’il n’est pas encore sorti du jeu et dénonce des erreurs d’interprétation plus ou moins malveillantes. En bref, il explique qu’il n’a nullement jeté l’éponge, mais qu’il estime que sa médiation a abouti et que c’est désormais aux Nations unies de faire appliquer les engagements pris par les protagonistes ivoiriens à Pretoria.
Concernant le retour en scène de la CEDEAO, il renvoie au communiqué de l’Union africaine, qui, le 14 septembre, à New York, s’est gardée de dénoncer clairement sa médiation, le félicitant pour “ses efforts inlassables” et même ses résultats, tout en demandant à la CEDEAO de faire le point de la situation avant de “prendre les décisions qui s’imposent”. “L’Afrique du Sud est disposée à poursuivre la médiation. C'est à l'UA de décider”, indique un communiqué de la présidence sud-africaine. Mais Thabo Mbeki est déjà en ordre de bataille. “Le gouvernement sud-africain est malgré tout pleinement conscient du fait qu'il y a des intérêts importants en jeu et qu'il y a des éléments qui se sentiraient menacés par l'instauration de la paix dans la région, en particulier par une paix négociée de façon générale par les Africains eux-mêmes”, poursuit le communiqué. Le camouflet à Pretoria n’est pas consommé. Le bras de fer diplomatique se poursuit.
Monique Mas
journaliste à RFI
(article publié le 21/09/2005)
NB : Le titre est de la rédaction de “Notre Voie”
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
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Cette crise ivoirienne a montré et démontré que la France est une adversaire redoutable à combattre. Je vous le jure que c'est devant cette adversité que dépend le bonheur de tous les Africains. Etant donné qu'elle est l'ennemie NUMBER ONE de l'Afrique, elle ne lâchera pas le morceau ivoirien, si facilement. Donc, je pense objectivement qu'une Guerre entre la FrançAfrique et l'Afrique de Mbéki-Kagamé-Museveni est inévitable. Il faut donc que les Africains, vivant en France, s'y préparent et prennent dès maintenant des précautions.
La France veut mettre le feu dans toute l'Afrique de l'Ouest si, toutefois, elle perdait la Côte d'Ivoire. Car, Perdre la Côte d'Ivoire, c'est perdre l'Afrique, ses marchés, son pétrole, ses matières premières et ses richesses. Sans l'Afrique et ses richesses, la France n'est rien.
-La zone franc est une formidable imposture de notre temps, de tous les temps et de chaque instant. C'est du jamais vu un pays décolonisé utiliser la monnaie de son ancien colonisateur, c'est du jamais vu dans ce monde. Il n' y a qu'en Afrique, chez certains Nègres, qu'on voit une chose aussi monstrueuse. Tout Africain appartenant à la zone franc paie des impôts en France. personne ne sait exactement combien la France arnaque les Africains, concernant le franc CFA. Tout ce qu'on sait est que des Etats, qui sont soi-disant indépendants, doivent déposer 66%(soixante-six pour cent) de leurs réserves de change auprès du trésor public français. S'il vous plait, les gars, arrêtons de mentir à nos peuples, au sujet de leurs indépendances. Il faut stopper ses bordelles de fêtes nationales et l'utilisation de cette monnaie coloniale et les mettre définitivement dans les poubelles de l'histoire. Tous les pays, appartenant à la zone franc, ne méritent pas de fêter leurs indépendances nationales. La zone franc, qui n'est qu'une honte de l'humanité, constitue le dernier môle du raz-de-marée économique qui les menace. Le franc de la Communauté financière Africaine, ou bien le franc de la communauté française africaine, est une sorte de bouée de sauvatage dans la mesure où il crée un environnement économique dont la seule et unique bénéficiaire est la France. Please, arrêtons de mentir à nos peuples et combattons la France pourqu'elle sorte de l'Afrique définitivement, comme elle l'a fait en Algérie. Le rêve des Etats-Unis est de voir une rupture brutale et sanglante entre l'Afrique et la France, comme en Algérie.
-Avec Total Fina Elf, la France a 85% du pétrole africain. C'est grâce à l'Afrique qu'elle est indépendante, énergétiquement, vis-à-vis des Usa. Tous les marchés africains appartiennent aux sociétés françaises qui rapatrient plus de 80% de la richesse produite en Afrique. Il s'agit : Bolloré-Rivaud (transport maritime), Bouygues (bâtiment), Castel (bières), Thomson (électronique), Suez-Lyonnaise-Dumez (eaux), Dassault (aviation), France télécom, BNP, Crédit Lyonnais...
La guerre contre la France, il faut s'y préparer ! _________________ -Toute action ensemble pour nous Africains est un produit de la liberté!
Il faut donc que les Africains, vivant en France, s'y préparent et prennent dès maintenant des précautions.
Tous ce que tu dis es vrai mais,le problème est qu'il ya encore des noirs français qui pensent qu'il peuve faire la révolution en france et por changer les choses
Pour le topic,même une journaliste de rfi dit que la france veut se maintenir en CI,j'espère que ça va faire réfléchir ceux qui disaient que la france n'a rien à voir avec le conflit,et que c'est une histoire entre Gbagbo,ouattara,bédié etc.... _________________ "tout nèg a nèg
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Il faut donc que les Africains, vivant en France, s'y préparent et prennent dès maintenant des précautions.
Tous ce que tu dis es vrai mais,le problème est qu'il ya encore des noirs français qui pensent qu'il peuve faire la révolution en france et por changer les choses
Pour le topic,même une journaliste de rfi dit que la france veut se maintenir en CI,j'espère que ça va faire réfléchir ceux qui disaient que la france n'a rien à voir avec le conflit,et que c'est une histoire entre Gbagbo,ouattara,bédié etc....
France ou pas France, Bédié ou Ouattara, ce sont des débats du passé. Dans 37 jours la Cote d'Ivoire aura la chance de redémarrer d'un nouveau pied. Ce sera la fin du tsunami Gbagbo dont le bilan est sans appel. Etait-ce sa faute? celle des assoiffés du pouvoir? celle de l'impérialisme Français? Les historiens s'apesantiront dessus. Ce qui est certain c'est que AUCUN IVOIRIEN NE SOUHAITE REVIVRE CE QUI S'EST PASSÉ CES 5 DERNIÈRES ANNÉES. Vous me direz "oui mais c'est la faute de la France". Et je vous retorquerai que, puisque la France est toujours là et que Gbagbo a toujours les mêmes méthodes catastrophiques pour les ivoiriens, un jour de plus avec Gbagbo est une virée en enfer avec les effet qu'on connait déjà. A quoi bon? Laissez-donc la place à d'autres. Vous n'êtes pas le seul ivoirien à vouloir diriger et ayez l'honnêteté d'avouer qu'on peut mieux faire. A la limites les causes de vos échecs calamiteux on s'en moque. Mais quand on échoue si lamentablement, on s'en va. Gbogbo n'a pas eu le tact diplomatique, ni l'intelligence politique, ni le charisme populaire pour rassembler, lutter, convaincre, piéger et développer. Et ça, se sont des qualités de gouvernement qui sont indépendantes des causes. Si on les a on réussi. Si on ne les a pas on échoue. Même si les causes sont la pluie, la guerre, ou le vent. Gbagbo a échoué parce qu'il ne les avait pas. Mais ce que je regrette encore, c'est qu'il n'a même pas l'élégance d'arrêter les frais quand il pouvait encore. Il fallait qu'il aille jusqu'au bout, enjambant des cadavres pour y parvenir. Sans état d'âme.
Il faut donc que les Africains, vivant en France, s'y préparent et prennent dès maintenant des précautions.
Tous ce que tu dis es vrai mais,le problème est qu'il ya encore des noirs français qui pensent qu'il peuve faire la révolution en france et por changer les choses
Pour le topic,même une journaliste de rfi dit que la france veut se maintenir en CI,j'espère que ça va faire réfléchir ceux qui disaient que la france n'a rien à voir avec le conflit,et que c'est une histoire entre Gbagbo,ouattara,bédié etc....
France ou pas France, Bédié ou Ouattara, ce sont des débats du passé. Dans 37 jours la Cote d'Ivoire aura la chance de redémarrer d'un nouveau pied. Ce sera la fin du tsunami Gbagbo dont le bilan est sans appel. Etait-ce sa faute? celle des assoiffés du pouvoir? celle de l'impérialisme Français? Les historiens s'apesantiront dessus. Ce qui est certain c'est que AUCUN IVOIRIEN NE SOUHAITE REVIVRE CE QUI S'EST PASSÉ CES 5 DERNIÈRES ANNÉES. Vous me direz "oui mais c'est la faute de la France". Et je vous retorquerai que, puisque la France est toujours là et que Gbagbo a toujours les mêmes méthodes catastrophiques pour les ivoiriens, un jour de plus avec Gbagbo est une virée en enfer avec les effet qu'on connait déjà. A quoi bon? Laissez-donc la place à d'autres. Vous n'êtes pas le seul ivoirien à vouloir diriger et ayez l'honnêteté d'avouer qu'on peut mieux faire. A la limites les causes de vos échecs calamiteux on s'en moque. Mais quand on échoue si lamentablement, on s'en va. Gbogbo n'a pas eu le tact diplomatique, ni l'intelligence politique, ni le charisme populaire pour rassembler, lutter, convaincre, piéger et développer. Et ça, se sont des qualités de gouvernement qui sont indépendantes des causes. Si on les a on réussi. Si on ne les a pas on échoue. Même si les causes sont la pluie, la guerre, ou le vent. Gbagbo a échoué parce qu'il ne les avait pas. Mais ce que je regrette encore, c'est qu'il n'a même pas l'élégance d'arrêter les frais quand il pouvait encore. Il fallait qu'il aille jusqu'au bout, enjambant des cadavres pour y parvenir. Sans état d'âme.
JOUR J - 37
Ecoutes, moi je ne comprends pas tes posts. Ca n'a aucun sens, comment ressasser qu’un homme s’accroche au pouvoir alors qu’il est dans son premier mandat. C’est absurde. Ce qui a été fait avec la mise à sac de la mandature de Gbagbo c’est le torpillage de tout projet démocratique pour la cote d’ivoire. Plus aucun pouvoir ne sera légitime. Si tu gouvernes demain et que je ne suis pas satisfait, je fais le tour de la région lance une guérilla et pourri ton mandat. Qui pourra imposer un pouvoir ??? Bédier qui a fuit ??? Ouattara (multi millionnaire et mauvais symbole) dont plus de la moitié du pays serait prête à mourir plutôt que de le voir au pouvoir ?? Soro l’ignorant qui parle de lui à la troisième personne (interview grotesque sur la radio europe 1 lors de la sortie de son pseudo livre)??? Tuo Fozier, l’Amine Dada de l’ouest, qui nous sert le parfait cliché du bon sauvage africain au pouvoir…???
Faut arrêter ?
30 -20 -10 et pis quoi…tu viens avec qui dans tes valises. Qui va fédéré qui sera légitime pendant 5 ans…
tchiiiiiii
L’ONUCI choisit un sécessionniste pour faire l’unité nationale
Il faut le dire tout net. En nommant Alpha Blondy messager de la paix, l’ONUCI s’est laissé abuser par la notoriété internationale de la star du reggae et s’est plantée une autre épine de discrédit dans la conscience.
Koné Seydou alias Alpha Blondy a été nommé, mercredi dernier, messager de la paix de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). C’est à l’occasion de la cérémonie marquant le 4ème anniversaire de la Journée mondiale de la paix que Pierre Schori, représentant spécial du secrétaire général de l’ONUCI, a remis à la star du reggae son diplôme de nomination. M. Schori a qualifié Alpha Blondy de “frère pour son prochain et de remède pour l’homme”. La star du reggae est également présentée par l’ONUCI comme “celui qui a toujours prôné les idéaux de paix, de fraternité et de cohésion sociale”. Le choix de l’homme et les qualités qui lui sont attribuées prouvent que Pierre Schori et l’ONUCI ne connaissent pas la Côte d’Ivoire et ses habitants. Il est donc bien de lui présenter son messager de la paix.
Alpha Blondy est incontestablement un grand chanteur de reggae. Il a très souvent dans ses chansons dénoncé les travers de l’Afrique, critiqué la gestion autocratique des dirigeants d’Afrique et la domination raciste de “Babylone” sur le Tiers monde. La grande majorité des Ivoiriens se retrouvait dans ses thèmes et ses prises de position dans les années 1980. Mais depuis le début des années 1990, son combat est devenu régionaliste, voire sécessionniste.
C’est lui l’auteur de la charte du Nord qui se voulait un manifeste pour la défense des intérêts du Nord ivoirien dont il est originaire. Le mardi 18 janvier 2000, dans une interview accordée à TV5, reprise le lendemain par le quotidien Actuel, il a avoué qu’il revendiquait l’indépendance du Nord ivoirien. “Il y a quelques années, on vous a accusé d’être l’auteur de la charte du Nord. Qu’en est-il?”. A cette question, voici sa réponse : “Vous dites bien qu’on m’a accusé. Je parlais plutôt de sécession”. Et le journaliste de lui faire remarquer que c’était plus grave car la sécession était l’opposé de l’unité nationale. Le chanteur s’était alors justifié par le fait que les ressortissants du Nord étant victimes de brimades et d’injustices, il valait mieux qu’ils créent leur Etat.
Dans la même interview, Alpha Blondy avait salué l’action des militaires qui avaient renversé Henri Konan Bédié. Selon lui, du fait de l’Ivoirité et du manque de démocratie, “la seule alternative que le PDCI laissait aux autres ne pouvait venir que de l’armée”. Le 10 mars 2002, lors de la cérémonie de présentation de son 14ème album intitulé “Merci”, au palais de la culture, Alpha Blondy a réitéré ses propos relatifs à la sécession. “Je n’ai jamais fait la charte du Nord, la charte c’est petit. J’ai fait ce papier qui parle de la sécession et que j’ai adressé à M. Emile Constant Bombet alors préfet de Korhogo en 1990”. Ce jour-là également, le chanteur a déclaré son militantisme au RDR et annoncé un génocide si en 2005 Ouattara n’est pas candidat. “Je suis RDR pian! Et souffrez que je le sois”, a-t-il dit. “Si Alassane Ouattara n’est pas candidat en 2005, la Côte d’Ivoire sera pire que le Rwanda”, a-t-il ajouté. Ce jour-là, Alpha Blondy portait un pantalon Jean et une veste bleue-marine. Il a ôté cette veste pour faire découvrir en dessous une chemise Jean-chasseur avec des manches et un macaron à l’effigie d’Alassane Ouattara.
Voici, Messieurs de l’ONUCI, votre messager. Un messager très partisan, partisan du coup d’Etat, de la sécession. Son message a été tellement bien reçu que des Ivoiriens, la plupart ressortissants du Nord comme lui, accompagnés de mercenaires libériens, burkinabé, maliens, etc., n’ont pas attendu 2005 pour prendre les armes et réclamer la candidature de Ouattara. Et de plus en plus, ils s’acheminent vers l’idée de sécession émise par lui, Alpha Blondy. C’est donc le précurseur de la division du pays que vous venez de nommer ambassadeur de la paix.
Messieurs de l’ONUCI, vous êtes des magiciens. Avec vous, le pyromane va jouer les pompiers.
Messieurs de l’ONUCI, par cette décision d’élever Blondy au rang d’ambassadeur de la paix, peut-être voulez-vous montrer qu’à l’ONU vous faites désormais appel à ceux qui savent mettre le feu à la maison pour mieux orienter les pistes de son extinction. Alors, pourquoi ne pas nommer Ousama Ben Laden secrétaire général de l’institution planétaire? Oui, Messieurs de l’ONUCI, vous venez de vous planter par racisme, par corruption et par mépris pour un peuple martyrisé. Pour la jeunesse ivoirienne consciente, vous êtes plus que ridicules.
ki nèg nwè ki nèg klè
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Identification des rebelles et des populations en zone rebelle: Les FANCI dénoncentle complot de la France
“Lors d’une réunion tenue à Riviart, le jeudi 28 juillet 2005, entre les FDSCI et les FAFN à l’invitation de la CNDDR pour la détermination des sites de pré- regroupement des combattants, les participants ont défini les actions à mener au cours de cette phase de pré-regroupement, dont l’identification des combattants, et ce en présence de la médiation sud-africaine, de l’ONUCI et de Licorne. (…)
Sur ce point précis, il convient de faire ici la différence entre l’identification des combattants pendant le pré-regroupement et l’identification générale des populations, responsabilité de l’administration territoriale, pour l’obtention des cartes nationales d’identité”.
Cette réaction des FDSCI sur la conférence de presse, le mardi 20 septembre dernier, du général Elrick Irastorza, commandant de la force Licorne, devrait mettre fin à la campagne d’intoxication de la France qui pose désormais comme préalable au désarmement des rebelles leur identification, c’est-à- dire l’attribution de cartes nationales d’identité. “Ainsi l’identification des combattants pendant la phase de pré-regroupement consiste en l’établissement de listes effectives par les ex-belligérants de personnes ayant combattu dans leurs rangs, comme mentionné dans l’une des annexes du plan conjoint des opérations. Au regard de tout ce qui précède, les FDSCI désapprouvent l’interprétation erronée faite entre justement l’identification des combattants pendant la phase de pré-regroupement et l’identification conduite par l’administration électorale après le regroupement, qui aboutira à l’attribution de pièces d’identité”, lit-on dans un communiqué signé par le porte-parole des FDSCI, le lieutenant-colonel Babri Gohourou.
Alors qu’il a connaissance du compte rendu de la réunion FANCI et rebelles, le général Elrick Irastorza, un politicien en treillis, a préféré verser dans la mauvaise foi et le mensonge pour amplifier la campagne des rebelles et pour boycotter les acquis de la médiation Thabo Mbeki, car conscient que l’attribution des cartes nationales d’identité à toutes les populations des zones rebelles consacrera le sacre de la rébellion et entraînera le mécontentement des patriotes ivoiriens. La France dont il est originaire n’ ayant pas, jusqu’à présent, résolu l’identification des séparatistes corses, le général politicien Elrik Irastorza doit savoir que c’est demander l’impossible à la Côte d’Ivoire. Mais les FANCI, par cette réplique, viennent de déjouer le complot de la France
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Transformation de Brobo en zone rebelle - Voici ce que cache l`attitude des soldats français
Le Temps - 9/23/2005 6:32:22 PM
Le peuple Ahali de Brobo cri son indignation face aux manœuvres à visage découvert de la Licorne. Qui veut offrir sa terre aux rebelles. " Le Temps " a rencontré un ressortissant de ladite localité. Il raconte ce qui se passe, en ce moment, à Brobo. Témoignage révélateur.
"Depuis que la guerre a déclenché, Brobo est une zone de confiance et sécurisé par la Force Licorne. Après elle, ce sont les soldats (sénégalais) de l'ONUCI qui ont pris la relève. Actuellement, ce sont les soldats marocains dirigés par le lieutenant Jamal qui y assurent la sécurité. Ce dernier fait un travail formidable de collaboration étroite avec les populations de Brobo dans le domaine sécuritaire ", note notre témoin. Seulement voilà ! " Depuis le mois d'août passé, le chef de canton de Brobo a appelé la population pour l'informer de l'intention des rebelles de convier à une rencontre, les différents chefs d'associations et religieux à Bouaké ". Projet tout de même " bizarre et suspect ". Car, selon lui, il est incompréhensible que des gens qui veulent les rencontrer ne viennent pas à eux, mais souhaitent les recevoir à Bouaké. "Nous avons donc refusé. A ce moment, le chef canton était en deuil. Il fallait donc attendre pour voir l'attitude à tenir ". Les rebelles eux, n'attendent pas. Aussi, se sont-ils rendus dans ladite ville " en pleine journée, armés de pistolets, couteaux et de kalachnikovs, le mardi 13 septembre dernier, escortés par les soldats de l'ONUCI ". La population se renseigne donc auprès du lieutenant Jamel. Qui répond avoir " reçu l'ordre de son supérieur hiérarchique, le colonel-major du secteur Est, lui demandant de les escorter jusqu'à Kouadjanikro, afin d'y rencontrer le chef ". Et avec une caméra, ils ont filmé les voies, la population, la ville de Brobo, le domicile du chef ; le chef lui-même et sa famille. " On ne sait pas à quelle fin ". C'est donc à Kouadjanikro, qu'ils ont annoncé au chef que désormais, " Brobo est une zone sous contrôle rebelle ". Une réunion avait même été prévue pour le samedi 17 septembre 2005, par les rebelles, afin de communiquer à la population, les dispositions qui sont prises pour le contrôle de la ville de Brobo. Mais informée, la population s'est mise en branle et a manifesté violemment sa colère, pour dire non à une occupation de Brobo qu'elle considère comme une provocation. "Nous avons manifesté bruyamment. Ce qui a poussé les responsables de l'ONUCI à nous rencontrer. Nous leur avons signifié notre refus. Nous ne voulons pas d'une cohabitation avec les rebelles".
Ce que cache l'attitude des soldats français
Pour comprendre l'attitude indescriptible des soldats français, il faut remonter un peu plus loin. " Lorsque la guerre a commencé, les FANCI avaient tenté par deux fois, de réunifier le pays. Lors de la première tentative, c'est de Brobo que les loyalistes sont entrés à Bouaké, le mardi 24 septembre 2002. Dans le courant du mois de novembre 2003, le lieutenant Zadi a voulu libérer Bouaké. Cela a même valu le déplacement du chef de l'Etat à Langouassou ". On se souvient à ce temps-là que la population de Brobo a résisté contre les Français. Qui voulaient empêcher les FANCI de progresser jusqu'à Bouaké, avant que le Président n'arrive à calmer les loyalistes à Langouassou. La population hostile à la rébellion avait pris la décision de barrer la route aux Français pour les empêcher à leur tour d'avancer sur M'Bahiakro. "Nous leur avons tenu tête pendant plus de 7 heures de temps. Cela déplu aux Français ". Et c'était le Sergent-chef Wanauld qui dirigeait le contingent de la Licorne. " Très fâché, il fait savoir que cette attitude était très regrettable et qu'elle va déclencher beaucoup de choses ". Est-ce, ce que vit Brobo présentement ?
Certainement. " Après l'échec de l'action des FANCI, il y a eu des gens qui ont pris le temps de noter avec précision, les noms de tous ceux qui étaient les leaders de cette opposition-là. Des listes ont été déposées à Bouaké. Et tout individu venant de Brobo à Bouaké, était pris pour cible. Ils les dépouillaient de tout, les molestait et les mettaient en prison. Nous avons vécu ce cauchemar jusqu'à ce qu'en novembre dernier, l'opération " Dignité " soit lancée. Là encore, le lieutenant Zadi et ses hommes ont pris appui sur Brobo. C'est de là qu'ils ont pu pénétrer à Bouaké. Cela a encore déplu fortement à la Licorne. Le même cauchemar des dépouillements et des tortures a repris ". Selon notre témoin, " la Licorne est complice de tout ce qui est en train de se passer à Brobo. Elle et les rebelles ont planifié un génocide ". Il demande donc que tous ceux qui sont parties prenantes dans le règlement de cette crise prennent des dispositions pour éviter ça. " Sinon, si rien n'est fait, le peuple Ahali sera décimé. Parce qu'il y aura des règlements de compte. Si les rebelles entrent à Brobo, il n'y aura plus d'hôpitaux, plus d'écoles. Autant ils veulent que l'école s'ouvre à Bouaké, autant ils doivent laisser nos enfants aller à l'école. Nous ne voulons pas des rebelles ". Derrière cette attitude des Forces dites impartiales, se cache une ambition inavouée des Français. " Ce qu'il faut noter et qui est très important, c'est que Brobo regorge près de 12 000 ha de tecks présentement exploitables. C'est une zone diamantifère et aurifère. Et la Licorne veut justement, avec la complicité des rebelles, exploiter ses richesses. Voilà pourquoi cette ville intéresse tant les Français et les hommes de Guillaume Soro. Mais nous ne voulons pas brader notre ville ni à la rébellion, ni à la France ". Aussi, la population souhaite-t-elle que le contingent marocain reste, afin de sauvegarder ses intérêts et veiller sur les personnes et leurs biens.
Réaction contre les propos d'Irastorza
En réaction au point de presse du Gal Irastorza, commandant de la Licorne, la population a manifesté hier (jeudi dernier :ndlr) devant les locaux de l'ONUCI pour dire non. Non au fait que Brobo soit un site de pré-regroupement. " Parce que Brobo n'a jamais été une zone appartenant aux rebelles. C'est une zone tampon. Nous ne comprenons donc pas pourquoi Brobo peut être un site de pré-regroupement, alors que les rebelles n'y sont pas. Nous ne pouvons pas accepter cela. On ne peut pas détruire la vie de tout un peuple, au bénéfice d'un quelconque accord. Notre vie a de la valeur. Mais la France veut décimer le peuple Baoulé parce qu'elle a des comptes à régler ". Le peuple Ahali pense que la Licorne et les rebelles veulent se venger pour leur avoir tenu tête jusqu' aujourd'hui. " Mais comme nous ne sommes pas prêts à mourir, nous prenons maintenant nos responsabilités pour dire non ". Les populations de Brobo demandent que tout le monde prenne leur préoccupation en considération. "Sinon, s'il arrive quelque chose à notre peuple, tout le monde l'aura sur la conscience ".
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Pour mieux comprendre : Fela raconte Obasanjo et sa démarche inchangée
Ils étaient quatre au départ. Des fils de la même région, de la même ville et certainement du même village. Là-bas à Abeokuta, capitale du Yorubaland où ils sont nés, chacun d’eux savait de quel milieu social il était issu et il travaillait dans ce sens pour s’en sortir. Plus tard, Fela Anikulakpo Ransome Kuti est devenu le musicien adulé que l’Afrique entière a connu ; Aduwole Soyinka, son cousin, est devenu le célèbre écrivain-poète puis le Nobel que nous connaissons tous ; Olusegun Obasanjo, est passé deux fois président. La première fois en tant que putschiste et la seconde fois, de façon démocratique. Et enfin, le multimilliardaire Moshood Kashimawo Abiola, grand dirigeant sportif et grand magnat de la presse. Des quatre personnalités, Fela, l’artiste-musicien-chanteur n’a jamais porté Obasanjo et Abiola dans son cœur. Pour lui, si le Nigeria est aujourd’hui un pays sans repère où tout se fait, se vit et se défait, où tout est permis, Olusegun Obasanjo en est bien le premier responsable. Parce que Abeokuta est par essence la région par laquelle la presse privée - donc la démocratie et par extension le droit d’exprimer une idée contraire à l’officielle – est entrée au Nigeria, ses fils n’ont jamais eu leurs langues dans la poche. Que ce soit entre eux-mêmes ou contre les autres, les enfants d’Abeokuta n’ont jamais eu peur de dire la vérité. Dans l’un de ses tubes intitulé «ITT» du nom d’une très grande compagnie de téléphonie bien connue au Nigeria, mais que Fela appelait «International Thiefs Thiefs» - donc le sigle ITT-, c’est-à-dire voleurs internationaux, personnes facilement corruptibles, Fela explique comment Obasanjo, alors tout jeune officier et chef de l’Etat après un coup d’Etat militaire, en confiant ce marché de téléphonie à son ami Abiola, alors petit employé dans une entreprise de Lagos, en a fait un multimilliardaire en se sucrant lui aussi sur le dos de ses compatriotes. De voir Abiola, jeune homme de 26 ans avec autant de sous et s’affichant sur tous les tabloïds du monde entier a créé un déclic chez le jeune nigérian. Une source raconte que ces derniers se sont jurés dès lors d’utiliser tous les moyens possibles pour être riches comme Abiola. Pour Fela, c’est là qu’a commencé le vrai bordel au Nigeria, parce que Obasanjo n’a jamais été sincère, il est toujours âpre au gain et ne pourra jamais changer. Quelle leçon pouvons-nous tirer de cette histoire à la lumière de toutes les manœuvres mafieuses qui ont initié et continuent de circuler autour du prétendu sommet d’Abuja, le 30 septembre prochain ?
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La note confidentielle qui enfonce Compaoré et le Burkina
Connexion - Les autorités ivoiriennes ont beau crié à la face du monde que le Burkina Faso est impliqué dans la crise ivoirienne, rien n’y fit. Pourtant, les preuves qui nous tombent entre les mains chaque jour sont imparables. Le dernier en date est une autre bombe.
La connexion entre la rébellion, qui endeuille la Côte d’Ivoire depuis 3 ans, et le Burkina Faso du beau Blaise Compaoré est de plus en plus avérée. L’on sait que le pays des hommes intègres sert de base arrière pour la déstabilisation de la Côte d’Ivoire. L’on sait aussi que les rebelles et leurs parrains y sont chouchoutés par les autorités locales. Cela n’est plus à démontrer. Mais quand, par simple jeu d’écriture, Guillaume Soro demande officiellement au chef d’Etat d’un pays ami de lui fournir une logistique appropriée pour faire la guerre contre un autre chef d’Etat, démocratiquement élu comme lui, le Beau Blaise, il y a matière à réfléchir. Matière à réfléchir sur la cupidité et la mauvaise foi des Africains, laquelle mauvaise foi a fait perdre à notre continent d’illustres valeurs telles que Nkrumah, Amilcar Cabral, Lumumba, etc. Encore une fois, les faits sont établis. Le 02 juin 2005, Guillaume Soro écrivait à Blaise Compaoré pour lui demander une aide conséquente, en terme de soutien en armes, relativement aux informations en sa possession et faisant état d’une probable attaque de ses positions par les «hommes de Laurent Gbagbo». On voit aisément que point n’est besoin d’être un oracle pour savoir à quoi cela servira. Dès lors, on peut même douter de la sincérité de Guillaume Soro. Mais que dire de la célérité avec laquelle le Burkina Faso fait diligence à la correspondance du chef des rebelles ivoiriens ? Elle inspire la nausée mais surtout la mauvaise foi du chef de l’Etat burkinabé. Au sommet du Censad à Ouagadougou, après un entretien avec Kadhafi, Blaise Compaoré est venu au devant de Laurent Gbagbo pour lui dire ceci : «Laurent, le guide éclairé m’a parlé, j’ai compris. Je prendrai toutes les dispositions pour ne plus aider les rebelles. Qu’est-ce que je peux faire de plus pour toi ?». Réaction de son homologue ivoirien : «Quand j’arriverai à Abidjan, je te ferai signe». Le temps a fait son œuvre. Et on se rend compte au finish que Blaise continue de ruser avec la stabilité de Afrique de l’Ouest. La preuve-massue est là. La lettre classée «confidentiel», avec les armoiries du Burkina Faso, N/Réf : 064/09/06/05/PF/DC du 09/06/05, qui est une réponse qu’il fait à Guillaume Soro – et écrite des mains de M. Assimi Kouanda, directeur de Cabinet de Blaise Compaoré himself adressée à M. le Secrétaire général des Forces armées des forces nouvelles (FAFN) – est une preuve on ne peut plus irréfutable. En voici la teneur : «Monsieur le Secrétaire général, suite à votre courrier N°017/SG FAFN du 02/06/05, relative à la situation qui prévaut dans votre zone, nous vous informons de notre soutien moral et logistique. Pour les autres assistances techniques, les responsables des unités concernées prendront contact avec vos hommes sur le terrain. Pour les opérations dont vous faites mention, nos hommes sont à votre disposition.». A quoi peuvent bien répondre les termes : «soutien moral et logistique», «assistances techniques», «responsables des unités» ? D’où vient-il, en outre, que pour les opérations (?) dont Soro aurait fait mention, des hommes – entendons ici des burkinabé-soient à la disposition du chef rebelle et par extension, du MPCI ? A la vérité, il est ici question d’enrôlement de supplétifs et mercenaires burkinabé que Blaise accepte, chaque fois que son appui est demandé, de livrer à Soro pour avoir, on s’en doute, la peau de Gbagbo. Mais jusqu’à quand durera ce cannibalisme politique ? Ces faits se passent, les preuves sont accumulées sans que la France officielle ne lève le petit doigt de la condamnation. Ces mêmes faits se passent avec autant de preuves accablantes, sans que la CEDEAO ne s’émeuve, si ce n’est pour mettre en cause la médiation Mbeki qui a réussi là où tous, y compris la France, ont échoué. La communauté internationale –pas celle de la France, mais la vraie communauté internationale – devrait comprendre ici et maintenant que le peuple de Côte d’Ivoire ne saurait cautionner la forfaiture d’éléments contrôlés depuis Paris, comme Obasanjo dont on peut aujourd’hui comprendre au mieux la démarche actuelle, à partir d’éléments que nous offrons
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comment ressasser qu’un homme s’accroche au pouvoir alors qu’il est dans son premier mandat. C’est absurde.
Où est-ce qu'il est écrit qu'il faut qu'un mandat aussi chaotique soit-il arrive obligatoirement à sa fin? La loi le lui permet, mais la conscience n'impose t-elle pas de se retirer pour cause d'incapacité? Surtout quand cette incapacité cause autant de dommage. Me diriez-vous que Richard Nixon avait plus de raison de ne pas arriver au terme de son mandat que Gbagbo?
Citation:
Ce qui a été fait avec la mise à sac de la mandature de Gbagbo c’est le torpillage de tout projet démocratique pour la cote d’ivoire. Plus aucun pouvoir ne sera légitime. Si tu gouvernes demain et que je ne suis pas satisfait, je fais le tour de la région lance une guérilla et pourri ton mandat.
Non. Toutes les sociétés ont une propension au désordre. Tous les hommes aspirent à contourner la loi. C'est pourquoi qu'on crée des institutions pour interdire, négocier, obliger, canaliser etc... J'ai l'impression que Gbagbo ignorait complètement et aujourd'hui encore en quoi consistait son rôle. Si le pays allait bien, avec des hommes obéissants, éjectés d'un sens radical de l'ordre et de la démocratie, on aurait plus besoin d'institutions. C'était cela l'idéal communiste: créer l'homme nouveau qui aurait fonctionné en maillon de la société sans jamais en vouloir plus ni se défiler de ses responsabilités. L'utopie est terminée en 1990. Gbagbo n'a pas su jouer son rôle face aux aléas d'une société humaine banale et classique. Il n'en a aucun talent. C'est tout. Je parie que la Cote d'Ivoire mieux marché sans président durant 5 ans, qu'avec Gbagbo. Il a fait tout le contraire de ce pourquoi il a été élu, et en plus il acccuse la société d'être comme elle est. C'est incroyable!
C'est facile pour lui de se moquer de Bongo, mais il n'imagine pas ce qu'il faut pour tenir un pays pétrolier durant 37 ans (donc avec les convoitises que cela entraine) en sachant toujours maitriser l'opposition, déjouer les complôts sans glisser dans la paranoïa, mettre les forces impérialistes dans sa poche. maintenir l'unité d'un pays ethniquement hétérogène et surtout éviter la moindre effusion de sang.
On peut toujours mieux faire. Il manque au Gabon le partage des richesses par exemple. Ok. Mais peut apprécier l'habilité politique et comparer à un Gbagbo qui a don extraordinaire à susciter l'antipathie. Un nullard nuisible. Voilà ce qu'il est.
Qui pourra imposer un pouvoir ??? Bédier qui a fuit ??? Ouattara (multi millionnaire et mauvais symbole) dont plus de la moitié du pays serait prête à mourir plutôt que de le voir au pouvoir ?? Soro l’ignorant qui parle de lui à la troisième personne (interview grotesque sur la radio europe 1 lors de la sortie de son pseudo livre)??? Tuo Fozier, l’Amine Dada de l’ouest, qui nous sert le parfait cliché du bon sauvage africain au pouvoir…???
Faut arrêter ?
Sur les 15 millions d'Ivoiriens seul Gbagbo en est capable n'est ce pas. Et vous trouver son génie exprimé durant ces 5 dernière assez encourageant pour continuer?! C'est de la folie.
Ce qui me dérange plus que tout c'est des gens meurent. Qu'il n'ait pas réussi à redresser l'économie, qu'il ait été incapable d'en finir avec l'ivoirité, qu'il soit tribaliste... tout ceci sont des débats quotidiens. Mais qu'il enjambe des morts ça non. Il est impardonnable. Mais c'est ce qu'il cherche encore en voulant aller au delà du 30 octobre. Et il vous racontera que la constitution a dit, que tel président (Mbeki par exemple) est de son avis, que la faute aux autres etc... Pourtant il pertinement que s'il se maintient le 31 octobre il y'aura du sang il sait. Quelque soit ses motivations, il sait qu'il y'aura du sang à cause d'une décision qu'il aurait prise. Ca suffit pour que je le condamne encore. Ne peut-il pas donner une chance à ce pays? Qu'est ce qu'il a de si extraordinaire dont le peuple ivoirien ne peut se passer et qui justifierait l'existence d'un président Gbagbo au 31 octobre?
Citation:
30 -20 -10 et pis quoi…tu viens avec qui dans tes valises. Qui va fédéré qui sera légitime pendant 5 ans…
tchiiiiii
J'ai ma petite idée sur la sortie de crise en Cote d'Ivoire. Je pense d'ailleurs en africain que la question dépasse la seule Cote d'Ivoire mais est continentale. Qu'on ne se leurre pas, nos différentes sensibilités ethniques ne peuvent cohabités dans des Etats unitaires. C'est contre nature. Tu l'as dit, ce n'est pas Bédié, ni Ouattara, ni qui sais-je et n'ont que des auras locaux. Tu peux celui qui peut fédérer, je cherche celui qui pourra fédéraliser. Que chacun soit gouverneur de l'aile de Côte d'ivoire qui croit en lui et qui a confiance en lui, qu'il en assume les pouvoirs directes en matière de sécurité, d'économie, de social (éduc., santé, emploi etc...) et que seules les tâches régaliennes soient attribuées au pouvoir centrale qui doit être collégial et représentatif. C'est bien de critiquer la France, mais copier ses institutions alors qu'on se dit différent est bien pire. Cette solution je la préconise pour l'Angola, pour les deux congo, la Centrafrique, le Soudan et toute l'Afrique.
Il nous manque le courage politique de faire des vraies réformes sur ce continent.
Ps: "30 -20 -10 et pis quoi…tu viens avec qui dans tes valises. Qui va fédéré qui sera légitime pendant 5 ans…"
Réglons un problème à la fois. Finissons-en avec Gbagbo, célébrons sa fin inéluctable, et ensuite nous discuterons du reste. Mais transition, prolongement, débat honnête ou quoi que ce soit avec ce type comme président, c'est vissié d'avance.
comment ressasser qu’un homme s’accroche au pouvoir alors qu’il est dans son premier mandat. C’est absurde.
Où est-ce qu'il est écrit qu'il faut qu'un mandat aussi chaotique soit-il arrive obligatoirement à sa fin? La loi le lui permet, mais la conscience n'impose t-elle pas de se retirer pour cause d'incapacité? Surtout quand cette incapacité cause autant de dommage. Me diriez-vous que Richard Nixon avait plus de raison de ne pas arriver au terme de son mandat que Gbagbo?
Citation:
Ce qui a été fait avec la mise à sac de la mandature de Gbagbo c’est le torpillage de tout projet démocratique pour la cote d’ivoire. Plus aucun pouvoir ne sera légitime. Si tu gouvernes demain et que je ne suis pas satisfait, je fais le tour de la région lance une guérilla et pourri ton mandat.
Non. Toutes les sociétés ont une propension au désordre. Tous les hommes aspirent à contourner la loi. C'est pourquoi qu'on crée des institutions pour interdire, négocier, obliger, canaliser etc... J'ai l'impression que Gbagbo ignorait complètement et aujourd'hui encore en quoi consistait son rôle. Si le pays allait bien, avec des hommes obéissants, éjectés d'un sens radical de l'ordre et de la démocratie, on aurait plus besoin d'institutions. C'était cela l'idéal communiste: créer l'homme nouveau qui aurait fonctionné en maillon de la société sans jamais en vouloir plus ni se défiler de ses responsabilités. L'utopie est terminée en 1990. Gbagbo n'a pas su jouer son rôle face aux aléas d'une société humaine banale et classique. Il n'en a aucun talent. C'est tout. Je parie que la Cote d'Ivoire mieux marché sans président durant 5 ans, qu'avec Gbagbo. Il a fait tout le contraire de ce pourquoi il a été élu, et en plus il acccuse la société d'être comme elle est. C'est incroyable!
C'est facile pour lui de se moquer de Bongo, mais il n'imagine pas ce qu'il faut pour tenir un pays pétrolier durant 37 ans (donc avec les convoitises que cela entraine) en sachant toujours maitriser l'opposition, déjouer les complôts sans glisser dans la paranoïa, mettre les forces impérialistes dans sa poche. maintenir l'unité d'un pays ethniquement hétérogène et surtout éviter la moindre effusion de sang.
On peut toujours mieux faire. Il manque au Gabon le partage des richesses par exemple. Ok. Mais peut apprécier l'habilité politique et comparer à un Gbagbo qui a don extraordinaire à susciter l'antipathie. Un nullard nuisible. Voilà ce qu'il est.
Qui pourra imposer un pouvoir ??? Bédier qui a fuit ??? Ouattara (multi millionnaire et mauvais symbole) dont plus de la moitié du pays serait prête à mourir plutôt que de le voir au pouvoir ?? Soro l’ignorant qui parle de lui à la troisième personne (interview grotesque sur la radio europe 1 lors de la sortie de son pseudo livre)??? Tuo Fozier, l’Amine Dada de l’ouest, qui nous sert le parfait cliché du bon sauvage africain au pouvoir…???
Faut arrêter ?
Sur les 15 millions d'Ivoiriens seul Gbagbo en est capable n'est ce pas. Et vous trouver son génie exprimé durant ces 5 dernière assez encourageant pour continuer?! C'est de la folie.
Ce qui me dérange plus que tout c'est des gens meurent. Qu'il n'ait pas réussi à redresser l'économie, qu'il ait été incapable d'en finir avec l'ivoirité, qu'il soit tribaliste... tout ceci sont des débats quotidiens. Mais qu'il enjambe des morts ça non. Il est impardonnable. Mais c'est ce qu'il cherche encore en voulant aller au delà du 30 octobre. Et il vous racontera que la constitution a dit, que tel président (Mbeki par exemple) est de son avis, que la faute aux autres etc... Pourtant il pertinement que s'il se maintient le 31 octobre il y'aura du sang il sait. Quelque soit ses motivations, il sait qu'il y'aura du sang à cause d'une décision qu'il aurait prise. Ca suffit pour que je le condamne encore. Ne peut-il pas donner une chance à ce pays? Qu'est ce qu'il a de si extraordinaire dont le peuple ivoirien ne peut se passer et qui justifierait l'existence d'un président Gbagbo au 31 octobre?
Citation:
30 -20 -10 et pis quoi…tu viens avec qui dans tes valises. Qui va fédéré qui sera légitime pendant 5 ans…
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je complete tout à l'heure...
Citation:
Où est-ce qu'il est écrit qu'il faut qu'un mandat aussi chaotique soit-il arrive obligatoirement à sa fin? La loi le lui permet, mais la conscience n'impose t-elle pas de se retirer pour cause d'incapacité? Surtout quand cette incapacité cause autant de dommage.
L'exposé est plus long mais pas plus cohérant. Le projet du vivre ensemble nécessite que l'on se plie à un certain nombre de règles. Si elles sont transgressées l'équilibre initial disparaît. La règles démocratique est assez simple la personne élue dirige (.) Refuser l'autorité, comme ce qui c'est passé en CI n'aboutie pas à déboulonner un chef mais à briser le système. Si Gbagbo s'était retiré ça aurait encore renforcé le précèdent Bedier qui a aboutit à ce que chaque militaire écervelé puisse prétendre sauver la CI en prennent les armes. Aucune autorité ne sera légitime et respecté dans les années à venir (plus précisément plus aucune autorité démocratique. Le prochain pouvoir ne s'appuiera plus sur sa légitimité mais sur sa force militaire. Pour rebondir sur le Gabon. Ce n’est dans le fond pas très dur de stabiliser un pays. Sur-payez militaires et policiers, assurez vous la bienveillance des principaux pays occidentaux, par le biais de marchés prioritaires et hop. Vous avez un pays sous développé sans perspective de développement mais bien stable...).
Citation:
Me diriez-vous que Richard Nixon avait plus de raison de ne pas arriver au terme de son mandat que Gbagbo?
Comparaison n'est pas raison surtout lorsqu'elle est maladroite. En l'occurrence Nixon avait commis une faute. Quelle a été la faute de Gbagbo qui justifie qu'il laisse le pays aux rebelles.
Un mois avant leur simulacre de coup d'état les principaux partis de cote d'ivoire acceptent tous le jeu démocratique et rentrent dans un gouvernement d'union national. Ce qui veut dire que toute idée ou revendication peut (doit) transiter par le canal démocratique (jeu politique traditionnel).
Le coup de force de septembre n'a donc aucune légitimité (légitimité que pourrait avoir un coup de force dans un pays totalitaire).
Citation:
Ce qui me dérange plus que tout c'est des gens meurent. Qu'il n'ait pas réussi à redresser l'économie, qu'il ait été incapable d'en finir avec l'ivoirité, qu'il soit tribaliste...
Le coté surréalisme de ton argumentions tient au fait que tu te permets de juger le mandat de Gbagbo comme s’il n'y avait pas de coup de force. Comme si le bilan que l'on faisait aujourd'hui reflétait la gestion pendant 5 ans de la première puissance d'Afrique de l'ouest, premier producteur de cocao, 2 em de café etc.... Le problème c'est que la CI est en guerre depuis plus de 3 ans. Donc exite les programmes de couverture de santé universelle, de gratuité des fournitures scolaires, les initiatives de réconciliation etc...
Pour terminer je pose une question. Dans le scénario fiction qui fait de Gbagbo (victime) le bourreau, quel eut été l'homme ou la femme qui aurait du prendre le pouvoir????
Homme ou femme dont la nomination aurait été accepté par tous et qui aurait permis d’en finir avec « la guerre, le tribalisme, la faim, les larmes ??? » …..
Pour rebondir sur le dernier post
Citation:
Tu peux celui qui peut fédérer, je cherche celui qui pourra fédéraliser.
Je pense que la reflexion est louable mais peut être un peu utopique dans le sens ou les problèmes éthniques peuvent être entendu quasi à l'infini (jusqu'à la personne). Je ne suis pas certain qu'une fois découpée en fédération, un peu à l'image du nigéria, les problèmes communautaire s'estompent (les rebelles du nord ont commencé à s'affronté au bout de quelques mois). A l'intérieur de ces communautés, il est encore possible de trouver des unités culturelles plus rafinées, cantons, villages etc... Donc c'est un peu déplacer le problème.
Le projet du vivre ensemble nécessite que l'on se plie à un certain nombre de règles. Si elles sont transgressées l'équilibre initial disparaît.
Absolument pas. C'est pour cela qu'on a crée des mécanismes de retention de la transgression des règles en amont comme en aval.
Le prochain pouvoir ne s'appuiera plus sur sa légitimité mais sur sa force militaire. Pour rebondir sur le Gabon.
Bah non. Tu décris exactement le cas Gbagbo. Cet homme pense que la loi a des jambes, une main et tout pour s'appliquer toute seule, si non c'est la force. Il ignore l'humain.
Ce n’est dans le fond pas très dur de stabiliser un pays. Sur-payez militaires et policiers, assurez vous la bienveillance des principaux pays occidentaux, par le biais de marchés prioritaires et hop. Vous avez un pays sous développé sans perspective de développement mais bien stable...).
Oh que c'est facile de gouverner, n'est ce pas.
En l'occurrence Nixon avait commis une faute. Quelle a été la faute de Gbagbo qui justifie qu'il laisse le pays aux rebelles.
Non, pas aux rebelles, mais à d'autres ivoiriens. Ces rebelles sont iivoiriens. La faute de Gbagbo c'est d'avoir conduit le pays à une situation de rebellion qu'il n'a plus su endiguer. C'est plus grave que Nixon qui n'a tué personne, par mégarde ou sciemment.
Le coup de force de septembre n'a donc aucune légitimité (légitimité que pourrait avoir un coup de force dans un pays totalitaire).
Bien évidemment qu'il n'a aucune légitimité. Il n'est que le summum de la preuve de l'incapacité du pouvoir.
Le coté surréalisme de ton argumentions tient au fait que tu te permets de juger le mandat de Gbagbo comme s’il n'y avait pas de coup de force. Comme si le bilan que l'on faisait aujourd'hui reflétait la gestion pendant 5 ans de la première puissance d'Afrique de l'ouest, premier producteur de cocao, 2 em de café etc.... Le problème c'est que la CI est en guerre depuis plus de 3 ans. Donc exite les programmes de couverture de santé universelle, de gratuité des fournitures scolaires, les initiatives de réconciliation etc...
Je déteste les chefs qui fuient leurs responsabilités. Quand c'est bon c'est lui. Quand c'es mal ce sont les autres. Il ne sait meme pas ce que signifie être le responsable d'un pays.
Pour terminer je pose une question. Dans le scénario fiction qui fait de Gbagbo (victime) le bourreau, quel eut été l'homme ou la femme qui aurait du prendre le pouvoir????
Homme ou femme dont la nomination aurait été accepté par tous et qui aurait permis d’en finir avec « la guerre, le tribalisme, la faim, les larmes ??? » …..
Il y'a 15 millions d'ivoiriens y'en a forcément de bons. La question n'a pas de sens, sauf pour déterminer mes accouintances ethniques. Raté, je ne suis pas ivoirien!
Le problème Gbagbo c'est avant tout d'avoir été mal élu. Ce holp up électoral lui a causé d'entrée de jeu, un grave déficit de légitimité que d'ailleurs il n'a jamais cherché à reconquérir. Pire, il a tout fait pour renforcer l'animosité de ceux qui se sentaient lésés par son élection. Le reste c'est du blabla. La France là dedans c'est du pipo. Je ne peux pas croire qu'un homme si mal élu puisse susciter une cohésion nationale alors qu'il ne fait rien pour si non exactement l'inverse. Que les autres qui ne lui reconnaissent pas sa légitimité et ont de bonnes raison pour, soient ensuite allés chercher leurs alliés en France, dans toute guerre y'a des alliés. Si les français avaient proposé leur aide à Gbagbo je ne crois pas qu'il aurait refusé. C'est un faux problème. Gbagbo n'a pas été un rassembleur après son élection, il n'a pas été un tacticien.
Pour ce qui est du fédéralisme et des sous-identité locales ou régional.
J'avais publié un texte ici qui était passé inaperçu et qui détail en répondant assez bien à toutes les questions au sujet du fédéralisme en Afrique. Je vous en redonne le lien. http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=2851
Pour répondre rapidement à tes interrogations, le but du fédéralisme n'est pas de créer de grandes régions elles-mêmes unitaires en leur sein. Ce serait un échec. Le fédéralisme américain se définit avant tout comme des fédérations de familles. C'est la cellule de base. Un groupe de familles donnant un district (ayant par exemple un sherrif élu et autonome), un groupe de districts donne un comté (ou l'inverse, je ne me rappelle plus) un groupe de comtés, un État, puis le groupe d'Etats donnera le pays tout entier. Libre à chaque famille de former leur attachement en district avec les autres voisins de leur choix en allant plus vers le nord que vers le sud, ou l'est ou l'ouest. Selon leur affinité. C'est normal d'avoir des affinités historiques et culturelles. En suite si la commune a compétence sur les école primaire, ce sera au district de gérer les collèges, puis à la région les lycées. Sachant qu'un pourcentage élevé du programme scolaire est commun (donc national), ce qui n'empêche pas aux un d'enseigner leur langue locale, où l'histoire particulière de leur région, ou encore d'insister sur sa spécificité géographique ou économique.
Ceci pour dire que les subdivisions à l'intérieur des grandes familles ethniques ont un intérêt et un rôle à jouer. C'est bien d'être différent, et il n'y a pas de mal.
L'unitarisme est une abbération pour l'Afrique. C'est un non sens.
Le problème Gbagbo c'est avant tout d'avoir été mal élu. Ce holp up électoral lui a causé d'entrée de jeu, un grave déficit de légitimité que d'ailleurs il n'a jamais cherché à reconquérir. Pire, il a tout fait pour renforcer l'animosité de ceux qui se sentaient lésés par son élection. Le reste c'est du blabla. La France là dedans c'est du pipo. Je ne peux pas croire qu'un homme si mal élu puisse susciter une cohésion nationale alors qu'il ne fait rien pour si non exactement l'inverse. Que les autres qui ne lui reconnaissent pas sa légitimité et ont de bonnes raison pour, soient ensuite allés chercher leurs alliés en France, dans toute guerre y'a des alliés. Si les français avaient proposé leur aide à Gbagbo je ne crois pas qu'il aurait refusé. C'est un faux problème. Gbagbo n'a pas été un rassembleur après son élection, il n'a pas été un tacticien.
Pour ce qui est du fédéralisme et des sous-identité locales ou régional.
J'avais publié un texte ici qui était passé inaperçu et qui détail en répondant assez bien à toutes les questions au sujet du fédéralisme en Afrique. Je vous en redonne le lien. http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=2851
Pour répondre rapidement à tes interrogations, le but du fédéralisme n'est pas de créer de grandes régions elles-mêmes unitaires en leur sein. Ce serait un échec. Le fédéralisme américain se définit avant tout comme des fédérations de familles. C'est la cellule de base. Un groupe de familles donnant un district (ayant par exemple un sherrif élu et autonome), un groupe de districts donne un comté (ou l'inverse, je ne me rappelle plus) un groupe de comtés, un État, puis le groupe d'Etats donnera le pays tout entier. Libre à chaque famille de former leur attachement en district avec les autres voisins de leur choix en allant plus vers le nord que vers le sud, ou l'est ou l'ouest. Selon leur affinité. C'est normal d'avoir des affinités historiques et culturelles. En suite si la commune a compétence sur les école primaire, ce sera au district de gérer les collèges, puis à la région les lycées. Sachant qu'un pourcentage élevé du programme scolaire est commun (donc national), ce qui n'empêche pas aux un d'enseigner leur langue locale, où l'histoire particulière de leur région, ou encore d'insister sur sa spécificité géographique ou économique.
Ceci pour dire que les subdivisions à l'intérieur des grandes familles ethniques ont un intérêt et un rôle à jouer. C'est bien d'être différent, et il n'y a pas de mal.
L'unitarisme est une abbération pour l'Afrique. C'est un non sens.
si gbagbo è si indésirable ke ça serait facile de l'éjecter du pouvoir par le biais de l'élection!!! Dans ce k pourkoi les rebelles ont-ils peur des élections??? Meme si gbagbo a èté élu avec seulement 20% de la population se nè pas une raison de prendre les armes car ça fait réculer la démocratie!!!!! Pour kelkun ki prone la paix proposer une telle solution è contraire à ce ke tu prones!!! en effet ça ne fera ke créer des tensions ds le pays!!!! En outre g ne crois pas le sud et le nord de La CI se déteste cè juste les apetits de pourvoir de certains ki attisent ces pbs!!!!
Alliot-Marie dévoile le jeu de la mafia chiraquienne
Analyse – La ministre française, qui sent ses alliés du bloc rebelle et de la CEDEAO incompétents ou trop timorés, tente de donner une aura internationale à la thèse de la transition en montant elle-même au créneau pour crier au «vide juridique». Leçons d’une sortie clarificatrice.
Les observateurs avisés pousseront un «ouf» de soulagement ! Cela faisait plusieurs mois qu’ils savaient que la stratégie suicidaire de la défiance envers la médiation de Thabo Mbeki et la recherche coûte que coûte d’une «transition» antidémocratique en Côte d’Ivoire, adoptée par le bloc rebelle, était directement inspirée par Paris.
La propagande hystérique de la presse française sur la prétendue fin de la médiation Thabo Mbeki a fini de convaincre le président sud-africain qu’elle travaillait pour le compte d’un commanditaire précis : l’Elysée. «Les articles publiés dans certains journaux, tirant apparemment leur source des agences de presse françaises, selon lesquels l’Union Africaine et le Conseil de Sécurité auraient décidé de demander au président Mbeki de se retirer de la médiation pour la paix en Côte d’Ivoire sont dénués de toute vérité. Il est tout à fait clair que certaines forces s’échinent à perpétuer la déstabilisation dans la région», a affirmé la présidence sud-africaine dans un communiqué.
Une autre clarification de la grande controverse diplomatique qui se déroule sous nos yeux a eu lieu hier. Interrogée par la chaîne de télévision LCI, du groupe TF1 (donc Bouygues), Michèle Alliot-Marie, ministre française de la Défense et garde-chiourme la plus enragée de Jacques Chirac dans son combat contre la Côte d’Ivoire, a jeté le masque. Elle a récupéré la thèse de la rébellion ivoirienne. Selon elle, l’élection présidentielle ne pouvant avoir lieu le 30 octobre, on se trouve «dans une situation de vide juridique». «C’est la communauté internationale, à travers l’ONU, qui va se prononcer sur cette situation transitoire», a ajouté Alliot-Marie, qui continue à jouer à l’ethnologue de salon. «Le problème n’est pas en soi de savoir quel est le statut du président Gbagbo, le problème est de savoir comment gérer la période qui va jusqu’aux élections, qui sont indispensables pour mettre fin à une crise qui oppose des ethnies entre elles», affirme, pince-sans-rire, la «Petite-Mère-des-Armées» de France et de Navarre. Ces propos nous apportent quelques enseignements.
Première leçon : pour la France, les Ivoiriens doivent choisir entre la transition et la guerre ethnique téléguidée de Paris
C’est la deuxième fois dans le mois de septembre que MAM (Michèle Alliot-Marie ou Mensonges Après Mensonges), évoque publiquement des «ethnies qui s’opposent entre elles» en Côte d’Ivoire et plus généralement en Afrique. La première fois, c’était le 2 septembre sur une radio publique hexagonale. En effet, Paris sait que la logique républicaine ne peut admettre ses projections antidémocratiques sur la Côte d’Ivoire. Il faut pour cela mettre en scène l’implosion de l’Etat en de nombreux démembrements ethniques, pour que l’opinion française voit son gouvernement venant s’ingérer dans un pays africain indépendant comme une blanche colombe venue empêcher les «massacres entre ethnies». Paris travaille activement. S’il se trouve que la communauté internationale estime que la transition n’est pas nécessaire, elle allumera le «bouton rouge» de la guerre civile. Elle surarme déjà activement les rebelles et elle pousse l’opposition à adopter un discours pyromane. Mais la population suivra-t-elle ? La France, très peu informée sur les logiques sociologiques ivoiriennes, pourrait être surprise. Le peuple veut en effet une seule chose : la paix. Le chantage à la guerre pourrait ne pas trouver de «petites mains».
Deuxième leçon : la France continue à être divisée sur la sortie de crise en Côte d’Ivoire
Pourquoi une telle agitation diplomatique ? Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, n’est pas habilitée à faire des grandes déclarations sur la politique étrangère de son pays. C’est le travail de Philippe Douste-Blazy. Mais visiblement, le locataire du Quai d’Orsay n’entre pas tout à fait dans la logique d’Alliot-Marie. Il est plutôt favorable à des élections le plus tôt possible, et à des sanctions contre tous ceux qui s’écartent des solutions démocratiques. «Le ministre sud-africain de la Défense, M. Lekota, a rendu compte hier au Conseil de sécurité des résultats de la médiation sud-africaine en Côte d’Ivoire. La France réaffirme à cette occasion sa confiance et son appui à cette médiation, qui a poursuivi la mise en oeuvre du processus de paix défini à Marcoussis et lui a permis de franchir de nombreuses étapes. Le temps est aujourd’hui à l’application, de bonne foi et sans délais, par les parties ivoiriennes, des accords qu’elles ont signés. En ce qui concerne la date des élections, il revient au Haut Représentant pour les élections, M. Monteiro, de se prononcer», disait ainsi le Quai d’Orsay dans une déclaration officielle le 1er septembre. C’est pour cette raison qu’Alliot-Marie monte au créneau. Douste-Blazy ou Dominique de Villepin rechignent-ils à faire le sale boulot, se rêvant un avenir national et refusant de se compromettre plus que de raison pour un président au parcours finissant ? Qu’importe. MAM est une brave combattante, hargneuse et anti-Gbagbo comme il faut. Elle relaie sans état d’âme la stratégie chiraquienne en Côte d’Ivoire. Quitte à accentuer la suspicion sur l’opération Licorne, dont elle est le ministre de tutelle.
Troisième leçon : Paris trouve les rebelles et la CEDEAO trop faibles, et veut les appuyer
A priori, la France officielle avait choisi de ne pas endosser la transition, et de rester dans la position qu’elle avait voulu se donner après novembre 2004 : intriguer dans l’ombre, mais toujours faire comme si elle prenait acte de décisions prises par «les Africains eux-mêmes». C’est pour cette raison qu’elle avait envoyé l’opposition politico-militaire au charbon, encourageant Bédié à être pour une fois courageux et à venir faire campagne pour la transition sur les terres de Gbagbo, à Abidjan. Mais les différents cris d’orfraie poussés par un bloc politique discrédité par son radicalisme pyromane, n’ont pas eu de grande répercussion. Alliot-Marie descend donc dans l’arène… Avant même la réunion de la CEDEAO prévue pour vendredi, et qui était censée donner une couleur continentale à la thèse parisienne de la transition devant le Conseil de sécurité. En effet, Alliot-Marie espère que l’ONU validera le schéma franco-rebelle. Mais elle sait que le seul document de référence actuellement sur les bureaux du Conseil de sécurité, c’est le rapport du médiateur mandaté par l’UA et l’ONU elle-même (et jamais récusé) Thabo Mbeki. Le document de la CEDEAO est censé établir au moins un équilibre de la terreur , montrer devant la face du monde que ce ne sont pas tous les Africains qui sont d’accord avec le médiateur… ou que les Africains sont incapables de savoir ce qui est bon pour eux. Le problème, c’est que dans sa frilosité, Alliot-Marie devance la CEDEAO et Obasanjo. Elle signe le crime avant qu’il n’ait lieu.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Les déclarations incendiaires qu’on entend ces derniers temps de la part de la branche politique du bloc rebelle ne sont pas fortuites. Elles annoncent des mouvements insurrectionnels que prépare la rébellion et dont se servira la France pour rééditer les tueries de novembre 2004.
La rébellion ivoirienne a ceci de particulier qu’elle annonce toujours à l’avance ce qu’elle veut faire. Seulement les tenants du pouvoir n’ont pas toujours prêté une oreille attentive aux propos des responsables de la branche politique de cette rébellion. Si bien qu’ils se sont toujours laissés surprendre là où ils auraient pu éviter beaucoup de choses. On se souvient, en effet, qu’avant l’avènement de la rébellion, un certain nombre d’hommes politiques l’avait annoncé à travers des propos incendiaires. Alassane Ouattara avait, par exemple, déclaré : “Je vais rendre ce pays ingouvernable”. Ou encore : “Nous allons mélanger ce pays ”. Mais il n’y a pas que lui. Mabri Toikeusse avait aussi prévenu que ceux qui critiquaient feu le général Guéi “allaient connaître un sommeil profond dans quelques jours”.
Depuis quelques jours, le même scénario a repris. Des responsables de la branche politique de la rébellion, qui au cours d’une conférence de presse, qui au cours de meetings, annoncent l’apocalypse après le 30 octobre. C’est Henri Konan Bédié lui-même qui a annoncé les couleurs dès son retour d’exil volontaire en déclarant que “Gbagbo n’aura pas un jour de prolongation après le 30 octobre”. Le secrétaire général de son parti a pris le relais, mais, cette fois, dans le cadre du Rassemblement des houphouétistes. Pour lui, il faut une transition sans Gbagbo, rejoignant ainsi la rébellion armée. Mais c’est surtout Kouadio Konan Bertin qui est plus explicite quant à ce que prépare le bloc rebelle : “Gbagbo est arrivé au pouvoir par la rue. nous allons le faire partir par la même rue. Nous sommes prêts à affronter les armes”, déclare-t-il.
L’énergie que déploie, en ce moment, la branche politique de la rébellion vise à chauffer à blanc ses partisans en vue d'actions insurrectionnelles à partir du 26 octobre.
En effet, selon des sources bien introduites dans la rébellion, le plan conçu par la France et qui doit être exécuté par le bloc rebelle à partir du 26 octobre s’articule autour de plusieurs mouvements. Tout va partir d’un mouvement de grève des transporteurs et des commerçants. Ce mouvement va déboucher sur des manifestations de rue. Évidemment, les Forces de défense et de sécurité ne resteront pas les bras croisés. Elles vont vouloir rétablir l’ordre public. C’est à ce moment que le général Doué et le lieutenant-colonel Yao Yao Jules vont entrer à nouveau en scène pour demander aux hommes en armes de désobéir aux ordres qui vont leur être donnés. Suite à ces appels à l’insubordination, espère le bloc rebelle, le général Mangou Philippe, chef d'État-major des armées, comme à son habitude, va vouloir faire le tour des casernes pour remobiliser ses troupes. Au cours de cette tournée, il va être abattu. Ce qui devrait créer la confusion dans l’armée. Car, de toute évidence, les hommes du général Mangou ne voudront pas laisser faire. Ils voudront ainsi venger leur chef. Ceci va donc créer une situation de trouble généralisé. Profitant de cette occasion qui devrait intervenir après le 30 octobre, chaque leader de la branche politique de la rébellion, sous prétexte que le mandat du président Gbagbo a pris fin, va procéder à la nomination de son chef d'État-major pour donner l’impression que l’armée est totalement divisée.
Par la suite, les chefs d'État-major nommés par la rébellion vont s’associer pour demander une transition sans Gbagbo. C’est en ce moment que la France va entrer en scène. Sous prétexte de vouloir protéger les populations civiles, elle va faire intervenir les forces dites impartiales conduites par l'opération Licorne et demander la démission du président Gbagbo. C’est un plan peut-être un peu trop audacieux. Mais, par ces temps qui courent, il faut tout prendre au sérieux.
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Pillage des richesses et du sous-sol ivoirien: Les militants du FPI des zones assiégées exigent le départ des soldats français
Initié par les Secrétaires nationaux chargés des Fédérations des Montagnes, de la Vallée du Bandama I et les Fédérations du Zanzan, le séminaire de réflexion sur : “Quelles stratégies pour la victoire de Laurent Gbagbo dans les zones assiégées” a pris fin, le 25 septembre, à l'ITES des II-Plateaux.
Au terme de leurs travaux, les séminaristes ont exigé que le Secrétaire général de l'ONU retire sans délai le mandat en Côte d’Ivoire des soldats de la force Licorne et invite ceux-ci à quitter le territoire ivoirien dans l'immédiat. Parce que ces forces sont indifférentes malgré les actes de barbarie, de viol, de vol et les exactions de toutes sortes perpétrés par les rebelles depuis trois ans. Et que celles-ci se livrent au pillage des richesses et du sous-sol, notamment l'or et le diamant de la Côte d'Ivoire.
Les militants du FPI des zones assiégées demandent au Secrétaire général de l'ONU et au président de l'UA de ne jamais soutenir les rebelles au risque de discréditer les institutions qu'ils représentent.
Face au refus des rebelles de désarmer, ceux-ci exigent des sanctions de l'ONU et de l'UA sur la base des conclusions de la médiation sud-africaine conduite par le président Thabo Mbeki.
Les quatre ateliers autour desquels se sont articulés les travaux, à savoir l'état des lieux, les stratégies électorales, le financement et l'élection présidentielle, ont arrêté un certain nombre de décisions. Pour ce qui est du financement, il a été institué une cotisation des militants allant de 1000 FCFA à 2 500 000 FCFA et selon le rang social.
Dans les différentes zones assiégées, l'état des lieux a permis aux séminaristes de se rendre compte que plutôt que de libérer leurs régions, les rebelles n'ont fait que freiner le processus de développement de celles-ci.
Autre constat relevé par les délégués. C'est que la plupart des populations en ont marre des pratiques inhumaines et malsaines des rebelles dont elles ne veulent plus entendre parler.
Pour ce qui est des stratégies électorales, les militants du FPI des zones assiégées entendent s'appuyer sur les défections en cascades des militants du PDCI, du RDR, de l'UDPCI et des autres partis politiques, mettre l'accent sur la communication, contacter les personnes ressources non militantes de leur parti et les leaders d'opinion.
Aux directeurs départementaux de campagne, il a été recommandé une gestion transparente des fonds qui seront mis à leur disposition et d'éviter les frustrations dans l'intérêt du FPI.
Au terme de ces travaux de réflexion, le président du comité d'organisation, M. Djéoué Victor, s'est dit très satisfait du fait qu'il garde de ses camarades déplacés de guerre l’image de militants du FPI toujours engagés.
Au nom du Secrétariat national chargé de la Communication du FPI (SENACOM), M. Bi Bli Jonas s'est réjoui de la qualité et de la richesse des débats de ce conclave. Selon lui, les réflexions de ce genre doivent être menées sur le terrain avant la présidentielle à venir.
Le député Diéty Félix, représentant le président du FPI, a dit toute sa fierté pour la bonne gestion des ressources de l'Etat par le FPI.
Selon lui, malgré les trois années de guerre, le président Laurent Gbagbo a respecté ses engagements vis-à-vis des ivoiriens sans diminuer leurs salaires. “Si les autres avaient été là, ils auraient suspendu le salaire des ivoiriens pour contribuer à l'effort de guerre”, a indiqué le député.
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Le chef des rebelles “la première balle sera pour Gbagbo”
Le Temps - mardi 27 septembre 2005
"Le treillis n'est pas au-dessus des lois!" 7 heures du matin, Bouaké, fief des rebelles des Forces nouvelles. Dans une ancienne école d'infirmiers transformée en caserne, un grand gaillard aux épaules découplées admoneste ses hommes. Trois ans après l'insurrection qui a conduit à la division de la Côte d'Ivoire, Shérif Ousmane, le chef de guerre emblématique de la compagnie Guépard, a quelque peu changé. Sa silhouette de félin s'est épaissie et son sourire s'orne désormais d'une dentition impeccable, fruit du travail d'un chirurgien-dentiste sud-africain. Mais le responsable de la zone sud du territoire "libéré", récemment promu commandant n'a rien perdu de son éthique l'objet de son sourire, ce matin, est une nouvelle remarque des Forces impartiales (les troupes de l'Onu) sur le rançonnage systématique des voyageurs auquel se livrent ses hommes. A chacun de huit barrages entre l'entrée en territoire rebelle et la ville, ils prient tout visiteur de leur verser une "contribution volontaire ". En cas de défaut de pièce d'identité, son montant est aussitôt majoré. "Combien d'entre nous possèdent des papiers? Explose le commandant. C'est même la raison principale pour laquelle nous avons pris les armes: parce qu'on nous refusait l'identité ivoirienne, au prétexte que nous étions originaires du Nord. Ceux qui se livrent à ces extorsions sont pires que Gbagbo! Ils n'ont plus leur place parmi nous."
Cette reprise en main n'est pas fortuite. Les Forces nouvelles en sont convaincues: l'heure de la réunification du pays par la conquête du pouvoir a sonné. Et, face à la détermination de Laurent Gbagbo, elle passera forcément par une reprise des hostilités. "Notre priorité n'est pas d'aller aux élections, confirme Shérif Ousmane. Car le nouveau Président sera doté d'une armée vidée de sa substance, dépourvue d'armes. Il ne sera pas dès lors, à l'abri d'un coup d'Etat." Cet été, ce guerrier adulé a précipitamment formé une unité de forces spéciales l'entraînement intensif est à base de marches forcées et de simulations de combat à balles réelles. Face à ces nouvelles recrues, dont les femmes ne sont pas absentes, Shérif Ousmane est encore plus explicite. Entre deux cours d'éducation civique -" On n'exige pas d'un technicien du téléphone de brancher une cabine parce que sa copine habite à côté, on ne menace pas le facteur qui vous apporte une facture" -, il répète le même message. "Nous n'allons pas à Abidjan pour casser ou pour voler. Nous y allons pour libérer notre pays. Vous devez montrer l'exemple. Car demain, vous ne serez plus des rebelles, mais la nouvelle armée de Côte d'Ivoire." Et Shérif de terminer son allocution par cette question rituelle: "Pour qui sera la première balle?" " Pour Gbagbo!", répond aussitôt la troupe, galvanisée.
In “Paris Match”
[url]"Le treillis n'est pas au-dessus des lois!" 7 heures du matin, Bouaké, fief des rebelles des Forces nouvelles. Dans une ancienne école d'infirmiers transformée en caserne, un grand gaillard aux épaules découplées admoneste ses hommes. Trois ans après l'insurrection qui a conduit à la division de la Côte d'Ivoire, Shérif Ousmane, le chef de guerre emblématique de la compagnie Guépard, a quelque peu changé. Sa silhouette de félin s'est épaissie et son sourire s'orne désormais d'une dentition impeccable, fruit du travail d'un chirurgien-dentiste sud-africain. Mais le responsable de la zone sud du territoire "libéré", récemment promu commandant n'a rien perdu de son éthique l'objet de son sourire, ce matin, est une nouvelle remarque des Forces impartiales (les troupes de l'Onu) sur le rançonnage systématique des voyageurs auquel se livrent ses hommes. A chacun de huit barrages entre l'entrée en territoire rebelle et la ville, ils prient tout visiteur de leur verser une "contribution volontaire ". En cas de défaut de pièce d'identité, son montant est aussitôt majoré. "Combien d'entre nous possèdent des papiers? Explose le commandant. C'est même la raison principale pour laquelle nous avons pris les armes: parce qu'on nous refusait l'identité ivoirienne, au prétexte que nous étions originaires du Nord. Ceux qui se livrent à ces extorsions sont pires que Gbagbo! Ils n'ont plus leur place parmi nous."
Cette reprise en main n'est pas fortuite. Les Forces nouvelles en sont convaincues: l'heure de la réunification du pays par la conquête du pouvoir a sonné. Et, face à la détermination de Laurent Gbagbo, elle passera forcément par une reprise des hostilités. "Notre priorité n'est pas d'aller aux élections, confirme Shérif Ousmane. Car le nouveau Président sera doté d'une armée vidée de sa substance, dépourvue d'armes. Il ne sera pas dès lors, à l'abri d'un coup d'Etat." Cet été, ce guerrier adulé a précipitamment formé une unité de forces spéciales l'entraînement intensif est à base de marches forcées et de simulations de combat à balles réelles. Face à ces nouvelles recrues, dont les femmes ne sont pas absentes, Shérif Ousmane est encore plus explicite. Entre deux cours d'éducation civique -" On n'exige pas d'un technicien du téléphone de brancher une cabine parce que sa copine habite à côté, on ne menace pas le facteur qui vous apporte une facture" -, il répète le même message. "Nous n'allons pas à Abidjan pour casser ou pour voler. Nous y allons pour libérer notre pays. Vous devez montrer l'exemple. Car demain, vous ne serez plus des rebelles, mais la nouvelle armée de Côte d'Ivoire." Et Shérif de terminer son allocution par cette question rituelle: "Pour qui sera la première balle?" " Pour Gbagbo!", répond aussitôt la troupe, galvanisée.
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Réunion de la CEDEAO à Abuja - Echec programmé d`un deal mal ficelé
Les contours du sommet de la CEDEAO qui se tiendra à Abuja au Nigeria se brument de la mauvaise intention de ceux qui se sont chargés de l'animer. Défaite à l'horizon.
La réunion des chefs d'Etat des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) va certes se tenir, à Abuja la capitale politique du Nigeria, mais n'aura pas l'éclat qu'aurait voulu lui donner son initiateur, le Président Olusegun Obasanjo, président en exercice de l'Union africaine (UA). Ce sommet risque de pourrir toute l'institution et par- delà les relations de bon voisinage entre Etats membres, si ce n'est déjà, en raison de la propension trop gourmande et haineuse de la quasi-totalité de ses animateurs. Mais aussi parce qu'il ressemble trait pour trait à la réunion d'Abuja en novembre 2004, qui donnait la caution officielle à la France de Jacques Chirac sur la thèse de sanctions onusiennes contre les autorités ivoiriennes faisant blocage au processus de paix et de réconciliation, mais plus particulièrement sur le Président Laurent Gbagbo et ses proches. Alors que la Côte d'Ivoire venait de subir une attaque musclée et vengeresse de l'armée française qui réduisait à néant, toute sa flotte militaire aérienne. Cela, sans aucun mot de compassion de la part des frères africains à l'égard du peuple de Côte d'Ivoire. L'une des deux raisons qui font du sommet d'Abuja un mort-né, c'est d'abord que le premier concerné, la Côte d'Ivoire dirigeante et officielle l'a récusé. Pour le Président Gbagbo qui l'a déjà notifié par courrier au Secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, " l'implication directe de certains pays membres de cette organisation dans le conflit ivoirien ", explique l'inopportunité de cette réunion. " N'allez pas demander à Blaise Compaoré du Burkina Faso, Abdoulaye Wade du Sénégal, Toumani Touré du Mali, Obasanjo du Nigeria de porter à cette réunion sa caution à la médiation Mbeki qui fait courir de graves risques de sanction aux opposants et rebelles ", c'est ainsi que tentait d'expliquer hier, un diplomate de l'Union européenne basé à Abidjan, la réaction de la Présidence ivoirienne. La deuxième raison qui pourrait justifier l'échec programmé de la réunion des chefs d'Etat de la CEDEAO, c'est la susceptibilité anachronique et le manque maladif de confiance dont souffre le pays hôte à quelques heures de sa tenue. Olusegun Obasanjo est un chef d'Etat peu rassurant, pas très sûr de ses prises de position, selon ses pairs de l'Afrique australe. Il lui est souvent reproché dans les chancelleries tant africaines qu'occidentales de ne jamais aller au bout de ses idées. L'élément fâcheux qui trahit le manque d'assurance légendaire du Président nigérian est donné par le communiqué lu par le porte-parole d'Obasanjo. Il dit ceci : " La réunion a pour objectif de réexaminer la situation en Côte d'Ivoire avant le 30 octobre ". Alors qu'il s'agit ici d'appliquer ce qui a été évalué depuis Accra 1, 2 et 3, Linas-Marcoussis et enfin Pretoria qui dit, de façon claire, qui a fait quoi dans le processus de paix et de réconciliation en Côte d'Ivoire. " On réexamine ce qui a été mal examiné, qu'y a -t-il encore à réexaminer, passons aux sanctions ", s'exclamait un opérateur économique européen à Abidjan. Plus grave, et c'est là où 2'o (entendez Olusegun Obasanjo) finit par faire preuve d'homme peu résolu. Son porte-parole parle du cas d'échec et de la pièce de recours. Un peu comme si le Nigeria savait d'avance le résultat de sa bourde: "le Président a proposé que l'on en revienne à la CEDEAO puis à la l'UA… Si la crise ivoirienne n'est pas résolue, nous pourrons nous en référer aux Nations unies ". Avec le manque d'assurance qu'on lui connaît, Olusegun Obasanjo donne encore du grain à moudre à ses détracteurs. Le Président Gbagbo a déjà pris ses distances vis-à-vis de l'homme fort de Lagos. Il vient de bénéficier d'un soutien de taille. Celui de l'Angola qui ne manque aucune occasion de recadrer le débat ivoirien toutefois que l'opportunité lui est offerte. " Le médiateur a été désigné par l'Union africaine, pas par la CEDEAO. C'est une question de principe à laquelle l'Angola tient beaucoup. Cette réunion d'Abuja n'a pas de sens, il faut régler le problème de la crise ivoirienne dans le cadre de l'Union africaine et des Nations unies. " Quelle chance concéder à une telle rencontre?
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a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Face aux manœuvres des ennemis de la paix : Gbagbo appelle à une coalition de l’Afrique digne
La crise ivoirienne s’approche-t-elle de son apogée, de sa fin, qu’elle soit pacifique ou armée ? C’est en tout cas l’impression que le dernier discours du président Laurent Gbagbo donne.
En effet, le conflit ivoirien s’est longtemps nourri d’ombres et de mystères, d’analyses biaisées et de faux-semblants. Plus que jamais, les choses sont claires. Et la dernière intervention présidentielle pourra difficilement être contrariée par le bloc rebelle qui ne pourra y répondre que par les insultes les moins élaborées.
En effet, le réquisitoire du procureur Laurent Gbagbo sera difficilement contestable. Qui peut dire aujourd’hui quel point des accords le camp présidentiel n’a pas appliqué et quel point les rebelles ont appliqué ? C’est parce qu’ils sont dans cette impasse que les réseaux françafricains lancent des ballons d’essai très vite percés, comme la thèse du général Irastorza selon laquelle les rebelles ne désarment pas parce que l’identification prévue par les accords n’auraient pas eu lieu. Qui peut raisonnablement contester la recension historique que le président Gbagbo fait des différentes négociations organisées sur la Côte d’Ivoire ? Qui peut le contredire quand il diagnostique l’échec de la CEDEAO qui a accepté d’être dessaisie du dossier par la France sans broncher ? Qui peut dire sans baisser la tête que des Etats de la CEDEAO ne soutiennent pas directement la rébellion ? Même les journalistes de Paris-Match, qui tentaient récemment de brosser un portrait idyllique de la zone rebelle ne peuvent pas contester la catastrophe humanitaire qui s’y prépare, avec le manque de plus en plus criard d’eau potable et d’infrastructures de base… Tout est dit. La crise ivoirienne est en train de livrer ses derniers secrets, laissant clairement aux observateurs l’image d’un affrontement entre l’Afrique digne et la Françafrique.
C’est d’ailleurs autour de ce diptyque que le président Gbagbo bâtit son discours. Il affirme la dignité de la Côte d’Ivoire, dont la parole officielle s’exprime avec limpidité, malgré les menaces et les bruits de bottes. Il demande aux hommes politiques ivoiriens réfractaires depuis de nombreuses années à la démocratie, d’avoir le courage de s’affirmer clairement aujourd’hui, de s’assumer comme putschistes au lieu de se camoufler derrière une thèse du «vide constitutionnel» qui ne tient pas. Il demande surtout à l’Afrique et à la communauté internationale d’avoir la dignité d’assumer les accords qu’elles parrainent, au-delà des jeux d’influence d’une ancienne puissance coloniale jamais citée mais qui transparaît plusieurs fois. En dressant le portrait de Thabo Mbeki, l’Africain digne, de manière élogieuse, il brosse, en creux, celui de nombreux chefs d’Etat qui se complaisent à rentrer dans les stratégies mortifères qui condamnent le continent à l’asservissement.
Ainsi, son appel de fin de discours, vient comme le message essentiel de son allocution, s’adressant à l’Afrique. «J’en appelle donc à tous les démocrates, pays ou personnes, amis de la Côte d’Ivoire, à nous aider à parvenir à des élections justes dans les meilleurs délais (…) Et l’obstacle, le seul obstacle aujourd’hui à la tenue des élections, c’est le désarmement de ceux qui n’ont pas le droit de porter les armes.» Gbagbo appelle clairement à la création – ou au dévoilement – d’une coalition, qui peut être strictement diplomatique ou se durcir et devenir militaire. C’est la coalition de l’Afrique digne. Les prochains jours nous diront si elle se dégagera pour le grand bien du continent. Mais des frémissements s’expriment déjà, de l’Angola à la Tanzanie en passant, bien sûr, par l’Afrique du Sud, point de départ de la renaissance africaine.
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Déstabilisation - Après l’échec de «Trois jours noirs sur Abidjan», le Général Mathias Doué, depuis le Burkina et en étroite collaboration avec la France, fomente un autre coup dont le but est d’instaurer la chienlit dans le pays après le 30 octobre prochain.
Retranché au pays du «Beau Blaise» depuis le mois d’août dernier après avoir annoncé de façon très médiatique un coup d’état contre la régime du Président Gbagbo, le Général Mathias Yéhamoun Doué n’est pas de tout repos. Sa première stratégie de déstabilisation ayant été considérablement éventée par les «Grandes oreilles» de la République, l’ex-chef d’état-major des Armées de Côte d’Ivoire, selon nos sources, vient de boucler avec ses principaux commanditaires français, depuis le Burkina-Faso, une nouvelle stratégie dont la mise en œuvre est prévue dans quelques semaines. Actuellement, Doué fait circuler l’information auprès des responsables de l’opposition et certains de ses proches sur la nécessité pour eux de quitter le pays ces jours-ci, afin de ne pas faire l’objet de représailles de la part du pouvoir lorsque «ça va péter». L’opération, selon nos sources, consistera à instaurer la chienlit dans le pays à partir du 30 octobre prochain, en créant le désordre et le chaos, plutôt que de renverser le régime Gbagbo. Ce désordre devrait susciter une vive réaction de la communauté internationale qui fera appliquer ce qui apparaît depuis quelques jours comme la seule préoccupation du bloc rebelle : la mise en place d’un gouvernement de transition après le 30 octobre. L’attaque proviendra du Nord du pays, des zones sous contrôles de la rébellion fortement impliquée et embrasera tous les fronts demeurés calmes depuis les attaques des Forces de défense et de sécurité contre les positions rebelles en novembre dernier. Le regain de tension, pour le bloc rebelle, serait une occasion pour la communauté internationale de réagir plus fermement en exauçant ses voeux. L’Ouest ivoirienne s’embrasera également puisque, récemment, le Général Doué s’est signalé du côté du Liberia où il a dépêché des émissaires en vue de contacter des « Chiens de guerre» pour prendre part à l’attaque d’après le 30 octobre. Plusieurs mercenaires libériens y ont déjà donné leur accord. L’entrée en scène de la ministre française de la Défense Michèle Alliot Marie, après la récente visite au Burkina-Faso de son chef d’état-major, Henri Bentégeat, pour rencontrer des leaders de la rébellion ivoirienne et des autorités burkinabé - est la preuve que l’opération est bouclée.
Nous avons approché certains officiers de l’état-major pour avoir leur réaction sur ce projet d’attaque. «Doué et sa France peuvent rêver débout», nous a-t-on confié de ce côté. L’officier qui a requis l’anonymat ajoute que «le premier coup de feu en provenance des lignes de front sera le signal de la libération totale du pays et la fin de la crise en Côte d’Ivoire».
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Abdoulaye Wade, président de la République du Sénégal, a attaqué, lundi dernier, à la télévision malienne, le président sud-africain Thabo Mbeki, insinuant que celui-ci a abandonné le dossier ivoirien dans “les tiroirs du Conseil de sécurité de l'ONU”.
Wade intervenait en marge des festivités marquant l'anniversaire de l'indépendance du Mali, qui ont eu lieu à Sikasso où il était l'invité spécial d'Amadou Toumani Touré, président du Mali.
“J'ai été le premier médiateur dans la crise ivoirienne. Après, je ne sais comment le dossier s'est retrouvé au Togo, puis à Marcoussis et, finalement, en Afrique du Sud. Thabo Mbeki a terminé sa médiation et il est allé déposer son rapport au Conseil de sécurité de l'ONU où le dossier se trouve dans les tiroirs”, a expliqué le président sénégalais, et de justifier que “c'est pourquoi nous avons décidé de reprendre le dossier au niveau de la CEDEAO”. “La crise ivoirienne, selon lui, n'a que trop durée”.
“Qu'allez-vous proposer, vendredi prochain, à Abuja ?”, interroge le journaliste. “Je ne vais pas vous dire ce que nous allons proposer. Quand on aura fini la concertation, je pourrai parler”, a répondu Wade.
On sait que le président sénégalais, que bon nombre de diplomates soupçonnent, avec le président du Burkina Faso, d'être des parrains de la rébellion ivoirienne, n'a jamais vu d'un bon œil qu'on lui arrache le dossier ivoirien qu'il conduisait au début de la crise en septembre 2002 par l'entremise de son ministre des Affaires étrangères Cheick Tidiane Gadio. Wade, comme l'affirment plusieurs sources diplomatiques, a saboté la médiation du président togolais, feu Gbassingbé Eyadéma. De sorte que Chirac puisse prendre le dossier en organisant le conclave de Marcoussis qui a donné un accord qui devait évincer, selon RFI (voir “Notre Voie” du vendredi 23 septembre dernier), Laurent Gbagbo du pouvoir. Quand, après les difficultés d'application de l'accord de Marcoussis, le président Mbeki a pris le dossier sur instruction de l'Union africaine, Jacques Chirac a pris ombrage et l'a fait savoir à l'occasion d'une visite au Sénégal, ( du 02 au 04 février dernier), en affirmant que rien n'avait changé depuis que le président Mbeki avait pris le dossier. Car, selon lui, le président sud-africain ne connaîtrait pas la “psychologie de l'Afrique de l'Ouest”.
Comme on le voit, Wade et les autres chefs d'Etat de la CEDEAO, qui reçoivent tous les jours les rebelles dans leurs salons, sous les instructions de l'Elysée, œuvraient depuis toujours pour saboter la médiation Mbeki de sorte à lui reprendre le dossier. Et il a suffi que leur poulain qu'ils ont actionné pour dénoncer cette médiation le fasse pour qu'ils entrent immédiatement en action. Mais, face à Laurent Gbagbo qui est déterminé à ne pas se laisser faire, les chefs d'Etat mercenaires de la CEDEAO réussiront-ils là où leurs poulains avec des armes n'ont pas réussi ? On peut répondre par la négative sans se tromper. Car Laurent Gbagbo a plus d'un tour dans son sac.
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Wade attaque Mbeki
“J'ai été le premier médiateur dans la crise ivoirienne. Après, je ne sais comment le dossier s'est retrouvé au Togo, puis à Marcoussis et, finalement, en Afrique du Sud. Thabo Mbeki a terminé sa médiation et il est allé déposer son rapport au Conseil de sécurité de l'ONU où le dossier se trouve dans les tiroirs”, a expliqué le président sénégalais, et de justifier que “c'est pourquoi nous avons décidé de reprendre le dossier au niveau de la CEDEAO”. “...
Tous des traîtres, des bénis oui oui et des ESCLAVES de SERVICE, ces machins de la CDEAO. Il faut que les peuples se soulèvent pour chasser ces dictateurs blanchis, nourris et logés par la France.
Il faut sauver le Soldat!!!
27 Septembre 2005
Publié sur le web le 27 Septembre 2005
Par Docteur Samuel MACK-KIT, Président de l'UPC
Le 19 septembre 2002, des puissances étrangères parmi lesquelles une grande puissance, utilisant des Ivoiriens comme main-d'oeuvre sur le terrain, ont tenté, par un coup d'Etat, de renverser le gouvernement légitime et légal de Côte d'Ivoire, gouvernement dirigé par Laurent Gbagbo.
Le coup d'Etat a échoué ; mais à quel prix ! Un ancien chef d'Etat, le général Robert Guei a été assassiné à cette occasion avec toute sa famille. Un ministre de la République de Côte d'Ivoire a subi le même sort. Il y a eu de nombreux citoyens de Côte d'Ivoire tués au cours de ces évènements.
Le gouvernement de la France, lié à celui de Côte d'Ivoire par des accords militaires de défense, n'a pas honoré ces accords qui lui faisaient obligation d'aider le gouvernement de la Côte d'Ivoire à venir à bout des assaillants.
On a assisté avec stupéfaction à une première dans l'histoire des alliances. Non seulement un allié n'a pas honoré son contrat, mais il s'est plutôt rangé du côté de l'agresseur. C'est ce que le gouvernement de la France a fait. En effet, non seulement, il a abandonné le gouvernement de Côte d'Ivoire, mais il a pris fait et cause pour les rebelles ivoiriens.
Le gouvernement de la France, a passé tranquillement par pertes et profits tous les assassinats perpétrés par les auteurs du coup d'Etat manqué. Il les a aidé à s'installer au Nord de la Côte d'Ivoire et les a parrainés dans l'opinion internationale en organisant la fameuse rencontre de Linas Marcoussis au cours de laquelle, il a tout fait pour mettre le gouvernement de Côte d'Ivoire, son allié, en accusation, sans qu'on sache très bien d'ailleurs, de quoi ce dernier était accusé.
Ainsi donc, le coup d'Etat militaire ayant échoué, le gouvernement de la France, à Linas Marcoussis, a tenté un coup d'Etat diplomatique, en imposant au gouvernement de Côte d'Ivoire, des accords qui faisaient du gouvernement ivoirien, un gouvernement sans substance puisque le Premier ministre désigné devait, au mépris de la Constitution de la Côte d'Ivoire, devenir le véritable chef de l'Etat.
Depuis, le peuple et la jeunesse de Côte d'Ivoire en particulier, ont fait échouer en partie, ce plan diabolique de la France.
Depuis, on sait que derrière les rebelles ivoiriens, il y a le gouvernement de la France et ceux de certains pays africains.
Depuis, on sait que ce que l'on a appelé le problème de " l'ivoirité " n'a été qu'un prétexte.
Depuis, plusieurs tentatives de solutions ont été faites. Mais toutes les solutions se sont brisées sur la volonté des rebelles et de leurs commanditaires qui veulent à tout prix prendre le pouvoir et se débarrasser du gouvernement légitime et légal de Côte d'Ivoire !
La médiation du président Thabo Mbeki, d'Afrique du Sud, est la dernière tentative en date et a été la plus sérieuse et la plus objective.
En dehors des réserves du président Chirac, cette médiation a semblé rencontrer l'approbation, non seulement de tous les protagonistes ivoiriens, mais aussi celle d'une importante fraction de l'opinion africaine et internationale.
Les acteurs ivoiriens de la crise se sont mis d'accord avec le médiateur sur ce qu'il y avait à faire, sur les échéances et sur les sanctions contre ceux qui s'opposeraient à l'accord ainsi réalisé.
Le président de la Côte d'Ivoire, monsieur Laurent Gbagbo a donné pleine satisfaction, selon le rapport du médiateur, à la partie de l'accord qui le concernait. Ainsi, il a pris les dispositions qui dépendaient de lui, afin que tous les signataires des Accords de Linas Marcoussis, qui le souhaitent, puissent être candidats à l'élection présidentielle d'octobre 2005. Ainsi donc, Monsieur Alassane Dramane Ouattara pourra se présenter à l'élection présidentielle, si tel est son souhait. Par ailleurs, Laurent Gbagbo a pris les dispositions légales pour que les élections puissent se dérouler normalement à la date prévue.
Les rebelles avaient pris l'engagement de désarmer afin que le pays retrouve son unité et la sécurité pendant les élections afin que les élus qui en sortiraient aient toute l'autorité nécessaire pour gouverner la Côte d'Ivoire.
Après moult tergiversations, les rebelles ont fini par annoncer qu'ils refusaient d'appliquer la partie de l'accord de Pretoria qui les concernait, et pour laquelle ils avaient pris des engagements formels. Ainsi, par exemple, ils refusaient de désarmer.
L'on a assisté alors et l'on assiste encore à un fait extraordinaire et abracadabrant !
Tout le monde sait que le désarmement préalable des rebelles est l'une des conditions pour que l'élection présidentielle puisse normalement se dérouler le 30 octobre 2005 comme prévu. Le non désarmement des rebelles rend impossible la tenue de l'élection à cette date. Par ailleurs, le Conseil de sécurité en son temps et surtout Pretoria II, donc avec l'accord des acteurs ivoiriens, ont prévu des sanctions pour ceux qui sabotent le processus de réconciliation en Côte d'Ivoire ou qui refusent d'assumer leur part d'engagement.
Or,
1°/ Les ministres des forces rebelles refusent de résider à Abidjan et surtout de participer aux Conseils des Ministres, sous le fallacieux prétexte que leur sécurité ne serait pas assurée. Ce faisant, ils insultent ainsi, la Force Licorne française et les Forces de l'Onu, forces militaires étrangères en Côte d'Ivoire dont l'objectif est d'assurer la sécurité de tous les citoyens ivoiriens en attendant le retour de la paix et de la concorde nationale. Les forces rebelles doutent donc de la capacité de ces Forces de la paix à remplir leur rôle ! Devant cette insulte prétendant à l'inefficacité de toutes ces forces, personne ne dit rien. Ni le Conseil de sécurité de l'Onu, ni le gouvernement de la France, ni la Commission de l'Union africaine, ni le Président en exercice de l'Union africaine, monsieur Olusegun Obasanjo !
Et pourtant ! On a vu avec quelle efficacité meurtrière, la Force Licorne française a réagi au mois de novembre 2004, contre les forces armées nationales de Côte d'Ivoire (Fanci). En quelques heures, le gouvernement de Côte d'Ivoire a vu détruire tout son arsenal militaire aérien !
2°/ Les forces rebelles refusent le désarmement auquel elles avaient souscrit lors de l'accord de pretoria. Devant cette dérobade qui est en fait une forfaiture, personne ne dit rien. Ni le Conseil de sécurité de l'Onu, ni le gouvernement de la France, ni la Commission de l'Union africaine, ni le Président en exercice de l'Union africaine, Monsieur Olusegun Obasanjo !
3°/ Les forces rebelles, avec la complicité manifeste du Pdci de monsieur Henri Konan Bédié et du Rdr de Monsieur Alassane Dramane Ouattara, multiplient les obstacles pour rendre impossible la tenue de l'élection présidentielle en octobre 2005, avec l'intention, le moment venu, de prétendre que le mandat de Laurent Gbagbo ayant expiré, celui-ci est disqualifié pour rester au pouvoir et organiser les élections. Et personne ne dit rien. Ni le Conseil de sécurité de l'Onu, ni le gouvernement de la France, ni la Commission de l'Union africaine, ni le Président en exercice de l'Union africaine, monsieur Olusegun Obasanjo !
4°/ Les forces rebelles ont estimé que les trois textes des lois adoptés par le président Laurent Gbagbo le 15 juillet 2005, n'étaient pas satisfaisants. Le président Thabo Mbéki, le médiateur de l'Union africaine, a demandé au président Gbagbo de clarifier certains termes des textes de ces lois. Le président ivoirien a donc procédé aux modifications nécessaires et ceci, à la satisfaction du médiateur. Mais pour les forces rebelles, cela n'était pas suffisant. Mais le médiateur a estimé que les textes répondaient désormais à ce qui avait été convenu dans l'accord de Pretoria I. Estimant n'avoir pas obtenu satisfaction, les Forces Rebelles ont décidé que désormais, le président Thabo Mbéki, ne méritait plus d'être médiateur. Or, le 6 avril 2005, à Pretoria, il avait été convenu, entre autres, ce qui suit :
" Interprétation de l'accord : En cas de différence d'interprétation sur tout ou partie du présent accord, les parties signataires du présent accord conviennent de s'en remettre à l'arbitrage du médiateur. "
Les forces rebelles renient leur engagement pour la énième fois et personne ne dit rien. Ni le Conseil de sécurité de l'Onu, ni le fouvernement de la France, ni la Commission de l'Union africaine, ni le président en exercice de l'Union africaine, monsieur Olusegun Obasanjo !
Et maintenant ?
1. Tout se passe comme si les différentes médiations et les différents accords n'avaient d'autre but que de réaliser ce que les forces rebelles ont été incapables de réussir le 19 Septembre 2002, c'est-à-dire leur coup d'Etat contre le gouvernement légitime et légal de Laurent Gbagbo.
2. Les forces rebelles et leurs commanditaires veulent imposer une transition anticonstitutionnelle " sans Gbagbo ", on se demande bien pourquoi.
3. L'élection présidentielle n'est plus possible à la date du 30 Octobre 2005. Le président Gbagbo a indiqué que la Constitution ivoirienne prévoit qu'en cas de difficultés, l'élection peut être reportée à une date ultérieure.
4. Après le 30 octobre 2005, il n'y aura pas du tout de vacance de pouvoir puisque l'article 39 de la Constitution de Côte d'Ivoire prévoit que le Président de la République en place, ne cède la place que le jour de la prestation de serment du nouveau président élu. En d'autres termes, tant qu'il n'y a pas de nouveau président élu, le Président en place, tout à fait constitutionnellement, continue à gouverner. Ceux qui ont créé des obstacles pour empêcher le déroulement de l'élection présidentielle à la date prévue, dans l'espoir de se débarrasser de Laurent Gbagbo par un tour de passe-passe, se sont trompés. Ils auraient dû lire plus attentivement la Constitution de la Côte d'Ivoire. monsieur Konan Bedie, aujourd'hui partisan de la transition anticonstitutionnelle " sans Gbagbo " devrait avoir plus de mémoire et se rappeler qu'il est l'auteur de cet article 39 inséré dans la Constitution ivoirienne. En tout cas, cela a été décidé alors que M. Kona Bédié était président de la République.
5. Selon certaines rumeurs, Messieurs Kofi Annan, Secrétaire général de l'Onu et Olusegun Obasanjo, président en exercice de l'Union africaine, se seraient mis d'accord pour décharger le président Thabo Mbeki, de la Médiation, selon la volonté des forces rebelles ! On croit rêver !!! Ainsi, le président Thabo Mbeki serait sanctionné, pour avoir été équitable en reconnaissant que le président ivoirien a satisfait à tout ce qui lui a été demandé par la médiation afin de ramener la paix et la concorde en Côte d'Ivoire, alors que les forces rebelles n'ont pas tenu les engagements qu'elles avaient pris !
6. Il est clair comme de l'eau de roche, au mois depuis le mois de novembre 2004, que le gouvernement français est le véritable instigateur des évènements de Côte d'Ivoire. Le gouvernement français estime que Laurent Gbagbo ne protège pas suffisamment les intérêts français en Côte d'Ivoire et voudrait, à la place de Gbagbo, un Ivoirien plus compréhensif.
Il est donc possible de résumer la situation actuelle de la Côte d'Ivoire comme suit :
Les intérêts des sociétés françaises en Côte d'Ivoire dont le gouvernement français est le défenseur, se heurtent, pour la première fois, aux intérêts du peuple ivoirien qui, pour la première fois aussi, ont trouvé en son Président Laurent Gbagbo, un défenseur.
Après la colonisation directe, les gouvernements successifs de la France ont trouvé des proconsuls africains qui ont accepté de gouverner les pays africains pour la France et non pour les peuples africains. C'est ce que Félix-Roland Moumié, alors Président de l'Upc, avait appelé, à l'aube des années 60, la néo-colonisation ou le néo-colonialisme.
Les gouvernements français ont trouvé facilement en Ahmadou Ahidjo au Cameroun, Léon Mba au Gabon, Sédar Senghor au Sénégal, Yameogo, Eyadema, dans la Haute Volta devenue Burkina Faso, et au Togo respectivement etc. etc des proconsuls qui ont fait fonctionner la néo-colonisation. Disons rapidement en passant pour écraser dans l'oeuf certaines interprétations fort discutables, que les peuples africains ne doivent pas chagriner devant cette situation de la trahison de certains de leurs enfants. Ce type de situation est courant dans toute société. Ainsi, lors de la 2e Guerre dite Mondiale, il y a eu en France, des Français pour collaborer avec l'occupant nazi alors que d'autres appelaient à la résistance nationale contre ce dernier.
Le gouvernement français, en dépit de l'existence d'un ministre de la Coopération dans ses rangs, ne veut pas de coopération avec les peuples africains. Il préfère disposer de coursiers africains pour soumettre nos peuples.
Si le président Thabo Mbeki, le Médiateur de l'Union africaine est dessaisi de cette médiation comme le demande les forces rebelles et si le président Laurent Gbagbo est empêché, sous quelque prétexte que soit, de continuer à diriger la Côte d'Ivoire jusqu'à la prochaine élection présidentielle, cela voudra dire très clairement que le gouvernement de la France a décidé continuer de soumettre par la force, non seulement le peuple de Côte d'Ivoire, mais tous les peuples africains qui s'aviseraient de vouloir choisir eux-mêmes leurs dirigeants, sans l'aval préalable de la France. Dès lors, il appartient au peuple ivoirien, aujourd'hui en première ligne et à tous les peuples africains de résister, de lutter, de se battre par tous les moyens pour reconquérir ou pour conserver leur dignité, leur liberté et leur droit à disposer d'eux-mêmes. Exactement comme le firent les patriotes français en 1940 - 1945 contre l'envahisseur. Ce sera le moment pour les intellectuels et les élites d'Afrique, de montrer leur capacité à défendre ce qui est le plus cher à leurs peuples.
Pour une fois qu'il ne s'agit pas de l'Amérique latine, ni de la Tchétchénie, ni de l'Afghanistan, l'intelligentsia française doit tonner comme seule, elle sait le faire, quand elle le veut bien et dire au gouvernement de la France : Bas les pattes devant le peuple ivoirien et les peuples africains ! Ne continuez pas cette politique criminelle en notre nom et au nom du peuple français !
C'est le moment, avant que le sang ne coule de nouveau, pour la gauche française, de l'extrême gauche et les hommes et femmes de bonne volonté, de dire au gouvernement français : Touche pas au peuple ivoirien et aux peuples africains ! car, un peuple qui en opprime un autre, n'est pas un peuple libre.
Il ne faut pas laisser le peuple ivoirien seul face au gouvernement français qui semble avoir derrière lui pratiquement tout le camp occidental. Il est juste et équitable que le peuple ivoirien puisse aussi compter sur quelques alliés sûrs en Afrique et hors d'Afrique parce que la liberté et le droit d'un peuple à disposer de lui-même, sont des choses qui n'ont pas de patrie ; elles appartiennent à tous les peuples, à tous les pays et à toutes les nations.
Il est peut-être utile, pour terminer cet article, de faire ce double rappel :
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" La nation française renonce à entreprendre aucune guerre en vue de faire des conquêtes et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple. " Décret du 22 mai 1790. (Assemblée nationale constituante)
" Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. " Article premier de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme. (décembre 1948) _________________ -Toute action ensemble pour nous Africains est un produit de la liberté!
Dernière édition par IB le Mer 28 Sep 2005 17:37; édité 1 fois
Désinformation et intoxication comme outil de combat - Paris Match se ridiculise davantage
Le Temps - 9/27/2005 6:48:05 PM
Le Magazine Paris Match, qui excelle dans la désinformation et l'intoxication sur la situation en Côte d'Ivoire, vient encore de se ridiculiser
''L'excellent Achille Webo, aurait, au contraire, involontairement contrarié, ce dimanche-là, une de ces manipulations machiavéliques. Baptisée ''double victoire'', elle visait à utiliser l'euphorie des supporters ivoiriens en cas de succès des Eléphants. On prévoyait de les convoyer par bus entiers, le soir même, encadrés par les milices, vers les troupes onusiennes et les Français de la Force Licorne protégeant la ligne de démarcation, entre belligérants du Nord et du Sud. Bénéfice escompté de cette provocation : un possible bain de sang et une nouvelle accusation de la ''traîtrise française'', prélude à ''l'offensive finale'' tant redoutée par la communauté des expatriés''. C'est par cette désinformation grossière que le Magazine Paris Match, a décidé de refaire surface, dans le débat sur la crise ivoirienne. Pour qui connaît la Côte d'Ivoire et qui fait une analyse lucide de l'article du confrère, le mensonge saute à l'œil nu. Les distances qui séparent les lignes de front d'Abidjan et l'organisation de l'opération dont il parle, en sont des éléments importants. La première ligne de front entre Bouaké et Abidjan est à Tiébissou. Or, cette ville est à plus de 300 km de la capitale économique. Pour y arriver, il faut un peu plus de 5 heures de voyage. Le match entre la Côte d'Ivoire et le Cameroun ayant pris fin aux alentours de 19h, quel temps aurait-on eu pour organiser les combattants aux fins d'une telle expédition ? Y avait-il déjà des bus pré positionnés ? L'auteur ne le dit pas et n'indique pas le lieu. Ce que l'on sait, c'est que les dispositions particulières de sécurité mises en place, étaient telles que les véhicules des particuliers et même les bus n'avaient pas accès aux environs du stade Houphouët-Boigny. Partout, des forces de l'ordre étaient disposées pour fouiller chaque supporter. Avec quelle arme allaient-ils attaquer les forces onusiennes et françaises ? Surtout que l'opération telle que décrite par Paris Match allait se dérouler dans la nuit profonde. Pour ce qui est de la zone de l'ouest, la ligne de dénonciation se trouve à Bangolo, ville située à plus 500 km d'Abidjan. Avec un car régulier ou quel que soit le moyen de transport, il faut au moins 6h ou 7h pour la relier. Le match Côte d'Ivoire-Cameroun terminé vers 19h, là aussi quel temps aurait-on eu pour organiser les supporters et les embarquer pour une telle opération ? autant de questions. L'absurdité de la thèse de P.M réside dans l'attaque contre les forces impartiales. A ce que l'on sache, la Côte d'Ivoire ne mène pas une guerre contre ces Forces qui sont venues l'aider. Au cas où elle voudrait le faire, pourquoi ne pas les attaquer à partir d'Abidjan ? Si la Côte d'Ivoire veut rééditer “l'opération dignité,” c'est avec une logistique militaire conséquente et non avec des supporters amassés dans des cars, les mains nues, qu'elle lancerait une offensive contre des soldats onusiens et français équipés en matériels de guerre.
Intoxication sur l'idée de la transition
''Faute d'avoir organisé à temps l'élection présidentielle, Laurent Gbagbo prend prétexte de la nécessité d'une transition pourtant rejetée par ses adversaires''
voici une autre incongruité qui montre que l'auteur de l'article et ses patrons sont loin de la réalité sur la situation qui prévaut réellement en Côte d'Ivoire. Gbagbo n'est pas l'auteur de l'idée sur la transition politique. Et il y a des faits qui le prouvent. '' Peu importe la date. Si les techniciens estiment qu'on peut la repousser, ça ne me gêne pas. Mais cette élection, qu'on ne s'y trompe pas, aura bel et bien lieu. Parce que moi, je veux aller à cette élection qui constitue la meilleure voie de sortie de crise. Et sachez que mon mandat, selon la constitution, prend fin le jour où le nouveau Président élu prête serment'', ne cesse-t-il de dire dans tous ses discours. A quel forum ou dans quel média P. M a-t-il entendu l'idée de transition de la bouche de Gbagbo? Le Président Mbeki, qui ne tarit pas d'éloge vis-à-vis de Gbagbo pour les concessions qu'il a faites, n'a jamais également fait cas de cette idée de transition. '' Entraîner la Côte d'Ivoire vers une transition politique, c'est créer le chaos'', avait-il répondu aux tenants de la thèse de la transition. La communauté internationale lui en a emboîté le pas en insistant sur la nécessité des élections. '' Il est temps maintenant d'aller aux élections'' déclarait tout récemment Antonio Monteiro, représentant spécial de Kofi Annan en Côte d'Ivoire. Il a même ajouté que tous les Accords signés ont pour seul objectif d'aller aux élections. La seule condition, il faut que les terroristes désarment. En tout cas, Paris Match dans son attitude n'étonne personne. N'est-il pas le seul journal au monde qui a vu Laurent Gbagbo dans le gouvernement d'Alassane Ouattara de 1990 à 1993 ? N'est-il pas le seul organe au monde qui a affirmé que le cacao et le café sont cultivés dans le Nord de la Côte d'Ivoire ? Pour mémoire, rappelons que cette officine de propagande impérialiste a déjà perdu des procès contre le Président Gbagbo pour diffamation.
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Le génocide que prépare la France - Nouvelles batailles, vaines rengaines
Le Temps - mercredi 28 septembre 2005
La Côte d'Ivoire est vraiment bénie de Dieu. Tout ce qui se trame contre ce pays finit toujours par se savoir. Ainsi, Paris Match , le magazine français de droite, qui travaille avec les services secrets français et le pouvoir, vient de lever le lièvre : Le prochain génocide que prépare la France en Côte d'Ivoire. Les cibles déjà armées (Libanais et milices françaises), boucs émissaires tout désignés dans une guerre civile que veut coûte que coûte l'Elysée en terre ivoirienne. L'annoncer d'avance pour passer pour prophète ? La tactique bute sur des grains de sable. Car l'oiseau de malheur qui est plus pyromane que pompier (comme il veut le faire croire) est pris à son propre piège. L'espiègle sait courir mais ne sait pas se cacher. Décryptage d'un reportage (à la vérité, un conte) instructif et fort révélateur des intentions machiavéliques d'une super puissance qui perd continuellement ses illusions, dans la guerre qu'elle mène à un petit pays du Tiers-Monde.
Rappel, sous forme de morceaux choisis, des mensonges d'un canard qui n'a jamais porté le pouvoir d'Abidjan dans son cœur.
Ainsi, à propos des complots que la presse ivoirienne éventre depuis le 19 septembre 2002, date de l'agression de la Côte d'Ivoire par des milices et mercenaires que soutiennent des puissances financières, politiques et mafieuses, d'ici et d'ailleurs, les feuilles de choux imprimées depuis l'Hexagone, qui ne supportent pas la résistance des médias nationaux, alors que la France sous occupation a survécu grâce, entre autres à l'AFP, n'arrêtent pas de les diaboliser. Voici à ce propos ce qu'écrit Paris Match :
" …Ces derniers temps, ces conspirations annoncées, souvent relayées par S.M.S, se nommaient " opération Tulipe rouge ", " Mamba vert " ou, plus prosaïquement, " les trois jours noirs d'Abidjan ". Elles n'ont d'autres but que d'entretenir la terreur, désormais seule option d'un pouvoir entré en déliquescence mais décidé à se maintenir à n'importe quel prix… "
Commentaires et analyses :
Pour les descendants de nos ancêtres les Gaulois, les Ivoiriens agressés par une horde de barbares, devraient par résignation, adopter l'attitude du singe mythique qui refuse de voir, d'entendre et de parler. L'idée des politiciens français de " tourner la page ", suite aux exactions commises en novembre 2004 par la Licorne contre des manifestants ivoiriens aux mains nues, est toujours de saison. La France chiraquienne qui considère le pays du Président Laurent Gbagbo comme son pré carré naturel, sa colonie, ne supporte pas que les victimes de sa politique expansionniste s'interdisent d'être amnésiques. Comment d'ailleurs, ne plus se souvenir des actes de collusion avérée entre rebelles ivoiriens et soldats français de La Licorne quand le pays est toujours coupé en deux, par la volonté d'une puissance étrangère ? Surtout que, du Sud au Nord, de l'Est à l'Ouest en passant par le Centre, chaque habitant de ce pays agressé mais toujours envié pour ses richesses, sait qu'en début de crise, les assaillants apparaissaient comme par magie, dans les régions visitées, la veille par leurs éclaireurs français. Que dire quand Français et rebelles ivoiriens organisent des casses des banques, se partagent butins et copines, s'adonnent à des orgies et autres rituels sacrificiels pour devenir invincibles et invisibles (les Cdrom de Thierry Legré sont là, pour qui cherche des preuves).Cette France de Chirac et la presse à sa solde ont le chic de faire croire aux Ivoiriens que, les complots dits " Opération tulipe rouge ", " Mamba vert ", " les Trois jours noirs d'Abidjan ", sont plutôt conçus par le pouvoir pour " entretenir la terreur " et nettoyer les écuries d'Augias.
Question : qu'attendent les chancelleries étrangères, les hommes d'affaires, les agences de presse et autres organismes internationaux pour délocaliser en zones occupées ; là où les démembrements de l'Etat sont en vacances prolongées et où règne en permanence, la loi du talion ? Pourquoi les déplacés de guerre s'entassent au Sud du pays décrit comme l'enfer, alors que l'eldorado est à portée de main dans le " Soro land " ? Pourquoi l'armée nationale a-t-elle préféré engager " l'Opération Dignité" pour la réunification du pays, opération freinée par l'armée de Jacques Chirac alors que la rébellion avait été pulvérisée par les FDS, que de s'en prendre aux ténias qui, selon PM, infestent Abidjan ? Qui le pouvoir terrorise-t-il pour se maintenir comme l'écrit sans gêne PM ? Les habitants des zones gouvernementales ? Difficile de le croire. N'est-ce pas ce Gbagbo qui n'hésite pas à prendre des bains de foule partout où il se trouve, au grand dam de sa garde rapprochée? " Entretenir la terreur " pour maintenir " un pouvoir entré en déliquescence "?
C'est facile de le dire, quand de la Côte d'Ivoire, les plumitifs n'ont que des clichés. Et excellent dans le journalisme de salon (des touristes). Sinon, les observateurs avisés savent que ce pouvoir qui ne fait pas l'affaire des sangsues assis dans leurs salons dorés au bord de la Seine, a en moins de trois ans de gestion, fait sortir le pays de la zone rouge avec l'amorce d'une croissance à + 2. Ce régime a renoué avec les bailleurs de fonds que Bédié et Guéi, avaient fait partir. Ce pouvoir qu'on dit mal aimé, a mis fin à la discrimination salariale imposée aux fonctionnaires par les Houphouétistes Alassane Dramane et Bédié (des salaires à double vitesse, les Ivoiriens en savent quelque chose). Ce sont toujours les socialistes ivoiriens, pas attendus au banquet final de la prise du pouvoir par les urnes, qui ont fait rois, les paysans devenus maîtres de la filière café-cacao. C'est encore eux qui ont permis, par la décentralisation, aux populations locales d'opter pour un développement endogène par priorité, là où les pratiques anciennes s'accrochant au système administratif de type Jacobin, enrichissaient des individus au détriment des villageois qui ne voyaient nulle trace des réalisations théoriquement effectuées sur leur espace de vie. C'est ce pouvoir qui est toujours félicité par les institutions de Bretton Woods pour sa bonne gouvernance, bien que le pays soit coupé en deux. C'est avec le gouvernement de Réconciliation nationale tel que voulu par Chirac depuis Marcoussis, et comportant des ministres rebelles, analphabètes, qui ne travaillent pas mais reçoivent en permanence un salaire, que Gbagbo réussit la prouesse de payer les salaires des fonctionnaires depuis trois ans..
Comment honnêtement, peut-on oser parler de " pouvoir "ivoirien en déclin ou en régression, là où des Etats voisins de la sous-région qui connaissent la stabilité et participent de la déstabilisation de la Côte d'Ivoire ne se portent pas mieux, bien que exportateurs du café et du cacao ivoirien alors qu'ils ne produisent aucun pied de caféier ou de cacaoyer ?
Autre mensonge : " Marcory et la Zone 4. C'est là, sur ce territoire large de 2 ou 3 km carrés, qu'ils (les Français) se sont regroupés :3000 Français…Qui ne se risquent plus de l'autre côté du pont…Ici au moins, la zone est sécurisée par les Français qui ont fait venir des gens du Hezbollah pour protéger leurs biens…Claude a vu des hordes de " patriotes " danser dans les ruelles de yopougon, un quartier populaire d'Abidjan : la rumeur y avait annoncé le décès de Jacques Chirac. Sa maison comme celle de tous les ressortissants hexagonaux recèle un petit arsenal : fusil mitrailleur dans le placard et pistolet de gros calibre sous l'oreiller… "
Commentaires et analyses
Pour qui ne connaît pas la Côte d'Ivoire, il se laisserait abuser par ces inepties.
1) Marcory et la Zone 4 font partie de la ville d'Abidjan qui comme la Côte d'Ivoire tout entière, n'est pas sous tutelle onusienne. Encore moins un no man's land où prospéreraient des bandes armées. Ces deux communes apprend-on, auraient recours à des comités d'autodéfense. Si c'est vrai, ça ne signifie nullement, par ailleurs, que les FDS n'y exercent pas leur compétence. Cela ne signifie pas non plus que les patrouilles mixtes (entre FDS et Casques bleus) s'arrêtent aux portes de ces quartiers dits " sécurisés par des milices " ( ?).
2) A l'instar de Cocody, la Zone 4 (Biétry) est depuis les indépendances jusqu'à nos jours (de Houphouët à Gbagbo), le quartier résidentiel de prédilection et parfois, le lieu de travail des ressortissants français. La destruction par l'armée Français de la flotte aérienne ivoirienne et les massacres par les hommes du Général français Poncet, des centaines d'Ivoiriens en novembre dernier, n'ont pas du tout été le détonateur du courant de délocalisation des résidences des Français en Côte d'Ivoire.Ils y ont de tout temps vécu.
3) Marcory, appelé de façon ironique par les Ivoiriens, " Beyrouth ", a de tout temps été le quartier résidentiel préféré de la communauté libanaise. Ce n'est pas nouveau et c'est maladroit de faire croire le contraire.
4) Les Français et les Libanais n'auraient -ils pas d' " affaires " au Plateau, centre d'affaires par excellence à Abidjan ? Si oui, qui veille alors sur les biens de ses opérateurs économiques ? Le Hezbollah ? A quoi ces gens-là ressemblent au point qu'ils passent inaperçus dans ce pays où Noirs en majorité et blancs se côtoient au quotidien ? Peut-être qu'il faudra ouvrir les yeux pour chercher ces milices, comme on chercherait une aiguille dans une botte de foin.
A la vérité, la France se cache derrière un bouc émissaire connu, le Hezbollah (groupe terroriste) pour amener les Ivoiriens, à s'en prendre à la communauté libanaise qu'elle maudit secrètement pour son refus de quitter la Côte d'Ivoire. C'est tout.
5) Enfin ! Comment ce pseudo Français, du nom de Claude, qui, comme ses compatriotes, ne s'aventure guère, à la tombée de la nuit notamment, au Plateau et surtout à Yopougon, a pu voir des " patriotes " danser à l'annonce du décès (une rumeur) de Chirac ? Ah, Paris Match fait fort à inventer des histoires qu'on prend pour reportage, enquête journalistique. Peut-on gagner une bataille contre un peuple debout? Contre ce magazine expert en intox et en désinformation, les Ivoiriens lucides ont tout compris : Y a pas match !
Douh-L.Patrice
pdouh@yahoo.fr _________________ "tout nèg a nèg
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Le couple ADO et Paris Match - Une histoire de gros sous
Le Temps - mercredi 28 septembre 2005
L'exercice est parfois difficile. Puisque humiliante au bout du compte. Mais Paris Match , l'hebdomadaire presse people du groupe Fillipachi s'y adonne tête baissée. Quitte à laisser certes des plumes, mais à se bourrer en retour, des comptes avec des mannes publicitaires payées cash. Entre le couple Ouattara et l'hebdomadaire français, c'est une longue histoire faite de soutien bien argenté. Catégorisé " presse people " en France, ce journal qui s'est donné pour slogan " le poids des mots, le choc des photos ", s'est révélé comme une caisse de résonance du couple ADO. Grâce aux réseaux de son épouse Dominique Ouattara au sein de la droite conservatrice. Au début de la décennie 1990, lorsqu'il devient Premier ministre, Ouattara convole en justes noces à Neuily avec Dominique Folleroux, sous le regard du flambeur Nicolas Sarkozy anciennement maire de cette commune, actuellement ministre de l'Intérieur et président de l'UMP, le parti de Chirac. Paris Match évidemment présent en fait un large écho. En fait, le couple est assidûment chouchouté par le magazine. Les gala qu'il organise en France pour son ONG Children of Africa sont savamment couverts par la publication. Puisque l'AICI, l'agence immobilière de cette femme figure parmi ses grands annonceurs. Elle y prend souvent des encarts, pour des résidences haut standing qu'elle gère dans l'hexagone. Une telle proie, on ne la lâche pas. Même dans les situations les plus difficiles et indéfendables. Lorsque la guerre éclate, ce magazine traditionnellement de la droite conservatrice, révèle l'existence d'un prétendu escadron de la mort dirigé par la Première dame. A la vérité, il s'agissait de justifier l'exil volontaire du couple ADO en France. En faisant croire à l'opinion internationale que ce mystérieux groupe semait l'insécurité à Abidjan. Au plus fort de cette crise, le journal revient encore à la charge avec des accusations sans fondement sur la personne de Tapé Koulou, alors propriétaire du quotidien Le National . L'homme est accusé de receler les véhicules de luxe du couple. Par exemple, une voiture de marque BMW appartenant à Dominique et dans laquelle il se pavanerait impunément dans les rues d'Abidjan, parce que très proche du pouvoir. Heureusement que, comme le dit le chef de l'Etat, le temps est l'autre nom de Dieu. La vérité a rattrapé le mensonge. Mais Paris Match, en a cure. L'essentiel est de soutenir jusqu'aux portes du pouvoir, l'un de ses meilleurs financiers. Même dans la bêtise. On ne sait jamais… Aujourd'hui le canard revient à la charge, dans son dernier numéro qui évoque l'insécurité qui sévit en zone gouvernementale. Une fois encore, pour justifier le maintien de Ouattara en France dont le retour à Abidjan va de report en report.
Guehi Brence _________________ "tout nèg a nèg
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Détermination - Le sommet de la CEDEAO le 30 septembre prochain à Abuja, censé régler la crise ivoirienne, pourrait se heurter à la volonté d’un certain nombre de chefs d’Etats africains soucieux de voir l’Afrique trouver solution elle-même à ses crises. Parmi ceux-ci, le médiateur Mbeki dont les arguments pourraient faire du poids.
Le médiateur Thabo Mbeki est plus que jamais convaincu que des forces obscures et rétrogrades ne veulent pas de la paix en Côte d’Ivoire. C’est, selon une source, la raison officieuse qui fait que l’on n’en veut plus à la tête de la médiation dans la crise ivoirienne, qu’il conduit si bien. Si des pays tels que la Tanzanie et l’Angola, par l’intermédiaire du Président Mpaka et de l’ambassadeur Belli Belli, ont déjà annoncé les couleurs, il n’en demeure pas moins que l’intéressé, lui-même, a son mot à dire sur la question. C’est à ce niveau que le médiateur Thabo Mbeki est attendu. Et comme il le sait, l’homme, grand travailleur, a monté un dossier que l’on juge imparable du côté de Pretoria. Sans entrer dans les détails et en attendant que l’intéressé lui-même dévoile sa batterie, nous pouvons imaginer quelques à-côtés de l’atmosphère qui prévaudra à l’Africa Hall d’ Addis-Abeba, le 6 octobre prochain. En attendant cette date, il est d’ores et déjà bon de noter que, pour les besoins de l’offensive diplomatique, le président sud-africain a rappelé d’urgence son représentant spécial en Côte d’Ivoire. Depuis hier, M. Solomon Silumko Sokupa est rentré à Pretoria, avec une pile de documents contenant des informations majeures recueillies ici et là, surtout dans la sous-région. La feuille de route sur la crise ivoirienne, de même que les discours des uns et des autres, des faits saillants compilés sous forme de preuves… seraient du bagage de M. Sokupa. Les différents cabinets d’experts ont été rappelés pour disséquer à nouveau tous les points clés de la crise pour lesquels chacun des protagonistes a librement signé les documents officiels. A Pretoria, ce sont «Task Forces» qui sont en train de passer tout en revue, pour que le discours que le médiateur prononcera sur la crise ivoirienne batte en brèche l’attitude moyenâgeuse de certains chefs d’Etats africains qui ont juré d’avoir la peau de la Côte d’Ivoire, à travers son président. Les jeux seront très serrés, nous dit-on déjà, car Mbeki n’entend pas se laisser intimider par les marionnettes de la France.
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Après l’Afrique du Sud : L’Angola accuse directement la France
Moments de vérités, moments historiques autour de la crise ivoirienne. Après l’Afrique du Sud, qui a mis en cause, à travers un communiqué de la Présidence, la pyromanie d’une partie de la presse française, utilisée par «certaines forces qui ont intérêt à perpétuer la déstabilisation de la région», c’est l’Angola qui met les points sur les «i». Son ambassadeur, SEM Belli Bello, a donné une interview à la radio Africa n°1. Décryptage d’un message adressé principalement à la Françafrique.
Première leçon : l’Angola soutiendra Gbagbo jusqu’au bout.
«Notre rôle à nous Angolais est d’aider comme tous les pays africains à sortir de cette situation le plus rapidement possible. C’est-à-dire faire revenir la paix en Côte d’Ivoire. Par quel moyen ? Ce sont des parties qui sont en conflit. Nous, nous soutenons la partie du gouvernement qui est représentée par la Présidence de la République», explique Belli Bello. Par les négociations ou par le conflit ouvert, l’Angola est déterminée à soutenir la légalité ou la légitimité. C’est pour cette raison qu’elle met en garde contre toute idée de transition, quelques jours après la sortie malheureuse de Michèle Alliot-Marie récupérant le discours et les exigences de la rébellion. Belli Bello exprime l’agacement de son pays : «Mais quelle transition ? Vous savez aussi bien que moi qu’il ne s’agit plus de transition. C’est encore une ruse pour maintenir le statu quo. Il n’y a pas de transition. (…) Soyons raisonnables, mettons à exécution tous les accords de Marcoussis, de Pretoria. Notamment obliger les rebelles, les milices à désarmer. C’est chose faite d’un côté mais non de l’autre. C’est ce que nous ne comprenons pas.» L’Angola explique qu’elle ne laissera pas longtemps pourrir la situation en Côte d’Ivoire en raison des atermoiements de la communauté internationale. «Nous Angolais, nous allons obliger les Nations Unies, les Africains à prendre leurs responsabilités», dit clairement l’ambassadeur. Si rien n’est fait par les instances classiques pour engager le désarmement, l’Angola se mettra aux côtés des autorités ivoiriennes pour le faire…
Deuxième leçon : l’Angola est dans la coalition de l’Afrique digne face aux valets.
Si l’Afrique du Sud, cible directe des cabales de la CEDEAO, reste fair-play, son allié angolais s’en va-t-en-guerre. Pour l’Angola, l’organisation ouest-africaine provoque l’organisation-mère. «La CEDEAO n’a jamais eu de mandat pour être médiateur. Le mandat a été donné à son Excellence Thabo Mbeki, Président de la République Sud-africaine pour mener à bien cette mission, au nom de l’Union africaine. Quelle est cette histoire de vouloir faire passer la solution du problème ivoirien par la CEDEAO ? Soyons raisonnables. (…) Nous allons peser de tout notre poids au sein de l’Union africaine où nous avons des alliés sûrs aussi sur qui nous pouvons compter pour revenir sur la voie de la raison. Il y a des Africains qui agissent comme des valets des pays européens, ça suffit, basta ! Nous devons prendre nos responsabilités. Le président Mbeki parle de renaissance africaine, nous sommes d’accord avec lui.» «Le Courrier d’Abidjan» annonçait vendredi dernier la guerre ouverte entre la Françafrique et L’Autre Afrique. Nous y sommes !
L’Angola pointe du doigt le rôle déstabilisateur de la France
Luanda n’a visiblement pas peur d’une crise diplomatique avec la France. L’ambassadeur angolais secoue le cocotier sans complexes. «Ici, la question est la suivante : un pays qui a été longtemps la vitrine de l’Occident en Afrique ; le chouchou de la politique néocoloniale française puisse être un pays divisé», persifle-t-il, pour s’interroger lourdement sur la fidélité de Paris envers ses alliés historiques. L’ambassadeur angolais va jusqu’à rappeler à la France (et au numéro un nigérian) que c’est elle qui a organisé la guerre du Biafra.«Nous souhaitons aussi que le général Obasanjo qui a vécu dans son propre pays la sécession du Biafra, reconnaisse que c’est toujours la même main invisible qui est derrière la contre-révolution qu’on veut mener en Afrique», affirme-t-il. La question est désormais celle de savoir comment réagira la France. D’autant plus qu’il est probable que de telles clarifications saignantes suivent les propos sans ambiguïté du diplomate angolais.
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