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[BOBORAB]

"Selon la très officielle presse du ministère des affaires étrangères du Burkina, ils sont 87 nos compatriotes qui ont été repêchés des eaux du pacifique.Evidemment, ce n' est qu' une infime partie d' un iceberg qui ne cessera de grossir: pour un nombre croissant d' habitants de ce pays, l' espoire ne peut plus être envisagé sous nos cieux.Histoire banale mais fort revélatrice. Chaque année, le governement américain lance la tombola verte grâce à laquelle le pays de l' oncle Sam ouvre ses portes à 55,000 rêveurs. Et, semble-t-il, le formulaire est à remplir avec astuces pour maximiser ses chances. En 2003, la société DPS Communication, dont le directeur a vecu en Amerique du nord,a alors décidé d' offrir son assistance aux burkinabé qui opteront de miser sur la chance pour fuir aux USA .Evidemment cette gentillesse avat son coût, mais peu importe, le monde affluait, en provenance de Ouagadougou et du Burkina profond. Dans les locaux de DPS Communication, nous y avons vu un homme dont l' âge peit être évalué à 45 ans, venu s' inscrire lui, son épouse et ses enfants avec."Il n' a plus rien à espérer ici", a-t-il marmonné. Il n' est pas le seul à avoir cette conviction. Certes, l' immigration n' est pas en soi un mal. Bien au contraire. Des pays comme le Liban ou Israël ne serait rien aujourd'hui sans leur forte diaspora. Il n' est donc pas question d' encourager l' immigration. Mais l' on peut s' étonner que le gouvernement ne porte pas une attention suffisante à ce phénomène. Pourquoi des burkinabé sont-il prèts à partir sans se soucier de ce qui les attent à l' autre bout du monde? Comment le Burkina a-t-il cheminé pour qu' aujourd'hui, certains de ses enfants prefèrent" être malades et couchés aux Etatas-Unis plutôt que d'être bien portants et debout ici?"Continuellement classé parmi les derniers de la classe à l' examen du développement, par le PNUD, le Burkina est en train de sombrer dangereusement. Ces jeunes qui s' en vont aux risques de mourir dans les eaux, quand ce n' est de soif dans le désert du Sahara qu' ils ont espéré pouvoir traverser et joindre l' Europe, ont compris une chose: dans ce pays-là il faut se chercher. L' effet insidieux et grava de ce raisonnement est qu' ils ne sont plus prèts à endurer le moindre sacrifice pour leur petrie. A quoi bon se saigner pour un pays dont le dernier des soucis n' est même pas ma propre survie? Exepté les étudiants et quelques rares personnes, les burkinabé quittent le pays parce que le mot espoir ne fait plus partir de leur lexique. On s' en va, parce que plus rien n' est possible ici. Par le système de gouvernance dont le plus médiocre est celui actuel au regard des statistiques sur le nombre des pauvres, par le silence complice des autres acteurs de la vie nationale, le Burkina a recréé un monstrueux système. Si la méthode a changé, il reste que les bras valides sont contraintsà l' exode, comme du moment de la traite négrière.Facile dès lors de comprendre pourquoi les burkinabé de l' extérieur sont sans statut, sauf celui de collecteurs d' argent au profit de parents restés au village. Ce n' est pas pour bientöt qu' ils pourront, par exemple, avoir une possibilité directe de participer à la vie politique nationale. Pour un pouvoir qui n' a pas su, à défaut de les resoudre, prendre ev compte leur problêmes, donner un droit de vote à ces frustrés serait suicidaire. Le ministère des affaires étrangères a promptement volé au secours des naufragés de Kibri, en terre camérounaise.Sans doute parce qu' ils ont survécu. Plus près de nous, en Côte d' Ivoire, nos compatriotes ont sué jusqu' à la dernière goûte de sang, sans que nos dynamiques diplomates ne trouvent de quoi payer le ticket du train et leur porter secours. Il faut concéder à Mamadou Sangaré, sécretaire permanant du conseil supérieur des burkinabé de l' étranger et chef de mission d' avoir,tout de même, fait quelque chose. Mais cette excursion au Cameroun ne sera rien d' autre que virée de plaisance si les choses devaient en restées là. Très vite, il faudra donner des suites à cette sortie, par une politique qui éviterait à nos compatriotes de vivre à nouveau de tels drames. Nous n' avons pas les moyens d' envoyer tout le temps des pompiers en costumes dans de si lointaines contrées. Du reste, c' est bien connu:il vaut mieux prévenir que guérir." le Citoyen n°008 du 22/09/2005
Que faire face aux risques maximal de l' emmigration clandestine, aux noyades, à la misère que l' on fuit en A frique et à la misère qui nous accueille dans ses pays dit"paradis de tous les risques"? Quelles solutions à ce sujet si ......
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SE LIBERER DE L'ESCLAVAGE MENTALE ORCHESTREE PAR LES GRANDS ROYAUMES CHRETIENS EUROPEENS SUR LE PEUPLE NOIR PENDANT L'ESCLAVAGE,LA COLONNISATION;SE LIBERER DES FRONTIERES ARTIFITIELLES HERITEES DU TRAITE DE BERLIN(1884-1885) SOURCE DE CONFLITS ET DE DIVISION.IL FAUT QUE L'AFRIQUE SE REVEILLE:SPIRITUAL REVOLUTION NOW!

[ARDIN]

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