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Marche contre la Françafrique au Caméroun - Ca bouge partout

 
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Auteur Message
Hannibal
Grioonaute 1


Inscrit le: 03 Aoû 2004
Messages: 242

MessagePosté le: Jeu 13 Oct 2005 10:36    Sujet du message: Marche contre la Françafrique au Caméroun - Ca bouge partout Répondre en citant

J'admire cette brave femme Suzanne Kala Lobé qui signe ADIEUX FOULARDS !

Lu pour vous !
________________________________________


Contre la politique française en Afrique, le mouvement patriotique naît au Cameroun
Nouveauté – Lame de fond africaine ? Un mouvement de jeunes patriotes vient de se créer et d’organiser une marche à Douala pour protester contre la politique française en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire, et précisément en ce qui concerne les accords de coopération franco-camerounais. Comment expliquer ce phénomène sociologique, après l’affaire de la Camair et les dernières expulsions de Nicolas Sarkozy. Suzanne Kala Lobé, éditorialiste reconnue, ancienne de la FEANF et compagne de lutte de nombreux hommes politiques africains progressistes, analyse.


Le mouvement dit Société civile camerounaise a tenté d’organiser une marche de protestation contre les abus des Français au Cameroun et leur politique en Afrique. Cette marche, qui devait débuter à la place des portiques, à Akwa, pour s’achever au consulat de France, a été interrompue par les forces de l’ordre qui ont embarqué les meneurs.

Ayant constaté que la place des portiques était minée ce matin, vers 10h, avec la présence d’un camion de la police, les organisateurs de la marche ont changé de stratégie. C’est plutôt du côté du Pmuc que les manifestants se sont retrouvés pour entamer une marche qui s’achèvera à une centaine de mètres, au carrefour dit Ancien Dalip. Ici, les manifestants sont tombés sur des policiers et gendarmes. “ Notre revendication était purement citoyenne et la marche était pacifique. Il n’y avait pas de raison qu’on nous brutalise. Malheureusement pour nous, une fois de plus, nous sommes tombés sur des policiers et gendarmes qui étaient nombreux dans la rue pour nous empêcher de marcher. On a essayé de forcer le passage et ça a provoqué un attroupement. Nous avons alors été copieusement molestés et n’eût été l’intervention du sous-préfet, il devait avoir des cas graves. Il faut dire que le sous-préfet a été compréhensif et il a demandé aux éléments de la force de l’ordre de ne pas brutaliser les gens ”, explique Simon Robert, après sa libération.

Société civile.
Quelques personnes, dont les meneurs du groupe, à savoir Robert Simo, Victor Ngombe, Atangana Baby Sollo, Valentin Beye et Madeleine Aliguen ont été interpellées. Elles ont été conduites à la sous-préfecture de Douala 1er où elles ont eu un entretien avec le sous-préfet. “Il nous a fait de menaces voilées, en nous interdisant de recommencer ” (sic), soutiennent-ils. Après la sous-préfecture, les personnes interpellées ont été conduites au commissariat spécial de Bonanjo, où elles ont également eu un entretien avec le commissaire. Elles ont été libérées aux environs de 12 heures.

Cette marche a été organisée comme nous le relevions plus haut, par le mouvement dit Société civile camerounaise. “ C’est une association qui travaille avec d’autres pays africains sur ce problème français qui est un problème purement africain. Il faut voir ce qui se passe en Côte d’Ivoire. C’est toujours les affaires des Français. Donc, nous voulons mettre un terme à ce genre d’abus vis-à-vis des Africains ”, soutient Robert Simo.

Les membres de cette association sont tout de même conscients qu’il y a des risques à courir. “ De toutes les façons, même en marchant, on court des risques. Nous sommes prêts à affronter tous les risques. Nous n’avons pas le choix ”, précisent-ils.

Après cette deuxième marche étouffée, les membres de la Société civile camerounaise ne comptent pas s’arrêter là, même s’ils ne veulent pas dévoiler leur stratégie. “ Ce que nous allons faire dans l’avenir reste secret. Je ne peux rien dire d’avance, parce que quand vous voulez lutter avec quelqu’un et vous commencez par lui dire que vous allez lui donner un coup de poing, c’est que vous ne voulez pas lutter. Les jours qui viennent vont nous dire ”, conclut Robert Simo.
Aboubakar Mgbékoum


Analyse de Suzanne Kala Lobé
ADIEUX FOULARDS !
Il était une fois -dans l’histoire des relations entre une ancienne puissance et ses colonies- une question d’honneur d’hommes et de dignité humaine. Dans ces relations, perturbées par les intérêts de quelques monopoles aux prétentions égoïstes, il se construira entre les hommes, des rapports souillés par les préjugés, le dogmatisme, jusqu’à ériger la différence en stigmates d’exclusion, alimentés par les politiques de tous bords. Vecteurs de haine, d’exclusion et de racisme.
Sans faire de l’histoire des sociétés humaines une mer d’incompréhension, il faut reconnaître à l’analyse marxiste d’avoir su contextualiser, en s’appuyant sur la lutte des classes comme moteur de l’histoire, le conflit comme un élément structurant des rapports sociaux. Mais, la faiblesse des épigones de ce principe, c’est d’avoir surdimensionné le rôle de l’infrastructure sur la superstructure, négligeant que ce sont les hommes qui font l’histoire. En d’autres termes, ils ont sous-estimé l’autonomie des acteurs par rapport aux systèmes eux-mêmes. Avec ces présupposés théoriques, les marxistes vont pêcher par ce qu’ils avaient critiqué : à savoir la détermination moniste de l’histoire. Ce sont donc les hommes qui font l’histoire, même si les conditions historiques, les contraintes conjoncturelles, peuvent ralentir la réalisation de leurs rêves les plus fous ! Ils ont sous-estimé la capacité des individus, organisés au sein de la société, à pouvoir agir sur le cours de l’histoire. On peut dire que les relations entre la France et l’Afrique, tant qu’elles sont le consommé des préjuges racistes, des intérêts politiques et de calculs égoïstes de part et d’autre, ont fait du mal aux peuples africains, épris de liberté, qui avaient mal à leur dignité.
Des manifestations “contre” la France, il n’y en pratiquement jamais eu au Cameroun. Les marches des années 50, étaient des marches pour revendiquer le respect par la France des accords de tutelle. Elles exprimaient un refus de la présence française, tant que celle-ci ne s’installera que sous la forme d’une agression régulière aux principes de respect de la souveraineté nationale. Cette situation serait, selon Richard Joseph, politologue afro-haïtien, qui vit aujourd’hui aux Etats-Unis, la conséquence d’un passif historique lourd, puisque selon lui “le Cameroun, de tous les territoires occupés, aura été, le pays dont le mouvement nationaliste aura été le plus systématiquement combattu, de manière clinique et parfaitement scientifique par le colonisateur français”. Ce contentieux historique marque, d’un trait rouge, la nature des relations entre la France politique et gaullienne, et le mouvement nationaliste camerounais. Et l’historicité de ce contentieux a fabriqué des nationalistes camerounais, au-delà même des contingences de la gestion d’Ahidjo, voire de Biya. Ainsi, aura-t-on pu observer que les Camerounais, au-delà, de l’hymne partagé ou du drapeau parfois abhorré, ont une façon d’afficher leur nationalisme. Comme les balbutiements en ce septembre 2005.

Ces Regards, sous le titre “Adieu foulards !”, qu’il aurait fallu continuer en murmurant “Adieu madras, adieu colliers choux, doudou a mué, y qu’à parti, hélas, hélas c’est pour toujours”. Titre nostalgique et mélancolique, doux comme une histoire d’amour meurtri qui veut rendre compte du temps qui passe, de la manière dont l’histoire a été rattrapée par le temps des hommes. Afin de comprendre pourquoi, en un jeudi hésitant entre pluie et soleil, dans la capitale économique aux pavés défaits que des citadins, malgré les rues cassées et de travers, battent les rues aux nids de poules, pour exiger plus de justice et d’égalité dans les rapports Nord-Sud. Pour comprendre comment d’un incident qui aurait pu passer inaperçu, on en arrive à une mobilisation patriotique, presque sans précédent jusqu’à une marche historique dans les rues de Douala. Car, s’il y a des marches de plus en en pus fréquentes, elles sont si corporatistes qu’elles ne rassemblent que les catégories sociales qui les initient. Pour la première fois depuis 1955, la marche de protestation a ciblé, de manière claire et concrète, la question des accords de coopération entre la France et le Cameroun, et l’iniquité des décisions qui sont prises contre le “Cameroun”. Il aura fallu simplement qu’une direction administrative, pas nécessairement mandatée par l’Etat français, commette un acte qui sera considéré, par l’opinion, comme un crime de lèse-majesté. Il aura suffi, qu’au moment même où ce “crime” est commis, des Camerounais en France soient réprimés et contraints à un retour sans indemnités de leur passage, parce que déclarés illégaux. Une telle coïncidence dans la production des événements sera naturellement interprétée comme un coup du sort, la confirmation qu’il existe bel et bien un complot depuis la nuit des temps. Exagération ? Le caractère extrême de la dénonciation n’en traduit pas moins un malaise certain. Malaise qui peut être habilement exploité d’ailleurs par les politiques faiseurs de rois. Et cela non plus ne manquera d’être décortiqué par la longue file des commentateurs et chroniqueurs, éditorialisé à toutes les sauces. Véritable “débat” national qui va occuper toute l’élite camerounaise exerçant le magistère de la parole. La République entre en dissidence et on oublie un peu, le 1er octobre. Ou du moins si les sécessionnistes font encore la Une, la mobilisation pour la fierté nationale leur a volé la vedette. Parodie de l’histoire ? A l’évidence, toute une sémiologie de la représentation, de la reconnaissance de soi, a renvoyé aux calendes bantous la question anglophone. On manifeste dans les rues de Douala, pour exiger des rapports plus justes. Comme si l’histoire se déplaçant, finit par imposer aux hommes un certain sens des priorités !
Il aura suffi d’un geste, somme toute bureaucratique, d’une direction administrative, qui n’avait pas nécessairement en tête tous ces calculs. Mais, le contexte se prête au surdimensionnement. Les Camerounais, agacés par le durcissement du ton de Sarkozy, subissent les affres d’une politique qui semble vouloir contrôler l’immigration, en commençant par eux. Ils sont agacés par la politique d’un pays qu’ils aiment passionnément, mais dont les dirigeants sont régulièrement pris en flagrant délit “d’apatriotisme”.

Ils sont, enfin, ulcérés par la légèreté de cette administration, qui ne sait même pas qu’ils ont mis tout leur rêve dans cette fameuse Camair. Chantée par Ekambi Brillant, en 1975, pour dire l’ouverture au monde qu’innovera l’existence d’une compagnie nationale. Tout cela, la Dgac ne le sait pas. En administration aveugle, elle fait son plan. Mais, trombe pour ainsi dire mal : d’abord les avions de la Camair sont vérifiés par des techniciens en France. Ensuite, il y a des avions d’Air France, qui, eux aussi, roulent avec un bobo.
Pire, ils ont oublié que les jeunes ivoiriens, depuis Blé Goudé, ont réveillé un sentiment que l’on croyait mort en Afrique : la fierté nationale. Mélange ambigu de chauvinisme, réflexe nationaliste affectif, et puis, conscience d’un défi : pour reconstruire l’Afrique, il faut des images positives. Conséquences : pour un refus d’atterrissage, la Dgac crée un incident diplomatique, sans précédent dans l’histoire du Cameroun et ses relations avec la France, et les gens descendent dans la rue.
“Adieux foulards” : c’est une phrase extraite d’une chanson antillaise. Moment de mélancolie, où l’on chante l’être aimé, qui part, cette fois-ci, pour de bon. Certains événements, ces derniers mois, pouvant laisser croire à la fin d’un magistère : celui qui rendit les Africains muets, sur leur propre sort.

A voir la manière dont tombent les symboles, on pourrait croire que l’humanité vit, sans le savoir, une nouvelle ère de son indépendance. Les faits peuvent sembler dérisoires. Voire “insignifiants”. Ils peuvent même donner l’impression qu’ils ne sont qu’un événement sans occurrence, ni même perspective dans le temps.

Les emblèmes de la souveraineté nationale dans un pays se résument en plusieurs signes. Ils sont des marqueurs formels. D’autres sont affectifs. Lorsqu’un peuple, où qu’il soit, pense que ces emblèmes sont touchés, alors il déchire le voile du silence. Et descend dans la rue. Mais, il peut être porté dans ce mouvement, par une marche aveugle : la stigmatisation et l’amalgame. Procédés chers à Jean-Marie Lepen, en France, instrument d’une manipulation idéologique qui fabrique les hooliganismes. C’est tout le risque d’un nationalisme frileux. Même s’il faut que la France des politiques prenne ses responsabilités. Alors, “Adieu foulards”. Fini l’exotisme. Le monde doit changer de base.

Source : La Nouvelle Expression
Source : http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
_________________
« C’est la Voix des sans-voix pour dénoncer ceux qui se croient au-dessus de la Loi. Et qui se prennent pour le Roi des Rois. Les Martyrs sont morts pour la Résistance. Ils ont payé très cher pour notre Indépendance. Ce Chant pour leur exprimer notre reconnaissance. Oui, ce cri d’alarme pour nous révolter. » : Méway
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ARDIN
Super Posteur


Inscrit le: 22 Fév 2004
Messages: 1863
Localisation: UK

MessagePosté le: Jeu 13 Oct 2005 14:21    Sujet du message: Re: Marche contre la Françafrique au Caméroun - Ca bouge par Répondre en citant

C'est dommage que cette perche tendue aux africains de la Diaspora dans les capitales occidentales ne soit pas saisie pour declencher une protestation de grande envergure.
_________________
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t_sankara
Grioonaute


Inscrit le: 14 Sep 2005
Messages: 94

MessagePosté le: Jeu 13 Oct 2005 15:12    Sujet du message: Répondre en citant

ARDIN:

Citation:
C'est dommage que cette perche tendue aux africains de la Diaspora dans les capitales occidentales ne soit pas saisie pour declencher une protestation de grande envergure.


grioo ne devrait-il pas mettre en 1ER page ?
peut etre que ca servirait d'impulsion pour une protestation coordonnee ici et là bas
_________________


africanfamilyunit
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Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Jeu 13 Oct 2005 23:44    Sujet du message: Répondre en citant

J'espère que ces actions vont continuer,mais pas seulement au Cameroun,mais dans les autres pays de la zone "françafricaine"...
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Teo Van
Grioonaute régulier


Inscrit le: 24 Sep 2005
Messages: 495
Localisation: Afrique Sub Saharienne.

MessagePosté le: Ven 14 Oct 2005 09:58    Sujet du message: Re: Marche contre la Françafrique au Caméroun - Ca bouge par Répondre en citant

ARDIN a écrit:
C'est dommage que cette perche tendue aux africains de la Diaspora dans les capitales occidentales ne soit pas saisie pour declencher une protestation de grande envergure.


Tu sais ARDIN, ça commence.

La France est le dernier pays raciste de l'europe occidentale..elle nous offre un terrain propice pour prendre conscience.

Je pense que c'est d'ici que partira le mouvement qui nous liberera completement de toutes les servitudes.

J'ai confiance. Wink
_________________
Nicolas Sarkozy « La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2% de notre économie ».
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Benny Da B'
Super Posteur


Inscrit le: 12 Oct 2005
Messages: 1346
Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours

MessagePosté le: Ven 14 Oct 2005 10:05    Sujet du message: Répondre en citant

"La France est le dernier pays raciste..."


Ca serait bien 'tain !

Mais je crois malheuresement que c'est un voeu pieux...le racisme ne s'éradique pas définitivement...y a pas d'immunisation complète....c'est une lutte continuelle...il réapparait si on y prends garde...
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Ricobye
Grioonaute


Inscrit le: 13 Oct 2005
Messages: 4

MessagePosté le: Ven 14 Oct 2005 11:04    Sujet du message: Répondre en citant

S'il ya un point qui me decoit enormement dans cette afrique, c'est le manque de solidarité des populations face à l'occident. Cette marche aujourd'hui au cameroun est remarquable mais sera tres vite oubliée.
Prenez garde camerounais qu'on ne vous taxe pas de xénophobe ou expression du meme style parce que vous demandez votre independance économique...
Oui l'independance économique, celle que l'afrique francophone n'a jamais eu, celle pour laquelle des guerres civiles sont préférables...
Eh oui autant les tuer que les laisser profiter de leurs richesses... Embarassed Crying or Very sad
_________________
Liberer le peuple noir par la communication, c'est possible
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manocry
Grioonaute 1


Inscrit le: 15 Juin 2005
Messages: 108

MessagePosté le: Ven 14 Oct 2005 12:14    Sujet du message: Répondre en citant

Ricobye a écrit:
Prenez garde camerounais qu'on ne vous taxe pas de xénophobe ou expression du meme style parce que vous demandez votre independance économique...



Peu importe qu'on nous taxe de xénophobe si on a notre indépendance économique. Tu sais, la médisance des média occidentaux ne me surprend plus. Pour moi, avoir des éloges de leur part signifie alors se prostituer.
_________________
La vérité est comme une étincelle, quand elle jaillit au milieu des pailles, elle embrase tout.
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