imhotep1 Grioonaute 1
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Posté le: Jeu 20 Oct 2005 21:34 Sujet du message: Un Ivoirien tué par 650 cartouches par les soldats français |
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Que font les soldats français en Côte d'Ivoire?
Les bavures et éxécutions des Ivoiriens continuent aux mépris des Ivoiriens et des droits de l'homme.
La france est-elle une armée d'occupation?
AFP
jeudi 20 octobre 2005, 14h55
La légitime défense écartée dans l'affaire du civil ivoirien tué
PARIS (Reuters) - Le ministère de la Défense confirme que les soldats français de l'opération Licorne mis en cause dans la mort suspecte d'un Ivoirien en mai dernier n'ont pas agi en état de légitime défense.
Cette affaire a conduit le ministre, Michèle Alliot-Marie, à suspendre le général Henri Poncet, qui dirigeait Licorne jusqu'au printemps dernier. Il est soupçonné d'avoir couvert le décès de l'homme sur lequel ses soldats ont ouvert le feu.
"Les faits, tels qu'ils ont été réunis d'ores et déjà par le commandement, établissent que, contrairement à ce qui avait été dit à l'époque, il n'y a pas eu légitime défense", a déclaré le porte-parole du ministère, Jean-François Bureau, lors d'un point de presse.
"Quand le juge d'instruction ouvre une procédure sur la base d'un homicide volontaire, il est bien évident qu'il considère lui aussi que nous ne sommes pas dans une situation de légitime défense", a-t-il insisté.
Le procureur du tribunal aux armées, juridiction compétente pour juger des faits commis par des militaires français à l'étranger, a ouvert mardi une information judiciaire contre X pour homicide volontaire dans cette affaire.
Dans son édition de jeudi, Le Figaro publie ce qu'il appelle "le vrai scénario de la bavure de Licorne": les soldats français auraient repéré un délinquant notoire, "Mahé", lors d'une patrouille le long d'une route le 17 mai.
Ce dernier s'enfuyant à travers champ, les hommes du peloton auraient alors ouvert le feu, tirant 650 cartouches. Blessé gravement, l'homme aurait été laissé pour mort.
Le document transmis à la justice au printemps dernier était "factuellement inexact", a précisé Jean-François Bureau.
Selon ce compte rendu des événements du 17 mai, les militaires français "auraient blessé un civil ivoirien en réponse à un tir de sa part" et auraient "concouru à sa mort, soit en ne lui portant pas assistance, soit par une action plus directe".
"CREDIBILITE"
Le jeune Ivoirien avait été appréhendé par des militaires français après avoir commis "à plusieurs reprises des crimes sur les populations civiles dans la zone de confiance", précise un communiqué diffusé par le ministère lundi soir, officialisant la suspension de trois officiers français.
Mercredi, lors de la séance de questions d'actualité à l'Assemblée nationale, Michèle Alliot-Marie a estimé que la suspension du général Poncet, à la personnalité et aux méthodes controversées, était "nécessaire".
La France doit avoir le "courage" de prendre ce genre de décisions pour préserver la crédibilité de ses soldats, a-t-elle déclaré.
"Ce sont des mesures importantes pour l'image de nos armées et ce que fait la France en Côte d'Ivoire (...) Ce que fait la France en Côte d'Ivoire est utile et ce que font nos soldats dans des conditions difficiles est indispensable", a-t-elle souligné.
Après le coup d'Etat manqué contre le président Laurent Gbagbo, en septembre 2002, la France avait mis sur pied l'opération Licorne. Les 4.000 militaires français, et 6.000 casques bleus de l'Onuci arrivés depuis, sont chargés de s'interposer entre troupes gouvernementales et rebelles des Forces nouvelles, qui tiennent depuis trois ans le nord du pays.
La tension est très forte entre les militaires français et le gouvernement Gbagbo depuis le bombardement par l'armée de l'air ivoirienne, de la base de Bouaké, où neuf soldats français avaient péri, en novembre dernier.
La France avait riposté en détruisant la totalité de l'aviation ivoirienne, ce qui avait déclenché de violentes émeutes contre les étrangers à Abidjan. Près de 8.000 ressortissants français ont regagné la France depuis. |
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