grioo.com

[Pakira]

Le Congo réhabilite le colon Pierre Savorgnan de Brazza : Fraternelle nostalgie de dominé ?

Dans un climat politique de surchauffe bureaucratique et de fièvre oligarchique, le Congo officiel est en passe de rapatrier les centres de Pierre Savorgnan de Brazza, l’homme qui a ouvert ce pays, et en quelque sorte l’Afrique équatoriale, à sa patrie d’adoption, la France. Stupeur. C’est aussi à ces grand-messes publiques que l’on reconnaît les nations souveraines au-delà des indépendances formelles. On n’imagine mal dans des pays anciennement colonisés, venus à l’indépendance par la force de réels mouvements d’émancipation ayant irrigué toutes les entrailles des sociétés dépendantes, que des classes politiques, intellectuelles, confessionnelles aient en priorité de réhabiliter la figure d’un pionnier d’une histoire de massacres, de crimes, de pillage, de déni humain. Cela est d’autant moins imaginable connaissant les urgences vitales de l’écrasante majorité des peuples concernés, congolais, gabonais, africains…

En février 2005, les présidents français, congolais et gabonais posaient la première pierre du mausolée Brazza au Congo, en hommage à Pierre Paul François Camille Savorgnan de Brazza [1852-1905], français d’origine romaine qui avait ouvert la voie à la colonisation française du Gabon et du Congo notamment, préfigurant l’empire français d’Afrique équatoriale. Que des responsables de pays indépendants louent les grandes figures de la colonisation est pour le moins singulier et pour sûr traduit le décrochage total des élites africaines d’avec les conditions d’existence populaires. Ce décrochage, qui se comprend parfaitement quand on prend en compte la longévité usante des détenteurs de positions de places, qui elle-même sanctionne des itinéraires où le patriotisme n’a quasiment jamais été requis au contraire, indique fidèlement le degré de conscience historique des pouvoirs néocoloniaux africains.
Cette incapacité des élites africaines en l’occurrence congolaises et gabonaises, à produire une empathie politique avec le corps citoyen et social, n'épargne pas les secteurs externes à la sphère publique. Elle manifeste un trait typique des sociétés crypto décolonisées où l’aliénation, le mimétisme occidental béat, le désert créatif règnent en maîtres par nécessité historique. Comme des « compétences » en soi, requises sur un CV.

A preuve, l’église catholique, à la demande de l’épiscopat congolais en juillet 2005 s’apprêtait à lancer l’étude de la béatification de Pierre Savorgnan de Brazza ! Rassurant quand on pense que cette église congolaise n’a pas demandé la béatification de beaucoup de … congolais dont elle a la charge. Là aussi une même opposition de phase, de compréhension des enjeux du temps présent, sortis des termes classiques d’une relation de serviteur à patron avec les institutions centrales, européennes.



Les jeunes africains et les moins jeunes d’ailleurs découvrent avec une curiosité débridée le riche patrimoine historique et culturel africain. Ils y apprennent désormais les apports de leurs civilisations à la marche du monde, leurs traditions, religions et spiritualités. Désormais les villes précoloniales africaines, Tombouctou, Djenné, Bénin, sont l’objet de nouvelles investigations. Les Congolais ne se figurent pas, pour une part significative d’entre eux, le degré de civilisation, d’urbanisation qu’avait atteint au 17è siècle, un royaume comme l’Ovango par exemple, son peuplement, son activité humaine. Et la formulation locale des enjeux de l’histoire, avec le retour des cendres de Pierre Savorgnan de Brazza, ne les y conduira probablement pas.



Que de personnalités, figures emblématiques à sortir de l’oubli ! Et puis la colonisation a été tortures, massacres coloniaux, crimes contre l’humanité avant d’autres considérations. Quelles qu’aient pu être les qualités individuelles de De Brazza, son action ne prend sens que dans un projet de partage de l’Afrique au profit de l’Europe. Elle ne saurait faire l’objet d’une révérence exacerbée à laquelle s’invitent deux présidents africains et l’église catholique du Congo. Il n’est pas ardu de trouver, en matière d’histoire et de mémoire collective bien plus pertinent et important à faire dans cette partie de l’Afrique.



Le Congo a donné nombre de ses enfants pour sauver la France de l’invasion fasciste, ont-ils un mausolée, une stèle, des ouvrages scolaires et éducatifs sur leur héroïsme. Les milliers d’Africains morts de travail forcé, dans la construction du très meurtrier chemin de fer Congo-Océan, succombant à la mise en coupes réglées des colonies, rien de cela n’aurait pu interpeller des décideurs africains...



Pour le reste, que Savorgnan de Brazza [1852-1905] ait été exemplaire dans sa mission en Afrique qui a débouché sur le protectorat français peut être mentionné d’abord par son pays qui en a bénéficié. Les hagiographes, les commentateurs autour de ses descendants et de ceux du Roi Illôo Ier ou roi Makoko qui a cédé son territoire au pionnier français ne veulent retenir de cette homme qu’un explorateur humaniste, ne versant pas de sang sur son passage, un ascète de la rencontre des peuples… Si Brazza a commis moins de crimes que d’autres, à l’instar de Stanley aucune colonisation ne se fit sans saignée humaine. Brazza comme les autres était protégé par des soldats qui ne faisaient pas de figuration. Son rôle historique était de conquérir la plus grande partie possible d’un territoire convoité par les Belges, ce qu’il réalisa à merveille. Il conquis pour la France un espace géographique et humain plus grand que son pays et installa 26 postes administratifs sur la rive droite du Congo, entre 1875 et 1885. L’officier de la marine avait déposé au pied de la république coloniale un territoire qui contribuerait à sa prospérité, qui lui fournirait un appui indispensable à sa libération de l’annexion allemande [1939-45], et serait plus tard un domaine réservé des jouissances matérielles néocoloniales, un joyau de la Françafrique.



Savorgnan de Brazza, a qui le roi Makoko avait remis un bracelet de protection en lui ouvrant son important royaume allait cependant vite se trouver en désaccord avec les commerçants et exploitants coloniaux dont, semble t-il, il réprouvait les manières frustres et le rapport aux Africains. Ceci lui valu d’être démissionné de son poste d’administrateur du Congo, et l’obligea à quitter le pays. Il ne revint au Congo français qu’en 1905, dans le cadre d’une mission d’inspection demandé par la métropole sur des scandales financiers et humains qui entachaient la gestion de la colonie. Il mourut le 14 septembre 1905 à Dakar, en cours de retour de cette mission où il n’était pas le bienvenu, selon sa femme qui l’avait accompagné, empoisonné par les colons véreux et sans façons sur lesquels il avait enquêté.



Le rapatriement des cendres de Pierre Savorgnan de Brazza en terres africaines devait avoir lieu en septembre 2005, il a déjà été repoussé à deux reprises, sans motivations évidentes… Les élites se seraient-elles rendues compte de l’énormité de la symbolique, un demi siècle après les indépendances de réhabiliter la colonisation ? Ou alors ce programme avait-il été décidé en loges, Brazza étant franc-maçon, comme bien des décideurs de la françafrique, et peut-être aujourd’hui déprogrammé sur ordre confrérique ?



Toujours est-il que les postcolonies démontrent clairement dans cet investissement à la reconnaissance d’un colon français tout ce que les peuples peuvent attendre des pouvoirs politiques évoluant dans ce type de structures, complètement à côté de la hiérarchie réelle des besoins et aspirations matérielles et immatérielles des Africains.


Agni Blé

http://www.afrikara.com/index.php?page=contenu&art=867
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

[ARDIN]

Voici une insulte de plus au peuple Congolais et a l'Afrique. Mais rassures toi Pakira, le moment venu, nous nous debarasserons de cette epave.
_________________
l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH
l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH
l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH

LPC-U : CONSTRUIRE LE CONGO POUR L'UNITÉ DE L'AFRIQUE

[Anse]

nous marchons sur la tête

[Teo Van]

[Imab19]

[Imab19]

lol...lol...lol... Sans l'armée française stationnée au gabon il y a belle lurette ke bongo ne serait plus!!! Je m souviens ke ds les années 90, l'armée française a du tirer sur la foule qui voulait en découdre avec bongo(c'est sa femme ki s'est interposée entre lui un gabonais armée d'un gourdin) à port-gentil!!! un rigolo sauvé par sa femme...lol...lol

[lolo01]

Non, les Congolais ne voient pas Sassou comme un homme bien. Les rares qui ontinuent à a soutenir sont les gens de son clan, sa fratrie. Même certaines personnes qu'il avait propulsé généraux ont fini par le fuir. En réalité, il est au pouvoir, c'est parce que c'est le plus idiot des politiciens congolais qui peut garantir les intérêts pétroéconomiques de l'ex-pays colonisateur. De plus, il est entouré des gens qui n'ont jamais lu un bouquin de leur vie, ne serait ce que sur l'histoire du Congo. Pour certains l'histoire du Congo commence avec Marien Ngouabi. D'ailleurs ce dernier avat été liquidé par lui et quelques de ses amis au moment où ce dernier voulait rendre le pouvoir aux civils en 1977. En fait Sassou, c'est un peu Mobutu en miniature, sauf que Mobutu en avait un peu dans la cervelle mais pas trop juste de quoi précipiter le Zaïre dans le Chaos militaro-politique actuel. Sassou lui, pour le définir, un militaire qui a tout misé sur la sorcellerie, "matiti" en congolais. Il est protégé par la France. Il croit même que gouverner c'est rouler en 4X4 et se décaper la peau avec des produits éclaircissants. Il est franmaçon comme tous les présidents africains, il fait partie du grand Orient. Je ne sais pas s'il a une idée pour village natal, je ne parle pas du Congo. C'est l'aeroport !!!

[lolo01]

Non, les Congolais ne voient pas Sassou comme un homme bien. Les rares qui ontinuent à a soutenir sont les gens de son clan, sa fratrie. Même certaines personnes qu'il avait propulsé généraux ont fini par le fuir. En réalité, il est au pouvoir, c'est parce que c'est le plus idiot des politiciens congolais qui peut garantir les intérêts pétroéconomiques de l'ex-pays colonisateur. De plus, il est entouré des gens qui n'ont jamais lu un bouquin de leur vie, ne serait ce que sur l'histoire du Congo. Pour certains l'histoire du Congo commence avec Marien Ngouabi. D'ailleurs ce dernier avat été liquidé par lui et quelques de ses amis au moment où ce dernier voulait rendre le pouvoir aux civils en 1977. En fait Sassou, c'est un peu Mobutu en miniature, sauf que Mobutu en avait un peu dans la cervelle mais pas trop juste de quoi précipiter le Zaïre dans le Chaos militaro-politique actuel. Sassou lui, pour le définir, un militaire qui a tout misé sur la sorcellerie, "matiti" en congolais. Il est protégé par la France. Il croit même que gouverner c'est rouler en 4X4 et se décaper la peau avec des produits éclaircissants. Il est franmaçon comme tous les présidents africains, il fait partie du grand Orient. Je ne sais pas s'il a une idée pour village natal, je ne parle pas du Congo. C'est l'aeroport !!!

[lolo01]

Si on elève les 5 ans de Lissouba au pouvoir

Bilan de SASSOU

Aucune entreprise n'a vu le jour
Aucune route construite
Les Hopitaux mouroirs au Congo
Les dispensaires privés croulent sous les taxes : 400 000 FCFA pour commencer ! en général tenus par des infirmiers diplômés d'état
L'éducation non parlons pas, prolifération des écoles privées
L'école publique est morte avec Sassou
L'université, le niveau des professeurs ce qu'on appelle yaka noki noki, vien vite te servir dans la soupe de l'état avant qu'elle ne tarrisse plombe le niveau des etudes
La manne pétrolière c'est pour s'acheter des villas et rouler en 4x4
Certains nouveaux riches construisent même des murs de parcelles haut de 3 mètres dans certains quartiers pour montrer qu'ils ont l'argent, et étouffent en période de grande chaleur. Alors ils trouvent le moyen d'acheter des méga ventillo, même le plus bête des congolais miséreux aurait utilisé l'argent du pétrole autrement
Il y a parfois pénurie de pétrole, pays pétrolier pourtant
La liste est longue.

[Nkossi]

Tu as l'explication dans "Noir Silence" de Verschave dont le titre vient justement de la chape de plomb sur les massacres qui ont eu lieu au Congo. Sassou est au centre de plusieurs réseaux et il faut dire qu'il sait très bien en profiter.

Pour ce qui du mausolée à Savorgnan, tu peux faire confiance aux Congolais : il sera détruit quand Sassou ne sera plus là, ni lui, ni ses parrains ne sont immortels.
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La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA

Visitez le blog de Théo http://kouamouo.ivoire-blog.com/

[Nkossi]

Vous rappelez vous l'histoire d'un de ses généraux arrêté à Paris à cause de l'affaire des 350 disparus du beach* de Brazzaville ? On a réveillé un juge français pour aller le sortir de prison à... 3 heures du matin, c'est dire combien on a besoin du soldat Sassou pour pérenniser le système...

* Pour l'affaire des disparus du beach, allez là : http://www.congopage.com/recherche.php3?recherche=disparus+du+beach&id_rubrique=tout
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[lolo01]

Les médias français n'en parlent pour la simple et bonne raison que certains médias français profitent aussi de la manne pétrolière ! comprendre SASSOU BONGO ont des liens financiers très étroits avec certains grands quotidiens français.

[lolo01]

Mon cher Ascher
Je me pose encore la question. Mais je crois avoir trouvé la réponse, enfin ma réponse.


Dans les années 80' sur les affiches qui ornaient les grandes artères de la Capitale à la gloire de SASSOU, on pouvait lire ceci " Un peuple qui ne consomme pas ce qu'il produit n'est pas un peuple libre". En réalité cette phrase sorti d'un bouquin qui lui a été insufflé par un de ses conseillers d'alors, lui même ne l'a rééllement et jamais compris !. Mais Sassou n'est pas un cas isolé dans le genre irrémédiablement médiocre et complètement à côté de la plaque. BONGO, EYADEMA, et j'en passe sont dans ce cas !

Je répons à ta question !

Je suis un aventurier, je suis au Pouvoir à la suite d'un coup d'Etat aidé par quelques pays amis. Je n'ai pas de programme. D'un seul coup, je me retrouve avec plein de pouvoirs comme par exemple faire venir mon petit déjeuner depuis la France par Air france, prendre l'avion à nimporte quelle heure pour aller dîner en France. Je peux m'acheter tout ce que je veux, l'argent me monte à la tête. Première réalisation, j'achète des villas en France pour y installer ma famille. Deuxièmement, je prends la nationalité française, on ne sait jamais, le povoir en Afrique, c'est pas à vie, c'est bien de le savoir, les vrais propriétaires peuvent me déloger à tout moment, je ne suis que locataire mais ça dépend du côté où le vent tourne. Je cherche des soutiens dans la Françafrique, maquisard, barbourze,faux conseillers, mercenaires, marabouts blancs pour soigner mon image dans les milieux fermés de la diplomatie franco-africaine mafiarisé. Mon rêve c'est d'être reçu au fond de la cellule africaine de l'élysée, je n'ai pas d'autre ambition. je m'en fous du tapis rouge qu'on déroule habituellement aux HOTES Elyséens. Je paye les ministres avec les enveloppes que je distribue lors du conseil des ministres. L'argent me monte à la tête. Et merde, j'ai oublié le pays, je paye les fonctionnaires tous les trois, quatre mois, 80 000 FCFA, soit un peu moins de 100 €/mois. Même si les routes sont cahoteuses, je m'achète de grosses bagnoles et je mets les weston et les super 100 costume, sans oublier le savon qui donne le teint papaye! Que demande le peuple !

Pour finir, tu ne peux rien attendre d'un idiot. Et on ne fouille qu'une seule fois le sac de l'idiot du village d'après un adage Kongo. Depuis 1979, toutes les entreprises congolaises ont fermé les unes après les autres. Et depuis 1998, 5 années après son putsch, il trouve le temps d'aller sans vergogne tirer sur les populations civiles à Bakongo !

[lolo01]

Mon cher Ascher
Je me pose encore la question. Mais je crois avoir trouvé la réponse, enfin ma réponse.


Dans les années 80' sur les affiches qui ornaient les grandes artères de la Capitale à la gloire de SASSOU, on pouvait lire ceci " Un peuple qui ne consomme pas ce qu'il produit n'est pas un peuple libre". En réalité cette phrase sorti d'un bouquin qui lui a été insufflé par un de ses conseillers d'alors, lui même ne l'a rééllement et jamais compris !. Mais Sassou n'est pas un cas isolé dans le genre irrémédiablement médiocre et complètement à côté de la plaque. BONGO, EYADEMA, et j'en passe sont dans ce cas !

Je répons à ta question !

Je suis un aventurier, je suis au Pouvoir à la suite d'un coup d'Etat aidé par quelques pays amis. Je n'ai pas de programme. D'un seul coup, je me retrouve avec plein de pouvoirs comme par exemple faire venir mon petit déjeuner depuis la France par Air france, prendre l'avion à nimporte quelle heure pour aller dîner en France. Je peux m'acheter tout ce que je veux, l'argent me monte à la tête. Première réalisation, j'achète des villas en France pour y installer ma famille. Deuxièmement, je prends la nationalité française, on ne sait jamais, le povoir en Afrique, c'est pas à vie, c'est bien de le savoir, les vrais propriétaires peuvent me déloger à tout moment, je ne suis que locataire mais ça dépend du côté où le vent tourne. Je cherche des soutiens dans la Françafrique, maquisard, barbourze,faux conseillers, mercenaires, marabouts blancs pour soigner mon image dans les milieux fermés de la diplomatie franco-africaine mafiarisé. Mon rêve c'est d'être reçu au fond de la cellule africaine de l'élysée, je n'ai pas d'autre ambition. je m'en fous du tapis rouge qu'on déroule habituellement aux HOTES Elyséens. Je paye les ministres avec les enveloppes que je distribue lors du conseil des ministres. L'argent me monte à la tête. Et merde, j'ai oublié le pays, je paye les fonctionnaires tous les trois, quatre mois, 80 000 FCFA, soit un peu moins de 100 €/mois. Même si les routes sont cahoteuses, je m'achète de grosses bagnoles et je mets les weston et les super 100 costume, sans oublier le savon qui donne le teint papaye! Que demande le peuple !

Pour finir, tu ne peux rien attendre d'un idiot. Et on ne fouille qu'une seule fois le sac de l'idiot du village d'après un adage Kongo. Depuis 1979, toutes les entreprises congolaises ont fermé les unes après les autres. Et depuis 1998, 5 années après son putsch, il trouve le temps d'aller sans vergogne tirer sur les populations civiles à Bakongo !

[Nkossi]

Le problème c'est que même les sites Afos piochent très souvent leurs infos de l'AFP et des médias français. Regarde pour la Côte d'Ivoire, alors qu'on a des sites comme abidjan.net qui relaient toute la presse on line ivoirienne pour ou contre Gbagbo, même Grioo, en parlant de ce pays ne s'y réfère pas, enfin j'ai pas vu. Sans les posts de Pakira, on aurait pas un autre son de cloche sur cette crise.
Ainsi donc, quand il y a info ou désinformation sur un pays, les sites afros peuvent réagir, relayer ou rétablir la vérité. Sur le Congo, à la base, il n ya rien ni info, ni désinfo, il y a non information donc non évènement, alors qu'il suffirait d'aller sur des sites comme congopage.com, mwinda.org... on peut savoir ce qui s'y passe...
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[Nkossi]

[lolo01]

Mes parents restés au pays me disent qu'ils peuvent développer le pays, mais ils ne le font pas parce que ce sont les bakongo qui vont en profiter. Alors, résultat, on ne fait rien, et on continue le LEDZA LENOI LEKINA, Bakongo ba bota mbonda. Comprendre, manger, boire, danser est notre devise et quant aux Bakongo ils n'ont qu'à nous assister en jouant au tamtam.

[youngsoldier]

lolo,tu as envie de te moquer des gens ou quoi?que signifie ton discours?

[lolo01]

[youngsoldier]

[quote]Je me considère comme un exilé. Et je suis comme tous ces africains en stand by en Europe ayant le nez à la fenêtre et guettant la situation politique du pays, si quelques éclaircis apparaissent dans le ciel bien assombri et dont les guerres fratricides menacent à tout jamais notre destin. c'est le cas du Congo-Brazzaville. Actuellement des fouilles ont lieu dans les quartiers sud de brazzaville, en réalité des rackets.../quote]

Franchement je suis content que tu m'aies éclairci sur ta position,les mauvais dirigeants Africains me et nous causent tellement de problèmes que je ne êux manquer une occasion de leur mettre des batons dans les roues,de n'importe quelle manière.Merci donc et excuse mon coup de gueule.Cordialement.
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youngsoldier's back

[Nkossi]

[Nato]

Message de Sassou N guesso, Président du Congo-Brazzavill" Savorgnan, meri, merci beaucoup de nous avoir colonisé, merci beaucoup d'avoir donné ce pays au Français...merci beaucoup d'avoir enlever ce pays de la min deS Hommes, justes travailleurs, responsables et humains pour tes frères...merci car sans cela je ne serai pas là aujourd'hui à piller, tuer et torturer pour arriver à être aussi riche...Tu es la circonstance par laquelle j'ai mon pouvoir"

[Nkossi]

Travaux du mausolée à De Brazza


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[B]

Pour répondre à ceux quis e demandent pourquoi on parle pas du Congo-Brazzaville, c'est parce que l'Etat français est tellement explosif que ça peut mettre la Vème République en feu. Le Congo-Brazzaville c'est le pillage massif du pétrôle : en 1997 pendant la guerre le pompage a été gratuit ce qui a permis à l'Etat de faire des excédents attribués à la sécu mais c'était faux. c'était une économie sur l'énergie pétrolière qui fait partie des trois garnsdes dépenses de la France, renforcé par le vente d'armes- l'un des troios gagne-pain de la france avec l'industrie pharmaceutique notamment.
Le Congo-Brazzaville c'est également un génocide avec destructions d'arbres fruitiers, d'empoisonnements des rivières. C'est la venu de l'invasion de l'armée angolaise avec le soutien de l'Etat français - c'est même passé à TF1, mais ces images vous les reverez jamais, car c'était trop flagrant qu'un soldat angolais confirme que le mathos avait pu être là grâce à Marianne.Et y'a tellement de gens impliqués là-dedans et de tous bords que sois on se tais et la vie essaie de continuer son cours, soit on en parle et on a les moyens de faire précipiter la 5ème république - je plaisante pas, le Rwanda si on le sait c'est que niveau implication ( je parle pas du drame humain biensûr) c'est assez soft.

A lire pour plus de détails ,comme il a été au-dessus Noir Silence mais qui lui, est assez généraliste. En effet Vershave s'est inspiré de "La démocratie congolaise brûlé au pétrôle" de Yitzhak Koula dont il fait la préface. Ce livre traite spécifiquement de ce problème , très intéressant et documenté-pour ceux qui habitent en région parisienne, vous le trouverz sans blème à Gibert .


Merci pour le mausolée..en attendant les routes , les hôpitaux, les écoles

[ARDIN]

[asher001]