Posté le: Jeu 03 Nov 2005 21:36 Sujet du message: JUTEUX TRAFIC D'ESCLAVES POUR LES SUISSES
Source: Afrikara.com
Juteux trafic d'esclaves pour les Suisses
03/11/2005
Des commerçants et des banquiers helvétiques se sont enrichis dans le commerce triangulaire entre la France, l'Afrique et les Etats-Unis. Une étude passionnante rappelle ces faits rarement évoqués.
Cet excellent ouvrage oppose pour la première fois un sérieux démenti au mythe encore persistant d'une Suisse qui n'aurait rien à voir avec l'esclavage. Certes, le pays n'a pas possédé de colonies et n'a pas entretenu de flotte négrière. En outre, le commerce des esclaves a pris place entre le XVIe siècle et la fin du XIXe. En plus, il a été interdit lors du Congrès de Vienne en 1815, date à laquelle la Confédération n'était pas encore née. Mais ces faits ne font pas oublier qu'une certaine élite helvétique a contribué à ce trafic odieux et en a tiré profit. Aux XVIIIe et XIXe siècles, de nombreux ressortissants suisses ont non seulement exploité des esclaves mais en ont également fait commerce.
Bâlois, Genevois, Appenzellois ou Vaudois font travailler des centaines de Noirs dans les colonies anglaises, françaises, ou néerlandaises aux Amériques. Ainsi une colonie suisse fondée en Caroline du Sud, où Johannes Tobler (1696-1765), un gouverneur originaire d'Appenzell, détient, notamment, un grand terrain agricole. En 1752, il signale que «les Allemands et les Suisses se distinguent en général des autres colons par leur prospérité [...] Je connais certains Bernois qui ont une à deux mille têtes de bétail, beaucoup de nègres, de maisons et d'autres propriétés extensives.» Les Suisses ne se différencient pas des autres Européens dans le traitement qu'ils réservent à leurs esclaves. Certains sont durs – voire sans pitié – d'autres sont plus modérés mais aucun d'entre eux ne remet en cause le principe même de l'esclavage. Enfin, des soldats suisses iront même jusqu'à contribuer à la répression de révoltes d'esclaves dans plusieurs colonies.
Des commerçants helvétiques se sont également fortement enrichis en participant à la traite des Noirs. Une vingtaine de maisons de commerce, établies notamment à Bâle et à Neuchâtel, approvisionnent en produits manufacturés des navires négriers au départ du littoral atlantique. En 1780, les négociants d'origine suisse assurent 80 à 90% du trafic des indiennes, ces toiles peintes fournies comme monnaie d'échange contre des esclaves, produites à Nantes, premier port négrier de France. Des banquiers suisses participent, eux aussi, contre pièces sonnantes et trébuchantes, à des expéditions le long de la côte d'Afrique: bien que coûteux et risqué, le trafic d'esclaves reste un commerce qui peut s'avérer fort juteux. Ainsi pour la compagnie de David de Pury, qui achète plus de 42 000 esclaves en Angola. De 1760 à 1815, en une centaine d'expéditions, les commerçants suisses ont été responsables de la déportation de plus de 172 000 esclaves, soit le 1,5% des 11 à 12 millions de Noirs arrachés à l'Afrique.
L'analyse du mouvement antiesclavagiste est particulièrement intéressante. Il faut attendre la seconde moitié du XIXe siècle – presque un siècle après les mobilisations française et anglaise – pour qu'un tel mouvement, à forte composante protestante, prenne véritablement naissance en Suisse. Mais il ne sera pas motivé seulement par des considérations humanitaires. Ainsi l'Association du sou par semaine en faveur des esclaves aux Etats-Unis d'Amérique, fondée à Lausanne en 1858 par un pasteur, M. Béchet de Rossinières, première société créée en Suisse après l'abolition de la traite et durant les dernières années du système esclavagiste aux Etats-Unis. L'objectif est principalement de racheter des esclaves par l'intermédiaire d'agents suisses outre-Atlantique. La récolte de fonds est un véritable succès mais l'Association se garde bien de dépenser tous les dons reçus dans ce but. Comme le déclare son bulletin d'avril 1860: «[...] nous avons à cœur de nous assurer que les individus que nous rachèterons méritent, à un titre ou à un autre, les sacrifices qu'on fait en leur faveur». La religiosité de l'esclave semble être le principal critère retenu pour être «digne» d'être libéré. Enfin, l'Association exigera que le montant du rachat soit remboursé par l'esclave sur ses futurs salaires.
Livre : La Suisse et l'esclavage des Noirs. Auteurs: Schaufelbuehl Janick Marina , Bouda Etemad, Thomas David, Editeur: Antipodes & SHSR. 182 p.
La suisse est ce petit bout de territoire enclavé qui a tout compris.
Les suisses ont compris dès le debut l'importance de l'argent (Finance).
Ils ont collaborés avec tout ce qui pouvait leur en procurer (même le diable), et ils ont mis en avant leur pseudo neutralité.
Mais sur le fond de cet article, Y aura t il des suites à envisager pour la suite de cet article?
Pourra t-on exiger une compensation financière de la part de ces financiers là?
La loi TAUBIRA fait de la traite négrière outre atlantique un crime contre l'humanité. Ce crime est donc de facto imprescriptible et nous pouvons lui donner une dimension et une compétence universelle.
Les acteurs de la traite sont bien identifiés. Ceux qui en ont tiré profit sont bien identifié.
Alors qu'est ce qui coince? Pourquoi une tel action n'est elle pas enviager à ce jour? _________________ Nicolas Sarkozy « La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2% de notre économie ».
Africamaat a consacré une étude à ce sujet .VOIR
http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=457 _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Teo, tu sais comment fonctionne la justice des hommes: seul le plus fort peux juger en faveur du plus pauvre. Pour le moment, les plus forts sont les accuses donc ils ne vont pas se tirer une balle dans les pieds.
De deux, les Afros ne voient pas les choses de la meme maniere: certains veulent faire table rase du passe. Si on n'est pas uni on pourra jamais se faire rembourser, dedommager pour ce travail force.
Les juifs ont ete rembourses simplement parcequ'ils dominaient et domine la finance mondiale: si comme si un tresorier faisait chanter son patron sur ces magouilles financieres.
MARIN R DELANY, je comprends ce que tu dis.
Je trouve vraiment dommage que cette action n'ai pas été initié.
Le temps passe. Et nous nous éloignons des années sombres de la traite ainsi que du travail forcé.
Si cetta action n'est pas entreprise aujourd'hui, elle ne le sera jamais.
Qu'importe ceux qui ose dire qu'il faut faire table rase du passé, il faut mener cette action là.
Il faut demander réparation au dernier centimes près.
Ils éssaieront de nous diviser.
D'opposer les Africains entre eux (fils et filles d'Afrique déportés ou non).
Haïti a demandé restitution de ce qu'elle a du payer pour son indépendance. Malheureusement, nous ne nous sommes pas fait échos de cette initiative.
Haïti a besoin de cette somme là. Nous avons besoins de cette somme là. _________________ Nicolas Sarkozy « La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2% de notre économie ».
Teo la tu as tire sur une des mes cordes sensibles..... Haiti n'est pas en mesure de demander quoique ce soit actuellement et ne l'a jamais ete d'ailleurs.
Je crois que c pareille pour la communaute, tant que nous comprendrons pas que l'argent ne nous servira a rien si l'on est pas deja fort, cette demande sera vaine d'une et de deux, s'il nous rembourse ce serqa pour rien car ils trouveront des negres pour redeposer l'argent chez eux comme ils font deja avec le pseudo aide au dvpt.
Mefie toi des revendications sans bases solides: Aristide etait un imposteur comme les autres et l'argent aurait atterit sur un compte americain (pas cons les francais, si c'etait des conseillers financiers francais t'inquietent pas que l'argent aurait deja ete verse)
C'est vrai Aristide a été comme ses prédécesseurs.
Mais MARIN, dis moi quelles sont les conditions a réunir, pour pouvoir demander réparation?
Partant du fait que les Européens sont conscient de celà, nous laisserons t ils les réunir?
Je crois qu'il faudrait que notre rapport vis à vis de l'argent change.
Aujourd'hui les pays pauvres d'Afrique doivent payer leur dette. Les pays riche le leur exige, sachant toutefois que s'ils ne paye pas, les pays riches ne seront quand même pas affamé.
MARIN, dis moi qu'elles sont les bases solides pour cette réclamation. Et dis moi les chances que nous avons de les réunir.
Parceque moi, je crois qu'il n'est pas trop tôt pour initier l'action.
La Loi TAUBIRA est un véritable cheval de troie. _________________ Nicolas Sarkozy « La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2% de notre économie ».
Dernière édition par Teo Van le Jeu 03 Nov 2005 22:51; édité 1 fois
15 novembre Conférence - Qui a une dette : l’Afrique ou l’Europe ?
Mardi 15 novembre 2005 à 20h30
Qui a une dette : l’Afrique ou l’Europe ?
Conférencier : Bwemba-Bong, auteur de deux ouvrages parus aux Editions Menaibuc, Quand l’Africain était l’Or Noir de l’Europe Tome 1 & 2.
Accès :
RER Ligne A : Descendre à la station La Défense Grande Arche puis prendre le bus 272 direction Charles de Gaulle arrêt Maire de Bezons
Adresse : Médiathèque-Maupassant 64, rue Edouard-Vaillant 95870 Bezons Tél. : 01.39.47.11.12 _________________ Nicolas Sarkozy « La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2% de notre économie ».
Loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance, par la France, de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. [NOR : JUSX9903435L]
L’adoption de cette loi fait suite au dépot à l’Assemblée Nationale, le 22 Décembre 1998, d’une proposition de loi de Christiane Taubira, députée de la Guyane.
Article 1er
La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du xve siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l’humanité.
Article 2
Les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l’esclavage la place conséquente qu’ils méritent. La coopération qui permettra de mettre en articulation les archives écrites disponibles en Europe avec les sources orales et les connaissances archéologiques accumulées en Afrique, dans les Amériques, aux Caraïbes et dans tous les autres territoires ayant connu l’esclavage sera encouragée et favorisée.
Article 3
Une requête en reconnaissance de la traite négrière transatlantique ainsi que de la traite dans l’océan Indien et de l’esclavage comme crime contre l’humanité sera introduite auprès du Conseil de l’Europe, des organisations internationales et de l’Organisation des Nations unies. Cette requête visera également la recherche d’une date commune au plan international pour commémorer l’abolition de la traite négrière et de l’esclavage, sans préjudice des dates commémoratives propres à chacun des départements d’outre-mer.
Article 4
Le dernier alinéa de l’article unique de la loi no 83-550 du 30 juin 1983 relative à la commémoration de l’abolition de l’esclavage est remplacé par trois alinéas ainsi rédigés :
« Un décret fixe la date de la commémoration pour chacune des collectivités territoriales visées ci-dessus ;
« En France métropolitaine, la date de la commémoration annuelle de l’abolition de l’esclavage est fixée par le Gouvernement après la consultation la plus large ;
« Il est instauré un comité de personnalités qualifiées, parmi lesquelles des représentants d’associations défendant la mémoire des esclaves, chargé de proposer, sur l’ensemble du territoire national, des lieux et des actions qui garantissent la pérennité de la mémoire de ce crime à travers les générations. La composition, les compétences et les missions de ce comité sont définies par un décret en Conseil d’Etat pris dans un délai de six mois après la publication de la loi no 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. »
Article 5
A l’article 48-1 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, après les mots : « par ses statuts, de », sont insérés les mots : « défendre la mémoire des esclaves et l’honneur de leurs descendants, ». _________________ Nicolas Sarkozy « La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2% de notre économie ».
toute revendication financiere passe par une certaine autonomie politique et financiere.
En d'autre termes si on demande l'argent c pour nous et pour personne d'autres: il sera place dans des banques qui nous appartiennent et financera des projets qui nous sont propres tant d'un point de vue de conception et de benefice.
Alors je crois que ce ne sera pas de si tôt. _________________ Nicolas Sarkozy « La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2% de notre économie ».
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