Tout le monde ne dit pas ce qu’il fait et ce dont on parle le plus n’est souvent que le plus toléré et le moins pervers. La mamie gouine ou le papy qui se faisait fouetter tous les soirs ne vous en parlera pas. Ce qui est sûr c’est que tous les goûts sont dans la nature. Et même dans la nature africaine. Des fellations, sodomie, orgies, positions diverses, homosexualité, masturbation, masochisme… les poésies, sculptures, céramiques et peintures africaines en témoignent sans ambiguïté. J’en ai vu de mes yeux dans des musées consacrés à l’art nègre (ou « art premier », voire « primitif » comme on ne dit plus pour faire plaisir à certains. Bientôt on dira « art différent ». N'importe quoi
Alors là Marvel, je te prie d'avoir l'obligeance de me citer les noms de ces musées. Comme je l'ai expliqué plus haut, j'ai commençé ma collection d'objets iconographiques (gravures, estampes, photos, cartes anciennes, etc. ) il y a 3 ans. Afin d'alimenter cette collection, j'ai visité la majorité des musées européens et nord-américains consacrés à l'art dit "primitif". J'ai même été en Espagne, au musée Darder de Banyoles, voir el Negro, le jeune bushman empaillé et exposé là depuis 80 ans. Je possède donc un inventaire de la quasi totalité des collections des musées exposant des oeuvres d'origines africaines dans le monde.
Tu n'as que les noms des musées à me donner, et je vais me faire un plaisir de RE-vérifier "de mes propres yeux". _________________ Entre une aliénation consciente et une conscience aliénée, mon coeur balance...
Tiens donc! commençons donc par le commencement: à Kemet. Tu n'as rien trouvé? Nous n'avons même pas la même conception de ce que c'est qu'un noir, un africain, un kamit, ou les périodes de vie de ce dernier et tu désires que je me circonscrisse à ton Afrique étriquée?
Ce n'est absolument pas un échappatoire, je t'en donnerai des musées et des titres de livres (tu changes vite toi). Et aussi un très interessant témoignage d'un guerriseur négro-africain de l'après an O des amnésiques - 1885 - qui affirme que la sodomie soignerait tout un tas de maladies. Tu auras.
Commence par t'informer de la sexualité à Kemet, livre-nous ton article qui intègre bien Kemet au monde mental, culturel et racial noir et nous passerons à la suite. Tu renies ou sousestime Kemet, y'a pas de suite.
Marvel
Ps: tu as vu de tes yeux tous les musées exposant de l'art nègre: tu rigoles j'espère! _________________ Révélons de l'Afrique et des Noirs ce qu'ils ont de positif. Pour le reste, les impérialistes occidentaux et leurs valets aliénés ou consentants s'en chargent déjà.
L'Afrique, j'y crois!
Marvel
Tiens donc! commençons donc par le commencement: à Kemet. Tu n'as rien trouvé? Nous n'avons même pas la même conception de ce que c'est qu'un noir, un africain, un kamit, ou les périodes de vie de ce dernier et tu désires que je me circonscrisse à ton Afrique étriquée?
Ce n'est absolument pas un échappatoire, je t'en donnerai des musées et des titres de livres (tu changes vite toi). Et aussi un très interessant témoignage d'un guerriseur négro-africain de l'après an O des amnésiques - 1885 - qui affirme que la sodomie soignerait tout un tas de maladies. Tu auras.
Commence par t'informer de la sexualité à Kemet, livre-nous ton article qui intègre bien Kemet au monde mental, culturel et racial noir et nous passerons à la suite. Tu renies ou sousestime Kemet, y'a pas de suite.
Marvel
Ps: tu as vu de tes yeux tous les musées exposant de l'art nègre: tu rigoles j'espère!
Merci pour tes recommandations Marvel, je tâcherai d'y réfléchir. Mais pour le moment, contentes-toi de me donner les noms de ces musées, qu'un grand "scientifique" comme toi devrait connaître par coeur, puisqu'il est capable de nous réciter des bouquins d'ethnologie entiers de "mémoire". _________________ Entre une aliénation consciente et une conscience aliénée, mon coeur balance...
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Posté le: Lun 07 Nov 2005 00:57 Sujet du message:
marvel a écrit:
Tiens donc! commençons donc par le commencement: à Kemet. Tu n'as rien trouvé? Nous n'avons même pas la même conception de ce que c'est qu'un noir, un africain, un kamit, ou les périodes de vie de ce dernier et tu désires que je me circonscrisse à ton Afrique étriquée?
Ce n'est absolument pas un échappatoire, je t'en donnerai des musées et des titres de livres (tu changes vite toi). Et aussi un très interessant témoignage d'un guerriseur négro-africain de l'après an O des amnésiques - 1885 - qui affirme que la sodomie soignerait tout un tas de maladies. Tu auras.
Commence par t'informer de la sexualité à Kemet, livre-nous ton article qui intègre bien Kemet au monde mental, culturel et racial noir et nous passerons à la suite. Tu renies ou sousestime Kemet, y'a pas de suite.
Marvel
Ps: tu as vu de tes yeux tous les musées exposant de l'art nègre: tu rigoles j'espère!
Marvel, t'es vraiment un p.....s _________________
"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)
Tout ne relève pas que de la culture, ou que de la science ou que de la religion ou que des conditions physiologiques. L’homme est un tout qu’il faut analyser en prenant compte de tous les éléments qui l’entourent et qui le définissent.
En ce qui concerne la sexualité en Afrique, de ce qu'on en savait avant la mixité avec le white, je préfère scinder la question en deux : La psychologie amoureuse (ou attrait sexuelle) d’une part et les techniques sexuelles d’autre part.
LA PSYCHOLOGIE AMOUREUSE.
Les critères de sélection sexuelle des mammifères ont pour base commune la recherche du meilleur reproducteur. Dans l’espèce humaine, les femmes rechercheront chez l’homme la force physique. La musculature bien développée, la taille dominante, l’agilité. En Afrique, chez les Nouba, un peuple soudanais chez qui la beauté est vénérée à son paroxysme, il existe un nom pour chaque muscle du corps humain. Le développement apparent de certains de ces muscles rassure les femmes sur les capacités d’endurance sexuelle chez cet homme.
(Ainsi, lorsque vous verrez un Nouba haltérophile certains diront qu’ « il imite les critères de beauté des blancs ».)
Les hommes s’appesantiront plutôt sur les capacités de maternité chez les femmes. C’est le principe général selon nos instincts de mammifères. D’où une appréciation qualitative des seins, de la largeur du bassin et ce faisant, de la taille de la masse fessière. Précisons que certaines théories affirment qu’un crâne de Noir est plus grand qu’un crane de blanc qui lui même est l’est plus qu’un crâne asiatique. D’ou la hiérarchie dans la taille des protubérances du bassin et des fesses, et l’attrait de chacun de ces peuples pour des bassins à sa proportion. En somme, les Noirs exigent de grosses fesses dans l’idéal féminin parce que naturellement ils en ont besoin pour la survie de leur « espèce à grosse tête ». J’ai même lu que c’est à cause du métissage moderne que la césarienne se répand. Car même une femme du nord de l’Europe enfantant d’un méditerranéen encourt un risque de disproportion.
Pour les seins, il convient aussi de préciser que certaines ethnies les préfèrent tombantes (tels que les banganda qui les compressent dès l’apparition pour obtenir cet effet) quand d’autres affectionnent le tendu, le gros ou « les petites oranges » (chez les kongos).
Mais il y’a aussi l’hygiène. Plusieurs peuples africains ne se font la cour qu’en saison de sécheresse quand la poussière est répandue pour s’assurer des qualités des femmes désirées à entretenir la propreté.
L’embellissement par les vêtements et les bijoux est de manière générale l’apanage des femmes. Certains chercheurs affirment que c’est le fait que les organes sexuels des femmes soient intérieurs, donc cachés, qui les rend plus mystérieuses et plus attrayantes que les hommes. Les ornements vestimentaires ne servant qu’à décorer ce mystère. Une femme nue cache toujours quelque chose puisque son sexe est intérieur. Pour la plupart des sociétés, une femme pénétrée est une femme qui a révélée ce qu’elle devrait toujours cacher. L’explication souvent donnée de l’excision c’est qu’elle consiste à retirer ce qui est visible du sexe de la femme (et non comme on le dit trop souvent, pour rendre la femme objet sexuel non réactif). Ainsi, même par accident, nul ne peut voir ce mystère caché de la femme. Car c’est un privilège que de découvrir ce secret ; une marque de confiance et d’acces exclusif à son « complice à vie ». Les femmes qui sont pour l'excision témoignent souvent que sans cet acte elles se sentent vulnérable, découvertes, offertes... Comme si elles révélaient ce qui fait la dignité d'une femme. Elles savent fort bien que les autres femmes d'autres ethnies non exci'sees ne sont pas des prostituée ou des offertes au premier venu. La raison est donc plus profonde.
Précisons tout de même que le culte de la virginité qui est au départ une invention persane (mazdéenne plus exactement), était extrêmement rare en Afrique Noire. Quasiment inconnue. La liberté sexuelle féminine n’était donc pas niée avant l’introduction de l’islam et du christianisme.
Certaines cultures ont tendance à l’exposition des organes, féminins compris. Au Bénin, la culture voulait qu’on trouve décoratif d’allonger artificiellement les lèvres vulvaires et le clitoris sur lesquels on attachait des petits poids graduellement augmentés. Chez les Bawenda du nord du Transvaal également, tout comme chez les tutsis où jusqu’à ce jour, avoir les lèvres pendantes est le top de la beauté intime. La plupart du temps ces gens étaient vêtues et ces beautés intimes étaient réservées aux heureux élus. Mais pas toujours.
Chez les Nouba (souvenez-vous, ceux connaissent tous les muscles) les personnes considérées comme belles avaient le droit de se promener entièrement nues (hommes comme femmes). C’était un honneur accordée par les chefs de villages.
Chez les bagandas de l’Ouganda, seules les femmes du roi avaient le droit de vivre nue. Une manière pour le souverain d’être le seul à pouvoir exposer « ses richesses ».
(je reprécise que tous ces témoignages couvrent la période à partir de 1885, l’an 0 de l’humanité africaine pour les aliénés/amnésiques).
L’exposition des organes sexuels mâles a toujours eu un grand succès dans les sociétés humaines mais il semble que ce culte du phallus est plus modéré dans les sociétés africaines où l’on donne plus volontiers aux femmes l’image de la fertilité. Chez les Massaïs qui ont gardé l’homme comme détenteur de fertilité, le pénis est tjrs exposé. Le cacher serait honteux.
N’oublions pas non plus le rôle très important de la pilosité dans la psychologie sexuelle. Chez certains les poils représentent la masculinité et donc s’en passent-ils sur les femmes. Les femmes Muani (peuple du Mozambique) se rasaient le pubis et les aiselles, voire la tête pour les grandes cérémonies. Tandis que chez d’autres, la pilosité est un atout indispensable à la beauté féminine. Aujourd’hui encore, dans plusieurs pays d’Afrique et dans les villes, l’épilation à l’européenne n’a jamais eu de succès. L’aliénation semble avoir ses limites aussi. On ne va pas par exemple faire aimer un cul plat à un black!
Les raisons de ces différentiations voulu suivre une norme. En effet, les peuples tendent à exagérer des caractères qu’ils ont déjà. C’est universel. Par exemple, les bantous de la côte atlantiques de l’Afrique centrale sont particulièrement velus, et ils accordent une importance esthétique à ce que leurs femmes le soient plus que de raison. Les égyptiens par contre avaient horreur des poils et même des cheveux, leur préférant des perruques, alors que leur morphologie était naturellement d’une pilosité rare. Comme les Muanis. Cette tendance à s’épiler jusqu’au pubis a été adoptée par les arabes mais surtout les Grecs, qui se sont aussi mis à représenter leurs statues sans poils pubiens. Les sculpteurs et peintres européens durant des siècles et jusqu’à nous continuent néanmoins à s’obliger de produire des représentations identiques (sans poils pubiens), bien qu’elles ne correspondaient plus (jusqu'il y a peu) ni à des réalités, ni à leurs propres idées de la beauté. L’influence et la poursuite des coutumes propres à d’autres n’est pas que la tare des Noirs.
Ainsi, selon les changements de mentalité, des environnements sociaux et des époques, les types de beautés appréciés peuvent évoluer au sein du même peuple, pour rejoindre ou se distancier des critères d’un autre peuple. Par hasard, par tradition, par instinct mammifère, ou par imitation. Le dr Havellock Ellis, un anglais mort en 1939 et qui y a consacré une grande étude (non sans racisme de temps en temps) et sur qui je me base beaucoup sur cet article (de mémoire, excusez-moi des fautes eventuelles) reconnaît tout de même que (je cite) :
Citation:
On peut même affirmer que l'idéal de certains sauvages nous inspire plus de sympathie que l'idéal de certains de nos propres ancêtres du Moyen Âge. « J'ai rencontré nombre de négresses, remarque Castellani, qui pourraient dire avec orgueil, avec le Cantique des Cantiques : Je suis noire, mais je suis belle. Beaucoup de nos campagnardes n’ont ni la même grâce, ni la même peau délicate que certaines femmes indigènes du Kassaï ou de la Sangha. Pour ce qui concerne la couleur, j’ai vu sur le continent africain des créatures d’or pâle, ou même couleur de cuivre rouge, dont la peau fine et satinée rivalisait avec les peaux blanches les plus délicates. On peut, en effet, trouver des beautés parmi les femmes de l’ébène le plus foncé. » Darwin, qui a eu assez d’occasions d’observer, non seulement les nègres de la Côte Occidentale de l'Afrique, mais encore ceux de l’intérieur qui n'ont jamais été en rapport avec les Européens, est convaincu que leurs idées de beauté sont, en général, pareilles aux nôtres. Le Dr Rohlfs m’écrit dans le même sens : dans le Bomou et les régions habitées par les tribus Peuls, Mr Reade découvrit qu'il était d’accord avec les nègres sur leur opinion concernant la beauté des jeunes filles indigènes, et que leur appréciation de la beauté des femmes européennes correspondait à la nôtre...
Quant à l’idéal des femmes plus clair il semble beaucoup plus ancien que ce que l’on veut bien croire (esclavage et colonisation). Les égyptiens se peignaient en ocre. Si on peut affirmer que c’est par convention picturale car il est difficile de dessiner des traits avec du noir, on peut également remarquer chez eux l’attrait du brillant. Si le Noir représente le sacré pour eux, il n’y a pas de doute que le marron, plus brillant, était une esthétique non négligeable. Comme en témoigne la couleur des poudres utilisées par les égyptiennes antiques. Il en est de même pour les cheveux pendants. Mais à l’inverse, la grande mode du bronzage des européens qui s’est développée au XXè siècle et commence à atteindre la Chine et le Japon, ceci sans que le noir ne soit plus apprécié ou que le métis ne soit admiré comme un idéal blanc, prouve bien qu’entre le teint et la race-culture il reste un fossé.
L’expression et la gestuelle revêtent également une importance capitale dans la psychologie amoureuse. En Afrique, la démarche féminine mais surtout la danse sont incontestablement des armes de séduction redoutables. Elles s’exécutent comme des mimiques sexuelles ou des expositions de parties sexuelles primaires (sexe) ou secondaires (seins, fesses...). Contrairement à la danse des hommes qui est plus axée sur des gestuelles énergiques ou adroites.
C’est toute la nuance entre le Mapouka et la Coupé décalé, pour vous faire un dessein.
Chez les Yakoma, un peuple de la RCA (mais aussi chez les aborigènes) on apprend aux petites filles à marcher pour allumer les hommes. Elles répètent chaque jour avec leurs aînées le pas fatal durant des années avant la puberté. Puis dès l’apparition des premières règles, elles adoptent cette démarche qui ne les quittera plus face à des hommes (seulement jusqu’au mariage dans certaines tribus). Ce peuple comme leurs voisins (les Azande par exemple) connaissent une éducation sexuelle assez permissive comparée au reste du monde, allant jusqu’aux orgies et la tolérance d’incestes.
D’autres de leurs voisins, les Mongos, ont poussé le bouchon jusqu’à apprendre aux jeunes filles pré-pubères a réussir à la perfection des rotations de reins dans des conditions parfois extrêmes. J’ai eu le témoignage vivant d’une jeune fille initiée à cette technique dès l’âge de 12 ans alors qu’elle était en vacances au village. Au moins une fois la semaine, ses tantes la couchaient au sol, sur le dos, portant sur son bas-ventre un tronc d’arbre particulièrement lourd représentant le poids d’un homme. Ensuite elle ondulait de ses reins pour creuser dans le sol, jusqu’à ce que ses fesses soient enterrées.Toutes les semaines ainsi durant des mois, et quand y arrive, le résultat en live est… électrique.
Mais attention, le plaisir n'est pas donné qu'à l'homme. Bien que les raisons animales justifient que pour la survie de l'espèce (premier role du sexe, ne l'oublions pas), il est necessaire pour les humains de developper les moyens de libération de la semence mâle. Mais il ne faut pas toujours croire les témoignages de certaines qui ne rendent compte que leur frustration personnelle essuyées dans des couples ratés. A l’instar de ce peuple gabonais dont a parlé Manocry, il n’existe pratiquement pas de société en Afrique où la satisfaction sexuelle des femmes est ignorée. Si la plupart des aphrodisiaques sont à usage masculin, ils servent bien à permettre une endurance destinée à la satisfaction des femmes. Il existe également de multiples témoignages verbaux ou des recherches scientifiques qui parlent d’aphrodisiaques féminins. Le miel enduit autour du gland est assez réputé jusqu’à nos jours, pour augmenter le plaisir des femmes.
Je ne peux pas tout citer puisque cet exposé est fait presque de mémoire suivant quelques témoignages et études. J’avais promis ma contribution. Voilà, c’est fait.
Pour finir, voici un petit tour du monde de psychologie sexuelle.
En Chine, jusqu’à la révolution maoïste (1949) les femmes avaient les pieds bandés et là résidait tout l’érotisme. Le courtisan dans ses avances pouvait caresser les seins ou le sexe de la courtisée, mais en aucun cas elle aurait toléré que ce dernier effleura ses pieds. Le médecin chinois n’a pas le droit de toucher sa patiente. Il indique sur une statuette les endroits dont se plein la patiente. Et même sur cette statuette qui représente une femme nue, les pieds sont bandés.
Chez les Guyacurus et les Uapas, deux tribus voisines d’Amazonie, les hommes de la première étaient nus, comme les femmes de la seconde. Aucun chercheur n’a pu comprendre pourquoi et chacune des ethnies répondait « parce que c’est notre coutume ». D’ailleurs durant les enquêtes faites dans les pays africains pratiquant l’excision dans les années 1900, sur la raison de ce rites, les populations donnaient 36.000 motifs divers, mais le plus répondu était « c’est la mode dans notre pays ».
Lorsque vous retirez de force le voile qui recouvre le visage d’une afghane, elle soulève sa robe pour se cacher le visage… Son sexe lui paraît moins honteux à exposer.
Tabou est un mot tahitien. Et pourtant ce peuple, jusqu’à son occidentalisation récente ne connaissait pratiquement aucun tabou relatif à la sexualité. Des couples de tous âges faisaient naturellement l’amour en public sous les encouragements des spectateurs, voir la participation de certain(e)s qui n’ont pas jugé utile de retenir l’excitation que leur procurait le spectacle. Orgie, échangisme, fidélité… était des mots sans signification pour cette société. Par contre, il était tabou de manger en public.
L’inceste est un tabou quasi universelle. Chez les égyptiens par contre, les nobles se mariaient entre eux, parfois entre frères et sœurs, pour préserver la pureté de leur race divine. Les Incas avaient la même coutume. Plus récemment, en Afrique, les Azandé (vivent entre la RDC, le Soudan et la RCA) pratiquaient ces formes d’union. Certaines tribus indiennes d’Amérique du nord se marient aussi exclusivement dans la famille directe. Au Turkménistan on caresse le sexe des enfants pour les endormir. Ce qui dans d’autres cultures s’appelle attouchements sexuels et coûte cher devant les tribunaux.
La virginité, à l’origine tant vénérée par les perses puis les juifs, est loin de faire l’unanimité. En Malaisie il est impensable, voir insultant d’épouser une vierge. En Mandchourie les filles perdent leur hymen en très bas âge durant les toilettes intimes très poussées par leurs mères. Les mots virginité ou hymen sont complètement inconnus dans leur société.
LES TECHNIQUES SEXUELLES.
Sur ceux-ci j’ai peu à dire, faute d’études complètes spécifiques sur le continent. Mais soyons tolérant pour retenir que tout le monde, au lit, n’agit pas comme vous-même, vos amis ou vos voisins. Tout le monde ne dit pas ce qu’il fait et ce dont on parle le plus n’est souvent que le plus toléré et le moins pervers. La mamie gouine ou le papy qui se faisait fouetter tous les soirs ne vous en parlera pas. Ce qui est sûr c’est que tous les goûts sont dans la nature. Et même dans la nature africaine. Des fellations, sodomie, orgies, positions diverses, homosexualité, masturbation, masochisme… les poésies, sculptures, céramiques et peintures africaines en témoignent sans ambiguïté. J’en ai vu de mes yeux dans des musées consacrés à l’art nègre (ou « art premier », voire « primitif » comme on ne dit plus pour faire plaisir à certains. Bientôt on dira « art différent ». N'importe quoi. Moi je préférerai qu'on dise art africain de la période X. Basse préiode esclavagiste, moyenne période ou haute periode. Avant cela, on dira pour désigner la période soit "moyen âge africain, soit antiquités africaines pour désigner l'art nok, nubien et égyptien par exemple. L'art primitif étant à mon entendement l'art des premiers hommes. Quant à l'art sauvage, c'est un oxymore).
La plupart des caresses sont instinctifs ou recherchent des zones sensibles à atteindre. Si des chiens ou des singent les pratiquent, il n’y a pas moyen que l’humain, fut-il africain, les ait ignoré.
Je tiens à signaler l’importance du chatouillement. Il y’a multitude de témoignages sur tout le continent où cette pratique est avérée comme préliminaire sexuelle. Chez les érythréens m’a t-on rapporté, une mère avait coutume de chatouiller régulièrement sa fille pour juger de sa réceptivité. Si elle est peu sensible, c’est qu’elle est encore « pure ». A l’inverse, le même geste existe chez les Toupouri du Tchad, mais là bas, on considère que la receptivité au chatouillement se perd après le premier rapport. Pour les hommes comme pour les femmes.
powerful post.
Apparement tu sembles bien connaître ce sujet,est ce que les africains et noirs en générale,ne sont pas révulser par l'homosexualité?Dans la caraibe y'a vraiment une culture anti-gay,et il me semble que c'est pareil en Afrique.Les egyptiens contrairement au grecs détestaient cette pratique,les seules faits homosexuels connut là bas ,sont bien sûr le viol d'Horus par Seth,et Pepi II et son générale bien aimée _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Apparement tu sembles bien connaître ce sujet,est ce que les africains et noirs en générale,ne sont pas révulser par l'homosexualité?
Penses-tu ma chère Pakira.... Comme l'homosexualité est très "tendance" chez les Occidentaux en ce moment, Marvel ne manquera pas de nous expliquer que c'est en fait Kemet qui a inventé la culture gay, et que les Grecs nous ont piqué le concept.
Déjà qu'il a vu "de ses yeux" des objets d'art africains représentant Des fellations, sodomie, orgies, positions diverses, homosexualité, masturbation, masochisme…, le doute n'est plus permis.
J'attends avec impatience de pouvoir, moi aussi, me rincer l'oeil.... _________________ Entre une aliénation consciente et une conscience aliénée, mon coeur balance...
Inscrit le: 14 Oct 2005 Messages: 7 Localisation: Paris
Posté le: Lun 07 Nov 2005 03:46 Sujet du message:
Dans n'importe quel village gabonais, demandez le guerisseur le plus puissant des hémoroides ou des hernies testiculaires. Celui qui tient a trier ses patients car "certaines hernies sont d'origines maléfiques". Vous en trouverez un dans les villages alentours à moins d'une journée de marche. Il passe ses journées a recevoir ses patients dépendants, qui reviennent régulièrement et a vie. Des fois il abandonne deux patients dans sa case sous le prétexte d'aller chercher une racine qui lui fait défaut.
Dans toute l'Afrique les homos ont toujours trouvé des subterfuges pour exister sans etre vus. Presque toujours la communauté africaine gay a pour exister revetu un masque sacré. Elle s'est jouée de cérémonies d'initiations, de confreries très sélectes en passant par les menaces d'ensorcellement proférées aux héréros abusées qui se déliraient du secret.
Il n'y a jamais eu de fondateur d'une communauté gay en Afrique. Chaque génération ou chaque individu a toujours su comment trouver ses semblables, quand ce ne sont pas ceux-ci qui le répéraient dès le bas age. Le plus vieux gay africain que j'ai connu aurait eu, s'il vivait encore, 88 ans cette année. Un marabout guinéen. A son tour, il en avait connu du même age quand il était jeune. Et ainsi de suite.
Les homosexuels africains ont vécu caché assez facilement dans une société ancestrale fondée sur le secret et le mystère. Ce meme avantage se retourne aujourd'hui contre eux, payant le prix de ne pas s'être fait reconnaitre bien avant afin de profiter de l'évolution des mentalités.
Pour la documentation sur les témoignages de l'homosexualité historique en Afrique je vous conseillerai: Collin Spencer in HISTOIRE DE L'HOMOSEXUALITE DES ORIGINES A NOS JOURS éd Agora; Stephen Murray et Will Roscoe, in BOY-WIVES AND FEMALE HUSBANDS? STUDIE IN AFRICAN HOMOSEXUALITIES; éd Palgrave. Vous y trouverez (Madi) nombreuses références et repésentations culturelles et artistiques des pratiques sodomites ou lesbiennes en Afrique coloniale ou précoloniale, avec des légendes précises sous les photos.
Apparement tu sembles bien connaître ce sujet,est ce que les africains et noirs en générale,ne sont pas révulser par l'homosexualité?Dans la caraibe y'a vraiment une culture anti-gay,et il me semble que c'est pareil en Afrique.Les egyptiens contrairement au grecs détestaient cette pratique,les seules faits homosexuels connut là bas, sont bien sûr le viol d'Horus par Seth,et Pepi II et son générale bien aimée
En effet, l'homophobie en Afrique est très exprimée. Sans violence tout de même. Mais il est faux de dire que les égyptiens détestaient l'homosexualité. En tout cas je ne connais personnellement aucun texte juridique, ni aucune anecdote qui mettrait les homosexuels au ban de la société égyptienne. En même temps, si les mouvements afromilitants depuis 50 ans ont généralement une position homophobe, j'estime que c'est un discours qui ne se justifie pas et que ce n'est pas maâtique comme attitude. En outre, ce n'est parce que les africains et afrodescendants d'aujourd'hui, après des siècles d'aliénation chrétienne et musulmane ressentent une répulsion homophobe (je la ressens moi-même), que c'est le bon chemin. Ce serait tout le contraire de notre combat.
madi a écrit:
Penses-tu ma chère Pakira.... Comme l'homosexualité est très "tendance" chez les Occidentaux en ce moment, Marvel ne manquera pas de nous expliquer que c'est en fait Kemet qui a inventé la culture gay, et que les Grecs nous ont piqué le concept.
C'est pathétique comme tu ne comprends rien. Entre ce qui relève de la culture, de l'animalité humaine, dans ta petite tête qui veut "vivre simplement" c'est le flou total. Je ne sais pas si Sakay a donné ces indications pour des raisons personnelles… mais jamais, Madi, je ne t’aurai donné le moindre indice. Jamais. Hier encore affichais-tu ton complexe face à des honnêtes gens qui ne cachent pas leurs sources, si mes souvenirs sont exacts, et soudain tu apparais sur tes grands chevaux pour en demander, en affirmant que « tu aurais tout vu en 3 ans» (sic !), croyant que le savoir mondial tiendrait dans un mouchoir de poche. Croyant en plus que tu peux savoir lire une oeuvre d'art sans avoir la moindre idée des origines culturelles de ses auteurs (re-sic), ou croyant que les peuples choisissent des cultures par "goût" (re-re-sic). Cerise sur le gateau, tu m'accuses de trop invoquer l'Egypte, comme si je commetais un crime d'avoir trop d'arguments. Incroyable. On ne me reproche pas d'accorder une paternité qui n'en est pas (évidemment l'interlocuteur n'a aucune culture là dessus et l'avoue), mais on me reproche d'avoir cet argument. C'est tout simplement de l'anti-débat. Pas basé sur des thèses et des antithèses, mais sur des sentiments. Mais en plus, la réalité est que j'évite même de parler de la conjonction avec l'Egypte pour ne pas me perdre dans des sous explications. En effet, dans le cas des nouba par exemple, nos musclors, j'ai économiser le récit car il y'a des preuves du rôles d'athlète de ces descendants d'égyptiens. J'aurai pu citer le papyrus exacte qui les nommes. Si tu crois que je me réfères trop à l'Egypte qui aurait donc inventé ou influencé tant de choses, sache que la réalité est encore loin au dessus de tes craintes. Que ce soit de séléments à la mode en Afrique, en Occident, ou en Asie, voir en Amérique précolombienne. J'ai sauté un continent? L'Australie bien sûr avec les aborigènes qui pratiquent l'excision sur le même fondement philosophique que les égyptiens qui l'ont transmis à tous les mélanodermes de la planète!!!!
Pire encore savais-tu que.... [mais je vais te faire chier la prochaine fois]
Je ne l'avais pas bien compris dans son exemple de la choucroute alsacienne où ce qui la dérange ce n'est pas qu'elle soit égyptienne, mais c'est de le dire parce que ça blesse ces idées reçues. Vous savez d'où ça vient? Le complexe du sauvage dont je vous ai parlé. C'est le sauvage convaincu de l'6etre dans un monde bien ordonné entre les savants et les bienheureux sauvages fiers d'eux, qui apprend que son maître en réalité n'est pas vraiment un. Le bon esclave qui ne demande qu'à servir et croit commettre un déli de pensée en osant juger son maître et sa condition. A ce stade, toute démontration est inutile. C'est comme tenter de sortir un noir plongé dans une "Eglise du renouveau chrétien" en commençant par lui démontrer toute la stupidité de la bible. Ce ne sont pas tes arguments qu'il va combattre, mais l'attaque envers ses croyances. Madi en est là. Vivre simplement...
Je m'arrête parce que c'est inutile.
Cathy que signifie "p....s"? J'avais croisé par hasard cette histoire de sodomie qui soignerait quelque chose, je croyais même qu'il s'agissait d'une sodomie hétérosexuelle... Comme quoi on en apprend tous les jours.
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Marvel
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Posté le: Lun 07 Nov 2005 09:48 Sujet du message:
marvel a écrit:
En effet, l'homophobie en Afrique est très exprimée. Sans violence tout de même.
Ouais....enfin....t'iras dire çà aux jeunes homos et travestis qui se font régulièrement bastonner par les jeunes du quartier à Abidjan dès qu'ils se regroupent...sous prétexte qu'ils deviennent trop nombreux . . .
Et y a personne qui trouve quoi que ce soit à redire . . . La police ferme les yeux.... C'est normal c'est pour les faire rentrer dans le droit chemin.
Heuresement que j'en un connais un méchament costaud qui les cognes sans vergogne . . . Et se prendre une volée par un homo...ca l'fait pas pour passer pour un "garçon pile"...
Mais bon ceci n'est qu'une digression et n'enlève rien à l'intérêt du propos de Marvel sur ce topic. Je continue à suivre cette discussion.
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Posté le: Lun 07 Nov 2005 10:30 Sujet du message:
madi, c’est bien toi qui voulais qu’on essaie d’analyser ce probleme a partir de notre propre paradigme; je te cite:
Citation:
Mais pour une fois j'aimerais que nous analysions nous même notre culture sexuelle et esthétique, du moins ce que nous en savons, ce que nous en observons, bref notre point de vue sur nous-même, et ce, que nous soyons Africains ou Antillais. Après tout ce n'est pas le Blanc qui a inventé le "bois-bandé"....
Sachant que l’Egypte antique represente notre matrice culturelle, et que beaucoup de nos comportements, faits culturels d'aujourd'hui meme, trouvent leurs explications a partir de la, je ne comprends pas que tu puisses rejeter toute tentative d’analyse sous cet angle. Ce n'est pourtant qu'un angle d'etude parmi d'autres comme celui sur lequel tu t'appuies. Bref! C’est ton topic, c’est toi qui vois. _________________ l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH
Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Lun 07 Nov 2005 11:06 Sujet du message:
Moi que je lis les propos de Madi j'ai pas l'impression qu'elle refuse cette lecture....j'ai plutôt le sentiment qu'elle nous dit en subtance (Madi tu le dit si j'interprète mal tes propos)
Pourquoi ne voir ce thème qu'avec un seul angle de lecture?
Pourquoi n'aurait il pas été possible que sur le continent il y ait eu des tas de manière de voir les choses...certaines liées à un héritage de l'égypte antique et d'autres qui n'ont rien à voir avec, totalement autonome.
C'est la logique du TOUT ou RIEN qui semble la gêner quand je la lis...mais je ne crois pas qu'elle réfute pour autant l'héritage.
Tout ne relève pas que de la culture, ou que de la science ou que de la religion ou que des conditions physiologiques. L’homme est un tout qu’il faut analyser en prenant compte de tous les éléments qui l’entourent et qui le définissent.
En ce qui concerne la sexualité en Afrique, de ce qu'on en savait avant la mixité avec le white, je préfère scinder la question en deux : La psychologie amoureuse (ou attrait sexuelle) d’une part et les techniques sexuelles d’autre part.
LA PSYCHOLOGIE AMOUREUSE.
Les critères de sélection sexuelle des mammifères ont pour base commune la recherche du meilleur reproducteur. Dans l’espèce humaine, les femmes rechercheront chez l’homme la force physique. La musculature bien développée, la taille dominante, l’agilité. En Afrique, chez les Nouba, un peuple soudanais chez qui la beauté est vénérée à son paroxysme, il existe un nom pour chaque muscle du corps humain. Le développement apparent de certains de ces muscles rassure les femmes sur les capacités d’endurance sexuelle chez cet homme.
(Ainsi, lorsque vous verrez un Nouba haltérophile certains diront qu’ « il imite les critères de beauté des blancs ».)
Les hommes s’appesantiront plutôt sur les capacités de maternité chez les femmes. C’est le principe général selon nos instincts de mammifères. D’où une appréciation qualitative des seins, de la largeur du bassin et ce faisant, de la taille de la masse fessière. Précisons que certaines théories affirment qu’un crâne de Noir est plus grand qu’un crane de blanc qui lui même est l’est plus qu’un crâne asiatique. D’ou la hiérarchie dans la taille des protubérances du bassin et des fesses, et l’attrait de chacun de ces peuples pour des bassins à sa proportion. En somme, les Noirs exigent de grosses fesses dans l’idéal féminin parce que naturellement ils en ont besoin pour la survie de leur « espèce à grosse tête ». J’ai même lu que c’est à cause du métissage moderne que la césarienne se répand. Car même une femme du nord de l’Europe enfantant d’un méditerranéen encourt un risque de disproportion.
Pour les seins, il convient aussi de préciser que certaines ethnies les préfèrent tombantes (tels que les banganda qui les compressent dès l’apparition pour obtenir cet effet) quand d’autres affectionnent le tendu, le gros ou « les petites oranges » (chez les kongos).
Mais il y’a aussi l’hygiène. Plusieurs peuples africains ne se font la cour qu’en saison de sécheresse quand la poussière est répandue pour s’assurer des qualités des femmes désirées à entretenir la propreté.
L’embellissement par les vêtements et les bijoux est de manière générale l’apanage des femmes. Certains chercheurs affirment que c’est le fait que les organes sexuels des femmes soient intérieurs, donc cachés, qui les rend plus mystérieuses et plus attrayantes que les hommes. Les ornements vestimentaires ne servant qu’à décorer ce mystère. Une femme nue cache toujours quelque chose puisque son sexe est intérieur. Pour la plupart des sociétés, une femme pénétrée est une femme qui a révélée ce qu’elle devrait toujours cacher. L’explication souvent donnée de l’excision c’est qu’elle consiste à retirer ce qui est visible du sexe de la femme (et non comme on le dit trop souvent, pour rendre la femme objet sexuel non réactif). Ainsi, même par accident, nul ne peut voir ce mystère caché de la femme. Car c’est un privilège que de découvrir ce secret ; une marque de confiance et d’acces exclusif à son « complice à vie ». Les femmes qui sont pour l'excision témoignent souvent que sans cet acte elles se sentent vulnérable, découvertes, offertes... Comme si elles révélaient ce qui fait la dignité d'une femme. Elles savent fort bien que les autres femmes d'autres ethnies non exci'sees ne sont pas des prostituée ou des offertes au premier venu. La raison est donc plus profonde.
Précisons tout de même que le culte de la virginité qui est au départ une invention persane (mazdéenne plus exactement), était extrêmement rare en Afrique Noire. Quasiment inconnue. La liberté sexuelle féminine n’était donc pas niée avant l’introduction de l’islam et du christianisme.
Certaines cultures ont tendance à l’exposition des organes, féminins compris. Au Bénin, la culture voulait qu’on trouve décoratif d’allonger artificiellement les lèvres vulvaires et le clitoris sur lesquels on attachait des petits poids graduellement augmentés. Chez les Bawenda du nord du Transvaal également, tout comme chez les tutsis où jusqu’à ce jour, avoir les lèvres pendantes est le top de la beauté intime. La plupart du temps ces gens étaient vêtues et ces beautés intimes étaient réservées aux heureux élus. Mais pas toujours.
Chez les Nouba (souvenez-vous, ceux connaissent tous les muscles) les personnes considérées comme belles avaient le droit de se promener entièrement nues (hommes comme femmes). C’était un honneur accordée par les chefs de villages.
Chez les bagandas de l’Ouganda, seules les femmes du roi avaient le droit de vivre nue. Une manière pour le souverain d’être le seul à pouvoir exposer « ses richesses ».
(je reprécise que tous ces témoignages couvrent la période à partir de 1885, l’an 0 de l’humanité africaine pour les aliénés/amnésiques).
L’exposition des organes sexuels mâles a toujours eu un grand succès dans les sociétés humaines mais il semble que ce culte du phallus est plus modéré dans les sociétés africaines où l’on donne plus volontiers aux femmes l’image de la fertilité. Chez les Massaïs qui ont gardé l’homme comme détenteur de fertilité, le pénis est tjrs exposé. Le cacher serait honteux.
N’oublions pas non plus le rôle très important de la pilosité dans la psychologie sexuelle. Chez certains les poils représentent la masculinité et donc s’en passent-ils sur les femmes. Les femmes Muani (peuple du Mozambique) se rasaient le pubis et les aiselles, voire la tête pour les grandes cérémonies. Tandis que chez d’autres, la pilosité est un atout indispensable à la beauté féminine. Aujourd’hui encore, dans plusieurs pays d’Afrique et dans les villes, l’épilation à l’européenne n’a jamais eu de succès. L’aliénation semble avoir ses limites aussi. On ne va pas par exemple faire aimer un cul plat à un black!
Les raisons de ces différentiations voulu suivre une norme. En effet, les peuples tendent à exagérer des caractères qu’ils ont déjà. C’est universel. Par exemple, les bantous de la côte atlantiques de l’Afrique centrale sont particulièrement velus, et ils accordent une importance esthétique à ce que leurs femmes le soient plus que de raison. Les égyptiens par contre avaient horreur des poils et même des cheveux, leur préférant des perruques, alors que leur morphologie était naturellement d’une pilosité rare. Comme les Muanis. Cette tendance à s’épiler jusqu’au pubis a été adoptée par les arabes mais surtout les Grecs, qui se sont aussi mis à représenter leurs statues sans poils pubiens. Les sculpteurs et peintres européens durant des siècles et jusqu’à nous continuent néanmoins à s’obliger de produire des représentations identiques (sans poils pubiens), bien qu’elles ne correspondaient plus (jusqu'il y a peu) ni à des réalités, ni à leurs propres idées de la beauté. L’influence et la poursuite des coutumes propres à d’autres n’est pas que la tare des Noirs.
Ainsi, selon les changements de mentalité, des environnements sociaux et des époques, les types de beautés appréciés peuvent évoluer au sein du même peuple, pour rejoindre ou se distancier des critères d’un autre peuple. Par hasard, par tradition, par instinct mammifère, ou par imitation. Le dr Havellock Ellis, un anglais mort en 1939 et qui y a consacré une grande étude (non sans racisme de temps en temps) et sur qui je me base beaucoup sur cet article (de mémoire, excusez-moi des fautes eventuelles) reconnaît tout de même que (je cite) :
Citation:
On peut même affirmer que l'idéal de certains sauvages nous inspire plus de sympathie que l'idéal de certains de nos propres ancêtres du Moyen Âge. « J'ai rencontré nombre de négresses, remarque Castellani, qui pourraient dire avec orgueil, avec le Cantique des Cantiques : Je suis noire, mais je suis belle. Beaucoup de nos campagnardes n’ont ni la même grâce, ni la même peau délicate que certaines femmes indigènes du Kassaï ou de la Sangha. Pour ce qui concerne la couleur, j’ai vu sur le continent africain des créatures d’or pâle, ou même couleur de cuivre rouge, dont la peau fine et satinée rivalisait avec les peaux blanches les plus délicates. On peut, en effet, trouver des beautés parmi les femmes de l’ébène le plus foncé. » Darwin, qui a eu assez d’occasions d’observer, non seulement les nègres de la Côte Occidentale de l'Afrique, mais encore ceux de l’intérieur qui n'ont jamais été en rapport avec les Européens, est convaincu que leurs idées de beauté sont, en général, pareilles aux nôtres. Le Dr Rohlfs m’écrit dans le même sens : dans le Bomou et les régions habitées par les tribus Peuls, Mr Reade découvrit qu'il était d’accord avec les nègres sur leur opinion concernant la beauté des jeunes filles indigènes, et que leur appréciation de la beauté des femmes européennes correspondait à la nôtre...
Quant à l’idéal des femmes plus clair il semble beaucoup plus ancien que ce que l’on veut bien croire (esclavage et colonisation). Les égyptiens se peignaient en ocre. Si on peut affirmer que c’est par convention picturale car il est difficile de dessiner des traits avec du noir, on peut également remarquer chez eux l’attrait du brillant. Si le Noir représente le sacré pour eux, il n’y a pas de doute que le marron, plus brillant, était une esthétique non négligeable. Comme en témoigne la couleur des poudres utilisées par les égyptiennes antiques. Il en est de même pour les cheveux pendants. Mais à l’inverse, la grande mode du bronzage des européens qui s’est développée au XXè siècle et commence à atteindre la Chine et le Japon, ceci sans que le noir ne soit plus apprécié ou que le métis ne soit admiré comme un idéal blanc, prouve bien qu’entre le teint et la race-culture il reste un fossé.
L’expression et la gestuelle revêtent également une importance capitale dans la psychologie amoureuse. En Afrique, la démarche féminine mais surtout la danse sont incontestablement des armes de séduction redoutables. Elles s’exécutent comme des mimiques sexuelles ou des expositions de parties sexuelles primaires (sexe) ou secondaires (seins, fesses...). Contrairement à la danse des hommes qui est plus axée sur des gestuelles énergiques ou adroites.
C’est toute la nuance entre le Mapouka et la Coupé décalé, pour vous faire un dessein.
Chez les Yakoma, un peuple de la RCA (mais aussi chez les aborigènes) on apprend aux petites filles à marcher pour allumer les hommes. Elles répètent chaque jour avec leurs aînées le pas fatal durant des années avant la puberté. Puis dès l’apparition des premières règles, elles adoptent cette démarche qui ne les quittera plus face à des hommes (seulement jusqu’au mariage dans certaines tribus). Ce peuple comme leurs voisins (les Azande par exemple) connaissent une éducation sexuelle assez permissive comparée au reste du monde, allant jusqu’aux orgies et la tolérance d’incestes.
D’autres de leurs voisins, les Mongos, ont poussé le bouchon jusqu’à apprendre aux jeunes filles pré-pubères a réussir à la perfection des rotations de reins dans des conditions parfois extrêmes. J’ai eu le témoignage vivant d’une jeune fille initiée à cette technique dès l’âge de 12 ans alors qu’elle était en vacances au village. Au moins une fois la semaine, ses tantes la couchaient au sol, sur le dos, portant sur son bas-ventre un tronc d’arbre particulièrement lourd représentant le poids d’un homme. Ensuite elle ondulait de ses reins pour creuser dans le sol, jusqu’à ce que ses fesses soient enterrées.Toutes les semaines ainsi durant des mois, et quand y arrive, le résultat en live est… électrique.
Mais attention, le plaisir n'est pas donné qu'à l'homme. Bien que les raisons animales justifient que pour la survie de l'espèce (premier role du sexe, ne l'oublions pas), il est necessaire pour les humains de developper les moyens de libération de la semence mâle. Mais il ne faut pas toujours croire les témoignages de certaines qui ne rendent compte que leur frustration personnelle essuyées dans des couples ratés. A l’instar de ce peuple gabonais dont a parlé Manocry, il n’existe pratiquement pas de société en Afrique où la satisfaction sexuelle des femmes est ignorée. Si la plupart des aphrodisiaques sont à usage masculin, ils servent bien à permettre une endurance destinée à la satisfaction des femmes. Il existe également de multiples témoignages verbaux ou des recherches scientifiques qui parlent d’aphrodisiaques féminins. Le miel enduit autour du gland est assez réputé jusqu’à nos jours, pour augmenter le plaisir des femmes.
Je ne peux pas tout citer puisque cet exposé est fait presque de mémoire suivant quelques témoignages et études. J’avais promis ma contribution. Voilà, c’est fait.
Pour finir, voici un petit tour du monde de psychologie sexuelle.
En Chine, jusqu’à la révolution maoïste (1949) les femmes avaient les pieds bandés et là résidait tout l’érotisme. Le courtisan dans ses avances pouvait caresser les seins ou le sexe de la courtisée, mais en aucun cas elle aurait toléré que ce dernier effleura ses pieds. Le médecin chinois n’a pas le droit de toucher sa patiente. Il indique sur une statuette les endroits dont se plein la patiente. Et même sur cette statuette qui représente une femme nue, les pieds sont bandés.
Chez les Guyacurus et les Uapas, deux tribus voisines d’Amazonie, les hommes de la première étaient nus, comme les femmes de la seconde. Aucun chercheur n’a pu comprendre pourquoi et chacune des ethnies répondait « parce que c’est notre coutume ». D’ailleurs durant les enquêtes faites dans les pays africains pratiquant l’excision dans les années 1900, sur la raison de ce rites, les populations donnaient 36.000 motifs divers, mais le plus répondu était « c’est la mode dans notre pays ».
Lorsque vous retirez de force le voile qui recouvre le visage d’une afghane, elle soulève sa robe pour se cacher le visage… Son sexe lui paraît moins honteux à exposer.
Tabou est un mot tahitien. Et pourtant ce peuple, jusqu’à son occidentalisation récente ne connaissait pratiquement aucun tabou relatif à la sexualité. Des couples de tous âges faisaient naturellement l’amour en public sous les encouragements des spectateurs, voir la participation de certain(e)s qui n’ont pas jugé utile de retenir l’excitation que leur procurait le spectacle. Orgie, échangisme, fidélité… était des mots sans signification pour cette société. Par contre, il était tabou de manger en public.
L’inceste est un tabou quasi universelle. Chez les égyptiens par contre, les nobles se mariaient entre eux, parfois entre frères et sœurs, pour préserver la pureté de leur race divine. Les Incas avaient la même coutume. Plus récemment, en Afrique, les Azandé (vivent entre la RDC, le Soudan et la RCA) pratiquaient ces formes d’union. Certaines tribus indiennes d’Amérique du nord se marient aussi exclusivement dans la famille directe. Au Turkménistan on caresse le sexe des enfants pour les endormir. Ce qui dans d’autres cultures s’appelle attouchements sexuels et coûte cher devant les tribunaux.
La virginité, à l’origine tant vénérée par les perses puis les juifs, est loin de faire l’unanimité. En Malaisie il est impensable, voir insultant d’épouser une vierge. En Mandchourie les filles perdent leur hymen en très bas âge durant les toilettes intimes très poussées par leurs mères. Les mots virginité ou hymen sont complètement inconnus dans leur société.
LES TECHNIQUES SEXUELLES.
Sur ceux-ci j’ai peu à dire, faute d’études complètes spécifiques sur le continent. Mais soyons tolérant pour retenir que tout le monde, au lit, n’agit pas comme vous-même, vos amis ou vos voisins. Tout le monde ne dit pas ce qu’il fait et ce dont on parle le plus n’est souvent que le plus toléré et le moins pervers. La mamie gouine ou le papy qui se faisait fouetter tous les soirs ne vous en parlera pas. Ce qui est sûr c’est que tous les goûts sont dans la nature. Et même dans la nature africaine. Des fellations, sodomie, orgies, positions diverses, homosexualité, masturbation, masochisme… les poésies, sculptures, céramiques et peintures africaines en témoignent sans ambiguïté. J’en ai vu de mes yeux dans des musées consacrés à l’art nègre (ou « art premier », voire « primitif » comme on ne dit plus pour faire plaisir à certains. Bientôt on dira « art différent ». N'importe quoi. Moi je préférerai qu'on dise art africain de la période X. Basse préiode esclavagiste, moyenne période ou haute periode. Avant cela, on dira pour désigner la période soit "moyen âge africain, soit antiquités africaines pour désigner l'art nok, nubien et égyptien par exemple. L'art primitif étant à mon entendement l'art des premiers hommes. Quant à l'art sauvage, c'est un oxymore).
La plupart des caresses sont instinctifs ou recherchent des zones sensibles à atteindre. Si des chiens ou des singent les pratiquent, il n’y a pas moyen que l’humain, fut-il africain, les ait ignoré.
Je tiens à signaler l’importance du chatouillement. Il y’a multitude de témoignages sur tout le continent où cette pratique est avérée comme préliminaire sexuelle. Chez les érythréens m’a t-on rapporté, une mère avait coutume de chatouiller régulièrement sa fille pour juger de sa réceptivité. Si elle est peu sensible, c’est qu’elle est encore « pure ». A l’inverse, le même geste existe chez les Toupouri du Tchad, mais là bas, on considère que la receptivité au chatouillement se perd après le premier rapport. Pour les hommes comme pour les femmes.
Merci, c'était très intéressant.
Quelles sont tes sources ?
C' est tellement expressif qu'il n'est n'est pas convenable (à mon avis ) de les mettre en ligne . Et c'est l' époque ramesside . _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Je ne sais pas vraiment comment etait la sexualité de nos ancetres, mais ma mere ma donner pleins de conseils pour mes relations sexuelles qui lui sont venus des sa mère.
Il y a en tout cas toute une preparation pour la femme avant de faire l'amour avec un homme, de la toilette aux parfums, mais aussi dans l'acte lui meme : les positions, la danse ...... c'est tout un art ! mais la sexualité est telement tabou en afrique qu'elle ne peux etre revelée que d'une génération de femme a l'autre, comme une mere pour sa fille, les femmes n'en parle pas ouvertement.
Quand j'en parle des francaises, elles me disent que ca ne leurs serait jamais venu a l'idée de faire ca avec leur partenaire! C'est donc je pense un heritage exclusivement africain.
A propos de la sexualité en Egypte voir
Turin, Musée égyptien
papyrus satirico-érotique
Deir el-Medineh - Époque ramesside - Collection Drovetti
http://www.bubastis.be/art/musee/turin_08.html
C' est tellement expressif qu'il n'est n'est pas convenable (à mon avis ) de les mettre en ligne . Et c'est l' époque ramesside .
WOUAÏE !!!!
WAY PAPA !!!
Des cals (pénis en créole) de la longueur d'un bras, tu m'étonnes que ça ait traumatisé les blancs (jusqu'à présent !!!)
Plus sérieusement (à peine ), c'est LA différence essentielle entre ces gravures égyptiennes et des gravures érotiques hindoues ou chinoises (postures tout aussi acrobatiques, mais avec des cals tout petits tout petits tout petits... ). La puissance sexuelle ne s'exprimait donc pas que chez la femme, mais aussi chez l'homme, donc ? _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Inscrit le: 25 Mai 2005 Messages: 3244 Localisation: Derrière toi
Posté le: Lun 07 Nov 2005 14:57 Sujet du message:
Chabine a écrit:
WAY PAPA !!!
Des cals (pénis en créole) de la longueur d'un bras, tu m'étonnes que ça ait traumatisé les blancs (jusqu'à présent !!!)
OU PA'A TAAAN'N ?!!!!
Chabine a écrit:
Plus sérieusement (à peine ), c'est LA différence essentielle entre ces gravures égyptiennes et des gravures érotiques hindoues ou chinoises (postures tout aussi acrobatiques, mais avec des cals tout petits tout petits tout petits... ). La puissance sexuelle ne s'exprimait donc pas que chez la femme, mais aussi chez l'homme, donc ?
Plus sérieusement (à peine ), c'est LA différence essentielle entre ces gravures égyptiennes et des gravures érotiques hindoues ou chinoises (postures tout aussi acrobatiques, mais avec des cals tout petits tout petits tout petits... ). La puissance sexuelle ne s'exprimait donc pas que chez la femme, mais aussi chez l'homme, donc ?
MADEMOISELLE CHABINE ; VENEZ ICI !!!!!!!
Arrété, Maryjane !!! Je sais qu'il ets difficile pour les femelles lubriques que nous sommes de garder notre sang froid face à de tels exploits antiques, mais ma question était très sérieuse : la censure de la sexualité, principalement chez la femme mais également chez l'homme, est un trait caractéristique de l'Occident judéo-chrétien, et qui m'a toujours interpellé.
Je me suis toujours demandé pourquoi. S'il s'agit de dénoncer (pour des raisons qui m'échappent) tous les plaisirs, pourquoi ne pas diaboliser la bouffe aussi ? Ce n'est pas le cas.
Donc cet interdit pesant sur le sexe, venant, en outre, d'une Eglise catholique qui, par ailleurs, a toujours vu d'un mauvais oeil la diffusion de la connaissance, ne peut que m'amener à m'interroger sur les motivations réelles de cette "fatwa"...
Merci marvel pour ton post très détaillé, qui fait le lien entre traditions antiques et diversités des traditions survivant actuellement, on voit bien la continuité.
Il y a manifestement en Afrique, selon vos témoignages, toute une culture d'initiation à l'acte sexuel, qui passerait essentiellement par la voie orale et au sein des familles.
Avez-vous d'autres exemples ? Et surtout, pour celles qui sont concernées, vos mères vous ont-elles fait part des motivations profondes de cette initiation ? (je veux dire : pas seulement pour "garder votre homme").
Quelqu'un a parlé du pouvoir des femmes de transmettre le "pouvoir spirituel" aux enfants : des détails ? Est-ce lié à la sexualité ? _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
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2011, annee Frantz Fanon
Moi que je lis les propos de Madi j'ai pas l'impression qu'elle refuse cette lecture....j'ai plutôt le sentiment qu'elle nous dit en subtance (Madi tu le dit si j'interprète mal tes propos)
Pourquoi ne voir ce thème qu'avec un seul angle de lecture?
Pourquoi n'aurait il pas été possible que sur le continent il y ait eu des tas de manière de voir les choses...certaines liées à un héritage de l'égypte antique et d'autres qui n'ont rien à voir avec, totalement autonome.
C'est la logique du TOUT ou RIEN qui semble la gêner quand je la lis...mais je ne crois pas qu'elle réfute pour autant l'héritage.
En même temps, penser que nous devons tout, absolument tout ce qui est "moderne" aux blancs ne la gène pas le moins du monde. C'est de le devoir aux Noirs qui pose problème. C'est le complexe du sauvage et rien de plus.
Puis, il faut démontrer qu'il y'a une autre source que celle invoquée. C'est à dire présenter une antithèse. On n'écarte pas une vérité prouvée, sans même jeter un oeil sur la preuve( et sans contre preuve) sous prétexte que ça commence à trop faire. C'est anti-intellectuel, antiscientifique... simplement absurde. Ce qui est encore plus ridicule, c'est qu'elle ne sait pas ce qui relève de l'invention humaine, de la convention, ou de la nature tout simplement. Mais elle veut discuter...
Diali, je t'ai cité le Dr Havelock Ellis qui je crois présente l'étude la plus approfondie de la sexualité africaine dans son livre Psychologie sexuelle paru dans les années 1910 ou (1920?). Plusieurs oeuvres comportales de Darwin donnent également un aperçu fort intéressant car Darwin demandaient des enquêtes aux missionnaires et autres explorateurs parsemés dans le monde. Dans la même période il y'a également le professeur Roubaud, un français, mais dont je ne me souviens plus du titre de l'oeuvre. Et enfin, il existe sur internet plusieurs thèses de recherche notamment sur l'évolution des comportements sexuels à caue du Sida. Beaucoup remonte un aperçu de l'histoire sexuelle du continent. Sans oublier ma propre expérience.
Marvel _________________ Révélons de l'Afrique et des Noirs ce qu'ils ont de positif. Pour le reste, les impérialistes occidentaux et leurs valets aliénés ou consentants s'en chargent déjà.
L'Afrique, j'y crois!
Marvel
Dernière édition par Marvel le Lun 07 Nov 2005 15:39; édité 1 fois
Moi que je lis les propos de Madi j'ai pas l'impression qu'elle refuse cette lecture....j'ai plutôt le sentiment qu'elle nous dit en subtance (Madi tu le dit si j'interprète mal tes propos)
Pourquoi ne voir ce thème qu'avec un seul angle de lecture?
Pourquoi n'aurait il pas été possible que sur le continent il y ait eu des tas de manière de voir les choses...certaines liées à un héritage de l'égypte antique et d'autres qui n'ont rien à voir avec, totalement autonome.
C'est la logique du TOUT ou RIEN qui semble la gêner quand je la lis...mais je ne crois pas qu'elle réfute pour autant l'héritage.
En même temps, penser que nous devons tout, absolument tout ce qui est "moderne" aux blancs ne la gène pas le moins du monde. C'est de le devoir aux Noirs qui pose problème. C'est le complexe du sauvage et rien de plus.
Puis, il faut démontrer qu'il y'a une autre source que celle invoquée. C'est à dire présenter une antithèse. On n'écarte pas une vérité prouvée, sans même jeter un oeil sur la preuve( et sans contre preuve) sous prétexte que commence à trop faire. C'est anti-intellectuel, antiscientifique... simplement absurde. Ce qui est encore plus ridicule, c'est qu'elle ne sait pas ce qui relève de l'invention humaine, de la convention, ou de la nature tout simplement. Mais elle veut discuter...
Si je peux me permettre, marvel, pourrions-nous oublier cette querelle, et échanger sereinement de nouveau ?
Toi aussi, tu nous as (un peu) fait le complexe du sauvage quand on a touché au rapport à la nudité et aux vêtements (même si j'entends une partie de tes arguments) donc chacun ses erreurs, non ?
Continue à nous faire profiter de tes connaissances sur le sujet du topic, et laissons tomber les querelles stupides, svp.
La liberté sur Internet ne durera pas éternellement, il nous faut en profiter tant qu'il est temps. _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Et surtout, pour celles qui sont concernées, vos mères vous ont-elles fait part des motivations profondes de cette initiation ?
D'apres ce que ma mere me dit, cette culture de la sexualité apprend a la jeune fille a etre une "vrai" femme. Elle doit savoir s'occuper de son corps et de celui de son partenaire.
L'acte sexuel ne consiste pas a "ouvrir les jambes", c'est beaucoup plus poetiques que ca, c'est tout un art, une danse de l'amour.
L 'érotisme au Sénégal est très complexe .A chaque sens son stimulis :
_ la vue : " beeco : petits pagnes(un marché florissant et un défi pour l' imagination) , vêtements affriolants dans la pure tradition africaine , les perles qui brillent de mille feux la nuit etc
_ l'ouie : les perles("fer" en wolof) autour des reins souvent trempées dans du parfum etc, l' introduction d'une plume à l' oreille( "jurgoot")etc
_ le goût : miel etc
_ l'odorat : l'encens, les parfums etc
-le toucher : cela va de soi.
L' alcôve est en général un lieu de de paix , propice à la détente .Les moments de solitude sont rares pour le couple du fait de la vie sociale intense ce qui les rend précieux .
La séduction est aussi très subtile : intonations de la voix , démarche altière , codes de savoir vivre qui permettent de nouer le dialogue ; vocabulaire amoureux très riche car la société est empreinte de pudeur , "lamsal : battement des cils chez les filles : très émouvant ,etc
On m' a parlé d'une thèse sur le sujet "le bagage érotique sénégalais " soutenue il y a quelques années à la Sorbonne(?) . Je ne l'ai pas encore trouvée .
La littérature sénégalaise regorge de réflexions sur le sujet (les romans) .
Ps : Le Kama-sutra de Vâtsyâyana daterait du 6ème siècle avant JC et son prédécesseur Shvetaketu a résumé au 8ème sècle av JC l'ouvrage de Nandi de Shiva(non daté ).
Voir "Kâma Sutra" d' ALAIN danielou .
Les papyrus satirico-érotiques datent de l'époque ramesside (FIN14DEB13 - 11 ème siècle av JC) voir " Chronique des pharaons " Peter A . Clayton. _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
[Chez les goylles] Les hommes sont tri-circoncisés, eh oui, vous avez bien entendu. Les hommes sont circoncis trois fois ! Il paraît que cela permette d’avoir un beau membre, et surtout un membre proportionnel à son corps (physique et psychologique). D’après ce peuple, un membre trop grand par rapport à la constitution de l’individu peut entraîner des troubles psychologiques graves. Il a pris l’exemple d’un homme qui aurait un bras plus long que l’autre ; il y a un manque d’harmonie qui changera complètement la vie de cet homme. Eh ben c’est pareil pour le sexe, il doit avoir un équilibre dans la taille du sexe pour qu’un homme puisse s’épanouir pleinement. Il a expliqué que beaucoup de malaises dans la société moderne s’expliquent par ce manque d’équilibre...
Madi a écrit:
Mais pour une fois j'aimerais que nous analysions nous même notre culture sexuelle et esthétique, du moins ce que nous en savons, ce que nous en observons, bref notre point de vue sur nous-même, et ce, que nous soyons Africains ou Antillais. Après tout ce n'est pas le Blanc qui a inventé le "bois-bandé"....
Ah ces goylles, chez moi que l’on soit petit ou grand, on cherche plutôt a en avoir une « grosse ». Je me rappelle, quand j’étais ado, avec des copains on traversait le fleuve Djoué à la nage (à BZV) pour aller chercher des racines de « mugomboro » censées augmenter les dimensions du dikata (ou likata en lingala, ikara en mbochi, mvia en kikongo-lari, pulu ou mpulu en kiyaka). Quand le membre n’est pas circoncis, on l’appelle musutu (lingala, kiyaka) ; nsutu (kikongo-lari).
Madi a écrit:
Avant le mariage, elle va s'enfermer quelques semaines chez sa grand-mère et ses tantes pour recevoir toutes sortes de poudres à base de plantes, sensées l'aider à rendre son vagin plus.... comment dire.... "attractif" ( désolée je ne peux pas rentré dans les détails... ). Mais tout ça c'est "affaires de femmes". Les hommes se doutent bien que les femmes ont recours à certaines pratiques, mais n'en savent rien dans les détails, et ne cherche pas à savoir.
Désolé Mama Madi mais les hommes font semblant de ne pas savoir… mais ils en savent un rayon et la maman ne prépare pas que sa fille ! Chez moi dans le massif du chaillu,
-La maman testera pendant le bain du petit son petit dikata pour voir s’il répond aux stimulis en le titillant un peu, s’il n’ya pas d’érection (ku timba, ko timba en lingala, u tingui en kiyaka) la maman s’inquiétera.
-Pour la fillette, dans certaines contrées par exemple chez les bayas, la maman massera régulièrement le clitoris (lu ndindi en kikongo-lari ; liti en kiyaka…) pour développer sa sensibilité (avis à ceux qui croient que pour toute l’Afrique, la règle c’est l’excision et bien NON)
Il existent certaines feuilles que les femmes utilisent macérées ou infusées pour leur toilette intime. Ces feuilles ont la propriété de raffermir les muscles et de réguler les sécrétions vaginales : le flot de sécrétions pendant l’acte sexuel n’est pas apprécié, d’où des expressions peu élégantes à l’endroit des femmes du genre « libolo mayi mayi » en lingala = littéralement vagin plein d’eau ou en mbochi « ékiélé lahoula » = vagin plein d’huile. (Pour le vocabulaire : vagin = libolo (lingala) ; mboula (kikongo-lari, munukutuba) ; tsoto (kiyaka) ; ékiélé (mbochi)…
Pour les hommes, ils existent des racines pour avoir des dimensions convenables et pour retarder l’éjaculation (ce qui par corollaire veut dire que l’homme ne cherche pas que son plaisir propre mais fait tout pour attendre sa partenaire). A propos de la racine aux effets retardateurs, je connais une anecdote d’un vieux de mon bled qui en a abusé. Il est allé voir une fille de joie et pour en avoir pour son argent, il a forcé sur la dite racine et s’est retrouvé au dispensaire car il est resté droit comme un i des heures durant sans éjaculation et mes dames, mes demoiselles, ça fait mal… Finalement, c’est une vielle femme téké qui a résolu son problème, on ne sait pas comment puisqu’elle a fait sortir tout le monde, est restée seule avec le gars et quelques minutes plus tard, tout était au repos !
Afropéenne a écrit:
D'apres ce que ma mere me dit, cette culture de la sexualité apprend a la jeune fille a être une "vrai" femme. Elle doit savoir s'occuper de son corps et de celui de son partenaire.
L'acte sexuel ne consiste pas a "ouvrir les jambes", c'est beaucoup plus poétiques que ça, c'est tout un art, une danse de l'amour.
N’en déplaise à ceux qui pensent qu’on ne sait pas ce qui se passe dans les chambres, il y a des invariants : Celui ou celle qui croit que l’acte sexuel c’est faire des va-et-vient peut aller se rhabiller, non le mouvement de base de l’acte sexuel chez moi c’est le mutiengo (kikongo-lari) ou mutiengué (kiyaka, munukutuba) : en maths on dirait qu’il s’agit d’une translation-rotation (vissage avec une vis sans fin ) des bassins, il faut être souple du bassin et éviter d être comme du bois mort sur le lit…
Bien évidemment, il ne faut pas s’arrêter à cette base _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
C'est pathétique comme tu ne comprends rien. Entre ce qui relève de la culture, de l'animalité humaine, dans ta petite tête qui veut "vivre simplement" c'est le flou total. Je ne sais pas si Sakay a donné ces indications pour des raisons personnelles… mais jamais, Madi, je ne t’aurai donné le moindre indice. Jamais. Hier encore affichais-tu ton complexe face à des honnêtes gens qui ne cachent pas leurs sources, si mes souvenirs sont exacts, et soudain tu apparais sur tes grands chevaux pour en demander, en affirmant que « tu aurais tout vu en 3 ans» (sic !), croyant que le savoir mondial tiendrait dans un mouchoir de poche. Croyant en plus que tu peux savoir lire une oeuvre d'art sans avoir la moindre idée des origines culturelles de ses auteurs (re-sic), ou croyant que les peuples choisissent des cultures par "goût" (re-re-sic). Cerise sur le gateau, tu m'accuses de trop invoquer l'Egypte, comme si je commetais un crime d'avoir trop d'arguments. Incroyable. On ne me reproche pas d'accorder une paternité qui n'en est pas (évidemment l'interlocuteur n'a aucune culture là dessus et l'avoue), mais on me reproche d'avoir cet argument. C'est tout simplement de l'anti-débat. Pas basé sur des thèses et des antithèses, mais sur des sentiments. Mais en plus, la réalité est que j'évite même de parler de la conjonction avec l'Egypte pour ne pas me perdre dans des sous explications. En effet, dans le cas des nouba par exemple, nos musclors, j'ai économiser le récit car il y'a des preuves du rôles d'athlète de ces descendants d'égyptiens. J'aurai pu citer le papyrus exacte qui les nommes. Si tu crois que je me réfères trop à l'Egypte qui aurait donc inventé ou influencé tant de choses, sache que la réalité est encore loin au dessus de tes craintes. Que ce soit de séléments à la mode en Afrique, en Occident, ou en Asie, voir en Amérique précolombienne. J'ai sauté un continent? L'Australie bien sûr avec les aborigènes qui pratiquent l'excision sur le même fondement philosophique que les égyptiens qui l'ont transmis à tous les mélanodermes de la planète!!!!
Pire encore savais-tu que.... [mais je vais te faire chier la prochaine fois]
Je ne l'avais pas bien compris dans son exemple de la choucroute alsacienne où ce qui la dérange ce n'est pas qu'elle soit égyptienne, mais c'est de le dire parce que ça blesse ces idées reçues. Vous savez d'où ça vient? Le complexe du sauvage dont je vous ai parlé. C'est le sauvage convaincu de l'6etre dans un monde bien ordonné entre les savants et les bienheureux sauvages fiers d'eux, qui apprend que son maître en réalité n'est pas vraiment un. Le bon esclave qui ne demande qu'à servir et croit commettre un déli de pensée en osant juger son maître et sa condition. A ce stade, toute démontration est inutile. C'est comme tenter de sortir un noir plongé dans une "Eglise du renouveau chrétien" en commençant par lui démontrer toute la stupidité de la bible. Ce ne sont pas tes arguments qu'il va combattre, mais l'attaque envers ses croyances. Madi en est là. Vivre simplement...
Je m'arrête parce que c'est inutile.
Cathy que signifie "p....s"? J'avais croisé par hasard cette histoire de sodomie qui soignerait quelque chose, je croyais même qu'il s'agissait d'une sodomie hétérosexuelle... Comme quoi on en apprend tous les jours.
Marvel
Merci encore Marvel, pour ce grand moment de masturbation intellectuelle, mais je te rappelle que tu ne m'as toujours pas communiqué les noms des musées où tu as "vu de tes yeux"
Citation:
Des fellations, sodomie, orgies, positions diverses, homosexualité, masturbation, masochisme… les poésies, sculptures, céramiques et peintures africaines en témoignent sans ambiguïté
Je te pose la question juste par principe, puisque je sais que tu n'as pas la réponse. Jusque-là, j'étais prête considérer ce débat comme un simple jeu de "ping-pong" comme dirait Chabine, dans lequel tu étais plus soucieux d'avoir le dernier mot que d'échanger des idées. Je reconnais ton incontestable talent d'illusionniste, qui manie les belles formules, qui dit tout et son contraire, qui sait taper sous la ceinture quand il n'a plus d'arguments, qui accusent si habillement les autres de ses propres complexes, qui sait noyer ses interlocuteurs sous une telle diarrhée verbale qu'il leur est quasiment impossible de séparer le vrai du faux. Je te prédis une brillante carrière de politicien ou de gourou au choix. Bref, j'étais prête à sourire de tout ça.
Mais là, le fait qu'un Noir qui se dit "réveillé" puisse mentir aussi allègrement sur des sujets aussi graves. Le fait qu'un Noir qui se dit "conscient" puisse parler de manière aussi irrespectueuse de ses aînés, les traitant de "mamie gouine et de papy se faisant fouetter tous les soirs" , je trouve ça écoeurant...... E C O E U R A N T
Marvel le roi de la "preuve" scientifique, le grand pourfendeur des "idées reçues" et des "fantasmes" sur l'Afrique, qui n'hésite pas une seconde à balancer des allégations qui ne reposent sur rien du tout, et ça sur un forum visité par des milliers de gens qui connaissent encore si mal l'Afrique. Désormais ils croiront sans hésiter que fellations, sodomie, orgies, positions diverses, homosexualité, masturbation, masochisme sont monnaie courante chez les Nègres, "Marvel les as vu de ses yeux". Même les plus irréductibles racistes de l'époque coloniale n'ont pas véhiculé de tels clichés sur les Africains. Quelle est la différence entre toi et tous ces occidentaux qui ont fait courir le bruit selon lequel les Africains forniquaient avec des singes ? C'est pour justifier tes propres pratiques sexuelles que tu as décidé de les attribuer à toute l'Afrique?
E C O E U R A N T _________________ Entre une aliénation consciente et une conscience aliénée, mon coeur balance...
Vous avez tellement besoin d’exister par rapport aux Blancs, d’exister selon leurs critères, que votre fixation sur Kemet confine au fanatisme. Ils ne reconnaissent et n’admirent que la civilisation Egyptienne ? Eh bien, on va réduire l’Afrique à la taille et à l’Histoire de l’Egypte antique. On va s’accrocher à Kemet, comme à une bouée de sauvetage, qui nous éloigne de la nudité de ces cultures africaines que nous refusons d’assumer. "Les Blancs nous ont tout piqué", mais je ne sais par quel miracle, nous n’avons rien gardé de ce qu’ils nous ont piqué. La faute à l’esclavage, à la colonisation, que l’on invoque surtout parce qu’on ne peut se contenter de ce nous avons, de ce que nous sommes, parce que certains ne peuvent admettre que des cultures si "misérabilistes", d'un point de vue occidentale, puissent être de notre faite.
Madi, tu te plais tant que ça dans cette position ??? Bon je la respecte. Jusqu'à preuve de contraire, Kemet reste notre plus grande oeuvre, et c'est naturellement que je m'y réfère. Mais celà ne m'empêche pas d'apprécier ma culture actuelle. Je n'ai pas besoin de l'aval des occidentaux pour pratiquer le culte de mes ancêtres. Apparemment tu as plein de questionnements sur le fait qu'une afrique glorieuse dans le passé soit misérable aujourd'hui. Il existe bel et bien des bouquins sérieux qui expliquent clairement la donne. Et peut-être en ce moment là, tu te garderas de dire certaines choses.
Manocry, j'espère qu'à présent tu comprends mieux ma réserve face à tous les Marvel de la terre. Ce genre de "charlatan de la négritude" j'en ai croisé plus d'un dans ma vie, et j'ai eu ma part de poudre aux yeux. Je les repère à des kilomètres maintenant, et je ne leur fait aucun cadeau parce que eux n'hésitent pas à profiter de notre soif de connaissances et de notre quête identitaire. Ils sont capable de balancer n'importe quelle connerie pour attirer l'attention sur eux, et ils savent dire exactement ce que les gens ont envie d'entendre. Mais je leur reconnais 2 mérites : ils ont réveillé mon esprit critique et surtout ils m'ont poussé à chercher et à apprendre par moi-même. _________________ Entre une aliénation consciente et une conscience aliénée, mon coeur balance...
Inscrit le: 18 Juil 2005 Messages: 1281 Localisation: première à gauche
Posté le: Lun 07 Nov 2005 18:44 Sujet du message:
Depuis un moment j'observe au loin ce petit débat sur la sexualité, débat on ne peut plus instructif. J'ai été un peu estomaquer par les prétendus révélations de Marvel. On point où je m'interroge : Marvel ne serais -tu tout simplement pas en train de nous confesser tes pratiques sexuelles, ou encore nous faire part de tes fatasmes? Où se situe la frontière entre ton vécu et les pratiques sexuelle de nos ancêtres? _________________
"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)
Merci à GUIDILOU et à Nkossi de nous faire profiter de ses élements culturels que je trouve, personnellement, très émouvants car empreints d'innocence.
Il y a donc un vrai art d'aimer qui a survécu en Afrique, loin des censures moralistes de l'Occident judéo-chrétien, dont on voit qu'il fait des ravages jusque sur ce forum... Dès qu'on commence à émettre un jugement, ou des interrogations hors sujet sur la sexualité de l'intervenant (qui doit rester du domaine du privé), on s'éloigne du sujet.
Loin de la dévalorisation du sexe, mercantilisé, chosifié à travers la pronographie en Occident, réprimé par la morale judéo-chrétienne par ailleurs, l'union sexuelle semble être encouragée avec bienveillance dans les cultures africaines. Du moins, c'est ce que j'en déduis puisque ça se passe généralement en famille, d'après ce que vous m'en dites.
Perso, je n'ai pas connaissance d'une survivance de cette tradition "familiale" d'initiation sexuelle aux Antilles, mais peut-être n'ai-je pas eu les bonnes références.
En tous cas, merci de nous faire progresser sur la voie de la connaissance.
Après cette abondante documentation sur les "techniques" lié à l'acte lui-même, avez-vous des éléments concernant la liberté sexuelle, la polygamie et/ou la polyandrie ? Ou l'inverse, au contraire ? _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
woy,j'avais déjà vu ces pics dans un forum afro-américains,le titre du Topic était"The proof that egyptians was blacks" _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
madi, c’est bien toi qui voulais qu’on essaie d’analyser ce probleme a partir de notre propre paradigme; je te cite:
Citation:
Mais pour une fois j'aimerais que nous analysions nous même notre culture sexuelle et esthétique, du moins ce que nous en savons, ce que nous en observons, bref notre point de vue sur nous-même, et ce, que nous soyons Africains ou Antillais. Après tout ce n'est pas le Blanc qui a inventé le "bois-bandé"....
Sachant que l’Egypte antique represente notre matrice culturelle, et que beaucoup de nos comportements, faits culturels d'aujourd'hui meme, trouvent leurs explications a partir de la, je ne comprends pas que tu puisses rejeter toute tentative d’analyse sous cet angle. Ce n'est pourtant qu'un angle d'etude parmi d'autres comme celui sur lequel tu t'appuies. Bref! C’est ton topic, c’est toi qui vois.
ARDIN,
Apparemment il y a au moins une personne ici qui m'a comprise ( Mecri Benny Da B). En ouvrant cette discussion mon but était d'échanger sur notre exprérience culturelle de la sexualité, que nous soyons Africains ou Antillais. Nous les Noirs de la génération actuelle, nous partons toujours du principe que nous ne savons rien, qu'on ne nous à rien transmis sur le plan culturel, qu'ayant été coupés de nos origines par l'esclavage, l'immigration et autres, il ne nous reste rien de nos cultures. Or je suis persuadée que ce n'est pas le cas, nous possédons une culture, même minime, même transmise de manière aléatoire et inconsciente par nos proches, nous possédons une culture, mais nous ne le savons pas, parce que nous nous posons rarement des questions de fond. On aime se plaindre à longueur de journée de ce que les blancs, les juifs, les esquimaux et les extra-terrestres nous ont pris, au lieu de nous concentrer sur ce qui nous reste, sur nous-mêmes. Ce topic aurai pu être passionnant justement parce que ce sont des questions que nous nous posons rarement
Nous avons des acquis et des connaissances sans le savoir, parce que nous n'en discutons que rarement et surtout nous pensons que ce que nous savons ne vaut que pour les générations précédentes. Je voulais donc inciter les forumistes à réfléchir sur nos automatismes, nos habitudes, nos critères sexuels et esthétiques. De qui les tenons-nous, de qui les avons nous hérité? Très souvent la réponse se trouve dans la culture immédiate, celle de nos familles, de nos ethnies, etc. Ce n'est pas Osiris ou Isis qui ont appris à nos grand-mères l'art de fabriquer des aphrodisiaques, elles l'ont appris de leur propres mères. Ce n'est pas non plus le Blanc qui a dicté aux africains leur goût pour les femmes aux fesses bien rebondies. Et je pense qu'il est important de s'en souvenir, de recréer une généalogie culturelle à partir de ce que nous voyons et savons, peu importe où celà nous mène.
Mais il semble que certaines personnes ont décrété qu'entre Kemet et nous, il y avait un trou noir, une période où l'Afrique a été totalement inhabitée, durant laquelle aucune culture "digne de ce nom" n'a existé. Chacun est libre de ses croyances, mais j'ai du mal à encaisser le mépris que certains d'entre-nous éprouvent pour les générations qui nous précédent et les cultures qu'elles ont su bâtir où préserver. Que Kemet ait été Noire ne me pose pas de problème, mais qu'on décide, sur je ne sais quel critère, que cette civilisation est la seule digne de figurer dans un livre d'histoire sur l'Afrique, m'en pose un. Que kemet ait eu une civilisation avancée ne me dérange pas, mais qu'elle soit la seule référence culturelle autorisée, me tape sur le système L'Afrique est un continent tout de même, un continent. Comment peut-on la réduire à une civilisation, aussi brillante soit-elle ? Au nom de quoi l'Egypte serait notre "matrice culturelle", plutôt que l'Empire mandingue ou le royaume Kongo ?
Bref, contrairement à ce que tu dis, ce topic n'est plus à moi depuis longtemps. Certaines personnes ont besoin de faire leur show, je ne vais surtout pas leur faire de l'ombre....
Sur ce, bonne continuation à tous _________________ Entre une aliénation consciente et une conscience aliénée, mon coeur balance...
Inscrit le: 14 Oct 2005 Messages: 7 Localisation: Paris
Posté le: Lun 07 Nov 2005 19:55 Sujet du message:
Il faut savoir ce que ous voulez Madi: lorrsqu'on cite vous taxez d'étalage de savoir. Lorsqu'on ne cite pas, c'est qu'il y'a mensonge. Je ne me retrouve pas dans vos contradictions. Avez-vous déjà fini de lire et de vérifier toutes les références données (Spencer, Murray-Roscoe (plus de 400 pages, Ellis...)? Wouahou! Ne serait-ce pas plutôt vous, Madi, qui attribuez vos propres réticences à toute l'Afrique? Je ne trouve pas d'irrespect dans le fouet sexuel ou dans l'homosexualité féminine témoignée dans les harems du Sénégal de très longue date.L'homosexualité est parfaitement reconnaissable dans des statuettes fangs que l'on peut visiter au musée national de Libreville. Plusieurs de ces oeuvres en Afrique ne sont pas exposés et croupissent dans les caves des musées selon l'ouverture d'esprit du conservateur. Au Mali, on a pas manqué de couper le pénis du passif sur une statue datée du XIè siècle, retrouvée près de Tombouctou par l'archéologue Maury (photos disponibles dans les références données, vu des mes yeux). La sodomie hétérosexuelle était pratiquée dans plusieurs ethnies du Libéria comme moyen contrasceptif. Mon propre frère est homosexuel. Après deux tentatives de suicide il a décidé d'enquêter sur le sujet. Depuis 15 ans il ne fait que cela. Marvel même est en dessous de la réalité. Mais si vous avez décidé au préalable de ne pas vérifier les informations et de vous en tenir à l'idée première que vous vous en faites, en effet, tout le monde est menteur.
Mais rendez-moi à votre tour un service. Citez-moi une seule étude sur la quelle vous vous appuierez qui dirait que ces pratiques n'existeraient pas en Afrique avant le blanc. Une seule.
Dernière édition par sakay le Lun 07 Nov 2005 19:56; édité 1 fois
Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Lun 07 Nov 2005 19:55 Sujet du message:
madi a écrit:
Mais il semble que certaines personnes ont décrété qu'entre Kemet et nous, il y avait un trou noir, une période où l'Afrique a été totalement inhabitée, durant laquelle aucune culture "digne de ce nom" n'a existé. [...] Que Kemet ait été Noire ne me pose pas de problème, mais qu'on décide, sur je ne sais quel critère, que cette civilisation est la seule digne de figurer dans un livre d'histoire sur l'Afrique, m'en pose un.
Sans vouloir jeter d'huile sur le feu, je crois que ce questionement mériterait un topic à lui tout seul. En tout cas pour ma part ça m'interesse.
Mais est il possible de discuter de cela sereinement sans s'étriper ?
Il faut savoir ce que ous voulez Madi: lorrsqu'on cite vous taxez d'étalage de savoir. Lorsqu'on ne cite pas, c'est qu'il y'a mensonge. Je ne me retrouve pas dans vos contradictions. Avez-vous déjà fini de lire et de vérifier toutes les références données (Spencer, Murray-Roscoe (plus de 400 pages, Ellis...)? Wouahou! Ne serait-ce pas plutôt vous, Madi, qui attribuez vos propres réticences à toute l'Afrique? Je ne trouve pas d'irrespect dans le fouet sexuel ou dans l'homosexualité féminine témoignée dans les harems du Sénégal de très longue date.L'homosexualité est parfaitement reconnaissable dans des statuettes fangs que l'on peut visiter au musée national de Libreville. Plusieurs de ces oeuvres en Afrique ne sont pas exposés et croupissent dans les caves des musées selon l'ouverture d'esprit du conservateur. Au Mali, on a pas manqué de couper le pénis du passif sur une statue datée du XIè siècle, retrouvée près de Tombouctou par l'archéologue Maury (photos disponibles dans les références données, vu des mes yeux). La sodomie hétérosexuelle était pratiquée dans plusieurs ethnies du Libéria comme moyen contrasceptif. Mon propre frère est homosexuel. Après deux tentatives de suicide il a décidé d'enquêter sur le sujet. Depuis 15 ans il ne fait que cela. Marvel même est en dessous de la réalité. Mais si vous avez décidé au préalable de ne pas vérifier les informations et de vous en tenir à l'idée première que vous vous en faites, en effet, tout le monde est menteur.
Mais rendez-moi à votre tour un service. Citez-moi une seule étude sur la quelle vous vous appuierez qui dirait que ces pratiques n'existeraient pas en Afrique avant le blanc. Une seule.
Pas la peine de t'exciter Sakay. Reprend plutôt la saga dès le premier épisode. Je n'ai jamais prétendu que l'homosexualité n'existait pas en Afrique, et je n'ai demandé aucune réfence bibliographique à ce sujet. Il se trouve que des musées consacrés à l'art africain j'en ai visité un nombre "conséquent", et je n'ai JAMAIS vu le type d'objets et de représentations dont parle Marvel. Mais comme j'ai l'humilité de croire que j'ai mal regardé, je demandais donc ( et je demande encore d'ailleurs) à connaître les noms des musées où d'autres avaient pu admirer ces soi-disant témoignages des pratiques sexuelles africaines. Les seules escroqueries intellectuelles que je dénonce sont celles qui ont consisté à dire "j'ai vu" alors qu'on a vu que dalle, et celle qui consiste à véhiculer des idées qui reposent sur ce mensonge.
Au fait, pour ton information, toutes les études menées par des homosexuels, ont toutes démontré que tout le monde était homosexuel... Eh oui, on se rassure comme on peut.... _________________ Entre une aliénation consciente et une conscience aliénée, mon coeur balance...
Merci ! Mama Afropéenne _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Inscrit le: 14 Oct 2005 Messages: 7 Localisation: Paris
Posté le: Lun 07 Nov 2005 21:46 Sujet du message:
Vous me ferez grâce de m'épargner de ce langage vulgaire. Vous n'êtes pas le centre du monde pour coire que ce qui aurait échappé à votre regard ou à votre information n'existerait pas. Lorsqu'on considère qu'il est honteux d'être gouine, je ne vous imagine tout simplment pas mener une enquête sur ce sujet avec la sobriété nécessaire pour un pistage sans concession. Après nous avoir convaincu de votre aversion aux données bibliographiques c'est un peu trop facile de passer pour muséologue la page suivante.
madi a écrit:
Au fait, pour ton information, toutes les études menées par des homosexuels, ont toutes démontré que tout le monde était homosexuel... Eh oui, on se rassure comme on peut....
Je peux vous rétorquer que toutes les études menées par des hétérosexuels, ont toutes démontré que tout le monde était hétérosexuel. Mais je préfèrerai vous laisser de tels à priori, truffés de ce totalirisme que vous affectionnez tant (toutes les études, tout le monde, jamais, n'existe pas, tous les musées). C'est limite puéril.
madi a écrit:
Les seules escroqueries intellectuelles que je dénonce sont celles qui ont consisté à dire "j'ai vu" alors qu'on a vu que dalle, et celle qui consiste à véhiculer des idées qui reposent sur ce mensonge.
Autant pour moi. Vous ne faites qu'opposer des références claires contre votre jugement personnel sur les gens. Il n'y a rien dans le fond de vos vociférations. Que grande gueule, insultes et nihilisme intégriste avec des relants obscurantistes quand ce n'est la malhonnetté qui consiste à revenir sur vos propres mots.
Je persiste et signe: j'ai vu ce que marvel dit avoir vu. Ou avez-vous vu le contraire, si non quelle étude dit que cela n'existe pas? Ne vous échappez pas.
Vous me ferez grâce de m'épargner de ce langage vulgaire. Vous n'êtes pas le centre du monde pour coire que ce qui aurait échappé à votre regard ou à votre information n'existerait pas. Lorsqu'on considère qu'il est honteux d'être gouine, je ne vous imagine tout simplment pas mener une enquête sur ce sujet avec la sobriété nécessaire pour un pistage sans concession. Après nous avoir convaincu de votre aversion aux données bibliographiques c'est un peu trop facile de passer pour muséologue la page suivante.
madi a écrit:
Au fait, pour ton information, toutes les études menées par des homosexuels, ont toutes démontré que tout le monde était homosexuel... Eh oui, on se rassure comme on peut....
Je peux vous rétorquer que toutes les études menées par des hétérosexuels, ont toutes démontré que tout le monde était hétérosexuel. Mais je préfèrerai vous laisser de tels à priori, truffés de ce totalirisme que vous affectionnez tant (toutes les études, tout le monde, jamais, n'existe pas, tous les musées). C'est limite puéril.
madi a écrit:
Les seules escroqueries intellectuelles que je dénonce sont celles qui ont consisté à dire "j'ai vu" alors qu'on a vu que dalle, et celle qui consiste à véhiculer des idées qui reposent sur ce mensonge.
Autant pour moi. Vous ne faites qu'opposer des références claires contre votre jugement personnel sur les gens. Il n'y a rien dans le fond de vos vociférations. Que grande gueule, insultes et nihilisme intégriste avec des relants obscurantistes quand ce n'est la malhonnetté qui consiste à revenir sur vos propres mots.
Je persiste et signe: j'ai vu ce que marvel dit avoir vu. Ou avez-vous vu le contraire, si non quelle étude dit que cela n'existe pas? Ne vous échappez pas.
Et maintenant le changement de pseudo !
Noooooon, le gars est fort ! _________________ Entre une aliénation consciente et une conscience aliénée, mon coeur balance...
Tu viens de me confirmer Madi que tu cherches à t'adresser à quelqu'un d'autre que moi pour régler vos problèmes. On se comprend. Le débat n'est simplement plus de mon ressort, déjà qu'il n'a cessé de baisser de niveau.
J'abandonne.
Marvel
Ps: je changerai de pseudo pour mettre mon nom, mon prénom, mon adresse et mes projets en précisant le lien entre Marvel et celui-là. _________________ Révélons de l'Afrique et des Noirs ce qu'ils ont de positif. Pour le reste, les impérialistes occidentaux et leurs valets aliénés ou consentants s'en chargent déjà.
L'Afrique, j'y crois!
Marvel
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