M.O.P. Super Posteur
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Posté le: Lun 05 Déc 2005 15:25 Sujet du message: Cameroun-Etudiants: president de l'addec Tue par la police? |
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http://www.addec.wb.st/
Le président de l'ADDEC MOUAFO DJONTU serait mort
Une nouvelle triste vient de nous parvenir ce matin des sources anonymes du SED selon laquelle le président de l'ADDEC, Mouafo Djontu, est décédé de suite de tortures. Sa mère se serait rendue dans les services où était détenu son fils depuis le 01 décembre 2005 pour récupérer son corps, mais toute accès lui a été réfusé. Quant aux autres membres influants de l'association encore en libertés, ils réconnaissent ne pas avoir des nouvelles de leur président depuis 3 jours. L'ADDEC interpelle donc le président de la République et ainsi que son gouvernement a apporter de la lumière sur cette affaire sans delai, faute de quoi, toute la jeunesse camerounaise risque de décendre dans la rue pour demander le corps de Mouafo.
Ce lundi 05 décembre, plus de 40 étudiants sont en détention
Alors que le mot d'ordre de grève se poursuit, les arrestations se multiplient. Ce matin, le bilan des arrestations s'élève à une quarantaine d'étudiants dont une vaingtaine au SED, une dizaine dans la cellule spéciale du rectorat (une cellule créée pour la circonstance par Mme le recteur) et 7 autres à la brigade de recherche. Parmis ces détenus, plusieurs sont dans un état critique suite aux sévices corporels et autres traitements inhumains des forces de l'odre. L'ADDEC appelle les gouvernants du monde entier et toute la communauté internationale à être témoin de cette situation.
Ce vendredi, la journée a commencé par une marche pacifique d’un millier d’étudiants qui scandaient des slogans du style « libérez MOUAFO ! », Au fur et mesure que la manifestation se poursuivait, des gaz lacrymogènes succédèrent aux bastonnades publiques et aux exactions de toutes natures. Plusieurs étudiants sont alors l'objet des arrestations sommaires, des enlèvements et de pratique des sévices corporels. Lire le communiqué en intégralité et Réagir...
3ejournée de grève au Campus de Ngoa-Ekelle
Ce matin au Capus de Ngoa-Ekelle, plus d'élements de forces de l'ordre que d'étudiants. En effet, l'ensemble de la communauté universitaire a repondu avec promt au mot d'ordre de grève. Les quelques étudiants qui s'aventurent dans le campus, sont brutalisés et embarqués par les gendarmes et policiers. Entre temps, la grève s'étant dans les autres grandes écoles telles que l'ESSTIC. Le gouvernement reste silencieux et la peur gagne les coeurs. Mais les cop's sont décidés à aller jusqu'au bout et rien ne semble arrêter leur détermination.
Début des manifestations de la grève à l'Université de Yaoundé I
L'arrêt des cours sur le campus de l'Université de Yaoundé I est effectif depuis hier. La décision a été prise suite à l'arrestation du président de l'ADDEC et de son vice-président en détention à la brigade de récherche. Le mot d'ordre de grève est suivi par tous les étudiants et aucun cours n'a eu lieu ce matin dans le campus de Ngoa-Ekelle. Une foule de 2 000 à 3 000 étudiants scandent le slogan "Libérez Mouafo", "Liberez les étudiants". Face à ces étudiants, les élements du GMI répondent par des matraques et des tirs de gaz lacrymogènes. Mais la détermination des étudiants reste sereine.
MOUAFO DJONTU et LINJUOM MBOWOU torturés et détenus par les forces de l'ordre
Alors qu'ils étaient entrain de débattre hier du boycott du paiement des droits universitaires à l'amphi 502 de l'Université de Yaoundé I, les forces de l'ordre ont fait irruption dans la salle, brutalisant les personnes présentes. Conséquences: plus de 4 étudiants ont été grillevement blessé. A la suite de cette bavure, Mouafo Djontu et son vice président ainsi que quelques autres étudiants ont été interpellé de manière brutale par les gendarmes. Selon les dernières nouvelles, ils séraient dans une brigade de récherche de la ville de Yaoundé Lire le communiqué en intégralité et Réagir... _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie |
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