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23e Sommet Afrique - France, le 3 décembre au Mali.

 
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Teo Van
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Inscrit le: 24 Sep 2005
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MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 10:36    Sujet du message: 23e Sommet Afrique - France, le 3 décembre au Mali. Répondre en citant

23e Sommet Afrique - France : le Mali fin prêt pour relever le défi de l’organisation


Source http://www.afribone.com/article.php3?id_article=2138

A jour J-37, l’état des préparatifs laisse croire que le Mali sera prêt le 3 décembre pour relever le défi de l’organisation du 23e Sommet.
«L’organisation du 23e Sommet Afrique-France est un grand honneur qui a été fait à notre pays. Si nous informons dans ce cadre il le faut à partir des faits en se rendant sur le lieu».

En tenant ce propos hier sur le chantier en finition du Sommet, le président du Comité national d’organisation, Tiébilé Dramé invitait les hommes de média à la nécessaire conjugaison des efforts pour relever le défi de ce grand honneur fait à notre pays.

Tiébilé Dramé avait à ses côtés son homologue français, Pierre Hugues secrétaire général du 23e Sommet Afrique-France et l’Ambassadeur de la France au Mali Nicolas Normand.

Il s’agissait d’un échange avec les journalistes suivi d’une visite du Centre de conférence et du Centre international de presse, ainsi que du Palais des Congrès en rénovation.
L’objectif visé était d’amener les professionnels de la Communication a éviter tout décalage avec la réalité et à livrer des informations en phase avec l’évolution des préparatifs.

Au vu des indicateurs, le Mali s’achemine vers un sommet qui s’annonce historique par la réussite de l’organisation et l’importance des thèmes qui y seront débattus.

L’Ambassadeur de la France au Mali Nicolas Normand a annoncé la participation des Présidents comme Thabo Mbéki de l’Afrique du Sud, le président de l’Union africaine Olesegum Obasanjo du Nigeria, le Président de la Cedeao Mamadou Tandja du Niger, naturellement le Président de la République Française, Jacques Chirac, le Secrétaire général de l’Onu, Koffi Annan, le Président de la Commission européenne.
Les 3 et 4 décembre seront rassemblés à Bamako l’ensemble des chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique.
C’est la première fois dans un Sommet Afrique-France que tous les chefs d’Etat et de gouvernement soient invités dans un pays.

La salle polyvalente pour la presse et le centre international de conférence en face duquel s’est tenu le point de presse, ont coûté 3 milliards 850 millions de F Cfa, selon Tiébilé Dramé, le président du Comité national d’organisation du Sommet (Cnosaf).

D’importants travaux d’agrandissement du parking de l’aéroport sont en cours pour 500 millions de F Cfa. Le renforcement de l’éclairage de l’aéroport, la rénovation de l’aérogare de Bamako, les salons présidentiel et ministériel, le parking pour voiture à l’aéroport de Bamako sont également en cours, a souligné Tiébilé Dramé.
A cela s’ajoute la réfection des routes dans le périmètre du Sommet. En outre la ville de Bamako est en train de revoir son budget pour embellir et assainir la capitale.

Il y a eu une inscription au budget d’Etat de 2 milliards 400 millions pour assurer le fonctionnement du Sommet c’est-à-dire la prise en charge par l’Etat malien de délégations qui vont venir et de toutes les dépenses liées à l’événementiel pour le Sommet.
C’est dire que l’Etat malien est en train de faire des efforts extrêmement importants.
«C’est notre responsabilité, c’est une coresponsabilité maliano-française. Et pour faire face au défi qui est posé à notre pays, notre gouvernement est entrain de mobiliser les ressources importantes et faire face à ce Sommet. Il s’agit de la crédibilité extérieure, du prestige et de la réputation internationale du Mali qui est en cause», a déclaré Tiébilé Dramé.
Il a rappelé que c’est la première fois, en 45 années d’indépendance, que le Mali reçoit toute l’Afrique et la France, un événement majeur dont la portée n’échappe à personne.
Pour renforcer le parc automobile, la France a apporté 240 voitures neuves dont la totalité est déjà à Bamako.

En marge du Sommet
En marge du Sommet aura lieu la rencontre des premières dames d’Afrique qui se pencheront sur le thème de la mortalité maternelle et néonatale.
Cette idée de l’épouse du président de la République du Mali permettra aux premières dames qui accompagnent d’habitude leurs époux, de ne pas faire que du tourisme
.
A cet effet, le Comité d’organisation travaille avec le Cabinet de Mme Touré depuis plusieurs mois pour préparer cette réunion en marge du Sommet.

Le forum de la jeunesse africaine est cet autre événement sans précédent en marge du Sommet. Les représentants de la jeunesse de tout le continent vont se retrouver à Bamako pour débattre de leurs préoccupations, exprimer leurs attentes et transmettre cela aux chefs d’Etat d’Afrique et de France.
Pour cela, lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet un temps sera réservé au porte-parole des jeunes pour s’adresser aux chefs d’Etat.
La visite des lieux a permis de constater qu’un énorme travail a été fait dans le cadre des constructions. Selon le représentant de l’entreprise, les travaux sont à 90 % de réalisation.
La vue des locaux traduit effectivement ce taux quand on sait qu’en certains lieux il ne manque que le mobilier pour rendre opérationnels les bureaux.

La construction de l’édifice du Centre de conférence international a permis de réaliser une duplication, de sortes qu’aux bureaux de la Conférence se trouvant en haut correspond un rez-de-jardin.
Il y a donc deux niveaux. Ce qui permet de dire que l’édifice qui est un joyau architectural dispose de deux salles de conférence.

Côté Est, le Palais des Congrès existant a été également rénové en reprenant entièrement les chaises, le réseau électrique, la climatisation et la peinture. La fin des travaux est prévue pour le 20 novembre.
Le Centre international de presse qui va accueillir 500 journalistes a été visité. A ce jour, J-37, il est permis de croire qu’à la date indiqué, le 3 décembre, le le Mali sera prêt pour accueillir le 23e Sommet qui promet d’être historique.

Boukary Daou
28 octobre 2005.



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yovo
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MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 11:12    Sujet du message: Répondre en citant

TEO VAN ,bonjour, alors s est bien est cher ? ou s est pas bien est tjs cher?
Toi qu en pense tu ? cela auras des repercussions sur le mali ,ou le continant bonnes ,mauvaises, neutres,
3MILLIARS 850MILLIONS n est -ce pa un peu bcs pour une salle de conference A RENOVE
2,400 MILLIONS DE FRANC pour les delegations si s etait pas lamentable j en rigolerai Ces delegations viennent passez combien de MOIS au mali
240 VOITURES neuve pour renforcé le parc automobile de bamako ,s est quoi comme modele ,elle servirons de taxi a ses seigneurs ?et apres?
SI j ai bien lu tout ca pour 2 jours (3ET 4 DECEMBRE),d ou viens l argent?
qu elle sera l utilisation apres?
enfin comme j ai dit plus haut (je ne connait pas la situation)si sa doit aporté un PLUS, PLUS ,PLUS, PLUS........
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Teo Van
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MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 11:13    Sujet du message: Répondre en citant

Le 23 février 2005, le Parlement Français a voté une loi qui prévoit que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord ».

Cette loi est insultante pour les ex peuples colonisés et aujourd'hui néocolonisé.

Malgré celà, les représentants des peuples Africains vont se corrompre dans de tels messes.

Il n'y a eu aucune manifestation de colère de la part de ces représentants des peuples Africains. Excepté la molle réaction de M. BOUTEFLIKA en Algérie.

Des courriers ont été adressés à M. KONARE Alpha Omar, Historien et président de la commission Africaine. Aucun echo ne s'en ai suivi. Pire on découvre qu'il sera présent à cette parade.

Sur le principe, en 2005, ce qui n'a lieu dans aucun endroit de cette terre se passe encore en Afrique. La France conservatrice se garde de bien perpétuer la tradition.
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Teo Van
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MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 11:35    Sujet du message: Répondre en citant

yovo a écrit:
TEO VAN ,bonjour, alors s est bien est cher ? ou s est pas bien est tjs cher?
Toi qu en pense tu ? cela auras des repercussions sur le mali ,ou le continant bonnes ,mauvaises, neutres,
3MILLIARS 850MILLIONS n est -ce pa un peu bcs pour une salle de conference A RENOVE
2,400 MILLIONS DE FRANC pour les delegations si s etait pas lamentable j en rigolerai Ces delegations viennent passez combien de MOIS au mali
240 VOITURES neuve pour renforcé le parc automobile de bamako ,s est quoi comme modele ,elle servirons de taxi a ses seigneurs ?et apres?
SI j ai bien lu tout ca pour 2 jours (3ET 4 DECEMBRE),d ou viens l argent?
qu elle sera l utilisation apres?
enfin comme j ai dit plus haut (je ne connait pas la situation)si sa doit aporté un PLUS, PLUS ,PLUS, PLUS........


Tu sais Yovo,

6 milliards 750 millions sont mobilisés pour 2 jours. Dont 2milliard 400 millions de budgetisé.
Ce là veut dire que le Mali à une autorisation de dépassement budgétaire.

Celà renvoi à la politique monétaire de Mali, qui est géré par la BCEAO et la BCEAO par le trésor Français et la Banque de France.
Alors le mali est exeptionnellement autorisé à faire un dépassement budgétaire.. exceptionnellement pour ce type de manifestation ephémère.
Mais quand il s'agit de financer les projets d'éducation de santé, qui sont à long terme profitable à la Nation, il y a restriction budgétaire.

Vous voyez un peu le jeu?

La France envoie 240 voitures Shocked
Les pages jaunes du Mali repertorie 18 entreprises locales de ventes de véhicules. ce sont des véhicule adapté au climat sahélien.
C'est bizarre ...La france achette ses voitures en France (donc finance son économie). Pourquoi n'a t elle pas fais ces achats au Mali???? Ce ne sont pas les vendeurs de véhicule qui manquent.

Nous sommes en 2005 c'est affolant de voir notre continent se faire berner de la sorte.
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Teo Van
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MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 11:55    Sujet du message: Répondre en citant

HALTE A LA MANIPULATION

A lire avec beaucoup d'attention.

lu sur http://www.survie-france.org/article.php3?id_article=512

Appel à soutien à la rencontre citoyenne Afrique-France (Bamako, 30 nov -1er dec 2005)

Publié le vendredi 28 octobre, 2005

Rencontre citoyenne en contre-point du prochain Sommet « Afrique-France » (Bamako, 30 nov -1er dec 2005)

Appel à soutien

Le 23ème sommet des chefs d'Etat franco-africains aura lieu les 3 et 4 décembre prochains à Bamako. Le Président français, comme il est de coutume, y rencontrera l'ensemble de ses homologues africains pour s'assurer du maintien de leur coopération, tandis que certains chefs d'Etat contestés ou en perte de vitesse chercheront à (re)gagner les faveurs de la diplomatie française. Diplomatique, économique, géostratégique, telle est en effet l' essence de ces rendez-vous biennaux, de plus en plus critiqués par la presse et les organisations de la société civile africaine.

Convaincues que les relations franco-africaines constituent un sujet qui ne saurait se limiter à un rendez-vous diplomatique, des organisations françaises et africaines se sont attachés depuis 1994 à organiser des rencontres citoyennes en marge des sommets franco-africains organisés sur le sol français. Ces rendez-vous, ouverts à toutes les composantes de la société civile (ONG, journalistes, mouvements civiques, artistes…), ont donné l'occasion de formuler des revendications sur les questions de droits humains, de dette, de coopération militaire, de commerce mondial, de migrations, etc.

Cette année, l'initiative citoyenne est portée par une coalition d'organisations africaines, sous l'impulsion de la CAD Mali, par ailleurs organisatrice du « Forum des Peuples » (de Siby, Kita, Fana) et partie prenante du prochain Forum Social Mondial de Bamako. Avec ses faibles moyens, cette coalition est en train de mettre en place un colloque de deux jours (les 30 novembre et 1er décembre), ouvert aux organisations françaises et africaines qui souhaiteraient y participer. Il se déroulera dans les locaux du Mémorial Modibo Keïta de Bamako. En France, un comité de suivi composé de Agir Ici, Survie, le CRID, Peuples Solidaires, le Secours Catholique, Cedetim, Ipam, Terre des Hommes France, ATTAC (Groupe Afrique), Fédération des Congolais de la Diaspora, s'est constitué pour appuyer l'initiative.

Les principaux thèmes de débats abordés sont : les dictatures, le pillage des ressources, l'impunité, les migrations, les accords de défense et ventes d'armes, la dette, le commerce, etc. Ils donneront lieu à des démarches effectuées auprès des délégations officielles. Pour pouvoir être mené à bien, ce projet nécessite un fort investissement des organisations de la société civile françaises et africaines, acteurs nécessaires d'un débat sur la refonte des relations franco-africaines qui paraît plus souhaitable que jamais.

Mon commentaire

Il s'agit d'une grosse manipulation. Attention Exclamation Exclamation Exclamation .

Nous militons pour la suppression pure et simple de ces genres de messes néocoloniales par pour la création en parallèle de cette messe, d'une autre messe.
C'est quoi cette supercherie? On lui donne déjà le nom de rencontre cytoyenne.
Rencontre pour dire quoi? Le contraire de ce qui se dit dans la messe officiel? Or nous savons tous que dans cette messe, il ne se dit rien d'important. C'est juste une opération d'image de la France vis à vis du continent Africain.

Attentien au dérapage de SURVIE.
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yovo
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MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 12:00    Sujet du message: Répondre en citant

]
.

Nous sommes en 2005 c'est affolant de voir notre continent se faire berner de la sorte.[/quote]
CROIT tu que tout le monde se fait berné? les presidents afriquains ne sont pas tous de simple soldat arrivé au pouvoir par la force et bien meme cela peuvent s entouré de gens competants,certains ont fait des etudes pour savoir ce qu ils font ,et si nous petits comme je suis comprend ce genre d arnaque, je sais que eux aussi ,donc le probleme est autres sa profite bien a quelqu un au pays ????????
POURQUOI UN GOUVERNEMENT accepte ce genre de sommet dans son pays sachant le prix a payé ?Car je pense que l argent preté doit etre rendu d une facon ou d une autre?
BON entres nous s est pas 240voitures qui vont sortir la france de SON ECONOMIE DE merde ,mais je suis d accord avec toi ,et je te pose la question PKOI LE MALI NA PAS IMPOSE SES VENDEURS POUR FOURNIR DES VEHICULES
PKOI LE MALI NA PAS DEMANDE A CHAQUE DELEGATION D APPORTE PO,UR LEUR BESOINS?
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Teo Van
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MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 12:15    Sujet du message: Répondre en citant

yovo a écrit:
BON entres nous s est pas 240voitures qui vont sortir la france de SON ECONOMIE DE merde ,mais je suis d accord avec toi ,et je te pose la question PKOI LE MALI NA PAS IMPOSE SES VENDEURS POUR FOURNIR DES VEHICULES
PKOI LE MALI NA PAS DEMANDE A CHAQUE DELEGATION D APPORTE PO,UR LEUR BESOINS?


Franchement je ne suis pas en mesure de te repondre. Je ne suis dans la tête des officiels Maliens.

Mais je te rejoins sur un point...ce système la profite bien a quelqu'un.

Tu sais, c'est la logistique qui manque. Sinon le 3 décembre pourquoi ne pas manifester ou pertuber cette messe? On exprimera au moins quelque chose.

La nouveauté, Ils organisent le forum de la jeunesse Africaine. Laughing Laughing Laughing Ils préparent la succéssion.

De quel jeunesse s'agit il? j'aimerais bien voir la tête du fameux porte parole.
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Dernière édition par Teo Van le Dim 30 Oct 2005 19:53; édité 1 fois
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yovo
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MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 12:22    Sujet du message: Répondre en citant

suite du dessus ,je ne peut donner de lecons a personnes ,mais nous simple humains vivont nous au dessus de nos moyens
QUAND J AI PAS LES SOUS pour des vacances je passe
Quand j ai pas les sous pour change de voiture je passe
Quand j ai pas les sous pour bouffé du cher ,je bouffe des pates
QUAND J AI PAS DE POGNON, J EN EMPRUNTE PAS POUR BRILLER.
Il faut savoir resté a sa place ,et ne pas avoir honte ,PKOI LES GOUVERNMENTS NE FONT PAS PAREIL,
COMBIEN VA COUTER LA DELEGATION FRANCAISE AUX PEUPLES ?
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yovo
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MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 12:26    Sujet du message: Répondre en citant

[quote="TEO

La nouveauté, Il organise le forum de la jeunesse Africaine. Laughing Laughing Laughing Ils préparent la succéssion.

De quel jeunesse s'agit il? j'aimerais bien voir la tête du fameux porte parole.[/quote]
JE TE PARIE MA PAYE QU IL SERA PAS TRES ELOIGNE D UN RESPOSABLE HAUT PLACE Wink
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Teo Van
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MessagePosté le: Lun 31 Oct 2005 11:01    Sujet du message: Répondre en citant

Les informations se suivent et se ressemble.
Tous ont le même sont de cloches.

Source
http://www.jeuneafrique.com/gabarits/articleJAI_online.asp?art_cle=LIN23105dernitemmos0

Dernière ligne droite avant le Sommet
- 23 octobre 2005

Dans le cadre de la préparation du prochain Sommet Afrique-France (Bamako, 3-4 décembre), Tiébilé Dramé, le président du comité d'organisation, a séjourné du 20 au 24 octobre à Paris, où il a notamment rencontré Pierre Hughes, son « interface » français, et Michel de Bonnecorse, le conseiller Afrique du président Jacques Chirac. Au centre des discussions : le Forum des jeunes du continent, qui se réunira du 8 au 9 novembre dans la capitale malienne. À l'issue des travaux de cette assemblée, une déclaration sera lue devant la soixantaine de chefs d'État et de gouvernement présents, auxquels se joindront Kofi Annan, le secrétaire général de l'ONU, Alpha Oumar Konaré, le président de la Commission de l'Union africaine, et José Manuel Durrao Barroso, celui de l'Union européenne.

Dramé a également évoqué l'état d'avancement des structures d'accueil. Les hôtels (quelque 2 900 lits) et les villas seront prêts à temps, le Centre international des conférences doit être livré le 31 octobre, et l'entreprise chinoise Covec met la dernière main à la rénovation du Palais des congrès. Le coût du Sommet est estimé à 12 millions d'euros, dont une contribution française d'environ 5 millions. Il sera ventilé sur plusieurs exercices budgétaires.
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IB
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MessagePosté le: Lun 31 Oct 2005 15:10    Sujet du message: Répondre en citant

Ces conférences coloniales et néo-coloniales sont une insulte à nos peuples d'Afrique saignés et expolités par la France, et une souillure infamante. C'est dégueulasse et en même temps révoltant.
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Teo Van
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MessagePosté le: Lun 31 Oct 2005 20:01    Sujet du message: Répondre en citant

TEO VAN a écrit:
Les hôtels (quelque 2 900 lits) et les villas seront prêts à temps, le Centre international des conférences doit être livré le 31 octobre, et l'entreprise chinoise Covec met la dernière main à la rénovation du Palais des congrès.


Nous sommes en 2005 Shocked

C'est à une entreprise chinoise que des Africains font appel pour effectuer des rénovations. Shocked

N'y a t il pas d'entreprise locale pouvant le faire Question Question Question
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MessagePosté le: Mar 01 Nov 2005 08:28    Sujet du message: Répondre en citant

TEO VAN , comme je les deja dit plusieurs fois ,les chinnois travaile moins cher que les afriquains . Deja au senegal, gabon, cameroun ,il y a des problemes,les blancs eux s etaient plus cher (du vol) mais employé des afriquains ,tandis que les entreprises chinnoises de la directions aux maneuvres il n y a pas un noirs. PERSO J AI EU AFFAIRES A DES ENRTREPRISES AFRIQUAINES ?MAIS LES DEVIS ENTRE LES DEUX PARTIE ETAIT VRAIMENT DIFFERRENT SIMPLE AU DOUBLE . quand je dit que le chinnois est un danger pour les afriquains s etait en ces termes ,pas au niveau gouvernemental.
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Teo Van
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MessagePosté le: Jeu 03 Nov 2005 22:24    Sujet du message: Répondre en citant

Source http://www.jeuneafrique.com/gabarits/articleJAI_online.asp?art_cle=LIN30105quiseokamab0

Qui sera (ou ne sera pas) à Bamako ?

- 30 octobre 2005

On fait d'ores et déjà, à Paris, le compte des absents et des présents supposés au prochain sommet Afrique-France (Bamako, 3-4 décembre), ne serait-ce qu'en prévision des audiences de Jacques Chirac avec tel ou tel de ses pairs. On croit ainsi savoir que ni Mouammar Kaddafi, ni José Eduardo Dos Santos, ni - c'est une habitude - Lansana Conté ne feront le déplacement. Mohammed VI, le roi du Maroc, non plus, le Mali ayant reconnu la République sahraouie. C'est Moulay Rachid, son frère cadet, qui est annoncé. En revanche, le Zimbabwéen Robert Mugabe, qui ne manque pas une occasion de plaider sa cause, devrait faire le déplacement. Tout comme le Mauritanien Ely Ould Mohamed Vall et le Togolais Faure Gnassingbé, dont ce sera la première rencontre avec le président français. L'Ivoirien Laurent Gbagbo viendra-t-il ? C'est possible. « Chirac ne refusera évidemment pas de le saluer, ce n'est pas son genre ; mais, quant à un entretien privé entre les deux hommes, c'est une tout autre affaire », dit-on à l'Élysée.

Commentaire

C'est à ce demander si Jeune Afrique est un Hebdomadaire Français ou un Hebdomadaire Africain. Shocked Shocked Shocked
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Gnata
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MessagePosté le: Jeu 03 Nov 2005 23:40    Sujet du message: Répondre en citant

C'est se moquer des Ivoiriens que de penser que leur président irait se pointer à cette messe d'abrutis !
Il ( Gbagbo ) n'a pas encore fini d'arranger les dégâts crée par le sieur Chirac et sa bande de rebelles .

Moi ce que j'aimerais plutôt voir c'est Chirac à Abidjan , soyez sûr qu'il sera recu à sa juste valeur comme le fut son ex-ministre des affaires étrangères ( devenu maintenant premier ministre ) DeVillepin , avec de la salive partout sur lui !

Et la bande de minable qui ne sait plus quoi faire des maigres sous qu'il recoit comme prêts les jettent aux porceaux , comme pour dire c'est l'hôpital qui se moque de la charité .
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Teo Van
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MessagePosté le: Mer 09 Nov 2005 16:26    Sujet du message: Répondre en citant

Source http://www.essor.gov.ml/sem/cgi-bin/view_article.pl?id=11166

Sommet Afrique-France : les jeunes ont leur mot à dire
l'Essor n°15575 du - 2005-11-09


Ils soumettront une déclaration à l'examen des chefs d'État qui prendront part au rendez-vous bamakois le mois prochain

Le forum des jeunes d'Afrique s'est ouvert hier au Palais de la culture sous la présidence du chef de l'État, Amadou Toumani Touré. On notait à la cérémonie d'ouverture la présence de membres du gouvernement, du président de l'Assemblé nationale, Ibrahim Boubacar Kéita, d'ambassadeurs et représentants d'organisations internationales.
Ce forum qui s'étale sur 2 jours, se tient en prélude au sommet Afrique-France qu'abritera notre pays début décembre prochain. Cette innovation dans les annales de la grand-messe franco-africaine donnera l'occasion aux jeunes du continent de soumettre une déclaration à l'examen des chefs d'État qui feront le déplacement de notre capitale.

Le forum des jeunes est la parfaite illustration d'une préoccupation commune de bâtir l'avenir, soulignera Tiébilé Dramé, le président du comité national d'organisation du sommet Afrique-France. En défrichant le thème du sommet -"la jeunesse africaine, sa vitalité, sa créativité, ses aspirations"-, les jeunes africains débattront de l'emploi, de la migration, de l'environnement, de la santé et de l'insertion socio-politique et économique.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Natié Pléah, a, pour sa part, rappelé le rôle moteur des jeunes dans le développement. Les problèmes sont transversaux et interpellent les plus hautes autorités, relèvera-t-il en ajoutant que le forum offre la possibilité aux jeunes de participer à la recherche de solutions aux problèmes qui entravent le développement du continent.
Le président Amadou Toumani Touré a, lui, tenu à rendre un hommage mérité au Franco-malien Ladji Doucouré, champion du monde des 110 m haies, invité au Forum des jeunes. Le chef de l'État a assuré qu'il mesurait toute l'importance des préoccupations et attentes des jeunes. Il a cité à ce propos l'accès à l'éducation, à la santé et surtout à l'emploi. Les écoles, il en faut davantage, a souligné le président Touré qui a regretté la pléthore dans les classes, le manque de matériel didactique et de maîtres, la discrimination dans la scolarisation entre filles et garçons. Ces problèmes constituent une triste réalité dans notre pays, a-t-il reconnu, expliquant qu'ils tiennent en partie aux politiques sévères imposées par certains de nos partenaires au développement.
Dans nombre de pays africains, l'université, de nos jours, constitue un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics. Du fait du boom démographique, les effectifs sur les campus dépassent largement les moyens disponibles et les normes d'un enseignement supérieur de qualité. Le manque d'amphithéâtres, de laboratoires, de bibliothèques, l'insuffisance des œuvres universitaires, le déficit du personnel enseignant qualifié, constituent le lot des universités sur le continent. Du fait des conditions difficiles d'études, les campus offrent un terreau fertile à la contestation de l'autorité des pouvoirs en place, a fait remarquer le chef de l'État.
L'emploi et particulièrement celui des jeunes demeure la priorité de toutes les priorités des décideurs. Il nous faut en la matière, notera le président Touré, une autre politique plus engagée, plus audacieuse, plus originale. Parmi les pistes pour promouvoir plus d'emploi, Amadou Toumani Touré propose d'explorer celle de la micro-finance.
Comme si les conditions difficiles d'études et le chômage ne suffisaient, la jeunesse africaine est également en proie au VIH/sida. Les ravages de cette pandémie suscitent des inquiétudes sur notre avenir, a observé le président Touré, évoquant la nécessité d'une politique claire et volontariste pour prévenir la maladie et, au besoin, rendre les médicaments antirétroviraux disponibles et surtout gratuits. Les centres de dépistage et de conseil doivent être à la portée de tous, a souhaité le chef de l'État.

En Afrique, les conflits sont pour la plupart des "guerres civiles" qui provoquent des "déséquilibres massifs". Ces conflits sont un réel frein au développement avec leur lot de malheurs et de misères. Parmi les nombreuses causes des conflits sur le continent, le président de la République retient la conquête du pouvoir. "A cela, il faut ajouter l'échec de la gouvernance, et surtout la mauvaise organisation des élections, ou le refus catégorique de certains mauvais perdants de reconnaître le résultat des urnes", a déploré Amadou Toumani Touré qui a écarté la pauvreté comme unique facteur déclencheur des conflits. La solidarité, la famille, le partage, le respect des personnes âgées sont des valeurs africaines qui font notre richesse et suscitent l'admiration de beaucoup d'autres peuples, a-t-il précisé.
Le Forum des jeunes se tient à un moment où la question de l'immigration est au devant de l'actualité à la faveur des récents événements de Ceuta et Melilla. Pour fuir la misère, les jeunes semblent prêts à braver tous les dangers. Amadou Toumani Touré ne rejette pas totalement cet avis largement répandu. Mais il ne reflète pas toute la réalité, a-t-il relevé. "Partir, c'est aussi souvent se soumettre à une certaine tradition d'émigration familiale ou communautaire, remontant à des générations. Les grands parents ont eu l'occasion de travailler à l'étranger, les papa aussi. Alors, il n'en faut plus pour que les fils, à leur tour, croient en leur chance", a expliqué le chef de l'État.

S. DOUMBIA



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MessagePosté le: Mer 09 Nov 2005 16:34    Sujet du message: Répondre en citant

TEO VAN a écrit:
C'est à ce demander si Jeune Afrique est un Hebdomadaire Français ou un Hebdomadaire Africain. Shocked Shocked Shocked


Africain? Surtout pas, beaucoup de choses chez nous n'ont d'"Africain" que le nom, a commencer par nos propres personnes.
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MessagePosté le: Dim 20 Nov 2005 00:50    Sujet du message: Répondre en citant

18/11 :France: L’association Survie vous invite à assister à la Conférence de presse

Mobilisations citoyennes en marge du Sommet Afrique-France

Le mercredi 23 novembre 2005 à 9h30 au CAPE - Maison de la Radio, Paris

En présence de :
Odile BIYIDI, Présidente de SURVIE
Jean-Yves BARRÈRE, CRID, Centre de recherche et d’information pour le développement, CEDETIM, Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale
Roger BOUKA, Vice-président de l’Office Congolais des Droits de l’Homme, OCDH-FIDH

Présentation :
Le 23ème Sommet des chefs d'Etat franco-africains aura lieu les 3 et 4 décembre prochains à Bamako. Le Président français y rencontrera l'ensemble de ses homologues africains afin de s'assurer du maintien de leurs relations de coopération.

Convaincues que les débats sur ces relations ne doivent pas être confiés exclusivement à ce type de rendez-vous diplomatique et géostratégique de plus en plus critiqués par la presse et la société civile, des organisations françaises et africaines se sont attachées, depuis 1994, à organiser des rencontres citoyennes en marge de ces sommets (à Biarritz en 1994, à Paris en 1998 et 2003).
Cette année, la contre-initiative citoyenne se tiendra pour la première fois en Afrique, sous l’impulsion de la Coalition des Alternatives Dette et Développement (CAD Mali). Une dizaine d’organisations africaines et françaises participeront à un colloque de deux jours (le 30 novembre et le 1er décembre) à Bamako, sur le thème des revendications démocratiques, de la coopération au développement, de la lutte contre l’impunité, des migrations, de la dette, etc.
En France, un comité de suivi composé de Agir Ici, Survie, le CRID, le CCFD, Peuples Solidaires, le Secours Catholique, Cedetim, Ipam, Terre des Hommes France, ATTAC (Groupe Afrique), la Fédération des Congolais de la Diaspora, s'est constitué afin d’appuyer cette initiative.

Associée très tôt au projet, l’association Survie, qui milite depuis de nombreuses années en faveur de l’assainissement des relations franco-africaines, a décidé de lancer une Quinzaine internationale contre la Françafrique afin de mobiliser le grand public sur la nécessaire refonte de ces relations.
La conférence de presse permettra de dresser un état des lieux de ces mobilisations, en présence de représentants d’organisations qui se retrouveront au Sommet alternatif citoyen de Bamako. Le programme de ce Sommet sera disponible et présenté aux journalistes.


Mes commentaires

Ce type de rendez vous ne devrait purement et simplement pas existé. Mettre en place cette organisation alternative ne serait que légitimer ce qui est a banir.
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MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 22:24    Sujet du message: Répondre en citant

23ème Sommet FRANCE-AFRIQUE : une mission française d'inspection à Bamako

http://fr.allafrica.com/stories/200511211363.html

Une mission de la présidence Française a supervisé le jeudi 17 novembre les infrastructures du Palais des congrès de Bamako, où se déroulera le 23 ème sommet Afrique-France les 3 et 4 décembre prochain a-t-on appris de source proche du comité d'organisation.

Mené par le Chef du Protocole de la Présidence française, qu'accompagnait le Conseiller en Communication du Président Jacques Chirac, Madame Claude Chirac, la mission française a visité « la salle de la cérémonie d'ouverture du Sommet » (la salle de 1000 places ) ;«Le Centre international de Conférences, pour la plénière des Chefs d'Etat »; et «le Centre international de presse».

Outre les personnalités arrivées de Paris, Monsieur Dramé Tiébilé, Président du Comité National d'Organisation du 23 ème Sommet Afrique-France, Monsieur Pierre Hugues Secrétaire Général du Sommet pour la partie française et l'Ambassadeur de France au Mali, Monsieur Nicolas Normand, ont pris part cette mission de supervision.

Prévu pour accueillir les travaux des Chefs d'Etat d'Afrique et de France en début du mois de Décembre, la construction du Centre international de Conférences, pour la plénière des Chefs d'Etat, et le Centre international de presse ont coûté au Mali 4 milliards de Francs CFA, dont une aide de 1 milliards de Francs CFA de la France.

Les 3 et 4 décembre prochain, plusieurs Chefs d'Etat africains réfléchiront avec leur homologue français à Bamako au Mali, sur le Thème « LA JEUNESSE AFRICAINE : SA VITALITE, SA CREATIVITE, SES ASPIRATIONS ». Un thème déjà débattu les 8 et 9 novembre par les jeunes de 33 pays africains, dans le cadre d'un forum qui s'est tenu à Bamako. Une communication issue des travaux de ce forum sera lue au cours du sommet des Chefs d'Etat.
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MessagePosté le: Ven 02 Déc 2005 15:54    Sujet du message: Répondre en citant

Un accueil populaire attend "Chirac l'Africain" à Bamako

Source Reuters

par Jean-Loup Fiévet

BAMAKO (Reuters) - Le Mali réserve vendredi un accueil populaire, haut en couleurs et particulièrement chaleureux, au président Jacques Chirac, qui participe ce week-end à ce qui pourrait être son dernier sommet Afrique-France du quinquennat en terre africaine.

Le chef de l'Etat français, à qui les Africains ont donné le surnom teinté d'affection et de respect de "Papa Chirac", voue au continent le plus pauvre de la planète un attachement profond et durable. Les Africains, qui aiment à dire que le président français, qui vient de fêter ses 73 ans, a "la fibre africaine", lui savent gré notamment de se faire inlassablement leur porte-voix et défenseur sur la scène mondiale.

Exceptionnellement, la journée a été déclarée fériée dans la capitale afin de permettre à la population de se presser le long du parcours d'une dizaine de kilomètres entre l'aéroport et le centre-ville pour acclamer les deux chefs d'Etat.

Bamako, qui accueille son premier grand rendez-vous international depuis la Coupe d'Afrique des nations de football (Can) en 2002 et le sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Censad) l'an dernier, n'a pas lésiné sur les moyens pour accueillir ce sommet, qui se tient tous les deux ans, alternativement en France et en Afrique.

L'aéroport de Bamako-Senou a été rénové et modernisé, sa piste d'atterrissage agrandie de même que le parking avions et véhicules. Les aéroports des pays voisins, dont celui de Ouagadougou (Burkina Faso), ont été mis à contribution pour "parquer" les avions le temps du sommet.

Les grandes artères goudronnées de cette métropole d'un million d'habitants, que coupe en deux le majestueux fleuve Niger, ont été modernisées. Les derniers coups de pinceau ont été donnés pour présenter aux quelque 3.000 participants attendus l'image d'une capitale "proprette", bon enfant et sans ostentation, à l'image du régime, malgré la chaleur et la poussière ambiante venue du Sahel.

Le complexe du Palais des congrès, rebaptisé Centre international de conférences, compte deux nouveaux bâtiments - la salle de conférences qui accueillera les chefs d'Etat à huis clos et un centre de presse pour le demi-millier de journalistes attendus. Coût de l'opération réalisée par les Chinois, champions du BTP en Afrique: six millions d'euros, financés pour un tiers par la France.

"DEMOCRATIE CONSENSUELLE"

En outre, une cité France-Afrique comptant 34 villas réservées aux hôtes de marque du sommet a été construite dans cette ville dominée par deux collines, celle dite "du pouvoir", abritant le palais présidentiel de Koulouba, et "la colline du savoir", accueillant l'université.

Question sécurité, quelque 120 fusiliers-commandos protégeront l'aéroport et ses avions tandis que la France installera, le temps du sommet, une "bulle aérienne" dans le ciel de Bamako pour parer à toute attaque ou intrusion intempestive. Tous les "corps habillés" (police, gendarmerie, garde nationale) sont mobilisés et certains d'entre eux ont suivi des stages de perfectionnement à l'étranger, notamment en France, aux Etats-Unis et en Egypte.

L'hôte du sommet, un démocrate formé à l'école des casernes, le président Amadou Toumani Touré, est un dirigeant atypique sur le continent. Lieutenant-colonel en mars 1991, il renverse pacifiquement le régime autoritaire du président Moussa Traoré avant de céder moins de deux ans plus tard le pouvoir à un président démocratiquement élu. Revenu aux affaires par les urnes en juin 2002, l'homme connu de ses compatriotes sous ses initiales d'ATT est devenu le symbole d'une transition démocratique fondée sur le consensus.

Il se fait l'apôtre d'une "démocratie consensuelle" bâtie sur un gouvernement d'union nationale, même si aujourd'hui ATT se retrouve sans opposition parlementaire véritable mais contraint de composer avec tous. "Je suis, par nature et par conviction, toujours porté par le dialogue et la concertation, en un mot le consensus", a-t-il récemment confié à l'hebdomadaire Jeune Afrique-L'Intelligent.

Confronté aux difficultés économiques du Mali, où plus de la moitié des 13,5 millions d'habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté, le président Touré refuse prudemment, mais sans l'exclure, de dire s'il briguera un nouveau mandat en 2007. "A chaque jour suffit sa peine (....) Laissons du temps au temps et occupons-nous du présent", a-t-il confié à JA.

L'économie du Mali enclavé est directement frappée par la chute des cours du coton, son deuxième poste d'exportation après l'or, l'alourdissement de sa facture pétrolière à la suite de l'envolée des cours mondiaux et la suspension de son principal débouché maritime, Abidjan, en raison de la crise persistante en Côte d'Ivoire.


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MessagePosté le: Ven 02 Déc 2005 17:19    Sujet du message: Répondre en citant

TOUS A LA MANIFESTATION DIMANCHE 4 DECEMBRE 14h PLACE DES FETES
Sommet franco-africain 2005 - Arrêtons le soutien aux dictateurs ! Soutenons les peuples africains ! Le 23ème sommet des chefs d'Etat franco-africains aura lieu les 3 et 4 décembre prochains à Bamako. Le Président français, comme il est de coutume, y rencontrera l'ensemble de ses homologues africains pour s'assurer du maintien de leur coopération, tandis que certains chefs d'Etat contestés ou en perte de vitesse chercheront à (re)gagner les faveurs de la diplomatie française et s’assurer du soutien politique, économique et militaire de leur ancienne puissance coloniale.

Convaincues que les relations franco-africaines constituent un sujet qui ne saurait se limiter à un rendez-vous diplomatique, des organisations françaises et africaines se sont attachés depuis 1994 à organiser des rencontres alternatives en marge des sommets franco-africains organisés sur le sol français. Ces rendez-vous, ouverts à toutes les composantes associatives et syndicales de la société civile, ont donné l'occasion de formuler des revendications sur les questions de libertés fondamentales, de droits humains, de dette, de coopération militaire, de commerce mondial, de migrations, etc.

Cette année, une initiative citoyenne est portée au Mali même par une coalition d'organisations africaines, sous l'impulsion de la CAD Mali, par ailleurs organisatrice du « Forum des Peuples » (de Siby, Kita, Fana) et partie prenante du prochain Forum Social Mondial de Bamako. Avec ses faibles moyens, cette coalition prouve que l’auto-organisation des peuples africains n’est pas un vain mot et que leur lutte est bien vivante.

Manifestons donc le 4 décembre 2005 à Paris, en soutien au contre-sommet de Bamako,
CONTRE :
- Ces despotes qui vivent impunément des rapports néo-coloniaux au détriment du développement de leurs pays et du bien-être des populations.
- La politique de la France en Afrique menée par Jacques Chirac et ses prédécesseurs, responsable de la plupart des maux de l’Afrique.
- La torture, les massacres, les assassinats politiques, les trafics d’armes, et l’impunité de leurs auteurs et de leurs complices.
Nous, organisations françaises et africaines mobilisées à l’occasion de l’Autre sommet pour l’Afrique, exigeons un partenariat euro-africain réellement constructif pour le développement et l’émancipation de l’Afrique.
POUR :
- Le respect des libertés fondamentales d’expression et d’organisation syndicale, associative et politique ;

- Le respect des Droits de l’Homme ;

- L’annulation de la dette illégitime payée par les peuples africains ;

- L’arrêt du pillage du continent par les pays riches et leurs multinationales, la Banque Mondiale et le FMI ;

- La lutte contre l’impunité et la délinquance financière ;

- L’accès de tous à l’alimentation, la santé, l’éducation, à l’emploi, à l’habitat, et à la justice ;

- Une guerre contre le Sida et le Paludisme, premiers ennemis de l’Humanité ;

- Pour une solidarité nouvelle entre l’Europe et l’Afrique qui passe par la régularisation des Sans Papiers.

Contre la Françafrique ! Solidarité international! Manifestation dimanche 4 décembre, 14h Place des fêtes
Premiers signataires : Afrique XX1, CNT, Survie, LCR, Appel pour les libertés publiques et syndicales en Algérie, JCR, Comité de soutien au peuple togolais, CTR (Comité Togolais de Résistance), CADTM-France, CDTN (Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger), FCD (Fédération des Congolais de la diaspora), CSIE (Conseil Supérieur ds Ivoiriens de l’Etranger), Coordination des groupes de femmes égalité, Actus (Action du Tchad pour l’unité et le socialisme), Les Verts, Les Alternatifs, PCOF (Parti communiste des ourviers de France), JID (Justice, immigration, droit/Mulhouse), Fraternité franco-africaine (Toulouse), Cofanzo (Comité France affaire NOrbert Zongo), MBDHP France (Mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples-section française), ADDL (Association de défense de la démocratie ety des libertés, Côte d’Ivoire), Association interafricainepour la promotion et la défense des droits des réfugiés et demandeurs d’asile, Union syndicale Solidaires, Go to Togo, PCOT (Parti communiste des ouvriers de Tunisie), CNR-MUN (Conseil national pour la résistance/mouvement umnyobiste/Cameroun), CODE (Collectif des organisations démocratiques et patriotiques de la diaspora camerounaise), Attac Burkina Faso, Parti du travail d’Iran-section France (Toufan), CCBD (Comité culturel pour la démocratie au Bénin)
Rejoignez nous ! Signez l’appel (avant jeudi 2 décembre à midi pour apparaître sur le tract) en écrivant à afrique21@altern.org et diffusez le!

http://www.soutientogo.org/index.php?2005/12/04/298-sommet-franco-africain-2005---arretons-le-soutien-aux-dictateurs-soutenons-les-peuples-africains
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MessagePosté le: Ven 02 Déc 2005 17:25    Sujet du message: Répondre en citant

TEO, desole, mais je propose que nous parlions maintenant du Contre-Sommet France-Afrique pour lui donner plus d'echos que l'autre.
Si quelqu'un a des infos, des liens, merci de les relayer ici.
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MessagePosté le: Sam 03 Déc 2005 12:54    Sujet du message: Répondre en citant

ARDIN a écrit:
TOUS A LA MANIFESTATION DIMANCHE 4 DECEMBRE 14h PLACE DES FETES
Sommet franco-africain 2005 - Arrêtons le soutien aux dictateurs ! Soutenons les peuples africains ! Le 23ème sommet des chefs d'Etat franco-africains aura lieu les 3 et 4 décembre prochains à Bamako. Le Président français, comme il est de coutume, y rencontrera l'ensemble de ses homologues africains pour s'assurer du maintien de leur coopération, tandis que certains chefs d'Etat contestés ou en perte de vitesse chercheront à (re)gagner les faveurs de la diplomatie française et s’assurer du soutien politique, économique et militaire de leur ancienne puissance coloniale.

Convaincues que les relations franco-africaines constituent un sujet qui ne saurait se limiter à un rendez-vous diplomatique, des organisations françaises et africaines se sont attachés depuis 1994 à organiser des rencontres alternatives en marge des sommets franco-africains organisés sur le sol français. Ces rendez-vous, ouverts à toutes les composantes associatives et syndicales de la société civile, ont donné l'occasion de formuler des revendications sur les questions de libertés fondamentales, de droits humains, de dette, de coopération militaire, de commerce mondial, de migrations, etc.

Cette année, une initiative citoyenne est portée au Mali même par une coalition d'organisations africaines, sous l'impulsion de la CAD Mali, par ailleurs organisatrice du « Forum des Peuples » (de Siby, Kita, Fana) et partie prenante du prochain Forum Social Mondial de Bamako. Avec ses faibles moyens, cette coalition prouve que l’auto-organisation des peuples africains n’est pas un vain mot et que leur lutte est bien vivante.

Manifestons donc le 4 décembre 2005 à Paris, en soutien au contre-sommet de Bamako,
CONTRE :
- Ces despotes qui vivent impunément des rapports néo-coloniaux au détriment du développement de leurs pays et du bien-être des populations.
- La politique de la France en Afrique menée par Jacques Chirac et ses prédécesseurs, responsable de la plupart des maux de l’Afrique.
- La torture, les massacres, les assassinats politiques, les trafics d’armes, et l’impunité de leurs auteurs et de leurs complices.
Nous, organisations françaises et africaines mobilisées à l’occasion de l’Autre sommet pour l’Afrique, exigeons un partenariat euro-africain réellement constructif pour le développement et l’émancipation de l’Afrique.
POUR :
- Le respect des libertés fondamentales d’expression et d’organisation syndicale, associative et politique ;

- Le respect des Droits de l’Homme ;

- L’annulation de la dette illégitime payée par les peuples africains ;

- L’arrêt du pillage du continent par les pays riches et leurs multinationales, la Banque Mondiale et le FMI ;

- La lutte contre l’impunité et la délinquance financière ;

- L’accès de tous à l’alimentation, la santé, l’éducation, à l’emploi, à l’habitat, et à la justice ;

- Une guerre contre le Sida et le Paludisme, premiers ennemis de l’Humanité ;

- Pour une solidarité nouvelle entre l’Europe et l’Afrique qui passe par la régularisation des Sans Papiers.

Contre la Françafrique ! Solidarité international! Manifestation dimanche 4 décembre, 14h Place des fêtes
Premiers signataires : Afrique XX1, CNT, Survie, LCR, Appel pour les libertés publiques et syndicales en Algérie, JCR, Comité de soutien au peuple togolais, CTR (Comité Togolais de Résistance), CADTM-France, CDTN (Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger), FCD (Fédération des Congolais de la diaspora), CSIE (Conseil Supérieur ds Ivoiriens de l’Etranger), Coordination des groupes de femmes égalité, Actus (Action du Tchad pour l’unité et le socialisme), Les Verts, Les Alternatifs, PCOF (Parti communiste des ourviers de France), JID (Justice, immigration, droit/Mulhouse), Fraternité franco-africaine (Toulouse), Cofanzo (Comité France affaire NOrbert Zongo), MBDHP France (Mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples-section française), ADDL (Association de défense de la démocratie ety des libertés, Côte d’Ivoire), Association interafricainepour la promotion et la défense des droits des réfugiés et demandeurs d’asile, Union syndicale Solidaires, Go to Togo, PCOT (Parti communiste des ouvriers de Tunisie), CNR-MUN (Conseil national pour la résistance/mouvement umnyobiste/Cameroun), CODE (Collectif des organisations démocratiques et patriotiques de la diaspora camerounaise), Attac Burkina Faso, Parti du travail d’Iran-section France (Toufan), CCBD (Comité culturel pour la démocratie au Bénin)
Rejoignez nous ! Signez l’appel (avant jeudi 2 décembre à midi pour apparaître sur le tract) en écrivant à afrique21@altern.org et diffusez le!

http://www.soutientogo.org/index.php?2005/12/04/298-sommet-franco-africain-2005---arretons-le-soutien-aux-dictateurs-soutenons-les-peuples-africains


Salut ARDIN,

Est-ce que cette annonce ne mériterait pas soit un post-it, soit une discussion autonome ?
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"Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)


Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
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MessagePosté le: Sam 03 Déc 2005 13:39    Sujet du message: Répondre en citant

Salut ARDIN!

Concernant le contre sommet, j'avais mis un post plus haut. et jai formulé une critique.

A mon avis

Il s'agit d'une grosse illusion. Attention Exclamation Exclamation Exclamation .

Nous militons pour la dénonciation et la suppression pure et simple de ces genres de messes néocoloniales.
Pas pour la création en parallèle de cette messe honteuse, d'une autre messe qui portera le nom de rencontre citoyenne ou de forum social, et qui viendra légitimer le sommet France Afrique.

Je m'explique.

Les contre sommets sont beaucoup à la mode. Elle n'ont jamais réellement contré les sommets qu'elle souhaite dénoncer. non!!
Elles ont plutôt permis de les légitimer.

En créant un contre sommet qui s'appelle rencontre citoyenne, on accorde de la légitimité au sommet initialement mené et considéré par tous comme étant fantôche.

C'est dire aux tenants de ce sommets France Afrique que les citoyens existent..et qu'ils faut les prendre en compte. Ce qui est une erreur monumentale...vu que nous militons pour la suppression de cette messe.

Pour moi, les contre sommets font partie intégrante du folklore et n'ont permis à ce jours qu'a conforter les meneurs des sommets qui voient en ces contre manifestants des gauchistes anarchistes désireux de s'exprimer .

L'existence de la France Afrique risque d'être validé définitivement par l'existence de son contre. C'est à dire les rencontres citoyennes.

Alors c'est quoi cette supercherie?

Rencontre pour dire quoi? Le contraire de ce qui se dit dans la messe officiel?
Nous savons tous que dans cette messe (qui devient oficielle parcequ'il existe son opposé), il ne se prend aucune décision.

Il s'agit juste d'une opération d'image de la France vis à vis du continent Africain.

Alors. Faisons attention à ces contres sommets de tous genres.
Il ne manquerait plus qu'ils soient invités à participer au sommet a laquelle elle s'oppose, sous l'appelation de "la société civile", pour que nous nous trouvons dans une phase de légitimation totale du sommet France Afrique.

Vous vous souvenez les contre mondialisation sont devenu Alter mondialisation. Virement total lorsqu'il a été décidé de leur accordé la parole en qualité de "société civile".

Seul sont resté les anarchistes du Block. Seule organisation s'opposant encore à l'OMC. Les autres sont devenus Alter.

Alors L'évolution normale (si on se refère à ces prédécesseurs) des contres sommets France afrique sera de devenir des Alters sommets France Afrique. Ils seront la société civile qui souhaite s'inviter dans les débats....si débat il y a!!!.

Un jour il seront invité à ce sommet là..et là... ils l'auront définitivement légitimé.

J'en veux pour preuve que dans leur revendication, il demande un sommet Europe Afrique...et plein d'autres conneries de ce genres...qui pour eux à plus de sens. Vous voyez donc?

J'ai terminé mon post en disant "Attentien au dérapage de SURVIE".

Car c'est SURVIE qui a lancé cette initiative en 1994.

Mais SURVIE est dans le champs de l'action...et peu manquer de recul.

Conclusions: Faisons attention à ces nouvelles illusions.


TEO VAN a écrit:
HALTE A LA MANIPULATION

A lire avec beaucoup d'attention.

lu sur http://www.survie-france.org/article.php3?id_article=512

Appel à soutien à la rencontre citoyenne Afrique-France (Bamako, 30 nov -1er dec 2005)

Publié le vendredi 28 octobre, 2005

Rencontre citoyenne en contre-point du prochain Sommet « Afrique-France » (Bamako, 30 nov -1er dec 2005)

Appel à soutien

Le 23ème sommet des chefs d'Etat franco-africains aura lieu les 3 et 4 décembre prochains à Bamako. Le Président français, comme il est de coutume, y rencontrera l'ensemble de ses homologues africains pour s'assurer du maintien de leur coopération, tandis que certains chefs d'Etat contestés ou en perte de vitesse chercheront à (re)gagner les faveurs de la diplomatie française. Diplomatique, économique, géostratégique, telle est en effet l' essence de ces rendez-vous biennaux, de plus en plus critiqués par la presse et les organisations de la société civile africaine.

Convaincues que les relations franco-africaines constituent un sujet qui ne saurait se limiter à un rendez-vous diplomatique, des organisations françaises et africaines se sont attachés depuis 1994 à organiser des rencontres citoyennes en marge des sommets franco-africains organisés sur le sol français. Ces rendez-vous, ouverts à toutes les composantes de la société civile (ONG, journalistes, mouvements civiques, artistes…), ont donné l'occasion de formuler des revendications sur les questions de droits humains, de dette, de coopération militaire, de commerce mondial, de migrations, etc.

Cette année, l'initiative citoyenne est portée par une coalition d'organisations africaines, sous l'impulsion de la CAD Mali, par ailleurs organisatrice du « Forum des Peuples » (de Siby, Kita, Fana) et partie prenante du prochain Forum Social Mondial de Bamako. Avec ses faibles moyens, cette coalition est en train de mettre en place un colloque de deux jours (les 30 novembre et 1er décembre), ouvert aux organisations françaises et africaines qui souhaiteraient y participer. Il se déroulera dans les locaux du Mémorial Modibo Keïta de Bamako. En France, un comité de suivi composé de Agir Ici, Survie, le CRID, Peuples Solidaires, le Secours Catholique, Cedetim, Ipam, Terre des Hommes France, ATTAC (Groupe Afrique), Fédération des Congolais de la Diaspora, s'est constitué pour appuyer l'initiative.

Les principaux thèmes de débats abordés sont : les dictatures, le pillage des ressources, l'impunité, les migrations, les accords de défense et ventes d'armes, la dette, le commerce, etc. Ils donneront lieu à des démarches effectuées auprès des délégations officielles. Pour pouvoir être mené à bien, ce projet nécessite un fort investissement des organisations de la société civile françaises et africaines, acteurs nécessaires d'un débat sur la refonte des relations franco-africaines qui paraît plus souhaitable que jamais.

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Nino
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MessagePosté le: Dim 04 Déc 2005 01:11    Sujet du message: Répondre en citant

C'est normal que ce fil ne tienne pas sur mon écran ?
J'ai du mal à le lire...
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Teo Van
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MessagePosté le: Lun 05 Déc 2005 20:14    Sujet du message: Répondre en citant

Le 2 décembre 2005

Déclaration finale du Sommet alternatif citoyen de Bamako

Par ce message, Survie relaie la *Déclaration finale du Sommet alternatif citoyen de Bamako*, organisé par la CAD-Mali en contre-point du Sommet Afrique-France. En outre, les images de ce Sommet alternatif citoyen sont sur http://www.cadmali.org/contresommet/

** *L’appel de Bamako* /1^er décembre 2005/

Du 30 novembre au 1er décembre 2005 s’est tenu à la Maison des Jeunes de Bamako (Mali), le Sommet alternatif citoyen Afrique France en réplique au 23^ème Sommet Afrique France, vitrine du néo-colonialisme français.

Cet événement inédit en Afrique a réuni plus de 200 participants venant de 12 pays d’Afrique et du reste du monde, représentant par délégation plus d’une centaine d’organisations de la société civile. Au cours des travaux, le Sommet s’est penché sur les thèmes relatifs aux principaux maux qui minent l’Afrique : dictatures, dette odieuse, corruption, échange inégal, violations massives des droits de l’homme, impunité, pillages.

45 ans de coopération et 22 Sommets France Afrique n’ont apporté aucun remède à ces maux. Le Sommet alternatif citoyen Afrique France constate au contraire que la coopération françafricaine n’a servi que les intérêts économiques et politiques des seuls dirigeants français et africains, au mépris des peuples qu’ils sont censés représenter.

En cette année 2005, la France a validé le coup d’état électoral de Faure Gnassingbé Eyadéma au Togo, poursuivi un jeu trouble en Côte d’Ivoire. Elle soutient le régime agonisant d’Idriss Déby au Tchad et les pouvoirs dictatoriaux de Paul Biya au Cameroun, Denis Sassou N’Guesso au Congo et tant d’autres accueillis aujourd’hui à Bamako avec une débauche de moyens insultant la misère de leurs peuples.

Et ce n’est pas le nouvel habillage européen et multilatéral auquel la France essaye de faire croire qui changera la nature du système dont la logique conduit à la pauvreté, à la désespérance, et par ricochet à l’exode et l’émigration forcée des jeunes...

Les participants au Sommet alternatif citoyen se sont indignés des politiques de répression et de stigmatisation des populations immigrées ou d’origine immigrée, reflet d’un passé colonial mal assumé et d’un présent néo-colonial occulté.

Constatant l’échec de ces politiques et le refus de dialogue des participants au Sommet officiel, le Sommet alternatif a décidé de relayer les aspirations de la masse des citoyens, d’organiser les réseaux internationaux associatifs qui les mobilisent pour permettre à leurs résistances de se construire, de mener des actions pour exprimer leur révolte et obtenir des transformations radicales avec les peuples et pour les peuples.

Cela requiert de notre part :
d’opérer un vaste programme d’éducation à la citoyenneté ;
de favoriser le décloisonnement et la solidarité des luttes nationales, régionales et internationales ;
de créer un réseau d’information et de mobilisation internationale ;
de travailler conjointement pour la mise en place de mécanismes de lutte contre l’impunité des crimes politiques (justice pénale internationale, compétence universelle) et économiques (audit de la dette, nouvelles règles du commerce international, transparence des industries extractives, etc.)
d’exiger la libre circulation des personnes.

Pour ne pas répondre aux discours vides par d’autres discours sans effet, les participants au Sommet alternatif s’engagent à mettre en place dans les prochains mois un cadre cohérent d’actions et de propositions.

L’heure est venue de construire une véritable coopération entre l’Afrique et la France basée sur la vérité, la justice, l’égalité, la liberté et le respect mutuel.

Le règne de la Françafrique et l’impunité de ses dirigeants doivent prendre fin !

Fait à Bamako, le 1^er décembre 2005 *Le Sommet Alternatif Citoyen France Afrique*

Mes commentaires: Faisons attention a cette nouvelle illusion.
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yovo
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MessagePosté le: Mar 13 Déc 2005 17:13    Sujet du message: Répondre en citant

TEO VAN donc d apres toi tout ses millions ,voitures, ect????depenser pour rien
mais il fallait s en douter
ils ont fait bonne chair, bonne rip&ailles, limite quelques belles filles pur le dessert et voila le tour est jouer ,reparti pour quelques années
LAMENTABLE Crying or Very sad
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Sol Invictus
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MessagePosté le: Mer 14 Déc 2005 14:50    Sujet du message: Répondre en citant

Il était hallucinant de voir les gens applaudir à la déclaration de Chirac concernant l'octroi des visas. "Les professions liés à l'échange, entrepreneurs...."
Ils applaudissaient à l'assassinat intellectuel de l'Afrique tout simplement.
Car que penser d'autre d'une mesure consistant à vider le continent de ses cerveaux ? A le vider de sa capacité initiative ?
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L'Homme ivre d'une ombre qui passe
Porte toujours le chatiment
D'avoir voulu changer de place.
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Pakira
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MessagePosté le: Dim 18 Déc 2005 21:22    Sujet du message: Répondre en citant

Bamako : le sommet de l’imposture
Coup de gueule – Les grands thèmes du prochain sommet France-Afrique sont une insulte à l’intelligence des Africains. La source du mal s’interroge lourdement sur les problèmes qu’elle a créée, et prétend sortir de son rôle de «gendarme de l’Afrique» alors qu’elle a bien l’intention d’être «la grande organisatrice» du chaos.


«Tous les cons vont à Bamako !» : cette phrase expéditive pourrait bien être le slogan d’une campagne contre le 23ème sommet France-Afrique qui se tient dans les prochains jours dans la capitale malienne. En effet, plus que jamais, les voix qui contestent de la manière la plus vive ces rencontres politiques du «3ème type» doivent se faire entendre, de l’intérieur du continent et de la diaspora. D’autant plus que le sommet de Bamako – qui devra être le dernier – est le plus scandaleux de toute l’Histoire des sommets France-Afrique. Dans son énoncé et dans ses objectifs réels, il constitue une imposture gigantesque.

La jeunesse d’Afrique, vedette du sommet, chair à canon de la Françafrique

Le club des gérontocrates au pouvoir en Afrique et en France a choisi pour thème de leurs doctes débats, «les problème de la jeunesse africaine : pauvreté, santé, éducation, émigration». Pourquoi ? «La plupart des pays africains connaissent une situation difficile, caractérisée par la détérioration des conditions socio-économiques, en particulier de la jeunesse. Quelle politique mener pour satisfaire les aspirations de cette jeunesse ? Pourquoi les jeunes africains cherchent-ils à émigrer en dehors du continent ?», s’est lourdement interrogé, lors d’une réunion ministérielle préparatoire à Bamako, le chef de la diplomatie malienne. Est-il seulement prêt à entendre les réponses que donnent les jeunes Africains à ces questions ? Est-il prêt à aller à Lomé, où des centaines de jeunes ont payé de leur vie leur refus de la succession dynastique co-organisée par les Gnassingbé et par la France chiraquienne pour perpétuer un régime tout juste un peu moins vieux que les «indépendances», pour écouter ce que pense Bê ? Est-il prêt à venir à Abidjan, poser ces questions aux jeunes patriotes amputés, mutilés à vie par les soldats français de la Force Licorne, ou aux parents de ceux qui sont morts, notamment Mme Ahou Suzanne, dont l’unique fils, Jean-Louis Coulibaly Kouassi, a été décapité grâce aux FAMAS fabriqués avec l’argent du contribuable français ? La Françafrique, ces dernières années comme toujours, a toujours été du côté de ceux qui contrarient les aspirations politiques légitimes des jeunes générations africaines. Lorsque ces dernières votent avec les pieds, et décident d’aller «là où est leur trésor», c’est-à-dire en France – les sièges sociaux des grandes compagnies pétrolières, de BTP, de transport et de télécommunications qui font des profits faramineux en Afrique francophone s’y trouvent aussi bien que le Trésor français, où est logé le compte d’opérations des pays de la zone franc –, le gouvernement de l’Hexagone réagit avec encore plus de dureté et de violence que ceux des autres pays européens, qui ne profitent pas, eux, du coffre-fort africain.
De plus, lorsque l’on sait que les pratiques monopolistiques françaises, qui survivent grâce à des chantages militaires structurels comme en Côte d’Ivoire – où les firmes métropolitaines se maintiennent et entérinent des contrats scandaleux avec l’Etat grâce à la terreur que fait régner Licorne – sont pour beaucoup dans la faible progression économique de l’Afrique, laquelle nourrit l’émigration, l’on se rend compte qu’on a affaire ici à un croque-mort qui prétend lutter contre… la mort ! L’espoir adviendra, pour la jeunesse africaine, lorsqu’il n’y aura plus de sommet France-Afrique, lorsque le lien françafricain prédateur sera rompu, et que l’Afrique sera propriétaire de son Histoire, libre de réussir et d’échouer seule, après avoir choisi ses partenaires. L’espoir adviendra, pour la jeunesse africaine, quand un pays, fût-il européen, ne se trouvera plus fondé à convoquer tout un continent et à être son «porte-parole».

Quand Paris veut se maintenir en Afrique en attisant les guerres

«La France devrait à nouveau expliquer à ses partenaires africains lors du sommet de Bamako, samedi et dimanche, qu’elle n’entend plus jouer le rôle de «gendarme de l’Afrique» et veut aider l’Union africaine (UA) dans sa volonté d’assurer la sécurité du continent», écrivait hier l’AFP. «La France ne vient plus unilatéralement en Afrique, mais avec le drapeau de l’UA, et sous l’égide de l’ONU», dit quant à lui Jérôme Bonnafont, le porte-parole de l’Elysée, qui contredit le discours officiel et confirme le désir de la France de se poser en organisateur de la sécurité (et de l’insécurité) sur le continent, sous le faux nez de l’UA. A quel sommet, ordinaire ou extraordinaire, l’UA a-t-elle mandaté la France pour se parer de son drapeau et se poser en sous-traitant de la sécurité collective en Afrique ? Etonnantes proclamations, lorsque l’on sait que des pays africains de premier ordre, comme la Libye et l’Afrique du Sud, ont exprimé leur réserve quant à la présence militaire française sur le continent.
Ceci dit, la France est logique. Elle se sait en perte de vitesse économiquement en Afrique, comme l’admet l’AFP, dans un dossier paru hier. «La France, ancienne puissance coloniale, dispose toujours d’intérêts de poids en Afrique, mais qui paraissent en voie d’affaiblissement face à l’offensive déployée par les pays émergents sur un continent toujours pauvre. (…) Les échanges commerciaux France-Afrique demeurent néanmoins «élevés» (18,2 milliards d’euros ou 5,4% des exportations en 2003, et 14,9 milliards ou 4,2% des importations en 2004), du moins par rapport à ceux opérés avec les autres pays européens, explique-t-on au ministère français de l’Economie. La tendance est plus inquiétante pour la seule Afrique subsaharienne, où la France, encore 1er fournisseur en 2002, est désormais devancée par l’Allemagne et la Chine. Cette dernière est de fait présente sur tous les fronts, menant une véritable «offensive de masse», explique François Pargny, chargé de l’Afrique au magazine MOCI, spécialisé dans les questions de commerce extérieur. Car la Chine ne se contente pas de mener une vaste chasse aux matières premières, pétrole en tête. Forte d’une importante communauté dans certains pays, elle inonde l’Afrique de ses produits à bon marché, renforce ses liens de coopération et investit lourdement dans les infrastructures locales, souligne M. Pargny. L’Afrique du Sud n’est pas en reste, poussant ses pions au Kenya, au Mozambique et ailleurs. L’Inde et le Brésil sont également sur les rangs. Côté français, en revanche, M. Pargny relève «un certain désinvestissement» des entreprises au profit d’autres marchés jugés plus porteurs et plus faciles à aborder comme l’Europe de l’Est ou l’Asie. Un diagnostic qu’établissait déjà en janvier Xavier Darcos, ministre délégué à la Coopération, qui se disait «pas totalement satisfait des investissements des entreprises» françaises en Afrique et craignait «un désintérêt, voire un retrait de certains groupes. A cela s’ajoutent des phénomènes comme ceux frappant la Côte d’Ivoire, où les récents troubles politiques ont eu un impact «énorme», surtout pour les petits groupes, souligne M. Pargny. Au final, les hommes d’affaires français se retrouvent confrontés en Afrique à des marchés de plus en plus concurrentiels, observe-t-il en citant en exemple celui, très disputé, des télécoms».
Face à cette lame de fond de déclin, Paris compte sur son atout-maître : la force militaire. La France est persuadée que ni la Chine, ni l’Inde, ni l’Afrique du Sud ne pourront organiser, avant de nombreuses années, un certain ordre dans le chaos – matière première stratégique de l’imperium militaire hexagonal. C’est pour cette raison qu’elle rêve d’un continent à feu et à sang, comme a prophétisé Michèle Alliot-Marie récemment, lors d’une rencontre avec des experts européens. «La notion d’Etat est en train de s’effilocher dans la plupart des pays africains en raison des conflits ethniques. (…) Un des problèmes majeurs que nous allons avoir va être celui du risque de l’embrasement de l’Afrique tout entière (…) Aujourd’hui, soyons lucides, aucun pays africain, et aucun groupe de pays africains n’est en état de réellement de pouvoir diriger lui-même des opérations pour mettre fin à une crise. Ils ont besoin de notre soutien», a-t-elle affirmé avec l’aplomb et la suffisance de quelqu’un qui est plus à la recherche d’une influence que soucieux d’un retrait progressif. Au final, comme d’habitude, la «France du jour» proclame ouvertement le contraire de l’agenda de la «France de la nuit». Rien que pour cela, Bamako est une mascarade qu’aucun Africain digne ne devrait cautionner.

Théophile Kouamouo

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Pakira
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MessagePosté le: Dim 18 Déc 2005 21:26    Sujet du message: Répondre en citant

N°687:Clôture de la 4ème session ordinaire du Ces Fologo dénonce la France-Afrique

L'intelligent d'abidjan 9:48 am

Décidément, Laurent Dona Fologo se démarque des us et coutumes de la politique française existant depuis les indépendances. Avant hier, à la tribune du Conseil économique et social, il est revenu à la charge en présentant de manière triviale la réalité des nouveaux rapports entre l’occident et les pays Africains. “La démocratie ne signifie rien pour les occidentaux tant que les richesses des pays en voie de développement n’atterrissent pas chez eux” a-t-il affirmé.

A l’en croire, les plus forts dictent leurs lois aux plus faibles sans se soucier du reste. Sinon, les occidentaux ne sauraient, selon lui, cautionner des atteintes à la liberté et à la démocratie qui sont légion dans certains pays, et se ruer sur la Côte d’Ivoire pour y repérer tous les diables de l’enfer. S’adossant à une maxime de Jean de la Fontaine, Fologo a brocardé certains présidents africains qui rentrent dans le jeu sordide des puissances occidentales. ” L’Afrique refuse le vrai débat de sa position réelle dans le concert des nations. C’est pourquoi, je suis indigné de voir des gens applaudir et chanter dès qu’apparaît le grand maître (allusion au dernier sommet France-Afrique qui s’est tenu à Bamako)”, a-t-il regretté à ce sujet.
Valery Foungbé
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Ciiman
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MessagePosté le: Mar 20 Déc 2005 12:13    Sujet du message: L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L Répondre en citant

Afrique : la désillusion démocratique, par Philippe Bernard
LE MONDE | 19.12.05 | 13h42 • Mis à jour le 19.12.05 | 13h42

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-722786,0.html

La France perd-elle pied en Afrique ? Il a suffi de quelques mots à Jacques Chirac pour répondre de fait par l'affirmative à cette question qui taraude les observateurs des relations franco-africaines. En félicitant pour sa "brillante réélection" Omar Bongo Ondimba, chef de l'Etat gabonais sans interruption depuis trente-huit ans, dès l'ouverture du récent sommet Afrique-France de Bamako, le président de la République a montré son opiniâtreté à faire passer une trouble fidélité politique devant l'espérance démocratique que la France se flatte de porter au-delà des mers.

Comme s'il importait peu que la reconduction, en novembre, du doyen des chefs d'Etat africains résulte d'une consultation biaisée du fait de l'accaparement des moyens de l'Etat par le "candidat naturel". Comme si, dans l'ambiance feutrée de la réunion de Bamako, des journalistes ayant rapporté cette situation n'avaient pas été menacés par une proche de M. Bongo.

Qui peut mesurer l'impact sur la jeunesse africaine des congratulations présidentielles à un indéboulonnable satrape, symbole ultime de la Françafrique financière et pétrolière ? Les réactions de "dégoût" exprimées par de jeunes observateurs des médias maliens présents au sommet, comme les commentaires de l'homme de la rue malien sur "la France qui tire toutes les ficelles", fournissent une indication.

S'y ajoute le cri de la centaine d'ONG africaines et françaises réunies à Bamako à distance du palais des congrès, pour un contre-sommet — une première en terre africaine —, dénonçant "la France amie des dictatures" et les responsables africains "validant mutuellement des élections truquées". Même le discours policé de la représentante patentée de la jeunesse africaine laissait sourdre une évidente impatience. Marie Tamoifo Nkom, une Camerounaise de 31 ans née en France, s'est permis de "revendiquer plus d'éthique et d'innovation à la tête des Etats". "Si les politiques ne s'occupent pas de la jeunesse, osa-t-elle conclure devant des présidents et hauts responsables africains, le vent du changement, en contexte démocratique, conduira la jeunesse à s'occuper des politiques afin que les engagements aient un sens".

A cet égard, ni le long catalogue de déclarations autosatisfaites et de promesses creuses cosignées par le président français et son homologue malien, Amadou Toumani Touré, à la fin du sommet, ni le coup de griffe de M. Bongo s'agaçant de l'éternelle insatisfaction de jeunes Africains "jamais contents" n'étaient de nature à compenser l'effet désastreux produit par l'hommage au maître de Libreville. Quelle crédibilité peuvent ensuite avoir les généreuses proclamations de M. Chirac, "avocat inlassable de l'Afrique", déployant son ardeur pour "donner (aux jeunes Africains) les moyens de la liberté et de l'épanouissement", "vaincre la pauvreté" ou doubler l'aide publique au développement ?

Perçu, au mieux, comme une marque de mépris à l'égard de la capacité démocratique africaine, le satisfecit décerné à M. Bongo, venant après celui dont a bénéficié le Togolais Faure Gnassingbé, élu lui aussi dans des conditions douteuses, témoigne de la vanité des proclamations censées marquer l'avènement de relations nouvelles avec le continent noir. Selon ce discours en vogue, la France, rompant avec un demi-siècle de post-colonialisme, souhaite sortir du tête-à-tête avec ses anciennes possessions pour bâtir un "partenariat" associant l'Union européenne et les organisations régionales africaines.

"UNE DÉMOCRATISATION EN FAILLITE"

Mais, masquées par le rapport de forces qui fait des pays africains les éternels obligés de leur bienfaiteur français, ces contradictions ne font pas l'objet de débat. M. Chirac a pu annoncer à Bamako que la France "continuera à accueillir sur son sol les étudiants africains en veillant à ce que les compétences des jeunes diplômés puissent profiter à leur pays d'origine" au moment où, à Paris, le gouvernement prône une "immigration choisie" en fonction des besoins de l'économie française, sans que ce contraste soit relevé.

La multiplication de ces débats refoulés aurait peu d'importance si elle se limitait au sommet (de peu d'envergure) de Bamako. Mais ils s'inscrivent dans un contexte où, quinze ans après le discours de François Mitterrand au sommet de La Baule liant l'aide de la France aux progrès de la démocratie, et au terme d'une période marquée par la fin des partis uniques, la floraison d'élections et la multiplication des expériences parlementaires, les populations africaines s'interrogent sur les bénéfices réels de cette démocratisation souvent en trompe-l'oeil.

"A quoi sert la démocratie puisque le peuple continue de s'enfoncer dans la pauvreté ?", pouvait s'interroger un universitaire malien qui n'hésitait pas à qualifier la réunion de "cache-misère". Que ce genre d'interrogation soit monnaie courante au Mali, pays en paix et démocratique, mais où, faute de la moindre perspective, la plupart des jeunes rêvent d'émigrer, laisse penser ce qu'il en est dans d'autres Etats où l'oppression politique, la parodie électorale et la violence se conjuguent à la pauvreté. La faible participation aux scrutins, l'exploitation des rivalités ethniques et la corruption reflètent la contagieuse désillusion à l'œuvre, qui porte en elle la tentation de jeter le bébé démocratie avec l'eau du bain de ses faux-semblants.

Cette dégringolade-là s'est effectuée en trois étapes, analyse Massalbaye Ténébaye, président de la Ligue tchadienne des droits de l'homme. Au début des années 1990, une période de transition démocratique "plante le décor de l'échec" : la politique se réduit à des jeux d'alliance tordus entre leaders soucieux de conquérir le pouvoir et ses pompes à finance sans chercher à lutter contre la pauvreté. Ont suivi des élections contestées entre des candidats sans programme, puis la fondation d'institutions démocratiques vides de contenu permettant de perpétuer l'impunité des dirigeants et l'allégeance d'une élite.

"La non-participation de la population accroît la tendance au règlement des conflits par la violence", ajoute cet universitaire. Du constat d'"une démocratisation en faillite" dans la plupart des pays africains, M. Ténébaye cite une illustration forte : l'incapacité des dirigeants du continent à faire juger l'ancien président tchadien Hissène Habré, poursuivi pour "crimes contre l'humanité". Un désenchantement qui risque de précipiter la fuite des nouvelles générations (deux Africains sur trois ont moins de 25 ans), repues d'images télévisées des pays riches, vers les deux issues qui leur restent : la violence et l'émigration.
PHILIPPE BERNARD
Article paru dans l'édition du 20.12.05
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