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[AmonRé]

On le sait, il n'est plus dangereux qu'un éléphant qui sent sa fin proche.

Ainsi pourrait-on qualifier le cafouillage du régime dictatorial de Bongo au Gabon.

A l'approche des "intronisations présidentielles" au Gabon, la dictature Bongoïste semble aux abois.

- Modification de la constitution pour une élection à un tour(Même Saddam Hussein ami personnel de Bongo ne l'a pas fait)
- Interdictions de meeting politiques
- Arrestation ou menaces sur leaders politiques
- Arrestations de leaders syndicaux.

Concernant le dernier point, sachons que trois étudiants leaders du syndicat FORCE(Fraction Organisée pour la Restauration de la Conscience Estudiantine) viennent de lancer une grève de la faim illimitée, afin d'obtenir enfin, le jugement du tribunal concernant les accusations qui sont retenues contre eux. Un petit rappel.

Le 5 Mai 2004, les trois étudiants Raoul OVONO ABESSOLO, Roland MBADINGA KOUMBA, et Guy Roger NGOGHO-NGOGHO, sont arrétés par les sbires du pouvoir pour "menaces écrites et menaces de voie de fait" à l'encontre du recteur, et "Abus de confiance".

Le 28 Mai 2004, a l'issu d'un mois de détention, ils sont jugés au tribunal correctionnel de Libreville, lors d'une audience falacieuse où ne figurait aucune partie plaignante.

Depuis, le jugement n'est toujours pas rendu. Alors devant tant de peu d'empressement des autorités à rendre justice, et y sentant la main lourde du pouvoir en place, les trois étudiants ont décidé d'entamer , le 8/07/2005, une grève de la faim, jusqu'à leur libération.

Une épine dans le pied des politiciens pourris du Gabon à commencer par le premier d'entre eux. Bongo. Que faire de ces étudiants dont le crédit est de plus en plus renforcé auprès de leurs collègues?
Les faire sortir avant les élections présidentielles? Ils risqueraient de recommencer marches et autres manifestations pour réclamer leur bourse, et des conditions d'études plus favorables. Souvenons nous qu'en 1990, le grand mouvement qui avait déclencher tant de bouleversements et d'évolutions politiques au Gabon, avaient débuté au campus de l'Université de Libreville. La dictature a donc une peur justifiée de les relacher pour ne pas compromettre la haute fraude électorale qui se prépare.
Les garder en prison ou les y assassiner? Ce serait d'autant plus dangereux que rien ne pourrait le justifier et surtout la population est sur les dents et en attente d'un moindre évènement pour régler toute cette addition avant les élections présidentiels.
Il est enfin remarquable de constater que les trois leaders font partie des ethnies les plus peuplées du Gabon, et qui par définition personnelle du Président-Nain, sont ses opposants naturels. Petite parenthèse qui vaut son pesan d'or!

Alors mes frères, mes soeurs, proposez des solutions au Président-Nain du Gabon, donnez lui des conseils puisqu'il n'est plus capable de réfléchir(grabataire)! Que feriez-vous à sa place?