Inscrit le: 18 Juil 2005 Messages: 1281 Localisation: première à gauche
Posté le: Sam 14 Jan 2006 18:37 Sujet du message:
bounty a écrit:
En ce moment je lis "la traite négrière européenne : vérité et mensonges" de Jean Philippe OMOTUNDE et en parrallèle je lis aussi "dans la rue où vit celle que j'aime" de Mary HIGGINS CLARK
mmmmmmmm Bounty, Mary Higgins Clark; enfin toi et moi allons pouvoir avoir un échange sans coup de poing dans la gueule! Enfin j'espère. J'ai lui Higgins pendant quelques temps; pas mal, "l'anneau de Cassandra" est un très bon livre, le problème avec Higgins est la sauce qu'elle utilise pour l'ensemble de ces romans; Des couples magnifiques (crinière blonde de préférence, torses musclées, fortune rocambolesque), des histoires d'amour entremêlés de coups foireuses, d'intrigues à n'en plus finir. A la fin, en ayant lu un Higgins, on a fait le tour de ce qu'elle pouvait offrir.
Oh faite j'ai plus l'impression que ses écrits sont destinés à la vieille aristocratie occidental. Qu'en penses-tu? En tout cas ce n'est pas avec ce genre de lecture qu'on atteint le sommet _________________
"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)
GUIDILOU a écrit:
_______
EH OUI ARDIN . C'est du Béyéla .
Ha!!! GUIDILOU, tu merdes la
Tu vois ARDIN , BEYELA dis aussi des choses sensées . A cause de son personnage public je n' avais aucune envie de la lire mais depuis que je l' ai découverte je ne m ' en lasse pas . Elle évoque à travers ses oeuvres une certaine Afrique souvent occultée . _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
En ce moment je lis Segou II. Je le commence à peine et je dois dire que c'est ARDIN qui m'a intrigué en m'en faisant la pub il y a quelques mois (je ne sais pas s'il s'en rappelle...).
Je viens de (re) finir l'art de la guerre. _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
Si vous partagez ce rêve, aidez-nous à en faire une réalité. Soutenez l'initiative Vitu, sur :
http://igg.me/at/vitu
A ne manquer pour rien au monde:
-------->http://www.youtube.com/watch?v=24ZO1HlvmpQ
---> http://www.youtube.com/watch?v=CjDua-fqSUg
Inscrit le: 22 Fév 2004 Messages: 1863 Localisation: UK
Posté le: Dim 15 Jan 2006 10:35 Sujet du message:
Muana Kongo a écrit:
En ce moment je lis Segou II. Je le commence à peine et je dois dire que c'est ARDIN qui m'a intrigué en m'en faisant la pub il y a quelques mois (je ne sais pas s'il s'en rappelle...).
Je viens de (re) finir l'art de la guerre.
L' oeuvre de Yambo Ouologuem ( "Le Devoir de violence " et Lettre à la France nègre " ) m' avait paru pour le moins ambigüe .
CE passage de " Négrophobie " écrite par Odile Tobner donne un certain éclairage .
_____________
(p55 -56 )
La cible principale qu'essaie de désigner Smith est purement fantasmatique: âme noire, négritude, africanité, il ne nomme jalmais des auteurs, ne cite jamais de textes. Il ne dit pas que l'expression «âme noire» a été inventée et utilisée par les administrateurs coloniaux au début du siècle pour véhiculer leurs théories racistes et reprise seulement par Senghor depuis. Il ignore tout apparemment de l'histoire du concept de négritude ce à quoi il a servi, en France, avec Senghor, chantre adulateur adulé de la francophonie, qui non seulement n'a eu aucun disciple en Afrique mais y a été sévèrement critiqué. Ce confusionnisme sert à cacher sa véritable cible qui s'appelle indépendance africaine, orgueil africain, revendication africaine.
[color=red]Son alibi africain, constamment invoqué, s'appelle Yambo Ouologuem. Rien n'est plus facile que de récupérer le malheureux Yambo Ouologuem puisqu'il a été fabriqué pour cela[/color]. Né en 1940, Ouologuem parvient brusquement à la célébrité uvec Le Devoir de violence, publié au Seuil en 1968. Il obtient pour ce livre le prix Renaudot. Dans un débordement de sexe et de sang se succèdent les épisodes de l'oppression millénaire des Noirs par les Arabes. La rubrique littéraire du journal l.e Monde parle de Ouologuem, excusez du peu, comme «du premier écrivain africain de niveau international depuis Senghor». Le rapprochement est significatif: Senghor commençait à s'user, il était honni par les jeunes intellectuels africains, qui pourrait prendre le relais? À l'examen, hélas, l e Devoir de violence se révéla devoir beaucoup, textuellement, à diverses œuvres, parmi lesquelles Le Dernier des justes, dtAndré Schwarz-Bart. Ouologuem publie ensuite, en 1969, "Lettre à la France nègre" vitupération confuse dédiée «à toutes les victimes de l'antiracisme ». Après quoi il se retira au Mali. Si Ouologuem est, comme le dit Smith, « désespéré », c'est probablement de devoir sa célébrité à la littérature de «nègre»qu'il a pratiquée, conforme à la demande du public occidental, lui fourrnissant une Afrique à la mesure de ses désirs. À son propos, on peut citer un passage du Journal (1969) de Matthieu Galey:
«24 janvier
«Déjeuné avec Ouologuem et Bastide. Le premier , étrange force de la nature, bavard et agité, une espèce d'enfant couvert de diplômes, et pas tout à fait civilisé à notre façon. [...] Raconte sur le personnel dirigeant du Mali des histoires ahurissantes, et me confie que le héros de son livre, en fait, c'est Senghor.
«Plus tard, me confie qu'il' a renvoyé sa femme à son Afrique natale. Vexée de n'avoir pas paru à la télévision avec lui, elle avait exprimé son dépit en mettant à rôtir dans le four de la cuisinière un million et demi de billets qu'il lui avait confiés pour son voyage !... Extraordinaire interprétation personnelle du cannibalisme. [...]
« 2 7 janvier
« Ouologuem me poursuit au téléphone à cause de ses démêlés avec Le Seuil. Avant de le quitter, sa femme avait aimablement écrit sur la porte, au rouge à lèvres: "Nègre mal blanchi qui s'enrichit des malheurs de l'Afrique." »
Tout y est pour comprendre le rôle de Ouologuem: la continuité avec Senghor, la fréquentation d'un snob raciste - l'enfant, le cannibalisme - devant qui il «fait le nègre» en racontant ses trucs bizarres de sauvage, et même les diplômes, dont Ouologuem se parait mensongèrement. Il n'a jamais dépassé un honnête DES (maîtrise) d'anglais. Ça, c'est le Noir dont on raffole à Paris. Il y a bien sûr des écrivains africains fort heureusement irrécupérables. On n'en trouve nulle trace dans Négrologie.
_________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
J'ai recemment repris gout avec les romans que j'avais delaisse depuis un moment en relisant les bouts de bois de dieu de Sembene Ousmane, l'etrange destin de Wangrin d'Amadou Hampate Ba, l'aventure ambigue de Cheikh Hamidou Kane et le monde s'effondre de Chinua Achebe sur qui d'ailleurs je vais prochainement consacre un topic.
Moi aussi, je vais me remettre à ces romans, je vais commencer par Maïmouna d'Aboudoulaye Sadji, puis Ville cruelle d'Eza Boto (autre pseudo de Mongo Béti) et enfin Sous l'orage suivi de la pièce "La mort de Chaka" de Sembène Ousmane. Beaucoup lecture et relecture en perspective... _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
J'ai recemment repris gout avec les romans que j'avais delaisse depuis un moment en relisant les bouts de bois de dieu de Sembene Ousmane, l'etrange destin de Wangrin d'Amadou Hampate Ba, l'aventure ambigue de Cheikh Hamidou Kane et le monde s'effondre de Chinua Achebe sur qui d'ailleurs je vais prochainement consacre un topic.
Moi aussi, je vais me remettre à ces romans, je vais commencer par Maïmouna d'Aboudoulaye Sadji, puis Ville cruelle d'Eza Boto (autre pseudo de Mongo Béti) et enfin Sous l'orage suivi de la pièce "La mort de Chaka" de Sembène Ousmane. Beaucoup lecture et relecture en perspective...
Oups personne ne m'a corrigé ! "Sous l'orage" est de Seydou Badian , je m'en suis rendu compte en passant commande des 3 bouquins. Je les aurai dans un peu plus d'1 semaine _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Un extrait de " Comment la France a perdu l' Afrique " d' Antoine Glaser et Stephen Smith . (ed Calman-Lévy ) .(3ème partie chap3
____________________
TERRE D'AFRIQUE,
« BIEN COMMUN 'DE L'HUMANITÉ»
Le dense cœur forestier du sud-ouest de la Gôté d'Ivoire fut et conquis et «pacifié» par l'armée française entre 1907 et 1912. Ce triangle d'environ quinze mille kilomètres carrés, délimité par les routes que le colonisateur traça ensuite filtre les villes de Daloa, Soubré et Gagnoa, constitue aujourd'hui le pays bété. [color=red]Ses habitants n'ont aucunement conscience du fait que leur ethnie, est une «création coloniale », intitulé de l'étude que leur a consacrée le chercheur Jcaan-Pierre Dozon 1[/color]. [color=red]Or, ilsdoivent leur nom aux appels répétés à la clémence;:-« bete o! », «mais doucement ! " que leurs aïeuls proféraient pour calmer les ardeurs répressives des envahisseurs français[/color]. Depuis, les Bétés ont vu arriver bien d' autres « étrangers »par lesquels ils se sentent envahis , qu'ils considèrent comme des «colonisateurs économiques ». Il y ,a, d'abord, les «allogènes », des Ivoiriens comme eux mais «nés ailleurs », qui sont venus, avant et après l' indépendance, du centre.", et "du nord du pays pour défricher les terres du sud-ouest . En l'absence d'engrais et d'une alternance de cultures appropriée, l'épuisement des sols au centre de la Côte d'Ivoire poussait les Baoulés versle sud, bientôt suivis par les Dioulas du nord,.qui fuyaient la désertification de leurs terres ou, plus souvent, suivaient simplement, en bons commerçants, leur clientèle qui migrait l pour s'installer en pays bété. Après y avoir négocié avec le « chef de terre» d'un village la cession d'un lopin favori les Baoulés s'établissaient, en restant entre eux dans des « campements» en brousse, essartant alentour des clairières de plus en plus étendues pour cultiver, notamment;le café et le cacao, comme ils l'avaient fait chez eux.
En revanche les Dioulas demeuraient dans les villes et villages entre eux, dans leur « quartier» qui existe maintenant partout. Ensuite, de nouvelles vagues d'immigration firent venir les « cousins sahéliens» des Dioulas, cette fois-ci vrais étrangers, dans leur grande majorité originaires , Burkina Faso et du Mali. Cette main-d'œuvre immigrée se mit à trimer dans les plantations industrielles qui commençaient à voir le jour pour une exploitation à grande échelle du café, du cacao, de l'hévéa...
Une fraction des Sahéliens restait des travailleurs saisonniers, vivant dans des baraquements sur les plantations entre deux retours au pays. Une autre s'installait à son tour en marge des villes et villages bétés, eux aussi à part, dans leurs quartiers. Si bien dans les années 80, les Bétés ont fini par devenir minoritaires dans leur propre région, cernés au cœur de leurs localités par des « allogènes» et des immigrés souvent deux trois fois plus nombreux qu'eux. En brousse, bien des "campements» dépassaient la taille de leurs villages , conflits devenaient alors récurrents, d'autant plus qu'il avait que très peu de mariages entre « autochtones », "allogènes» et immigrés,[color=red] du fait du refus - des deux côtée «se mélanger », d'une insistance obsessionnelle à vouloir toujours « savoir qui est qui »[/color]. Mais ces rixes, et ,parfois
flambées de violences n'avaient jamais une ampleur échappant, in fine, au contrôle régulateur des«tuteurs" bétés et de leurs «parents adoptés» venus d'ailleurs . Pour deux raisons essentielles: l'incontestable patriarche d pays, le président Houphouët-Boigny, avait édicté comme
règle d'airain que « la terre appartient à celui qui la cultive» ; et la Côte d'Ivoire n'était pas une démocratie. D'un côté, il n'était donc pas envisageable de chasser les immigrés sahéliens de la «boucle du cacao» - le nom qu'avait pris le Sud-Ouest ivoirien'-, et encore moins les « allogènes'», qui étaient de nationaux jouissant des mêmes droits que les Bétés dans le cadre de l'Etat moderne légué par la colonisation. D'un autre côté, les Bétés n'étaient pas menacés de perdre le contrôle de leur fief, puisqu'on votait seulement dans le cadre du parti unique, «verrouillé» dans le souci de conférer à chaque conununauté le sentiment d'être administrée chez elle par des «fils du pays» - ce qui permettait d'autant mieux aux Baoulés, l'ethnie de Félix Houphouët-. Boigny, d'exercer la réalité du pouvoir au niveau national.
La suite est connue: l'instauration du multipartisme en 1990 et la mort d'Houphouët-Boigny trois ans plus tard ont permis la libre expression de toutes les revendications ,qu'une crise économique et financière durable ôtait à l'État tout moyen de satisfaire. Mais au-delà de la « mauvaise conJoncture », de nombreux problèmes structurels, auparavant ensevelis sous l'interminable fin de règne du «Vieux », se conjuguaient: le rajeunissement consigérable de la population à la suite d'une forte poussée démographique, une vertigineuse urbanisation, un modèle agro-exportateur à bout de souffle, une immigration aussi massive qu ' incontrôlée, un doute sur la nationalité qui, exploité par la démagogie xénophobe autour de 1'« ivoirité », allait se transformer en crise d'identité... L'énumération de ces causes n'est pas exhaustive. Cependant, même une analyse sommaire identifie aisément le noyau écologique de la crise en Côte d'Ivoire: dans ce pays, entre 1958 et 1980, deux tiers des douze millions d'hectares de.forêt primaire ont été défrichés pour faire exploser, grâce à ces terres vierges non renouveIabIes et à l'abondante main-d'œuvre importée du Sahel, les récoltes de café et de cacao, qui sont passées pendant cette période respectivement de 55 000 à 250 000 tonnes et de 62 000 à 815 000 tonnes. Outre des dégâts pour l'environnement sans doute irréparables, le «miracle» ivoorien a provoqué l'effondrement des cours mondiaux du café cacao puis, l'État ne disposant plus des moyens nécessaires pour apaiser les conflits, la mise en cause de la présence des « allogènes» et des immigrés dans la «bouclê du cacao . Dès le milieu des années 90, des «chasses» aux étrangers se sont produites dans le Sud-Ouest ivoirien .. Qu'un concours de circonstances, qu'il juge lui-même « calamiteuses" ait permis en octobre 2000 au leader - bété - de l' opposition, Laurent Gpagbo, de s'installer dans le fauteuil présidentiel, a sûrement exacerbé les contradictions dans la «boucle du cacao ». Mais si les responsables dela politique africaine de la France en sont réduits à scruter la psychologie d'un «Docteur Jekyll et Mister Hyde» au pouvoir a vouloir réinventer la carte ethnique ivoirienne, c'est qu'ils n'ont pas prêté suffisamment attention aux fondamentaux d'une crise qui se noue depuis vingt ans. Au cœur de cette crise, deux problèmes touchent, l'un et l'autre, à la maitrise
de l'espace humain: le foncier rural, notamment dans le Sud-Ouest, et une immigration qui vaut à la Côte d'Ivoire selon le dernier recensement datant de 1998, de détenir record mondial du nombre d'étrangers sur son sol: 26 %. .
1. Jean Pierr.e Dozon, «Les Bétés :une création coloniale », in Jean Loup Amselle, Eliakia M!Bokolo, Au cœur de l'ethnie, ethnies, triba1isme et État en Afrique,Paris, La écouverte,1985
_________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
mmmmmmmm Bounty, Mary Higgins Clark; enfin toi et moi allons pouvoir avoir un échange sans coup de poing dans la gueule! Enfin j'espère. J'ai lui Higgins pendant quelques temps; pas mal, "l'anneau de Cassandra" est un très bon livre, le problème avec Higgins est la sauce qu'elle utilise pour l'ensemble de ces romans; Des couples magnifiques (crinière blonde de préférence, torses musclées, fortune rocambolesque), des histoires d'amour entremêlés de coups foireuses, d'intrigues à n'en plus finir. A la fin, en ayant lu un Higgins, on a fait le tour de ce qu'elle pouvait offrir.
Oh faite j'ai plus l'impression que ses écrits sont destinés à la vieille aristocratie occidental. Qu'en penses-tu? En tout cas ce n'est pas avec ce genre de lecture qu'on atteint le sommet
Je ne peux pas trop me prononcer sur Mary Higgins Clark car c'est le premier roman que je lis d'elle mais il est vrai que dans ce livre les personnages ne sont pas pauvre ils ont tous une bonne situation et des jolies têtes. Moi ce que j'aime chez elle c'est sa manière d'écrire qui fait naitre le suspens en fait son style.
Moi je suis fan des histoires à suspens et ou fantastique si toi ou quelqun d'autres en connaissez en auteur afro je suis preneuse.
Le Crime de napoleon, c'est de Claude Ribbe, j'y ai appris pas mal de choses. La France avait table sur l'oublie pour nous cacher ses forfaits: merci Claude Ribbe!!!
+1, je viens de le terminer, oui Claude Ribbe a pondu du très bon travail, clair, précis détaillé. Je crois qu'après son bouquin, les historiographes officiels auront beaucoup de mal à occulter ces crimes... Ça m'a fait penser au proverbe "Aussi lontemps que les lions n'auront pas leurs propres griots, les histoires de chasse tourneront tjs à la gloire des chasseurs".
J'ai aussi terminé la lecture de "La légende du sexe surdimensionné des Noirs" de Serge Bilé, je suis resté un peu sur ma faim concernant l'analyse de cette légende. Il rapporte bien des faits sur toutes les périodes, c'est bien, mais il a été un peu court quand il s'est agi d'analyser le phénomène...
J'ai commandé "Les servitudes du pacte colonial" de Mamadou Koulibaly, dont je n'avais lu jusqu'ici que les bonnes feuilles.
Que pouvez vous me dire de Ségou I & II de Maryse Condé, j'envisage de les commander aussi _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
"Houphouët-Boigny et la crise ivoirienne " Amadou Koné (Karthala 2003)
" La succesion d' Houphouët-Boigny " Jacques Baulin (Karthala 2000)
" La Côte d' Ivoire " Philippe David (Karthala 2000)
" Pourquoi je suis devevu rebelle La Côte d' Ivoire au bord du gouffre " Guillaume Soro HACHETTE
Autres
" La Naissance du Panafricanisme Les racines caraîbes , américaines et africaines du mouvement au 19ème siècle " Oruno D.Lara (ed Maisonneuve& Larose 2000 )
"Confessions d' un négrier Les aventures du Capitaine Poudre-à-Canon , trafiquant en or et en esclaves (1820-1840 ) " Théodore Canot Ed PBP 1993 _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Mais non Ardin c'est pour me faire une idée . Je ne connais pas vraiment l' hstoire du pays et j'essaie de combler mes lacunes . _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
"J'ai aussi terminé la lecture de "La légende du sexe surdimensionné des Noirs" de Serge Bilé, je suis resté un peu sur ma faim concernant l'analyse de cette légende. Il rapporte bien des faits sur toutes les périodes, c'est bien, mais il a été un peu court quand il s'est agi d'analyser le phénomène..."
Pour lire cliquer sur un lien. Une fenêtre pop up s'ouvre. Cliquer droit sur la photo qui apparait puis choisir enregistrer l'image. Utiliser une visionneuse d'images comme Irfanview ou XNview, ou ACDsee pour lire confortablement le texte.
Le livre de CANOT est certes intéressant mais le contexte dans lesquel il l' écrit m' invite à une certaine réserve surtout quand il insiste sur son "humanisme " pourrait-on dire .IL écrit son livre en 1854 (date où son affaire est examinée par le tribunal)après avoir " été arrêté (en 1847)par un croiseur américain et accusé d' avoir embarqué une cargaison d'esclaves " .
IL fournit de précieux renseignements sur l' organisation de la traite , les bénéfices engendrés etc .
Dès que j' aurai du temps je vais en numériser quelques passages _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
- j'ai relu "Mains basses sur le Cameroun" de Mongo Béti.
- j'ai lu un opuscule intitulé "BOLLORE : monopoles, services compris. Tentacules africaines", Agir Ici-Survie/L'Harmattan.
L'objectif principal de ce document est de montrer les ramifications de ce groupe, sa structure et ses réseaux françafricains. Une question sous-jacente consiste à s'interroger sur le rôle trouble de BOLLORE en Afrique, où sa nébuleuse de barbouzes et mercenaires pourrait remplacer TOTALFINAELF dans les basses manoeuvres...
- je suis en train de lire "Jacobus Eliza Johannes CAPITEIN" de Kwesi Kwaa PRAH, aux éditions PRESENCE AFRICAINE. C'est l'histoire d'un Africain réduit en esclave par des Hollandais, qui va se retrouver aux Pays-Bas, où il fera des études universitaires de théologie, jusqu'à soutenir une thèse de doctorat dans laquelle il défend l'esclavage comme étant compatible avec le christianisme. En somme, CAPITEIN serait un ancêtre des Buntys...
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
Inscrit le: 18 Juil 2005 Messages: 1281 Localisation: première à gauche
Posté le: Mar 31 Jan 2006 19:16 Sujet du message:
bounty a écrit:
cathy a écrit:
mmmmmmmm Bounty, Mary Higgins Clark; enfin toi et moi allons pouvoir avoir un échange sans coup de poing dans la gueule! Enfin j'espère. J'ai lui Higgins pendant quelques temps; pas mal, "l'anneau de Cassandra" est un très bon livre, le problème avec Higgins est la sauce qu'elle utilise pour l'ensemble de ces romans; Des couples magnifiques (crinière blonde de préférence, torses musclées, fortune rocambolesque), des histoires d'amour entremêlés de coups foireuses, d'intrigues à n'en plus finir. A la fin, en ayant lu un Higgins, on a fait le tour de ce qu'elle pouvait offrir.
Oh faite j'ai plus l'impression que ses écrits sont destinés à la vieille aristocratie occidental. Qu'en penses-tu? En tout cas ce n'est pas avec ce genre de lecture qu'on atteint le sommet
Je ne peux pas trop me prononcer sur Mary Higgins Clark car c'est le premier roman que je lis d'elle mais il est vrai que dans ce livre les personnages ne sont pas pauvre ils ont tous une bonne situation et des jolies têtes. Moi ce que j'aime chez elle c'est sa manière d'écrire qui fait naitre le suspens en fait son style.
Moi je suis fan des histoires à suspens et ou fantastique si toi ou quelqun d'autres en connaissez en auteur afro je suis preneuse.
Salut Bounty,
J'ai lu ton post depuis un moment, mais j'avoue que ta question m'a laissé un peu perplexe; D'où mon interrogation : qu'est-ce qu'on pourrait recouper sous le terme de "fantastique"? J'ai achevé "le diable dans un thé à la citronnelle" de Gary Victor, dans ce roman, magies et emprise du diable se jouent de la destinée des mortelles, est-ce ça le fantastique? Faisons-nous du Fantastique? Je n'en sais rien. La question reste ouverte aux grioonautes. _________________
"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)
En ce moment, je lis un livre vraiment bouleversant, que je vous conseille vivement.
DITES-LEUR QUE JE SUIS UN HOMME
de : Ernest Gaines
Editeur(s) : LIANA LEVI
Collection : PICCOLO
Genre : ROMAN CONTEMPORAIN
Date de Parution : 28/10/2003
Dans les années quarante, en Louisiane, Jefferson, un jeune Noir démuni et ignorant, est accusé d'un crime qu'il n'a pas commis : l'assassinat d'un Blanc. Au cours du procès, il est bafoué et traité comme un animal par son propre avocat commis d'office devant la cour et, pour finir, condamné à mort. La marraine du jeune homme décide alors que ce dernier doit, par une mort digne, démentir ces propos méprisants. Elle supplie l'instituteur, Grant Wiggins, de prendre en charge l'éducation de Jefferson. Le face à face entre les deux hommes, que seule unit la couleur de la peau, commence alors...
Bonne lecture.
Marie-Liberté _________________ "La dignité n'appartient à aucune collectivité humaine, la dignité intéresse toute la société humaine. Il ne serait ni équitable ni heureux d'imposer aux uns les institutions des autres alors que toutes ont révélé leurs lacunes."
Albert Kahn
Moi actuellement, l'histoire generale de l'afrique(8 tomes), enfin je trouvais pas le temps de le faire jusqu'ici.
Je suis sur le tome 2. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Mer 01 Fév 2006 23:13 Sujet du message:
Marie-Liberté a écrit:
Bonjour,
En ce moment, je lis un livre vraiment bouleversant, que je vous conseille vivement.
DITES-LEUR QUE JE SUIS UN HOMME
de : Ernest Gaines
Nice, un grand livre, un grand écrivain.
"Par la petite porte"
"D'amour et de poussière"
etc ... _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
Nice, un grand livre, un grand écrivain.
"Par la petite porte"
"D'amour et de poussière"
etc ...
Bonjour,
Je ne connaissais pas cet auteur, je viens de le découvrir, et comme tu l'as bien dit Jofrere, c'est effectivement un grand écrivain. J'ai dévoré ce livre Et cela m'a donné envie de lire d'autres livres de cet écrivain. Chose que je ferais très prochainement.
Bonne journée à tous !
Marie-Liberté _________________ "La dignité n'appartient à aucune collectivité humaine, la dignité intéresse toute la société humaine. Il ne serait ni équitable ni heureux d'imposer aux uns les institutions des autres alors que toutes ont révélé leurs lacunes."
Albert Kahn
160 pages - 14 x 21 cm - Broché
ISBN : 2-86746-405-6
Prix public : 14 €
Traduit de l’américain par Michelle Herpe Woslinsky.
À travers ces cinq textes inédits (écrits entre 1956 et 1998), nous
retrouvons l’univers d’Ernest J. Gaines, fait d’oralité, de moiteur, et
surtout d’une grande humanité. L’auteur de Dites-leur que je suis un
homme et de Colère en Louisiane nous explique, dans un court essai
introductif, combien il est lui-même issu comme tous les Afro-américains
de deux cultures, la blanche et la noire. Autrement dit « Mozart et le blues ».
Dans les quatre nouvelles qui suivent, on retrouve le peuple modeste et
authentique du Sud des Etats-Unis : dans une nouvelle un père
organise l’initiation amoureuse de son fils, dans une autre ce même fils
cherche à remarier son veuf de père, puis un grand-père est confronté à un
fantôme et, pour finir, une jeune fille découvre la lâcheté des sommes.
Gaines ne perd jamais la justesse de ton et de point de vue qui lui a valu
de grandes récompenses.[/url]
Merci Henrychrystophe pour l'info !!
J'ai adoré l'univers de cet écrivain.
Marie-Liberté _________________ "La dignité n'appartient à aucune collectivité humaine, la dignité intéresse toute la société humaine. Il ne serait ni équitable ni heureux d'imposer aux uns les institutions des autres alors que toutes ont révélé leurs lacunes."
Albert Kahn
Big up aux éditions Présence Africaine, j'ai reçu Ville cruelle de Mongo Béti (Eza Boto) et Sous l'orage de Seydou Badian que je dévore en parallèle. En attendant Maïmounad'Abdoulaye Sadji et les Servitudes du pacte colonial de Mamadou Koulibaly
Citation:
Que pouvez vous me dire de Ségou I & II de Maryse Condé, j'envisage de les commander aussi
Personne ?
Et le book club, c'est pour ce mois ? _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Big up aux éditions Présence Africaine, j'ai reçu Ville cruelle de Mongo Béti (Eza Boto) et Sous l'orage de Seydou Badian que je dévore en parallèle. En attendant Maïmounad'Abdoulaye Sadji et les Servitudes du pacte colonial de Mamadou Koulibaly
Citation:
Que pouvez vous me dire de Ségou I & II de Maryse Condé, j'envisage de les commander aussi
Personne ?
Et le book club, c'est pour ce mois ?
En allant la semaine dernière à L'Harmattan j'en ai profité pour aller chez Présence Africaine qui est sur le trottoir d'en face pour savoir si cette bête de 50 ans bougeait encore.
Après discussion avec un des responsables il m'avoua qu'ils avaient pris énormement de retard en matière de communication, de visibilité, pour les lecteurs , les bibliothécaires/acquéreurs.
Et bien elle bouge la bête, car j'ai appris qu'il allait enfin ouvrir un site internet avec 8 ans de retard sur Amazon, Fnac et les sites d'éditeurs.
Enfin on saura partout dans le monde depuis son poste les nouveautés éditoriales de ce vénérable éditeur assoupis sur son prestigieux catalogue.
Je ne sais pas si la VPC sera possible sur ce site avec paiement sécurisé et tout le tremblement.
Premier éditeurs afro de l'histoire dernier à prendre la révolution numérique du XXI siècle.
Inscrit le: 23 Aoû 2004 Messages: 142 Localisation: LILLE
Posté le: Ven 03 Fév 2006 10:13 Sujet du message: les femmes!
Ardin!
Je suis ravie de l'initiative de ce topic! Pour toi, c'est "Tu lis quoi en ce moment?" Chez moi, c'est: "maman, tu es TOUJOURS dans tes livres!". En effet, l'hiver et le froid du grand Nord sont souvent synonymes de grosse périodes de lecture.
Je viens de terminer les 5 receuils de Maya Angelou.(relecture! 10 ans après toujours un délice. C'est la première fois que je mettais le nez dans la lecture afro-américaine féminine et ce fut une révélation.)
- "I know why the caged birds sing"
- "Gather together in my name"
- "Singin' and Swingin' and Gettin' Merry Like Christmas"
- "The heart of a woman"
- "All God's Children Need Travelling Shoes"
Parallèlement, je relis aussi "Women Race and Class" d' Angela Davis pour des raisons professionnelles en préparation de la venue à Lille de la poète Wanda Coleman . (j'en reparlerai le moment venu)
Et aujourd"hui, je commence "Paradise" de Toni Morrison
Bien à toi. _________________ "Emancipate yourself from mental slavery
No one but OURSELVES can FREE OUR minds..."
Posté le: Ven 03 Fév 2006 11:18 Sujet du message: Re: les femmes!
Ma-Lembe a écrit:
C'est la première fois que je mettais le nez dans la lecture afro-américaine féminine et ce fut une révélation.)
Dans le genre je te conseille l'oeuvre de JAMAICA KINCAID surtout le titre "Autobiographie à ma mère".
à lire, relire, offrir en cadeau.
Sinon je viens de finir le livre de JP OMOTUNDE "traite négrière européenne : vérité et mensonges", un livre important qui remet les choses en place. à lire, relire, offrir en cadeau.
Inscrit le: 22 Fév 2004 Messages: 1863 Localisation: UK
Posté le: Ven 03 Fév 2006 21:40 Sujet du message: Re: les femmes!
Nkossi a a écrit
Citation:
Et le book club, c'est pour ce mois?
Probablement pas! A moins que quelqu’un d’autre commence.
J’ai pas trop le temps en ce moment, mais j’y pense.
Ma-Lembe a écrit:
Citation:
Ardin!
Je suis ravie de l'initiative de ce topic! Pour toi, c'est "Tu lis quoi en ce moment?" Chez moi, c'est: "maman, tu es TOUJOURS dans tes livres!". En effet, l'hiver et le froid du grand Nord sont souvent synonymes de grosse périodes de lecture.
Je viens de terminer les 5 receuils de Maya Angelou.(relecture! 10 ans après toujours un délice. C'est la première fois que je mettais le nez dans la lecture afro-américaine féminine et ce fut une révélation.)
- "I know why the caged birds sing"
- "Gather together in my name"
- "Singin' and Swingin' and Gettin' Merry Like Christmas"
- "The heart of a woman"
- "All God's Children Need Travelling Shoes"
Parallèlement, je relis aussi "Women Race and Class" d' Angela Davis pour des raisons professionnelles en préparation de la venue à Lille de la poète Wanda Coleman . (j'en reparlerai le moment venu)
Et aujourd"hui, je commence "Paradise" de Toni Morrison
Bien à toi.
Salut!
Merci pour cette furtive visite Ma-Lembe, ca fait un bail!
Maya Angelou, je connais, mais je n’ai encore rien lu d’elle; je l’ai vu dans des emissions tele, she’s a legend!
On peut peut-etre compter sur toi pour lancer "le book club"
Pourrais tu aussi contribuer ici?
http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=5577
Avec tout ce que tu as dans ta biblio, je suis sure qu’il ya de quoi etoffer le topic. Merci.
Sinon, en ce moment, pour ma part, c’est Louise-Marie Diop-Maes avec "AFRIQUE NOIRE, DEMOGRAPHIE, SOL ET HISTOIRE", Frantz Fanon avec "Pour la revolution africaine", une relecture de Mongo Beti avec "Africains, si vous parliez" et "Main Basse sur le Cameroun". Un projet sur lequel je suis entrain de participer m’oblige a lire et relire certains livres. C’est ce qui retarde la lecture de romans qui attendront encore un petit moment. _________________ l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH
"Fantômes d' ivoire " Philippe Duval / Flora Kouakou ED Du Rocher 2003
" Géopolitique de la Côte d' Ivoire " Christian Bouquet Armand Colin 2005 _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
S'il te plait Guidilou , arrête de nous parler des livres de Beyala.Elle est moche, et bête et en plus c'est une traitre
J'aurai tout vu ou tout lu dans les forums.
Maintenant on te denie de parler d'oeuvre de certains écrivains sous prétexte
:"Elle est moche, et bête et en plus c'est une traitre".
Mais situ n'est pas contente de lire des choses sur l'oeuvre de Béyala éteint ton pc, la vraie vie est dans la rue.
Après cela on s'étonne qu'il n' y ai pas de sociétés actives civiles dans les pays du tiers monde, pas de vie démocratique...
Pas étonnant puisqu'il 'il y a la ligne du parti et en dehors de cela point de salut. Tous les moutons doivent bêler dans la même tonalité.
Heureusement qu'en Europe on peut encore parler de l'oeuvre de LF Céline malgré son passé politique, que l'on peut parler de Voltaire, de Renan, Hoellebecq malgré des écrits contestables.
La littérature est un débat permanent entre les textes pas une caricature de débats sur des prestations télévisées.
"Mystiques messianiques de la kabbale au hassidisme , 13ème-19ème siècle " de MOSHE IDEL ed Calmann-Lévy 2005 (1998)
"Dictionnaire encyclopédique de la Kabbale . Kabbale , kabbalistes , livres et terminologies " GEORGES LAHY ed Lahy 2005
"La Kabbale " HENRI SEROUYA 2004 (1947 -56 ) _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Alors, j'ai terminé ma première salve de classiques par Maïmouna d'Abdoulaye Sadji, je ne savais pas qu'il se terminait comme ça ! Pauvre Maï
Je continue avec un deuxième lot de classiques :
L'Aventure ambiguë de Cheikh-Hamidou Kane.
L’Enfant Noir de Camara Laye
Une vie de boy et Le vieux nègre et la médaille que j'ai eu au programme en classe de 5ème de Ferdinand Oyono
Trop de soleil tue l’amour, de Mongo Béti
Les bouts de bois de Dieu de Sembène Ousmane _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Relecture 16 après d'un classique de 51 ans.
Le discours sur le colonialisme d'Aimé Césaire.
Mercredi soir 16 02 2005 sur France Inter
Dans l'émission l"'Humeur vagabonde" Kathleen Evin recevait Françoise Vergès.
pour Nègre je suis Nègre je resterai son livre d'entretien avec Aimé Césaire de 2005.
Jean-Pierre KAYA, "Théorie de la révolution africaine Tome1 Repenser la Crise africaine" éd. Pyramide Pa^yrus Presse, coll. Narmer, nov. 2005
Citation:
[...]le premier objectif de la Révolution africaine sera donc de détruire la société post-coloniale. Le second sera de construire un Etat Fédéral Africain qui seul a la capacité de condduire la Renaissance Africaine à sa réalisation finale et complète.
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
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