Posté le: Lun 23 Jan 2006 11:33 Sujet du message: SORTIE DE FILM SUR HAITI ?LES FEMMES BLANCHES A LA RECHERCHE
...... de l amour ,deux femmes blanches CHARLOTTE RAMPLING,LOUISE PORTAL, KAREN YOUNG ect... en manque d attention et d amour decide d aller en haiti en vacance et trouve de haitiens en manque d argent -
d apres le realisateur il y a rien de mal ,mais je pense que sa va pas plaire as tout le monde
est-ce que quelqu un a vu la bande annonce ou le resumé ,ou l emission?
j ai trouver un liens sur le net
http://www.cinemovies.fr/friche_film.php?idfilm=8463 le titre de film est
VERS LE SUD
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Posté le: Lun 23 Jan 2006 12:43 Sujet du message: Re: SORTIE DE FILM SUR HAITI ?LES FEMMES BLANCHES A LA RECHE
yovo a écrit:
...... de l amour ,deux femmes blanches CHARLOTTE RAMPLING,LOUISE PORTAL, KAREN YOUNG ect... en manque d attention et d amour decide d aller en haiti en vacance et trouve de haitiens en manque d argent -
d apres le realisateur il y a rien de mal ,mais je pense que sa va pas plaire as tout le monde
est-ce que quelqu un a vu la bande annonce ou le resumé ,ou l emission?
j ai trouver un liens sur le net
http://www.cinemovies.fr/friche_film.php?idfilm=8463 le titre de film est
VERS LE SUD
Salut Yovo,
J'ai vu la bande annonce, et les quelques passages vu m'ont choqué; Il y à tant de sujet de film sur Haïti! Pourquoi avoir choisi celui-ci? Autre chose, le tourisme sexuel en Haïti ne se résume pas uniquement à des femmes occidentales en mal d'affections y séjournant avec le but de séduire des majeurs en échange de quelques attentions pécuniaires...Les choses sont beaucoup plus grave que cela!
Ce film ne montrera jamais l'autre visage du tourisme sexuel en Haïti, beaucoup plus grave; A savoir la pédophilie. En effet, d'après mes sources, la pédophilie s'y développerait à une vitesse étonnante, dans un circuit Europe-Haïti, très bien organisé, par ceux là même qui sont sensés s'occuper des enfants des rues. _________________
"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)
ce probleme ne concerne pas que Haiti mais bcp de pays dits du sud; c'est un sujet dont on n'en parle pas, des femmes blanches quadragénaires ou quinquagénaires à la recherche de jeunes noirs j'en ai tjs vu; également des femmes blanches qui apres avoir pris la pillule pendant plus de 15 ans ne peuvent plus avoir d'enfants le jour où elles arrêtent cela; il leur faut alors attendre quelques années puis arrivent la quarantaine; c'est alors qu'elles vont dans certains pays et ramènent des "musiciens" ou autres artistes qui veulent quitter leur pays; en échange de l'enfant métis l'autre a le mariage et les papiers français; adolescent lorsque j'étais à l'île Maurice, il y avait déjà à l'époque ce phénomène de femmes blanches a la recherche de jeunes noirs; j'en ai toujours vu et même en France on peut de temps à autre croiser dans les rues de paris ce genre de couple qui surprend et fait détourner le regard tant la femme n'est pas belle et âgée!!!
En ce qui concerne la pédépholie qui est un véritable fléau en France, il se passe actuellement un phénomène d'exportation de ces moeurs; il n'y a pas que cela , lorsque j'étais à Pointe nNoire en 2004, il est connu que des blancs viennent chercher des filles (témoignanges), ils vont chercher des prostituées et font des films pornos qui sont ensuite balancés sur internet, partouze, lesbiannisme et autres perversités sexuelles; il y a même des rumeurs qui courent que des filles ont été légalement emmenés en Europe et une fois sur place elles deviennent des esclaves sexuelles de pervers qui s'enrichissent en faisant des cassettes et autres.
En Haiti, déjà à l'époque une amie haitienne m'avait racontée le cas de femmes blanches américaines également qui venaient chercher des femmes, elle même s'était fait draguer.
Des pratiques également de zoophilie ont été attestés au sénégal à Sally, une histoire monstrueuse que m'a racontée une amie sénégalaise.
Ajoutée à cela les raéliens qui sévissent dans les pays d'afriques et qui amènent avec eux leurs moeurs sexuels, échangismes, rapports avec mineurs homosexualité féminine et masculine
Bref...ce film n'est que l'arbre qui cache la forêt
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Posté le: Lun 23 Jan 2006 15:14 Sujet du message:
Heureusement, ce n'est qu'un film. Je ne pense pas que j'irai le voir. Si vous y allez, n'hésitez pas à nous remonter vos critiques.
Sinon il y a un livre, "Haïti Terre Cassée" Quinze ans dans la campagne haïtienne, de Clair SUGIER. Editions L'HARMATTAN. Il a été écrit par une infirmière qui a passé 15 ans dans la misère haïtienne.
Le livre est préfacé par Gaston PINEAU.
Perso, Je le recommande.
Est-ce qu'il y a quelqu'un qui l'a lu?
y a un reprotage télé qui avait été fait sur ce sujet. on montrait des canadiennes d'un certain âge en mal d'affection qui allaient en république dominicaine ''passer du bon temps', avec de jeunes dominicains. Il lui faisait l'amour(pour ne pas dire autre chose), elle l'entretenait...
quand la femme reprenait l'avion pour le canada, elle rêvait encore de ces beaux moments passés alors que le mec resté sur place allait à la chasse d'une autre proie blanche sans se poser trop de questions......
Je connais personnellement de nombreux africains qui débarquent ici dans la vingtaine et se font entretenir par des femmes plus âgées qu'eux en échange de 'soirées chaudes'. Des femmes qui souvent ont l'âge de leur propre mère et ce sont des comportements qu'ils n'auraient jamais eus s'ils étaient en afrique(même s'il parait que depuis, les mentalités ont «évolué».
Tant que ces gens sont adultes et consentants franchement c'est pas mon problème! Quant aux cinéastes et autres auteurs, ils ont tout à fait le droit d'aborder les sujets qui les tentent
Quant à la pédophilie, ce n'est pas un phénomène qui concerne uniquement les occidentaux; je visionnais les infos par internet sur une tv camerounaise il y a quelques jours et il était question de pédophilie au Cameroun par des camerounais. un enfant de 2 ans serait mort après avoir subi les assauts sexuels d'un adolescent. le reportage qui s'ensuivait parlait d'un phénomène répandu mais qui était caché pour plusieurs raisons car des membres de la famille sont souvent impliqués...
Inscrit le: 18 Juil 2005 Messages: 1281 Localisation: première à gauche
Posté le: Lun 23 Jan 2006 16:14 Sujet du message:
Oui Anse, les gens tournent les films qu'ils veulent, tu as tout à fait raison. Mais je n’aimerai pas qu’en plus de la réputation de pays sanguinaire dont pâti Haïti, s'y ajoute '"lieu de débauches sexuel"! Le fardeau est suffisamment lourd a porter !
anse a écrit:
y a un reprotage télé qui avait été fait sur ce sujet. on montrait des canadiennes d'un certain âge en mal d'affection qui allaient en république dominicaine ''passer du bon temps', avec de jeunes dominicains. Il lui faisait l'amour(pour ne pas dire autre chose), elle l'entretenait...
quand la femme reprenait l'avion pour le canada, elle rêvait encore de ces beaux moments passés alors que le mec resté sur place allait à la chasse d'une autre proie blanche sans se poser trop de questions......
Je connais personnellement de nombreux africains qui débarquent ici dans la vingtaine et se font entretenir par des femmes plus âgées qu'eux en échange de 'soirées chaudes'. Des femmes qui souvent ont l'âge de leur propre mère et ce sont des comportements qu'ils n'auraient jamais eus s'ils étaient en afrique(même s'il parait que depuis, les mentalités ont «évolué».
Tant que ces gens sont adultes et consentants franchement c'est pas mon problème! Quant aux cinéastes et autres auteurs, ils ont tout à fait le droit d'aborder les sujets qui les tentent
Quant à la pédophilie, ce n'est pas un phénomène qui concerne uniquement les occidentaux; je visionnais les infos par internet sur une tv camerounaise il y a quelques jours et il était question de pédophilie au Cameroun par des camerounais. un enfant de 2 ans serait mort après avoir subi les assauts sexuels d'un adolescent. le reportage qui s'ensuivait parlait d'un phénomène répandu mais qui était caché pour plusieurs raisons car des membres de la famille sont souvent impliqués...
_________________
"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)
Je te comprends Cathy mais c'est une réalité parmi d'autres. l'auteur a choisi Haiti mais le phénomène se retrouve un peu partout dans les pays du ''sud'' justement.....
cathy a écrit:
Oui Anse, les gens tournent les films qu'ils veulent, tu as tout à fait raison. Mais je n’aimerai pas qu’en plus de la réputation de pays sanguinaire dont pâti Haïti, s'y ajoute '"lieu de débauches sexuel"! Le fardeau est suffisamment lourd a porter !
anse a écrit:
y a un reprotage télé qui avait été fait sur ce sujet. on montrait des canadiennes d'un certain âge en mal d'affection qui allaient en république dominicaine ''passer du bon temps', avec de jeunes dominicains. Il lui faisait l'amour(pour ne pas dire autre chose), elle l'entretenait...
quand la femme reprenait l'avion pour le canada, elle rêvait encore de ces beaux moments passés alors que le mec resté sur place allait à la chasse d'une autre proie blanche sans se poser trop de questions......
Je connais personnellement de nombreux africains qui débarquent ici dans la vingtaine et se font entretenir par des femmes plus âgées qu'eux en échange de 'soirées chaudes'. Des femmes qui souvent ont l'âge de leur propre mère et ce sont des comportements qu'ils n'auraient jamais eus s'ils étaient en afrique(même s'il parait que depuis, les mentalités ont «évolué».
Tant que ces gens sont adultes et consentants franchement c'est pas mon problème! Quant aux cinéastes et autres auteurs, ils ont tout à fait le droit d'aborder les sujets qui les tentent
Quant à la pédophilie, ce n'est pas un phénomène qui concerne uniquement les occidentaux; je visionnais les infos par internet sur une tv camerounaise il y a quelques jours et il était question de pédophilie au Cameroun par des camerounais. un enfant de 2 ans serait mort après avoir subi les assauts sexuels d'un adolescent. le reportage qui s'ensuivait parlait d'un phénomène répandu mais qui était caché pour plusieurs raisons car des membres de la famille sont souvent impliqués...
Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Lun 23 Jan 2006 16:22 Sujet du message:
anse a écrit:
Des femmes qui souvent ont l'âge de leur propre mère et ce sont des comportements qu'ils n'auraient jamais eus s'ils étaient en afrique(même s'il parait que depuis, les mentalités ont «évolué».
Je sais pas si elle ont évolués mais en Côte d'Ivoire c'est un phénomène connu et on parle bien entre ivorien, on appelle çà les Gnahi
Interprete : petit denis
Année : 2002
" Yacouba meme si c vielli on est ensemble
Gnahi c une tantine l'âge de ma maman elle a le jeton gnahi tête moisi oh
Au debut elle m'a prévenu mon petit je suis mariee g des enfants une fille au foyer mais toi tu es mon petit moteur c a dire turbo diesel
Refrain
Gnahi paye mon loyer mon argent de poche mes impolis moi meme quand je vois mapouka denjoua et puis moi je pete son pektoua
Refrain
Au fur et a mesure les jours passent tantine qui attacher le pagne elle a damé elle fait un complet kawé petite basket en bas avec la casquette renverser moi meme je sui kabako*
Refrain
Un matin je vais chez tantine cherie coco je te presente mon neveu comment tu va mon petit hé foutaise mon rival m'appel mon petit tellement il chauffe mon botto
Refrain
Au debut elle m'a prévenu mon petit je suis mariee g des enfants une fille au foyer mais toi tu es mon petit moteur c a dire turbo diesel
Et il y a donc une totale églalité des sexes en CI là dessus puisque ce phénomène n'est pas réservé aux hommes...
c'est une chanson qui date de quand? en tout cas dans les années 80, je ne pense pas que c'était un phénomène qu'on voyait beaucoup
j'aimerais bien qu'on parle d'égalité des sexes sur les questions d'héritage par exemple
Benny Da B' a écrit:
anse a écrit:
Des femmes qui souvent ont l'âge de leur propre mère et ce sont des comportements qu'ils n'auraient jamais eus s'ils étaient en afrique(même s'il parait que depuis, les mentalités ont «évolué».
Je sais pas si elle ont évolués mais en Côte d'Ivoire c'est un phénomène connu et on parle bien entre ivorien, on appelle çà les Gnahi
Interprete : petit denis
Année : 2002
" Yacouba meme si c vielli on est ensemble
Gnahi c une tantine l'âge de ma maman elle a le jeton gnahi tête moisi oh
Au debut elle m'a prévenu mon petit je suis mariee g des enfants une fille au foyer mais toi tu es mon petit moteur c a dire turbo diesel
Refrain
Gnahi paye mon loyer mon argent de poche mes impolis moi meme quand je vois mapouka denjoua et puis moi je pete son pektoua
Refrain
Au fur et a mesure les jours passent tantine qui attacher le pagne elle a damé elle fait un complet kawé petite basket en bas avec la casquette renverser moi meme je sui kabako*
Refrain
Un matin je vais chez tantine cherie coco je te presente mon neveu comment tu va mon petit hé foutaise mon rival m'appel mon petit tellement il chauffe mon botto
Refrain
Au debut elle m'a prévenu mon petit je suis mariee g des enfants une fille au foyer mais toi tu es mon petit moteur c a dire turbo diesel
Et il y a donc une totale églalité des sexes en CI là dessus puisque ce phénomène n'est pas réservé aux hommes...
Inscrit le: 11 Déc 2004 Messages: 744 Localisation: Sith land
Posté le: Lun 23 Jan 2006 17:37 Sujet du message:
Si le paradis sur terre existe, à en croire Agnès, auteure parisienne de 44 ans, il se trouve dans le Sinaï. Etape incontournable sur la route de Goa, la péninsule égyptienne, entre Taba et la frontière israélienne, attire de longue date les «travellers» en quête de spiritualité. Yogis, bouddhistes et autres adeptes du massage tantrique y font une manière de pèlerinage, loin des hordes touristiques de Charm el-Cheikh. Là, depuis l’époque baba cool et la cohabitation entre Israéliens et Egyptiens, des liens très spéciaux se sont tissés.
Agnès se lance, à reculons, dans la description de ce havre de bonheur où règne un «mode harmonieux de vie intercommunautaire». De peur d’en dévoyer le sens peut-être, ou que l’on n’y comprenne rien, avec nos repères bassement matériels. S’esquisse alors la silhouette de l’être merveilleux, ce Bédouin fantasmé, aux traits physiques si particuliers, d’une «immense douceur», à la «virilité fascinante» et au «rapport au corps très doux». Ah! les Bédouins... Agnès est subjuguée par leurs «pratiques de politesse et de cordialité, leur chic naturel». Pour eux, l’argent n’existe pas. Ici, le rapport au fric est différent, il ne pervertit pas les rapports humains. Rien à voir avec les «castors», ces Egyptiens de Louxor «qui construisent leur maison avec leur queue»! Si un Bédouin du Sinaï vous demande: «Est-ce que tu veux aller passer une nuit dans le désert?»,telle la sirène charmant Ulysse, il vous invite tout simplement à une nuit inoubliable sur le sable chaud des dunes...
Agnès aime cet univers, le mode de séduction du Bédouin: la balade en 4x4 au soleil couchant, le repas au coin du feu, le shay baladi, ce thé rouge amer, confectionné avec soin. Elle pratique le paradis sinaïque à raison de deux fois par an, depuis dix ans. Notre auteure vient s’y ressourcer entre amies; elle y écrit des scénarios et retrouve Karim, son «amoureux transi». Ce «Bédouin magnifique» de 37 ans, plongeur et défenseur de l’environnement, est aussi le père d’un enfant, avec une Allemande qui l’a embarqué «dans une histoire qu’il ne voulait pas». Qu’importe! Karim est une personne avec qui Agnès «se sent bien». A l’entendre, beaucoup de Bédouins ont d’ailleurs des enfants avec des Européennes, qui partagent désormais leur vie entre le Sinaï et leur pays d’origine.
Ne parlez pas à Agnès de tourisme sexuel. Elle se fâcherait toute rouge. Dans le Sinaï, on vient chercher une nouvelle spiritualité. Et de décrire, lyrique, la vie de couple qui s’instaure sur place, entre Bédouins et Occidentales ou Israéliennes, tout droit sortie du mouvement hippie et de «la culture de l’amour libre». Ici, pas de prostitution, pas de «charter venant à la chasse sexuelle». Que des histoires entre adultes consentants. «Tout le monde est tranquille. C’est un pays de fumeurs d’herbe.» Haschisch aidant, les carcans du couple traditionnel volent en éclats.
Du couple occidental, surtout. Car ces bons musulmans pratiquent pieusement leur islam. Et tandis qu’ils s’adonnent à l’amour tantrique avec une Occidentale de rencontre, leur femme musulmane reste sagement dans la montagne. Cool...
Nébia Bendjebbour et Marco Mosca
http://www.nouvelobs.com/dossiers/p2128/a274515.html _________________ Domine ta peur et tu seras plus fort que la mort
Inscrit le: 11 Déc 2004 Messages: 744 Localisation: Sith land
Posté le: Lun 23 Jan 2006 17:40 Sujet du message:
«Ce qui choquait hier est quasiment devenu la norme»
Sénégal : pour une poignée d’euros
Longtemps contenu par l’influence de la religion, le tourisme sexuel explose. La crise économique et l’attrait des biens de consommation ont fait sauter tous les tabous
En ce moment à Saly Portudal, les toubabs se font rares. C’est l’hivernage. Saison des pluies et période creuse pour le tourisme. Au Roll’s, une des boîtes de nuit de cette station balnéaire située sur la Petite Côte, à 90 kilomètres de Dakar, les filles se morfondent devant un verre de soda tout en surveillant du coin de l’œil la porte de l’établissement. Elles sont cinq ce soir de juillet. Moulées dans des jeans de marque, elles attendent un de ces Blancs venus de France, de Belgique, d’Italie ou du Québec braver moustiques et grosses chaleurs pour un peu d’érotisme sous les palmiers. Il est déjà minuit et seule une des copines a trouvé preneur. Une caricature de touriste sexuel: soixantaine enveloppée, crâne chauve, tempes grisonnantes. L’homme s’emploie à séduire la jeune et jolie autochtone qui l’a accosté à son arrivée. Elle semble maintenant réticente à suivre ce Français qui pourrait être son grand-père. Mais à cette époque de l’année mieux vaut tenir que courir. La beauté noire et le toubab vont repartir ensemble. «Chacun y trouve son compte, sourit un consommateur. Le vieux qui s’offre une jeunesse, la fille qui va lui faire croire qu’il est l’homme de sa vie en espérant le mariage, seul moyen d’obtenir un visa pour la France.»
Le phénomène du tourisme sexuel n’est devenu criant qu’il y a trois ou quatre ans au Sénégal. En dehors de Dakar, la capitale, et de Saint-Louis, au nord du pays, ce sont surtout les villages de la Petite Côte qui sont touchés. Popenguine, La Somone, Mbour et en particulier Saly Portudal, où se succèdent hôtels de grande capacité et lotissements de centaines de cottages, vendus 75000 euros clés en main. Pourquoi ce soudain attrait des amateurs de plaisirs tarifés pour une destination que les voyagistes vendent depuis plus de vingt ans? Comme partout où se développe cette forme de tourisme, la pauvreté est la première coupable. Selon le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le Sénégal vient au 155e rang des 174 pays de faible développement humain, avec un produit national brut par habitant de 510 dollars. Plus d’un quart de la population, constituée aux deux tiers de moins de 18 ans, vit avec 1 dollar par jour. 400000 enfants souffrent d’extrême précarité. 62% seulement sont scolarisés en primaire; en secondaire, il ne reste plus que 20% des garçons et 12% des filles. Une succession de vagues de sécheresse a entraîné un fort exode rural vers la capitale, où le chômage atteint 25% des hommes et 41% des jeunes.
Ajoutez la dévaluation du franc CFA, en 1994; la hausse constante des denrées de première nécessité; la réticence du gouvernement de ce pays musulman ainsi que du secteur touristique à reconnaître à temps l’ampleur du fléau, de peur de voir salie l’image du pays et de perdre une partie des 300000 touristes, dont le nombre déjà régresse; enfin le fantasme d’une sexualité africaine plus libre: tous les éléments sont réunis pour que le tourisme sexuel et la prostitution infantile explosent. «Cela s’est fait par paliers, explique une Française qui vit depuis quinze ans à La Somone. Quand je me suis installée ici, il n’y avait qu’une prostituée dans le village. Elle venait de Thiès. Les gens étaient encore très sensibles aux leçons de morale de l’imam. Au fil des ans, la situation économique des familles n’a cessé de se dégrader, en même temps qu’un tourisme de masse explosait et qu’apparaissaient les biens de consommation les plus désirables. Aujourd’hui, même si le sexe reste un tabou, au point que l’homosexualité est interdite, des adolescents se prostituent contre un téléphone portable. On voit de très jeunes filles au bras de vieux messieurs. Et des garçons de 20 ans draguer des Blanches de l’âge de leur mère. Ce qui choquait hier est quasiment devenu la norme.»
A priori, les pédophiles au sens strict du terme ne sont pas légion. Le Sénégal, qui a signé toutes les conventions internationales de protection des enfants et a récemment fixé à 18 ans l’âge de la majorité sexuelle pour mettre fin aux mariages précoces, leur livre une lutte sans merci. Plusieurs étrangers, dont des Français coupables d’agression sexuelle sur mineur, dorment dans les prisons de l’Etat. Mais la multiplication des résidences privées et des chambres d’hôtes déjoue la vigilance des policiers. «Il est très difficile de juguler ce fléau, dit l’adjudant-chef Mamadou Kébé, patron de la gendarmerie de Saly Portudal. Nous faisons des descentes inopinées dans les hôtels. Mais il est impossible de frapper à la porte de chaque résidence secondaire où, à moins d’une dénonciation, le franchissement des interdits est totalement clandestin.»
Les grands hôtels contrôlent les visiteurs de leurs clients et certains, tels le Palm Beach (prestataire de Fram) ou les Filaos (Nouvelles Frontières), ont affiché dans leur hall la charte sur la lutte contre le tourisme sexuel signée en mai dernier par le gouvernement français et les professionnels du tourisme. En principe, les gardiens demandent la carte d’identité des invités des propriétaires et locataires de maisons de vacances. Mais un bon pourboire suffit souvent à apaiser les consciences: un gardien gagne l’équivalent du smic, soit 50000 CFA (76 euros). En mai dernier, l’acquéreur français d’un cottage de la résidence du Paradis, à Saly, a été dénoncé par deux filles de 17 ans qu’il avait filmées nues chez lui moyennant 22 euros. Ce banquier d’une quarantaine d’années a commis l’erreur de ne verser qu’une partie de la somme. Il est aujourd’hui détenu à Thiès dans l’attente d’un jugement. Il encourt jusqu’à dix ans de prison. «Si les adolescentes avaient reçu la somme promise, il est probable qu’elles n’auraient pas porté plainte, se désole le gendarme. L’appât du gain va de pair avec l’oisiveté due au manque d’emplois. Des garçons et des filles sillonnent les plages et lieux touristiques pour obtenir de l’argent en faisant croire au village qu’ils travaillent dans un hôtel. Les parents ne posent pas de questions, car le ou la toubab entretient parfois toute la famille.»
Adrien, 28 ans, gardien d’une résidence, fait le compte de ses amis qui grâce à une toubab ont pu partir en France. D’après lui, il y en a eu trois dans les six derniers mois; ils avaient entre dix et seize ans de moins que leur amante. «Ils se sont pris d’amitié pour elles, puis un véritable amour est né, assure Adrien. Si je trouve une dame que j’aime, je ferai comme eux.» A Saint-Louis, le consul de France, Patrick Mazounie, confirme les nombreuses demandes de visas émanant de Français(es) en faveur de Sénégalais: «A moins que le couple se soit marié selon nos lois et que l’accueillant prouve qu’il dispose d’un logement et de revenus suffisants pour entretenir son conjoint, je refuse en principe d’accorder le visa lorsqu’il s’agit d’un jeune homme. Le risque d’une duperie dans un but migratoire est alors trop grand.»
Sylvie Véran
Sylvie Véran
Les enfants de la rue
Un policier de Saint-Louis raconte : « L’an dernier, j’ai dû laisser filer, faute de preuves, un Français qui avait été dénoncé pour des attouchements sur deux garçons de 8 et 11 ans. » Deux petits talibés, élèves d’une «daara» (école coranique). «Deux enfants exposés à tous les dangers comme désormais plusieurs milliers d’autres talibés», dit le policier. Traditionnellement, les daaras dépendaient de grandes confréries religieuses, comme les Mourides, et leur enseignement était strictement encadré. La tradition voulait qu’en complément des revenus agricoles de l’école ses élèves quêtent un peu de nourriture auprès des voisins. Mais depuis dix ans la sécheresse a conduit nombre de daaras à migrer des campagnes vers les villes. Et de plus en plus de parents à leur abandonner définitivement leurs enfants. Parallèlement, une multitude de daaras ont été ouvertes par de faux marabouts ou par des maîtres spirituels cupides qui vivent de la mendicité de leurs élèves et les battent s’ils ne rapportent pas assez d’argent. Ce phénomène, qui s’étend aussi au Mali et en Guinée-Bissau, est à l’origine d’un important trafic d’enfants, que leurs «protecteurs» déplacent, au gré de leur intérêt, d’un pays à l’autre.
A Dakar, à Saint-Louis et sur la Petite Côte, les touristes sont abordés par des centaines de ces petits mendiants vêtus de haillons et totalement livrés à eux-mêmes. Avec ceux, très nombreux, vivant dans la rue, ces enfants constituent des proies toutes désignées pour la prostitution. «C’est un problème extrêmement préoccupant, dit un travailleur humanitaire qui tient à rester anonyme. Un vrai fait de société auquel le Sénégal doit faire face. Or rien n’est entrepris pour protéger les talibés. Les daaras ne dépendent pas de l’Education nationale. Prendre la décision de les contrôler serait remettre en cause tout le système de l’enseignement religieux. Et se priver de l’appui politique et financier de certaines confréries.»
Dans la mesure de ses moyens, le gouvernement sénégalais fait pourtant de réels efforts pour lutter contre l’exploitation sexuelle des mineurs. Mais les abus sont trop rarement dénoncés lorsqu’ils sont commis par des membres de la famille, des proches ou les employeurs de «petites bonnes». Pour échapper aux viols et aux coups, celles-ci se retrouvent souvent à la rue. Beaucoup échouent dans le quartier de la Corniche, à Dakar, où se regroupent les enfants délaissés. Ici la passe se négocie à 2 euros. Les clients sont aussi bien occidentaux que sénégalais ou venus d’autres pays d’Afrique. «Le tourisme sexuel n’est qu’un aspect de cette exploitation, poursuit l’humanitaire. Le climat actuel de tension avec la France, et par ricochet envers les expatriés français, a été attisé par la condamnation en juin du père François Lefort [NDLR: condamné à huit ans de prison pour agressions sexuelles et viols commis au Sénégal à l’encontre de six mineurs]. Les ONG françaises qui soutiennent les enfants victimes doivent désormais se faire toutes petites. L’affaire Lefort permet d’accuser les étrangers d’abuser des petits Sénégalais et ainsi de déresponsabiliser un gouvernement qui refuse de reconnaître que l’exploitation sexuelle des enfants par ses propres ressortissants représente un problème massif.»
Sylvie Véran _________________ Domine ta peur et tu seras plus fort que la mort
pour en revenir au sujet qui n est pas la pedophilie ni la prostitution des femmes noires
mais la prostitutions d hommes haitiens et la presence de femmes blanches dans un film
est-ce que cela peut avoir une influance sur la societé haitienne, genre les hommes attendent d etre plus vieux pour fonder une famille ,les epouses plus reticentes a la liberté de leur mari ,des enfants voyant les hommes gagner de l argent ,des bijous ou vetements sans aller travailler
ces enfants ont il la meme volonté d etudier pour s en sortir .
pensez vous que sa risque de faire comme en thai ou ailleurs s est a dire la drogue ,l alcool bien que se soit des hommes qui se prostitue
moi s est pas de le dire car tout le monde le sait mais s est de voir comment sa va finir ,les causes, les risques,ect... dans une societe
la police haitiennes et le gouvernement vont ils faire quelques chose si s est des hommes par rapport a des femmes ?
pour réponde à la question de Yovo, nan la police haitienne ne va rien faire pour la prostitution d'homme en Haiti, ceux ci on déja bien du mal avec les jeunes filles qui se prostituent, ss compter les élections qui approchent
les pti gangs qui ne sont toujours pas désarmer....
en ce qui concerne le film j'ai questionner mes amis qui se trouve en Haiti pour savoir si ceux ci étaient au courant du film aucun ne l'étaient .
Il faut savoir que bcp de plage privé existe en Haiti et je pense que le producteur on du rester ds l'une d'elle, les quelques images que j'ai vu durant la bd annonce ou les femmes blanches vont à la découverte des habitants à du ce faire juste à l'entrée ces fameuse plages privées....
je rejoins complétement Cathy sur les fait que ce film ne va rien apporter au peuple haitiens, ceux ci a l'heure actuelle n'on vraiment pas besoin ce cette mauvaise image .....
ARggggg! Moi ça m'énerve pourquoi produire un tel film? Du point de vue des blancs ça ne passera pas comme du toursime sexuel bien que ça l'est! Une belle histoire de triangle amoureux tout au plus...pff! Et quel genre de publicité cela fera pour Haiti? Déjà que les problèmes pleuvent sur la tête des haitiens, faudrait-il attiser la pratique du tourisme sexuel en plus?
Ceci dit ce phénomène est mondial, en fait, cela fait partie de la réalité du tourisme dans bien des pays en voie de développement... Dès que les agences de voyages ont débuté leurs forfaits à bas prix le tourisme sexuel a fait un bond spectaculaire... J'ai vu ça dans un reportage.... _________________ People- << The streets are paved with fallen souls (I don't know what I've been told)
Cause I ain't never been down that road
The ghetto got a dirty name (the media pursued their flame)
But tell me who are they to really say?
It's not about the residents (damn what people think of them)
Bush is sitting cozy on the hill
So don't look down, look up high (don't let these people steal your pride)
Use that ghetto bullshit as a shield>> du très talenteux Raphael Saadiq de son album Instant Vintage
d autres pays comme le kenya par example ont de tres nombreux touristes mais n ont pas cette reputation de tourisme sexuel ,tout comme le maroc ,le kamer,le mozanbique, l afsud, polynesie ,mayotte,mada gascar et pourtant ???
je ne suis jamais allé a Haiti mais je pense qu il y a autres choses a vendre que du sexe ?seulement pour faire venir du monde il faut un budget enorme pub, des prospectus ,des salons ,des reportages tele,ect...pour vendre du sexe ,rien juste un peu de temps pour que sa fasse le tour du monde sur le net en 80 jours
Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Ven 27 Jan 2006 12:52 Sujet du message:
yovo a écrit:
d autres pays comme le kenya par example ont de tres nombreux touristes mais n ont pas cette reputation de tourisme sexuel ,tout comme le maroc ,le kamer,le mozanbique, l afsud, polynesie ,mayotte,mada gascar et pourtant ???
Yovo,
pour Madagascar et le Maroc je crois pas. C'est bel et bien des pays ou il y a du tourisme sexuel. D'ailleurs au Maroc il concerne les hommes et les femmes comme dans le sujet du film.
oui s est ce que je dit ,il n on pas cette reputation de tourisme sexuel mais pourtant sa existe donc le maroc comme mada ,le kenya ,et l afsud sont des pays touristique mais on pas la reputation du sexuel .
seulement pour faire venir du monde il faut un budget enorme pub, des prospectus ,des salons ,des reportages tele,ect...pour vendre du sexe ,rien juste un peu de temps pour que sa fasse le tour du monde sur le net en 80 jours
En fait, non pas besoin d'avoir de gros budjet pc que la pub se fait du bouche a oreille et sur internet (moyen trèèèès économique :/)...
C'est malheureux.. Ça me fait chi*r qu'on mette tant d'effort à produire un tel film mais est-ce que ça favorisera une sensibilité positive auprès du pubilc? _________________ People- << The streets are paved with fallen souls (I don't know what I've been told)
Cause I ain't never been down that road
The ghetto got a dirty name (the media pursued their flame)
But tell me who are they to really say?
It's not about the residents (damn what people think of them)
Bush is sitting cozy on the hill
So don't look down, look up high (don't let these people steal your pride)
Use that ghetto bullshit as a shield>> du très talenteux Raphael Saadiq de son album Instant Vintage
Inscrit le: 11 Mai 2005 Messages: 10 Localisation: Guadeloupe
Posté le: Dim 29 Jan 2006 22:49 Sujet du message:
Benny Da B' a écrit:
C'est tiré d'un livre d'un auteur Haïtien, Dany Laferrière me semble t'il...
Ce livre était il bon ? Quelqu'un là lu ?
Oui le film "Vers le Sud" est une adaptation très libre de l'excellent livre de Dany Laferrière "La Chair du Maitre", rebaptisé surement pour la sortie du film......
Le même auteur haitien installé au Canada puis à Miami qui a écrit "Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer"...Tout un programme !!
Je crois avoir lu tous ces livres et je vous recommande "Cette grenade dans la main du jeune nègre est-elle une arme ou un fruit?" Passionnant!!
Bref la fascination/attirance femme blanche/homme noir (et l'inverse) comme une façon de comprendre le rapport de domination, inconsciente souvent, qui subsite encore à cause des fantasmes et des préjugés...et qui se matérialise dans les relations physiques...
J'ai vu un reporter faire une entrevue avec la <<Rampling...beurk! >> et les autres actrices qui sont dans le film. Le reporter a demandé si elles pensaient que le film aurait eu le même acceuil si leur rôles à elles aurait été joué par des hommes... Charlotte Rampling (je crois bien que c'était elle) a répondu non et que tout simplement parce que le désir des femmes est tout à fait différent de celui des hommes! Pff! On dirait bien qu'ils sont axés sur le fait que puisque c'est des femmes qui jouent aux <<touristes en mal amour>> c'est qu'elles doivent certainement éprouver des sentiments... Cela se transforme en de l'amour et non en du tourisme sexuel... Donc c'est pas grave! Ils oublient la victime dans tout ça qui le fait pour survivre!
C'est vraiment con j'arrête pas de revoir dans ma tête la présentatrice annoncer le reportarge avec un large sourire scotché dans sa figure en prononcant les mots <<des femmes qui vont en Haiti pour faire du tourisme sexuel>> pfff!!!! _________________ People- << The streets are paved with fallen souls (I don't know what I've been told)
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