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[Chabine]

Encore une conférence TV sur la chaîne web :

Débat : Quelle histoire pour l'Afrique ?

Mme Sophie DULUCQ
Maître de Conférence, Université de Toulouse II Le Mirail
M. Pierre Nora
Membre, Académie française


Biographie :
Pierre Nora a poursuivi une activité parallèle d’universitaire et d’éditeur. Après douze ans d’enseignement à l’IEP de Paris, il est élu en 1977 directeur d'études à l’EHESS. Spécialisé dans l'étude de l'historiographie et du sentiment national, il s'est surtout consacré, dans le cadre d'une « histoire du présent », à l'élaboration d'une problématique générale de la mémoire historique contemporaine. Entré comme directeur littéraire en 1965 chez Gallimard pour y développer le secteur des livres d'histoire, de documents et d'essais, il y crée en 1980 la revue Le Débat. Auteur de nombreuses publications et de livres collectifs - Les Français d’Algérie (Julliard, 1961), Faire de l’histoire (3 vol. en codirection avec J. Le Goff, Gallimard, 1973), Essais d’ego-histoire (Gallimard, 1987) -, il est surtout le maître-d’œuvre des Lieux de mémoire (7 vol., Gallimard, 1984-1993). Pierre Nora a été élu à l'Académie française le 7 juin 2001.
Mme Lucette VALENSI
Directrice d'études, EHESS Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales Paris
Mme Ibrahima THIOUB
Professeur, Université de Cheikh anta Diop
M. Alessandro TRIULZI
Professeur, Instituto Universitario Orientale
Mme Catherine COQUERY-VIDROVITCH
Professeur émérite, Université Paris 7 Denis Diderot

Conférence : Diffusion de la 6e édition des Rendez-vous de l'Histoire à Blois

Série : Diffusion des Rendez-vous de l’Histoire de Blois
Thème(s) : Sciences Humaines et Sociales

Durée : 1h 59m 1s
Langue : Français (fr)

Production : Université Louis Pasteur, Strasbourg
Réalisation : Colloques et Conférences


http://canalc2.u-strasbg.fr/video.asp?idvideo=2223
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon

[Soundjata Kéita]

Que ces gens là s'occupent désormais de leurs oignons au-lieu de se poser des questions débilitantes dès lors qu'il s'agit de parler de nous à notre place, une fois de plus.

[Chabine]

[Rocs]

Frére levez le monde est rester stoique, nos oppresseurs passent leurs temps à rétablir notre vérité historique.
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Domine ta peur et tu seras plus fort que la mort

[Soundjata Kéita]

Lol, il n'y a pas de mal Chabine.

Cheikh Anta Diop nous avait clairement mis en garde sur ce sujet :
"Les conditions d’un vrai dialogue scientifique n’existent pas encore dans le domaine si délicat des sciences humaines, entre l’Afrique et l’Europe. En attendant, les spécialistes africains doivent prendre des mesures conservatoires. Il s’agit d’être apte à découvrir une vérité scientifique par ses propres moyens en se passant de l’approbation d’autrui, de savoir conserver son autonomie intellectuelle jusqu’à ce que les idéologues qui se couvrent du manteau de la science, se rendent compte que l’ère de la supercherie, de l’escroquerie intellectuelle est définitivement révolue, qu’une page est tournée dans l’histoire des rapports intellectuels entre les peuples et qu’ils sont condamnés à une discussion scientifique sérieuse, non escamotées, dès le départ." Le chercheur panafricain doit donc comprendre que « la compétence devient la vertu suprême de l’Africain qui veut désaliéner son peuple » (L’Afrique dans l’antiquité, Théophile Obenga).

"Idem pour Obenga qui nous détaille en terme autrement moins diplomates "Le sens de la lutte contre l'africanisme eurocentriste" dans son ouvrage ainsi que dans son article annonçant La fin de l'Africanisme.


Or pour avoir déjà tâté ce type de pseudo-débat, j'ai pu me rendre par moi-même à quel point ils avaient raison :
- Il faut voir nos chers conférenciers perdre tous leurs moyens et s'enfoncer dans la fosse à purins dès lors que tu oses les contredire.
- Il faut les voir t'inviter en apparté à poursuivre les recherches et reconnaître à demi-mot qu'ils sont largués.
- Il faut les entendre t'avouer en privé que "bien sûr que je connais Cheikh Anta Diop", alors que durant la même conférence, ils faisaient mine de ne point connaître ses ouvrages dont nous balançions les titres en pleine face.
- Il faut les voir se montrer incapables de citer le moindre chercheur noir soutenant leurs thèses ubuesques...
- Il faut entendre, entre deux bafouilles incompréhensibles, la perle au front, un "brillant universitaire" dire d'un de ses collègues : "Louis Sala-Molin ne sait pas lire" juste après m'avoir assurer que ses ouvrages "étaient truffés d'erreurs et d'inprécisions".


Voilà donc à quels types d'olibrius nous avons affaire, donc quand je vous dis que nous pouvons nous passer totalement de ses pseudo-historiens, c'est en parfaite connaissance de cause.
Car il n'y a vraiment pas grand chose que ces gens-là savent que nous ne sachions pas déjà.
N'oubliez pas qu'ils lisent exactement les mêmes ouvrages que nous, que Cheikh Anta Diop, Obenga, Moussa Lam et bien d'autres encore écrivent dans la langue de leurs pires ennemis, et dont ils démontent un à un les arguments sur le plan strictement scientifique.
Ils sont au contraire très doués pour faire des pseudo-découvertes en ommetant de citer les auteurs kamites qui leur auront soufflés l'idée, quant ils ne se contentent pas des les injurier lorsques qu'ils sont à cours d'argumentation.


Hotep, Soundjata
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La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


Pour la Renaissance du Gondwana