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18 millions d’orphelins du sida en Afrique en 2010

 
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GUIDILOU
Bon posteur


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MessagePosté le: Jeu 27 Oct 2005 23:03    Sujet du message: 18 millions d’orphelins du sida en Afrique en 2010 Répondre en citant

SOURCE http://afrik.com/article8942.html

18 millions d’orphelins du sida en Afrique en 2010
Le rapport de l’Unicef

jeudi 27 octobre 2005


L’Afrique subsaharienne pourrait compter jusqu’à 18 millions d’orphelins du sida en 2010, révèle le rapport publié par l’UNICEF ce mardi. Soit entre 20 et 30% des enfants de moins de quinze ans. Un chiffre qui s’élève aujourd’hui à 15 millions dans le monde.





Par Cédric Reine

18 millions d’orphelins du sida en Afrique en 2010. Telle est l’une des prospections alarmantes issue du rapport de l’Unicef, publié le 25 octobre dernier. L’organe onusien a parallèlement lancé une campagne afin de mettre en place des programmes nationaux destinés à prévenir la transmission du virus et fournir des traitements pédiatriques. Elle doit aussi tenter d’enrayer le phénomène des orphelinats.

Le sida condamne depuis 1980, 15 millions d’orphelins dans le monde (enfant de moins de dix-huit ans dont au moins un des parents est décédé) dont 12 millions en Afrique. « Dans ces pays, arriver à dix-huit ans, c’est comme atteindre l’âge mûr », a déclaré Ann Veneman, directrice exécutive de l’Unicef lors de cette campagne. Cette pandémie va, hélas, continuer son évolution en Afrique sub-saharienne puisqu’il devrait y avoir 18 millions d’orphelins (pour 20 millions dans le monde) en 2010, si rien ne venait inverser la tendance, dans une région qui abrite 10% de la population mondiale et rassemble deux tiers des personnes atteintes du VIH.
De plus en plus orphelins de mère

Les femmes sont au premier rang des préoccupations. En effet, le risque de contamination pendant des rapports sexuels non protégés est entre deux et quatre fois plus élevé chez les femmes que chez les hommes. De plus, les femmes contractent le virus du sida bien souvent à cause de l’adultère de leur mari ou compagnon et sont presque systématiquement contraintes à avoir des relations sexuelles très tôt. Résultat : la probabilité d’être contaminées pour les jeunes Sud-africaines âgées de quinze à vingt-quatre ans est, par exemple, trois à quatre fois plus grande que pour un homme du même âge. Autre résultat : les orphelins sont aujourd’hui de plus en plus des orphelins de mère, ce qui accentue le problème de leur prise en charge, voire de leur survie lorsqu’ils sont tout petits.

Comme les filles et les femmes sont souvent plus pauvres et moins instruites que les hommes, elles sont plus souvent dépendantes financièrement et socialement. Par la suite, elles sont choisies et entretenues par des hommes plus riches qu’elles. Le déséquilibre financier contraint alors les femmes à avoir des relations sexuelles prématurées. La pauvreté ne leur permet pas - en outre- d’avoir recours à des soins médicaux et d’acquérir une instruction suffisante. Elles sont donc privées d’informations relatives à la protection du sida et à l’accès aux soins. On dénombre pas moins de cinquante nouveau-nés contaminés chaque jour en Afrique. 25% meurent avant leur premier anniversaire et 60% n’atteignent pas deux ans. Seul 1% des enfants qui ont besoin de traitements anti-rétro viraux, reçoivent ce traitement, alors qu’il en meurt 1 750 chaque jour en Afrique.
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"Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)

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GUIDILOU
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MessagePosté le: Jeu 27 Oct 2005 23:05    Sujet du message: Répondre en citant

Désolé . L'ordi s'est planté d'où la mulitiplication du sujet .
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katy
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MessagePosté le: Jeu 27 Oct 2005 23:28    Sujet du message: Répondre en citant

rien ne t'empeche de les supprimer.
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GUIDILOU
Bon posteur


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MessagePosté le: Jeu 27 Oct 2005 23:47    Sujet du message: Répondre en citant

Merci KATY je ne savais pas que je disposais de cette possibilié.J'avais écrit à la modération .
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Yedidia
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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 00:52    Sujet du message: Répondre en citant

Seulement 1% traités, en toute logique ça ne change pas grand chose au pourcentage. Nous aurons entre 2O et 30% d'enfants condamnés par le VIH. En gros 1 sur 4. Si on y ajoute la malaria (première cause de mortalité infantile), les crises alimentaires et les conflits, on a de sérieuses raisons de s'interroger sur le devenir de ce continent.

2010 c'est dans 4 ans.
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... si possible!
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Teo Van
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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 11:29    Sujet du message: Répondre en citant

yedidia a écrit:
Seulement 1% traités, en toute logique ça ne change pas grand chose au pourcentage. Nous aurons entre 2O et 30% d'enfants condamnés par le VIH. En gros 1 sur 4. Si on y ajoute la malaria (première cause de mortalité infantile), les crises alimentaires et les conflits, on a de sérieuses raisons de s'interroger sur le devenir de ce continent.
2010 c'est dans 4 ans.


Ce ne sont que des études prospectives.

Et puis, il ne faudrait plus que nous soyons le relais de pareil informations.

Ils ne servent que ceux qui les diffusent, c'est à dire ceux qui continuent cette guerre médiatique vis à vis du continent Africain et de l'homme et la femme noire.

D'ailleurs je vois que tu as eu la réaction attendu de toi par ce stimuli, à savoir, douté du devenir de ce continent.

Nous devons ignorés ces genres d'informations prospectifs et alarmistes.

Ce qui doit nous interessé plutôt c'est les évolutions des recherches médicameteuses, et aussi comment le fruit de ces recherches est mis à disposition des malades.

Ce qui doit nous interssé c'est le coût du préservatif en Afrique...et comment le rendre gratuit.

Ressaisissons nous.
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Teo Van
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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 11:36    Sujet du message: Répondre en citant

VOICI UN MESSAGE D ESPOIR.... et il y en a tant d'autres.

le 03 / 12 / 2003
Un vaccin contre le sida à base d'ADN

Le groupe pharmaceutique américain Merck a commencé à tester chez l'homme un vaccin expérimental à base d'acide désoxyribonucléique (ADN) contre le virus du sida.

Les essais avaient commencé en février, mais le groupe n'avait rien révélé pour ne pas donner de faux espoirs. Toutefois cette phase d'essais " d'immuno-généticité " durera environ trois ans. Le groupe Merck veut s'assurer que le vaccin n'est pas d'effets secondaires graves chez l'homme.

Le principe de ce vaccin à pour but de renforcer le propre système immunitaire du malade et d'empêcher le virus de se répliquer. Le vaccin va stimuler la production d'une variété spécifique de globules blancs, les CD8, appelés aussi " cellules tueuses ", car elles sont capables de détruire les cellules infectées par le virus.

Les chercheurs ont découvert il y a deux ans que la production de ces cellules étaient accrue par la présence de protéines fabriquées à partir de trois gènes du VIH.
Un vaccin a été conçu contenant donc des morceaux de ces gènes.

Des premiers essais avaient été effectués sur des singes, le virus était resté à des niveaux indétectables dans le sang.

L'an dernier, le vaccin a été amélioré en accrochant des bouts d'ADN du virus à un adénovirus.

Des résultats ont été présentés lors du séminaire Keystone (Colorado), ils se sont révélés très encourageants.

En effet, six singes ont été vaccinés puis infectés par le SIV(forme simiesque du VIH), huit mois plus tard ils étaient toujours en bonne santé.
Le vaccin a diminué la charge virale et a empêché la réplication du virus.

Des essais sont entrepris sur l'homme, afin de déterminer si l'administration de ce vaccin donnera les mêmes résultats que chez les singes.

http://www.aegis.com/news/bw/2003/BW030913.html
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Teo Van
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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 11:40    Sujet du message: Répondre en citant

EN VOICI UN AUTRE.... vous en trouverez des pages et des pages sur GOOGLE.

Ce sont ces genres d'informations qui doivent être relayé en priorité.

Ne jouons pas le jeux des ONG (néo coloniaux missionnaire en Afrique)



L'Agence nationale de recherches sur le SIDA (ANRS) recrute des volontaires pour participer à un essai de vaccin contre le VIH. Il s'agit d'essais cliniques en phase 2, qui visent à déterminer quelle sont les conditions d'administration idéales (le dosage, dans le cas présent) pour fournir une protection efficace.

Il s'agit du premier essai de phase 2 en Europe. Une trentaine de participants sont déjà disponibles et l'ANRS cherche à en recruter une centaine d'autres. Les volontaires doivent avoir entre 25 et 50 ans, être séronégatifs et ne pas avoir de problème de santé.

Ce vaccin est basé sur l'utilisation de fragments de protéines du VIH. Ces peptides sont synthétisés chimiquement et ne présentent aucun danger de contamination. On les associe à un lipide pour former un lipopeptide, qui pénétrera plus facilement dans les cellules immunitaires. Un virus inoffensif pour l'homme, dans lequel on insère des gènes du VIH, peut être utilisé pour vérifier la réponse immunitaire acquise grâce à la vaccination.

Les résultats de ces essais devraient être connus en 2006. Une étude indépendante a lieu aux Etats-Unis. Si la phase 2 est concluante, le vaccin pourra être testé en phase 3, sur des milliers de personnes. Des journées d'information se tiendront à Paris, Toulouse, Nantes et Marseille les 20 et 21 novembre.
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 12:07    Sujet du message: Répondre en citant

TEO Van Je ne pense pas que nous puissions nous permetrre d' ignorer ces chiffres même s'il s' agit de projection .
Citation:
Le sida condamne depuis 1980, 15 millions d’orphelins dans le monde (enfant de moins de dix-huit ans dont au moins un des parents est décédé) dont 12 millions en Afrique
. Si ces chiffres sont véridiques (12millions d' orphelins) alors il ne faut pas se voiler la face . Nous devons nous préparer à affronter ce problème et chercher des solutions .


Quant aux recherches sur le SIDA je sais que des chercheurs Africains ont fait beaucoup de progrés notamment un centre basé à Dakar où la collaboration entre Mèdecins et tradipraticiens a permis de mettre sur le marché un traitement prometteur . Les labos occidentaux leur font une guerre sournoise . J'ai regardé un reportage Sur La Cinq sur ce centre , ils en étaient arrivés à cacher l' identité des chercheurs qui ont trouvé un taitement pour des questions de sécurité . Je vais essayer de retrouver l'info sur le net .

En attendant un article d' Afrik sur le thème . http://www.afrik.com/article7348.html


L’Afrique cherche un vaccin contre le sida
Bilan de la recherche sur le continent

jeudi 3 juin 2004, par Habibou Bangré


L’Afrique est engagée depuis juin 2000 dans la recherche du vaccin qui la libérera de l’épidémie de sida. C’est l’Organisation mondiale de la santé, et plus précisément le Programme africain de vaccins contre le VIH/sida, qui mène ce combat. Coumba Touré est la responsable de la coordination du Programme. La spécialiste malienne en virologie et micro-biologie revient sur les progrès de la recherche et les embûches qui ralentissent ses avancées.




Et si l’Afrique trouvait elle-même son vaccin contre le sida ? C’est justement un des objectifs du Programme africain de vaccins contre le VIH/sida. Mise en place en juin 2000, cette structure s’attache à trouver un moyen de protéger les Africains de l’épidémie, qui frappe près de 20 millions de personnes en Afrique sub-saharienne. Basée au siège de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève (Suisse), elle facilite les efforts en cours sur le continent en intervenant financièrement et techniquement. Elle s’attache également à développer un réseau entre les institutions de recherche du Nord et du Sud. Toutes ces actions sont financées principalement par l’OMS, le Canada, la Suède ainsi qu’une organisation non gouvernementale américaine. Coumba Touré, responsable de la coordination de ce programme, a contribué à l’élaboration de ce projet de sept ans avec le support de l’OMS et du programme commun des Nations Unies contre le sida (Onusida). La spécialiste malienne en virologie et micro-biologie revient sur les avancées du vaccin et les problèmes rencontrés par les chercheurs.

Afrik : Comment travaillent actuellement les chercheurs africains ?
Coumba Touré : Il faut comprendre que la recherche du vaccin est s’avère très complexe à cause de la diversité génétique du virus. Le VIH est classifié en sous-types génétiques qui vont des lettres A à K. Il existe aussi des formes recombinantes du virus en Afrique et en Asie. Le sous-type B a une présence globale moderée (plutôt dans les pays industrialisés) et les sous-types qui ont une haute prévalence sont le A, le C et le D. Le VIH1-C est surtout présent en Afrique australe, le VIH1-A à l’est, alors que l’Afrique centrale les concentre presque tous, en plus des formes recombinantes. Les pays qui développent les mêmes caractéristiques du virus travaillent ensemble pour trouver un vaccin efficace. Mais l’objectif est de créer une dynamique régionale, et même continentale, pour tester differents vaccins candidats et voir s’il existe une réponse croisée au virus. A savoir un vaccin unique qui puisse protéger tous les Africains, quelque soit le sous-type qui prévaut.

Afrik : Comment fonctionne ce réseau africain ?
Coumba Touré : Le réseau se compose d’un comité consultatif de neuf membres, qui se réunit une ou deux fois par an pour faire le bilan de l’année écoulée et donner les lignes directrices des prochaines actions. Parallèlement, nous avons six groupes techniques, dirigés par quatre ou cinq experts africains. Chaque groupe technique a une tâche bien définie : le transfert de compétences techniques et scientifiques, l’épidémiologie et les comportements sociaux, l’éthique lié à la recherche vaccinale, les plans stratégiques nationaux, le plaidoyer et la mobilisation des ressources et le groupe des communautés.

Afrik : Pour les sept ans que dure le Programme, vous souhaitez réunir 233 millions de dollars pour atteindre vos objectifs. Est-ce suffisant ?
Coumba Touré : L’argent que nous voulons mobiliser est destiné à faire la promotion du vaccin et à renforcer nos programmes de formation. Pour l’instant, nous n’avons pu réunir que moins du tiers de cette somme, qui n’est effectivement pas substantielle, au regard de la tâche que nous devons accomplir. Mais nous recevons beaucoup de soutien en matière de support technique et en activités collaboratives avec les différentes agences de recherche. Toutefois, il faut savoir que les 233 millions de dollars ne prennent pas en compte la production du vaccin, qui sera faite par des firmes pharmaceutiques. Car la production d’un seul vaccin peut revenir à plusieurs centaines de millions de dollars à elle seule. C’est pourquoi nous encourageons les compagnies industrielles habilitées à les produire.

Afrik : La production d’un vaccin contre le sida n’intéresserait-elle pas les firmes pharmaceutiques ?
Coumba Touré : Si, mais certaines compagnies sont réticentes à l’idée de développer un vaccin qui ne sera pas rentable. Elles préfèrent faire des profits en développant des médicaments combattant les maladies opportunistes du sida, même si, à la longue, des résistances se créent. La question qu’elles se posent, c’est : « Est-ce-que le marché sera là pour payer une fois le produit trouvé ? Cela nécessite de renforcer le plaidoyer pour mobiliser des ressources et négocier avec les firmes pharmaceutiques pour qu’elles acceptent de produire un tel vaccin. Le vaccin représente l’espoir de l’humanité toute entière.

Afrik : Est-ce pour cela que l’Afrique reçoit à peine 1,5% de toute la somme allouée chaque année à la recherche vaccinale, alors qu’elle est la plus touchée par le virus ?
Coumba Touré : Oui, mais il faut aussi prendre en compte la complexité du virus. Scientifiquement, nous nous trouvons devant un grand défi, notamment à cause des mutations compliquées qui nous donnent du fil à retordre. Et les tests que nous avons fait jusqu’à présent n’ont rien donné.

Afrik : Les dirigeants se sont-ils montrés réticents à financer le Programme ?
Coumba Touré : Lorsque le Programme a été lancé, les chefs d’Etats africains se sont engagés à promouvoir la recherche dans ce domaine. Mais au départ, c’était très difficile car les gouvernements ont d’autres priorités toutes aussi importantes qu’ils doivent gérer et n’ont pas de budget pour supporter la recherche. Ils étaient dans une optique de politique immédiate. Mais en discutant avec eux, ils ont compris que la seule clé pour combattre le sida, c’était de trouver une solution à long terme, donc la vaccination. Ils ont mis du temps, mais le message est passé et le consensus est que le vaccin est la meilleure arme contre l’épidémie. D’autant plus qu’ils ont vu que les médicaments ne sont pas facilement accessibles et qu’assurer le suivi d’un malade du sida est une charge importante. Certains soutiennent donc financièrement et techniquement les chercheurs de leurs pays. Même si c’est à un faible taux, nous leur expliquons que c’est important de le faire. Notamment pour convaincre et rassurer les bailleurs de fonds de l’investissement des Etats et encourager les pays du Nord à nous venir en aide. Le fait qu’ils montrent que l’Afrique s’engage pour un vaccin est un réel plus.

Afrik : Comment se passent les tests sur la population ?
Coumba Touré : Les tests se passent en trois phases et toujours sur des personnes séronégatives. La première phase consiste à vérifier sur une vingtaine de personnes que le produit ne cause pas d’effets secondaires. En phase deux, les essais sont faits sur un groupe un peu plus important pour juger de l’immuno-génécité, c’est-à-dire déterminer à quel point le vaccin protège. Enfin, la dernière phase est menée sur des milliers de personnes à risque pour prouver l’efficacité réelle du vaccin. Sur le continent africain, le Botswana, le Malawi, l’Afrique du Sud, l’Ouganda et le Kenya testent des produits arrivés en phase un ou deux. Certaines institutions américaines collaborent avec le Kenya et l’Ouganda, qui partagent le même sous-type du virus, pour faire des tests de phase trois.

Afrik : Pourquoi n’y a-t-il pas plus de tests en Afrique alors que c’est le continent le plus touché par le virus ?
Coumba Touré : Ce qui freine ces tests, c’est le manque d’infrastructures pour les mener à bien. A ce niveau, mon rôle est de mettre en place la logistique et l’expertise nécessaires. Mais il faut aussi un appui très sérieux des chefs d’Etat et mobiliser les gens autour de cette action.

Afrik : La population est-elle méfiante vis-à-vis de ce vaccin ?
Coumba Touré : Bien sûr, c’est pourquoi le Programme africain de vaccins contre le VIH/sida est très axé sur l’éducation de la population, ce qui représente un gros travail. C’est d’ailleurs notamment pour éviter des réticences que nous avons créé, en dernier lieu, le groupe technique des communautés. Les nouvelles techniques d’élaboration du vaccin utilisent des copies de l’ADN viral et ne comportent aucune particule virale, comme c’est le cas avec d’autres vaccins, donc il n’y a pas de risque de contamination.

Afrik : Les craintes des populations se sont-elles apaisées ?
Coumba Touré : Depuis que le Programme a commencé, nous avons obtenu des résultats encourageants. La mentalité des gens a évolué. Ils ont envie d’en savoir plus. Les journalistes aussi ont changé d’attitude sur ce sujet. Avant, ils parlaient peu du vaccin car c’était encore très lointain dans mon esprit. Mais maintenant, ils souhaitent savoir où la recherche en est et véhiculent les informations dont ils disposent. Ces évolutions sont encourageantes car elles permettent de faire connaître notre action.

Afrik : Peinez-vous à trouver des volontaires pour les tests ?
Coumba Touré : Le dialogue avec les communautés est très important et pour la phase un ou deux, il n’y a pas besoin de beaucoup de volontaires pour les tests. Avec l’aide des organisations non gouvernementales et des groupes communautaires, nous n’avons pas eu trop de problèmes à réunir les effectifs dont nous avions besoin.

Afrik : Les volontaires ont-ils des avantages ?
Coumba Touré : Ils signent un « consentement éclairé », sur lequel il est stipulé qu’ils s’engagent à participer à la recherche pour le bien de la population à long terme. Ils ne sont pas payés parce que cela ne serait pas très éthique. En revanche, ils reçoivent des avantages s’ils ont des problèmes de santé liés a la recherche : si, pendant le dépistage qui précède le test, on découvre que le sujet est infecté, on le prend en charge. Des spécialistes en conseils sont disponibles pendant toute la durée du projet.

Afrik : Quand pensez-vous qu’un vaccin sûr contre le sida sera disponible ?
Coumba Touré : Nous estimons que d’ici 2007 ou 2009 un vaccin pourrait être trouvé par les Américains, qui ont actuellement deux vaccins en phase trois, testés dans les Caraïbes et en Thaïlande. Mais les essais prennent du temps (la dernière phase d’évaluation peut durer jusqu’à trois ans), de l’argent et nécessitent de gros moyens logistiques. Rien n’indique qu’ils auront un taux de protection suffisamment élevé pour être opérationnels. Si c’était le cas, il y aurait une chance pour que le vaccin convienne aussi aux Africains. Mais pour cela, il faudra faire des tests sur les populations des pays en utilisant différents concepts de vaccins.
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Teo Van
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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 12:59    Sujet du message: Répondre en citant

GUIDILOU a écrit:

Afrik : Quand pensez-vous qu’un vaccin sûr contre le sida sera disponible ?
Coumba Touré : Nous estimons que d’ici 2007 ou 2009 un vaccin pourrait être trouvé par les Américains, qui ont actuellement deux vaccins en phase trois, testés dans les Caraïbes et en Thaïlande. Mais les essais prennent du temps (la dernière phase d’évaluation peut durer jusqu’à trois ans), de l’argent et nécessitent de gros moyens logistiques. Rien n’indique qu’ils auront un taux de protection suffisamment élevé pour être opérationnels. Si c’était le cas, il y aurait une chance pour que le vaccin convienne aussi aux Africains. Mais pour cela, il faudra faire des tests sur les populations des pays en utilisant différents concepts de vaccins.


Tu vois GUIDILOU!!!
l'étude prospective de cette ONG n'a pas tenu compte des posibilités de trouver un vaccin avant 2008.

C'est contraire à l'ethique de la prospective..ils n'ont pas tenu compte de tous les champs du possible.
Leur prospective à donc été orienté. Je pense par cette idéologie qui consiste à faire de la misère de l'Afrique leur fonds de commerce.

Ce qui m'irrite c'est que ces informations alarmistes sont fortement relayé par les médias. Et c'est le même clichés qui se dessine dans l'esprit des individus.

Des messages de qualités comme celui du professeur COUMBA TOURE n'ont pas d'echos.

C'est la raion pour laquelle j'ai trouvé déplorable le fait que nous fassions l'échos à ce type d'alarme.
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 13:05    Sujet du message: Répondre en citant

D'accord mais un vaccin trouvé en 2007 ou en 2009 n'aurait aucune incidence sur le chiffre du SIDA en 2010....un vaccin trouvé en laboratoire met du temps avant de se retrouver totalement validé et disponible dans toutes les bonnes pharmacies....surtout dans le cas d'une maladie aussi grave que le SIDA ..je ne crois pas qu'ils prendront trop de risques ..

Benny Da B'
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 13:35    Sujet du message: Répondre en citant

TEO VAN bien des chercheurs Africains obtiennent des résultats et font avancer la recherche à l' instar De Souleymane M'boup dont je n'ai entendu parlé que hors du Sénégal . Il est maintenant un peu plus connu des Africains .
Voir
http://www.jeuneafrique.com/gabarits/articleAfricain_online.asp?art_cle=LIN28123soulepuobme0


Extraits de Africains du siècle .voir http://www.jeuneafrique.com/africains.asp



Souleymane Mboup

Un pharmacien colonel sur le champ de bataille contre le sida.

Pour un « Africain du siècle », le professeur Souleymane Mboup est curieusement inconnu du grand public. Pas la moindre indication sur lui dans le Who's Who international. Et presque rien dans les archives, généralement fournies, de Jeune Afrique, si l'on exclut un entretien qui remonte à 1991. Les moteurs de recherche d'Internet semblent également ignorer l'existence d'un homme dont les travaux ont été pourtant publiés dans les revues scientifiques les plus prestigieuses, telles que Science et Nature, et qui a beaucoup fait, au plan mondial, pour la recherche sur le sida. En cette fin de siècle, les chercheurs qui cherchent ne manquent pas. Mais les chercheurs qui trouvent ?





Souleymane Mboup appartient à cette race-là. Ce Sénégalais de 49 ans et sa dynamique équipe de l'hôpital Le Dantec, à Dakar, ont été les premiers au monde à décrire, en 1985, le VIH 2. Il avait à peine 35 ans. Par le sérieux de ses travaux, ce « pharmacien colonel » de l'armée sénégalaise, agrégé de bactériologie et de virologie, a ouvert un nouveau champ de recherche sur le sida. Il a non seulement reconstitué l'histoire naturelle du virus, mais aussi démontré que, dans la population asymptomatique, le taux de progression du VIH 1 est beaucoup plus rapide que celui du VIH 2.
D'un naturel timide, mais éternel sourire aux lèvres, le professeur Mboup a, en dépit de l'originalité de ses travaux, le triomphe modeste. Et, surtout, la tête sur les épaules : « On peut faire des recherches en Afrique et obtenir des résultats respectés mondialement, à condition de le faire en collaboration avec l'extérieur. » Informé du choix de la rédaction de Jeune Afrique, il laisse éclater sa joie : « J'en suis honoré à titre personnel, mais également pour mes collaborateurs, ma famille et mon pays. Mais c'est aussi, pour nous, une invitation à faire plus d'efforts, en dépit du manque de moyens. Chacun de nos résultats doit être pris avec beaucoup de considération, parce qu'ils ont, bien souvent, été obtenus dans des conditions difficiles... » Francis Kpatindé
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Yedidia
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MessagePosté le: Dim 30 Oct 2005 23:40    Sujet du message: Répondre en citant

TEO VAN a écrit:

Ce ne sont que des études prospectives.

Et puis, il ne faudrait plus que nous soyons le relais de pareil informations.

Ils ne servent que ceux qui les diffusent, c'est à dire ceux qui continuent cette guerre médiatique vis à vis du continent Africain et de l'homme et la femme noire.

D'ailleurs je vois que tu as eu la réaction attendu de toi par ce stimuli, à savoir, douté du devenir de ce continent.

Nous devons ignorés ces genres d'informations prospectifs et alarmistes.

Ce qui doit nous interessé plutôt c'est les évolutions des recherches médicameteuses, et aussi comment le fruit de ces recherches est mis à disposition des malades.

Ce qui doit nous interssé c'est le coût du préservatif en Afrique...et comment le rendre gratuit.

Ressaisissons nous.


Salut TEO

Ta "stratégie" est pour le moins étonnante.
Une sagesse africaine dit:"Ce n'est pas parce que tu fermes les yeux que les autres cessent de te voir"
Ainsi, l'Unicef serait devenue une "ONG néocoloniale missionaire en Afrique" qui menerait une guerre médiatique contre les Noirs!!!!!!!!!!!
Il ne faut donc pas faire cas de ses prévisons!!!!!!! Jusqu'où va cette logique? Autant conseiller aux malades africains de refuser les traitements conçus par les "Blancs".

La remarque sur le "fait prospectif"est tout simplement maladroite. Nous devenons franchement de plus en plus gauches dans notre envie de tout vouloir discuter tout le temps.

En attendant que des organismes bien "kamit"(et qui de fait auraient toute votre confiance) s'éssaient à la chose, qu'on laisse ceux qui le veulent, tenter de faire perdre le sommeil à plus d'un en relayant les spéculations de ces Dames et Messieurs de l'Unicef. Soyons sérieux une seconde. On parle d'un nombre incroyable de vies humaines menacées: 1 enfant sur 4. Ceux qui connaissent l'Afrique peuvent imaginer ce que ça représente matériellement et spirituellement.
Il ne s'agit plus d'ici à 2010, de faire attention à l'image qui est donné de l'Afrique. Les enfants malades se foutent de l'image de l'Afrique.

Et ce n'est nullement "douter du devenir de l'Afrique" que d'inviter à s'interroger sérieusement dessus. Ceux qui désespèrent du continent parce qu'on y meurt plus qu'ailleurs ont la vue bien courte...
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Teo Van
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MessagePosté le: Lun 31 Oct 2005 00:40    Sujet du message: Répondre en citant

yedidia a écrit:

Salut TEO
Ta "stratégie" est pour le moins étonnante.
Une sagesse africaine dit:"Ce n'est pas parce que tu fermes les yeux que les autres cessent de te voir"
Ainsi, l'Unicef serait devenue une "ONG néocoloniale missionaire en Afrique" qui menerait une guerre médiatique contre les Noirs!!!!!!!!!!!
Il ne faut donc pas faire cas de ses prévisons!!!!!!! Jusqu'où va cette logique? Autant conseiller aux malades africains de refuser les traitements conçus par les "Blancs".

La remarque sur le "fait prospectif"est tout simplement maladroite. Nous devenons franchement de plus en plus gauches dans notre envie de tout vouloir discuter tout le temps.

En attendant que des organismes bien "kamit"(et qui de fait auraient toute votre confiance) s'éssaient à la chose, qu'on laisse ceux qui le veulent, tenter de faire perdre le sommeil à plus d'un en relayant les spéculations de ces Dames et Messieurs de l'Unicef. Soyons sérieux une seconde. On parle d'un nombre incroyable de vies humaines menacées: 1 enfant sur 4. Ceux qui connaissent l'Afrique peuvent imaginer ce que ça représente matériellement et spirituellement.
Il ne s'agit plus d'ici à 2010, de faire attention à l'image qui est donné de l'Afrique. Les enfants malades se foutent de l'image de l'Afrique.

Et ce n'est nullement "douter du devenir de l'Afrique" que d'inviter à s'interroger sérieusement dessus. Ceux qui désespèrent du continent parce qu'on y meurt plus qu'ailleurs ont la vue bien courte...


Bonjour YELIDIA.

Je ne demande pas de fermer les yeux, mais de les ouvrir plus largement.

Il s'agit d'une étude prospective. Alors il faudrait considérer tous les champs du possible. Et mettre un bémol quand il le faut concernant certaines affirmations.

Celà n'a pas été le cas concernant la prospective faite par l'UNICEF.

L'UNICEF oriente notre regard (vers un sujet très important)...Mais en faisant celà il perd toute objectivité. Car la prospective demande que soit pris en compte les eventualités possibles.

Je ne pars pas dans une envie de discuter tout le temps, ou tout remettre en cause.

J'essaie juste de mettre en évidence les informations grises, les informations non divulgués. Les endroits ou on ne nous demande pas toujours de regarder.

Et remarque que juste après mon Post, GUIDILOU nous a apporté une information que j'ignorais totalement et qui concernait le centre de recherche à DAKAR.

L'UNICEF publie une étude prospective. Elle a choisi l'orientation de l'alarmisme. Elle y a de l'interêt (pour mobiliser les fonds dont elle à besoins, et attirer l'attention d'un grand nombre de personne). Ce que je repproche c'est de ne pas communiquer sur les avancées des recherches concernant un vaccin.

Aujourd'hui tous les cherheurs et les gouvernements sont d'accord sur le fait le vaccin est la solution. Curieusement peu de monde communique sur les évolutions dans ce domaine. Pourquoi?

Ne crois tu pas que si les communications dans ce domaine là était régulière et relayé par des grandes organisation du type OMS, il y aurait plus de bonne oeuvre pour aider a financer les recherches?
les chercheurs manquent de fonds. C'est un peu dans ce sens là aussi qu'il faudrait communiquer.

Sinon concernant les effets de cette communication sur l'image du continent, il est clair qu'il est néfaste. Même si non souhaité.
L'information s'organise dans la tête des individus, et les connexions se font dans l'inconscient. A l'Afrique, on associe tous les maux de la planète. Je ne t'apprends rien. Alors cette information là est dans la lignée de celle qui déserve l'Afrique. même si non souhaité.
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Yedidia
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MessagePosté le: Lun 31 Oct 2005 01:44    Sujet du message: Répondre en citant

Il s’agit de définitivement comprendre ceci qu’une démarche anticipative sérieuse ne peut, et elle doit à la rigueur scientifique, ouvrir son champ à prise en compte d’un « événement » aussi aléatoire que l’éventualité (terme qui lui même est problématique en prospective) de la découverte d’un traitement contre le VIH et de sa diffusion à grande échelle. En probabilité ça s’appelle la contingence, même si elle serait dans le cas présent un sort heureux.
Le conditionnel tel qu’il est raisonnablement utilisé dans le présent rapport suffit à la prendre en charge.Il est des chercheurs qui construisent rationnellement un futur fictif à partir d'observations et d’éléments tangibles qu'ils ont à leur disposition, et d’autres qui travaillent dans leur laboratoire à créer un coup du sort qui dévierait les prévisions. Ils ne se rencontrent pas.


Une fois encore, ceux qu'un simple rapport comme celui là suffit à refroidir sont perdus pour l'Afrique. Il faudra faire sans eux.
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Teo Van
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MessagePosté le: Lun 31 Oct 2005 10:52    Sujet du message: Répondre en citant

yedidia a écrit:
Seulement 1% traités, en toute logique ça ne change pas grand chose au pourcentage. Nous aurons entre 2O et 30% d'enfants condamnés par le VIH. En gros 1 sur 4. Si on y ajoute la malaria (première cause de mortalité infantile), les crises alimentaires et les conflits, on a de sérieuses raisons de s'interroger sur le devenir de ce continent. 2010 c'est dans 4 ans.


YEDIDIA, c'est toi qui a écrit ça.

Tu vois l'effet du stimuli sur toi? ça marche.

Dans ta première réaction, au sida tu as associé toutes les autres plaies. Et tu termine en disant..On a de sérieuse raisons de s'interroger sur le devenir de ce continent.

Tu vois comment toi Fils ou Fille d'Afrique, tu as réagi à cette information???

Imagine le non Africain. Quelqu'un qui pour seul information n'a que le journal télévisé de TF1, France 2 et j'en passe.

Tu termine l'un de tes posts suivants en disant je cite ...Ceux qu'un simple rapport comme celui là sufit a refroidir sont perdu pour l'Afrique. Il faudrait faire sans eux.

Devrait on faire sans toi??? comme tu nous le suggère???

Je ne pense pas.

Car c'est inconsciement que tu a réagit lors de ton premier post. Je précise bien premier. car c'est la réaction immédiate.
Ce n'est pas de ta faute mais plutôt des agencements que fait notre cerveau de toutes les informations que nous reçevons. C'est la sphère des émotions. C'est spontanée.

Dans tes posts suivants, tu as fais intervenir la reflexion. Et là tu t'es contredis.

Sois vigilant à l'avenir....car les informations qu'on nous donne sont des productions scientifiques savemment étudiées. Elles sont destinées à provoquer une réaction. Un publicitaire pourra nous en faire la démonstration.
Ce sont des stimulis. Et il y a de très faible chance que le citoyen lambda échappe à celà.
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Yedidia
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MessagePosté le: Lun 31 Oct 2005 22:47    Sujet du message: Répondre en citant

Salut à tous

Range donc ton couteau Marin.R.Delany. Et la prochaine fois, de grâce, soit attentif à manifester plus de patience et de mesure, cela aidera peut être à mieux te faire comprendre.
Merci pour ta petite psychanalyse et pour ta petite leçon sur le "complot médiatique" TEO (Elles nous auront presque que fait sourire). Mais à l'évidence, tu t'es trompé de client...

Voici toutes nos réactions sur le sujet:

Citation:

Seulement 1% traités, en toute logique ça ne change pas grand chose au pourcentage. Nous aurons entre 2O et 30% d'enfants condamnés par le VIH. En gros 1 sur 4. Si on y ajoute la malaria (première cause de mortalité infantile), les crises alimentaires et les conflits, on a de sérieuses raisons de s'interroger sur le devenir de ce continent. 2010 c'est dans 4 ans.

Salut TEO
Ta "stratégie" est pour le moins étonnante.
Une sagesse africaine dit:"Ce n'est pas parce que tu fermes les yeux que les autres cessent de te voir"
Ainsi, l'Unicef serait devenue une "ONG néocoloniale missionaire en Afrique" qui menerait une guerre médiatique contre les Noirs!!!!!!!!!!!
Il ne faut donc pas faire cas de ses prévisons!!!!!!! Jusqu'où va cette logique? Autant conseiller aux malades africains de refuser les traitements conçus par les "Blancs".

La remarque sur le "fait prospectif"est tout simplement maladroite. Nous devenons franchement de plus en plus gauches dans notre envie de tout vouloir discuter tout le temps.

En attendant que des organismes bien "kamit"(et qui de fait auraient toute votre confiance) s'éssaient à la chose, qu'on laisse ceux qui le veulent, tenter de faire perdre le sommeil à plus d'un en relayant les spéculations de ces Dames et Messieurs de l'Unicef. Soyons sérieux une seconde. On parle d'un nombre incroyable de vies humaines menacées: 1 enfant sur 4. Ceux qui connaissent l'Afrique peuvent imaginer ce que ça représente matériellement et spirituellement.
Il ne s'agit plus d'ici à 2010, de faire attention à l'image qui est donné de l'Afrique. Les enfants malades se foutent de l'image de l'Afrique.

Et ce n'est nullement "douter du devenir de l'Afrique" que d'inviter à s'interroger sérieusement dessus. Ceux qui désespèrent du continent parce qu'on y meurt plus qu'ailleurs ont la vue bien courte...

Il s’agit de définitivement comprendre ceci qu’une démarche anticipative sérieuse ne peut, et elle le doit à la rigueur scientifique, ouvrir son champ à prise en compte d’un « événement » aussi aléatoire que l’éventualité (terme qui lui même est problématique en prospective) de la découverte d’un traitement contre le VIH et de sa diffusion à grande échelle. En probabilité ça s’appelle la contingence, même si elle serait dans le cas présent un sort heureux.
Le conditionnel tel qu’il est raisonnablement utilisé dans le présent rapport suffit à la prendre en charge.Il est des chercheurs qui construisent rationnellement un futur fictif à partir d'observations et d’éléments tangibles qu'ils ont à leur disposition, et d’autres qui travaillent dans leur laboratoire à créer un coup du sort qui dévierait les prévisions. Ils ne se rencontrent pas.

Une fois encore, ceux qu'un simple rapport comme celui là suffit à refroidir sont perdus pour l'Afrique. Il faudra faire sans eux.


Aussi souffrez mes chers amis que les "filles et fils d'Afrique" qui veulent s'"alarmer" sur le sort de leur continent et réfléchir sérieusement à son devenir, le fassent. Chacun son moteur pour la lutte. Avoir peur est sain, l'occasion nous en a déjà été donnée de l'expliquer sur ce forum.

Nous pensons en avoir assez dit pour qu'il n'y ait de doute sur ce qu'aura été notre position. Aussi ce sera notre dernière intervention sur ce topic.


Bien à vous tous
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Mar 01 Nov 2005 14:21    Sujet du message: Pour revenir à du bête pragamatisme.... Répondre en citant

Sans vouloir minimiser la réalité de ceux que les uns et les autres ont dit depuis le debut de ce topic...je crois qu'un des buts de ce genre d'infos et aussi de récolter des thunes pour lutter contre le SIDA (quel que soit la réalité de la pandémie) ....de toute façon il y a tout de même des besoins énormes...et des structures comme l'UNICEF n'ont en fait que peu de moyens...

Elles alarment les nations pour qu'elles se bougent....

Peut etre avec de mauvais arguments parfois....
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Nkossi
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MessagePosté le: Mer 02 Nov 2005 18:56    Sujet du message: Répondre en citant

Moi aussi, je n'aimerais pas minimiser le problème, j'ai déjà des orphelins dans ma famille à cause de ce mal Sad

Je vous mets, pour le débat, un article apparu en 2004 dans le Courrier intrenational d'un Sud-Africain sur le fait que certains modèles utilisés pour faire des projections à long terme sur le sida ne sont pas tjs fiables.
Il est à noter que c'est pour pour critiquer l'attentisme du président sud-africain, Thabo Mbeki, face au sida que Rian Malan a mené des recherches sur la maladie. Mais celles-ci l'ont amené à la conclusion que les ravages de l'épidémie sont surestimés. Sa thèse, rendue publique en 2001 est à l'origine d'une polémique...
Il est un peu long, mais prenez le temps de le lire...

Citation:
L'AFRIQUE FACE AU VIH - Et si le sida ne tuait pas tant que ça ?

Seul contre tous, Rian Malan relativise l'ampleur de l'épidémie en Afrique alors que son propre pays, l'Afrique du Sud, est le plus touché. Pour cet iconoclaste, il s'agit surtout de dénoncer une surmédiatisation qui masque les autres maux dont souffre le continent.
C'était la veille de la Journée du sida en Afrique du Sud. Des stars du rock comme Bono et Bob Geldof étaient attendues pour un concert de collecte de fonds auquel devait assister Nelson Mandela. La radio diffusait de sinistres discussions sur les millions de morts et les légions d'orphelins qui n'allaient pas manquer de piller les villes sud-africaines si rien n'était fait pour eux. Mon voisin, le capitaine David Price, ancien aviateur de la Royal Air Force, a remonté l'allée du jardin avec une coupure de presse. "Lis ça, m'a-t-il dit. C'est vraiment terrible !" C'était un article publié par The Spectator sur les pratiques sexuelles qui contribuent aux ravages causés par le sida sur le continent africain. "Chez nous, en Zambie, un habitant sur cinq est séropositif, y lisait-on. En 1993, notre voisin, le Botswana, avait une population estimée à 1,4 million d'habitants. Aujourd'hui, il en compte moins de 1 million, et ce chiffre continue de baisser. Des prophètes de malheur prédisent qu'il pourrait devenir le premier pays des temps modernes à être rayé de la carte. C'est cela, le sida en Afrique." Vraiment ? Un recensement récent montre que la population du Botswana augmente d'environ 2,7 % par an, alors que la situation en ce qui concerne le sida passe pour l'une des plus graves de la planète. En tout juste dix ans, la population a atteint 1,7 million d'habitants, ce qui correspondrait plutôt à une légère explosion démographique. Autre mauvaise nouvelle pour tous les Cassandre, le dernier recensement de la Tanzanie révèle un accroissement annuel de la population de 2,9 %. Les chiffres relatifs à la région marécageuse située à l'ouest du lac Victoria, où le sida a fait sa première apparition et où sont censés se trouver des villages entièrement dépeuplés, sont particulièrement gênants pour les pessimistes professionnels. Dans le district de Kagera, le taux d'accroissement annuel de la population, qui était de 2,7 % avant 1988, a grimpé à 3,1 % au plus fort de l'épidémie. Quant aux derniers recensements effectués en Ouganda et en Afrique du Sud, ils font apparaître des données similaires. D'aucuns pourraient se réjouir de voir que l'effet du sida est moins dévastateur que le citoyen ordinaire ne l'imagine. Mais ils auraient tort : en Afrique, les seules bonnes nouvelles concernant le sida sont de mauvaises nouvelles, et quiconque ose avoir une autre opinion est perçu comme un pestiféré cherchant à semer la confusion et à faire échouer 100 000 campagnes de collecte de fonds parfaitement louables. Je suis bien placé pour le savoir car, il y a quelques années, j'étais moi-même obsédé par les chiffres stupéfiants publiés dans les journaux. On me disait que le sida avait tué 250 000 Sud-Africains en 1999 et je soutenais que c'était impossible. Le résultat n'a pas été très beau : des dîners gâchés, des amitiés brisées, des railleries de personnes mieux informées et d'âpres disputes avec ma femme. Au bout d'un an, elle m'a mis le marché entre les mains : "Choisis, m'a-t-elle dit. C'est le sida ou moi." Alors que j'écris cet article, mon épouse se tient derrière moi, les mains sur les hanches, terriblement contrariée de me voir revenir à mes mauvaises habitudes. Mais j'ai l'impression, en regardant ce qui se passe autour de moi, que l'agitation suscitée par cette maladie est en train de prendre des proportions dangereuses et qu'il est urgent de calmer le jeu. Qu'on me laisse donc expliquer mon point de vue. Nous savons tous que les statistiques sont souvent la forme la plus basse du mensonge. Mais, lorsqu'il s'agit du sida, nous perdons tout scepticisme. Pourquoi ? Le sida est la maladie la plus politique qu'on ait jamais connue. Il est au centre d'une polémique depuis le jour où il a été identifié. Le principal champ de bataille est le public et l'arme la plus mortelle, l'estimation. Quand le virus a fait sa première apparition, je vivais aux Etats-Unis, où l'on estimait que le nombre de cas doublait d'année en année. En 1985, une revue scientifique avait annoncé que 1,7 million d'Américains étaient déjà infectés et que le chiffre n'allait pas tarder à grimper aux alentours de 3 à 5 millions. Nous savons aujourd'hui que ces estimations étaient largement et délibérément exagérées, mais elles ont atteint leur but : le sida a été propulsé tout en haut du programme de dépenses des pays occidentaux, et les analystes ont porté leur attention sur d'autres problèmes. L'épidémie en Inde a été comparée à un "volcan prêt à entrer en éruption", on a dit de l'Afrique qu'elle était confrontée à "un raz de marée de décès", et on a annoncé en 1992 que "le sida pouvait décimer la planète entière". Qui étaient-ils, ces analystes ? Ils travaillaient pour la plupart à Genève pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ou l'ONUSIDA, en se servant d'un logiciel informatique nommé Epimodel. Chaque année, dans toute l'Afrique, du sang était prélevé sur un petit échantillon de femmes enceintes et analysé. Les résultats étaient ensuite traités par Epimodel, qui fournissait des estimations fondées sur l'idée que, si autant de femmes étaient infectées, une proportion équivalente d'hommes l'était aussi. Ces chiffres étaient ensuite transposés à l'échelon national et on obtenait ainsi des décomptes apparemment précis des condamnés, des mourants et des orphelins. L'Afrique étant désorganisée, nous n'avions pas d'autre choix que d'accepter ces projections. Les reportages sur le sida en Afrique se réduisaient à une quête d'anecdotes assorties d'estimations de Genève toujours plus terribles : un total cumulé de 9,6 millions de décès en 1997 et de 17 millions trois ans plus tard. C'est du moins ce qu'on nous disait. Quand je me suis rendu dans les régions les plus touchées de la Tanzanie et de l'Ouganda, en 2001, j'ai été submergé d'histoires sur l'horrible sort des "slims" [les maigres], comme les gens du coin appellent les malades du sida, mais elles étaient rarement corroborées par des statistiques. Selon le bureau du recensement, la mortalité dans ces régions était en régression depuis la Seconde Guerre mondiale. Des études effectuées depuis l'apparition du sida ont montré des taux figurant parmi les plus bas jamais relevés. Au plus fort de l'épidémie, ces régions semblent donc avoir connu une explosion démographique. Pour expliquer ce phénomène, les spécialistes du sida vous diront que le chaos règne en Afrique et que les données historiques sont trop incertaines pour permettre d'effectuer des comparaisons valables. Mais ils vous diront aussi que l'Afrique du Sud se démarque du reste du continent. "C'est le seul pays de l'Afrique subsaharienne où l'on enregistre régulièrement un nombre suffisant de décès pour pouvoir estimer la mortalité à l'échelon national", affirme le Pr Ian Timaeus, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine. Selon lui, plus de 80 % des décès sont déclarés, ce qui fait de l'Afrique du Sud le seul pays du continent où il est possible de juger de l'objectivité des estimations produites par l'informatique. En 2000, le Pr Timaeus a rejoint une équipe de chercheurs sud-africains résolus à éliminer tous les doutes sur l'impact du sida sur la mortalité. Parrainée par le Conseil de recherche médicale, la mission de l'équipe consistait à confronter, pour la première fois, les données informatiques sur le sida aux chiffres réels enregistrés sur place. Pour ce faire, l'équipe a eu librement accès aux déclarations de décès. Les premiers résultats, qui ont été disponibles en 2001, faisaient mention de 339 000 décès en 1998, 375 000 en 1999 et 410 000 en 2000. Ces chiffres confirmaient les prédictions d'une mortalité accrue, mais ils étaient surévalués. Epimodel estimait à 250 000 le nombre de morts du sida en 1999, alors que le nombre total de décès d'adultes n'était que de 375 000, un chiffre bien trop faible pour que l'on puisse en attribuer la moitié au VIH comme le faisait l'ONU. Bref, le logiciel avait échoué dans sa mission. On l'a donc discrètement abandonné en faveur d'un modèle local plus sophistiqué, l'ASSA-600, qui a donné un résultat plus réaliste : 143 000 victimes du sida en 1999. A ce stade, les décès causés par le sida représentaient 40 % du total, une proportion encore un peu trop élevée, puisqu'il n'en restait que 232 000 pour toutes les autres causes. L'équipe a résolu le problème en déclarant que le nombre de décès dus aux autres maladies avait décliné de près de 3 % par an depuis 1985. Il y avait là quelque chose de très étrange. Comment la mortalité pouvait-elle régresser malgré de nouvelles épidémies de choléra et de paludisme, la pauvreté croissante, l'apparition généralisée de microbes résistant aux médicaments et un système sanitaire au bord de l'effondrement ? En tout état de cause, ces chercheurs étaient des experts et leurs aménagements ont donné les résultats attendus : les données informatiques correspondaient désormais aux chiffres réels, les comptes étaient équilibrés, la vérité révélée. Le fruit de leurs travaux, publié en juin 2001, m'a réduit au silence. Certes, je continuais à relever de curieuses corrections et des problèmes d'ampleur, mais je me taisais devant des graphiques révélant d'énormes changements dans le schéma de mortalité, un nombre croissant de gens mourant aux âges où l'activité sexuelle est le plus intense. "Qu'as-tu à dire face à ces chiffres ?" criait ma femme, les yeux brillants de colère. Rien. J'ai rangé mes documents sur le sida dans le garage et ravalé ma salive. Mais, de temps à autre, je n'ai pu m'empêcher d'aller voir furtivement sur les sites scientifiques comment la situation évoluait. Vers la fin de 2001, le fameux ASSA-600 a été remplacé par l'ASSA-2000, qui a fourni des estimations encore plus faibles que son prédécesseur : seulement 92 000 décès dus au sida en 1999. C'était à peine plus d'un tiers du premier chiffre de l'ONU, mais peu importait : pour les experts scientifiques, l'ASSA-2000 était si précis que toute autre référence aux déclarations de décès "serait d'une utilité limitée". Il est un peu inquiétant, me suis-je dit, qu'on prétende que la réalité virtuelle rend le réel superflu, mais, si ces experts jugeaient le nouveau modèle infaillible, c'est qu'il devait l'être. Mais il ne l'était pas. En décembre 2002, l'ASSA-2000 a été lui aussi mis au placard. Sur le site du Conseil de recherche médicale, une note expliquait que la modélisation était une science inexacte et que le nombre de victimes du sida commençait tout juste à augmenter. Le Conseil ajoutait qu'un nouveau modèle était en cours d'élaboration et qu'il fournirait vraisemblablement des estimations inférieures d'environ 10 % à celles qui étaient proposées jusque-là. Bien que cela ne soit pas très rigoureux, j'ai demandé à mon copain scientifique Rodney Richards d'introduire les données corrigées sur son propre simulateur et de voir quel résultat il obtenait pour 1999. La réponse, pour faire court, était un bilan de l'ordre de 65 000 victimes, très loin des 250 000 initialement estimées par l'ONUSIDA. En lisant ces lignes, ma femme n'est pas convaincue. "C'est monstrueux, me dit-elle. Tu traites la question comme s'il s'agissait d'un jeu vidéo. Des gens sont en train de mourir !" Oui, je l'admets, des gens sont en train de mourir, mais il n'en reste pas moins que le sida en Afrique est présenté à la manière d'un jeu vidéo. Quand on lit que 29,4 millions d'Africains "vivent avec le sida", cela ne veut pas dire que des millions de gens ont passé le test. Cela signifie que des analystes présument que 29,4 millions d'Africains sont liés via des réseaux mathématiques et sexuels extrêmement complexes à l'une des femmes qui ont été diagnostiquées séropositives lors des contrôles annuels effectués dans les maternités. Les analystes sont les premiers à reconnaître que l'opération est sujette à des aléas et à d'importantes marges d'erreur. Plus importantes que prévu, dans certains cas. La plupart des estimations disponibles pour les pays situés au nord de la province du Limpopo sont fournies par l'ONUSIDA et obtenues à l'aide de méthodes similaires à celles qui sont en discrédit en Afrique du Sud. Selon Paul Bennell, analyste de l'Institut des études sur le développement de l'université du Sussex, on constate un "extraordinaire" manque d'éléments en provenance d'autres sources. "La plupart des pays ne recueillent même pas d'informations sur les décès, écrit-il. On ne trouve pratiquement pas de données issues d'études démographiques dans la majeure partie des pays les plus touchés." L'analyste a pu toutefois s'informer auprès des instituteurs, qui sont considérés comme un groupe à haut risque compte tenu de la régularité de leurs revenus, qui leur permet de faire la fête plus que d'autres. En 2002, la Banque mondiale a déclaré que le sida tuait les enseignants africains "à un rythme trop rapide pour qu'on puisse les remplacer". Et la BBC a annoncé que, cette même année, un enseignant malawite sur sept mourrait du sida. Paul Bennell a étudié les données disponibles et a découvert que la mortalité chez les enseignants était "plus faible que prévu". En outre, le taux semble baisser dans six des huit pays étudiés. "C'est inattendu, observe-t-il. Il est possible que le pire soit derrière nous en ce qui concerne ce groupe." En 2002, des rumeurs similaires ont circulé dans toute l'Afrique australe, où l'épidémie serait en train de se stabiliser, voire de régresser dans les pays les plus touchés. L'ONUSIDA a eu beaucoup de mal à réfuter cette thèse, la qualifiant de "mythe dangereux", même si son propre site montre qu'il n'en est rien. "Dans la plupart des pays, l'épidémie ne progresse plus, insiste Paul Bennell. Contrairement à ce qui est dit ou sous-entendu, la prévalence du VIH n'augmente pas." L'analyste soulève une question intéressante. Pourquoi l'ONUSIDA et son impressionnante alliance d'entreprises pharmaceutiques, les ONG, les scientifiques et les organisations humanitaires proclament-ils, contre toute évidence, que l'épidémie est en train de s'aggraver ? Une explication possible est fournie par Joe Sonnabend, l'un des pionniers de la recherche sur le sida. Ce physicien new-yorkais travaillait dans un centre MST [maladies sexuellement transmissibles] quand le syndrome est apparu. Il a ensuite rejoint la Fondation américaine pour la recherche sur le sida, mais l'a quittée quand ses confrères ont commencé à exagérer la menace d'une pandémie généralisée dans le but d'accroître la visibilité de la maladie et d'amplifier l'urgence des subventions. Le milieu du sida, dit-il, est très habile pour "manipuler la peur quand il s'agit de se procurer de l'argent et des pouvoirs". Avec de telles idées en tête, je me suis senti profondément exclu lors des "festivités" qui ont accompagné la Journée du sida en Afrique du Sud. Qu'on ne se méprenne pas à mon égard. Je suis convaincu que le sida pose un réel problème en Afrique. Les gouvernements et les professionnels de la santé les plus mesurés doivent être écoutés quand ils expriment leurs préoccupations sur l'épidémie. Mais, à côté d'eux, il y a des militants et des journalistes qui me semblent hystériques. Pour la Journée du sida, ils se précipitent dans la rue comme des désaxés attirés par la pleine lune, hurlant que le sida fait de plus en plus de ravages, "ne peut plus être maîtrisé", paralyse les économies, cause des famines, tue des millions de gens, contribue à l'oppression des femmes et "compromet la démocratie" en sapant la volonté des pauvres de résister aux dictateurs. A les entendre, le sida est le seul problème en Afrique, et la seule solution consiste à haranguer les foules jusqu'à ce que le libre accès aux traitements antisida soit défini comme un "droit fondamental" pour tout un chacun. Cela revient à dire qu'il faudrait dépenser plus de 400 dollars par an pour garantir un traitement à vie à n'importe quel paysan zambien atteint par le sida au motif que c'est une maladie plus grave que toutes les autres. Cette idée, très noble en apparence, est démente quand on sait qu'un grand nombre de ses voisins mourront de maladies qui auraient pu être soignées pour quelques cents à condition que des médicaments soient disponibles. Quelque 350 millions d'Africains - près de la moitié de la population - ont des crises de paludisme chaque année, mais le traitement de cette maladie n'est pas un droit fondamental. Deux millions attrapent la tuberculose, mais, la dernière fois que je me suis penché sur la question, les dépenses consacrées à la recherche sur le sida excédaient de 90 % celles de la recherche sur la tuberculose. Et, en ce qui concerne la pneumonie, le cancer, la dysenterie ou le diabète, les gens peuvent toujours prendre de l'aspirine ou parcourir la brousse à la recherche de plantes médicinales. Je pense qu'il est temps de remettre en question certaines des affirmations du lobby du sida. Ses certitudes sont trop fanatiques, les pouvoirs qu'il revendique trop étendus. Qu'on le laisse libre de ses mouvements et il réquisitionnera toutes les ressources pour combattre une seule maladie. Il vaincra peut-être le sida, sait-on jamais, mais que dirons-nous si, dans cinq ans, nous ouvrons les yeux et découvrons que l'ampleur du problème a été excessivement gonflée par des estimations mal fondées et que plus de 20 milliards de dollars sont partis en fumée ?

Rian MalanThe Spectator repris par Courrier international - n° 694 - 19 févr. 2004

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Teo Van
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MessagePosté le: Mer 02 Nov 2005 22:50    Sujet du message: Répondre en citant

NKOSSI, merci pour cet article Wink .
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ARDIN
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MessagePosté le: Dim 06 Nov 2005 12:25    Sujet du message: Répondre en citant

Il ya un point sur lequel j’aimerai rebondir a propos de ce probleme.
Les statistiques donnees par ci, par la, peuvent paraitre exagerees. L’essentiel serait d’insister sur la prise de conscience qu’elles devraient suscitees. En Europe, quand on donne les statistiques, c’est dans ce but. Quand on dit qu’en 2004 par exemple, il ya eu X morts dans les accidents de circulation par rapport a 2003, c’est pour attirer l’attention des gens quant aux risques qu’ils courent a ne pas respecter le code de la route.
Quand on dira l’annee prochaine, qu’ il y a eu en 2005, X cas d’obesite aupres d’une certaine tranche de la population, ca attirera l’attention de beaucoup sur leurs habitudes alimentaires…etc…etc….
En Afrique, nous ne sommes pas encore habitues aux donnees statistiques, nous ne saisissons pas leur importance. Voila pourquoi nous prenons les informations qu’on nous livre a la legere.
Je trouve que c’est assez malsain de debattre sur l’authenticite de ces chiffres. Il ya une evidence: le SIDA fait des ravages en Afrique, plus qu’ailleurs dans le monde; et il n’ya pas meilleur traitement que la prevention dont les statistiques fournissent les donnees informatives…
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Teo Van
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MessagePosté le: Mar 29 Nov 2005 21:50    Sujet du message: Répondre en citant

Premier vaccin thérapeutique contre le Sida

http://www.e-sante.fr/magazine/article.asp?idArticle=6284&idRubrique=4

Il s'agit d´une première mondiale et elle est française ! Des chercheurs ont mis au point le premier vaccin dit « thérapeutique », contre le virus du Sida (VIH). Attention, celui-ci ne prévient pas l'infection par le Sida, mais évite aux patients la lourdeur des traitements antirétroviraux.

Les résultats préliminaires « particulièrement encourageants » de deux études ont été présentés par le Pr Michel Kazatchkine, directeur de l’Agence Nationale de Recherches sur le Sida (ANRS), comme une voie prometteuse dans l’immunothérapie.


Le premier essai, mené par le Pr Yves Lévy (hôpital Henri Mondor, Créteil) à partir de 70 malades, tous sous trithérapie, démontre que 25% des sujets vaccinés ont pu arrêter leur traitement sans problème. Cette vaccinothérapie a donc permis de restaurer une certaine capacité immunitaire permettant aux patients de rester plus longtemps sans prendre d’antirétroviraux, avantage très appréciable quand on connaît les importantes contraintes de ce type de thérapie.

Le second essai, sous l´égide du Pr Christine Katlama (hôpital de la Pitié-Salpétriére) a confirmé l’efficacité de cette stratégie vaccinale pour contrôler la charge virale, témoignant chez ces patients d´un certain niveau de restauration immunitaire.

En d’autres termes, ce vaccin permet au système de défense de l’organisme (le système immunitaire) de réapprendre à se battre contre le VIH.




Prudence et pondération !

Ne boudons pas notre plaisir devant une telle annonce ! Cependant, il faut en pondérer la portée pour les raisons suivantes :

1- il s´agit d´un vaccin thérapeutique et en aucun cas d´un vaccin classique, dit préventif. Il n´empêche en rien la transmission entre individus du VIH ;

2- les résultats mesurés aujourd´hui devront être confirmés dans la durée et auprès d´un plus grand nombre de patients ;

3- la terminologie utilisée, vaccin, ne doit pas créer de confusion dans le public. Or c´est un risque actuel non négligeable de voir les efforts de prévention se relâcher sous l´effet d´annonces de progrès substantiels en matière de contrôle de la maladie.

4- Les formidables thérapeutiques que représentent les antirétroviraux et sans doute aussi cette stratégie vaccinale doivent bel et bien pouvoir parvenir au chevet de l´ensemble des malades, notamment dans les pays du monde où l´épidémie de SIDA flambe encore : l´Afrique et l´Asie. Ce problème de l´accès des patients aux traitements efficaces est de la responsabilité de la communauté internationale et pas seulement de l´industrie du médicament comme on le laisse trop souvent entendre ça et là.

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Nkossi
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MessagePosté le: Mer 30 Nov 2005 16:38    Sujet du message: Répondre en citant

A l'occasion de la journée mondiale du sida, demain, 1er décembre, l'Onusida communique ces chiffres, qui donnent une idée de la pandémie.

1. Nombre de personnes vivant avec le VIH/sida en 2005.
Dans le monde : 40,3 millions soit 38 millions d'adultes de 15 à 49 ans et 2,3 millions d'enfants de moins de 15 ans.
17,5 millions d'adultes contaminés sont des femmes.

Au niveau régional (adultes + enfants)

Afrique subsaharienne 25,8 millions;
Afrique du Nord et Moyen-Orient 510 000;
Amérique latine: 1,8 million; Caràibes : 300 000;
Amérique du Nord: 1,2 million; Europe occidentale : 720 000; Europe orientale et Asie centrale 1,6 million;
Asie de l'Est : 870 000; Océanie : 74 000.

2. Nouvelles infections par le VIH en 2005.

Dans le monde : 4,9 millions, soit 4,2 millions d'adultes et 700 000 enfants (630 000 à 820 000).
Au niveau régional (adultes + enfants)

Afrique subsaharienne 3,2 millions;
Afrique du Nord et Moyen-Orient: 67 000;
Amérique latine : 200 000; Caràibes : 30 000; Amérique du Nord:43 000; Europe occidentale : 22 000;
Europe orientale et Asie centrale 270 000;
Asie de l'Est: 140 000;
Asie du Sud et du Sud-Est: 990 000;
Océanie : 8 200.

3. Morts dues au sida en 2005.
Dans le monde : 3,1 millions, soit 2,6 millions d'adultes et 570000 enfants.

Au niveau régional (adultes + enfants)

Afrique sub-saharienne 2,4 millions;
Afrique du Nord et Moyen-Orient 58 000;
Amérique latine : 66 000; Caràibes : 24 000; Amérique du Nord: 18 000; Europe occidentale: 12 000;
Europe orientale et Asie centrale 62 000;
Asie de l'Est : 41000;
Asie du Sud et du Sud-Est :, 480000,
Océanie : 3 600.
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Muana Kongo
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MessagePosté le: Lun 12 Déc 2005 10:43    Sujet du message: Répondre en citant

J'aurais tendance à penser aussi que quand il s'agit de l'Afrique, l'information est diffusée dans une orientation douteuse.
Cela dit, le danger est réel et ça me parait important de le garder à l'esprit, ce qui n'empêche pas qu'il faille se méfier des tournures de certains articles.
Si l'on regarde les exemples donnés par ARDIN, sur la prévention routière, on voit qu'il y est dit: "cette année, il y a eu tant de morts sur la route, prudence l'année prochaine pour espérer réduire de tant les cas de décès ...".
La formulation est choisie pour éviter de blesser/susciter la panique (parce-que c'est contre-productif).
Dans le cas africain, on dit en gros: "quoi qu'il arrive d'ici 2010, le continent est condamné, ça ne fait aucun doute".
Les précautions précédentes ont disparu et le résultat (voulu ou non, c'est une autre question), c'est la création/le renforcement de l'image d'un continent foutu.
Il faut noter que ces messages risquent de rester tels quels parce qu'ils sont d'abord destinés à tout le monde sauf aux africains eux-mêmes, ensuite parce qu'ils sont rédigés par des gens ayant cette idée à l'esprit que le continent est foutu.

Maintenant, sans nier le danger de la maladie (d'ailleurs le sida n'est pas la plus ravageuse sur la terre de nos ancêtres et l'est moins en soi que les conditions politiques de l'accès au soin/à la recherche qui sont le véritable problème masqué par toutes ces campagnes qui l'évitent soigneusement), je trouve particulièrement contradictoire certaines données selon qu'elles émanent d'un organisme ou d'un autre.

Cette contradiction a été reprise "innocemment" par s. smith dans son livre "négrologie", et soulignée par O. Tobner dans Négrophobie:
Selon que les rapports parlent de la malnutrition ou de la maladie, les chiffres vont d'un extrême à l'autre:
-l'Afrique, dont la population atteindra les 1,8 milliards en 2050, n'aura pas les moyens d'atteindre l'auto-suffisance alimentaire: résultat mort de l'Afrique
-l'Afrique dont telle proportion de la population est atteinte du sida, se verra emputée de 38% de ses habitants par le sida seul sans compter les autres maladies: résultat à terme mort de l'Afrique
Ces prévisions proviennent de chiffres fournis par des ong différentes mais publiées par tous les organismes (unicef, onusida, oms etc...) et reprises par tous les afro-pessimistes.

La maladie et d'énormes difficultés rongent notre continent mais:
1- avons-nous besoin de ce genre de rapports destinés à d'autres pour nous en rendre compte?
2- est-il raisonnable de se contenter des conclusions parfaitement inconsistantes de telles publications et ignorer les problèmes de fond?

Les vrais problèmes sont les conditions politiques et sociales, tout ça n'est qu'un ensemble de conséquences inévitables des défaillances à ces deux niveaux et ce genre d'articles ne permet pas d'y réfléchir au contraire.
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ced
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MessagePosté le: Mer 08 Fév 2006 14:45    Sujet du message: Répondre en citant

Les amis!
Savez vous que plusieurs organisations quaritatives européennes à titre d'ONG, intervenant en Afrique sont à l'origine de plusieures maladies infantiles qui ont sévies ces 15 dernières années en Afrique.

L'un des cas le plus frappant que je connaisse est en RDC, où des infirmières ont intentionnellement innoculé du sang séropositif de singes, dans des enfants Congolais, prétextant que cela était un vaccin.

Et ces infirmières ont agis impunément, et jusqu'au aujourd'hui ne courent aucun risque de poursuites judiciaires.
Et le dernier cas avéré en date, que je onnaisse, c'est celui que vous connaissez sans doute: les infirmières russes en lybie qui ont filé le sida aux enfants. Seul cas pouvant consoler de cette abomination, c'est que cette fois ci les coupables ont été épinglés.

Sachez donc que si le sida fait le plus de victimes en Afrique, les blancs y sont pour beaucoup.
Plusieurs livres disent actuellement que les blancs ont trouvé le meilleur moyen d'exterminer les noirs, ce moyen c'est de transmettre le sida.

C'est pour çà que par exemple des occidentaux déja contaminés, reçoivent de subventions de la part des organisations secrètes afin daller contaminer les filles noires qui à leur tour contaminent des garçons en afrique pour que ces derniers considérés comme race déchue par leurs tyrans (les blansc), meurent en masse.

Cela est simplement la continuité du rêve hitlerien, étendre les possessions de la race blanche sur toute la terre alors que plus aucune race n'existe.
Après avoir dompté la lune, le dernier rêve le plus fou des occidentaux, c'est de posseder à eux seuls la terre entière.

Pour finir, je dirai que c'est dailleurs par ce que le sida leur rend un si grand service qu'ils ne s'empressent pas d'en trouver le remède.

Voyez vous, pendant que l'on croit le nazisme caduc, il est alors en pleine renaissansce et furie avec cette fois ci une arme plus redoutable que les fours crématoires à cause de sa capacité à passer inaperçue.
Cette arme c'est le sida
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jojo's
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MessagePosté le: Lun 20 Fév 2006 14:40    Sujet du message: réponse à CED Répondre en citant

N'importe quoi Laughing Laughing Laughing Laughing

Non mais tu n'as rien trouvé de mieux, que ces "agents secrets blancs" envoyés en Afrique pour contaminer les filles noires.

C'est par la faute d'ingnorants (ce n'est pas méchant) comme toi que les noirs ne trouvent pas l'utilité de se protéger.

Je t'invite chez Sol En Si, par exemple est tu verras la réalité en face.
Tu peux venir à Bichat également !!!
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ced
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MessagePosté le: Lun 20 Fév 2006 18:06    Sujet du message: Répondre en citant

Mon ami, je vois que ma réaction t'a captivé. c'est déja très bien, et tu as au moins le mérite d'avoir un franc parlé, chose que j'apprécie beaucoup.

Mais rassure toi, le fait que tu me traites d'ignard ne me derrange pas du tout, car vois tu, c'est ton plein droit de dire ce que tu penses.

Et puis un érudit n'a t-il pas dit : "tout ce que je sais, c'es que je ne sais rien" mais alors combien de fois moi qui n'en suis pas un, évidemment que je ne sais rien.

Cela étant, je t'invite à faire des recherches sur le rêve hitlérien que les golderbergs sont en train de mettre en route et avec succès, ou tout simplement le nouvel ordre mondial, j'espére que tu ne seras pas troublé après avoir apris ce qui s'y passe.

Aussi interroge Dieudo, si tu le veux bien, sur le livre qu'il a lu, celui dans le quel il est stipulé que les blancs utilisent le sida pour décimer la race noire.

Ou alors, étant donné que tu es une personne très intelligente, je te prie de m'expliquer pour quoi un groupe" d'infirmères" ont contaminé par du sang infecté de pauvres enfants innocents de la RDC en prétextant que c'était des vaccins, mais encore peux tu me dire, toi qui en sait des tonnes, si elles ont agis de leur gré où sous la gouverne d'un groupe de gens.

Et quels avantages avaient elles à le faire.

Et puis aussi pourquoi toutes ces maladies ex-nihilo (ébola, et autres), n'arrivent qu'en Afrique et que les blancs (organisations médicales internationales) en sont au courant avant même que les victimes noires ne sachent qu' elles sont malades.

Et peut être aussi est tu trop intelligent pour savoir que l ébola est sorti d'un labo de blanc, et est allé droit en RDC sacrifié là encore des pauvres innocents, au profit des études de ce laboratoire et au détriment de tout un peuple, et au delà du peuple, je dirai de toute une race.

Et à propos de lebola, une production d'hollywood a d'ailleurs été inspiré de cette histoire, mais là encore tu es trop intelligent pour le savoir.


Et tu es aussi trop intelligent pour savoir, que bien que le vaccin contre le paudisme (malaria) est été découvert, les blancs ne le donnent pas en afrique, de peur de perdre les prérogatives très lucratives qu'offrent les traitements déja en place.

Si déja l'exemple encore d'actualité de la lybie (la contagion des enfants par ces "infirmières" russes) te laisse de marbre et ne te fait pas réfléchir, alors que puis je moi qui suis idiot, ah j'oubliais, excuse moi tu es tellement intelligent que tu ne regardes pas les infos, du coup cette actualité a due t'échapper.

Asurément je suis trop bête pour en citer d'avantages, alors je vais m'arrêter là.
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ASSE
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MessagePosté le: Ven 04 Aoû 2006 23:36    Sujet du message: Répondre en citant

Pour déjouez toutes ces projections ....vous savez ce qu'il vous reste à faire.... protégez vous! Smile
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