DESTABILISATION DE LA COTE D’IVOIRE: Anaky dévoile l’agenda secret de la France
Le ministre Anaky Kobenan est convaincu que la France va renverser le président Laurent Gbagbo dans les prochains mois. Il s’en est ouvert, dimanche à des proches.
“Dans deux mois en sera fini du régime actuel. Ne vous en faites pas. Nous avons eu des discussions avec l’Etat-major de la Licorne. Ils nous ont assuré que le matériel qu’ils ont envoyé à l’occasion de leur dernière relève leur donne les moyens de régler le compte à Gbagbo. Et que dans deux mois, ils vont prendre leurs responsabilités”. Ces propos, le ministre du transport Ananky Kobénan, les auraient tenus. Le ministre Anaky que ses visiteurs du jour ont trouvé très prolixe et très bruyant a affirmé entre autre que la France qui tente un coup d’Etat en Côte d’Ivoire depuis plus de trois ans se dit déçu de la tournure des évènements depuis la nomination du Premier ministre Charles Konan Banny. Ce dernier, selon ses tuteurs, se serait révélé incapable d’en imposer au président de la République. Ce qui ne laisse pas beaucoup de choix aux Français s’ils veulent voir le président Gbagbo quitter le palais en dehors de toute élection.
A en croire donc Anaky Kobenan, Paris s’est résolu à un passage en force en Côte d’Ivoire. Dans un tel schéma, le ministre Anaky a expliqué à ses vis-à-vis que la France veut liquider le chef de l’Etat et le président du RDR, Dramane Ouattara.
A ce sujet d’ailleurs, le patron du MFA a été très acerbe envers Ouattara et le président du PDCI Henri Konan Bédié. De ces deux responsables, M. Anaky a dit qu’ils sont bêtes”. Parce qu’ils croient naïvement que la France travaille pour eux. Or selon M. Anaky, Paris agit pour Banny. La preuve, selon lui, c’est que la France prévoit en cas d’échec de cet autre putsch en préparation, de geler les activités des partis politiques à partir d’octobre 2006, de dissoudre les institutions pour que Banny soit le seul maître à bord et conduise les affaires conformément aux volontés coloniales de la Chiraquie. Par contre, si le putsch réussi, a affirmé Anaky , les militaires en rupture de ban qui, selon lui, abattent un travail à l’extérieur, seront mis en scelle par Paris. Avec pour mission, de travailler au triomphe de Banny. M Anaky est tellement convaincu que la France réussira un coup d’Etat dans les prochains mois qu’il a parlé à ses visiteurs à haute voix. Comme s’il n’avait tiré aucune leçon de trois ans de résistance des patriotes ivoiriens. Heureusement, dans sa causerie, le ministre Anaky a oublié de dire ce que la France fera des patriotes et autres résistants ivoiriens qui, jusqu’à maintenant ont toujours réussi à contrarier ses plans. Parce que de toute évidence, les Ivoiriens qui ont tout donné pour voir leur pays rester debout, ne croiseront pas les bras pour regarder la France et ses rebelles les coloniser à nouveau en plein 21e siècle.
Guillaume T. Gbato _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Le torchon brûle-t-il entre Blaise Compaoré et la rébellion ivoirienne ?
Boomerang - Selon l’hebdomadaire burkinabé «San Finna» N°350 du 13 au 19 Février 2006, Soro Guillaume et ses comparses de la rébellion ivoirienne sont en difficulté avec les autorités du Faso. Leurs comptes seraient gelés au Burkina, et leurs biens confisqués. Est-ce le début de la fin du MPCI, du MPIGO et du MJP ?
Le temps serait-il au désamour entre autorités burkinabé et rebelles ? C'est l'interrogation qui hante bien des rebelles depuis quelques jours. En effet, la rumeur court et enfle : les comptes bancaires des chefs rebelles des Forces nouvelles ont été bloqués sur instruction des autorités burkinabé, dit-on, depuis le 06/02/2006. En outre, les bars et maquis ainsi que les boîtes de nuit leur appartenant doivent fermer, affirme-t-on, le 15 Février 2006, dernier délai.
Ce serait chose déjà faite pour au moins 2 ou 3 maquis, se laisse-t-on dire. «Pourquoi le ciel nous tomberait-il ainsi sur la tête, sans crier gare», se demandent les Wattao et autres, qui regardent l'avenir avec beaucoup d'appréhension. Si on les sèvre de moyens de subsistance et de réjouissances, ne va-t-on pas bientôt en faire autant pour le gîte ? Alors là, ce serait la fin des haricots ! Mais il n'y a pas qu'eux à se poser des questions. Il y a les Burkinabé, l'opinion en général. Qu'est-ce qui est à l'origine de ce brusque coup de froid qui frappe les rebelles dans leur "pension" burkinabé ? Aux Nations Unies, a-t-on demandé en sous-main aux autorités d'y aller "mollo" parce qu'on est quelque peu gêné par les relations ostentatoires entre autorités burkinabé et rebelles, qui ne laissent aucun doute sur les soutiens dont ces derniers bénéficieraient ? Les contradictions sont-elles devenues trop fortes au fur et à mesure que la crise s'éternise ? Telles sont les questions que l'on entend ici et là quand d'autres se demandent, dubitatifs, s'il ne s'agit pas ici d'une ruse. On fait semblant de se rallier aux multiples critiques. D'abord, à celles venant de l'intérieur même du pays. La façon dont ces rebelles se conduisait en maître et seigneur dans ce pays, roulant carrosse, menant la vie de châteaux lorsque beaucoup "crèvent la dalle", la façon dont ils aguichaient la "gueuse", les soufflets aux nationaux dans les boîtes de nuit en allongeant dollars et autres devises avaient fait monter les aigreurs ; des aigreurs qui étaient alimentées aussi par leur contribution à la dégradation des mœurs et à l'insécurité. Mais peut-être que les autorités se sont convaincues que tout se sait un jour ou l'autre et qu'il valait mieux, dès à présent, commencer une opération de désengagement de ce conflit. Sait-on jamais ? Avec des gens comme les Thabo M'Béki, iconoclastes à souhait, il se pourrait bien qu'un jour, la question de leur responsabilité résonne dans les murs des Nations unies et qu'il soit demandé contre eux, des sanctions parce qu'en tant que parrains, ils constitueraient des obstacles à la paix. L'horizon politique n'est pas aussi sécurisé au plan sous-régional et international. Ce n'est pas certain que l'intention d'en finir coûte que coûte avec le régime Gbagbo sera une réalité d'ici fin octobre. Si tel n'est pas le cas et si la donne change fondamentalement en 2007, à l'occasion de l'élection présidentielle en France, il se pourrait très bien que le pouvoir burkinabé reçoive en boomerang, les effets de son soutien permanent à la rébellion. Quoi qu'il en soit, on a toujours le temps de voir venir pour être définitivement situé sur toutes ces questions et de savoir qu'à la même occasion, quel type de réponse les rebelles prévoient dans tous ces cas de figure. S'ils se rachèteront aussi une conduite ou s'ils feront front contre l'ingratitude ?
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Facture de Kofi Annan à Gbagbo : Un journal burkinabé dénonce l’implication du SG de l’ONU dans la rébellion
Jamais Kofi Annan n'aura été aussi teigneux dans une opposition à un chef d'Etat qu'il l'est vis-à-vis du président ivoirien Laurent Gbagbo. Jamais aussi dans sa rage d'avoir raison d'un adversaire, il ne sera allé aussi loin, au risque de se couvrir de honte mais aussi de dévoiler aux yeux de tous, ses intentions cachées. En effet, en envoyant une facture en bonne et due forme de plus de 3,5 millions de dollars US (environ 2 milliards de F.CFA) au Président ivoirien, pour le préjudice matériel subi par l'ONU suite aux évènements de Guiglo, le patron de la «Maison de Verre» pose un acte de plus qui montre sa posture partisane dans la crise ivoirienne. Mais par cet "aveu" également, il bafoue la dignité des Africains. Il suffit pour s'en convaincre, de repenser au comportement des troupes onusiennes envoyées en interposition à travers le monde et spécialement sur le continent. Rares sont les pays où les Casques bleus envoyés n'ont pas eu à commettre des exactions à l'encontre de populations : trafics en tout genre, viols, esclavage sexuel mais aussi homicides… Et jamais on n’a vu ces populations ni leurs Etats présenter des factures aux Nations Unies pour réparation des préjudices subis. Plus caractéristique, il est arrivé que les populations elles-mêmes s'en prennent aux Nations Unies en réaction contre ce qu'elles subissaient. Cela s'est passé au Timor, au Rwanda, au Burundi mais cela se passe également en Haïti, en RDC, en Erythrée, au Darfour… Mais jamais, on n’a entendu que Kofi Annan intime l'ordre aux dirigeants de ces pays de payer pour les dommages matériels subis aux Nations Unies, ou pour ceux subis par les Casques bleus ou par leurs ayants-droits, pour cause de blessures ou de mort. Pourquoi dans le cas particulier de la Côte d'Ivoire, Kofi Annan a-t-il jugé impérieux de se rendre justice à lui-même ? Qui l'a fait grand maître de la justice internationale pour qu'il préjuge des responsabilités dans les évènements survenus en Côte d'Ivoire pour condamner sans jugement, sans partage, le pouvoir ivoirien et fixer lui-même le montant de la réparation ? A la vérité, Kofi Annan, en sa qualité de juge et partie, applique tout simplement la raison du plus fort. Quels sont, en effet, les éléments du dossier qui permettent d'induire la responsabilité exclusive du pouvoir dans les évènements ? Des préjudices, il y en a eu. Mais ne peut-on les attribuer à la provocation du Groupe de Travail International (GTI) qui, contre la Constitution, contre les différents accords signés dans le cadre de la crise, contre la résolution 1633 de l'ONU, contre la prévention des patriotes, a décidé que le mandat des députés était arrivé à échéance et qu'il ne fallait pas le reconduire ? Le GTI, bien qu'informé de la situation et mis en garde par les patriotes, en agissant comme il a fait dans une provocation, aggravée par la préméditation, ici manifeste. Il y a dans la justice des cas d'exonération, d'atténuation de peines, de partage de responsabilités lorsqu'il y a infraction consécutive à une provocation. Et cela ne concerne pas seulement le mari ou la femme qui se venge, sous l'impulsion de la passion, devant le flagrant délit d'adultère. Ici, les patriotes n'ont fait que réagir sous l'impulsion de cette provocation, comme en état de légitime défense pour protéger leur honneur, leurs institutions bafouées. Mais Kofi Annan, qui a déjà préjugé, dont l'objectif est déjà arrêté, balaie ces arguments du revers de la main. En somme, il faut traquer la "bête" qui ne veut pas mourir, jusque dans ses ultimes retranchements.
Venant après la condamnation des patriotes ivoiriens comme obstacles à la paix, alors que les vrais responsables de la crise sont connus, il y a de quoi attiser la haine dans le cœur des Ivoiriens et des Africains. Une haine d'autant plus justifiée que les forces onusiennes à Guiglo ont paniqué devant la réaction des patriotes. La Force Licorne le reconnaît : les forces onusiennes elles-mêmes n'en disconviennent pas. Formées pour faire face à de tels évènements, elles ont manqué de sang froid et utilisé des moyens disproportionnés pour faire face à une menace qu'ils croyaient totale : elles ont ainsi tué 5 personnes et fait de nombreux blessés. Qu'en est-il de la douleur éprouvée par les ayants-droits de ces personnes à jamais disparues ? Qu'en est-il du préjudice de ces victimes dont certaines seront handicapées à vie ? Pas un mot de compassion, pas un geste pour tenter de réparer ces dommages incommensurables. Non, ce qui importe seul à Kofi Annan, c'est d'enfoncer encore plus ce régime qui se débat contre 1001 difficultés. Ce qui importe pour lui, en tendant honteusement cette facture non pas au Premier ministre à la limite, mais au président de la République, c'est de continuer de le diaboliser ; de tenter, grâce à ses appuis diplomatiques et médiatiques, d'ancrer définitivement dans l'opinion internationale, que Laurent Gbagbo est le "Mal" à extraire. Ainsi, la voie lui sera offerte dans l'escalade programmée des sanctions onusiennes, pour en finir avec le président ivoirien. Le hic, dans toute cette triste cabale, c'est que non seulement les Africains ne se laissent plus abuser par le conditionnement diplomatique et médiatique (ce qui enlève beaucoup de son impact à l'initiative de Kofi Annan), mais surtout c'est que, comme par l'effet d'une justice immanente qui vient toujours au secours de ce pays agressé depuis plus de 3 ans, cette énième charge se retourne encore une fois contre les agresseurs. En dévoilant davantage l'iniquité profonde qui se trouve à la base du traitement de cette crise par la communauté internationale.
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Déstabilisation – La France continue son scénario western en Côte d’Ivoire. A défaut d’attaquer de front le pouvoir ivoirien pour asseoir son empire, Paris continue de nager en eau trouble. Objectif : manipuler certains soldats pour réussir son coup. L’armée ivoirienne est à nouveau dans le viseur de la France.
La France a décidé de passer à une vitesse supérieure dans une prochaine crise politique dont la Côte d’Ivoire sera victime, et elle étudie la faisabilité de son champ d’action. Des informations en provenance de l’Hexagone sont de plus en plus formelles. Les rencontres entre le Premier ministre et des chefs d’Etat, et entre le Premier ministre et la rébellion armée, rencontres auxquelles la France apporte sa caution ne se font que dans l’optique d’endormir les Ivoiriens. Paris a compris qu'il faut utiliser les Ivoiriens eux-mêmes, tout en les soutenant dans un éventuel blocage politique, pour avoir la légitimité pour agir librement. Le chef d'état-major des Armées françaises avait déjà donné le ton, en disant que l'intervention de la France se justifiera en terme de prévenir l'embrasement de la sous-région et certains pays de la sous- région. A cet effet, des pays de la sous-région tels que le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal… appuieront la France. Parce que, selon ces pays et leur parrain Chirac, le renversement de Laurent Gbagbo dont la presse étrangère se fera l’écho à profusion sera un mal nécessaire. La France qui réfléchit de plus en plus sur cette éventualité compte sur la collaboration de certains officiers des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes. La contribution de ces officiers consistera à affaiblir leurs frères d’armes de l’intérieur, afin d’amoindrir la capacité de résistance des soldats républicains. Une action de séduction au corps à corps, selon des informations en provenance des bords de la Seine est en cours pour débaucher des éléments supposés être victimes de frustration dans l’armée. Des sources au sein des services d’immigration révèlent l’exil en Europe, notamment en Angleterre et en France, depuis ces derniers temps, de familles d’officiers des FDS en provenance de la Côte d’Ivoire. Et qui seront rejointes par leurs parents dans l’armée. Les rapports versés à leurs dossiers d’exil font cas, d’après nos informations, d’une traque du régime de Laurent Gbagbo à leur endroit. Chirac affûte ses armes pour passer à l’offensive, à en croire ce qui se raconte dans les couloirs des représentations diplomatiques, parce qu’il croit que les patriotes n’ont plus la même détermination d’avant. Et que même s’ils restent toujours mobilisés, ils n'auraient pas encore cet esprit de kamikaze arabe. Car, les Arabes, selon les planificateurs du coup tordu, parlent peu lorsqu'ils envisagent de se faire exploser contrairement aux patriotes qui font de simples déclarations incendiaires. Dans les milieux militaires de la Françafrique, les experts des questions de crise estiment que les choses vont dégénérer au sein des Forces de défense et de sécurité d'un moment à l'autre, au regard des actions souterraines qui sont en cours. Ainsi, dans son schéma, en cas d’échec dans l’élimination physique du président ivoirien – cette information est de plus en plus récurrente dans l’Hexagone –, un front s’ouvrira du côté de la frontière ivoiro-ghanéenne en vue de prendre les FDS dans l’étau. Les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes ainsi prises en sandwich au Nord et au Sud, il ne restera plus qu’à proposer un asile forcé au chef de l’Etat, à la Jean-Bertrand Aristide, ex-chef d’Etat haïtien chassé du pouvoir par la force. Ce scénario est celui que le président français envisage avant son départ du pouvoir, en 2007.
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Etat-major intégré : La grande colère des soldats FANCI
La scène de choc s’est déroulée lors du séminaire gouvernemental sur la feuille de route du Premier ministre et la sortie de crise, qui s’est tenu du 9 au 11 février dernier à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Et elle est symptomatique du malaise, voire la fracture qui risque de gagner notre Armée nationale, si on veut coûte que coûte y incorporer les «dozos», coxeurs, apprentis de gbakas, militaires déserteurs, prisonniers et autres repris de justices de tout acabit qui composent les bandes armées qui retiennent en otage les populations du Nord du pays. Et qui ont été fait pour la plupart, officiers de la rébellion (lieutenants, capitaines, commandants et… généraux !).
Le vendredi 10 février, l’aide de camp de Soro Guillaume, MDL de Gendarmerie (son grade officiel dans les fichiers du Commandement supérieur de la Gendarmerie nationale) promu récemment lieutenant par le «petit gros», entre dans la salle des conférences de la Fondation, en compagnie de son chef. Un autre MDL de Gendarmerie, qui accompagne une autorité militaire d’Abidjan, reconnaît en l’aide de camp de Soro, un «élément» de sa «classe» (c’est-à-dire de sa promotion) ; s’approche de lui ; voit ses barrettes d’officier sur ses galons ; et lui crie : «Mais Mono* !, depuis quand es-tu devenu officier ?». Gêné par cette interpellation publique, l’aide de camp du «petit gros» répond timidement : «Frère, je vais t’expliquer après. Donne moi ton numéro de portable je vais t’appeler…». Sur ces entrefaites, le chargé du protocole du Premier ministre les accoste et s’adresse au nouveau gradé de la rébellion en ces termes : «Mon lieutenant…». Mais avant que le chef du protocole de Charles Konan Banny eût terminé sa phrase, le sous-off loyaliste le coupe, à haute voix : «Monsieur, il n’est pas lieutenant. C’est un MDL. Il est de ma classe…». L’incident a été évité de justesse…
Voici les désagréments auxquels l’on pourrait être confronté au cours de cérémonies officielles, au cas où on arrivait à mettre à exécution la «lumineuse» idée d’état-major intégré FDS-rébellion ; le nouveau cheval de bataille de Soro Guillaume et de ses chiens de guerre. Aujourd’hui rebaptisé «Refondation et restructuration des Forces de défense et de sécurité» ivoiriennes dans les résolutions émanant du séminaire de Yamoussoukro. Heureusement, pourrait-on dire, que «cette question n’a pas été abordée ni même effleurée» pendant les trois jours de séminaire gouvernemental, comme nous l’ont confirmé plusieurs sources militaires. Car, on imagine le clash que cela aurait pu produire à la Fondation, après la prise de position très ferme du chef d’Etat-major des Armées de Côte d’Ivoire, le Général Philippe Mangou. Qui, au cours d’une précédente réunion entre le Premier ministre et les FDS à la Primature à Abidjan, a martelé que seuls les anciens militaires de l’Armée ivoirienne qui ont rejoint la rébellion pourront regagner la maison, avec les grades qu’ils avaient avant le déclenchement de la guerre. Par ailleurs, plusieurs soldats (1ère et 2ème classe), caporaux et sergents des FANCI, des MDL (Maréchal des Logis) de la Gendarmerie ainsi que des gradés de l’Armée ivoirienne que nous avons rencontré à la Fondation lors de ce séminaire sont unanimes. «Il n’y aura jamais d’état-major intégré. Les gens parlent de ça dans les couloirs mais personne n’a eu le courage de parler de ça au cours des travaux. Et ils savent pourquoi. Parce que pour qu’il y ait état-major intégré, il faut d’abord que les soldats, les caporaux et les MDL de l’Armée et de la Gendarmerie nationale soient nommés lieutenants ; les sergents, capitaines ; les sergents-chefs, commandants ; et tous les officiers deviendront au moins Colonels, Colonels-majors ou généraux. Et le CEMA deviendra Général d’Armée, avec 4 étoiles ! Et s’il y a quelqu’un qui est Général de division, c’est qu’il faudra l’élever au grade de Maréchal ! Si les gens sont prêts à faire ça, alors nous disons OK ! Parce que nous n’accepterons jamais que des gens comme les Wattao, Shérif Ousmane, Tuo Fozié, Koné Zakaria, Morou Ouattara et consorts qui avaient le même grade que nous ou qui n’étaient rien dans l’Armée viennent demain nous commander. Ça, nous ne l’accepterons jamais», ont clamé quasiment tous les militaires – loyalistes – avec qui nous avons échangé sur la question, dans le hall du «Temple de la Paix» de Yamoussoukro.
Sur la même question, voici la réaction d’un autre officier des FANCI, joint hier au téléphone à Abidjan. «Ne me parlez pas de ça (Ndlr : état-major intégré, en refusant même de le nommer). On ne peut pas nous mélanger avec ces vauriens-là, sinon on va s’entretuer tous ici. Moi, je suis lieutenant. J’ai fait des études, j’ai une Maîtrise, j’ai fait plusieurs stages et j’ai obtenu plusieurs diplômes militaires, etc. C’est qu’on va me nommer général alors ? Entre eux les politiciens, ils peuvent trouver des solutions politiques. Mais dans l’armée, il n’y a pas de solutions militaires de réconciliation. La seule chose à faire, c’est de désarmer les rebelles. Un point, un trait», nous a répondu nerveusement l’officier, avant de nous raccrocher au nez. L’état-major intégré a du pain sur la planche.
*Mono : Nom de code qui sert à appeler les sous-officiers de gendarmerie entre eux.
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ANNAN, CHIRAC, SCHORI, GTI
L’élection présidentielle du 31 octobre prochain risque de connaître le même sort que celle de 2005, au point que la gestion du pouvoir d’État est au centre des discussions au haut niveau.
Plus personne ne se fait d’illusions. Alors que le Premier ministre s’est dit “déterminé à organiser toutes les élections” dans les délais escomptés, la présidentielle n’aura pas lieu le 31 octobre prochain. Huit mois avant la date butoir, c’est le statu quo ante: le désarmement et encore moins la réunification du pays ne figurent pas encore sur le calepin du gouvernement de réconciliation nationale. L’équipe de Charles Konan Banny vient de tenir, à Yamoussoukro, un séminaire sans comité scientifique qui, en lieu et place d’un chronogramme clair et précis de retour de la paix en Côte d’Ivoire, s’est contenté de généralités pour faire diversion, au point que le Président gabonais prédit “l’échec” du Premier ministre.
De ce fait, le “plan B” français est en train de se mettre en route: une vraie période de transition avec un exécutif intérimaire qui mettrait, à l’écart, Laurent Gbagbo. C’est ce ballon d’essai que le Chef de l’Etat gabonais a lancé à Paris à l’issue de sa visite officielle. “Je ne crois pas qu’on pourra aller à des élections en Côte d’Ivoire dans les délais prévus. Il faut retourner à la case départ”, a soutenu, le 12 février, Omar Bongo Ondimba dans une interview au quotidien français Le Monde.
Cette proposition est une autre version de celle de Me Abdoulaye Wade. Le Président sénégalais avait annoncé, le 22 novembre 2004, dans un entretien au Financial Times (journal anglais), le report de la présidentielle et la mise sur pied d’un “gouvernement de technocrates” pour gérer le pays pendant trois à cinq ans. “Mon avis est que la classe politique ivoirienne a échoué”, déclarait-il. Il a eu raison sur presque toute la ligne: le scrutin présidentiel du 30 octobre 2005 a été reporté sine die; Charles Konan Banny, gouverneur de la BCEAO, a été désigné pour constituer une équipe dit de “technocrates”.
Sous la houlette de la France, la communauté internationale s’apprête à franchir une autre étape, celle de la récusation pure et simple du Président Laurent Gbagbo. L’Hexagone et tous ses relais, dont le Chef de l’Etat gabonais, mènent activement campagne pour accréditer l’idée que Laurent Gbagbo doit sa légitimité, non pas à la Constitution ivoirienne, mais à la Résolution 1633 (2005) du Conseil de sécurité de l’ONU, c’est-à-dire donc à la communauté internationale. “La Résolution 1633 est la source de la légitimité de la communauté internationale et donc du processus de paix”, a défendu Louis-Michel, Commissaire européen. C’est pourquoi Omar Bongo Ondimba confie le sort de la Côte d’Ivoire “aux pays d’Afrique occidentale qui, avec l’ONU, ont préconisé la prolongation du mandat du Président Gbagbo” en leur suggérant un triumvirat pour diriger le pays: Gbagbo, Bédié et Ouattara.
C’est une grande première dans l’histoire des Nations unies. Car, alors que tous les textes sur la Côte d’Ivoire affirment la souveraineté nationale, des actes sont entrepris pour démanteler l’Etat républicain. Le Groupe de travail international (GTI, créé par ladite Résolution) a ainsi lancé une OPA sur la Côte d’Ivoire, et se révèle un instrument de vassalisation du pays. En trois réunions, il s’est engagé dans la voie de la décapitation des institutions républicaines. Il a donné des “pouvoirs propres”, en fait des “pouvoirs exécutifs” au Premier ministre qui devient une sorte d’institution tout comme le Président de la République; il a ignoré l’arrêt de la Cour suprême qui a invalidé l’élection du bureau de la Commission électorale indépendante (CEI) et, malgré l’avis favorable du Conseil constitutionnel, il a demandé la dissolution de l’Assemblée nationale.
Selon des sources diplomatiques, la Primature n’a pas été étrangère aux manœuvres pour obtenir la fin du mandat des députés. Le Premier ministre est soupçonné de vouloir faire d’une pierre deux coups: d’une part, échapper à ce contre-pouvoir qu’il redoute d’affronter, pour pouvoir exercer le pouvoir normatif et faire passer, comme lettre à la poste, la loi des finances; d’autre part, se mettre en embuscade pour ravir les rênes du pouvoir au Chef de l’Etat qui est dans le collimateur de la France. Tout est mis en œuvre pour fragiliser l’Etat et mettre la République sous une administration onusienne gérée par un Ivoirien. C’est ce que Pierre Schori, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, a appelé la mise “sous loupe” du pays.
C’est, en fait, un déni de justice internationale. La Charte des Nations unies en vertu de laquelle le Conseil de sécurité agit, n’autorise pas le GTI, qui outrepasse ses mandats, à dicter ses volontés à nos autorités. Le point 7 de l’article 2 de cette Charte est ainsi libellé: “Aucune disposition de la présente Charte n’autorise les Nations unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un Etat, ni n’oblige les membres à soumettre des affaires de ce genre à une procédure de règlement aux termes de la présente Charte. Toutefois, ce principe ne porte en rien atteinte à l’application des mesures de coercition prévues au chapitre VII.”
En relation avec ce texte, la Résolution 1633 a préconisé le fonctionnement normal des institutions ivoiriennes pour éviter les interférences, et tous les groupes parlementaires ont demandé, le 12 décembre dernier, la prorogation de leur mandat. Le point 11 est, en effet, formel: “Le Conseil de sécurité invite le Groupe de travail, notant que le mandat de l’Assemblée nationale prend fin le 16 décembre 2005, à consulter toutes les parties ivoiriennes, si nécessaire en liaison avec le Forum de dialogue national mentionné au paragraphe 11 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, en vue de faire en sorte que les institutions ivoiriennes fonctionnent normalement jusqu’à la tenue des élections en Côte d’Ivoire”.
Après une période de flottement consécutive aux querelles politiciennes, la situation institutionnelle semble revenir à la normale. La première session extraordinaire de l’Assemblée nationale a été ouverte le 9 février, sous la présidence de Mamadou Koulibaly. Pendant que, déboussolé, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, André Janier, rue dans les brancards en soutenant que le mandat de l’Assemblée nationale a pris fin depuis le 16 décembre dernier, “un trait, une barre”, Kofi Annan reste sans réaction.
Le Secrétaire général de l’ONU a certes condamné la décision politique, en date du 27 janvier, du Chef de l’Etat qui laisse le Parlement en fonction avec tous ses pouvoirs. Mais, aujourd’hui, il est pris au piège. Aussi, exprime-t-il sa mauvaise humeur en délivrant des factures de 3,5 millions de dollars (plus de deux milliards de nos francs) pour contraindre Laurent Gbagbo à dédommager l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), à la suite des manifestations de janvier dernier. Car, à l’ouverture de la session extraordinaire, les députés ont donné la preuve de leur mobilisation: 102 députés sur 202 siégeant étaient présents et six étaient excusés, c’est-à-dire 53,46% des parlementaires ont répondu présents.
La partition que jouent les “députés rebelles” contrarie bien de projets et constitue un grain de sable dans l’engrenage. Les élus de la nation privent le Premier ministre, qu’ils attendent pour la présentation de son programme de politique générale, de toute liberté d’initiatives et contribuent à préserver l’équilibre des institutions. De ce fait, tous les pronostics pourraient être déjoués. Le “plan B” français risque de mourir de sa belle mort. Et le triumvirat du Président Bongo pourrait se réduire encore au cavalier seul de Laurent Gbagbo, dont le mandat, au soir du 31 octobre prochain, pourrait être reconduit, conformément aux dispositions constitutionnelles. En attendant l’organisation du scrutin.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
L’Afrique du Sud fait campagne pour le désarmement et la réunification
Audience – Le président Laurent Gbagbo a accordé une audience, dans la matinée du jeudi 16 février 2006, à sa résidence privée de Cocody, à la représentante du médiateur Thabo Mbeki au sein du Groupe de travail international (GTI), Mme Nkosazana Dlamini Zuma, ministre sud-africaine des Affaires étrangères. Elle s’est prononcée, à sa sortie d’audience, sur la situation du moment en Côte d’Ivoire.
«Le président a été très gentil en nous faisant un point de la situation générale en Côte d’Ivoire. Ces informations sont très importantes pour nous parce qu’elles nous permettront de bien comprendre la situation et entamer les discussions que nous devons avoir dans le cadre de la réunion du Groupe de travail internationale (GTI)». Mme Nkosazana Dlamini Zuma, représentante de la médiation, en se rendant chez le chef de l’Etat ivoirien avant la réunion du GTI de ce jour dans les locaux du siège de l’Onuci à l’ex-Hôtel Sébroko, a certainement besoin des conseils de celui-ci et surtout de ses attentes des résolutions qui seront prises. Etant donné que c’est grâce à lui que les dernières manifestations de protestation qui ont paralysé le pays ont connu un dénouement heureux. C’est que le GTI, créé par la résolution 1633 et qui a été invité au point 11, après avoir noté que «le mandat de l'Assemblée nationale prend fin le 16 décembre 2005, à consulter toutes les parties ivoiriennes, si nécessaire en liaison avec le Forum de dialogue national mentionné (…) en vue de faire en sorte que les Institutions ivoiriennes fonctionnent normalement jusqu'à la tenue des élections en Côte d'Ivoire, et de tenir le Conseil de sécurité et le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine informés à cet égard» avait outrepassé ses prérogatives. Pour la ministre sud-africaine des Affaires Etrangères, revenant une fois de plus sur la mission du Groupe de travail dont elle est membre, les Ivoiriens devront s’attendre sur le rôle du GTI qui consiste à observer, à suivre ce qui se passe et aider (et non prendre des décisions qui ont force de loi en lieu et place des autorités ivoiriennes compétentes en la matière) le processus à aller de l’avant. Car, a-t-elle retenu, «la situation que nous appréhendons en ce moment, c’est que toutes les parties ivoiriennes sont déterminées à voir le processus de paix en cours être achevé. Et cela suppose que tous les éléments soient réunis pour faire des élections qui passent nécessairement par la mise en place d’un environnement adéquat. Qui permette aux différentes parties, aux différents candidats de faire campagne, d’aller et de venir partout sur le territoire national. Cela suppose que le désarmement et la réunification du pays soient des points essentiels qu’il faudra aujourd’hui régler». Mme Zuma, se prononçant sur la question de l’Assemblée nationale qui a créé le trouble dans l’esprit des Ivoiriens, a dit que son pays n’a pas un point de vue unilatéral sur la question. «L’Afrique du Sud travaille dans le cadre d’une concertation avec d’autres pays, ce sont des positions collégiales, des positions d’ensemble qui sont prises. L’Afrique du Sud n’a pas à avoir une position spécifique, unique, personnelle concernant la question de l’Assemblée nationale», a-t-elle déclaré à sa sortie d’audience, accompagnée de Chief Gladson Gwadiso, Ambassadeur d’Afrique du Sud en Côte d’Ivoire.
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Banditisme diplomatique – A peine arrivé à Abidjan, mardi dernier, Jan Egeland, le N°2 de l’Organisation des Nations Unies (ONU), qui participe ce matin même à la 4eme réunion du GTI, a qualifié, au cours d’une conférence de presse, les patriotes d’être «une bande de criminels». Qui «doivent être désarmés». Retour.
Précisons. Cinq crimes. Cinq crimes ont été commis par les Casques bleus de Kofi Annan sur les patriotes et résistants de Côte d’Ivoire. Qui sont sortis du 15 au 19 janvier 2006 pour protester, par des marches et des sit-in, à certains endroits symboliques et stratégiques, à Abidjan et dans les principales villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, suite à la décision du Groupe international de travail (GTI). Qui voulait décapiter l’Etat de Côte d’Ivoire en commençant par la dissolution de l’Assemblée nationale. Le retour sur ces faits est important, car la falsification de l’Histoire est déjà à l’œuvre. Le secrétaire général adjoint de l'Onu chargé des Affaires humanitaires, le norvégien Jan Egeland, à peine arrivé à Abidjan, a qualifié de «criminels» les patriotes dont il réclame, sans vergogne (sur tous les toits onusiens et français et même en Côte d’Ivoire) l'arrestation. «Nous préconisons, a déclaré l’adjoint de Kofi Anna, que des mesures urgentes soient prises afin de prendre des actions concrètes pour arrêter les gens qui ont participé ou contribué au pillage des bureaux des auteurs des récents pillages de bureaux».
Parce que dit-il, «nous avons constaté que ce sont des groupes qui ont été poussés à faire ces choses», a déclaré M. Egeland. Avant de poser la cerise sur le gâteau : «ce ne sont pas les Nations unies qui ont attaqué les «jeunes patriotes». Ce sont plutôt «les jeunes patriotes, avec d'autres milices, qui ont attaqué des personnes venues faire du maintien de la paix. (…) Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'une bande de criminels a attaqué et ces criminels doivent être désarmés … »
Voilà, l’injure que fait ce «diplomate» au monde entier, et en particulièrement au peuple de Côte d’Ivoire. Quels sont ces criminels qui ne tuent pas mais qui sont tués par les victimes de leur criminalité ?
Une question se pose : pourquoi qualifier de criminels les victimes ? La raison en est simple : il faut criminaliser d’avance ceux qu’on a envie de tuer (qu’on a déjà commencé à tuer) pour se préparer à les massacrer en plus grand nombre. Ces propos du sieur Egeland ne sont pas tombés dans les oreilles d’un sourd. Et les Casques bleus tout comme les soldats de la Licorne ont bien perçu son message. Eux qui n’attendent que le petit doigt soit levé, pour ouvrir le feu.
Mais au fait, qui mérite donc d’être appelé criminel ? Entre les Casques bleus qui ont ouvert le feu sur les manifestants aux mains nues à Guiglo et les patriotes ? Qui sont les criminels ? S’il est possible d’accuser les patriotes de délit, qui peut dire que les Casques bleus n’ont pas assassiné les patriotes à Guiglo ? Dans le domaine juridique, le crime est plus grave que le délit.
Les vrais criminels sont ceux qui, le 19 septembre ont attaqué nuitamment la Côte d’Ivoire, massacrant les populations, violant et éventrant les femmes et les filles. Le dernier rapport de l’ONU sur les droits de l’homme en Côte d’Ivoire n’a jamais été publié, aux fins de cacher leurs crimes. Que fait l’ONU, ennemie des crimes, pour désarmer les rebelles qui ont illégalement pris les armes pour tuer ? Au lieu de les désarmer, l’ONU les protège, les loge et les engraisse à l’hôtel du Golf. L’ONU les transporte même dans leurs avions de Bouaké au 43eme BIMA, pour ne citer que ce trajet. Quand leur chef, Guillaume Soro, ne veut pas des avions de l’ONU, la Licorne, force de réaction rapide au service de l’ONU, court le chercher avec un de ses avions toutes affaires cessantes et accepte de le débarquer non à l’aéroport, mais sur l’esplanade de la Fondation Félix Houphouët-Boigny. Une fois de plus, qui sont les criminels, M. Egeland ?
Ce que M. Egeland a peur de dire à ses commanditaires de l’Elysée et à Kofi Annan, c’est que la communauté internationale doit comprendre et accepter que la seule bande de criminels que l’ONU doit désarmer sans délais est bel et bien la rébellion rebaptisée Forces Nouvelles par Paris. Et pour une fois, l’ONU en crise de renommée sera très bien applaudie par le monde entier pour avoir une fois au moins réussi sa mission de paix. Mais ne nous fait pas d’illusions… Ceux qui ont tué les jeunes patriotes à Guiglo sont les frères d’armes de ceux qui tuent les Ivoiriens de l’autre côté du rideau de fer et les poussent à la déportation. Guillaume Soro, Kofi Annan… même combat !
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Banditisme diplomatique – A peine arrivé à Abidjan, mardi dernier, Jan Egeland, le N°2 de l’Organisation des Nations Unies (ONU), qui participe ce matin même à la 4eme réunion du GTI, a qualifié, au cours d’une conférence de presse, les patriotes d’être «une bande de criminels». Qui «doivent être désarmés». Retour.
Précisons. Cinq crimes. Cinq crimes ont été commis par les Casques bleus de Kofi Annan sur les patriotes et résistants de Côte d’Ivoire. Qui sont sortis du 15 au 19 janvier 2006 pour protester, par des marches et des sit-in, à certains endroits symboliques et stratégiques, à Abidjan et dans les principales villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire, suite à la décision du Groupe international de travail (GTI). Qui voulait décapiter l’Etat de Côte d’Ivoire en commençant par la dissolution de l’Assemblée nationale. Le retour sur ces faits est important, car la falsification de l’Histoire est déjà à l’œuvre. Le secrétaire général adjoint de l'Onu chargé des Affaires humanitaires, le norvégien Jan Egeland, à peine arrivé à Abidjan, a qualifié de «criminels» les patriotes dont il réclame, sans vergogne (sur tous les toits onusiens et français et même en Côte d’Ivoire) l'arrestation. «Nous préconisons, a déclaré l’adjoint de Kofi Anna, que des mesures urgentes soient prises afin de prendre des actions concrètes pour arrêter les gens qui ont participé ou contribué au pillage des bureaux des auteurs des récents pillages de bureaux».
Parce que dit-il, «nous avons constaté que ce sont des groupes qui ont été poussés à faire ces choses», a déclaré M. Egeland. Avant de poser la cerise sur le gâteau : «ce ne sont pas les Nations unies qui ont attaqué les «jeunes patriotes». Ce sont plutôt «les jeunes patriotes, avec d'autres milices, qui ont attaqué des personnes venues faire du maintien de la paix. (…) Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'une bande de criminels a attaqué et ces criminels doivent être désarmés … »
Voilà, l’injure que fait ce «diplomate» au monde entier, et en particulièrement au peuple de Côte d’Ivoire. Quels sont ces criminels qui ne tuent pas mais qui sont tués par les victimes de leur criminalité ?
Une question se pose : pourquoi qualifier de criminels les victimes ? La raison en est simple : il faut criminaliser d’avance ceux qu’on a envie de tuer (qu’on a déjà commencé à tuer) pour se préparer à les massacrer en plus grand nombre. Ces propos du sieur Egeland ne sont pas tombés dans les oreilles d’un sourd. Et les Casques bleus tout comme les soldats de la Licorne ont bien perçu son message. Eux qui n’attendent que le petit doigt soit levé, pour ouvrir le feu.
Mais au fait, qui mérite donc d’être appelé criminel ? Entre les Casques bleus qui ont ouvert le feu sur les manifestants aux mains nues à Guiglo et les patriotes ? Qui sont les criminels ? S’il est possible d’accuser les patriotes de délit, qui peut dire que les Casques bleus n’ont pas assassiné les patriotes à Guiglo ? Dans le domaine juridique, le crime est plus grave que le délit.
Les vrais criminels sont ceux qui, le 19 septembre ont attaqué nuitamment la Côte d’Ivoire, massacrant les populations, violant et éventrant les femmes et les filles. Le dernier rapport de l’ONU sur les droits de l’homme en Côte d’Ivoire n’a jamais été publié, aux fins de cacher leurs crimes. Que fait l’ONU, ennemie des crimes, pour désarmer les rebelles qui ont illégalement pris les armes pour tuer ? Au lieu de les désarmer, l’ONU les protège, les loge et les engraisse à l’hôtel du Golf. L’ONU les transporte même dans leurs avions de Bouaké au 43eme BIMA, pour ne citer que ce trajet. Quand leur chef, Guillaume Soro, ne veut pas des avions de l’ONU, la Licorne, force de réaction rapide au service de l’ONU, court le chercher avec un de ses avions toutes affaires cessantes et accepte de le débarquer non à l’aéroport, mais sur l’esplanade de la Fondation Félix Houphouët-Boigny. Une fois de plus, qui sont les criminels, M. Egeland ?
Ce que M. Egeland a peur de dire à ses commanditaires de l’Elysée et à Kofi Annan, c’est que la communauté internationale doit comprendre et accepter que la seule bande de criminels que l’ONU doit désarmer sans délais est bel et bien la rébellion rebaptisée Forces Nouvelles par Paris. Et pour une fois, l’ONU en crise de renommée sera très bien applaudie par le monde entier pour avoir une fois au moins réussi sa mission de paix. Mais ne nous fait pas d’illusions… Ceux qui ont tué les jeunes patriotes à Guiglo sont les frères d’armes de ceux qui tuent les Ivoiriens de l’autre côté du rideau de fer et les poussent à la déportation. Guillaume Soro, Kofi Annan… même combat !
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Voici le nouveau coup que la France prépare contre la Côte d’Ivoire
Déstabilisation – Pendant que les leaders politiques ivoiriens se retrouvent ce matin à Yamoussoukro pour relancer le processus de paix et réfléchir à la sortie de crise, Chirac et Compaoré ont concocté un nouveau plan diabolique pour décapiter les institutions de la République.
Décidément, la Côte d’Ivoire n’est pas prête de sortir de l’auberge. Les leaders politiques ivoiriens, conscients ( ?) que la crise ivoirienne ne peut se résoudre que par eux-mêmes - comme se plaît à le leur rappeler la communauté internationale - ont décidé, à l’initiative du tandem Gbagbo-Banny, d’engager dès ce matin, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix de Yamoussoussoukro, des pourparlers inter-ivoiriens pour réfléchir à la sortie rapide de crise. Ce lundi après-midi donc, 27 février 2006 à partir de 15 heures, le président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, réunira autour de lui, les deux autres grands : Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara dit ADO, le Premier ministre Charles Konan Banny ainsi que le «petit gros» Soro Kigbafory Guillaume, chef visible de la rébellion armée qui coupe le pays en deux depuis le 19 septembre 2002. Ce, pour insuffler une nouvelle dynamique au processus de paix, qui doit être couronné au soir du 31 octobre prochain par des élections, après le désarmement des mouvements rebelles, la réunification du pays, le redéploiement de l’administration sur toute l’étendue du territoire…
C’est au moment où les «5 –nouveaux – grands» ont décidé de se retrancher sur la terre de paix de Yamoussoukro que le président français, Jacques Chirac, aidé de son bras armé dans la sous région, le président burkinabé Blaise Compaoré et d’autres chefs d’Etat africains à la solde de la Françafrique, a concocté un – énième – plan diabolique pour décapiter les institutions de la République de Côte d’Ivoire et mettre fin par la violence et un bain de sang, le règne du président ivoirien, Laurent Gbagbo.
Opération criminaliser Gbagbo pour l’éliminer physiquement
Ainsi, selon des informations dignes de foi et recoupées par les «Grandes oreilles» ivoiriennes et les services de renseignements de pays africains anglophone et lusophone amis ; et confirmées par un rapport confidentiel détaillé et dactylographié de plus de huit ( pages émanant d’officiers de l’armée burkinabé qui travaillent sur le coup, la France vient de boucler un vaste programme de déstabilisation du régime d’Abidjan. Pour mettre à exécution son projet macabre, Paris a entrepris depuis plusieurs semaines de mener une vaste campagne de dénigrement du chef de l’Etat ivoirien auprès de certains pays occidentaux et des institutions internationales pour les rallier à leur cause et justifier après coup, le renversement des autorités abidjanaises et l’élimination physique de plusieurs personnalités politiques et économiques réputées proches des refondateurs. Ces mêmes réseaux de l’Elysée ont également «travaillé au corps» certains leaders politiques ivoiriens en vue de recueillir leur adhésion au projet d’assassinat du président ivoirien.
Ainsi, écrivent les officiers burkinabé dans leur rapport, «l’Elysée nous a expédié des dossiers pour nous dire combien de fois le président Gbagbo manifeste sa dictature. Il veut se venger du PDCI, soutient l’Elysée. Abusant de son pouvoir, il vend presque tous les biens appartenant à l’ancien président Henri Konan Bédié. Il s’agit de ses deux hôtels particuliers, l’un situé dans le 6ème arrondissement (de Paris) rue Léonard de Vincy (900 mètres carrés sur trois étages) et l’autre, situé dans le 8ème arrondissement (500 mètres carrés) qui avaient été achetés le 3 avril 1997 par le président Bédié (Montant : 20 millions de FF). Mais depuis le 31 octobre 2005, à la demande expresse de Laurent Gbagbo, l’avocat franco-ivoirien Yaya Sanogo a actionné la vente de ces immeubles. Le fruit (de ces ventes) est versé sur le compte pour l’Etat de Côte d’Ivoire, sis à l’agence de la société générale de la porte Maillot (…). Le notaire chargé de la transaction est Me Félix Altman», fait savoir ce rapport. Dans lequel les gradés du «pays des hommes intègres» se sont gardés de divulguer le compte de l’Etat ivoirien dans la banque parisienne. Bédié ainsi conditionné, il peut rallier la «bonne cause».
Idem pour l’Italie, et notamment le Vatican, qui a été particulièrement sensibilisé par les réseaux chiraquiens sur la «capacité de nuisance de Gbagbo». Dans un document classé top secret intercepté par les services secrets ivoiriens et étrangers, «Gbagbo veut récupérer aussi la fortune de la Côte d’Ivoire qui est au Vatican. C’est pourquoi, la grande Mafia italienne a été mise en alerte», et serait prête à intervenir dans le coup tordu de la France, rapporte ce document. Vous avez bien compris : quand on veut noyer son chien, on l’accuse de rage… Ainsi, «tous ceux qui ont des intérêts menacés dans cette récupération de biens par Laurent Gbagbo au profit de la Côte d’Ivoire ont actionné tous leurs réseaux internationaux», poursuit le document. Ce n’est donc pas étonnant de voir ces derniers temps, l’activisme de l’Italie, membre du groupe de l’Union européenne au sein du GTI, en défaveur de la Côte d’Ivoire.
Dispositions prises pour assassiner le président Gbagbo
Pour la conduite des opérations sur le terrain, des unités d’élite burkinabé ont été spécialement formées au camp militaire de Po et dans des instituts militaires français. Ces forces spéciales sont pré-positionnées à la frontière ivoiro-ghanéenne du côté de Noé-Elubo et à Bouaké, et sont prêtes à prêter main forte au dispositif déjà en place à Abidjan, constitué par le tandem Licorne-ONUCI. L’opération est prévue pour être exécutée cette semaine, et l’activisme de Kofi Annan, qui a récemment adressé une facture de plus de 2 milliards de nos francs à Gbagbo pour réparation des dommages causés contre l’ONUCI à Guiglo et à Abidjan lors des dernières manifestations des jeunes patriotes (du 16 au 19 janvier 2006) suite à la provocation du GTI qui voulait dissoudre l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, n’est pas fortuit. L’ONU a décidé également d’avoir la peau du président Laurent Gbagbo, et les Nations unies batailleront ferme pour transférer tous les pouvoirs de l’exécutif à Konan Banny. Les «rapporteurs» burkinabé révèlent que le «Gouverneur colonial» a reçu quitus de l’Elysée et de l’ONU pour réaliser l’état-major intégré, tel que réclamé par la rébellion. D’où les certitudes du «petit gros» sur le sujet.
Entre autres dispositions prises pour accélérer la liquidation physique du président ivoirien, les sanctions de l’ONU seront de plus en plus corsées et toucheront des personnalités au cœur du pouvoir. En outre, le renfort immédiat des Casques bleus réclamé de toutes ses forces ces derniers jours par Kofi Annan participe du complot. Puisque des corps d’élite et des mercenaires étrangers fouleront le sol ivoirien sous la bannière des soldats de la paix pour «la bataille finale», indiquent les documents. Et d’ailleurs, certains pays frontaliers alliés de la rébellion ont déjà reçu des moyens militaires pour l’«assaut final». C’est le cas du Burkina Faso de Blaise Compaoré, qui a reçu récemment deux hélico MI 35, achetés avec la société russe Rosvertol par la France, précise le rapport des officiers de l’armée burkinabé.
La liste des autres personnalités ivoiriennes à abattre
Ainsi, les informations en notre possession font état de ce que l’Italie, plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest (déjà connus), actionnés par la France de Jacques Chirac et d’autres alliés ont pris des dispositions pour renverser dans les jours à venir le président Laurent Gbagbo. Dans le document classé top secret et intercepté par les «Grands oreilles», il est fait mention de ce que Alassane Ouattara, avant de regagner Abidjan, a soutenu auprès de ses partenaires de la Chiraquie que «seule la force brutale peut faire partir Gbagbo du pouvoir». Aussi, poursuit le document, à la demande du mentor du RDR, une liste de personnalités à exécuter après l’élimination physique du président ivoirien a été dressée. Ces personnalités, membres de l’entourage de Gbagbo (conseillers, hommes d’affaires, opérateurs économiques…), sont soupçonnées de manipuler l’armée ivoirienne. Parmi elles, on cite Bertin Kadet, Lida Kouassi Moïse, Oulaï Siéné, Mme Gbagbo, Mamadou Koulibaly, Désiré Tagro, Jacques Anouma, patron des services financiers de la Présidence, Vincent Gadou Kragbé, Benjamin Alléchi M’Bé, Sylvain Kouassi N’Da, Djédjé Benjamin, Geneviève Bro Grébé, Eugène Allou, Marcelline Obodou, secrétaire particulière du président de la République, Kuyo Téa Narcisse, le député Williams Attéby (la liste n’est pas exhaustive).
Les officiers burkinabé, fatigués des manœuvres de déstabilisation de la Côte d’Ivoire par leur président, terminent ainsi leur rapport : «Vous pouvez ne pas croire ce que nous disons, mais ouvrez seulement les yeux et vous verrez. Toutes les bonnes intentions : séminaire gouvernemental de Yamoussoukro, Soro qui annonce son retour prochain au Conseil des ministres, etc. sont faites pour endormir le pouvoir, la population et l’armée». Un homme avertit…
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C’est la devinette qui fera sans doute fureur dans les semaines, voire les mois qui viennent. Entre le gendre et le beau-père, qui aura le dernier mot ? La crise ivoirienne, décidément amoureuse des complications et des changements de centre de gravité, serait-elle en train de devenir un enjeu familial bantou entre Denis Sassou N’Guesso, président du Congo-Brazzaville et de l’Union africaine, et Omar Bongo, numéro un gabonais – et bienheureux époux d’une Edith Lucie qui peut se vanter d’être fille et femme de président ?
En tout cas, le premier cité indique n’être pas au courant d’un quelconque «plan B» et affirme haut et fort ne voir aucune alternative à la tenue de l’élection présidentielle en octobre 2006 ; tandis que le second fait la promotion d’une espèce de présidence à trois à la tête de la Côte d’Ivoire, dont on ne sait pas si elle sera tournante ou simultanée.
Il est impossible d’ignorer le background du président congolais Sassou N’Guesso. Il est effectivement le gendre de l’homme fort qui règne sur le Palais du bord de mer, à Libreville – cet homme fort étant lui-même un françafricain fanatique et un anti-Gbagbo hystérique. Et on sait, en Afrique et dans le monde, l’importance capitale de l’oreiller dans la vie publique… On ne peut oublier qu’il a été réinstallé au pouvoir par une éphémère coalition franco-angolaise. Force est de constater que les deux Nations qui l’ont installé au pouvoir sont aujourd’hui complètement antagonistes sur le dossier ivoirien. Chef d’Etat, arrivé au pouvoir par les armes puis légitimé par un scrutin qu’il a lui-même organisé, Sassou n’est pas un démocrate intégriste, certes. Mais il gère une rébellion résiduelle dans le Pool, et n’a pas forcément intérêt à une jurisprudence ivoirienne qui serait dangereuse pour la stabilité de son pouvoir. Ayant fait face à l’affaire des disparus du Beach et aux accusations d’un certain nombre d’ONG internationales, il est réticent face au nouveau colonialisme européen, mais n’oublie pas ce qu’il doit à un homme comme Jacques Chirac. Le président de l’UA sera forcément mal à l’aise dans la gestion de la controverse ivoirienne, déchiré entre ses différentes fidélités, embarrassé par ses intérêts contradictoires. Il n’aura pas, sauf miracle, l’autorité morale pour mettre fin à la crise.
Y aura-t-il des élections en octobre ? Poser la question, c’est déjà y répondre. Dans le contexte de la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui, la tenue des élections ne peut résulter que d’un consensus. A l’international, entre les différentes grandes puissances et organisations multilatérales ; et en interne, entre les différentes forces politiques – quelques-unes d’entre elles étant à la remorque de la stratégie de la grande puissance la plus intéressée par la controverse, c’est-à-dire la France. Dès qu’une campagne internationale est lancée pour trouver des justifications au refus de passer par le verdict des urnes – Bongo a lancé sa «bombe» dans Le Monde, média français d’influence, après un entretien avec Jacques Chirac –, il apparaît comme évident qu’il n’y a pas de consensus sur la question. La Côte d’Ivoire résistante ne doit pas se bercer d’illusions : à moins d’une percée miraculeuse, il n’y aura pas d’élections en octobre 2006.
Tous les indices le montrent avec clarté. Alors que la résolution 1633 endosse l’esprit du chronogramme de désarmement du président Mbeki et demande à Charles Konan Banny de le remettre à jour avec de nouvelles dates, le Premier ministre refuse obstinément de le faire. Il n’a pas publié sa feuille de route, pourtant disponible depuis bientôt deux mois. Il pique une crise dès qu’on lui suggère de se présenter devant l’Assemblée nationale, pour présenter son programme de politique générale. Il ne veut pas prendre d’engagements devant le peuple de Côte d’Ivoire, parce que s’il le fait, il sera lié par des promesses à partir desquelles on pourra dire qu’il a réussi ou qu’il a échoué. Or son véritable objectif, son agenda secret, ne sont pas moralement défendables. Il ne parlera pas, et gagnera du temps par tous les moyens.
Il n’y aura pas d’élections. Antonio Monteiro a volontairement miné la question de la Commission électorale indépendante, en demandant aux parties de négocier tout en légitimant les positions maximalistes de l’opposition, ôtant ainsi aux pourparlers toute raison d’être. Il sait que la Communauté internationale sera indéfendable le jour où l’opinion mondiale se rendra compte que le bureau de la CEI – «i» étant mis pour indépendant –, validé par lui-même, est contrôlé à 100% par les membres de l’opposition civilo-militaire. Mais sa mission n’est pas de permettre les conditions d’une élection incontestable : elle est d’exacerber les contradictions pour empêcher toute possibilité de scrutin au stade actuel de la crise.
Il n’y aura pas d’élections. La coalition de l’opposition et de la rébellion veut choisir le corps électoral. Or les accords signés prennent en compte le Code de la nationalité, qui écarte les «Ivoiriens de Marcoussis» des prochaines élections. Cette coalition n’est d’ailleurs pas unanime sur la composition du corps électoral, Bédié et Ouattara se perdant dans des calculs sur l’utilité pour l’un ou l’autre de telle ou telle part de l’électorat surnuméraire.
Il n’y aura pas d’élections, parce que la France considère que les contradictions entre les différents pions de son système sont telles que Gbagbo doit disparaître et ne plus constituer un obstacle dans la mise en œuvre autoritaire d’un «nouvel ordre politique» difficile à imposer aujourd’hui à cause de l’existant, mais aussi parce qu’un des deux blocs (PDCI ou RDR) peut tout remettre en question par un changement d’alliances, s’il se sent trop frustré. Imposer trop brutalement le désarmement aux rebelles, sans aucun état d’âme face à leurs revendications désordonnées, notamment sur l’état-major intégré, peut entraîner un grand déballage des barbouzeries françaises. Trop risqué !
Il n’y aura pas d’élections. Pendant de nombreux mois encore, le combat patriotique sera à l’ordre du jour. Il passera forcément par la désignation claire et nette, aux yeux du monde entier et à une période pré-électorale, des empêcheurs de pacifier la Côte d’Ivoire, c’est-à-dire de Jacques Chirac et de sa France mafieuse. La France officielle ne redeviendra pas raisonnable tant que la crise ivoirienne ne sera pas un enjeu de politique intérieure. Sommes-nous tous prêts à un combat coordonné et unanime, sur les terrains intellectuel, juridique et médiatique ? Nous y serons de toute façon contraints, par conviction ou par nécessité. Les extrémistes de l’Elysée et du ministère français de la Défense sont finalement de bons pédagogues pour un peuple ivoirien sur la route de la liberté.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
26 Février 2006
Publié sur le web le 28 Février 2006
Emmanuel Kouassi
Abidjan
Parlant des passations des charges dans les différents ministères, le "Général" Watchard a tenu à faire une précision :
Accusé d'avoir saccagé, avec ses éléments, le bureau du ministre Amon Tanoh Marcel Bénoît de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat pour empêcher que la cérémonie de passation des charges entre le nouveau et l'ancien directeurs du guichet unique de l'habitat et du foncier, le " Général " Watchard Kédjébo a animé hier un point de presse, au maquis Nadjélet, au quartier Blockauss, pour dire sa part de vérité. " Nous ne nous reconnaissons pas dans ces accusations. C'est une pièce toute montée. Ce sont des gens transportés depuis Abobo qui ont saccagé les bureaux dudit ministère. Nous nous sommes rendus sur les lieux pour dire au ministre, en tant que légalistes et défenseurs de la République, que l'acte qu'il était en train de poser était illégal. Nous n'avons rien cassé", a-t-il dit.
Parlant toujours des passations des charges dans les différents ministères, le "Général" Watchard a tenu à faire une précision : " Que ceux qui ne veulent pas respecter la signature du Président Gbagbo restent en zone rebelle ". Autrement dit, il ne veut pas que l'on se cache derrière un arrêté ministériel pour 'chasser' le décret présidentiel qui a nommé les Directeurs généraux et autres responsables de l'administration. Et d'ajouter : "Nous ne sommes pas là pour un parti politique. Nous sommes plutôt des défenseurs de la République". Aussi, demande-t-il au Premier ministre Charles Konan Banny de donner des conseils à ses ministres. Il a ensuite insisté sur la mission du nouveau gouvernement qui est, entre autres, le désarmement, la réunification et l'organisation des élections.
Pour Watchard, Touré Zeguen du GPP et Fofana Youssouf de la Voix du Nord venus le soutenir, Dr Aka Koffi ne sera démis de ses fonctions que par un décret présidentiel. Ils affirment qu'ils n'accepteront plus le désordre dans le pays. Ils soutiennent aussi que ce qui doit intéresser aujourd'hui les Ivoiriens, c'est l'organisation des élections et non les postes de Directeurs généraux.
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