Posté le: Mer 01 Mar 2006 00:23 Sujet du message: La Centrafrique pensée par bwana Chirac !
Voici le pays de Bozizé , général félon qui , grâce à la France de Chirac a réussi le ènième coup d'état dans cet État Africain en faillite sur tous les plans .
Source : Inconnue .
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Chaque matin, dans le modeste bureau du ministre des finances de la Centrafrique, la même scène se répète. Le ministre, Théodore Dabanga, et son directeur du Trésor font les comptes de la maison Centrafrique. Ce sont des comptes de boutiquier : colonne de gauche, les chèques encaissés la veille par l'administration ; colonne de droite, les dépenses prévisibles de la journée.
La difficulté est d'ajuster les deux. Il y a les jours fastes où des impôts, des patentes, des taxes douanières tombent dans les caisses du Trésor. Et les jours de pénurie où l'argent file plus vite qu'il n'est rentré. "L'Etat vit au jour le jour", résume le grand argentier. Ainsi va la Centrafrique, l'un de ces pays du continent noir incapable de sortir de ce que les économistes appellent le "piège de la pauvreté". A son chevet se pressent les bailleurs de fonds, prompts à donner des conseils et réticents lorsqu'il s'agit de mettre la main au portefeuille. Plus vaste que la France, moins peuplée que le minuscule Burundi, la Centrafrique est en ruine.
La nature l'a richement dotée, mais, depuis la déposition de l'empereur Bokassa il y a plus d'un quart de siècle, les putschs, les mutineries à répétition et une gestion calamiteuse l'ont saignée à blanc. L'espérance de vie - en baisse - ne dépasse pas 40 ans. Les routes sont des pistes. Le téléphone est réservé aux habitants de la capitale, tout comme la télévision. Le tissu industriel a disparu, et la croissance économique reste un souvenir lointain. "On est revenus aux indicateurs des années 1970", résume un diplomate en poste à Bangui.
Ce vendredi 27 janvier, le ministre des finances désespère d'équilibrer les recettes et les dépenses. Le Trésor a récolté 80 millions de francs CFA (122 000 euros). Il en faudrait plus du double. "L'hôpital de l'amitié" de Bangui, construit par les Chinois, a besoin d'argent pour les médicaments du week-end. Il faudrait payer des retraites de fonctionnaires, régler en liquide le billet d'avion - en classe économique - d'un membre du gouvernement. Et la présidence exige des fonds... Aucune rentrée d'argent n'étant prévue pour les prochaines 48 heures, le ministre voit le déficit public se creuser. Et s'il ne s'agissait que d'un jour par semaine ! En fait, l'exercice d'équilibriste financier du ministre est permanent. "Chaque mois, explique M. Dabanga, l'Etat a besoin de près de 6 milliards de francs CFA [9 millions d'euros environ], alors que les recettes plafonnent à 3 milliards." Dérisoires pour un pays développé, les sommes donnent la mesure du problème. Civils ou militaires, les quelque 20 000 fonctionnaires font les frais des problèmes de fin de mois de l'Etat. Ils bénéficient d'une garantie de l'emploi, mais pas d'une garantie de salaire. "On s'arrange pour leur verser quelque chose tous les trois ou quatre mois", précise un haut fonctionnaire. Ce fut le cas début février. Pour apaiser la colère des enseignants en grève, l'Etat a raclé ses fonds de tiroir, pioché dans un prêt providentiel accordé par les Etats voisins et, pour le solde, négocié une avance - au taux de 12 % à 14 % - auprès des quatre banques qui ont pignon sur rue à Bangui.
En février, ce ne sont pas les salaires de janvier 2006 qui ont été réglés, mais ceux de... juin 2005. D'où les espoirs de la ministre du commerce, de l'industrie et des PME, Béatrice-Emilie Epaye, entrée au gouvernement en juillet 2005. "Si tout va bien, je recevrai ma première feuille de paie le mois prochain", calcule-t-elle. Elle n'est pas la plus à plaindre. La ministre bénéficie d'une voiture de fonction - à charge pour elle de payer le carburant - et, comme présidente du conseil d'administration d'une compagnie d'assurances, elle touche des jetons de présence. Bangui n'est pas en situation de s'opposer au nomadisme public-privé.
L'impécuniosité de l'Etat est spectaculaire. Il ne paie plus ses dettes, et les derniers investissements publics remontent à l'époque de Bokassa. A Bangui, au ministère du commerce et de l'industrie, il existe une seule liaison Internet, et les fonctionnaires vont à pied contrôler les marchés multiples de la capitale. Celui de l'équipement et des transports n'est pas mieux loti, avec seulement trois engins de terrassement en état de rouler et quelques niveleuses.
Même l'armée (4 400 hommes) est au régime sec. Elle ne dispose d'aucun véhicule blindé. L'essentiel de l'aviation se résume à deux ULM d'observation et la marine à quelques pirogues métalliques. "Ils se font offrir des munitions par des pays amis", confie un officier français installé à la présidence.
En province, le dénuement est pire. A l'hôpital de Bozoum, une ville du nord du pays, les interventions chirurgicales se font à la lumière de deux néons. Dans son bureau de la préfecture, Mme la secrétaire générale peut observer, par le large trou du plafond, les hiboux qui se promènent au-dessus de sa tête. A la mairie, le matériel se résume à une antique machine à écrire, dont plusieurs touches sont irrémédiablement bloquées. A la maison d'arrêt, les prisonniers font office de gardiens.
Au milieu de ce désastre, un semblant d'Etat et d'administration survit. L'hôpital de Bozoum s'autofinance par la vente des médicaments dont il a le monopole. Pour dédommager les employés communaux, la police locale, payer les factures d'eau et d'électricité, M. le maire taxe (20 centimes d'euros) les commerçantes du marché. "Beaucoup s'installent après le passage des percepteurs", note avec fatalisme l'édile. Les animaux envoyés à l'abattoir municipal, les amendes constituent un complément de ressources. S'y ajoutaient naguère les recettes tirées de la location du fourgon mortuaire communal. Dès que ses roues seront retrouvées, il reprendra du service.
La préfecture de Bozoum met aussi à contribution les commerçants installés en ville. S'y ajoute une partie des droits de douane perçus plus au nord, à la frontière entre le Tchad et la Centrafrique. La manne est bienvenue mais modeste. Elle n'a pas permis d'installer des serrures à l'entrée des bâtiments administratifs. Et encore moins d'offrir au préfet le téléphone satellite dont il rêve pour communiquer avec Bangui sans devoir passer par le poste radio de l'armée.
Dans la capitale, ce ne sont pas les commerçants qui alimentent les caisses de l'Etat, mais les entreprises - à capitaux français le plus souvent. Leur nombre ne dépasse pas la dizaine. L'une contrôle les brasseries locales, l'autre le transport fluvial, la troisième la distribution de carburants... Placées en situation de monopole, elles dégagent toutes des bénéfices qui font rêver et alimentent le Trésor public. "Si je pliais bagage, c'est 10 % des recettes fiscales de la Centrafrique qui disparaîtraient", observe l'un de ces patrons blancs. Une telle puissance permet de se faire entendre en haut lieu. Ainsi, lorsque, début janvier, le ministre des finances a décidé, pour améliorer les recettes douanières, de taxer les importations "à la source", c'est-à-dire avant même que les marchandises n'entrent en Centrafrique, il n'a pas fallu longtemps à la poignée de ces sociétés - autoproclamées "entreprises citoyennes" - pour échapper au dispositif.
Bangui doit également compter avec la sollicitude parfois pesante des bailleurs de fonds. "Il y en a un avec lequel je ne dois jamais couper les ponts, c'est le Fonds monétaire international", dit M. Dabanga. Le ministre parle d'or : les autres bailleurs de fonds calquent leur attitude sur celle du Fonds. Le FMI, dont les missions se succèdent à Bangui, s'est fait le champion des mesures radicales pour rééquilibrer les finances. "Pour eux, il faut tailler dans les dépenses, car l'effet est immédiat", observe un Français, longtemps conseiller du ministre des finances. C'est ce qui s'est passé à Bangui.
En contrepartie d'une "facilité", le FMI a demandé de réduire d'un tiers les salaires des fonctionnaires - pourtant bloqués depuis plus d'une décennie. On imagine sans peine l'émoi des autorités... En fin de compte, elles ont pu négocier une mesure moins douloureuse et tout aussi efficace : la révision de la liste des fonctionnaires. Près de 2 000 "employés fantômes" ont été rayés des cadres de la fonction publique.
Du coup, le FMI a annoncé fin janvier l'octroi d'une "facilité postconflit", dont une moitié servira à rembourser un prêt antérieur d'ailleurs consenti par le Fonds. Mais l'important, disent les Occidentaux, était d'envoyer un signal positif aux autres bailleurs de fonds.
Ils ne sont pas bien nombreux au chevet de la Centrafrique, pourtant dotée d'un régime démocratique au regard des pays voisins. La France, ancienne puissance coloniale, a détaché des fonctionnaires aux postes-clés de l'administration centrale et fait don de 4 millions d'euros. Il y a aussi la Chine "prompte à honorer ses promesses, mais guère plus généreuse", selon M. Dabanga.
Et l'Union européenne, dont les bureaux climatisés contrastent avec ceux, d'un autre âge, de la présidence. Bruxelles a financé l'élection présidentielle de 2005, mais depuis, l'UE tance, joue les pères Fouettards, promet beaucoup, mais donne peu. "On ne paiera pas les salaires à la place du gouvernement. On peut verser 4 millions d'euros dans un premier temps. S'ils utilisent bien l'argent, s'ils ne le dilapident pas, on ira plus loin. Ce sera du donnant donnant", prévient l'ambassadeur de l'UE à Bangui, Jean-Claude Esmieu. Calé sur un canapé présidentiel de faux cuir blanc, le chef de l'Etat maugrée : "Les bailleurs de fonds traînent. On est moins bien traité que le Liberia ou Madagascar. On fait pourtant ce qu'ils exigent. On dirait qu'ils attendent la catastrophe à Bangui." _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Petit laboratoire Français en matière de vampirisation extrème…
Avec son administrateur colonial en la personne de Monsieur Bozizé qui, devant les caméras de France 2, regardais ses propres douaniers avec le mépris du nègre qui dit : "maître, maître, ne vous y méprenez pas, je ne suis pas comme eux".
Maîtres revenez nous avons besoin de vous !
Reste plus qu’à recoloniser officiellement cette "pauvre" Centre-Afrique que la nature a "richement dotée"... (Sic.)
Tellement pauvre, qu'il reste encore des français pour s'y enrichir "bénévolement" ?
Il y a fort à parier qu'ils paient le salaire du président aussi.
Petit laboratoire Français en matière de vampirisation extrème…
Avec son administrateur colonial en la personne de Monsieur Bozizé qui, devant les caméras de France 2, regardais ses propres douaniers avec le mépris du nègre qui dit : "maître, maître, ne vous y méprenez pas, je ne suis pas comme eux".
Maîtres revenez nous avons besoin de vous !
Reste plus qu’à recoloniser officiellement cette "pauvre" Centre-Afrique que la nature a "richement dotée"... (Sic.)
Tellement pauvre, qu'il reste encore des français pour s'y enrichir "bénévolement" ?
Il y a fort à parier qu'ils paient le salaire du président aussi.
Sacré bozizé…Toi aussi l'enfer (s'il existe) t'attend...
Ach sacré Katana que dire, dans un documentaire sur Fr2 ce M. Bozize m´a laisse pantois, mais certains comme "BM" l´ont acclamés sur site parce qu´il conduisait (soi-disant) lui même sa 4x4....., ouais nos intellectuels soi-disant conscientisés !!!!!!!!!!!!!!!!
Voici un angle à partir duquel on peut comprendre aussi l'Histoire de ce pays :
Très peiné en lisant l'état des lieux de cette proto-nation comme aurait dit Ziegler car je le connais particulièrement bien !
Ce pays de Boganda dont la situation géographique en fait la Capitale idéale d'un Etat Fédéral d'Afrique noire.
Dans cette photographique de la misère océanique, on oublie de dire que les quelques sociétés de Diamant qui permettent à l'Etat d'avoir des ressources sont tenues par Bongo et depuis sassou est entré dans la danse. Ce qui explique que Bongo est depuis 10 ans le super-médiateur des conflits dont il ne cesse des fois d'alimenter. Et Sassou dont les troupes sont sur le territoire et qui ont permis à Bozizé de prendre le pouvoir répond au même critère que Bongo. En contrôlant l'économie, ils font la pluie et le beau temps dans ce pays. A tel point que l'ensemble de la classe politique de ce pays est financé, controlé par Libreville. En cas de conflit, c'est Libreville. Et quand Bongo parle, tout le monde se tait.
Quand Bozizé prend le pouvoir, les circonstances ont voulu que le Vieux Goumba se retrouvent premier ministre, malgré l'hostilité de Bozizé à ce vieux.
Rappelant que Goumba est reconnu comme étant monsieur main/propre (Maboko A vuru en Sango) du pays depuis l'indépendance. Militant anticolonialiste, compagnon de Boganda. Constitutionnellement, il aurait du remplacer Boganda dès sa disparition, mais l'administration coloniale préfera un Homme maléalable au nom de Dacko David. Le dauphin de Boganda est jetté en prison dès 1960. Foccart jura sa tête et lui déclara tant que je serai là, vous n'arriverez jamais aux affaires. Goumba s'exile en France, Benin, Rwanda, agrégé de médecine et professeur d'Université, il travaillera aussi pour le compte de l'OMS. Il n'abandonne pour autant la politique. Il créé dès les années 70-80, un parti clandestin avec des ramiffications au Congo, Gabon, Congo-D, France.... Pendant ce temps Dacko, le pantin des français s'enfonçe, il est remplacé en 1965-1966 par Bokassa avec les dégats que l'on connait. En 1979 Bokassa est destitué par la même France. Il est remplacé à nouveau par dacko dans la fameuse opération dite Baraccuda par les parachutistes français qui desecndent à Bangui avec Dacko dans la soute de l'avion alors que Bokassa était en visite en Lybie.
Dacko parle de transition et d'une élection en 1981, les exilés politiques rentrent dont Goumba et Patassé qui a été premier minisrtre de Bokassa et l'un des idéaologues de l'empire. Mais Goumba est oublié par les centrafricains d'autant que durant son long exil (1960-1980) soit 20 ans, les régimes successifs avaient toujours tout fait pour que les centrafricains ne connaissent la vérité sur ce qui s'était en 1960 entre l'administration coloniale et Goumba avec la complicité de Dacko. Il a toujours été présenté à souhait comme un communiste à la botte de l'URSS pour le diaboliser.
Les élections de 1981 tournent mal pour la France, les troubles sont fomentés, du coup le colonel Kolingba prend le pouvoir. Patassé s'enfuit en exil, Dacko est protégé par la France et Goumba est envoyé en prison. Grâce à un réseau d'amis à l'étranger, une campagne est menée pour sa libération. Foccart frotte les mains, mais un de ses amis que Goumba s'est fait durant son exil français au nom de Jean-Pierre COTT est ministre de la coopération sous-ministre, négocie pour sa libération des mois plus tard. D'après certaine source, la volonté de J-P COTT de reformer la relation-france-afrique, lui a valu son limogeage par Mitterand. Et COTT aurait quitté définitivement le parti socialiste, dégoutté par cette politique honteuse. Il s'est consacré définitivement à l'enseignement de Droit.
Kolingba s'installe de 1981 en 1993 avec un régime de corruption et sanguinaire. Goumba reste au pays, devient recteur d'université, mais alterne en liberté, résidence surveillée, prison... Mais n'arrete pas d'animer clandestinement son mouvement politique. Militant enticolonialiste, militant pour la démocratisation des régimes africains. La France de Foccart lui fait des appels de pied pour en faire un agent de la Françafrique, ses militants s'impatientent et lui proposent d'autres voies coup d'Etat par exemple car les amis étrangers sont prets à l'aider dont la Lybie et même le jeune Sankara qui en faisait un modèle car compagnon de Boganda... Goumba ne lache pas d'un iota car il veut arriver au pouvoir par les urnes à tout prix.
Du reste Goumba n'a jamais collaboré avec un seul régime centrafricain, il est le seul à se targuer cette qualité. Il est honni par la France-Afrique, par les Maçons... qui feront tout pour lui barrer la route.
Cependant, 90 % de la classe politique de ce pays a collaboré soit avec dacko, soit avec Bokassa, soit avec le régime/dictatorial de Kolingba.
Ainsi, Bokassa a été chef d'Etat-Major de Dacko. Et Dacko lui-même sera vice-président Bokassa. Patasé sera ministre de l'agriculture et ensuite premier ministre de Bokassa. Patassé a été le véritable idéologue de Bokassa. Kolingba a été chef d'Etat Major de Bokassa. Bozizé s'est fait officié sous Bokassa et surtout a été un éclaireur de l'opération Baraccuda. Jean-Paul Goupandé qui se targue du titre de philosophe, avec un dsicours panafricain a été pendant plus de 5 ans je crois le secrétaire général national du parti unique qui soutenait le régime Kolingba. Goupandé a joué le même rôle auprès de Kolingba que ce que Patassé a joué auprès de Bokassa c'est à dire un vrai idéologue. Voilà pour les têtes d'affiche de ce pays.
A savoir que durant son exil la plupart d'entre eux de Patassé à Goupandé, au début ils ont été les jeunes disciples et formés par Goumba dans son exil français. Mais une fois regagné le pays, ils rejoignaient purement et simplement la mangeoire.
Les élections de 1994 voient Patassé et Goumba au 2ème tour. Mais l'ancien premier ministre de Bokassa a les faveurs de la France et Goumba est battu. Toute la RCA et stupéfaite. Mais les maçons et la françafrique a fonctionné. Ce monde craignait que Goumba chasse la France ou règle ses comptes avec les réseaux qui lui ont bloqué la route depuis 1960. C'est ainsi que sa demande de faire une conférence nationale afin que les Centrafricains sachent ce qui s'est passé depuis 1960 ne sera jamais acceptée par une classe politique mouillée jusqu'au coup. Homme intègre, reconnu pour son intransigente et son refus de rejoindre les dictatures.
Entre l'élection de 1994 et Bozizé, vous savez ce qui s'est passé. Trucage des élections par Patassé et mutinerie à répétition, toujours avec l'ombre de la France derrière.
Enfin quand Bozizé réussi son coup d'Etat après pratiquement 10 ans du régime Patassé, Goumba a 77 ans, fatigué mais il tient toujours la tête de l'opposition. Mais le coup d'Etat de Bozizé n'a de succès que grâce à l'action conjuguée d'une mobilisation populaire menée par le Vieux Goumba toujours au devant de la scène. La françafrique et Bongo comme parrain du coup d'Etat conseillent à Bozizé de faire de Goumba le premier ministre de transition afin de donner une dimension populaire à son coup de force.
Pour la première fois de sa vie Goumba accepte de travailler avec un régime issu du coup d'Etat. Mais il explique ce revirement à 77 ans en disant que ce n'est que la transition.
6 moi plus tard, à peine, il est démis de ses fonctions par Bozizé. Toute sorte d'explication est donnée aux centrafricains : incompétence, tribalisme... Rien de tout cela en effet car les Centrafricains sont ous-informés, un Homme qui avait tout pour réussir, à 77 ans il ne va pas gacher sa réputation à un poste de premier ministre. Hormis le fait que Goumba constitue de fait un vrai concurrent pour Bozizé, il est le premier Homme politique, arrivé aux affaires à publier son patrimoine personnel par le biais d'un notaire. Pire c'est qu'il relève les taxes sur les diamants exploités par quelques monopoles occidentaux et Bongo car dit-il ses diamants sont sous-taxés alors qu'à Anvers (Belgique), ils sont vendus 100 fois plus chers qu'on ne les achète ici.
Sans le savoir, Goumba a touché à ceux qui ont financé le Coup d'Etat de Bozizé. Bozizé a écouté ses parrains et s'en débarrasse au plus vite. Mais pour éviter une crise politique, un poste de vice-prédent de la transition lui ait proposé pour jouer un rôle dans la transition. L'inquiétude se fait toujoyrs gerande car lors de l'enterrement du grand Frère de Sassou Nguesso à Oyo, en marge de l'évenement, Bongo, sassou et Bozizé se retirent en réunion dont l'ordre du jour est : comment dissuader ou empêcher Goumba à être candidat aux élections présidentielles afin que Bozizé gagne. Cette info était passée malheureusement inaperçue.
Goumba refuse et s'entête. Les résultats lui donnent moins de 5 %. Vous avez compris ce qui s'est passé !
Voilà pour ma contrinution. Le parcours de cet Homme est une façon de comprendre la déconfiture de ce pays et le péché originel de 1960.
Ca me fait mal que les génératons actuelles ne connaissent pas cet Homme.
Panafricainement,
Hannibal _________________ « C’est la Voix des sans-voix pour dénoncer ceux qui se croient au-dessus de la Loi. Et qui se prennent pour le Roi des Rois. Les Martyrs sont morts pour la Résistance. Ils ont payé très cher pour notre Indépendance. Ce Chant pour leur exprimer notre reconnaissance. Oui, ce cri d’alarme pour nous révolter. » : Méway
Hin hin hin, tout cela me rappelle l'emission un oeil sur la planète qui parlait de l'Afrique. Il y avait une scène où on voyait un diplomate Français remettre à Bozizé en personne une enveloppe qui "servirait à payer les salariés Centraficains"...de quoi encore entretenir grassement cette image d'Afrique mendiante...ah la la. _________________ youngsoldier's back
Salut Hannibal ,
ton post m'a permis d'en savoir plus sur ce pays , dont je n'aimais pas déjà le président ( Bozizé ) !
De fait , lorsque j'ai vu ce type aller se cacher dans les jupes de Chirac et revenir ceuillir le pouvoir comme une pomme grâce à l'armée Francaise ,cela m'a suffit pour me persuader de l'éternel déconfiture de ce pays ...
Au delà des responsabilités Centrafricaines et Francaises , s'il faut ajouter encore celles des rigolos comme Bongo et Sassou , je me dis que la boucle est bouclée .
Hannibal ,qui vois-tu à l'extérieur comme à l'intérieur ( à part Goumba parcequ'il est maintenant trop vieux à mon humble avis ) capable de reprendre les reines de ectte autre resistance et améliorer le sort des Centrafricains ? _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Hin hin hin, tout cela me rappelle l'emission un oeil sur la planète qui parlait de l'Afrique. Il y avait une scène où on voyait un diplomate Français remettre à Bozizé en personne une enveloppe qui "servirait à payer les salariés Centraficains"...de quoi encore entretenir grassement cette image d'Afrique mendiante...ah la la.
comme si ce n'était pas vrai
Non, tu mets qui dans cette "afrique mendiante"?
Bozizé? Il ne mendie pas, c'est son business. Sa bande? Elle ne mendie pas plus, c'est leur travail de se servir dans les fonds étrangers qui ne servent qu'à faire évader nos richesses.
Les populations? Si c'est d'elles que tu parles tu es un grand menteur. Si tu es africain, qui donc a financé tes études? Tu les as mendiées ou c'est ta mère et ton père à la sueur de leur front et du haut de leurs 10$ par mois qui t'ont permis d'aller jouer les évolués en leur crachant au visage dès que tu le peux? _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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Hannibal ,qui vois-tu à l'extérieur comme à l'intérieur ( à part Goumba parcequ'il est maintenant trop vieux à mon humble avis ) capable de reprendre les reines de ectte autre resistance et améliorer le sort des Centrafricains ?
Salut Frère,
C'est vrai que Goumba est trop vieux maintenant.
D'ailleuirs, il a démissionné de son parti. Il a été proposé au poste de médiateur national. Mais comme tu vois l'état des finances du pays, il n'a ni bureau, ni budget. Encore une couleuvre pour le calmer.
D'ailleurs avant le coup de force de Bozizé, il pensait déjà à quitter la scène politique. Pas mal de gens lui demandent d'écrire ses mémoires surtout que son parcours se confond avec l'Histoire de ce pays.
Quant à la classe politique actuelle, déjà celle qui est aux affaires ou celle qui aspire à prendre le pouvoir, il suffit de voir le parcours pour se rendre compte qu'aucun espoir ne peut être porté en elle.
A l'étranger, il y a des personnalités de grande compétence, mais leur idéal politique n'est pas connu sur les grandes questions qui assaillent ce pays. Et cette analyse doit avoir unevéritable dimension afrocentrique. Car seule l'Afrocentricité peut conférer en pareille circonstance la foi, la lucidité et le courage nécessaires.
A mon avis, c'est moins le fait de personnalité, mais c'est plutôt un groupe de Centrafricains qui fassent une analyse profonde de la situation et batisse un idéal politique en conséquence. Politiquement, un groupe porté par un leader courageux, devrait traduire la France devant les tribunaux pour complicité de mise à sac du pays car c'est la France qui a imposé et continue de le faire, les dictatures depuis Dacko, Bokassa jusqu'à Bozizé. La nouvelle génération politique centrafricaine devrait exiger que la France aussi participe au remborsement des Dettes dont ses conseillés techniques et les potentas locaux ont consenti au nom de la Nation. Le faire, est une façon de refuser de payer au FMO (fonds monétaire occidentale) et à la BO (banque occidentale).
La RCA est vraiment un comptoir français. Un exemple, un Homme politique même inconnu des centrafricains, qui sort d'un déjeuner amical avec l'ambassadeur de France, automatiquement, le pouvoir s'inquiète. C'est dire l'influence que la France exerce sur ce pays.
Panafricainement,
Hannibal _________________ « C’est la Voix des sans-voix pour dénoncer ceux qui se croient au-dessus de la Loi. Et qui se prennent pour le Roi des Rois. Les Martyrs sont morts pour la Résistance. Ils ont payé très cher pour notre Indépendance. Ce Chant pour leur exprimer notre reconnaissance. Oui, ce cri d’alarme pour nous révolter. » : Méway
DOUBLON ! _________________ « C’est la Voix des sans-voix pour dénoncer ceux qui se croient au-dessus de la Loi. Et qui se prennent pour le Roi des Rois. Les Martyrs sont morts pour la Résistance. Ils ont payé très cher pour notre Indépendance. Ce Chant pour leur exprimer notre reconnaissance. Oui, ce cri d’alarme pour nous révolter. » : Méway
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