Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  



grioo.com
Espace de discussion
 
RSS  FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

ce que vous saviez pas sur l'afrique

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Politique & Economie Africaines
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
rocco
Grioonaute


Inscrit le: 29 Sep 2005
Messages: 23

MessagePosté le: Dim 26 Fév 2006 23:38    Sujet du message: ce que vous saviez pas sur l'afrique Répondre en citant

voici quelques statistiques sur l'afrique qu'aucune television ne peut dire .
jespere que ces statistiques ameneront les africains a prendre conscience.
ces chiffres ont été publié sur le blog d'un journaliste francais Jean Dassiam, 31 ans, français, journaliste indépendant aux collaborations multiples, avec une dominante en économie et grands reportages (La Tribune, L'hebdomadaire économique spécialisé sur l'Afrique "Marchés Tropicaux", Alternatives Internationales, LeMonde.fr...).je vous invite a lire ce blog http://www.dassiam.blog.lemonde.fr/

Un record : environ 5% de croissance (en faisant la moyenne des différents chiffres donnés) pour le sous-continent subsaharien en 2004 et 2005. Le plus haut niveau depuis huit ans. Pour 2006, on prévoit la même voire plus. Une inflation historiquement basse en 2004 à 7,9% « la plupart des pays continuant d’endiguer la hausse des prix malgré l’envolée des cours du pétrole » selon « l’Observateur » de l’OCDE. En Afrique centrale, la croissance à été la plus soutenue à 14% de progression moyenne du PIB en volume. 6,8% pour l’Afrique Orientale, dont plus de 10% pour l’Ethiopie seule. En Afrique australe, la croissance économique est passée de 2,6% en 2003 à 4% en 2004.
Le pétrole y est pour beaucoup mais la bonne nouvelle, c’est la performance des pays non producteurs d’or noir, à l’image de la Tanzanie. Une croissance en moyenne de 6%, l’inflation maintenue à 4,2% et les revenus fiscaux du gouvernements qui ont quadruplé à plus de 1,4 milliard d'euro. Si ce n’est pas le pétrole, mais comment font-ils ? Et bien les bonnes réformes, des choix adéquats, une bonne gouvernance et une gestion rigoureuse. En Afrique, ça existe aussi et ce n’est pas une exception. Le Botswana a par exemple l'un des taux les plus élevés d'épargne publique par habitant au monde, ne cédant la place qu'à Singapour et à d'autres pays dispensant une telle gestion prudente du budget de l'Etat.

Autre fait méconnu : la bourse du Ghana remporte régulièrement la palme de la meilleure performance mondiale. En 2003, c’était la plus forte croissance boursière au monde. Dire cela, ce n’est pas se focaliser sur le « coté positif », c’est une vrai information que de savoir que l’on peut avoir un rendement de 144% en y plaçant ses capitaux. Et pourtant. En avez-vous entendu parler ? Non. Par ailleurs, selon l’agence fédérale américaine pour les investissements privés à l'étrangers (Overseas Private Investment Corp.), l’Afrique offre les meilleurs rendements aux investissements étrangers directs (IED)

L’Afrique change depuis longtemps, pourtant nous semblons avoir toutes les peines du monde à nous y faire et à nous défaire de nos réflexes réducteurs et misérabilistes qui ont certainement plus de conséquences qu’on ne le croirait, comme le suggère l’ouvrage de Christian d’Alayer, « un Crime médiatique contre l’Afrique ».
_________________
moins le blanc est intelligent , plus il voit le noir bete
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Katana
Bon posteur


Inscrit le: 23 Déc 2005
Messages: 669

MessagePosté le: Lun 27 Fév 2006 00:43    Sujet du message: Répondre en citant

La question a été évoquée sur plusieurs topics, mais je pense qu’au-delà des statistiques il faut voir la réalité du terrain et se demander à qui profite la croissance ou les créations de richesses…

J’ai lancé un Topic (qui à mon avis sera boudé ou controversé…) sur l'envers de la croissance :

http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=5851&highlight=
_________________
"Nous avons accepté l'inacceptable"
JP Bemba
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
lesaint
Grioonaute


Inscrit le: 07 Jan 2006
Messages: 24

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 11:23    Sujet du message: merci, je ne savais vraiment pas Répondre en citant

merci ce gars , pour ces statistiq, que beaucoup des africains comme moi , ne savaient pas .
je crois que vais faire un tout vers le ghana ,etc..
finalement je constate que le probleme de l'afrique est image .
il nya aucune television ou autre media pour montrer la bonne image de l'afrique.
en general , tous les media occidentaux sont comme le disait aimé cesaire fragmentaire, parcellaire, partial et partiel ..
bbc,cnn,tv5monde,etc...ne montre jamais les kora, miss malaika, bon resultats des entreprises purement africaines.

finalement il ne manque une television africaine pour les noirs, les africains, et les afro-descendants
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
essama
Grioonaute 1


Inscrit le: 20 Nov 2005
Messages: 146

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 12:01    Sujet du message: Répondre en citant

Il y'a d'énormes possibilités d'investissement en afrique et beaucoup de choses sont à faire mais la plupart d'entre nous préferons rester dans notre pseudo confort en europe.

Nous ne pouvons rien attendre de nos états car ils sont trop défaillants mais l'afrique est le continent ou il faut aller pour toute personne qui souhaite investir. Dans le documentaire de carole pineau "africa open business" elle disait que l'afrique est le continent qui offrait le plus haut retour sur investissement au monde mais était celui qui en attirait le moins Shocked .

Vous pouvez voir un extrait du reportage de carole pineau "africa open for business" dans le link ci dessous :
http://www.africaopenforbusiness.com/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
essama
Grioonaute 1


Inscrit le: 20 Nov 2005
Messages: 146

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 12:25    Sujet du message: Répondre en citant

Pour etayer mes propos, voici un article du washington post

Il est temps pour les africains qui sont en train de croupir en europe de repartir en afrique, je sais que je vais choquer plus d'un qui pense qu'ils sont dans un confort inouie ici mais l'afrique est le nouvelle ruée vers l'or, la terre de toutes les possibilités.

Une vitalité économique ignorée par l’Occident

The Washington Post

Une économie dynamique se développe. Mais les médias préfèrent trop souvent en rester aux clichés misérabilistes.

Nous sommes dans un grand immeuble de bureaux d’Accra, au Ghana. Ici, pas question de s’asseoir, tout le monde fait la queue. Un nombre considérable d’épargnants, munis de liasses de billets, sont venus acheter des parts d’un fonds commun de placement dont le rendement s’élève à 60 % par an en moyenne depuis sept ans. Ce fonds est géré par une société locale, la Databank, qui investit sur les marchés d’actions au Ghana, au Nigeria, au Botswana et au Kenya, lesquels se classent régulièrement parmi les premiers du monde en termes de croissance.

Vous n’avez certainement jamais entendu parler de la Databank dans votre quotidien local ou au journal télévisé. Ceux-ci, les rares fois où ils traitent de l’Afrique, en évoquent presque exclusivement les aspects négatifs : la progression rapide de l’épidémie de sida, le génocide au Darfour ou le chaos au Zimbabwe.

Certes, l’Afrique est une terre de guerres, de pauvreté et de corruption. La situation dans des régions comme le Darfour, au Soudan, exige que les médias s’intéressent davantage au continent noir et que la communauté internationale réagisse. Mais l’Afrique est aussi une terre de Bourses, de gratte-ciel, de cybercafés et de classes moyennes de plus en plus nombreuses. C’est la partie de l’Afrique qui marche. Et cette Afrique-là, pour avoir la moindre chance de participer pleinement à l’économie mondiale, a elle aussi besoin de l’intérêt des médias.

Les images du continent noir dans les médias se paient au prix fort. Dans les cas extrêmes, ce prix peut même se payer en vies humaines. Des récits de malheurs et de tragédies visent à toucher notre cœur pour nous faire mettre la main à la poche ou nous pousser à réclamer au Congrès une augmentation de l’aide. Mais aucun pays ou région ne s’est jamais développé grâce à la seule aide internationale. L’investissement, qui entraîne des créations d’emplois et l’amélioration de la situation sanitaire, reste la seule voie menant à un développement durable. C’est celle qu’ont empruntée jadis les “tigres asiatiques” et aujourd’hui la Chine ou l’Inde.

Pourtant, selon Overseas Private Investment Corp., l’agence fédérale américaine pour les investissements privés à l’étranger, si l’Afrique offre les meilleurs rendements aux investissements étrangers directs, c’est aussi le continent qui en attire le moins. Et ce manque d’investissements se traduit par une stagnation de l’emploi, une misère persistante et un accès limité de la population à l’éducation et aux systèmes de santé.

Quelques faits : la Bourse du Ghana remporte régulièrement la palme de la plus belle performance mondiale. Le Botswana, avec sa note A + décernée par les agences d’évaluation financière, s’enorgueillit de l’un des taux les plus élevés d’épargne publique par habitant au monde, ne le cédant qu’à Singapour et à une poignée d’autres pays qui gèrent prudemment le budget de l’Etat. Des multinationales aussi connues que Coca-Cola, General Motors, Caterpillar et Citibank sont implantées sur le continent depuis des années et envisagent l’avenir avec beaucoup d’optimisme. Quant aux opérateurs de téléphonie mobile, ils affichent une rentabilité phénoménale.

Même en Somalie, l’économie fonctionne

Ne pas parler de cette Afrique-là, c’est faire la caricature unidimensionnelle d’un continent particulièrement complexe. J’ai récemment réalisé un documentaire sur l’esprit d’entreprise et sur le secteur privé en Afrique. Au fil des mois, je me suis rendu compte de la façon dont les journalistes, même ceux qui aiment sincèrement ce continent, le décrivent d’une manière qui tourne terriblement à son désavantage. Le premier caméraman auquel j’ai fait appel m’a ri au nez. “Entreprise et Afrique, ce ne sont pas deux termes contradictoires ?” a-t-il demandé. Le second fantasmait sur des images touchantes de coopératives de femmes et d’étals de marché regorgeant de produits artisanaux rustiques. Plusieurs amis ont simplement supposé que je réalisais un documentaire sur le sida. Après tout, que filmer d’autre en Afrique ? Pourtant, les affaires marchent rondement un peu partout. Et cela, peu de gens le savent. Avec un bon gouvernement et une bonne politique budgétaire, des pays comme le Botswana, le Ghana, l’Ouganda, le Sénégal et bien d’autres sont en plein boom, et leurs économies croissent à un rythme soutenu. Et les entreprises privées ne sont pas l’apanage des pays sans histoires. Nul pays n’est plus ravagé par la guerre que la Somalie, qui n’a plus de gouvernement central depuis plus de dix ans ; elle n’en compte pas moins un secteur privé florissant.
A Mogadiscio, les tarifs de téléphonie mobile sont les moins élevés du continent, essentiellement parce que l’Etat n’intervient pas. Dans le nord du pays, on trouve sur les marchés des téléphones satellitaires dernier cri. L’électricité marche. Lorsque l’Etat s’est effondré, en 1991, la compagnie aérienne nationale a mis la clé sous la porte. Maintenant, cinq transporteurs privés se livrent une guerre des prix sans merci. Cela, c’est la Somalie qu’on ne voit pas à la télévision. Certes, la vie serait bien meilleure pour les Somaliens s’ils avaient un bon gouvernement – ou même n’importe quel gouvernement. Mais il est vrai aussi que ce peuple courageux et plein de ressources a réussi à créer une société qui fonctionne.

Les entreprises africaines pâtissent pour la plupart d’un manque cruel d’infrastructures, mais les personnes que j’ai rencontrées étaient fermement décidées à ne pas se laisser abattre. Il leur est simplement plus difficile d’aller de l’avant. En l’absence d’une distribution d’électricité fiable, la plupart des entreprises doivent recourir aux générateurs. Elles doivent creuser des puits pour obtenir l’eau dont elles ont besoin. Les lignes téléphoniques sont le plus souvent coupées, mais le téléphone portable y remédie.

Un peu partout à travers le continent, j’ai vu un secteur privé qui travaille dur pour trouver des solutions africaines aux problèmes de l’Afrique. Je n’oublierai jamais l’exemple du PDG de Vodacom Congo, le premier opérateur de téléphonie mobile local. Alieu Conteh avait créé son entreprise en pleine guerre civile. Les troupes rebelles occupant l’aéroport de Kinshasa, il lui était impossible de faire venir de l’étranger la tour métallique dont il avait besoin pour porter ses premières antennes. Conteh a alors demandé à ses ouvriers de ramasser des morceaux de ferraille, qu’ils ont soudés pour fabriquer sa tour émettrice, qui est toujours en service aujourd’hui.

Lors de mes entretiens avec des chefs d’entreprise qui ont réussi, j’ai toujours été frappé par leur ingéniosité, leur créativité et leur détermination. Ils représentent l’avenir du continent. Ils devraient être nos interlocuteurs pour discuter du meilleur moyen de faire progresser l’Afrique. Au lieu de cela, la presse se focalise sur les victimes ou les fonctionnaires. Quand les médias étrangers s’emparent de la dernière crise en date, la personne qu’ils cherchent à interviewer est le sauveur étranger, généralement un humanitaire américain ou européen, alors que les sauveurs africains sont partout présents, portant secours sur le terrain. Mais ils ne font pas partie de nos certitudes culturelles. Et il n’y a pas que les médias. Il suffit de jeter un œil sur les documents publiés par n’importe quelle organisation non gouvernementale. Au mieux, on y voit des photos d’enfants souriants – souriants parce qu’ils ont été aidés par l’ONG en question. Au pis, l’organisation répand le cliché de petits Africains au ventre ballonné, au visage envahi par les mouches, en espérant que la pitié que ces images inspirent lui permettra de remplir ses caisses. “Nous sommes les camelots de la misère”, reconnaît un humanitaire devant moi.

Dans les journaux de la finance, l’Afrique n’existe pas

En novembre 2004, l’émission Primetime Live, sur ABC, a présenté un reportage sur le prince Harry et sur son travail au Lesotho auprès des enfants atteints du sida. Le Royaume oublié – Le prince Harry au Lesotho brossait le portrait d’une terre de désolation et de désespoir. Son message était clair : ce minuscule pays désarmé a enfin vu arriver un chevalier dans son armure rutilante. A la fin du film, quand apparaissent les coordonnées des ONG, le téléspectateur est mûr pour faire un don. C’est une bonne chose. Le Lesotho a besoin qu’on l’aide à faire face au sida. Mais aurait-on nui au récit en ajoutant que ce pays enclavé, pauvre en ressources naturelles, a fait démarrer son économie en courtisant assidûment les investisseurs étrangers ? En réalité, c’est tout sauf un royaume oublié. Ainsi, le bond faramineux des exportations en a fait le premier bénéficiaire de l’African Growth and Opportunity Act, une loi votée par le Congrès américain en 2000 et destinée à favoriser les échanges entre les Etats-Unis et l’Afrique par la suppression des droits de douane et des quotas. Plus de 50 000 personnes ont trouvé du travail grâce à des projets locaux. Le reportage ne peut-il pas montrer que ce pays africain a certes besoin d’une aide internationale, mais n’est pas dépourvu d’atouts ?

Un épisode récent de la populaire série Medical Investigation, sur NBC, portait sur une alerte à la maladie du charbon à Philadelphie. La source des spores meurtrières ? Des clandestins venus d’Afrique qui, en jouant du tambour dans un supermarché, contaminent involontairement les clients innocents. Un exemple parmi tant d’autres : s’il s’agit d’une maladie mortelle, pour le scénariste elle proviendra forcément d’Afrique. La plupart du temps, l’Afrique n’existe tout simplement pas. Les pages financières des grands journaux économiques occidentaux ne mentionnent pour ainsi dire jamais les marchés d’actions en pleine expansion du continent. Combien de fois un pays africain – à l’exception, peut-être, de l’Afrique du Sud, de l’Egypte ou du Maroc – a-t-il les honneurs des pages Voyages ? Même remarque pour la météo dans le monde : la liste des métropoles ne contient guère de capitales africaines. Au final, on nous présente une Afrique qui ne nous touche guère. Elle nous semble étrangère, trop différente, incompréhensible. Et, comme nous ne la comprenons pas, nous n’en tenons pas compte.

Ce qui arrive en Afrique n’a pas besoin d’un traitement spécial. La Bourse du Ghana a enregistré la plus forte croissance dans le monde en 2003. Ce n’est pas là le sujet d’un article “positif”, c’est de l’information. Beaucoup de gens auraient sûrement trouvé intéressant de savoir qu’ils auraient pu obtenir un rendement de 144 % en y plaçant leurs capitaux….

Carol Pineau



Annulation de la dette ?

Lors du sommet du G8, organisé les 7 et 8 juillet 2005 à Gleneagles, en Ecosse, les autorités britanniques vont défendre leur plan d’annulation pure et simple de la dette des pays les plus pauvres. Gordon Brown, le chancelier de l’Echiquier, a déclaré début juin : “Je crois que les Américains sont disposés à soutenir la proposition d’une réduction de 100 % de la dette des pays pauvres.” Londres propose de vendre une partie des réserves d’or du Fonds monétaire international (FMI) pour effacer l’ardoise des pays les plus endettés à l’égard de cette institution.



Une image déplorable

Lors du Forum économique mondial qui rassemblait, début juin au Cap, des personnalités venues de 42 pays, le président tanzanien, Benjamin Mkapa, a protesté contre la façon dont les médias occidentaux parlent de l’Afrique. “Je suis mécontent de l’image qui est donnée de l’Afrique. La réalité est que le paysage change énormément : en termes d’acceptation d’une véritable responsabilité de la part des gouvernements, en termes de climat favorable à la croissance et aux investissements, et en termes de développement du secteur privé.”
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
mimi250
Grioonaute


Inscrit le: 07 Nov 2005
Messages: 33

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 15:19    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà de quoi envoyer au visage des afro-pessimistes tels que Stéphen Smith, dont la vision est largement alimentée les médias.

Il y a effectivement une Afrique qui se développe, forte et dynamique. Mais je crois que c'est une erreur de la juger sur la base d"indicateurs économiques crées par et pour les occidentaux.

On constate que l'Afrique est en train de créer son propre modèle de développement. Ce qui se fait en Afrique ne se fait nul part ailleurs.
Si on prend le cas des mécanismes de distribution en Afrique, on constate qu'ils vont totalement à l'encontre du modèle de développement économique occidental, qui lui privilégie l'épargne et l'investissement. Et pourtant ces mécanismes sont créateurs de croissance. Et avant tout d'essor social, alors qu'il ne répondent pas aux indicateurs économiques traditionnels.

L'Afrique, à l'exemple de L'Asie, a rompu avec les modèles économiques occidentaux et a soigneusement évité ceux qu'on a cherché à lui imposer tels que le modèle d"écodéveloppement" qui est un piège pour tout pays en voie de développement. On constate que ni la Chine, ni l'Inde n'ont suivi ce modèle d'écodéveloppement qui heureusement est tombé en désuétude, faute d'adhérents. Je ne donne ps 30 ans à l'AFrique pour devenir une nouvelle force économiqe.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 15:48    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
On constate que l'Afrique est en train de créer son propre modèle de développement. Ce qui se fait en Afrique ne se fait nul part ailleurs.
Si on prend le cas des mécanismes de distribution en Afrique, on constate qu'ils vont totalement à l'encontre du modèle de développement économique occidental, qui lui privilégie l'épargne et l'investissement. Et pourtant ces mécanismes sont créateurs de croissance. Et avant tout d'essor social, alors qu'il ne répondent pas aux indicateurs économiques traditionnels

Ce que tu dis est très intéressant, mais vague en même temps puisque tu as tendance à généraliser. Prenons l'exemple de l'Asie, que tu cites dans ton texte, tout est parti du japon, suivi des quatre dragons, suivis des bébé dragons etc. Quand tu dis modèle de développement, à quel pays penses-tu en priorité ? Le modèle de développement Ghanéen est-il le même que le Rwandais, par exemple ?
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
essama
Grioonaute 1


Inscrit le: 20 Nov 2005
Messages: 146

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 17:36    Sujet du message: Répondre en citant

Le plus inquietant est que l'image négative de l'afrique est cultivée par les africains eux-même si pas pire.

Combien d'entre nous seraient prêts à retourner y investir ?

Très peu malgré les possibilités immenses que nous offre aujourd'hui notre continent, malheureusement ce sont encore les autres qui vont plus profiter de ce marché puisqu'il a été déserté par grand nombre de ses citoyens à l'exception de quelques braves qui se battent au quotidien.

Supposons que la diaspora africaine retournaient investir sur le continent, cela apporterait beaucoup en terme de développement et de création d'emplois mais malheureusement nous nous accrochons comme des badauds à cette vie stupide et miserable que nous menons ici en europe.

Il sont nombreux les bac + 5 qui recoivent le rmi, qui se contentent d'une place de vigile ou qui sont obligés de laver les fesses des vieux blancs dans les maisons de retraite.

Est-ce cela la dignité ?

Un rien peut enrichir en afrique mais les noirs préferent se clochardiser en europe.

Je suis sûr que vous allez me demander ce que moi je fais. En ce qui me concerne, j'ai décidé de retourner chez moi dans 2 mois pour y investir.

Vivement que d'autres suivent mon exemple au lieu de déblaterer sur leur intégration impossible en france.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
hugobenji
Grioonaute 1


Inscrit le: 26 Déc 2005
Messages: 186

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 17:44    Sujet du message: Répondre en citant

essama a écrit:
Il sont nombreux les bac + 5 qui recoivent le rmi, qui se contentent d'une place de vigile ou qui sont obligés de laver les fesses des vieux blancs dans les maisons de retraite


Je souhaiterais une précision , j'ai vu récemment un reportage sur le sénégal où des bac +5, voir +12, ne trouvaient pas de boulot, et que la plupart étaient embauchés dans des centres d'appels. Donc des bac+12 qui répondent au téléphone ? Comment cela se fait qu'ils ne profitent de toutes les opportunités dont on parle ici ?
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
hamadi ba
Grioonaute


Inscrit le: 17 Fév 2006
Messages: 8

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 17:54    Sujet du message: Répondre en citant

essama a écrit:
Très peu malgré les possibilités immenses que nous offre aujourd'hui notre continent, malheureusement ce sont encore les autres qui vont plus profiter de ce marché puisqu'il a été déserté par grand nombre de ses citoyens à l'exception de quelques braves qui se battent au quotidien.

Je suis sûr que vous allez me demander ce que moi je fais. En ce qui me concerne, j'ai décidé de retourner chez moi dans 2 mois pour y investir.

.


Frere ESSAMA tu dis vrai car actuellement au senegal en particulier il y a un grand boum immobilier c'est comme tu dis ce sont les autres (europeens, chinois, arabes,...) qui en profite. ils doublent leur capital tous les ans. les europeens et les libanais ont pris d'assaut le marche immobilier du senegal. quasiment tous les prometteurs à Dakar c'est des blancs qui s'enrichissent à un rythme d'enfer.


Un africain malin qui a en peu d'argent triple son capital meme pas en 5 ans.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
essama
Grioonaute 1


Inscrit le: 20 Nov 2005
Messages: 146

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 18:03    Sujet du message: Répondre en citant

A hugobenji

Je pense que nous ne nous sommes pas compris, je parlais d'entreprenariat et d'investissement.
Les personnes qui sont à la recherche d'un emploi doivent rester ici car elles trouveront plus facilement un poste subalterne et des conditions de vie adaptées à leur besoin mais celles qui veulent investir et sont ambitieuses feraient mieux de retourner en afrique car c'est un terrain propice à tous types d'investissement.

Nombreux sont ceux qui ne pensent pas à l'afrique en terme d'entreprenariat mais pourtant c'est ce qui nous manque cruellement car beaucoup de choses sont à faire.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
essama
Grioonaute 1


Inscrit le: 20 Nov 2005
Messages: 146

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 18:18    Sujet du message: Répondre en citant

hamadi ba a écrit:
essama a écrit:
Très peu malgré les possibilités immenses que nous offre aujourd'hui notre continent, malheureusement ce sont encore les autres qui vont plus profiter de ce marché puisqu'il a été déserté par grand nombre de ses citoyens à l'exception de quelques braves qui se battent au quotidien.

Je suis sûr que vous allez me demander ce que moi je fais. En ce qui me concerne, j'ai décidé de retourner chez moi dans 2 mois pour y investir.

.


Frere ESSAMA tu dis vrai car actuellement au senegal en particulier il y a un grand boum immobilier c'est comme tu dis ce sont les autres (europeens, chinois, arabes,...) qui en profite. ils doublent leur capital tous les ans. les europeens et les libanais ont pris d'assaut le marche immobilier du senegal. quasiment tous les prometteurs à Dakar c'est des blancs qui s'enrichissent à un rythme d'enfer.


Un africain malin qui a en peu d'argent triple son capital meme pas en 5 ans.


Tout à fait, pendant que les africains pensent qu'ils sont dans le confort en europe, d'autres se sucrent chez nous.
Le continent a besoin d'investisseurs et de créateurs et non de demandeurs d'emploi car ils n'en trouveront pas.

Même avec un petit capital, il est possible de se faire une place au soleil. Tes compatriotes sénégalais ont préféré la fuite et se trouvent emprisonnés dans les foyers tout en esperant que les choses seront meilleurs alors que ce ne le seront jamais le cas. Est-cela une vie digne ?

Le bonheur se trouve chez nous en afrique, faut-il encore le chercher au bon endroit.

Nous faisons une très grosses erreur en pensant que c'est l'état qui construira le continent, ce sont les hommes qui batissent une nation, chacun doit individuellement apporter une pierre à l'édifice.


Dernière édition par essama le Ven 03 Mar 2006 18:23; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 18:22    Sujet du message: Répondre en citant

Essama

Nous ne pouvons qu'applaudir ton initiative, même si elle ne te donne aucun droit de cracher sur les autres qui triment dans ce pays. Chacun a sa vie, son parcours et son histoire que tu dois respecter. Quelles sont les garanties que tu ne seras pas le énième untel qui est revenu en courant, comme tant d'autres ? Moi je suis heureux d'apprendre qu'un pays rongé par la corruption comme le Cameroun se met à revoir ses copies. C'est une bonne nouvelle pour tout le monde. Comment avoir envie d'investir dans un pays où moi qui t'écris j'étais parfois obligé de verser un petit quelque chose aux agents de la poste pour retirer les mandats que m'envoyaient mes parents ? Je te souhaite bon courage et merci pour ton témoignage...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
lesaint
Grioonaute


Inscrit le: 07 Jan 2006
Messages: 24

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 20:39    Sujet du message: Répondre en citant

cher joselen
je ne vois pas dans quels mesures essama n'a pas respecté le parcours des autres.
tout ce qu'il affirme n'est que pure verité. les conditions dans lequelles tu obtiens le visa et tu vis dans un pays europeen sont indignes et humiliant.
sinon qu'en penses tu du probleme du racisme que subit ton joueur préféré samuerl eto'o en espagne. et permet moi de te dire que ce racisme est generalisé en europ exemple zorro, thiery henry.et que meme parmi les catalan , il ya ceux qui ne considerent pas les noirs.
es tu deja entré dans le metro et lire dans les yeux de ton voisin du mepris et de la haine?
as tu deja cédé la place à une grand mère et au lieu de s'asseoir ell fait asseoir son chien ?

la premiere des lecons que tout noir doit apprendre ici en europe ce que le blanc est champion de l'hypocresie.

je vais te dire aussi que le changement de l'Afrique ne viendra par de tel comportement comme le tien.
bien sur il ya les problemes tres graves en Afrique. mais ce n'est pas une malecdiction. le but de tout citoyen devrait etre de participer à tous les actions positives.
dailleurs ou n'ya pas de corruption ? de probleme? est ce que tu sais que transparency international a bénéficié des fonds Enron.
qui est le plus gros scandale de corruption financiere au USA . je me demande ou etaient leurs expert pour ne pas voir que ENron est une entreprise corompu tout comme parmalat en italie .

enfin je dirai qu'essama doit etre fier daller investir dans un pays ou les jeunes comme le patron de ICCnet, le patron de Afriland first bank sont revenus d'europ et ont investit.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
hugobenji
Grioonaute 1


Inscrit le: 26 Déc 2005
Messages: 186

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 20:57    Sujet du message: Répondre en citant

lesaint a écrit:
as tu deja cédé la place à une grand mère et au lieu de s'asseoir ell fait asseoir son chien ?


Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy

ça doit être très dur à vivre.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé MSN Messenger
sada-de-mopti
Grioonaute


Inscrit le: 25 Aoû 2005
Messages: 17

MessagePosté le: Ven 03 Mar 2006 22:15    Sujet du message: Répondre en citant

essama a écrit:
Il sont nombreux les bac + 5 qui recoivent le rmi, qui se contentent d'une place de vigile ou qui sont obligés de laver les fesses des vieux blancs dans les maisons de retraite.

.


C'est sur torcer le cul des vieux blancs dans les maisons de retraite avec un diplome d'ingenieur il faut vraiment etre une personne qui n'a aucune dignité meme un chien ne se conduira pas de la sorte.

Quand aux personnes comme joselen pessisme au maximun c'est pas des gens comme ça qui changeront quelque chose en Afrique.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Sam 04 Mar 2006 00:30    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Quand aux personnes comme joselen pessisme au maximun c'est pas des gens comme ça qui changeront quelque chose en Afrique.


Celui qui me suit au mot à mot ne comprendra pas le sens de mes propos. Ce n'est pas du pessimisme, mais de la lucidité. Ne vous attélez pas sur mon cas, nul se sait pourquoi je suis ici, attention aux faux amis. J'administre un petit site, acajoo.com qui parle de l'Afrique et je ne compte pas m'arrêter là, que me reprochez-vous ? Etre prudent et éviter les hourra populaires signifie-t-il forcément être pessimisme ? Je ne crois pas...Je préfères les actions concrètes aux grandes déclarations.

Citation:
sinon qu'en penses tu du probleme du racisme que subit ton joueur préféré samuerl eto'o en espagne


J'en pense rien, ce n'est pas que je m'en fiche, mais à chacun de combattre le racisme à son niveau... Tenez cet exemple. Il y a quelque mois, je reçois un coup de fil d'un ami, presque en pleurs qui m'annonce que sa prof n'arrête pas de tenir des propos racistes à son encontre, je n'irai pas jusqu'au détails, mais c'est très grave? Je pisque une grosse colère et décide d'appeler son lycée. Je tombe sur le répondeur, mais laisse un message très menaçant, du genre, nous allons constituer un comité de protestataires pour manifester devant votre établissement. Vous avez trois jours pour vous manifester"
Incroyable, le lendemain, c'est le proviseur qui m'applle, au passage je passe pour le parent de mon ami. J'atténue la voix pour faire plus vieux, l'air très menaçant. Le proviseur me supplie d'en rester là, non sans me demander mille excuses. Devinez qui m'appelle une heure environ plus tard, la prof raciste qui au passage, nie le côté xénéphobe de ses propos, mais ne manque pas de s'excuser, presqu'en pleurs...Alors, les amis, s'il faut que je subisse vos petits procès ridicules à grioo.com, je reprendrais les propos de Muana Kongo "Je veux un autre garbari " Dois-je vous raconter ma vie ici pour praître plus optimiste pour l'Afrique. Je dis FOUTAISE.....
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Sam 04 Mar 2006 00:42    Sujet du message: Répondre en citant

Vous savez ce qu'est devenu mon ami depuis ce jour là ? RESPECTE par ses camarades noirs qui ont applaudi son courage d'avoir soulevé ce problème qui devenait trop récurrent dans leur classe. Et depuis, plus de propos racistes...Grâce à qui ? JOSELEN, celui qui
Citation:
Quand aux personnes comme joselen pessisme au maximun c'est pas des gens comme ça qui changeront quelque chose en Afrique.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Katana
Bon posteur


Inscrit le: 23 Déc 2005
Messages: 669

MessagePosté le: Sam 04 Mar 2006 01:12    Sujet du message: Répondre en citant

essama a écrit:
Il est temps pour les africains qui sont en train de croupir en europe de repartir en afrique, je sais que je vais choquer plus d'un qui pense qu'ils sont dans un confort inouie ici mais l'afrique est le nouvelle ruée vers l'or, la terre de toutes les possibilités.


100 d’accord, même si je ne suis pas un adepte du « développement » à l’occidentale.

Citation:
Une vitalité économique ignorée par l’Occident


Si le The Washington Post en parle, c'est que l'occident ne l'ignore pas, mais fait semblant.

Il n'est pas dans l'interet de l'occident de voir l'Afrique se développer...
_________________
"Nous avons accepté l'inacceptable"
JP Bemba
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Sam 04 Mar 2006 08:18    Sujet du message: Répondre en citant

Katana

Les Etats-unis d'Amérique ne peuvent qu'encourager les efforts africains quitte à fermer les yeux sur certaines réalités, ce qui n'est pas le cas de l'Europe qui ne saurait faire de l'Afrique un concurrent économique. L'Amérique veut s'ouvrir d'autres débouchés économiques, le monde arabe ne lui étant plus favorable, l'Europe désirant prendre sa place dans les échanges transcontinentaux, la Chine arrivant en flèche. Pourquoi ne ferait-on pas de l'Afrique des nouveaux partenaires sur qui compter ? L'Amérique a besoin d'alliés dans le monde, les voix africaines ne peuvent que susciter un intérêt, d'autant plus que ces mêmes Africains veulent tourner le dos au partenariat avec l'Europe qui n'a jamais convaincu personne et parce que ces même Etats subissent les pressions populaires, notamment ivoirienne et camerounaise. Quand vous nous apprenez que le Washington Post applaudit la croissance économique africaine, est-ce la poudre aux yeux bleux ? J'ai posé une question restée sans réponse: Le développement Ghanéen est-il le même que le Rwandais, par exemple ? Vous apportez un cas aussi intéressant que celui-là, au lieu d'aller au bout de vos explications, moi j'ai plutôt l'impression d'avoir affaire aux nègres et le "sucre" décrits par Ferdinand Oyono dans "Une vie de boy". Je parle de la scène où un colon missionnaire balance des morceaux de sucre dans l'air et qu'une bande de badauds, sans honneur ni dignité se jete dessus au prix d'une bousculade sans précédent.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Sam 04 Mar 2006 08:55    Sujet du message: Répondre en citant

Il faut que je retrouve le nom du magazine qui présentait les photos prises au Cameroun à l'occasion d'une journée porte ouverte aux grosses cylindrées et où tout le ghota des affaires était convié. En voyant ces gens essayer ces belles voitures qui feraient rêver plus d'un en Occident, je me suis demandé si ce n'était pas l'usufruit de la croissance africaine annoncée...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
essama
Grioonaute 1


Inscrit le: 20 Nov 2005
Messages: 146

MessagePosté le: Sam 04 Mar 2006 09:03    Sujet du message: Répondre en citant

joseleñ a écrit:
Katana

Les Etats-unis d'Amérique ne peuvent qu'encourager les efforts africains quitte à fermer les yeux sur certaines réalités, ce qui n'est pas le cas de l'Europe qui ne saurait faire de l'Afrique un concurrent économique. L'Amérique veut s'ouvrir d'autres débouchés économiques, le monde arabe ne lui étant plus favorable, l'Europe désirant prendre sa place dans les échanges transcontinentaux, la Chine arrivant en flèche. Pourquoi ne ferait-on pas de l'Afrique des nouveaux partenaires sur qui compter ? L'Amérique a besoin d'alliés dans le monde, les voix africaines ne peuvent que susciter un intérêt, d'autant plus que ces mêmes Africains veulent tourner le dos au partenariat avec l'Europe qui n'a jamais convaincu personne et parce que ces même Etats subissent les pressions populaires, notamment ivoirienne et camerounaise. Quand vous nous apprenez que le Washington Post applaudit la croissance économique africaine, est-ce la poudre aux yeux bleux ? J'ai posé une question restée sans réponse: Le développement Ghanéen est-il le même que le Rwandais, par exemple ? Vous apportez un cas aussi intéressant que celui-là, au lieu d'aller au bout de vos explications, moi j'ai plutôt l'impression d'avoir affaire aux nègres et le "sucre" décrits par Ferdinand Oyono dans "Une vie de boy". Je parle de la scène où un colon missionnaire balance des morceaux de sucre dans l'air et qu'une bande de badauds, sans honneur ni dignité se jete dessus au prix d'une bousculade sans précédent.


Le passage du livre Ferdinand Oyono décrit la situation des noirs ici en europe :

"Une vie de boy". Je parle de la scène où un colon missionnaire balance des morceaux de sucre dans l'air et qu'une bande de badauds, sans honneur ni dignité se jete dessus au prix d'une bousculade sans précédent.

A l'instar des morceaux de sucre que se partagent les négres que les colons missionnaires leur donnent, ce sont ses mêmes nègres qui ramassent les crottes en europe pensant trouver leur beurre.

D'ailleurs l'article du washingtonpost faisait référence au reportage de carole pineau tourné en 2005 "africa open for business", celui-ci montrait qu'au déla de la mauvaise image de l'afrique constamment répandue dans les médias, il y'a une afrique qui bouge, des entrepreneurs, des investisseurs.

Le développement ne doit pas être constamment extravertie, notre référence ne doit être ni l'union européenne, ni la chine, ni les etats-unis mais nous mêmes. Le problème est que de nombreux africains cultivent une image négative de l'afrique mais en même temps trompent leur frère qui sont restés sur place en leur faisant croire c'est un paradis sur terre, ce qui n'est pas le cas.

L'europe est une société où tout a déjà été fait, tandis qu'en afrique tout reste à faire donc les possibilités sont nombreuses mais les africains comme toi préfere venir se contenter du peu (les choses du ventre) en europe.

Qu'est ce qui empêche à un jeune guinéen de conakry vivant en france qui aurait épargné 3000 à 4000 euro de s'acheter dans son pays 200 têtes de veaux sachant qu'une tête coute 20 €, a cela on ajoute l'effet multiplicateur après quelques années, ce jeune homme se retrouverait facilement avec des milliers de bovins dont la viande serait revendue sur le marché avec un bénéfice substantielle

Je te donne juste l'exemple d'un jeune zaîrois galérant en belgique qui a décidé de retourner au zaîrié avec un appareil à glace, il se fait aujourd'hui 250 $ par jour soit un bénéfice substantielle à la fin du mois, si on apprend à ce jeune homme une certaine discipline budgétaire alors à la fin on se retrouvera avec un entrepreneur compétent.

L'ecrasante majorité des noirs même sachant ses possibilités préfere chercher le sucre au mauvais endroit et je sais que tu penses qu'il est ici.

Je respecte tes positions mais j'espère que d'autres suivront la même voie que moi.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Sam 04 Mar 2006 09:27    Sujet du message: Répondre en citant

Ok!
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Sam 04 Mar 2006 10:25    Sujet du message: Répondre en citant

Essama

Mon cher Essama, je te souhaite d'aller t'établir au pays, mais dans la sérénité, sans faire de bruits, juste en silence. J'ai pratiquement grandi en France, malgré les faux airs de blédiste que j'affiche volontier ici, ce n'est que mon côté rebelle qui s'exprime et qui m'a valu quelques bobos, là où d'aucuns esquissent la tête. J'ai quitté l'Afrique, mais sans vraiment l'avoir quitté. J'ai moi aussi un projet pour ce continent, mais dois-je venir le crier ici pour me faire des amis ? Pas plus tard que hier, je parlais de la forêt, t'es-tu demandé pourquoi j'insistais ? Se lancer dans la création exige un grand investissement, tu parlais d'économier 4000 euros, c'est pas rien pour certains, le prix d'une baguette pour d'autres. Je ne sais pas dans quel milieu tu as évolué en France, mais moi j'ai vraiment la chance de fréquenter quelques Camerounais des affaires et parmi lesquels quatre bons amis chefs d'entreprises et qui s'en sortent très bien. La France est cahotique pour les Gaulois eux-mêmes et à fortiori nous autres venus d'ailleurs. Ce n'est pas que je suis convaincu de la France paradisiaque, je suis à m'interroger sur tous ces résidents de France, pas intégrés linguistiquement et culturellement, mais qui s'intègrent économiquement. je sais qu'on nous trompe avec les grands discours d'intégration, comme monnaie d'échange à la réussite sociale, mais moi, je reste convaincu que rien ne s'obtient dans la facilité, mais par l'effort et le courage, quel que soit le milieu. Tout s'obtient dans le travail et c'est ce que je fais chaque jour où je me lève, avec des hautes et des bas. Ce mois, facilement 2000 euros de salaire, le suivant 1100, puis 1500, ainsi de suite. Pour l'info, je me bats comme un pauvre diable pour murir mon projet de création d'entreprise, ça va être dûr, mais je vais y arriver... Et si vraiment je me casse la gueule, alors je quitterais ce pays, sans honte ni regret. Et doù je serai, je n'en voudrai pas à la France, mais au nègre que je suis....
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
essama
Grioonaute 1


Inscrit le: 20 Nov 2005
Messages: 146

MessagePosté le: Lun 06 Mar 2006 20:45    Sujet du message: Répondre en citant

La chine a pu se développer car les chinois de la diaspora sont revenus chez eux ont amené leur connaissance et ont investi sur place.
Il faut que les africains comprennent que c'est l'economie qui régit le monde et vouloir rester en retrait en croyant que ce sont les états qui doivent faire quelque chose pour améliorer la situation est une très grave erreur que nous comettons.
Ce sont les hommes qui batissent une nation, si davantage d'africains qui se trouvent à l'etranger investissaient sur le continent, cela créerait des emplois, améliorerait la situation economique de ses concitoyens.



Les hommes d’affaires africains s’organisent en réseaux

(
Citation:
MFI) Isolés, les entrepreneurs africains sont impuissants face à l’instabilité des lois, aux tracasseries administratives ou à la pénurie de capitaux. Regroupés en clubs, réseaux et associations, ils constituent des lobbies efficaces qui favorisent les réformes. Les entrepreneurs commencent à se rassembler, suivant des critères régionaux ou thématiques, et pèsent davantage.


Titan Impex, conglomérat d’origine thaïlandaise, cherche des distributeurs en Afrique pour ses divisions transports, construction, télécommunications et énergie. Integral, société d’origine ghanéenne implantée en Italie et spécialisée dans le sourcing, veut aider des importateurs africains à trouver des fournisseurs. Quant à Environmental products & technologies corp, implantée en Belgique, exportatrice de matériels médicaux et vétérinaires, elle compte trouver des représentants sur le continent. Tous ces opérateurs ont publié leur annonce sur le site du réseau des entrepreneurs d’Afrique de l’Ouest (REAO en français, WEAN en anglais). Ce réseau est le premier du genre en Afrique. Créé en 1993 à l’initiative de la coopération américaine (US Aid) et de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), il a pour objectif de sortir les créateurs et chefs d’entreprises privées de leur isolement.
« Dans le contexte économique et politique africain, diriger une entreprise est un véritable parcours du combattant. Outre la pénurie de capitaux, il faut faire face à la difficulté d’accès aux informations, aux tracasseries administratives et à l’instabilité des lois régissant les affaires », explique un adhérent de la première heure du REAO. En se regroupant, les chefs d’entreprises parviennent à faire passer des messages aux dirigeants politiques et à échanger leurs expériences locales. Ils sont actuellement 350, originaires de 13 pays, à adhérer au REAO à travers des clubs nationaux. Trois secteurs sont particulièrement dynamiques : l’import-export, la banque et l’expertise comptable. Il ne s’agit pas, comme on le voit trop souvent en Afrique, d’une association chargée de recueillir des subventions auprès des organismes internationaux, mais d’un club d’hommes d’affaires qui parle business et autofinance ses actions.
Actions locales et revendications globales

Ni lobby ni syndicat, le réseau parvient toutefois à infléchir les politiques économiques nationales. Au Nigeria, les membre du REAO ont lourdement pesé dans la réforme du code des investissements, trop pénalisant pour les entreprises. Au Mali, le ministre des Finances a associé le réseau aux négociations d’ajustement structurel avec le Fonds monétaire international (FMI). Depuis, la Banque mondiale ne prend pas de décision cruciale pour le pays sans consulter les hommes d’affaires membres du REAO. Au Ghana, une des actions les plus significatives a consisté à assouplir les règles d’introduction des entreprises étrangères à la bourse d’Accra.
Aux actions locales s’ajoutent des revendications plus globales. Comme celle portant sur la fiscalité des équipements de haute technologie, dernier cheval de bataille du groupe. « Les gouvernements doivent baisser les taxes », estime le Sénégalais Mabousso Thiam, président du réseau, aussitôt approuvé par la Banque africaine de développement (BAD) qui vient d’annoncer la création d’un fonds spécial destiné à l’information et aux télécommunications, mais dont le montant reste à définir.
Le rapide succès du REAO a inspiré les hommes d’affaires d’Afrique australe. En 1998, ils ont, à leur tour, créé un réseau régional, baptisé Southern Africa enterprises network (SEAN). Il couvre l’Angola, le Botswana, la Namibie, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, le Mozambique, l’Afrique du Sud, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe. Et rassemble 105 membres, dont les plus nombreux sont les Zambiens et les Angolais. Le réseau se focalise principalement sur l’intégration régionale, avec le soutien des organisations intergouvernementales. Mais le principe de fonctionnement est le même que celui du REAO : autofinancement de toutes les actions et échanges d’opportunités d’affaires. Les gouvernements locaux et occidentaux ont vite compris l’intérêt qu’ils pouvaient tirer du SEAN : le réseau fédère ce qui se fait de mieux en matière d’entreprise privée dans une région qui compte 130 millions d’habitants et totalise 150 milliards de dollars de produit intérieur brut. Ils sont nombreux à solliciter l’attention de ces investisseurs locaux, modestes individuellement mais qui, pris dans leur ensemble, pèsent lourd.

Favoriser l’accès des privés africains à des matériels industriels d’occasion

Les entrepreneurs de la diaspora aussi commencent à se mobiliser pour tisser des liens nord-sud entre hommes d’affaires. Parmi les derniers réseaux créés par ces hommes d’affaires qui agissent depuis Paris, Montréal, New York ou Londres, on peut citer le Club Africagora, business club créé à Paris par l’Ivoirien Dogad Dogoui. Son activité reste pour l’instant limitée à l’organisation de rencontres d’affaires. Dans le même créneau, trente entrepreneurs africains originaires de Guinée, du Sénégal, du Gabon, du Tchad, du Burkina, du Cameroun et du Togo ont créé, à l’issue d’un forum d’affaires qui s’est tenu à Montréal il y a quelques mois, le Réseau des entrepreneurs Canada-Afrique (RECA) qui comprend aussi des hommes d’affaires africains vivant au Canada. « Nous sommes avant tout un réseau de communication et d’entraide », explique le président du RECA, Madamou Oumar Dembele.

On voit même émerger les premiers réseaux d’entreprises autour de thématiques précises. Exemple : le réseau Confiance, qui a pour unique ambition de favoriser l’accès des investisseurs privés africains à des matériels industriels d’occasion. « Le matériel remisé, qui représente 20 % des achats des industriels africains, est souvent moins fragile que le matériel neuf sophistiqué, peu adapté aux conditions de travail en Afrique », expliquent les promoteurs de Confiance. Autre réseau thématique : le Pan Africa bicycle information network, dédié à l’univers du vélo. Importateurs et fabricants y trouvent des occasions d’affaires. D’autres embryons de réseau se développent dans les secteurs de l’agroalimentaire et de la maroquinerie. Le mouvement de regroupement n’en est qu’à ses débuts.

Yolande S. Kouamé
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Politique & Economie Africaines Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Powered by phpBB © 2001 phpBB Group