Posté le: Sam 11 Mar 2006 22:35 Sujet du message: Kadhafi dénonce l’occupation de l’Afrique
A l’ouverture du sommet des jeunesses africaines qui s’est tenu à Tripoli en Libye, Mouammar Kadhafi s’est vivement insurgé contre les présences militaires étrangères sur le continent africain.
Mouammar Kadhafi ne veut plus que le continent africain soit à la traîne dans le mouvement planétaire emmené par le phénomène de la mondialisation. Cela il ne se prive de le dire à chacune de ses sorties publiques. Hôte du sommet de la jeunesse africaine, le Président Libyen n’est pas passé par le dos de la cuillère pour assener des paroles acerbes à l’égard des puissances occidentales. Le nouveau chantre du panafricanisme a aussi eu ‘’une pensée pieuse pour certains de ses pairs africains qui “n’arrivent même pas à payer leur droit, leur contribution à l’Union africaine’’. Concernant toujours, certains chefs d’Etat Africains, Kadhafi estime que ce sont des “récalcitrants’’ parce qu’ils s’emploient à retarder la création véritable de l’Union africaine en tant que structure unitaire. Après, ces attaques au vitriol ont succédé une véritable volée de bois vert à l’endroit des pays occidentaux ayant encore des bases militaires sur le continent africain. “Ou bien les pays africains prennent le courage de financer les troupes au Darfour ou elles seront mises sous la tutelle des nations unies. Tant qu’il y aura des financements étrangers, il y aura des commandements étrangers. Cette vérité du chef d’Etat libyen est une pique pour les nombreuses missions onusiennes pillulant sur le continent africain”. Le guide de la jamahiniya enfonce le clou en affirmant sans sourciller que “la présence en Afrique de ces forces étrangères n’est rien d’autres que la présence des forces d’occupation coloniales’’. Il terminera sur ce point en citant nommément certains pays africains abritant des missions onusiennes. “Comme vous le voyez, il faut savoir que plusieurs endroits en Afrique sont ainsi occupés aujourd’hui : la Côte d’Ivoire, l’Erythrée, le Soudan, le Liberia etc. c’est le continent qui est ainsi occupé’’, martèlera-t-il. Ce sombre tableau dressé, l’homme d’Etat Libyen a fait naître une lueur d’espoir chez les jeunes participants au sommet. Selon lui, l’Afrique peut avoir fière allure à condition que la volonté politique s’y mette véritablement. C’est pourquoi dira t-il aux séminaristes. “Je vais vous présenter des données réelles aujourd’hui. C’est que l’Afrique n’a ni besoin de financements étrangers ni d’occupation étrangère. Pour votre gouvernement, sachez que l’Afrique dispose de 2 millions et quart de soldats. Un tel continent a-t-il besoin d’intervention extérieure. Pensez-vous qu’un continent qui dépense 14 milliards de dollars par an n’est pas capable d’auto financer les règlements de ses crises ? Voulez vous l’esclavage encore une fois ? Si non, menez le combat de l’union africaine”.
Valery Foungbé
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Les présidents ivoirien et libyen sont en train de donner une nouvelle tournure aux relations entre le continent africain et les puissances occidentales. Cela n’est plus un secret, Laurent Gbagbo et Kadhafi sont avec Robert Mugabé, les chefs d’Etat africains qui posent ouvertement le problème de la redéfinition des rapports Nord-Sud dont la première mouture est plus que jamais désuète. Le discours du guide de la révolution libyenne est d’actualité en ce sens qu’il ressemble curieusement à l’interview que le président ivoirien a accordé à la télévision sénégalaise. Au cours de cette interview avec le directeur général de Rts, Laurent Gbagbo déplorait comme Kadhafi, l’ingérence nuisible des armées étrangères dans les conflits africains. En mauvais termes avec Kadhafi dès le déclenchement de la crise politico –militaire, le 19 septembre 2002 Gbagbo aura, par une diplomatie offensive, réussi à changer la vision du guide de la jamahiriya. De sorte qu’aujourd’hui la connexion Gbagbo- Kadhafi est plus qu’une réalité. Les deux chefs d’Etat, nostalgiques de l’époque des N’Krumah et Lumumba sont minutieusement en train de se constituer comme le ‘’duo révolutionnaire’’ de l’Afrique. En tout cas la concordance des points de vue des deux “rédempteurs’’ de la dignité africaine ne fait plus l’ombre d’aucun doute.
V.F.
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Jean Yves Dibopieu, président du mouvement révolutionnaire la Solidarité africaine (SOAF) a animé un point de presse hier, vendredi 10 mars 2006 à l’hôtel communal de Cocody. Cette rencontre avec la presse nationale avait pour but de faire le compte-rendu de son récent séjour en terre libyenne.
En effet, du 26 février au 2 mars dernier, Tripoli, la capitale libyenne a été le point de ralliement de plusieurs organisations et associations panafricaines et de la Diaspora. Le Guide de la révolution, Mouammar Al Kadhafi a rehaussé de sa présence l’ouverture de ce grand sommet de la jeunesse africaine. Il s’est appesanti sur l’unité des peuples pour que naisse son projet des Etats-Unis d’Afrique. En convoquant une telle rencontre, le président libyen veut désormais passer par la jeunesse active de tous les Etats du continent pour matérialiser ce rêve.
Selon le président de la SOAF, de grands sujets ont été à l’ordre du jour au cours de ce sommet, dont le débat sur les différentes organisations africaines et leur rôle, la mise sur pied d’une grande ONG regroupant la jeunesse, les femmes et les enfants, l’organisation d’un parlement africain, une politique réelle pour les immigrés, etc. Au-delà de cette grande rencontre, la Côte d’Ivoire peut se réjouir d’avoir marqué des points. Jean-Yves Dibopieu a obtenu l’organisation d’un sommet pareil dans notre pays. Selon le conférencier, des pétitions ont été signées pour la tenue d’une conférence de la jeunesse africaine sur la crise ivoirienne à Yamoussoukro, du 25 au 26 mai prochain. Le comité d’initiative de cet autre grand rendez-vous panafricain comprend Dibopieu lui-même, Moussa Coulibaly (président de Jeunesse Union africaine du Mali), Alain Nzukou Wadje (président de Jeunesse et Vie du Cameroun), Papus Sissoko (président de l’Union des jeunes africains de Libye), Ibrahim Yacouba (président de l’Association de la jeunesse panafricaniste révolutionnaire du Niger).
Décidément, le temps est à l’éveil et au combat de la jeunesse africaine.
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