Inscrit le: 14 Mar 2005 Messages: 994 Localisation: T.O
Posté le: Mer 15 Mar 2006 06:40 Sujet du message: LE MARTYR D"OLIVIER PETRE GRENOUILLEAU
Oui encore lui!!!!!!
Ils nous jouent encore l'affaire du gentil scientifique blanc innocents
non partisans
qui se fait attaquer par des mechants extremistes noirs
completement submergés par leurs emotions donc forcement partisans
Olivier Pétré-Grenouilleau, 43 ans, historien. Son livre sur les traites négrières lui a valu les foudres d'un collectif d'outre-mer, qui l'avait accusé de nier un crime contre l'humanité.
Il s'est fait traiter
par Antoine de BAECQUE
QUOTIDIEN : mercredi 15 mars 2006
Il n'est pas, a priori, le gibier d'une page portrait de quotidien national. Une élégance passe-partout au physique, une certaine prudence en pensée, c'est un historien tranquille dans une vie bien réglée. Lui-même le reconnaît: «Ce n'est pas mon style de me mettre en avant: j'ai des projets intellectuels, pas d'aventures médiatiques», puis citant Bourdieu: «Le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien.» Malgré lui, Olivier Pétré-Grenouilleau est devenu le martyr d'une cause, l'emblème autour duquel la mobilisation des historiens a pris, exprimant leur ras-le-bol, par pétitions, associations, manifestations, textes et débats interposés, face aux interventions des lois et des procès dans leur domaine de recherche, entravant leurs travaux, surtout quand ceux-ci concernent des sujets sensibles, l'esclavage, la colonisation, la Shoah ou la guerre d'Algérie. Car, désormais, Olivier Pétré-Grenouilleau, qu'il le veuille ou non, est connu pour l'«affaire» qui a entouré ses travaux.
Au début de l'automne dernier, une association mémorielle, le collectif DOM des Antillais, Guyanais, Réunionnais l'a attaqué en justice pour avoir nié «le caractère de crime contre l'humanité qui a été reconnu à la traite négrière par la loi du 23 mai 2001». Cette procédure visait un entretien accordé au Journal du dimanche, en juin 2005, à propos du livre publié par l'historien, les Traites négrières. Début février dernier, après six mois de polémique, prenant acte de la levée massive des boucliers historiens, l'association y a finalement renoncé. Mais la controverse a révélé combien est instable le terrain qui voit s'affronter la logique de l'histoire, drapée dans la recherche d'une objectivité scientifique à propos du passé, et celles des mémoires portées par des communautés meurtries, trouvant dans les héritages de quoi revendiquer des identités victimaires. Autrement dit: là où Pétré-Grenouilleau tente de considérer les traites négrières comme un objet d'étude historique, les associations communautaires voient l'origine d'un traumatisme toujours brûlant car sans cesse actualisé par les humiliations que leur ferait subir la société française. Entre ces deux logiques, les politiques rament, concédant aux uns ce qu'ils tentent de promettre aux autres.
Quand il revient sur cette affaire, Olivier Pétré-Grenouilleau, 43 ans, s'avoue perplexe: «Cela me semblait irrationnel et injuste.» Car, jusqu'à ces derniers mois, l'histoire de la traite négrière, en France du moins, n'intéressait pas grand monde. C'était un problème de spécialistes. «Faire cette histoire, c'était même sacrifier sa carrière, puisque la plupart des contacts étaient à l'étranger», précise l'historien. Il faut dire que ses adversaires ont employé des méthodes de voyous, usant d'anathèmes et d'une campagne calomnieuse sur Internet. Sur le site du collectif DOM, Pétré s'est retrouvé «complice des négriers», quand ce n'était pas carrément «négationniste». Ses conférences sont menacées, le président de son université alerté. «J'étais démuni, ce n'était pas un débat, mais des attaques infondées.» Avec l'avocat de Gallimard, éditeur des Traites négrières par l'intermédiaire de Pierre Nora, ils arrêtent une stratégie de l'impassibilité: ne pas répondre aux provocations, refuser toute intervention dans la presse, espérer la mobilisation des associations historiennes, et pratiquer le métier: assurer les cours à la fac, donner les conférences prévues.
Il est surtout resté fidèle à lui-même, se définissant d'abord comme «Nantais et historien de l'esclavage». A Nantes, il a toujours vécu, plutôt dans la banlieue. Il est issu d'un milieu modeste : père facteur et mère ouvrière dans une usine de biscuiterie. Ils étaient trois enfants et chacun croyait aux valeurs familiales: le travail, encore le travail, toujours le travail, seul marchepied dans l'ascension républicaine au mérite. «C'est le vélo, concède-t-il, qui résumerait le mieux mon caractère», ayant derrière lui une carrière d'amateur, coureur à l'échelle régionale. Vingt ans de mariage et deux enfants plus loin, la vie dans une maison de la banlieue de Nantes constitue toujours son pain quotidien.
Pétré-Grenouilleau n'a pas écrit pour rien un livre d'histoire sur Nantes: cette ville lui a donné le virus de l'historien tout en lui fournissant son objet d'études. Car Nantes fut la capitale française de la traite, et les négriers y sont restés les principaux notables jusqu'à la fin du XIXe siècle. La traite à Nantes est surtout synonyme de prospérité: c'est l'esclavage sans mauvaise conscience ni culpabilité. Les victimes ont été oubliées, recouvertes par les heures de gloire du passé et les beaux immeubles de toujours. Et les négriers ont échappé à l'anathème, même s'ils ont perdu une large part du pouvoir, économique et politique, au profit des dynasties plus récentes de l'agroalimentaire. La preuve: ici, tout est atlantique. Le commerce, la traite, la façade, et même le club de football (de Nantes Atlantique, le fameux FCNA jaune canari). Mais les négriers, qu'ont-ils fait de leur argent? C'est la question, un brin gênante, posée par Pétré-Grenouilleau dès ses premiers travaux, puis dans sa thèse (l'Argent de la traite).
Si Pétré-Grenouilleau reste obstinément nantais, il fait carrière universitaire à Lorient. Il y est arrivé jeune maître de conférences en 1995, puis a gravi les échelons jusqu'au professorat en 1999. Auparavant, il a fait dix années dans le secondaire en collège, et en a gardé la fibre pédagogique. Mais la recherche est aussi sa passion à rigueur scientifique. Ex-pensionnaire de l'Institut universitaire de France, superbourse donnée à quelques chercheurs triés sur le volet, il donnera les Traites négrières. Essai d'histoire globale, publié fin 2004. Le livre, épais, sérieux, érudit, collectionne coup sur coup les trois principaux prix d'histoire en France.
Fort de ce trésor de guerre, il n'a pas compris ce que les associations noires les plus radicales lui ont reproché. Un entretien au Journal du dimanche, où il dénie à l'esclavage le qualificatif de «génocide» au motif que le but de la traite négrière était de préserver la main-d'oeuvre servile, non de la tuer. Pétré-Grenouilleau ne voit pas non plus en quoi les conclusions de son «essai d'histoire globale» sont explosives pour de jeunes militants de la cause noire. En pratiquant l'histoire comparée des trois traites, atlantique (celle des Noirs vers les Amériques, 11 millions de personnes), orientale (vers les pays musulmans, 17 millions), et celle interne à l'Afrique (14 millions), l'historien aurait le tort de «relativiser» le martyre noir. «D'un point de vue moral aucun de ces trois esclavages n'est acceptable, répond-il, alors pourquoi ne faudrait-il parler que d'un seul? Mon livre est dédié aux victimes, au pluriel, des traites négrières.» Son essai brise également un tabou: en Afrique, des Noirs ont donc esclavagisé d'autres Noirs, par millions et pendant des siècles. «Mais c'est une chose qu'on connaît depuis le travail de l'historien africain Dia Kité, argumente-t-il. La traite n'est pas une histoire en noir et blanc.» L'homme n'a pas la science infuse du politiquement correct.
Désormais, que faire pour oublier l'affaire et cette agitation mal vécue? Y revenir... Avec un projet d'anthropologie historique de l'esclavage, visant à mieux en définir le terme et à en cerner les sens multiples. Ne serait-ce que pour comprendre pourquoi tant d'hommes et de femmes restent esclaves aujourd'hui.
Ce n'est pas la moindre qualité de l'historien nantais: s'il fuit les projecteurs de l'actualité, il a l'entêtement rassurant du granit.
photo Franck Mura
Dates
Olivier Pétré-Grenouilleau en 7 dates
20 avril 1962
Naissance à Rumilly (Haute-Savoie).
1994
Thèse d'histoire sur le milieu négrier nantais.
1997
L'Argent de la traite (Aubier).
1999
Professeur d'histoire à la fac de Lorient.
2004
Les Traites négrières (Gallimard).
Septembre 2005
Un collectif dépose plainte contre lui.
Février 2006
Fin de l'«affaire», avec le retrait de la plainte.
Dernière édition par Kennedy le Jeu 16 Mar 2006 23:57; édité 1 fois
Posté le: Jeu 16 Mar 2006 05:27 Sujet du message: Re: LE MARTYR D"OLIVIER PETRE GRENOUILLEAU
kennedy a écrit:
c'est tellement risible
C'est d'abord ce que je me suis dit, comme toi, en tentant de me convaincre que ça ne méritait que mépris et indifférence.
Finalement, j'ai considéré que cette tentative de "réhabilitation" justifiait d'être combattue.
J'ai donc utilisé le lien permettant d'écrire à l'auteur de l'article :
Citation:
Bonjour,
A lire votre article, on le plaindrait presque, OPG.
Mais si je ne m'abuse, il n'a pas seulement dénié le caractère génocidaire de la traite négrière, ce qui, certes, se discute (quoique que l'on puisse arguer que : 1. la définition française du génocide a été pensée a posteriori pour exonérer la traite et 2. que les conditions de survie imposées aux esclaves étaient empreintes d'un désir génocidaire).
Et si mes souvenirs sont exacts, OPG a aussi dénié à la traite esclavagiste le caractère de crime contre l'humanité, arguant que ce n'était qu'un commerce, et en a exclu le caractère fondamentalement négrophobe.
Quant au chiffre de 11 millions de victimes qu'il retient pour la traite occidentale, vous y croyez vraiment ?
Et ce miracle qui fait de la traite occidentale la moins inhumaine (on en frémit !), en la comparant quantativement et qualitativement à une "traite interne" qui n'a rien de comparable !
Soyons sérieux.
Et par pitié ouvrez les yeux, et vous comprendrez les raisons pour lesquelles OPG a été qualifié de "négationniste".
Compte-tenu de l'heure, c'est probablement très imparfait et incomplet (j'ai oublié les allégations d'OPG selon lesquelles la France ne s'était pas enrichie et selon lesquells l'Afrique n'avait pas subi de perte démographique).
Mais je crois qu'il ne faut pas laisser passer ces multiples couches de dorure que l'on passe et repasse sur le passé de la République. _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Pour contrer OPG, il faut soit citer des travaux démontrant l'inanité de ses thèses : gigantesque traite intra-africaine, sous estimation du nombre de victimes de la traite blanche... et aussi démonter en quoi son raisonnement pêche ou est biaisé.
Qqun ici aurait-il les références à me donner d'un ouvrage traitant de celà qui rétablirait la vérité sur cette traite ?
Merci _________________ Précisons que je suis blanche
La mauvaise foi des journalistes ou leur nullité crasse (ne pas lire l'interview d'OPG mais uniqument les reprises qu'en a faites la presse) est une fois de plus avérée : comme le dit Tjenbe red, on transforme la réalité en faisant croire qu'OPG avait selement contesté le caractère génocidaire de la traite alors qu'il en contesté le crime contre l'huamnité.
C'est tout bonnement écoeurant cette réécriture du réel, au service de la pensée domainante, et ça dans un média qui se targue de gauchisme... sensibilité aux discriminations.
Nier que transformer des humains en meubles et marchandise est un crime contre l'humanité, mais c'est effrayant _________________ Précisons que je suis blanche
Pour contrer OPG, il faut soit citer des travaux démontrant l'inanité de ses thèses : gigantesque traite intra-africaine, sous estimation du nombre de victimes de la traite blanche... et aussi démonter en quoi son raisonnement pêche ou est biaisé.
Qqun ici aurait-il les références à me donner d'un ouvrage traitant de celà qui rétablirait la vérité sur cette traite ?
Merci
C'est précisemment là que nous avons perdu la bataille, maxine... Au lieu de rester sur le terrain des idées, ce qui était parfaitement légitime, nous avons laissé croire qu'il s'agissait d'un problème de personne, en ne blindant pas la contre-attaque... Résultat = les travaux tendancieux d'OPG deviennent la vérité révélée... _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Très bien, nallyter, nous sommes tous d'accord, mais qu'avons nous à opposer aux travaux d'OPG ? A part notre intime conviction ?
Ou bien on joue le jeu du système, en contre-attaquant sur le même terrain (avec des thèses et un plan com rodé), ou bien on passe à autre chose, au lieu de nous perdre en "stériles litanies" (cf. Fanon). _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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Posté le: Jeu 16 Mar 2006 17:10 Sujet du message:
nallyter a écrit:
Des gens comme Louis Sala-Molins, Alain Ruscio, Gilles Manceron, Pascal Blanchard... (=lui est connu curieusement, bien que très critique vis à vis de la "République Coloniale") ne sont pas forcément les bienvenus , du moins pour le moment.
Tu oublie qu'un blanc qui critique un système blanc, ça n'est jamais qu'un "débat d'idée", des "querelles d'experts".
Alors que quand c'est un noir qui l'ouvre (ex Cheikh Anta Diop, Obenga en leur temps, Serge Bilé et Claude Ribbes aujourd'hui), c'est une tout autre chanson.
Car il ne s'agit cette fois du point de vue du colonisé jugeant sans complexe l'attitude du colonisateur. Il n'a donc rien à perdre, contrairement au colonisateur qui fera tout pour ménager ses pairs et tâchera de s'autoflageller le moins souvent possible.
Comme ils nous aura fallu du temps pour comprendre cela, nous n'avons rien fait pour accueillir ces chercheurs "iconoclastes" boudés par leur propre système, au sein d'institution kamitiques comme cela est possible aux Etats-Unis (ex : Van Sertima invitant Bernal ou Wuthenau à défendre leur travaux au sein du "Journal of African Civilization")
Il ne tient qu'à nous de les inviter dans nos propres colloques, débats, etc.
Et encore, en leur faisant bien comprendre qu'ils n'ont qu'un rôle de contributeurs extérieurs à notre corpus de chercheurs kamites et non en temps que parrains paternalistes comme ils en ont pris l'habitude (Pascal Blanchard et Nicolas Bancel étant, aussi digne d'intérêt que peuvent être leurs travaux respectifs, de ce genre là, à discuter histoire coloniale en l'absence des principaux interessés et à jouer les néo-schoelcher de pacotille face caméra).
Il va sans dire qu'il n'est pas question qu'ils se la jouent "gentil bwana ami des neg'".
Mais encore faudrait-il d'abords que nous sachions valoriser nos propres chercheurs tels que Bwemba Bong, Jean-Philippe Omotunde, et bien d'autres.
C'est tout juste si la majorité des kamites s'imaginent qu'encore aujourd'hui, l'écriture de notre propre histoire serait encore le domaine réservés des blancs, partager entre cyniques claquant la porte aux gentils blancs intègres que tu précites.
Dans tous les cas, nous devons être au centre de notre propre histoire, et non plus à la périphérie comme nous en avions pris l'habitude.
C'est aussi simple que ça.
Hotep, Soundjata _________________ La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer
C'est précisemment là que nous avons perdu la bataille, maxine... Au lieu de rester sur le terrain des idées, ce qui était parfaitement légitime, nous avons laissé croire qu'il s'agissait d'un problème de personne, en ne blindant pas la contre-attaque... Résultat = les travaux tendancieux d'OPG deviennent la vérité révélée...
Crois tu que le "nous" soit valable ? est-ce bien les noirs qui ont réduit celà à un combat de personnes ? ne crois tu pas que c'est le système, au travers de ses agents de propagande que sont les médias, qui ont choisi les discours des noirs qui devaient contrer les affirmation d'OPG ? A lire Soundjata, l'analyse historique existe, mais que des colonisés redeviennent sujets de leur propre histoire, alors là, ca dérange, le roi est nu ! Et les média n'iront pas rendre compte de ce savoir et choisiront la réaction la moins "sérieuse", la plus passionnelle pour décrédibiliser la critique faite à OPG.
Citation:
Dans tous les cas, nous devons être au centre de notre propre histoire, et non plus à la périphérie comme nous en avions pris l'habitude.
C'est aussi simple que ça.
100% d'accord, c'est d'ailleurs valable pour toutes les classes de dominés (peuples d'amérique du sud, femmes...) _________________ Précisons que je suis blanche
Inscrit le: 06 Mai 2005 Messages: 1655 Localisation: Au sein de mon Empire
Posté le: Jeu 16 Mar 2006 18:15 Sujet du message:
nallyter a écrit:
Détrompe toi Soundjata. Certains historiens Blancs ne sont forcément tendres avec les leurs.
Je te conseille ces ouvrages (à moins que tu les aies déjà ):
Il y a forcément à redire. Mais de temps à autre, lisons leurs ouvrages et comparons ! Ils ne sont pas tous idéologues et heureusement !!
Pas encore lu, mais je n'y manquerais pas.
Mais il faut voir à quel prix ils auront payé leur accès de vérité.
Yves Benot est mort dans la misère la plus totale.
Il fut ouvertement déconsidéré par le milieu, celui-là même qui se sera assis sur son cadavre en lui cirant les pompes funèbres lors d'un colloque de [pas]triste mémoire, avec le sempiternelle numéro de l'hommage du vice à la vertu.
Aussi, nous nous comprenons, quand je parle d'être au centre du débat et non plus à la périphérie : à savoir que désormais, tout travaux effectué sur le sujet devra être sérieusement analyser à la loupe historiographique kamite avant de savoir si l'on peut en tirer parti ou non.
Hotep, Soundjata _________________ La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer
Je voulais juste rajouter que même si je n'ai pas pu apporter de preuves scientifiques justifiant ce que j'ai avancé dans l'e-mail que j'ai adressé à ce journaliste de LIBERATION (ancien journal de Stephen SMITH, au passage), je suis persuadé qu'il n'est pas inutile de consacrer 15 minutes de son temps (surtout en cas d'insomnie) pour montrer à ces gens la chose suivante :
qu'ils ne peuvent plus écrire n'importe quoi sans déclencher des réactions !
Ils sont peut-être formatés, mais ils restent malgré tout humains (à ne pas prendre dans le sens mélioratif du terme) et peuvent être quelque peu ébranlés dans leurs convictions. _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Je voulais juste rajouter que même si je n'ai pas pu apporter de preuves scientifiques justifiant ce que j'ai avancé dans l'e-mail que j'ai adressé à ce journaliste de LIBERATION
LOL ! Alors pourquoi t'es tu fendu d'un message en guise de réponse si tu ne peux pas avancer des éléments étayant tes dires ? Tu penses bien que tu ne parviendras pas à convaincre des individus neutres sans le recours à des preuves solides, dont visiblement tu ne disposes pas...
Ca existe les individus neutres ?
Crois-tu que ce journaliste s'est appuyé sur des preuves ? Crois-tu que les gens sont convaincus par des preuves ? Crois-tu que les allégations d'OPG sont fondées sur des preuves solides ?
Soyons raisonnables, tout ne se prouve pas et la preuve scientifique n'est pas la panacée, ni une absolue nécessité. _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Crois-tu que ce journaliste s'est appuyé sur des preuves ? Crois-tu que les gens sont convaincus par des preuves ? Crois-tu que les allégations d'OPG sont fondées sur des preuves solides ?
Soyons raisonnables, tout ne se prouve pas et la preuve scientifique n'est pas la panacée, ni une absolue nécessité.
Alors là tu me la coupes !
Je vois, en effet. LOL, comme tu dis si bien.
Citation:
"La preuve ne sert à rien"...
Ai-je dit ça ? Certainement pas. En revanche, à vouloir apporter une preuve impossible (concept juridique) face à un individu convaincu, on tourne en rond et on ne trouve jamais.
Citation:
Je rêve, n'est-ce pas toi qui te prétends juriste sur ce forum ?
Oui, justement. La preuve juridique est quelque chose d'assez flou. En droit pénal, l'intime conviction peut justifier une vérité. En droit civil, on prouve par les "présomptions du fait de l'homme", c'est-à-dire des raisonnements déductifs.
Crois-tu qu'un combat d'arguments soit nécessairement gagné par celui qui a le plus de preuves, ou par celui qui est le plus convaincant, par exemple parce qu'il sait caresser son auditoire dans le sens du poil ?
Citation:
Dans une discussion historique, la preuve est incontournable,
Je ne suis pas historien, mais l'histoire est une des sciences humaines, comme les sciences juridiques. Alors la preuve incontournable connue dans les sciences exactes (à supposer qu'elles le soient vraiment) ne me semble pas avoir sa place...
Citation:
Ta position perd donc considérablement en crédibilité.
Comme si j'en avais le monopole. Mais la position d'OPG, originaire de la première ville négrière de France, est bien évidemment crédible.
Citation:
Je vais te rassurer : des individus neutres, sans a priori,
Alors là, tu m'inquiètes, parce que si neutralité est synonyme d'objectivité, n'importe quel apprenti historien sait que l'objectivité n'existe pas.
Citation:
Et c'est seulement avec une argumentation beaucoup plus convaincante que tu pourras les persuader.
Je ne pense pas, tout simplement parce qu'on est pas sur le terrain de la raison.
Citation:
tu devras évoluer dans le même registré que Pétré-Machin : argumentation étayée, données statistiques, démographiques, etc...
Même réponse : nous sommes dans l'irrationnel et tu pourras sortir toutes les preuves que tu voudras... Si un Egyptologue blanc qui rêve de l'Egypte pharaonique depuis ses premiers boutons d'acné ne peut admettre que la civilisation qu'il vénère est négro-africaine, mille preuves ne serviront pas à grand chose, il sera toujours dans le déni.
Citation:
Tu ne t'es même pas donné la peine de citer des arguments contradictoires dans ta missive, que des grioonautes auraient pu aisément te fournir.
Et elle serait toujours en préparation. Il s'agit de médias, pas de science. LIBE n'est pas une revue universitaire.
Citation:
Tu t'es contenté d'un lapidaire :
Citation:
Quant au chiffre de 11 millions de victimes qu'il retient pour la traite occidentale, vous y croyez vraiment ?
Avoue que c'est un peu léger, tout de même !
Parfois, une question porte davantage que dix affirmations étayées.
Citation:
Tant que Pétré-Bidule n'aura face à lui que des contradicteurs tels que toi, il aura toujours le beau rôle.
Je n'ai pas la prétention de porter la contradiction face à OPG. Seulement, j'ai envoyé en 15 minutes un e-mail à un journaliste qui n'a sans doute que des préjugés, et aucune preuve. Et si nous étions des centaines et des milliers à réagir de la sorte, ce journaliste serait peut-être ébranlé dans ses croyances, qu'il transmet à son tour aux lecteurs de LIBERATION.
Citation:
Et nous continuerons à passer pour des types bornés, rétifs à une argumentation sereine, et guidés par des a prioris raciaux.
Peut-être le crois-tu un peu ? _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
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