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Les patriotes africains se réunissent....

 
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Auteur Message
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Lun 27 Mar 2006 22:19    Sujet du message: Les patriotes africains se réunissent.... Répondre en citant

Laurent Gbagbo : “Nous sommes honorés que l’histoire nous ait choisi”


Nous sommes honorés que l’histoire nous ait choisi pour cette lutte. J’assume ce choix de l’histoire sans précipitation, sans hurlements mais sans faiblesse”. C’est par ces mots que le président de la République, Laurent Gbagbo, a conclu sa réponse à tous les patriotes africains qui, au terme des assises, de la table ronde sur “Transitions démocratiques et naissance des nations en Afrique” se sont rendus à sa résidence officielle hier pour répondre à l’invitation à déjeuner que son épouse et lui leur ont adressée.
Dans son commentaire de la guerre que vit la Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002, le Président Gbagbo, faisant le rappel des cours d’histoire qu’il donnait à ses élèves et étudiants, a dit que quand on étudie l’histoire, on ne peut pas imaginer à quel point la réalité peut dépasser les situations décrites dans les livres. “Je pensais que la guerre du Vietnam par exemple, était une guerre due à la bêtise française. J’ai pensé aussi que la guerre d’Algérie était le fruit de la bêtise française. Parce qu’une bonne négociation avec Ferat Abbas aurait permis d’éviter cette guerre. Mais je comprends avec cette guerre que ce n’est pas de la bêtise. Ils ne sont pas bêtes. Ils sont intelligents. Mais c’est la nature-même de ceux qui colonisent. Cela fait tout simplement partie de leur être. Eux et nous sommes dans des logiques différentes. Je pense aussi qu’on ne peut pas faire l’économie d’une lutte pour la liberté. Tôt ou tard, elle vous rattrape”, a commenté le président de la République. Avant de rappeler que la Côte d’Ivoire qui a été à l’origine de la Françafrique est obligée de se battre pour sa liberté. Parce que la logique de ceux que pensent indépendance et souveraineté croise toujours celle de ceux qui sont pour la domination. Et la bataille est inévitable.
Face à une telle situation, le numéro un ivoirien pense qu’il faut assumer son destin. Parce qu’il est convaincu que les peuples gagnent toujours. Profondément convaincu que les guerres de libération ne sont pas des accidents, le président Gbagbo a expliqué à ses hôtes que, dans sa lutte de libération, la Côte d’Ivoire et ses dirigeants sont incompris et minoritaires en Afrique de l’Ouest à cause du jeu des intérêts, mais sont soutenus par la majorité des chefs d’Etat à l’échelle de toute l’Afrique. Non sans préciser qu’au niveau des peuples, la cause ivoirienne était largement partagée. “Même les peuples dont les chefs nous sont hostiles nous soutiennent”, a rappelé le président Gbagbo avec son sourire légendaire.
Pour leur part, tous les invités ont salué le patriote intrépide et le digne fils de l’Afrique, porte-fanion de la lutte des peuples noirs pour leur dignité. Hommages et honneurs auxquels l’épouse du président de la République Simone Ehivet Gbagbo a été pleinement associée pour son engagement sans concession qui, selon de nombreux intervenants, n’a d’égal que l’engagement d’une certaine Winnie Mandela contre l’apartheid.


GTG

http://news.abidjan.net/presse/notrevoie.htm
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Pakira
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Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Lun 27 Mar 2006 22:20    Sujet du message: Répondre en citant

Les patriotes africains de l’intérieur et de la diaspora s’unissent pour défendre la cause ivoirienne

Dans le cadre de la dédicace du livre “Naissance d’une nation”, l’Assemblée nationale ivoirienne a organisé, samedi dernier, une table ronde sur le thème “Transitions démocratiques et naissance des nations en Afrique”. Une aubaine dont ont profité une palette d’éminents intellectuels et artistes patriotes africains de l’intérieur et de la diaspora pour appeler à la mise en place d’une chaîne de solidarité de tous les progressistes africains à travers la planète pour dénoncer la nouvelle guerre coloniale de la France en Côte d’Ivoire.

Mettre en place un réseau panafricain d’intellectuels et de la société civile patriote pour mobiliser l’opinion africaine à travers le monde sur la vraie nature de la guerre qui ravage la Côte d’Ivoire depuis bientôt quatre ans. Une guerre que tous les participants se sont accordés pour désigner comme une guerre coloniale de la France qui refuse l’indépendance à la Côte d’Ivoire. Mais que certains, plus critiques, perçoivent comme un acte avancé de la tentative de remise en esclavage des peuples noirs par les Occidentaux. C’est la principale conclusion à laquelle les participants à la table ronde de l’Assemblée nationale sur le thème “Transitions démocratiques et naissance des nations en Afrique” organisée samedi dernier à la rotonde de l’hémicycle. Mais, pour que ce réseau soit efficace, les patriotes africains se sont aussi accordés sur la nécessité d’impliquer dans cette bataille de conscientisation de l’opinion africaine les médias progressistes à travers le monde. Parce que tout le monde a admis que cette guerre faite aux patriotes ivoiriens a été largement soutenue par la désinformation et l’intoxication des médias occidentaux, notamment français. “Cette guerre est une guerre de communication”, ont répété inlassablement les intervenants à la table rotonde de l’Assemblée nationale. Les participants ont aussi insisté auprès des patriotes ivoiriens pour qu’ils aillent à la rencontre des peuples africains à travers des tournées d’information et de sensibilisation. Sur la crise elle-même et sur les atermoiements de la communauté dite internationale, les invités du président de l’Assemblée nationale n’ont pas du tout été tendres avec le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan qui se fait complice de la France dans l’extermination des Africains depuis le Rwanda jusqu’à la Côte d’Ivoire, en passant par les Grands Lacs. “Kofi Annan qui condamne les jeunes gens est lui-même englué dans des crimes économiques dans le scandale de l’affaire pétrole contre nourriture. Que Dieu sauve l’Afrique des griffes des intellectuels pourris du genre de Kofi Annan qui sont carriéristes à la mentalité d’esclave”, a vigoureusement dénoncé le président du Conseil mondial panafricain de la diaspora, le Camerounais Kapet Bana. A ce sujet, les plus belles contributions sont venues des participants Burkinabé qui n’ont pas manqué de stigmatiser les ingérences inacceptables du président du Faso, Blaise Compaoré. Ils ont surtout insisté pour que les patriotes ivoiriens sachent que leur combat est de plus en plus compris au Burkina Faso, parce que la vérité a fini par triompher du mensonge endémique.
Mais, pour que ce combat pour la libération de l’Afrique soit facilité, les participants venus des pays anglophones comme le Ghana, le Kenya ou certains Africains de la diaspora ont exhorté les patriotes ivoiriens à faire l’effort de vaincre la barrière linguistique. Sir Olesegun, homme d’affaires nigérian vivant aux Etats-Unis a lui particulièrement, plaidé pour que ceux qui dirigent le mouvement de libération de la Côte d’Ivoire n’oublient pas les populations rurales.
Mais les patriotes africains n’ont pas manqué aussi de se poser des questions sur les méthodes et les stratégies de leurs camarades ivoiriens. Dans la situation actuelle et face au discours ambiant qui donne le sentiment que les patriotes ivoiriens se laissent endormir, le Pr. Malick Ndiaye, président des intellectuels patriotes sénégalais, s’est posé la question de savoir si la prise du pouvoir par les armes qui a motivé l’agression de septembre 2002 n’est plus à l’ordre du jour. Pour sa part, le Camerounais Tené Sop s’est interrogé sur certaines prises de position du président Laurent Gbagbo qui ressemblent à ses yeux, à un refus d’assumer la révolution africaine dont il est aujourd’hui, de fait, le leader. Il a dit ne pas comprendre que la résistance ivoirienne n’ait pas suffisamment capitalisé les évènements de novembre 2004 qui ont réveillé tous les patriotes à travers le monde.
A sa suite, des vétérans de la lutte émancipatrice des peuples noirs, comme l’Américain Dedon Kamattri Kencan, compagnon de lutte leader noir américain Malcom X, ont conseillé aux Ivoiriens de ne pas commettre les mêmes erreurs qu’eux, les Américains ont commises. Pour le patriote Ivoirien vivant en France le Pr. Nicolas Agbohou, auteur du célèbre livre “L’euro et le franc CFA contre l’Afrique”, les patriotes ivoiriens qui mènent la lutte de l’intérieur ne doivent pas dissocier les dimensions économiques et politique de la révolution. C’est pourquoi il a invité les dirigeants ivoiriens qui incarnent l’espoir d’une Afrique libre à prendre courageusement les décisions qui rendront irréversible la victoire de la résistance africaine. A commencer par le retrait du franc Cfa qui bloque structurellement le développement de l’Afrique francophone et favorise son appauvrissement.
Le président de l’Assemblée nationale, acteur majeur de la résistance ivoirienne, et tous les patriotes ivoiriens comme le Pr. Niamien Messou, le député William Attéby ont tous dit prendre bonne note de toutes les propositions.
Hier, tous les participants à la table ronde qui n’avaient pas encore rejoint leur pays ont été reçus à déjeuner par le président de la République Laurent Gbagbo et son épouse. Une opportunité dont ils ont profité pour saluer celui que tous s’accordent à désigner comme l’héritier des Nkrumah, Lumumba, Sékou Touré, Martin Luther King, Marcus Garvey et tous ses fils de l’Afrique qui se sont battus pour la dignité des peuples noirs.





Guillaume T. Gbato
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Katana
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Messages: 669

MessagePosté le: Lun 27 Mar 2006 23:12    Sujet du message: Répondre en citant

Vraiment encourageant !

Citation:
Une guerre que tous les participants se sont accordés pour désigner comme une guerre coloniale de la France qui refuse l’indépendance à la Côte d’Ivoire. Mais que certains, plus critiques, perçoivent comme un acte avancé de la tentative de remise en esclavage des peuples noirs par les Occidentaux.


De toute façon la situation est simple.

Les USA sont les seuls à pouvoir résister (et encore…) à l’émergence de l’Asie…

Pour la France la solution sera simple : s’accrocher à sa vache à lait…l’Afrique

Et comme l’Afrique de l’ouest lui échappe, elle se rabat sur l’Afrique centrale et la RDC…

Elle n'hésite même plus à faire participer son armée à des combats comme au Tchad il y a quelques jours.

N’oublions pas que pour la France il s’agit également d’une question de survie…Les années à venir vont être âpres pour nous tous…Français et africains…

Citation:
Pour sa part, le Camerounais Tené Sop s’est interrogé sur certaines prises de position du président Laurent Gbagbo qui ressemblent à ses yeux, à un refus d’assumer la révolution africaine dont il est aujourd’hui, de fait, le leader


Bien vu...

Il aurait dû amorcer des changements radicaux et visibles dans certains domaines tels que l’enseignement par exemple…

Faire des gestes positifs et visibles comme demander le départ de l'armée française...

Citation:
Hier, tous les participants à la table ronde qui n’avaient pas encore rejoint leur pays ont été reçus à déjeuner par le président de la République Laurent Gbagbo et son épouse. Une opportunité dont ils ont profité pour saluer celui que tous s’accordent à désigner comme l’héritier des Nkrumah, Lumumba, Sékou Touré, Martin Luther King, Marcus Garvey et tous ses fils de l’Afrique qui se sont battus pour la dignité des peuples noirs.


Gbagbo est face à l’histoire…Il va avoir du mal à se défiler…

Et qu’il ne s’avise pas de revenir dans les jupons de Marianne s’il remporte les élections…
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"Nous avons accepté l'inacceptable"
JP Bemba
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manocry
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MessagePosté le: Lun 27 Mar 2006 23:14    Sujet du message: Répondre en citant

C'est chaud! la révolution est en marche.
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La vérité est comme une étincelle, quand elle jaillit au milieu des pailles, elle embrase tout.
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haylé
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MessagePosté le: Mar 28 Mar 2006 00:16    Sujet du message: Répondre en citant

Selon des informations en provenance de l’Est tchadien, Idriss Deby qui aurait rencontré M Konaré à Adré, a demandé à ce dernier de faire pression sur le Président Soudanais Oumar Al-Bashir afin qu’il lui livre les dirigeants de l’opposition militaire.

Pour les mouvements politico-militaires à l’Est du pays, il n’y a rien de nouveau dans le comportement de Deby.

Contacté par Alwihda qui voulait en savoir un peu plus sur cette information, un haut cadre de l’opposition politico-militaire se demandait si les agitations de Deby sur ce plan sont des faits nouveaux.
« Nous avons, bien entendu, appris cette information qui, pour nous, n’a aucune importance » disait-il.

A la question de savoir si les politico-militaires ne craignaient pas d’être pris en tenaille entre les forces de Deby et l’armée soudanaise, notre interlocuteur qui a requis l’anonymat, pense que le Soudan restera neutre sur cette affaire, « mais de toutes les manières, ajoutait-il, nous nous sommes préparés à toutes les éventualités »

Aux dernières nouvelles, le président Deby a divisé son armée en deux groupes : le premier groupe, dirigé par Moussa Sougui devra affronter le SCUD qui semble avoir reçu des renforts en hommes et en matériel, et une première livraison d'armes soudanaise, la semaine dernière.
Un deuxième groupe croisera le fer avec le FUC de Mahamat Nour, qui selon des informations non encore confirmées, serait en progression dans le territoire tchadien.
Interrogé par un journaliste, le général Moussa Sougui a confirmé la nouvelle, dimanche soir.

De son côté le régime tchadien avait acheté un arsenal militaire des marchés en Europe de l’Est. La France, quant à elle, aurait contribué à ces préparatifs en livrant d'important matériel et en apportant un soutien logistique. Tout est transporté directement à Abéché (Est) pour gagner du temps. Sur place, on parle de la présence des mercenaires angolais, équato-guinéens, sud africains, avec un mélange d’européens et de ressortissants de l’ancien bloc russe. Une importante force de la CEMAC stationnée en RCA aurait franchi la frontière avec l’aval du président de l’Union Africain le Général Sassou N’guesso. Le comportement de ce dernière semble étrange pour l’opposition tchadienne qui lui aurait demandé d’intervenir pour une solution négociée. A en croire une source proche de l’opposition politico-militaire, le président Sassou N’guessou aurait reçu une demande d’intervention, accompagnée d’un projet de paix en deux phases.
Avec 400 véhicules de type Toyota, huit vieux hélicoptères, le président tchadien est pressé de passer à l’offensive avant les pseudo élections qu’il entend organiser le 03 mai. Pourtant, dans son interview, le chef d’état major de l’armée tchadienne le Général Abakar Youssouf Itno a laissé entendre dans une interview radiotélévisée, que l’opposition politico-militaire ne représente rien et que son armée a anéanti toutes les bases des rebelles « Ceux qui ont fui sont repartis au Soudan. Il faut que l’opinion nationale et internationale sache que cette rébellion ne représente rien. C’est une minorité, composée de quelques aventuriers qui profitent du téléphone satellitaire Thuraya pour raconter n’importe quoi. La réalité sur le terrain vous l’avez constatée », si tel est le cas, pourquoi se prépare t-on à la guerre ? s’est demandé un observateur étranger résidant à N’djamena.
Deby qui serait en ce moment à N’Djamena pour une urgence, disait-on, a tenu une réunion secrète avec la poignée de ses parents restés fidèles, en dehors du cadre purement militaire. De cette rencontre familiale, rien n’a encore filtré. Toutefois, les deux camps se préparent activement, non sans le soutien de leur parrains français et soudanais, pour la grande bataille décisive. En attendant, le général Idriss Déby a donné l’ordre de saisir tous les téléphones satélitaires de ses officiers supérieurs, soupçonnés d’établir facilement de contact avec les responsables du Scud.

Source: Alwihda -
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haylé
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Inscrit le: 06 Oct 2005
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MessagePosté le: Mar 28 Mar 2006 00:21    Sujet du message: Répondre en citant

27/03 :Tchad:Le Parti du Député Yorongar qualifie Yoadimnadji de menteur et l'Ambassadeur Berçot de dangereux personnage.

Fédération, Action pour la République
(FAR/PARTI FEDERATION)
BP 4197 N’Djamèna (Tchad)
N°007/AR-PF/CEF/2006

Communiqué de presse

Les grossiers mensonges du premier Ministre Pascal Yoadimnadji à la presse à propos de son face à face avec le Député Fédéraliste Ngarlejy Yorongar ce 24 mars 2006 au Palais des Congrès

Le Mps distille, ces derniers temps, les fausses informations selon lesquelles, M.Ngarlejy Yorongar allait accompagner Idriss Déby à l’élection présidentielle de 2006. Dans la stratégie du Mps, si Yorongar se présente à cette élection, sa candidature seule suffirait à crédibiliser le scrutin. Par conséquent, il ne sert à rien de susciter des candidatures.

Or,que s’est-il passé ?

Faute de candidature de Yorongar susceptible de crédibiliser cette élection de 2006 et compte tenu de la situation explosive qui prévaut, les principaux Représentants de la communauté internationale au Tchad à savoir le Représentant-Résident du Pnud, le Représentant de l’UA,les Ambassadeurs des Etats-Unis d’Amérique, de la République Fédérale d’Allemagne,de France et l’Union Européenne offrent leur médiation à l’opposition démocratique et au chef de l’Etat en vue d’un dialogue dans le but de trouver une plateforme électorale minimale qui garantirait les élections présidentielles, législatives et locales transparentes.

1)- La réunion du 16 mars 2006:

C’est ainsi que des contacts ont été pris pour parvenir à une première réunion, le 16 mars 2006, regroupant au siège du Pnud, la communauté internationale suscitée et l’opposition comprenant la Cpdc et le Far/Parti Fédération. Des échanges entre la communauté internationale et l’opposition ont été fructueux, francs et constructifs. Après cette rencontre,le Représentant-Résident du Pnud transmet immédiatement à Idriss Déby la plateforme de Far/Parti fédération en dix neuf (19) points allant de la prorogation du mandat d’Idriss Déby au toilettage du code électoral en passant par la Céni paritaire et la refonte du conseil constitutionnel en vue des élections organisées de 2006 dans le contexte de la transparence.Ce dernier réunit autour de lui le premier Ministre, le Ministre de l’Administration du territoire, le Président du conseil constitutionnel, le Président de la Commission Electorale Nationale indépendante (Céni) etc. pour examiner,point par point, les différentes revendications de Far/Parti fédération. Instructions ont été données par Idriss Déby à ses collaborateurs de rencontrer le Représentant-Résident du Pnud pour lui faire part des observations et points d’accord que suscite la proposition de la plateforme de Far/Parti Fédération.

C’est alors que l’Ambassadeur de France, M.Jean-Pierre Berçot, se fait recevoir par Idriss Déby en dehors de la communauté internationale pour saper les efforts qu’elle a consentis pour obtenir une réunion avec l’opposition, réunion à laquelle le même Jean-Pierre Berçot assiste d’ailleurs en sa qualité de Représentant de l’Union Européenne et où il a pris la parole en tant que tel. M. Jean-Pierre Berçot met ainsi dans la tête d’Idriss Déby que les propositions de Far/Parti Fédération sont des pièges à con qui le fragiliseront comme le Président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire et le pousseront, à coup sûr,vers la porte de sortie du pouvoir. C’est après cette audience qu’Idriss Déby revient sur sa décision d’accéder à ladite proposition.Il désignera le premier Ministre, M. Pascal Yoadimnadji, pour le représenter à la rencontre du 24 mars 2006 en le sommant de rejeter la plateforme en bloc. C’est ainsi que le duo Jean-Pierre Berçot et Daoussa Déby décide de harceler certains membres de la Cpdc en faisant nuitamment (généralement vers minuit à l’abri des oreilles et des yeux indiscrets) le porte-à-porte pour les convaincre d’être candidats afin de crédibiliser cette élection présidentielle moyennant plus ou moins 50 millions par candidature suscitée pour le financement de la caution et de la campagne.
Après cette première réunion,lorsque M.Yorongar déclare à la presse privée qu’il est hors de question qu’il se présente à la présente élection présidentielle tant que la plateforme électorale que nous avons proposée n’est pas prise en considération que des candidatures sont suscitées au sein de la mouvance présidentielle. Ce n’est pas par hasard que les congrès des partis concernés sont organisés à la va vite et les candidatures annoncées précipitamment.

2)- La réunion du 24 mars 2006:

Contrairement aux mensonges grossiers du premier Ministre, M. Pascal Yoadimnadji, propos selon lesquels il aurait convoqué le Far/Parti fédération en vue de la négociation, force et de rétablir la vérité des faits :

Après la réunion du 16 mars 2006 avec la communauté internationale au Pnud, le Représentant-Résident du Pnud, informé par le compte-tenu qui en résulte, le Secrétaire Général des Nations-Unies, M. Koffi Annan, envoie son Représentant spécial en la personne du Général Lamine Cissé, dernier Ministre de l’Intérieur du Président Abdou Diouf pour assister à la réunion qui devrait regrouper le Far/Parti Fédération, la Cpdc et le premier Ministre représentant Idriss Déby absent de N’Djaména. Malheureusement, la Cpdc refuse de prendre part à cette réunion estimant que le premier Ministre est un sous-fifre qui n’a aucun pouvoir pour prendre des décisions conséquentes. Au nom donc de la communauté internationale, c’est M. Kingsley Amaning, Représentant-Résident du Pnud qui préside la réunion et non Pascal Yoadimnadji comme celui-ci le prétend grossièrement à certaine presse.

De tout ce qui précède,le Far/Parti Fédération n’a pas été convoqué par le premier Ministre d’Idriss Déby,M.Pascal Yoadimnadji, mais il répond, bel et bien, à la médiation de la communauté internationale qui, par la voix de M. Koffi Annan, Secrétaire Général des Nations-Unies tente d’éviter le pire au Tchad.

Nous espérerons que ce dernier tirera les leçons du refus d’Idriss Déby d’organiser des élections libres, justes, démocratiques et transparentes en accédant à la plateforme minimale qu’il lui a proposée.

Le Far/Parti Fédération n’est pas créé pour amuser la galerie comme les autres partis politiques, mais pour gagner les élections afin de gouverner le pays dans le respect des règles de la bonne gouvernance Il n’est pas créé pour légitimer l’élection ou la réélection d’Idriss Déby comme le rêve ou le croit l’Ambassadeur de France, M. Jean-Pierre Berçot.

N’Djaména, le 25 mars 2006
P.Le Coordinateur Exécutif Fédéral,
Le Coordinateur Fédéral à l’Environnement et à l’Urbanisme

Yanlengar MBANG-ADINGAR


Source: Alwihda -
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Pakira
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MessagePosté le: Mer 29 Mar 2006 15:56    Sujet du message: Répondre en citant

«Une victoire des patriotes ivoiriens aura un effet stimulateur et positif en Afrique»

Interview – Guillaume Téné Sop, ex-leader estudiantin Camerounais a connu les revers du régime du président Biya de 1990 à 1993. Il a dû son salut qu’en optant pour l’exil dans de nombreux pays africains et européens. De l’Allemagne où il réside, il préside aux destinées du Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora. A la faveur de son séjour à Abidjan, il a accepté de s’ouvrir à nos lecteurs.


Vous avez régulièrement fréquenté la Côte d’Ivoire pendant quelques années et côtoyé l’opposition dans les années de braise ; après 5 ans d’absence, vous revenez en Côte d’Ivoire, quelle lecture faites-vous aujourd’hui de la situation politique ivoirienne ?

Les événements de novembre 2004 ont clairement montré que la Côte d’Ivoire est victime d’une fronde des forces impérialistes françaises et alliées, dont l’objectif clair reste le renversement de Gbagbo. Au delà de tout, ce qui m’intéresse le plus dans le processus en cours en Côte d’Ivoire, c’est la manière dont les masses populaires résistent et se dressent contre le néocolonialisme français. Je salue cette résistance et je salue les luttes et les mobilisations multiformes qui ont, jusque-là, fait échouer ce complot impérialiste international contre la Côte d’Ivoire.

Partagez-vous les analyses de certains observateurs de la vie politique ivoirienne qui disent que le parti du président Laurent Gbagbo est parvenu au pouvoir trop tôt au regard des ruptures qu’il cherche à opérer aujourd’hui vis-à-vis des réseaux impérialistes ?
Dire que Gbagbo est parvenu au pouvoir trop tôt, c’est insinuer que le peuple ivoirien qui l’a porté au pouvoir manque de jugement. En réalité, ce sont les Ivoiriens qui diront lors de la prochaine présidentielle , si le président Gbagbo est très tôt arrivé au pouvoir. Mais mon observation personnelle me fait remarquer que le président Gbagbo a été plébiscité à la fois dans les urnes et dans la rue contre la junte militaire de Robert Guéi. Ce qui dénote tout de même une certaine adhésion populaire à son programme de gouvernement.
En fait, ce que vous dites est une thèse que défendent souvent les tenants du statu quo anté, qui ont pillé la Côte d’Ivoire pendant un demi siècle. C’est une vision élitiste du pouvoir et totalement réactionnaire.
Les deux premières années du pouvoir Gbagbo ont débouché sur certaines reformes qui, sans être radicalement révolutionnaires, ont tout de même contrasté avec la gestion chaotique du PDCI et montré la volonté du président Gbagbo de changer la Côte d’Ivoire…

La crise ivoirienne a fait émerger deux clans sur la scène politique : le clan des républicains, des patriotes, et celui de ceux qui sont favorables à la France qui entrevoit une politique de domination, d’asservissement. Face à cette situation, croyez-vous que le discours nationaliste dans lequel toutes les populations ivoiriennes devraient se retrouver peut porter ?

Les patriotes ivoiriens ont clairement affiché leur détermination à mettre fin au néocolonialisme français en Côte d’Ivoire. Ils l’ont diversement exprimée au président Gbagbo et à la France. Maintenant, c’est au président Gbagbo d’écouter le message et de prendre les décisions appropriées. Je note que lorsque les patriotes ivoiriens s’en prennent aux symboles de la domination française en Côte d’Ivoire, c’est Gbagbo qui calme le jeu et repousse l’assaut final. Les évènements de novembre 2004 ont offert l’occasion de mettre fin au néocolonialisme français en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire est aujourd’hui l’épicentre de la lutte des peuples africains contre l’impérialisme français en Afrique et une victoire des patriotes ici aura un effet stimulateur et positif dans les autres pays comme le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Togo, etc. En tant que nationaliste africain, je suis tout cela avec beaucoup d’intérêt.

Le président Laurent Gbagbo est critiqué par une frange de la population ivoirienne qui croit qu’il est en train d’abandonner la lutte en concédant tous les privilèges à l’opposition politico-armée qui a mis sa tête à prix, quelle est votre appréciation sur cette critique ?

En fait tout s’est joué depuis Marcoussis où la France a ficelé le départ de Gbagbo en essayant de le dépouiller de l’essentiel de ses pouvoirs. C’est la mobilisation des patriotes ivoiriens qui lui a permis de reprendre la main.
Vous me demandez mon appréciation sur les concessions faites par Gbagbo à l’opposition politico-armée. Je pense que le président veut qu’on aille le plus rapidement aux élections générales et il semble qu’aucune concession ne soit de trop pour lui, pourvu que le désarmement et les élections aient lieu.
Mais moi j’ai une autre préoccupation. C’est la CEI qui est totalement contrôlée par l’opposition politico-armée dont l’agenda est le départ de Gbagbo par tous les moyens. Dans ces conditions, je ne vois pas cette CEI partisane entrain de proclamer des résultats électoraux qui donneraient la chapelle du président Gbagbo vainqueur. Je pense qu’il eut fallu dans l’intérêt de la paix post conflit que la CEI au niveau central, fût entièrement contrôlée par des hommes et des femmes, non partisans et reconnus pour leur indépendance… Il y a en Cote d’Ivoire des Hommes comme Honoré Guié, qui a résisté à la junte militaire en refusant de falsifier les résultats au profit de Robert Guéi en octobre 2000.

Le président Gbagbo n’est-il pas en train de rentrer dans les rangs, eu égard à un vaste réseau mis en place par les déstabilisateurs de son régime et compte tenu, comme certains le disent, de son isolement en Afrique de l’Ouest, pour attirer la sympathie sur sa personne ?

C’est vrai que je n’arrive pas à cerner totalement la stratégie d’ensemble du président Gbagbo. Mais c’est un redoutable animal politique qui sait lire les signes du temps. Vu comme tel, je ne vois pas Gbagbo entrain de se faire hara Kiri…

Vous qui avez côtoyé le chef de l’Etat lorsqu’il était dans l’opposition et qui connaissez la mentalité des Ivoiriens, croyez-vous à l’aboutissement du combat déclenché, avec lui à la tête de la République, contre le néocolonialisme depuis le déclenchement de la crise ?

Les nationalistes africains regardent le président Gbagbo et espèrent de lui, des actions concrètes contre le néocolonialisme français. La dernière interview de Gbagbo à un Journal français fait le tour des milliers de fora de discussion parce qu’il a dénoncé «ceux-là qui veulent prétendre connaître nos pays plus que nous mêmes». Mais ce qui est constant dans les milieux progressistes africains, c’est que les gens veulent moins de rhétorique et plus d’actions du président Gbagbo. Par exemple le départ des forces françaises, la révision des accords de défense, le retrait de la côte d’ivoire des accords économiques secrets qui font de la France le possesseur exclusif de toutes les richesses naturelles en Côte d’Ivoire et dans un certain nombre de pays francophones. Des patriotes africains comprennent mal le fait que depuis le début de la crise, Gbagbo ait donné autant de marchés aux entreprises françaises…Il n’y a rien de bon à attendre de la France après les événements de Novembre 2004. La jeunesse africaine demande que l’abcès soit crevé une fois pour toute.

Quel jugement portez-vous aujourd’hui sur la présence de l’ONU et de l’armée française sur le territoire ivoirien ?

L’ONU est le masque et le cache-sexe de la France et son armée impérialiste, dans leur lutte pour le renversement de Gbagbo. C’est pourquoi je comprends mal les hésitations du président à demander la fermeture de la base militaire française et le départ de la Licorne de Côte d’Ivoire. Ce d’autant plus que les forces françaises ont massacré des Ivoiriennes et des Ivoiriens aux mains nues en Novembre 2004 ; Ces images ont choqué l’Afrique progressiste…

M. Téné Sop, pouvez-vous instruire nos lecteurs sur l’itinéraire de vos différentes aventures ?

Je suis un ancien dirigeant du Mouvement étudiant camerounais (l’équivalant de la Fesci en Côte d’Ivoire : ndlr) qui a été persécuté et radié à vie de toutes les universités camerounaises, par le régime néocolonial, dictatorial et corrompu de Paul Biya. Depuis 1993, je suis sur le chemin d’un exil douloureux et tumultueux qui m’a conduit entre autre en Côte-d'Ivoire où j’ai été accueilli par les camarades de la Fesci dirigée a l’époque par Martial Ahipeaud, Blé Guirao, Djué Eugène... C’est Djué qui m’a présenté au président Gbagbo en décembre 1993, lors d’une rencontre du MIFED à l’hôtel Assonvon à Yopougon…
Je suis aujourd’hui à la tête du Conseil National pour la Résistance (Mouvement Um Nyobiste (CNR-MUN)), un mouvement politique camerounais en exil dont la ligne est l’anti-impérialisme. Le CNR est l’une des Organisations du Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora, dont je suis le Secrétaire Exécutif en exercice.

D’aucuns disent aujourd’hui que le président camerounais Paul Biya demeure le seul homme qui peut garantir le bonheur des Camerounais et que l’opposition qu’il a en face de lui n’est qu’une amuse-galérie, quelle est votre appréciation sur ce point de vue ?

Biya est un aventurier qui s’est retrouvé par le hasard de l’histoire à la tête du Cameroun et dont la gestion catastrophique du pouvoir prouve qu’il n’en a ni les capacités ni les moyens. Votre question m’amuse. Quand Biya accédait au pouvoir en 1982, le Cameroun était un pays à revenu intermédiaire. Il est, 24 ans après, un PPTE (pays pauvre très endetté) sous contrôle des institutions financières internationales, 60% de la population vit avec moins d’un dollars par jour et le pays est dans un délabrement infrastructurel qui n’a d’égal que le Liberia et la Sierra Leone qui sortent de guerre civile…Le pays est l’un des plus corrompus au monde, il n’y a pas d’élections libres depuis 50 ans et la France porte à bout de bras ce pouvoir grabataire. Voilà le tableau. Et c’est la réalité ! Ce tableau montre que Biya n’est pas l’homme de la situation. C’est un pouvoir totalement fini et qui ne doit sa survie que par le soutien inconditionnel des réseaux françafricains, par sa paranoïa sécuritaire exacerbée et le déficit organisationnel des forces progressistes.

Mais il y a une lutte contre la corruption qui a été engagée depuis quelques semaines et qui laissent penser que votre président veut reprendre les choses en main…Quelle est votre analyse ?

La prétendue lutte anti corruption dont vous parlez c’est de la poudre aux yeux. La constitution du Cameroun en son article 66 dit que tous les gestionnaires de crédits publics doivent déclarer leurs biens au début et à la fin de leurs fonctions. Ce qui n’est pas le cas actuellement… Ensuite, Biya est totalement délégitimé pour prétendre lutter contre la corruption, car lui-même, en personne, et les membres de son clan familial sont responsables de nombreux détournements et du pillage de nombreuses banques camerounaises qui ont aujourd’hui disparu…

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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