Posté le: Mer 03 Mai 2006 02:33 Sujet du message: Audrey PULVAR face aux politiques
J'ai fini par comprendre pourquoi les médias gaulois rechignent tant à laisser le micro à des journalistes noirs... C'est qu'ils ne s'en laissent pas compter ! C'est vrai qu'on voit rarement des caniches noirs...
Après Serge Bilé face à Sarkozy sur RFO Martinique, (re-)voici Audrey Pulvar qui cuisine Laurent Fabius au JT de France 3
AUDREY PULVAR /LAURENT FABIUS…BON SANG MAIS C’EST BIEN SUR…
mai 2nd, 2006
Ce jour, la journaliste Audrey Pulvar reçoit dans le 19/20 de France 3 Laurent Fabius. Laulau est en forme, le sang irrigue bien cet ambitieux membre du Parti socialiste qui profite de l’ambiance actuelle avec l’affaire Clearstream pour demander la démission de sommets de l’état français…AP, Audrey Pulvar, pas l’agence, est en forme elle aussi et rappelle à LF que lors de l’affaire du Rainbow Warrior les rapports de la DST avaient prouvé que le président de l’époque était au courant , pourtant il n’a jamais été question de sa démission… Fabius un peu, beaucoup, surpris par la pertinence de la journaliste au petit sourire cynique (déjà presque légendaire…) s’est évertué à dire que les deux affaires n’avait rien à voir. Sans commentaire mais comment taire ?
Petit apparté : la question d'Audrey Pulvar est plus que pertinente, elle tranche singulièrement sur le suivisme des toutous faisant office de journalistes en France... Car enfin, où est le scandale dans le fait que le 1er ministre ordonne une enquête sur un des membres de son gouvernement ? L'affaire Clearstream, c'est pas Villepin qui l'a inventé, non ? Alors, où est le problème ? Quels que soient les calculs politiciens sous-jacents, sa décision initiale était largement justifiée. On voit bien que les jappements médiatiques unanimes autour de cette affaire n'obéissent qu'à un seul réflexe : sus à l'impudent, coupable de crime de lèse-Sarkozy ! _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Retour sur la 1ère passe d'armes remarquée d'Audrey Pulvar, face à Sarkozy, cette fois-ci, en décembre dernier :
Citation:
Audrey, Nicolas et la Martinique
par Dominique Dhombres
Article publié le 09 Décembre 2005
Audrey Pulvar posait des questions désagréables à Nicolas Sarkozy, mercredi 7 décembre, au cours du 19-20 de France 3. C'est son travail et elle le fait très bien. On n'est pas encore habitué, en France, à ce type d'interrogatoire, banal dans la tradition anglo-américaine, avec un ministre.
Elle avait les bonnes questions. Avait-il les bonnes réponses ? Pour ceux qui ont manqué cette remarquable interview, on résume. Est-ce que la majorité actuelle va abroger la loi controversée, votée en février, qui mentionne "le rôle positif" de la colonisation française ?
Cette "loi de la honte", selon l'expression utilisée par des intellectuels et des hommes politiques martiniquais, précisait tranquillement Audrey Pulvar. Le ministre de l'intérieur tiquait, comme prévu, au mot "honte". Il rappelait, et il avait raison, que cette loi ne visait pas les Antilles, mais l'Afrique du Nord. "Un certain nombre de parlementaires ont voulu dire qu'il y a eu des instituteurs qui ont alphabétisé, qu'il y a eu des médecins qui ont soigné et qu'il fallait laisser les historiens faire leur travail", affirmait-il.
La Martinique n'avait rien à voir dans cette affaire ! Et pourtant, si. La suite allait le démontrer. Le ministre de l'intérieur a annulé, mardi 6 décembre, le voyage qu'il devait effectuer jeudi 8 décembre en Martinique et vendredi 9 décembre en Guadeloupe. Il avait été mis en garde, par ses propres services.
Des concerts de klaxon, et autres manifestations hostiles étaient prévus. Aimé Césaire, poète, député et maire honoraire de Fort-de-France avait annoncé qu'il ne recevrait pas le ministre de l'intérieur. "Je reste fidèle à ma doctrine, et anticolonialiste résolu, et je ne saurais paraître me rallier à l'esprit et à la lettre de la loi du 23 février 2005", avait-il indiqué.
Nicolas Sarkozy a préféré reporter son déplacement. Il se rendra aux Antilles "aussi vite que possible, dès que les conditions d'un travail républicain, à conduire avec tous, seront réunies", disait-il à Audrey Pulvar.
Ce face-à-face était fascinant. "Il faut cesser cette repentance permanente qui fait qu'il faudrait s'excuser de l'histoire de France", disait le ministre de l'intérieur.
Audrey Pulvar, née à Fort-de-France, sortie première de l'Ecole supérieure de journalisme de Paris, diplômée de l'université de Cambridge, venait, à 33 ans, de passer haut la main une nouvelle étape de sa carrière.
_________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Je ne me réjouirai pas comme toi très chère, on a vu tant de journalistes sautés pour impudence face aux politiciens...
En attendant qu'elle saute, profitons-en !
PS : quelqu'un peut-il m'expliquer à quel petit jeu se livre Le Monde, sur l'affaire Clearstream ? _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Dites donc Chabine, tu t'es amourachée du forum ou quoi! Ah si j'avais été forum:wink: Au fait, j'adore le kompa et toi ?
Mr joseleñ, la Modération vous prie de bien vouloir cliquer sur l'icône "MP" pour ce genre de requêtes, merci _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
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Car enfin, où est le scandale dans le fait que le 1er ministre ordonne une enquête sur un des membres de son gouvernement ? 
L'affaire Clearstream, c'est pas Villepin qui l'a inventé, non ? Alors, où est le problème ? Quels que soient les calculs politiciens sous-jacents, sa décision initiale était largement justifiée. On voit bien que les jappements médiatiques unanimes autour de cette affaire n'obéissent qu'à un seul réflexe : sus à l'impudent, coupable de crime de lèse-Sarkozy ! 
