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Gagner le pari de creer sa PME en Afrique et reussir
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essama
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MessagePosté le: Mer 19 Avr 2006 10:55    Sujet du message: Répondre en citant



Crée par Bernard fokou, l'entreprise a commencé son activité à la fin des années 1980 avec une quincaillerie à Yaoundé. En 2004, sa branche distribution emploi 1400 personnes et compte 3 supermarchés au cameroun. 10 magasins à l'étranger (centrafrique, congo, tchad, gabon) et 34 points de vente. qualifiés de "store" où les acheteurs (détaillants, intermédiaires, grossistes) peuvent choisir une marchandse,passer commande et en prendre livraison ultérieurement. L'offre comprend du mobilier, de l'electroménagers, appareils de son, TV, quicaillerie, matériaux et petit matériel de construction, produits alimentaires. Les supermarchés de type bazar vendent en gros et en détail. Le métier d'origine, la quincaillerie bas et moyenne gamme est toujours le point fort de son chiffre d'affaires, talonné par les produits alimentaires. 80 % des produits sont importés notamment d'asie et d'europe. Fokou annonce des projets d'expansion.
Globalement le groupe a investi dans le Btp (fodberd), la fabrication de matériaux de construction (sofamac et les acieries du cameroun), de peinture (smalto), de vins (sofavinc), et la grande distrubution (société fokou).
Le groupe emploi au total 6000 personnes et réalise un chiffre d'affaire de 65 milliards de franc cfa (100 millions d'euros).


http://www.fokou.com/
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http://africainvest.blogspot.com/
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essama
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MessagePosté le: Mer 19 Avr 2006 14:24    Sujet du message: Répondre en citant

Fondée par Djimeli Victor, la holding emco est spécialisée dans la distribution. La chaîne Socsuba compte une petite dizaine de supermarchés et supérettes à Yaoundé et Douala. Du même groupe dépende les supermarchés niki ainsi qu'une grande surface de la même enseigne couvrant plusieurs étages au centre ville de la capitale. En dehors de l'alimentation et l'equipement pour la maision, les rayons de Niki comprennent des vêtements, des cosmétiques et une section librairie. Enfin, le troisième domaine d'activité du groupe s'affiche avec les magasins bricolux orientés vers la quincaillerie, la décoration de la maison et des matériaux de construction.
Le groupe emploie 1500 personnes et réalise un chiffre d'affaire de 30 milliards de franc cfa (45 millions d'euro).
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MessagePosté le: Jeu 20 Avr 2006 22:35    Sujet du message: Répondre en citant





AYISI MAKATIANI • L'UN DES PLUS GROS FOURNISSEURS D'ACCES A INTERNET AFRICAIN

A 34 ans, ce Kenyan rêve de faire accéder l'Afrique au cybermonde. Ayisi Makatiani dirige Africa Online, principal fournisseur d'accès à Internet d'Afrique noire (hors Afrique du Sud). Son chiffre d'affaires, qui dépasse les 12 millions de dollars, double chaque année. Africa Online est déjà présent dans huit pays et emploie 450 personnes. "La percée d'Africa Online est d'autant plus remarquable, note Time, que l'Afrique est encore sous-équipée." Un Africain sur 270 est connecté, contre 1 Européen sur 3. Avec 120 millions d'habitants, le Nigeria compte à peine 15 000 connections. Africa Online s'adapte remarquablement bien à son marché en proposant des accès à tarif réduit, notamment dans des bureaux de poste et des fast-foods. Formé au MIT de Cambridge, cet ingénieur électronicien a fondé Africa Online dès 1991. Il envisage maintenant de s'attaquer aux deux plus gros marchés du continent : l'Afrique du Sud et l'Egypte. A eux deux, ces pays représentent 70 % des accès Internet du continent. "Sur le long terme, je peux réaliser ce que Bill Gates a fait pour les Etats-Unis. Si vous commencez à regarder l'Afrique comme un réseau, et non plus comme une succession de pays morcelés, les opportunités deviennent innombrables. Il s'agit d'un marché de 800 millions de personnes." Les pesperctives sont énormes car les connections sur Internet connaissent une progression de 50% à 60% chaque année, en Afrique.

http://www.africaonline.com/
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essama
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MessagePosté le: Ven 21 Avr 2006 23:14    Sujet du message: Répondre en citant



Alassane D. Ouangraoua, PDG de la Société EODA : la “success story” d’un électricien

Parti de rien en 1985 avec un simple kiosque de six tôles et une mobylette communément appelé « CT », Alassane Dagnimanégré Ouangraoua a bâti une société « Electrification-Ondulation-Disribution-Assistance » (EODA) qui emploie 17 permanents et une centaine de journaliers.

Son entreprise réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires d’environ un milliard de F CFA (1,5 million d'euro). Elle s’est forgée une réputation dans le secteur électrique à tel point qu’elle constitue aujourd’hui, une référence en la matière au Burkina Faso et dans la sous-région.

Vingt (20) ans après la création de son entreprise, Alassane Dagnimanégré Ouangraoua, fondateur des Etablissements du même nom puis de la société « Electrification-Ondulation-Distribution-Assistance » (EODA) se laisse surprendre par la croissance de ses activités et le succès de ses affaires dans le domaine de l’électricité. Et c’est avec nostalgie que ce quinquagénaire natif de Doundoulma dans le département de Tanghin-Dassouri é
voque ses débuts en 1985 : un kiosque de six (6) tôles au marché de Sankariaré et une mobylette « CT » comme moyen de locomotion. Plus qu’une galère, ce parcours du combattant se révèle à ses yeux comme une école de la vie et un passage obligé pour tout opérateur économique ambitieux.

Elle a suscité en lui des valeurs : la foi en son travail, la culture du professionnalisme et de l’excellence, le mérite de la confiance permanente des clients et des partenaires. Alassane D. Ouangraoua fait partie des rares musulmans à être admis en 1967 au Centre de formation professionnelle de Fada N’Gourma. Après une formation de base en électricité, il intègre en 1974 l’Office pour la promotion de l’entreprise voltaïque (OPEV) où il améliore ses connaissances dans son domaine.

Quelques années plus tard en 1978, il bénéficie d’un stage en Allemagne dans l’optique de revenir travailler comme maintenancier industriel dans les usines qui s’ouvriront à Kossodo. Ces unités n’ayant jamais vu le jour, Alassane D. Ouangraoua décide de prendre à son compte ses connaissances pour lancer ses propres affaires. Ainsi, commence l’histoire de la société EODA. D’abord comme entreprise individuelle de 1985 à 1997 et comme Société à responsabilité limitée (SARL) depuis décembre 1997 assortie d’une harmonisation en statuts OHADA en 2003.

Il a construit sa société en complicité avec son grand frère, Boukari Ouangraoua, PDG de Vitrerie-Menuiserie-Aluminium-Peinture (VMAP) : « Nous avons tout fait ensemble depuis la Côte d’Ivoire. Il m’a beaucoup aidé en tant que son cadet », confie-t-il. En quittant le secteur informel pour le réel normal, l’entreprise de M. Ouangraoua s’est donné des ambitions pour mieux s’affirmer dans ses activités de prédilection : réalisation de travaux électriques dans l’immobilier, fourniture et installation de groupes électrogènes, électrification rurale décentralisée (ERD). « La référence technique est une colle en affaire », rappelle-t-il aux jeunes promoteurs.

Ambassade du Burkina Faso au Mali, bâtiment principal du Trésor, dépôts régionaux de la CAMEG, villas des ingénieurs de Bagré, centrales et mini-réseaux (Seytenga, Gayéri, Bouéna, Mogtédo), distribution électrique de Banzon, groupes électrogènes du Programme d’appui à l’administration (PAA), de la direction générale des douanes, du CHR de Dori... Nombreuses sont les infrastructures qui portent la « griffe électrique » EODA. « L’électrification rurale n’est pas un luxe. C’est un outil de développement.

Dans notre rôle de pionnier dans ce processus, nous privilégions la main d’œuvre locale », souligne Allassane D. Ouangraoua. Son savoir-faire et son expérience font des émules au Niger, au Mali, au Sénégal et en Centrafrique. La société est distributeur agréé des produits « legrand » et « FGWILSON ». Elle entretient des partenariats d’affaires avec des fournisseurs européens (Enerson, Nexans, Cahors, Schneider, Franklin) et africains (CBI, SIAME, Tunisie-transfo, Bel-transfor, Menuiserie Albosh Kalhed). Aujourd’hui, l’entreprise de M. Ouangraoua emploie dix sept (17) permanents et une centaine de journaliers. Elle réalise environ un milliard de F CFA de chiffres d’affaires. Le secret de la réussite : l’honnêteté, le sérieux, la persévérance.

« Aujourd’hui l’entreprise ne m’appartient pas. Elle est l’affaire de l’ensemble des travailleurs. Chacun doit œuvrer à son épanouissement. Je ne voudrais pas qu’un jour des hommes qui m’ont fait confiance se trouvent dans la rue par ma faute », soutient M. Ouangraoua. Malgré son succès, le PDG de la société EODA ne cesse d’exprimer sa reconnaissance à ses multiples soutiens dans l’évolution de son entreprise : SGBB, Ecobank, SONABEL, Sol Confort & Décor, VMAP, ECOBA... En première ligne, se trouve son épouse, Pauline Tapsoba, son appui de premier plan. « Cela fait 27 ans que cette dame qui m’a donné trois enfants m’a accepté dans le néant et continue de me soutenir », avoue-t-il d’un ton amoureux.

Alassane D. Ouangraoua ne veut pas oublier le bien à lui fait par le Centre de Fada N’Gourma. Il nourrit l’ambition de construire un centre en électricité et une usine d’assemblage pour promouvoir la formation et l’emploi des jeunes. Après 20 ans d’existence, la société EODA doit relever de nouveaux défis. Mais il en faut plus pour faire trembler Alassane D. Ouangraoua, un homme de conviction et amoureux de la petite reine. Ce fils de paysan ne demande qu’une chose : « Il faut faire confiance à l’expertise locale dans tous les domaines ».
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MessagePosté le: Sam 22 Avr 2006 21:02    Sujet du message: Répondre en citant

Koffi-Diabaté architectes

Implanté en Cote d'ivoire, l'agence Koffi-Diabaté a été crée sur la base de la précédente société d'Achitecture & d'Urbanisme Guillaume Koffi et de l'acquistion de la propriété des oeuvres de l'Architecte Louis Renard. Structuré autour de 2 architectes associés, Guillaume Koffi et Issa Diabaté, l'équipe développe un espace d'ouverture et de partage de l'information.
L'agence Koffi-Diabaté Architectes compte à son actif divers types de projets : logements, bureaux, banques, édifices religieux, sièges sociaux, usines. Réaliser une architecture moderne de qualité et adaptée au mode de vie des utilisateurs est l'objectif premier de Koffi-Diabaté Architectes.
L'équipe renferme toutes les compétences nécessaires à l'élaboration d'un projet d'architecture et d'urbanisme.
L'agence est composée de :
- 2 architectes associés,
- 1 responsable administratif,
- 2 économistes projecteurs,
- 3 projecteurs - coordinateurs de travaux,
- 4 dessinateurs,
- 3 personnes pour l'administratif.
Situé dans des locaux de 340 m2, Koffi-Diabaté Architectes est dotée de matériels informatiques performants lui permettant de travailler dans des courts délait tout en garantissant une qualité sur plusieurs projets à la fois. Un des objectifs de l'agence est d'arriver à la parfaire l'Echange des données Informatiques avec l'ensemble de ces partenaires (bureaux d'étude technique, géomètres, entreprises, consultants, maîtres d'ouvrage délégués).

Plus précisemment, l'equipe comprend 3 associés Guillaume Koffi directeur d'agence diplomé de l'école d'artchitecture de paris, Issa Diabaté architecte associé diplomé de l'université de yale (master of architecture) et gagnant du prix Rober Wallen design award remis par l'université yale et Eric Koffi directeur financier titulaire 2 MBA de finance.

Je vous recommande de regarder leurs réalisations car ils ont vraiment du talent.

http://www.koffi-diabate.com/site.html
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Dernière édition par essama le Dim 23 Avr 2006 22:45; édité 1 fois
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essama
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MessagePosté le: Dim 23 Avr 2006 21:35    Sujet du message: Répondre en citant



Une entreprisee installée à Douala désignée comme meilleur partenaire de la société de Bill Gates en Afrique centrale et de l’Ouest.

Après Jacques Bonjawo qui a fait ses classes chez Bill Gates, l’expertise camerounaise dans le domaine des nouvelles technologies est une fois de plus reconnue par Microsoft. Le leader mondial des éditeurs de logiciels vient en effet de couronner l’entreprise camerounaise Prologiq comme le Meilleur partenaire Microsoft en Afrique centrale et de l’Ouest pour l’année 2005. Ce prix lui a été décerné le 22 août dernier lors du sommet annuel des partenaires de Microsoft, qui se tenait cette année en Ile Maurice. La région Afrique centrale et de l’Ouest de Microsoft dont les Camerounais de Prologiq deviennent ainsi les leaders compte près de 3 000 partenaires répartis dans 21 pays dont le Cameroun, le Gabon, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Guinée, le Sénégal, etc.

Nombre de partenaires de Microsoft dans ces pays sont des filiales de multinationales européennes qui ont la maîtrise des nouvelles technologies. Qu’une entreprise camerounaise vienne à s’imposer dans ce monde de l’intelligence artificielle relève de l’inédit. A Microsoft, on explique le choix de Prologiq comme Meilleur partenaire en Afrique centrale et de l’Ouest par le fait que cette entreprise camerounaise est parvenue à avoir une maîtrise transversale des technologies de Microsoft. Le leader mondial des éditeurs de logiciels a eu recours aux services de Prologiq cette année, pour tester ou évaluer ses nouveaux produits avant leur lancement sur le marché, voire pour des séminaires de lancement de ses technologies. Prologiq a aussi réalisé avec Microsoft des sites informatiques pilotes mis à la disposition d’entreprises des secteurs public et privé au Cameroun et dans la sous - région Afrique centrale et de l’Ouest. Les responsables de Prologiq estiment en plus qu’avec cet Award, “ Microsoft récompense non seulement une société qui a investi dans la maîtrise de ses technologies, mais aussi une société orientée vers la qualité du service, la satisfaction des clients et la fourniture des produits adaptés à l’environnement des entreprises de la sous – région. ”

La success story de Prologiq

Créée en 1999 par un ingénieur camerounais formé à l’Ecole américaine, la société Prologiq s’est spécialisée dans l’intégration des systèmes informatiques et est aujourd’hui à la pointe des nouvelles technologies. Avant son couronnement par Microsoft, Prologiq avait déjà été élue Sage d’or en 2002, c’est-à-dire le meilleur partenaire du réseau mondial des partenaires de la société anglaise Sage, éditeur n°1 mondial de logiciels de gestions pour les Pme. Ce prix décerné par Sage, Prologiq l’avait remporté pour avoir réalisé à Abidjan en Côte d’Ivoire, pour le compte de l’opérateur de téléphonie mobile Telecel, le site informatique le plus important d’Afrique centrale et de l’Ouest, avec 350 ordinateurs connectés simultanément et 5 domaines de gestion intégrés.

L’expertise de Prologiq est ainsi appréciée et sollicitée en Afrique. L’entreprise camerounaise a par exemple mis en œuvre des solutions de gestion pour Galana, le leader de la distribution pétrolière à Madagascar, chez l’opérateur togolais de téléphonie mobile Togo Cellulaire, chez les Sénégalais de Sonatel Mobile, voire pour la Société nationale d’électricité de la République démocratique du Congo. Ce succès, Prologiq le doit au réseau de partenariats qu’il est parvenu à sceller avec les plus grands éditeurs du monde de l’informatique. En plus de Microsoft, la Pme camerounaise est partenaire agréé et centre de solutions en Afrique noire francophone de Sage, partenaire exclusif en Afrique francophone pour les prestations de configurations et d’intégration des systèmes serveurs de Stratus, constructeur américain de serveurs à disponibilité continue. Mais aussi, partenaire distributeur et consulting agréé de Business Objects, partenaire certifié de Oracle, Sagent, Streamserce, etc.

Jeunes ingénieurs camerounais

Outre ces partenariats fructueux, Prologiq a fait le pari de la jeunesse et de l’Ecole camerounaise. La moyenne d’âge de son équipe d’une trentaine de personnes est de 25 ans. Il s’agit à 90% de jeunes ingénieurs formés à l’Ecole polytechnique de Yaoundé. Ce sont eux qui imposent l’expertise camerounaise dans un domaine aussi pointu à travers l’Afrique. Les responsables de Prologiq expliquent que c’est un choix délibéré qu’ils ont fait, pour promouvoir l’excellence de l’Ecole camerounaise. Ils ont ainsi mis en place une politique entreprise – école qui leur permet d’accompagner leurs futurs consultants de Polytechnique jusqu’à la sortie de l’école. Politique payante, puisque l’entreprise compte aujourd’hui parmi ses responsables, un ingénieur Microsoft formé à l’Ecole polytechnique de Yaoundé qui avait obtenu son Baccalauréat C en 1996 à l’âge de 13 ans !
Preuve, s’il en fallait encore que le Cameroun dispose dans tous les domaines, de suffisamment de matière grise pour soutenir son développement.
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MessagePosté le: Dim 23 Avr 2006 22:13    Sujet du message: Répondre en citant






Dr Leo Stan Ekeh a étudié l'economie à l'université Punjab à Chandigarh en inde, et à l'université de Nottingham en Anglettere où il a obtenu un diplome en risque-management. Il a été honoré comme "'Icon of Hope" par le président Olusegun Obasanjo et a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux récompensant son dynamisme. Il a de nombreuses expériences réussies en tant qu'entrepreneur.
Il est le pdg de plusieurs entreprises Zinox Technologies, première usine d'assemblage d'ordinateurs nigerianne internationellement reconnue comme fabricant de micro-ordinateurs, Guardian trust Insurance qui est une compagnie d'assurance, et Task Systems Limited and Technology Distributions Limited qui est une compagnie de technologies de l'information.

http://www.zinoxtechnologies.com
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MessagePosté le: Dim 30 Avr 2006 14:21    Sujet du message: Répondre en citant



François Tembiwa : parcours d'un polytechnicien

L'ingénieur de génie mécanique dirige la nouvelle société de distribution de gaz domestique au Cameroun

François Tembiwa, ingénieur de conception en génie mécanique, promotion 1994 de l'Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé, est de ces jeunes premiers qui ne manquent pas d'ambition. Dès son premier emploi chez Sctm, le premier opérateur national de fabrication de bouteilles à gaz domestique, il songe déjà à une entreprise de commercialisation de gaz : "mon rêve d'Afrigaz a pris naissance là-bas", confie-t-il aujourd'hui. Mais il était peut-être dit qu'il n'évoluera que dans le secteur des pétroliers.
Car le voilà, après une seule année passée chez Sctm, qui intègre les rangs du géant mondial du service pétrolier Schlumberger. Il officie d'abord dans la branche camerounaise, gravissant rapidement les échelons: tour à tour responsable régional de maintenance et directeur de la qualité, de la sécurité et de l'environnement avec compétence sur l'Afrique du centre et de l'ouest moins le Nigeria.

Des fonctions qui sont loin de satisfaire l'ambition de François: "j'ai ressenti une grosse frustration due au mauvais traitement salarial".
Le jeune ingénieur traverse alors l'Atlantique et atterrit aux Etats-Unis. Un an à Schlumberger et il vire chez un petit concurrent du géant, Pathfinder Energy Services, "très réputé pour son traitement du personnel", précise Tembiwa, décidément très regardant sur sa fiche de paie, qui ne va pourtant pas faire de vieux os ici, même s'il y passe tout de même trois années. Un petit record de fidélité dans sa carrière mouvementé. Il passe ensuite un an chez Active Zones of America (Aza) Llc, qui a l'ambition de se lancer sur le marché africain.

Innovation
Ça tombe bien, François Tembiwa veut aussi revenir dans son pays, mais pas comme salarié bien ou mal payé. En partenariat avec Aza Llc, il lance il y a deux ans Afrigaz-Cameroon, dont la particularité est qu'il vend du gaz domestique au détail, sans négliger la distribution dans les bouteilles de 12,5kg.

La distribution du gaz domestique par kilogramme est un concept innovant, déjà vulgarisé dans d'autres pays en développement, selon le directeur général d'Afrigaz-Cameroon. "Nous sommes déjà présents dans six provinces du Cameroun et couvriront bientôt toutes les dix provinces. Afrigaz a le plus grand déploiement des installations de chargement des bouteilles de gaz au Cameroun", souligne, toujours fier, François Tembiwa. Les perspectives sont bonnes, puisque l'entreprise est déjà demandée dans des pays de la sous-région d'Afrique centrale.
Mais c'est de l'intérieur que viendront les difficultés. "Le système est réfractaire au changement et n'encourage pas toujours les initiatives locales", regrette Tembiwa, qui estime en outre que la concurrence n'a pas souvent été fair-play. Un marché camerounais effectivement très concurrentiel où une demi-douzaine de marqueteurs se partagent 1,5 millions de bouteilles de gaz domestique, mais qui est loin de décourager l'ancien pensionnaire de Polytec Yaoundé aujourd'hui âgé de 37 ans.
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MessagePosté le: Dim 30 Avr 2006 14:25    Sujet du message: Répondre en citant



Strive Masiyiwa est l'un des plus grands entrepreneurs en Afrique, dans la filiere des Telecommunications.

Strive Masiyiwa Strive Masiyiwa est un homme d'affaire du Zimbabwe. Souvent mentionné comme étant le "Bill Gates" de l'Afrique. Strive Masiyiwa, 42 ans, est le Président du conseil d'administration d'Econet Wireless, une compagnie zimbabwénne qui génère des revenues au-dessus de 300 millions de dollars par an, faisant de celle-ci l'une des cinq grandes compagnie de Télécommunication, avec des activités dans huit pays particulièrement au Nigeria, Nouvelle-Zélande et en Grande-Bretagne. Il retourne en 1984 au Zimbabwe, pays nouvellement indépendant, après avoir effectué des Études techniques supérieures en Angleterre. Il eut un emploi dans une compagnie de télécommunication. Brièvement, il monta sa propre compagnie. En 1998, après un long combat, avec succès, en justice contre le gouvernement du Zimbabwe, il obtient la première licence du pays en matière de téléphone cellulaire. Depuis cette date sa compagnie a connu une expansion dans plusieurs pays. En 2001, Econet Wirelless devient l'une des trois entreprise ayant le droit de délivrer les cellulaires GSM au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique. En 2002 il était nominé par le Time Magazine's Global ...


http://www.econetwireless.com
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MessagePosté le: Dim 30 Avr 2006 17:13    Sujet du message: Répondre en citant





Fondé en 1996 par Régina Mukiibi, "Uganda Funéral Services" est une entreprise spécialisée dans l'organisation de funéraille.
Banquière de métier, la fondatrice a eu l'idée de créer cette entreprise car elle s'est rendue compte que les services funéraires proposés sur le marché ougandais n'etait pas de très bonne qualité et qu'il y'avait une véritable demande. Afin d'affiner ses connaissances du métier, elle a fait de nombreuses recherches aux Etats-unis, en Angleterre, en Allemagne et en Afrique du sud dès qu'elle obtenut le maximum d'informations elle demarra son entreprise avec beaucoup de difficulté car il lui a fallu appréhender de manière pratique les besoins du marché.
Aujourd'hui, l'entreprise est leader sur le marché des pompes funèbres en Ouganda et est véritablement devenu incontournable. Elle a déjà offert ses services aux corps diplomatiques, au gouvernement, au corps militaires, aux organisations internationales, au corps religieux, etc.
Comme consécration, elle a reçu un award pour sa qualité de grande entrepreneur dans la catégorie sénior.

http://www.ugandafuneralservices.com/
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MessagePosté le: Dim 30 Avr 2006 17:40    Sujet du message: Répondre en citant






Une maîtrise de gestion à Paris Dauphine, une quinzaine d'années d'expérience, dans l'industrie agroalimentaire essentiellement, et puis le monsieur s'est décidé à sauter le pas en 1991: créer sa propre société, Confipral. D'abord, pour fabriquer de la confiture. Puis des jus et des conserves de fruits exotiques. En 1994, sa petite affaire s'est mise à tourner rondement et, depuis, «JPKE» n'arrête pas. Aujourd'hui, cet homme-là n'a qu'un seul vrai souci, en réalité: pouvoir honorer ses commandes. Voilà six ans, il réalisait 450 000 F de chiffre d'affaires. L'an dernier, 5 millions! Et s'il parvient à déménager, comme il le projette, il est certain de «tripler [ses] ventes».
Un tour de piste des locaux actuels laisse pourtant le visiteur pantois. Comment imaginer que, de cet endroit, la maison puisse exporter un peu partout dans le monde? Ici, sur 1 000 mètres carrés, boulevard Giscard-d'Estaing, dans le quartier Marcory, la PME dynamique fait figure d'atelier clandestin avec ses murs noircis. A l'entrée, un grand panneau sur fond rouge et rose, qui domine une devanture bleue, indique «Confitures et pur jus de fruit». Dans la cour, à même le sol, un tas impressionnant d'ananas en vrac attend d'être «traité». Leur odeur, entêtante, flotte dans l'air. Sous le toit de tôle, dans la chaleur émolliente d'Abidjan, des ouvrières, bottées et gantées, aux gestes éprouvés, trient, parent, débitent les gros fruits oblongs et écailleux. Plus loin, derrière quelques machines - pasteurisateur, sertisseuse, boule de compression... - d'autres femmes collent à la main des étiquettes sur les boîtes de fer-blanc. Côté administration, les locaux sont également spartiates. Y compris le bureau du patron: meubles en osier marron recyclés, rideaux jaune passé, posters publicitaires au mur, échantillon de produits maison... Une paire de tongs traîne par terre. Seul luxe: un ordinateur et l'indispensable climatiseur.
De 2 000 à 2 500 tonnes de fruits passent chez Confipral chaque année. Des ananas, surtout - les seuls à être mis en conserve - mais aussi des mangues, des goyaves, des fruits de la passion, des papayes et encore des noix de coco, des bananes, du gingembre... Cocktail tropical! Krou-Ettien achète sa marchandise auprès d'agriculteurs qui se regroupent. Deux grossistes seulement - deux femmes - sont «accrédités» par Confipral. «Chacun a son droit où il met son pied», commente l'une d'elle, de passage. Dans son village, à 260 kilomètres d'Abidjan, dont son père fut le chef coutumier, JPKE a lui-même lancé la culture de fruits de la passion avec quatre personnes, dont un frère et deux cousins. «La deuxième année, lorsque les paysans ont vu que j'avais acheté toute la récolte, d'autres ont pris le relais. Maintenant, ils sont environ 140 producteurs, sur autant d'hectares, à cultiver ces fruits.» Une fois mise en conserve, pressée en jus, transformée en confiture ou broyée pour faire du crush (destiné aux yaourts, aux aliments pour bébé...), plus de la moitié de la marchandise est exportée, notamment aux Etats-Unis, au Canada, en Italie et en France, où Krou-Ettien est en contact avec des distributeurs comme Intermarché, Leclerc et Monoprix. Mais il livre aussi directement à des industriels tels Blédina et Materne.
«C'est un produit de nègre»... L'entrepreneur a du mérite. Car, depuis le mois de décembre 1999 et le coup d'Etat du général Gueï, l'environnement en Côte d'Ivoire n'est pas vraiment propice aux affaires: le commerce a chuté et, dans l'attente d'élections incertaines, les investisseurs se font rares. Avant d'en arriver là, il a dû surtout jouer des coudes et prendre des risques. Quand il fonde Confipral, en 1991, il ne quitte pas tout de suite son employeur et place sa femme, Patricia, à la tête de l'entreprise. C'est le temps de l'artisanat: dans une villa qui lui appartenait à Yopougon, un quartier d'Abidjan, ils sont quatre - lui, son épouse, François, son petit frère, et le fidèle Ernest (aujourd'hui responsable de la qualité) - à faire de la confiture estampillée «Joséphine Grand-Mère» (le second prénom de sa femme). «On a commencé avec quatre casseroles de cuivre de 5 kilos!» Ses économies - 100 000 F - y sont passées.
En 1994, Krou-Ettien prend les commandes. Il veut exporter: il étudie les législations étrangères, soumet des échantillons aux laboratoires européens et à la Food and Drug Administration américaine. Ses produits agréés, il peaufine leur emballage, se fait faire de jolies plaquettes de pub «pour qu'on ne me dise pas ‘‘C'est un produit de nègre''!» et obtient, après un mailing géant, sa première commande du Japon: 20 000 pots de confiture, un demi-container à fournir en un mois! Deux ans plus tard, Confipral se lancera dans les conserves et les jus de fruits (offerts aujourd'hui en première classe sur les lignes d'Air Afrique) Manouchka, du petit nom d'Emmanuel, le troisième fils et l'un des cinq enfants de Krou-Ettien. «Pour la petite histoire, raconte-t-il, j'ai appris plus tard que, chez les Akan, mon ethnie, on prononçait “manouka” - “Laisse-moi boire d'abord” - et qu'au Bénin on disait “manoukia”, ce qui signifie “Je bois vite”... Etonnant, non?»
Maintenant, dans son bureau, il étale fièrement les plans de ses futures installations: un bâtiment moderne sur un terrain de 10 000 mètres carrés dans le quartier des débuts, à Yopougon. «J'étais sur le point de verrouiller le financement avec des partenaires quand les événements ont éclaté», bougonne-t-il. Mais ce n'est que partie remise. Alors il pourra, enfin, donner toute sa mesure: séparer les lignes de production, accroître les volumes, diversifier les produits pour répondre à la demande. Il lui faudra embaucher. Mais, soudain, il se reprend, l'air méfiant - «Je parle trop», dit-il. Pour vivre heureux...


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MessagePosté le: Dim 30 Avr 2006 17:49    Sujet du message: Répondre en citant

Tu ne parles pas de Françoise Foning, la "présidente" des femmes chef d'entreprise dans le monde?
On la sert à toutes les sauces au Cameroun... Laughing
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MessagePosté le: Sam 06 Mai 2006 21:25    Sujet du message: Répondre en citant

Regarde à la première page, il y'a un bref article qui parle d'elle.
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MessagePosté le: Sam 06 Mai 2006 21:38    Sujet du message: Répondre en citant


Lauréate du prix "invetisseur de l'Année 2004", de la médaille d'argent attribuée en 2005 par le Président Yoweri Museveni à la "Meilleure Femme Chef d'Entreprise" (catégorie Pme)




DIRECTRICE GENERALE DE BEE NATURAL PRODUCTS

MARIA ODIDO DI FONZO

"Des millions d'africains pourraient faire ce que j'ai fait !"
La première était un commerce de vêtements. La seconde, un video-store. Un restaurant a suivi puis une compagnie d'assurances, classée 9ème en Ouganda (1,2 million d'euros de chiffre d'affaires) et la seule à être dirigée par une femme. Il y'a une agence de publicité, un cabinet immobilier quand le prix du mètre carré s'est mis à grimper. Et les autres...

Des structures légères toujours, developpées avec un effectif réduit, gardées ou non en fonction des opportunités et des besoins du marché. Bee Natural Products, née en 2003 pour exploiter le miel du West Nile, est la dernière en date. Non à la moindre. Cette PME de quarante salariés produit déjà 80% du miel ougandais et exporte en Europe. Depuis son grand bureau très design au dernier étage de la Pan Africa House (qu'elle possède) au centre de Kampala, Maria Odido Fonzo explique à Amina comment dans son pays, une femme peut créer des entreprises en démarrant à partir de zéro dès la sortie du lycée. Une belle leçon de management à tous ceux qui rêvent de devenir patron.

Que est votre secret ? Des tas de gens ont, chaque jour, des tas d'idées géniales mais ne se retrouvent pas pour autant à la tête d'une kyrielle d'entreprises...
Il n'y a pas de secret. J'aime l'action. Je prends plaisir à explorer une idée, à réaliser un projet en la façonnant à ma manière.
Je ne crois pas qu'il soit indispensable de sortir d'une école de commerce pour monter une entreprise. Il faut le voir. La chance que j'ai eue peut-être a été de le savoir très tôt. Après mon bac au collège polytechnique du Kenya, j'ai trouvé un job de secrétaire. 48 heures plus tard, j'étais partie.
Ensuite, il faut arriver au moment opportun. Le timing est essentiel. J'ai commencé à gagner ma vie en vendant à Nairobi (Kenya) des vêtements d'occasion achetées en Ouganda parce qu'en 1980, le pays entrait dans la guerre civile. Les gens avaient besoin d'argent. En 1987, la location de vidéo a très, très bien marché parce que la guerre était finie. Les gens voulaient se divertir. Et il n'y avait aucune concurrence. Quand j'ai mis la boutique en vente un an plus tard, les acquéreur ne manquaient pas.
Par contre, l'exportation de fruits et légumes aux Emirats n'a pas eu les résultats que la demande laissait supposer. En 1992, les vols Entebbe-Dubaï étaient irréguliers. J'ai fini par perdre beaucoup d'argent avec cette affaire, je me suis résignée à la fermer.

Vous avez lancé Bee Natural Products en 2003. Le moment était opportun ?
Oui pour deux raisons.
La première est que le miel du West Nile, issu de la forêt est 100 % naturel, répond à l'attente des consommateurs. Mais il était récolté par des fermiers opérant chacun dans leur coin. De ce petit business informel, on pouvait faire une vraie filière industrielle, d'une part en développant une gamme de produits dérivés - gélée royale, cire, pollen à usage pharmaceutique, cosmétiques... - et de l'autre, en introduisant un artisanat local autour de la fabrication d'équipements de protection et de matériel apicoles.
La seconde raison est que la Banque européenne d'Investissement disponse d'un fonds spécial destiné à aider les start-up de l'afrique de l'est et prête, au taux de marché monétaire, des sommes de 50000 dollars à, environ, un million de dollars. J'ai envoyé un dossier. Il a été accepté, j'ai bénéficié d'un programme-pilote et, au titre de ce fonds t(APEX fund), emprunté 700000 dollars. Je pouvais contruire l'usine. Par ailleurs, la fondation Shell m'a confié une étude sur l'apiculture en Ouganda et, en plus, accordé un prêt sous forme de leasing remboursable en cinq ans. Je pouvais, en gardant du cash-flow, installer l'équipement solaire et le générateur au diesel nécessaires à la production d'électricité à l'usine.

De belles conditions pour démarrer.
Inespérées. En Afrique, une PME a beaucoup de mal à accéder à un financement. Il faut le savoir. Autrement, des millions d'africains pourraient faire ce que j'ai fait. Quand une banque vous propose 26 % comment voulez-vous accepter ? D'autant qu'elle exige une hypothèque sur votre maison, sur vos terres sous réserve que ces biens aient de la valeur. Il ne faut pas s'etonner que le continent ne "décolle" pas. Qui forme le tissu économique d'un pays sinon ses PME ? Les africains ne veulent pas être assistés, ils veulent les moyens de générer de la richesse. C'est comme ça que l'occident a prospéré. Je suis très reconnaissante à la fondation Shell. Sans elle, je l'ai dit et redit, Bee Natural n'existerait pas et des familles entières de fermiers seraient encore dans la misère. Améliorer leurs conditions de vie me tenait particulièrement à coeur.

En quoi ont-elles changé ?
Au départ, nous avions un contrat avec 235 fermiers. Le nombre est passée à plus de 3500, dans cinq districts du Nord : Arua, Nebbi, Yumbe, Moyo et Adjumani.
Leur revenu a quituplé. Ils ont acheté du matériel, certains le fabriquent eux-mêmes à l'inter-saison, avec notre aide. Nous apprenons aux femmes à confectionner des bougies... Ce sont des femmes qui fabriquent les équipements de protection : gants, masques, voiles.
Grâce au label CE (Communauté européenne), nous exportons en Allemagne et en Norvège depuis décembre 2005. Nous visons d'autres marchés européens. Bee Naturel Products sera d'ailleurs au salon "Terroirs du Monde" à la porte de Versailles à Paris, les 14-15 juin. Et nous espérons avoir l'appelation "miel biologique" à la fin de cette année. C'est un début. Plus nous grandirons, plus la communauté en profitera.

Comment avez-vous obtenu le label CE en si peu de temps ?
D'emblée, nous avons traité le miel de façon professionnelle, imposé des contrôles qualité rigoureux et des conditions sanitaires strictes. Le personnel passe une visite médicale par trimestre, à nos frais ; les opérateurs et les opératrices affectés à la chaine de conditionnement utilisent une salle de douche séparée en arrivant etc.
Mon mari, qui est italien et a travaillé des années comme consultant pour des clients anglais, m'a aidée à comprendre la règlementation européenne. J'ai, de mon côté, supervisé l'équipe de rédaction des normes apicoles à l'Office ougandais de la Normalisation et le groupe de travail chargé d'élaborer une stratégie d'exportation au Bureau Ougandais de la Promotion des Exportations apicoles et au ministère de l'Agriculture. La tâche était lourde, les critères de Bruxelles sont encore plus contraignants que ceux de la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis. Mais elle était passionnante. Les abeilles me fascinent, elles n'ont que des effets bénéfiques sur la santé. J'ai démissionné de mon poste de trésorière nationale à la Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Ouganda et compte arrêter d'autres activités pour me consacrer à l'apiculture.
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MessagePosté le: Dim 07 Mai 2006 12:44    Sujet du message: Répondre en citant




Les rois de la tuile

Spécialisé dans la BTP. Bénin Concept a fondé son succès sur la toiture. Une façon d'éviter la tuile

"J'aurais pu faire de l'import export, comme tout le monde mais le BTP (Bâtiment et travaux publics). Avec sa formation de maçon (dans l'âme), Dominique Sagbo gérant de Bénin concept répète à l'envie que le BTP est une profession qui exige du doigté, depuis la pose du premier parpaing jusqu'à l'installation de la dernière tuile. La tuile, c'est son fonds de commerce. "des tuiles en vibro-mortier, tient-il à préciser. Sans amiante". Ces tuiles sont utilisées depuis plus de deux décennies dans le monde entier. Constituées de gravier, de sable, de ciment et d'oxyde de fer, elles permettent d'utiliser, à hauteur de 98 %, les matières premières locales. Une technologie appropriée, puisqu'elle permet de crée des emplois sur le terrain.
L'aventure de Bénin concept, l'entreprise de Dominique Sagbo et de son frère, Léonard Padonou a commencé en 1993. Enregistré avec un capital de 500 000 FCFA, cette société à responsabilité limitée (SARL) est gérée à Paris par Dominique qui se charge d'envoyer les mailings, de décrocher les contrats et de suivre l'evolution technologique des métiers du BTP. A Cotonou, Léonard Padonou, le frère de dominique assure la direction technique.
Le projet est né comme un retour de flamme. "La quarantaine approchait, explique Dominique Sabgbo, et je travaillais comme un fou. "Dix sept heures par jour, dans un restaurant que j'avais crée avec des amis". Le ciment, les parpains et les toitures restent une obession pour ce béninois qui avait déjà vingt ans de métier dans le batiment.
"Avec la démocratisation de la vie politique au Bénin, j'ai pensé que c'était le moment ou jamais de retourner au pays". Dominique Sagbo retrousse ses manches et retourne à ses premiers amours : le bâtiment. En travaillant les week ends et les jours fériés, il accumule les congés qui lui permettent de se rendre au Bénin huit jours tous les mois.
"J'ai effectué une étude de marché au Bénin et au Togo afin de voir quels types de toiture étaient utilisées". Tôles ondulées, dalles en betons ou tuiles en terre cuite, rien de bien convaincant pour Dominique Sogbo, qui se souvient d'une tuile en vibro-mortier qu'utilisait un ami maçon installé en Cote d'ivoire. "Les matériaux couramment utilisés pour la toiture sont trop chers car importés, soit peu isolant comme la tôle".
L'idée trouvée restait essentiel : dénicher et former des ouvriers. Car la fabrication et la pose de tuile en vibro-mortier nécessitent un encadrement technique approprié. L'investissement de départ est conséquent. "Pendat un an et demi, des amis et des compagons de france (une confrérie d'artisans) sont venus bénévolement pour m'aider à former les ouvriers". Dominique Sagbo a consacré 12 million de F cfa à la formation des ouvriers et à l'achat de matériel. A l'arrivée : des tuiles disponibles en plusieurs coloris, certifiés ISO 9002 et ISO 9003 avec une durée de vie de plus de cinquante ans.
Dix ouvriers travaillent pour Bénin Concept et chacun a à coeur de montrer son savoir-faire. Des ouvriers polyvalents, rompus à l'exigence de qualité et de sécurité de Bénin Concept. Aujourd'hui chacun d'entre eux empoche un pourcentage sur chaque chantier enlevé. "Dès la fin de la formation, nous avons décroché notre premier contrat : une petite maternité gérée par une organisation non gouvernementale".
Benin Concept travaille avec des cabinets d'architecture qui ont le même souci de qualité : le contrôle est permanent depuis le début jusqu'à la fin de la production. Dominique Sagbo va même jusqu'à demander à ses clients de venir régulièrement sur les chantiers. "quand on construit une maison, il faut comprendre comment chaque élément a été posé". Et lorsque le toit est fini, le client assiste à tous les tests effectués et signe une décharge. Le chef de chantier peut être appelé au moindre problème. Des contrôles techinques sont effectués deux fois par an. "Les clients sont satisfaits et les ouvriers sont fiers du travail bien fait".
Bénin Concept réinvestit la majorité de ses gains dans l'achat de matériel et dans la nouvelle lubie des frères maçons" : la création d'une menuiserie. Nous voulons réaliser nos charpentes, portes, charnières et pourquoi pas ? des meubles" conclut Dominique Sagbo. "Une esthetique africaine pour des clients qui sauront apprécier le savoir-faire des artisans locaux".

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MessagePosté le: Dim 07 Mai 2006 20:24    Sujet du message: Répondre en citant

Salimata Porquet, une femme de poigne

Diplômée en psychologie enfantine, elle a d'abord monté un restaurant, Chez Tante Sally, avant de créer sa propre entreprise d'emballage qui ravitaille plusieurs pays de la sous-région. Son ambition: servir la cause des femmes sans misérabilisme. «Regardez les programmes de développement: on ne s'occupe des femmes que quand on parle de pauvreté et de sida», s'indigne-t-elle. Sa Fédération des femmes entrepreneurs de Côte d'Ivoire, qui forme et informe les femmes, en regroupe plus de 10 000. Micro-financement, lobbying, Salimata Porquet se bat sur plusieurs fronts. Le plus ambitieux est sans nul doute celui constitué par l'Alliance internationale des femmes entrepreneurs, qui vise à créer un réseau mondial d'influence et d'échanges. Cette élégante femme à poigne est devenue l'une des rares Africaines à diriger une entreprise industrielle, la Safem, une fabrique d'emballages en plastique (60 employés). «Au fond, le commerce ne fait que maintenir l'Afrique dans la pauvreté, regrette-t-elle. Pour suivre un tant soit peu le rythme de la mondialisation, il faut que nos pays s'industrialisent. Notre modèle, c'est l'Inde. Là-bas, des microentreprises sont devenues de véritables PME créatrices de valeur ajoutée. En Afrique aussi, cela doit être possible
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MessagePosté le: Dim 07 Mai 2006 21:52    Sujet du message: Répondre en citant

EXPORTATION DE MEUBLES : Quand le made in Senegal fait recette Outre-Atlantique

Dans les jardins de l’hôtel Méridien, une exposition réservée aux entreprises locales exportatrices sur les Etats-Unis va se dérouler. En attraction, il y aura sans doute des meubles fabriqués par une jeune entreprise qui a fait de New York un de ses principaux points de vente.

Au début était un déclic. Lorsqu’en 2001, Latyr Diop, passe devant Soumbédioune, la beauté des meubles qui y sont exposés ne le laisse pas indifférent. Alors en vacances au Sénégal, lui qui vit au pays de l’Oncle Sam depuis 12 ans, se demande pourquoi de telles marchandises ne devraient pas être exportées aux Etats-Unis. “Les jeunes gens que j’ai interrogés sur place m’ont alors répondu que s’ils avaient du matériel, rien ne s’y opposerait ”, raconte-t-il. “ Je suis allé aux Etats-Unis où le lendemain de mon retour, j’ai pu convaincre des amis et rassembler 201.000 dollars (près de 130 millions de Fcfa) avant de foncer sur l’Italie pour y acheter du matériel de menuiserie ”. C’est une nouvelle vie qui commence alors pour ce jeune Sénégalais, à la trentaine entamée. Il cède ses parts dans l’entreprise qu’il dirigeait jusque-là, un “ same day delivery ” opérant dans la zone de New York, New Jersey et Connecticut et rentre au Sénégal. Finie la livraison. Vive le bois et le “ Koch B. ”, ainsi que lui et ses cinq associés, des Sénégalais expatriés, ont choisi de nommer leur entreprise de menuiserie ébénisterie. “ je rêvais déjà d’une telle opportunité ”, dit-il. Sauf que les débuts seront ceux de la désillusion. Installé à Touba, celui qui l’aide à monter l’affaire le roule dans la farine. Mais il faut beaucoup plus que cela pour le décourager. Après cette mauvaise expérience, c’est la délocalisation à Dakar. En novembre 2003, la première collection est lancée et un premier show room est ouvert sur la route des Almadies en janvier 2004. “ Nous ne travaillons qu’avec du bois massif de toutes les gammes pour faire du mobilier contemporain”, précise-t-il. Armoires, portes, meubles de salons, tables à manger, bref tout ce qui est mobilier, passe entre les mains des façonneurs de cette entreprise.

Agrémentés de verre, de pagne tissé ou d’autres matériaux, les meubles de Koch B. prennent le chemin d’outre-Atlantique quand ils ne sont pas vendus au Sénégal à des prix variant entre 25.000 Fcfa et 1.600.000 Fcfa.

Le 07 décembre dernier, Kock B. qui est présent sur Internet, a ouvert sur l’une des plus prestigieuses avenues de New York à Lafayette Groud Floor, un show room, dans le quartier Soho exactement, inauguré par le ministre de l’Industrie et de Artisanat au nom du président de la République. Au Sénégal, la station balnéaire de Mbour, Saly Portudal en a accueilli aussi un, il y a trois mois. Entre 2003 et 2004, le chiffre d’affaires est passé de 73 millions à 300 millions de Fcfa. Avec deux ateliers, dont une unité de menuiserie basée à la Sodida, le groupe Koch B. dont l’espace d’exposition aux Almadies abrite aussi un bar-restaurant, emploie 92 personnes. Pape Moussa, un des associés expatriés de Latyr, présent hier dans les jardins de l’hôtel au moment où était aménagée l’exposition, ne se contente pas de telles performances. “ Nos unités de productions restent à parfaire pour mieux répondre aux attentes du marché américain d’où le business plan que nous avons soumis à la Boad”, explique-t-il. Excepté un crédit de 100 millions de Fcfa accordé par une banque de la place, l’entreprise roule principalement sur fonds propres. “ Le bois de premier choix coûte cher et est parfois en rupture. Il faut des moyens conséquents pour aller le chercher au Gabon ou encore au Cameroun”, souligne Latyr.

Quid des difficultés qu’il y a pour une Pme sénégalaise à pénétrer le marché américain. “ A mon niveau, je n’en ai pas. C’est là-bas que j’ai appris à faire du business. C’est un marché que je maîtrise mieux que celui du Sénégal ”, répond Latyr. “ On ne comprend pas qu’une entreprise comme la nôtre ne puisse pas bénéficier du budget de l’Etat réservé à l’achat de mobiliers ”, s’interroge Pape Moussa. Les containers de meubles qui ont été déjà envoyés aux Etats-Unis où certains de leurs produits sont vendus jusqu’à 7000 dollars (plus de 3,5 millions de Fcfa) pièce, n’ont pas beaucoup coûté en taxes puisqu’ils étaient en bois massif. Avec l’agrément du pagne tissé au régime de l’Agoa, ce sont d’autres perspectives qui s’offrent à eux. Les 25 à 30% de taxes qui frappaient leurs produits faits avec cette matière vont disparaître. “ Pour nous, cette rencontre sur l’Agoa, doit surtout à nous servir à développer notre portefeuille de partenaires ”, espèrent Latyr et Pape Moussa. Ils pourraient ne pas être déçus, si l’on en juge de par la curiosité qu’ils ont commencée à susciter dans les jardins du Méridien. 800 invités des organisateurs du Forum, dont, dit-on le président Wade, devraient défiler sur les lieux, entre 17 et 21 heures, sous les tentes aménagées sur le front de mer. Hier, alors même que l’aménagement de leur vaste stand n’était pas encore terminé, certains touristes n’hésitaient pas à quitter la piscine pour aller contempler la beauté des meubles, entièrement made in Sénégal, qui ne manquent ni d’assurance, ni de charme ...en maillots de bain.
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Soundjata Kéita
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MessagePosté le: Dim 07 Mai 2006 22:08    Sujet du message: Répondre en citant

Merci beaucoup Essema, de nous faire partager toutes ces brillantes réussites, puissent-elles encourager les notres à se lancer à leur tour dans l'aventure.

Cependant, pourrais-tu mettre les sources des informations que tu nous fournis ici.
En te remerçiant par avances.


Hotep, Soundjata
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MessagePosté le: Lun 08 Mai 2006 19:01    Sujet du message: Répondre en citant

Source quotidienmutation.net




Michel Mbida : Vivre de bois mort

Directeur de Pme, il a bâti ses activités autour de la récupération des essences naturelles.
Jean-Bruno Tagne

Sous son regard et ses doigts d'artiste, le bois mort et les lianes ont été habilement transformés en meubles. Ce sont des fauteuils, tables et autres canapés confortables, fabriqués essentiellement avec du bois mort de mer et de la liane. Dans le Show-room de Structure et Morphologie, la Pme que dirige Michel Mbida, il ne reste plus qu'un salon entier. Toute sa création a été achetée lors du dernier salon international de l'entreprise, Promote. Il faut donc produire à nouveau et, en compagnie de ses sept stagiaires, il s'y attelle. Une tâche bien ardue, ce d'autant qu'il doit en même temps satisfaire aux nombreuses commandes et sollicitations des clients, qui appellent même des Etats-Unis.
Michel Mbida réussit à satisfaire cette demande par sa dextérité et par l'originalité de sa création. Cet homme âgé de 40 ans n'a, en effet, rien appris d'autre que la création. Après l'obtention de son baccalauréat, il se rend en France où il s'inscrit tour à tour à l'Ecole des beaux arts de Metz et à l'Ecole Camondo de Paris. Il en sort nanti d'un diplôme d'architecte d'intérieur, option design de création de produit d'ameublement. Pendant 6 ans, Michel Mbida travaille pour un bureau d'études parisien. Il y est responsable du design et de la création. Ses œuvres paraissent dans les magazines Elle et Marie Claire. Pas suffisant pour qu'il s'installe définitivement dans ce pays qui, malgré le temps, n'a pas cessé de lui être étranger.
Il retourne au Cameroun. Trois années après, il crée Structures et Morphologie, une Pme. Son créneau est tout trouvé : se servir des essences forestières pour sa création multiforme. "Nous faisons la conception et l'aménagement des maison et des meubles. Nous faisons également de la décoration de mariage, des défilés de mode, bref tout ce qu'il y a comme création et décoration d'intérieur", affirme-t-il.
Audience
Après 7 ans d'existence, tout semble bien marcher pour son entreprise. Il compte à son actif quelques réalisations majeures à l'instar du plateau du journal télévisé de la Crtv, le hall du ministère du Tourisme, la conception de plusieurs bâtiments et résidences à Yaoundé, la décoration de l'hôtel Hilton pour la cérémonie du ballon d'or africain 2003 organisée par Mtn, etc. Lors du dernier salon international de l'entreprise, les visiteurs sont tombés sous le charme de ses œuvres : un mélange harmonieux de matériel traditionnel et moderne. Conséquence, tout a été vendu et les retombées financières sont importantes. Michel Mbida le reconnaît avec malice, mais n'évoque aucun chiffre.
Idem lorsqu'on l'interroge sur son chiffre d'affaires, après 7 ans. Il hésite et affirme laconiquement : "Je ne vis que de ça. Ça marche". Une chose est sûre cependant, son chiffre d'affaires est considérable. Ce d'autant que sa clientèle, au départ constituée d'expatriés et aujourd'hui très africaine, doit débourser entre 60.000 Fcfa et 300.000 Fcfa pour acquérir qui un fauteuil, qui un salon. Pour les décorations, les prix se négocient dans la même fourchette, voire plus.
Tout n'est cependant pas rose pour Structures et Morphologies de Michel Mbida. L'acquisition de sa matière première est devenue un peu plus difficile ces derniers temps. "Au départ, les gens nous appelaient spontanément à venir ramasser du bois mort et des lianes quand ils avaient fini de défricher leurs champs. Mais depuis qu'ils savent que c'est pour en faire des meubles à vendre, ils nous les vendent, eux aussi", indique-t-il. D'autre part, il espère obtenir un soutien du ministère des Pme, qui lui permettra d'agrandir son unité pour une plus grande création qui tienne compte de la diversité culturelle camerounaise.
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MessagePosté le: Lun 08 Mai 2006 19:03    Sujet du message: Répondre en citant

Source quotidienmutations.net


Gabriel Ebele Kondo : Tout un savoir pour les emballages

Après l'imprimerie Press Center, il a créé Pack Industry, une entreprise de fabrication des cartons. Lazare Kolyang

Si les méthodes de travail n'avaient pas beaucoup évolué dans les entreprises, peut être que Gabriel Ebele Kondo ne se serait jamais lancé dans cette initiative. Mais quelques années après avoir créé à Douala, en 1984, l'imprimerie Press Center, les choses ont vite évolué. "Le papier informatique utilisé, que nous fabriquions et qui était destiné à la confection des factures et autres quittances, ne marche plus. Les gens utilisent actuellement le simple papier du type format A4 pour leurs opérations", explique-t-il. Il fallait donc changer et faire autre chose. Et Gabriel Ebele Kondo n'est pas allé loin pour trouver un autre créneau, tout aussi porteur. "J'avais déjà constaté au niveau de l'imprimerie qu'il fallait toujours des cartons pour emballer les papiers, et ce n'était pas toujours facile. Voilà comment je commets un cabinet pour une étude de marché qui m'a permis de constater qu'il y avait de la place pour un quatrième opérateur à côté des trois autres qui existaient déjà", affirme-t-il. Le président directeur général de l'entreprise Pack Industry, née il y a presque trois ans, sait alors qu'il lui faudra du temps pour se faire une place au soleil, en trouvant des clients. Sans citer des noms, l'industrie qui emploie environ 140 personnes et installée à la sortie de la ville de Douala, en allant vers Yaoundé, revendique un portefeuille riche d'une vingtaine d'entreprises. A qui sont livrés, en fonction de la demande de chacune, des cartons de toutes dimensions fabriquées à partir de matières premières, colle, papier, totalement importées. Hormis la vapeur, seul élément fabriqué sur place. Du papier informatique au carton, Gabriel Ebele Kondo est donc pleinement resté dans le même secteur. " Je n'aime pas être dispersé ", s'en défend-il. Mais, quelques années auparavant, il aura été tenté par une aventure dans d'autre domaine. En publicité, notamment. Ce fut en 1982, auprès de Antar Gassagay, alors directeur général de l'entreprise Sapi Baringer. "J'étais son directeur général adjoint chargé du commercial ", se rappelle-t-il. C'est de là qu'il partira en 1984 pour créer Press Center, encore en liquidation. Le dernier venu dans le marché des cratons ondulés se partage aujourd'hui, avec ses concurrents, les 27.000 tonnes de cartons par an, destinés aux entreprises locales. Sauf celles qui font dans l'exportation de la banane. Celles-ci importent directement leurs cartons. Les prix pratiqués sont fonction du poids du carton, de sa surface, mais aussi de la quantité commandée. Ici, tout est pratiquement fait sur commande. " Nous ne fabriquons que les quantités qui nous sont demandées. Car, il n'est pas conseillé de stoker pendant longtemps les cartions ", indique-t-il. Des conditions de travail un peu délicates, qui ne sont pas facilitées par la disponibilité même des matières premières. Il s'agit par ailleurs, d'après Gabriel Ebele Kondo, d'un secteur qui nécessite un grand fonds de roulement, " environ 1 milliard de francs Cfa par trimestre ". La création de Pack Industry est pour lui l'aboutissement d'une longue carrière commencée en France. Après, d'abord, des études de comptabilité à l'école de commerce et de gestion à Paris et, ensuite, l'école de Commerce de la même ville, il est, entre 1978 et 1981, négociant en composants électroniques chez Marcel Dassault, un fabricant de mirages. Après un bref passage au service achat, comme négociant pour le département Afrique, au siège de la Scoa à Paris, c'est à Douala, comme chef département commercial, qu'il achève sa collaboration avec le concessionnaire français.
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MessagePosté le: Ven 12 Mai 2006 21:37    Sujet du message: Répondre en citant



Crée par Amadou Ousmane SIMAGA, le Groupe SIMAGA est le fruit de 40 ans d'expérience au service du développement économique du Mali, d'une expérience forgée par la persévérance et la rigueur d'un seul homme.
Ce sexagénaire ambitieux, travailleur et au flair incomparable a su très opportunément développer et diversifier les activités de l'entreprise familiale de transport dans laquelle il avait débuté en 1952 à l'âge de 17 ans, au point d'en faire "un véritable empire" totalement tourné vers la consolidation des secteurs clés du développement de son pays.
Les entités de son groupe sont les Etablissements A. SIMAGA et BETRAM SA spécialisés dans la commercialisation de voitures et de véhicules agricoles;
SOMATRA - Société Malienne de Transports et Balanzan Transports
qui constituent la grande référence dans le transport routier, la BETRAM SA qui leur sert de support logistique et puis enfin segou lait unité industrielle de fabrication de yaourt.

http://www.malipages.com/simaga/
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MessagePosté le: Ven 12 Mai 2006 21:44    Sujet du message: Répondre en citant

Source lexpress.fr

Les Wankoye à fond la gomme

Il est aussi à l'aise pour tancer les représentants de la Banque mondiale à Washington que pour palabrer devant la case - la boucca - d'Adamou, le gardien de l'une de ses plantations. A l'entendre parler des qualités d'Acacia singalansis, à le voir trotter au milieu de ses champs et vanter ses nouvelles cultures, on pourrait le prendre pour un ingénieur agronome. Mais Boureïma Wankoye a fait Sup de co. A Marseille. Et depuis une quinzaine d'années, avec son frère, Boubacar, et son associé, Thierry Dulon, un copain de promo, ce petit homme modeste et courtois, au visage rond et à la moustache fine, a trouvé le bon filon.

Sa veine: la gomme arabique - cette substance mucilagineuse transparente qui suinte de l'écorce des acacias et qui durcit au contact de l'air. Une vraie bonne à tout faire! Emulsifiante, stabilisante ou épaississante, on l'utilise en pharmacie, en cosmétologie (pour les parfums), dans l'agroalimentaire (les sodas...). Elle est aussi recherchée par les fabricants d'arômes et divers industriels (couleurs, adhésifs, lithographie...). Nom de code: E 414, mais le produit est tout ce qu'il y a de plus naturel et, donc, à la mode. Ici, il est même enraciné dans la culture locale: les Nigériens l'achètent en sachet directement chez les tabliers - les commerçants - du grand marché Katako pour le mâcher telle une friandise et les marabouts le mélangent avec l'encre dont se servent leurs élèves de l'école coranique pour écrire les versets sacrés sur leurs tablettes de bois - les walhans.

Dans les années 60, l'ex-société nationale, la Coproniger, en récoltait bon an mal an quelque 1 000 tonnes. Mais plusieurs années de sécheresse et de mauvaise gestion ont mené la compagnie au désastre. La production s'est effondrée, les clients et les investisseurs ont filé. Puis sont venus les Wankoye. Leur père, Amadou, qui, en son temps, avait fui le régime du président Diori Hamani, s'était enrichi dans le commerce du bétail et la production de céréales. Lorsqu'il est rentré, en 1976, en plein boom de l'uranium et de l'immobilier, il a fait fortune dans l'importation de bois. Il a gardé Boubacar à ses côtés, l'a formé, et a permis à Boureïma, l'aîné, de poursuivre ses études supérieures en France. «Ce fut ma chance.» Mais les frangins n'ont rien de fils à papa. En 1984, un an avant de décrocher son diplôme, Boureïma et son ami, Thierry Dulon, créent la société ASI (Achats Service International). Ils tâtent du conseil aux entreprises, du «bana-bana» (import-export), se tissent un réseau de relations avant de s'aventurer, en 1988, dans la gomme. Sur la pointe des pieds.

Comme de gros morceaux de sucre candi Car l'affaire ne va pas de soi. Les agriculteurs qui veulent bien les fournir leur livrent un produit médiocre. Les clients européens, eux, se méfient de ces jeunots. Certains les reçoivent dans l'escalier! «Il fallait restaurer la qualité, accroître les volumes, s'assurer des approvisionnements», raconte Boureïma. Avec son frère, il va sur le terrain pour informer et former, en dialecte, des paysans qui, à leur tour, tâchent de convaincre les villageois. En particulier, de séparer la gomme friable de la qualité la plus dure, plus recherchée. Le résultat est décevant. Mais les Wankoye sont des Songhaï - des guerriers. Ils contournent le problème et bâtissent leur propre centre de tri. Désormais, à Niamey, dans un grand hangar ouvert, sur 1 000 mètres carrés, une trentaine de femmes, assises à même le sol et munies de grands plateaux - par plus de 40 degrés en ce mois de mai - enlèvent le bois, trient, tamisent la gomme, qui maintenant ressemble à de gros morceaux de sucre candi. Chacune doit remplir l'équivalent de quatre sacs par jour, soit 200 kilos, sous l'œil de Harouna, le contremaître. En aval, les deux frères et leur associé rachètent Emiga, une société de la région marseillaise, spécialisée dans la transformation et la commercialisation de la gomme. «Cela nous a permis de pénétrer le milieu professionnel, d'avoir accès au marché et de connaître nos utilisateurs», précise Boureïma.

Voilà les Wankoye présents sur toute la filière, de la production à la distribution. En 1995, ils commencent alors à acheter des terres. Ils importent aussi des plants d'acacia du Soudan, du Tchad, du Nigeria, qu'ils élèvent dans leur pépinière avant de les replanter. Cinq ans plus tard, sur 600 à 700 hectares qu'ils détiennent en propre, leurs arbres «crachent» déjà 1 kilo de gomme par an, alors que le rendement des peuplements naturels (de 3 à 4 millions d'hectares) ne dépasse pas 100 à 200 grammes. Sur cette terre désormais fertilisée et moins soumise à l'érosion, entre les rangées d'arbres parfaitement alignés, poussent des «cultures associées» comme le mil et le sésame... Et, si le désert recule, la faune revient, avec les outardes (de gros échassiers friands de gomme) ou les gazelles. Une vraie résurrection! Le niveau de la récolte a déjà rattrapé celui des années fastes de la Coproniger et devrait être multiplié par 4 ou 5 d'ici à 2007. De quoi propulser le pays dans le peloton de tête des principaux producteurs, derrière le Soudan. Déjà 6 000 paysans et leurs familles vivent de la gomme.

A 43 ans, Boureïma fait figure de notable. On lui a même proposé de devenir ministre de la Privatisation! Ce qu'il s'est empressé de décliner, tant il a diversifié ses affaires. Le groupe s'est lancé dans la production de l'arachide et du souchet (qui entre dans la composition des glaces et de l'horchata, une boisson très prisée des Espagnols), la commercialisation du niébé (un haricot dont les Africains raffolent), l'importation de produits agricoles et industriels. D'autres firmes ont été rachetées, comme une chaudronnerie et l'ex-filiale locale d'Air liquide... Désormais, les Wankoye réalisent quelque 300 millions de francs de chiffre d'affaires et figurent parmi les grands propriétaires terriens. Loin de vouloir s'arrêter, ils fourmillent de projets, notamment la production de lait. Un troupeau de vaches est en cours de constitution avec d'autres éleveurs. Boureïma voudrait croiser la noble azawak, la plus belle vache laitière africaine, avec la montbéliarde. «Il n'est pas normal, soutient-il, que ce pays importe encore la quasi-totalité de son lait.» Pour autant, les Wankoye n'en ont pas fini avec l'acacia: ils étudient la possibilité, un jour, de faire aussi du... miel. Ah! le bel arbre!
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MessagePosté le: Sam 13 Mai 2006 15:29    Sujet du message: Répondre en citant

Source Amina

Immaculée Amoussou
Kpakpa Quenum


Directrice de "CMB Grill"

Venue au monde des affaires il y'a une trentaine d'années, Mme Immaculée Amoussou Kpakpa Quenum est une directrice d'entreprise épanouie. Née en 1950 à Cotonou, elle a fréquenté l'école primaire et secondaire de Nyekonapoe à Lomé, privilège que sa maman, commerçante, et son père agent de santé publique et maître d'hôtel de Sylvanus Olympio, premier président du Togo, lui ont offert. Nantie du Brevet du premier cycle, elle décide de poursuivre sa formation au lycée du Tokoin. En terminale A, elle est gagnée par le virus des affaires et rentre à Cotonou en 1974. Samson Quenum, plombier de formation, comptable et vendeur de sandwiches, deviendra son mari pour une passion partagée : l'art culinaire. Sa première activité fut la vente de sandwiches en porte à porte, dans les bureaux des entreprises et sur les marchés. Pour fidéliser la clientèle, le couple décide de créer "Ravimex", un bar restaurant qui dessert, entre autres, les plates-formes pétrolières et des navires. Au menu, grillades de viande, poisson, service traiteur et autres. Monsieur epluche les pommes de terre et Madame fait les grillades. La representation de plusieurs marques de produits tel que Bridel, Marie Brizard, Cognac, Chocodi et autres ont conduit à la création de "Ravimex International". Elle ouvre avec son époux une boutique de vente de costumes, chemises et chaussures en provenance de France et des Etats-unis ainsi que l'aéro disco", une discothèque installée à l'aéroport de Cotonou. Puis le service béninois des travaux réunis, une société de plomberie. Mais la morosité ambiante des années 90 les oblige à changer de corps et à fonder les charcuteries modernes du Bénin (CMB). La peste porcine vient compromettre cette entreprise et tous les stocks sont détruits par les services sanitaires. Nullement marquée par ce coup du destin, elle crée à nouveau, avec son époux, "CMB Grill" avec la concentration de l'activité sur le service traiteur et la formation des personnes désireuses d'apprendre le métier de cuisine et de restauration. Aujourd'hui, la vaillante dame mère de cinq enfants est à la tête du plus grand service traiteur du pays et n° de la restauration au Bénin.
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MessagePosté le: Sam 13 Mai 2006 15:31    Sujet du message: Répondre en citant

Source amina

Ruffine Adjovi Koukoui

Directrice de "Arti-Savon"

Née en 1936 à Ouidah, Mme Ruffine Adjovi Koukoui a commencé le cours primaire à l'age de neuf ans. A Cotonou, elle apprend la dactylographie et obtient en 1967 son premier contrat à UNICOMER dans la branche "assurance" comme secrétaire dactylographe puis chargée de la production maritime. A l'avènement de la révolution marxiste-léniniste, mutée à la Société nationale d'assurances et de réassurances, elle reste jusqu'à sa retraite anticipée, en 1991. Une compatriote lui conseille de fabriquer du savon. Après maintes réflexions et recherches tant sur le processus de fabrication que sur la qualité, elle crée "Arti-savon", pour fournir la population béninoise des savons de qualité, fabriqués localement à usage domestique à vertus thérapeutiques, produisant et commercialisant des savons à base d'huile de palme, palmistes, de coco, de nems, de sésama, de beurre de karité. Elle produit également quelques pommades. Aujourd'hui, ses produits sont présents sur le marché national et international. Affable et tolérante, cette mère de 9 enfants nourrit l'ambition de posséder une chaine de production. Pour répondre efficacement aux commandes qui l'assaillent. Cette batante a vu ses efforts récompensés à plusieurs reprises : diplôme d'honneur du ministère du développement rural en 1994, diplôme de la meilleur innovation en produits cosmétiques en 2000; en 2001, le 2ème prix d'hygiène à soins corporels par le ministère de la Culture de l'Artisanat et du Tourisme et celui du Meilleur produit de la Semaine du label Bénin en 2002 par "AT conseil". Elle est également coordinatrice de l'association ouest-africaine pour la promotion et le développement des petites et moyennes entreprises au bénin dont l'objectif est de faciliter l'exploitation et l'acquisition de marchés pour les produits locaux;
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Dernière édition par essama le Sam 13 Mai 2006 15:35; édité 1 fois
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MessagePosté le: Sam 13 Mai 2006 15:35    Sujet du message: Répondre en citant

Source quotidienmutations.net

Aboubakar Aïssatou : Mon expérience de l'Agoa

Manager de l'établissement Abgar à Douala, elle exporte des objets d'arts vers le marché américain.

Elle en parle avec passion. De son expérience personnelle en matière d'exportation des marchandises vers différentes villes des Etats-Unis certes, mais davantage celle du membre de l'association African Women Arts à laquelle elle appartient depuis bientôt sept ans, et qui lui a ouvert les portes de ce projet. Pour rentrer de plain-pied dans ce mécanisme mis sur pied par le gouvernement américain, tout a commencé à l'hôtel Hilton de Yaoundé. "Nous étions invitées à une rencontre internationale qui concernait l'African Growth and Opportunity Act (Agoa). A la fin de cette rencontre, un Américain nous a approchées et nous a fait comprendre que ce que nous avons exposé ce jour-là était intéressant dans le cadre de ce projet qui vise à encourager les exportations des produits africains vers le territoire américain. Nous avons noué un contact, et depuis lors, nous sommes de temps en temps invitées dans les foires internationales", raconte-elle. Sans technique particulière d'exportation et malgré son expérience de l'importation du prêt-à-porter en provenance du marché français et asiatique, elle se lance donc dans cette aventure. Très vite, elle va comprendre que ce marché tant vanté par la partie américaine cache plusieurs difficultés institutionnelles et même individuelles. Elle évoque, par exemple, le problème d'obtention du visa. "On ne nous délivre le visa que sur présentation d'une lettre d'invitation à une foire internationale", affirme-t-elle.Problème certes, mais le visa n'est que le début d'une grande aventure. Elle explique que "l'avantage qu'on a c'est celui pour les produits d'être exonérés en droits de douane au niveau des ports américains. Mais on paie normalement le transport comme les autres et les transitaires. Une fois sur le territoire américain, il faut alors faire très attention". Jean Edouard Etoke, formateur du programme Accès pour l'appui aux femmes entrepreneurs, l'a indiqué au cours d'un séminaire récemment tenu au siège du Gicam à Douala: il y a trop d'intermédiaires entre ces femmes sur le marché international. Mme Aboubakar Aïssatou l'a d'ailleurs appris à ses dépens. "Nous travaillons essentiellement avec des intermédiaires qui sont pour la plupart des Africains. IL y a beaucoup de risques à collaborer avec ces derniers. Ils ne nous donnent pas toujours la chance de toucher les acheteurs. Certains, une fois qu'ils ont vendu la marchandise que nous leur avons confiée, disparaissent, ou nous donnent de faux rendez-vous, tout en jouant sur la validité de notre visa qui n'est très souvent que de trois mois. Personnellement, j'ai perdu une marchandise d'une valeur de près de cinq millions de francs Cfa à cause de ce genre de pratiques", raconte-t-elle. Plusieurs femmes, affirme-t-elle, sont ainsi victimes de ces intermédiaires.D'autres par contre, révèle-t-elle, ont vu leurs marchandises simplement voler en fumée. "Nous faisons très attention à ce que nous mettons dans les conteneurs. Parce que la législation américaine est très regardante sur la nature et la qualité de certains produits", indique-t-elle. D'après son expérience, elle précise que "si les responsables du port détectent ne serait ce qu'une simple mauvaise odeur dans le conteneur, ils sont capables de le détruire entièrement". Après la formation sur les techniques d'exportation sur le marché international qu'elle vient de recevoir, l'ancienne élève du collège King Akwa à Douala peut donc repartir, mieux outillée, vers les artisans éparpillés dans différentes régions du Cameroun, et même de certains pays de l'Afrique de l'Ouest, notamment le Nigeria et le Bénin. A la conquête des produits les plus recherchés sur le marché américain : les objets d'art en bronze et les masques. Et sans donner des chiffres exacts, mais tout en indiquant que le pouvoir d'achat sur le marché américain, contrairement au marché européen, n'est pas élevé, elle reconnaît cependant qu'avec de grandes quantités de produits locaux, l'Agoa reste une expérience fortement conseillée.
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MessagePosté le: Lun 15 Mai 2006 22:34    Sujet du message: Répondre en citant

source cameroon-info.net

Taless, un groupe ingénieux

L’idée est venue d’un ingénieur de conception en agro-insdusrtie, Tallé, sorti de l’Ecole nationale supérieure de l’industrie agro-alimentaire (ENSIAAC) du Cameroun (Ngaoundéré) . Sa préoccupation de départ : s’intégrer dans la vie active par l’auto-emploi à la fin de son cursus. Avec quelques camarades de promotion, il crée une PME, Taless-SIMEF (Services installation maintenance des équipements électriques et frigorifiques), une prestation de services en froid et climatisation. La petite entreprise ne se limite pas seulement aux tâches techniques. Un département de recherche pour valoriser la conception est créé pour mettre l’accent sur l’équipement de la conservation des aliments en froid et chaud. En froid, des chambres-froides démontables, faites avec des matériaux locaux pour la conservation des aliments et des médicaments sont mises sur pied. Malheureusement, avec l’entrée massive des occasions d’Europe au pays, le projet ne mord pas. En chaud, des séchoirs sont conçus pour la conservation des fruits et légumes. Un site pilote, dénommé Taless Dry Food, est d’ailleurs construit à Soa, dans la banlieue de Yaoundé. C’est un centre de démonstration où Tallé développe des gammes de produits et les différents types de séchoir. Les conditions d’hygiène sont admirables. A tous les niveaux, des mesures sont prises pour produire des aliments sains. Des échantillons sont régulièrement analysés au Centre pasteur de Yaoundé pour garantir la qualité des produits. Selon le promoteur, des négociations sont en cours pour que ce laboratoire soit un partenaire du projet. Déjà, Tallé rassure que les fruits et légumes séchés, sont bio, et 100% naturels. Aucun ajout dans le processus de transformation. C’est l’énergie électrique qui est utilisée pour le séchage. Le séchoir lui même a été conçu par les promoteurs à base des matériaux locaux : du bois, de l’aluminium et des isolants fabriqués par une société de la place. La phase de promotion et de vulgarisation est en cours avec la participation aux foires nationales et internationales : Promote en 2002, journées technologiques et de l’innovation, rencontres scientifiques en 2004 en Ouganda, puis à Naïrobi. Actuellement, Tallé est en route pour les Philippines, invité par INIBAP’S, une ONG internationale spécialisée dans la transformation de la banane. Tales Dry Food est à la conquête du marché. Au niveau national, l’essentiel de la clientèle est constitué des expatriés qui raffolent du produit. " Nous avons envoyé des échantillons aux Etats-Unis pour prospecter le marché. Le résultat a largement dépassé nos attentes et nos capacités de production ", confie-t-il. Un importateur nous a passé la commande de 20 tonnes de chaque produit séché par an. Cela représente 400 tonnes de matière première fraîche pour chaque produit. C’est largement au-dessus de nos potentialités ". Le marché est donc porteur, mais le travail en amont est énorme : augmenter les vergers, encourager les groupes à s’organiser, agrandir et moderniser l’usine de séchage. Cela demande forcément l’implication du gouvernement et particulièrement le ministère de l’Agriculture, des PME, etc. mais aussi le soutien des bailleurs de fonds, car au bout du compte, il est question d’augmenter notre exportation, de faire entrer des devises dans le pays, surtout dans un domaine qui profite directement aux cultivateurs-paysans. La papaye, l’ananas, la banane, le safou, le coco, le piment, le gombo, le poireau, la tomate, le Ndolé, le folon, etc sont autant de produits sollicités par Tales Dry Food dont les promoteurs sont butés à un obstacle de taille : faire de la recherche et le développement sous fonds propres. Les produits de la société sont vendus dans certaines grandes surfaces de quelques grandes villes du pays.
Le groupe Taless est constitué de deux entreprises Taless-siemeff et Taless dry food. Son chiffre d'affaires était de 7,7 millions d'euros en 2003 dont 0,7 fait l'export.
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MessagePosté le: Mer 14 Juin 2006 11:02    Sujet du message: Répondre en citant

Patrick Teufack : Une expérience en vitre

Par l'entremise de son entreprise, Sobaf, spécialisée dans la menuiserie métallique, il veut conquérir l'Afrique centrale.
Lazare Kolyang


Jusqu'en 1987, il était directeur des travaux à Metalu. Cette année-là, cette entreprise qui était contrôlée par des expatriés, met la clé sous le paillasson : la crise économique venait ainsi de frapper l'un des fleurons du secteur des travaux publics et du bâtiment au Cameroun. Sept ans après son recrutement, après avoir été chef de service de fabrication de 1980 à 1982 au sein de cette entreprise, et après un bref passage en stage de formation à Step en France, le jeune ingénieur de génie civil, promotion 1980 de l'Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé se retrouve sans emploi. Mais avec l'appui de certains hommes d'affaires locaux, il décide de rester dans le secteur et met sur pied la Société des bâtisseurs du futur (Sobaf), entreprise constituée au départ de 2.000 actions de 10.000 francs Cfa chacune et d'un personnel évalué à environ dix employés.

Près de vingt ans après sa création, la Sobaf fait aujourd'hui figure de tête de proue dans le domaine de la menuiserie industrielle, des bâtiments et des travaux publics dans le paysage camerounais. L'entreprise peut dès lors se lancer dans des partenariats avec des grands groupes étrangers. Le 4 mai 2006 par exemple, deux engins, une niveleuse hydraulique Nl-1409 & Nl2014 et une batteuse de céréales de type Bz 7000, présentés comme révolutionnaires dans le contexte camerounais, ont été présentés aux opérateurs économiques. Ce sont, pour celui qui occupe le poste de directeur général de la Sobaf depuis sa création en 1988, les premiers fruits d'un accord de partenariat signé avec Metal Plessis, un partenaire canadien. Mais avec modestie, il affirme ne pas être le meilleur dans le secteur. Simplement, il situe son entreprise parmi les plus importantes du pays. Et pour mieux le prouver, il retrace, chiffres à l'appui, l'évolution de la société. " Créée avec un capital de 20 millions de francs avec une dizaine d'employés, Sobaf emploie aujourd'hui environ 200 personnes. Son capital social est passé à 80 millions de francs Cfa ".

Grâce à son expérience de plus de 26 ans acquise dans ce secteur autant au cours de son passage à Metalu qu'actuellement à la tête de la Sobaf, Patrick Teufack n'est pas tendre avec certains aventuriers qui se lancent dans les affaires. "Dans un domaine aussi technique que le nôtre, on assiste ces derniers temps à une pléthore de personnes et d'entreprises qui se jettent dans le métier sans expérience et sans technique et proposent aux consommateurs des produits hors normes ", souligne-t-il. Il justifie cette situation par le fait que " le secteur n'étant pas contrôlé et le syndicat n'existant pas, nous assistons à une concurrence qui crée l'amalgame avec parfois l'entrée frauduleuse des produits. Toutes choses qui asphyxient ceux qui payent normalement leurs impôts ". A son actif, plusieurs travaux de finition des bâtiments dans nos grandes métropoles, mais aussi dans certaines capitales des pays de la sous région Afrique centrale. "Depuis trois ans, la société a entrepris de s'internationaliser. Pour l'instant, les ingénieurs de Sobaf se rendent dans certaines villes de la sous-région pour un transfert de connaissances. Parmi les travaux déjà réalisés, on peut citer l'extension de l'aéroport de Bangui en Centrafrique", explique-t-il.
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Nkossi
Bon posteur


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MessagePosté le: Mer 14 Juin 2006 17:50    Sujet du message: Répondre en citant

M.O.P. a écrit:
Nkossi a écrit:

J’aimerais aborder le pb de financement qui décourage parfois nombre de ceux qui aimeraient monter une petite affaire. Pour dire qu’il est surmontable. Je l’aborderai par l’expérience il y a qlq années des coopératives d’épargne.
Les grandes banques très souvent étrangères installées chez nous ne captent que l’épargne de ceux qui sont dans le secteurs dits formel avec fiche de paye, emploi sûr…
Ces banques aseptisées, froides ne parlent pas à la majorité, du coup, elles ne drainent pas toute l’épargne des pays.
Les coopératives de crédit ont compris cela. En essaimant dans les quartiers populaires, sans ces formalités d’autres contrées, ont su capter l’épargne du plus grand nombre (petits commerçants, PME…). « Ça, c’est pour nous » semblent dire les usagers. Leur succès fulgurant a agacé l’establishment bancaire (on a observé des travailleurs du formel qui touchant leur salaire dans une banque huppée, le transfèrent quasi intégralement dans le réseau de coopératives de crédit).

Leur pari de collecte de l’épargne gagné, il fallait passer à la phase suivante ; octroyer des crédits (les demandeurs ne se bousculant pas, il a fallu communiquer pour inciter les consommateurs).

L’establishment bancaire ayant flairé le danger a tout fait pour nier à ces coopératives, le droit de distribuer des crédits à long terme (qui est en fait une création monétaire). Je sais que le pb s’est posé au Cameroun et au Kongo dia Mfoa. Je ne sais pas comment il a été dénoué.

Tout ceci pour dire qu’avec une Banque Centrale à nous, en octroyant un statut adéquat aux coopératives de crédit, on a une piste parmi d’autres pour le financement des PME. Wink


Tres bon point Nkossi,
mon experience actuellement montre plutot que le probleme est loin d'etre regle.
Tres court relate:
J'ai besoin de machines supplementaires (2) dans une de mes unites de production, prendre un credit dans un tel cas est generalement ce qu'on fait.
J'ai essaye par les banques normales mais tu peux oublier c'est un vrai parcours du combattant a la fin je me suis decourage de ce cote.
Puis j'ai entendu parler d'une banque francaise installee a yaounde (acep) qui se serait specialisee dans l'octroi de petits credits, au depart aux commercantes(bayam-selam au cam) puis on constate (comme il me l'ont dit) que les pme se trouvaient face aux memes problemes et aujourd'hui ils se sont egalement places dans ce secteur.
Au depart tout semblait tres facile, ils me disaient c'est rapide et ce fut rapide, ils ont visite les locaux et procede a une appreciation de ce que je pouvais apporter comme hypotheques.
Normalement l'inventaire de l'unite de production est de loin superieur au credit et les rentres pouvaient facilement rembourser le credit.
Mais alors j'ai ete scandalise par la suite, non-seulement ils me demandaient d'hypothequer mes autres petits assets, mais en plus demandait des titres fonciers et autres.
Bref la valeur de l'hypotheque etait plusieurs fois superieur au credit que j'avais demande, mais en plus il n'etait pret qu'a maccorder pour cela qu'un disons 1/5e du credit demande, avec pour raison qu'il fallait d'abord que s'installent entre nous, des relations de confiances.

Ca c'est de la grosse mafia, bien sur je leur ai demande d'aller voir ailleur.
Et je me demande si tous les autres clients acceptent de telles conditions. Imagines toi, ce serait facile pour eux de pretendre que t'as ete en retard une fois sur le remboursement du credit, et tu perds tout!!!

Tres souvent je me dis pauvres populations africaines, leur gouvernement ne les protegent pas face a n'importe quel predateur, bien au contraire, leur gouvernants sont parfois derriere ces structures.

Et je reviens aux coopératives d’épargne dont tu parlais, je sais pas si on leur permet aujourd'hui d'octroyer des credits a tout le monde, mais il est possible d'obtenir credit chez eux quand tu y es client et a sur ton compte des rentrees constantes d'argent. Dans tous les cas avant d'etre elligible pour un credit il te faut avoir ete (dans la structure ou je suis) client au moins 3-4 mois avec rentres d'argent dans ton compte.
C'est tout à fait ça. Pour le court ou moyen terme, il n ya pas de pb. La bataille a mené se situe au niveau des prêts à long voir très long terme...
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MessagePosté le: Sam 11 Nov 2006 18:09    Sujet du message: Répondre en citant

Crée à yaoundé en 1995, Icc est d'abord une entreprise spécialisé dans la distribution de matériel et consommables informatiques et distributeur agréée de Hewlett Packard. EN 1996, Clovis TCHOKONTE, Ingénieur de retour de formation en Europe, amorce avec l'appui de quatre ingénieurs et techniciens en informatique ( Théodore MBARGA NDI actuel DG de Resytal S.A, David NDE, Félix ABBAN et Jean Pierre EPOH ) la spécialisation de International Computer Center dans l?ingénierie en informatique et les NTIC. En Novembre, International Computer Center change de raison sociale et devient International Computer Center Network (ICCNet) , avec pour ambition de devenir le leader en matière d?ingénierie en informatique et de fourniture de services Internet du Cameroun et dans la sous-région Afrique Centrale. En Janvier 2003, ICCNet devient Groupe ICCNET, un holding de service Informatique et Internet reposant sur trois pôles - entreprises spécialisés (ICCNET, ICCSOFT, RESYTAL) et une entité support (ICCNET groupe) chargée de la coordination et du suivi des Appels d'Offres.

Reposant sur trois pôles d'activités à savoir les Accès Internet, les Logiciels Web et Classiques, les Réseaux & Télécoms, le holding ICCNET est un Groupe de Services Informatiques et Internet qui se structure autour de trois entreprises entièrement autonomes et complètement spécialisées :

ICCSOFT (entreprise spécialisée dans le Développement des Applications Logicielles, le Développement des Applications Web et l'Hébergement des sites Web et DNS).
RESYTAL (entité spécialisée dans les Réseaux, Systèmes, Télécoms, Audits et Formations)
ICC NET (entreprise spécialisée dans la Fourniture des Accès Internet)

En quelques années, ICCNET a bâti une véritable « success story » à la camerounaise. Au point de devenir, un Groupe de Services Informatiques et Internet reposant sur trois pôles d'activités entièrement spécialisés et complètement autonomes.
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essama
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MessagePosté le: Mer 22 Nov 2006 21:13    Sujet du message: Répondre en citant


Crée en 1992 par Emmanuel Nwakanma, FEMS Industries Nigeria Limited est une industrie spécialisée dans la fabrication de produits pour les cheveux et pour le corps.
Elle propose une très large gamme de produits (shampoing, pommade, défrisant).
La compagnie possède des distributeurs dans la plupart des grandes villes du nigeria et dans les pays d'afrique de l'ouest.
Elle exporte egalement ces produits vers les autres pays africains tel que le cameroun, le sénégal, le gabon, et le tchad, etc
http://www.nnfemsindltd.com
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