Posté le: Sam 06 Mai 2006 21:39 Sujet du message: présidentielles: Obasanjo ,Deby, Bongo...insistent
C'est décidement une habitude chez certain de modifier la constitution à tout va lors qu'elle ne leur est plus favorable!
Après avoir été au pouvoir 10ans voir plus pour certains, et vu l'état économique et social de nos pays, pour quoi insiste t-ils?
Si pour certains qui sont là depuis l'indépendance, on peut pointer du doigt l'occident, véritable exutoire pour ne pas regarder la partie de responsabilité qui est la nôtre, que dire des revenants et autre derniers arrivées au pouvoir qui se lancent dans les modifications des constitutions!
Dernier en date: Obansajo qui semble ne pas reculer au risque d'envoyer, ce pays dans un chao dont le continent n'en a point besoin! c'est fini, c'est terminé plus mandat, qu'il s'en aille, mais non, et ça veut jouer des donneurs de leçons dans d'autre conflit!
Nigeria: La lutte pour le pouvoir risque de plonger le pays dans le chaos
4 Mai 2006
Publié sur le web le 4 Mai 2006
Abuja
A un an des prochaines élections présidentielles, la bataille politique qui fait la Une de l'actualité au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, et celle qui oppose le président actuel à son vice-président.
Le vice-président Atiku Abubakar a rejoint et pris la tête d'un groupe de hauts responsables politiques opposé à une campagne en faveur d'un amendement de la Constitution afin de permettre au Président Olusegun Obasanjo de se présenter aux élections de 2007, alors que ses deux mandats de quatre ans autorisés par la Constitution sont épuisés.
Désormais, les lignes de front des adversaires et partisans de la modification de la Constitution sont clairement définies. Bien qu'Olusegun Obasanjo n'ait jamais déclaré vouloir briguer un troisième mandat, ses partisans ont récemment soumis un projet de loi qui, s'il est voté par les deux chambres à la majorité des deux tiers, autorisera Olusegun Obasanjo à se présenter à nouveau.
Après avoir annoncé publiquement son intention de se porter candidat à l'élection présidentielle de 2007, Atiku Abubakar a alerté la nation sur le stratagème du chef de l'Etat qui, selon lui, vise à instaurer la présidence à vie.
« Si le projet de loi est adopté, le Nigeria aura un président à vie. Je m'insurge contre cette idée et j'exhorte tous les Nigérians à s'opposer fermement à toute tentative visant à amender la Constitution », a-t-il déclaré à ses partisans, à Yola, la capitale de l'Etat d'Adamawa, d'où il est originaire.
Mais le parti au pouvoir, le PDP - Parti démocratique du peuple - qui semble être étroitement contrôlé par les partisans d'Olusegun Obasanjo, s'est officiellement prononcé en faveur d'un troisième mandat et a mis sur pied un comité chargé d'enquêter sur les actions subversives menées par Atiku Abubakar contre son parti.
« Le Conseil national exécutif du PDP demande à ses membres de faire pression sur nos représentants dans les Assemblées nationale et locale pour qu'ils adoptent le projet de loi [sur le troisième mandat présidentiel] », a déclaré Ojo Maduekwe, le secrétaire du PDP.
Selon lui, le Président Olusegun Obasanjo a jeté les bases solides d'un développement durable au Nigeria et ce processus ne doit pas s'arrêter à cause de certaines « mesures d'exclusion », comme l'article de la Constitution limitant à deux le nombre de mandats présidentiels.
Division d'un pays sur fond de fracture sociale
Les tensions entre Olusegun Obasanjo et Atiku Abubakar divisent non seulement le PDP, mais également le pays tout entier.
Les Etats-Unis ont récemment déconseillé à Olusegun Obasanjo d'amender la Constitution, arguant que beaucoup de Nigérians pensent que cette révision ne se fera dans la transparence.
Et des divisions apparaissent déjà entre le nord et le sud du pays, puisque de hautes personnalités politiques du nord à majorité musulmane, notamment Muhammadu Buhari - le principal candidat de l'opposition aux élections de 2003 - se sont alliées à Atiku Abubakar contre Olusegun Obasanjo, un chrétien du sud-ouest du Nigeria.
Quelques jours après s'être prononcé publiquement contre l'éventualité d'un troisième mandat du président, le vice-président Atiku Abubakar s'est attiré les foudres des militants du parti d'Olusegun Obasanjo qui lui ont réservé un accueil hostile lors de sa visite à Lagos, la plus grande ville du Nigeria et fief de l'ethnie yoruba, dont est issu le président.
La coalition Arewa pour la démocratie et la bonne gouvernance, un groupe de pression du nord du pays, a menacé de lancer des actions de représailles.
« Une attaque contre le vice-président est une attaque contre le nord du pays », a souligné Mohammed Ringim, le chef du groupe.
« Et dans le cas d'une autre attaque, le nord n'hésitera pas à riposter. »
La semaine dernière, des manifestants ont jeté des pierres sur le convoi présidentiel, alors qu'Olusegun Obasanjo se rendait à Kano, la plus grande ville du nord du pays.
Nigeria: Après le Burkina Faso, le Togo, le Gabon, le Tchad, le Nigeria met un coup d'arrêt au cycle infernal de tripatouillage des constitutions
Notre Voie (Abidjan)
18 Mai 2006
Publié sur le web le 18 Mai 2006
César Ebrokié
Le Sénat nigérian a rejeté le projet de réforme constitutionnelle pour autoriser Olusegun Obasanjo à briguer un troisième mandat présidentiel. Un coup d'arrêt au cycle infernal de tripatouillage des constitutions, à travers l'Afrique, depuis une décennie.
Burkina Faso, Togo, Gabon, Tchad, et le Nigeria se débina. Après plusieurs heures débats, retransmis en direct à la télé, les sénateurs nigérians ont rejeté, mardi, le projet de réforme constitutionnelle, introduit par les partisans d'Olusegun Obasanjo, en vue de l'autoriser à briguer un troisième mandat présidentiel. Ainsi, le Nigeria ne sera pas fichier sur la longue liste des pays africains où la constitution a été retouchée pour briser le principe de la limitation des mandats présidentiels. Olusegun Obasanjo a été élu en 1999 et réélu en 2003, il ne peut donc plus se présenter à la prochaine présidentielle prévue en 2007. Le chef de l'Etat nigérian n'aura pas eu la chance des présidents Idriss Déby (Tchad) et feu Gnassingbé Eyadema (Togo), pour ne citer que ces cas récents où, au terme des deux mandats, une prolongation illimitée a été instituée pour pérenniser le régime en place.
Cette décision des sénateurs nigérians pourrait être historique. Elle représente un coup d'arrêt au cycle infernal de tripatouillage des constitutions, qui ont cours dans les pays africains depuis quelques années pour consolider certains régimes. Dans des conditions similaires, feu Gnassingbé Eyadema a brigué un troisième mandat au Togo, il y a quelques années, en suscitant une révision de la constitution. Omar Bongo et Idriss Déby ont plaqué le même schéma, en supprimant la clause de la limitation des mandats. En outre, d'autres pays comme le Burkina Faso et même la Côte d'Ivoire ont changé leur loi fondamentale pour consolider les régimes au pouvoir.
Alors que le mandat présidentiel était de 5 ans, le président Bédié, qui tenait les rênes du pouvoir, l'a fait passer à 7ans, avant que la nouvelle loi du 23 juillet 2000 ne la ramène à 5 ans. Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré en a fait autant. De 5 ans, il est passé à 7ans, avec en prime deux nouveaux mandats. Aprè s la révision, il soutient que la constitution a changé, d'où un nouveau décompte des mandats.
C'est à la lumière de ces exemples que Olusegun Obasanjo a engagé son projet. Comme les autres, il espérait recevoir un échos favorable. Malheureusement pour lui, les choses ont mal tourné. C'est un nouveau discours que les sénateurs nigérians lancent à l'Afrique. Elle s'adresse de façon particulière aux fossoyeurs de la démocratie. Ceux qui bloquent l'élan démocratique, en cherchant à se maintenir coûte que coûte au pouvoir, auront des gens en face pour leur dire non. L'exemple du Nigeria fera tâche d'huile.
Olusegun Obasanjo laisse certainement un mauvais souvenir dans la mémoire des démocrate africains, alors qu'il était porteur de beaucoup d'espoirs. Arrivé au pouvoir après une longue transition miliaire, il était pressenti comme celui qui allait remettre le Nigeria sur les traces de la démocratie. Malheureusement, après deux mandats, il refuse de quitter le pouvoir.
Inscrit le: 11 Déc 2004 Messages: 744 Localisation: Sith land
Posté le: Sam 20 Mai 2006 18:24 Sujet du message:
La constitution n'a pas éte modifiée et il ne pourra pas se representer pour un 3eme mandat. _________________ Domine ta peur et tu seras plus fort que la mort
dieu merci la raison a eu raison de obassanjo mais que nous arrivent ils sommes tous devenu fou...
je ne comprend plus ces hommes qui sont au pouvoir, napporte rien a leurs concitoyens mais sont pret a bruler leur pays pour rester au pouvoir mais ou est la satisfaction d un politique quand l histoire ne retiens rien de positif sur lui...
l afrique a besoin d une revolution continentale...
tous ces dictateurs soutenus par la france et l occident le cas le plus recent c est deby...
mais qui nous commande???nos presidents ou les multinationales
Ok pour la révolution continentale. Faisons là, mais gardons nos enfants en vie.
Obasanjo à essayé un coup tordu, il n'avait qu'a refuser tout simplement
cette perspective insolente : "Briguer un troisième mandat".
Que le parlement ai fait barrage c'est bien, mais bon ça montre les sales habitudes prises par nos hommes d'etat. Il aura au moins le mérite de se soumettre à la volonté du parlement (tapis rouge pour le vieux et bonne route, bon vent).
Dans les pays CFA centraux, colonies françaises d'Afrique centrale, le parlement est là pour la forme.
On est vraiment mal barré dans cette zone. Mais bon? qui sait ce que le proche avenir réserve à la France et aux autres dans nos pays...
_____________ _________________
"Un jour j'ai entendu ces noirs prendre la parole, ils m'ont transmis leur vécu, j'ai compris leurs aspirations et j'ai cessé d'être l'ombre de moi même"
Qu'est ce qu'un camerounais sinon un africain, qu'est ce que le cameroun
sinon un ensemble de frontières inutiles. Vive l'intégration continentale, les USA "united state of Africa" et tous nos enfants, pères et mères des caraïbes.
Ah mais il ne faut pas du tout s'étonner! Le pouvoir est tel que quand on y goûte, on veut sy attacher pour toujours, on fait tout donc pour le posséder surtout quand il semble qu'on ait la bénédiction de puissances extérieures et que les populations concernées ne manifetent pas de grande résistance contre ces gens qui tuent leur liberté de choisir seules celui qui va les gouverner. C'est la raison pour laquelle le bien-être de l'Afrique passe inévitablement par la prise de conscience de nos populations, et j'ai l'impression que cette prise de conscience est entrain de se créer. _________________ youngsoldier's back
oui c est exact c est le parlemnet qui a mis fin a cette initiative mais penses tu que l acte d obassanjo est exemplaire??? non je dirais meme qu il est contreproductif.
dans quelle vrai democratie avez vous vu un tel acte se faire???
mais dans ce dernier cas la reaction de la classe politique a ete vive et unanime loin des actes partisans...
pour concept:
nous ne sommes pas mal barré si nous nous unissons et combattants cote cote tous ensembles car je vous le dis aucune armée n est plus forte que la volonté d un peuple et le peuple africain aspire a la pleine liberté...
pour tous:
comme le dit youngsoldier notre devoir est deveillé la conscience de nos freres en leur feasnt savoir que le pouvoir de nos pays est en chacun de nous...
d ailleur il fait une analyse tres juste car les africains aujourd'hui se reveille et sont chaque jour de plus en plus pret a la revolution panafricaine...
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