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La Chine en Afrique: la mauvaise foi de certains français

 
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GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Dim 30 Avr 2006 23:42    Sujet du message: La Chine en Afrique: la mauvaise foi de certains français Répondre en citant

Voilà que certains responsables français se rappellents que beaucoup de pays sont dirigées par des dictateurs et osent reprochés à la chine de ne pas en tenir compte, difficile de faire plus malhonnête en politique internationale.

Citation:


http://www.liberation.fr/page.php?Article=377933

Afrique

La France craint Pékin sur son pré carré africain
De la Côte-d'Ivoire au Gabon, les Chinois n'en finissent pas de grignoter les positions tricolores.

par Christophe AYAD et Thomas HOFNUNG
QUOTIDIEN : jeudi 27 avril 2006


Aujourd'hui, le grand «rival» de la France dans son pré carré africain n'est plus tant la perfide Albion ni l'impérialiste Amérique. C'est la Chine. «L'entrée massive de la Chine sur le continent est le phénomène majeur de ce début de XXIe siècle, souligne un diplomate français. Si l'on n'y prend pas garde, c'est toute la communauté internationale qui va se trouver prise à revers. Pékin accorde sans sourciller des prêts sans condition à des pays qui appartiennent à la zone grise.» En clair, des Etats voyous ou des dictatures, qui accaparent des ressources censées profiter à l'ensemble de la population. Face au péril chinois, et au nom de la morale, Paris aurait renoncé à sa traditionnelle gué-guerre avec Washington en Afrique ? Ce serait trop beau.


Il n'empêche : la diplomatie française a de bonnes raisons d'en vouloir à son homologue chinoise. A l'automne 2004, après le départ massif des Français de Côte-d'Ivoire, c'est Pékin qui a mis la main au portefeuille pour venir en aide au régime de Laurent Gbagbo. Ce ballon d'oxygène lui a permis de payer les fonctionnaires et d'éviter ­ jusqu'à aujourd'hui ­ la banqueroute. Depuis près de quatre ans, la France tente d'éviter l'implosion de son ex-colonie avec un contingent de 4 000 hommes... pendant que Pékin y fait fructifier ses affaires. Dans d'autres fleurons du pré carré, les Chinois n'en finissent pas de grignoter les positions tricolores. C'est le cas du Gabon, malgré les liens qui unissent Paris à l'un des champions de la Françafrique, le «doyen» Omar Bongo.

Hors du pré carré, l'Angola et le Soudan ont aussi bénéficié des largesses de Pékin. Luanda a ainsi pu contourner le blocage des fonds de la reconstruction ­ après un quart de siècle d'une guerre civile dévastatrice ­ par la communauté internationale, suspicieuse sur l'utilisation de la manne promise par l'un des régimes les plus cupides d'Afrique. Au Soudan, l'aide chinoise encourage Khartoum dans son entreprise de nettoyage ethnique au Darfour et, aujourd'hui, de déstabilisation du Tchad, un bastion français, par rebelles interposés. Mais, en défendant le régime d'Idriss Déby, Paris protège... les investissements pétroliers américains au Tchad, contre l'expansionnisme chinois vers le golfe de Guinée !
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GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Dim 30 Avr 2006 23:49    Sujet du message: Répondre en citant

En plus ils font semblant de se soucier de nos intérets


Citation:


http://www.liberation.fr/page.php?Article=377935

Afrique. Editorial

Nouvel acteur

par Pierre HASKI
QUOTIDIEN : jeudi 27 avril 2006


Dans les années 60, la Chine populaire avait développé un activisme en Afrique au profit des forces révolutionnaires. Dans les années 70 et 80, la présence chinoise avait déjà un but différent : bloquer les Soviétiques par tous les moyens, comme en Angola face au contingent cubain. En ce début de XXIe siècle, le retour de la Chine en Afrique a une nouvelle fois changé : il a pour motivation l'appétit de pétrole et de matières premières nécessaires pour alimenter une économie lancée à pleine vitesse. Les Chinois exploitent le cuivre en Zambie, le pétrole au Soudan, et, un peu partout, les produits made in China ont fait leur apparition.

Au Nigeria, par la «petite porte»
L'irruption de ce nouvel acteur économique serait le bienvenu sur un continent resté à la traîne de l'économie mondiale s'il ne s'accompagnait de phénomènes moins reluisants : soutien à des régimes autoritaires décriés comme au Zimbabwe, ou isolés comme au Soudan en pleine crise du Darfour, ou corruption active en Angola et ailleurs. La Chine intervient sans se soucier de la nature du régime, du moment qu'elle y trouve son compte. Les Occidentaux, qui ont le plus souvent agi tout aussi cyniquement et égoïstement sur le continent noir, sont mal placés pour donner des leçons au nouveau venu. Mais ils doivent désormais tenir compte de ce nouvel acteur qui fait jouer la concurrence à son profit. Bob Geldof, le chanteur militant de la cause du développement, vient de lancer une mise en garde aux pays industrialisés : si vous ne tenez pas vos promesses en direction de l'Afrique, dit-il, celle-ci se tournera vers la Chine, prête à embrasser tous les régimes. Et il n'est pas sûr que les Africains y trouvent leur compte. Là aussi, le défi chinois est immense.

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Rocs
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Messages: 744
Localisation: Sith land

MessagePosté le: Lun 01 Mai 2006 18:24    Sujet du message: Répondre en citant

L'OPA chinoise sur l'Afrique

Un siècle et demi après le « grand jeu » diplomatique qui opposa Russes et Européens en Asie centrale, une nouvelle bataille d'influence se profile sur le continent africain entre Occidentaux et Chinois... A la diplomatie « tiers-mondiste » menée par la Chine communiste jusqu'à la fin des années 70 ont fait place des préoccupations de grande puissance. Devenue le deuxième consommateur mondial de pétrole après les Etats-Unis, la Chine veut garantir ses approvisionnements en or noir. A l'occasion de la tournée du président Chinois cette semaine au Maroc, au Kenya et au Nigeria, les accords se multiplient...

Les entreprises chinoises en profitent pour s'implanter. D'innombrables stades, routes, bâtiments officiels et installations minières ont été réalisés ces dernières années par des équipes chinoises. Ce ne sont plus seulement les vêtements et chaussures made in China qui inondent les marchés africains. On trouve des véhicules, climatiseurs ou télévisions à prix imbattables. Les échanges commerciaux entre l'Afrique et la Chine ont augmenté de 35 % entre 2004 et 2005... Ce développement n'est pas dénué d'arrière-pensées géostratégiques. Pékin pense à ses 20 millions de musulmans chinois et veut aussi garantir ses arrières du côté du monde arabe. Les Etats africains du nord et du sud du Sahara voient d'un oeil plutôt favorable l'arrivée de ce nouvel acteur : la plupart des chefs d'Etat de la région se rendront à Pékin, en novembre, pour un sommet sino-africain. Mais cette percée de la Chine s'accompagne aussi d'inquiétude : Pékin est soupçonné de jouer la carte du Soudan et des rebelles soutenus par Khartoum au détriment du Tchad. Les Chinois vont vite apprendre que l'Afrique est compliquée
_________________
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Pakira
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MessagePosté le: Mar 02 Mai 2006 20:53    Sujet du message: Répondre en citant

Tchad : la françafrique crie haro sur la chine pour faire diversion sur sa propre diversion

C’est le fleuron de la désinformation à la française, propriété de M. Lagardère qui a lancé le premier, la pierre avec ce que Gilles Delafon a appelé une révélation le 23 avril dernier. Ouvrez grands les oreilles : « C’est Pékin qui a armé les rebelles tchadiens partis du Soudan.»



Efficace ! En deux phrases, notre super journaliste distille trois manipulations empruntées au discours du président tchadien Idriss Deby Itno : « La crise que connaît le Tchad est l’œuvre de :



1. Des méchants rebelles



2. Ces méchants rebelles sont venus du Soudan



3. Ces méchants rebelles venus du Soudan sont soutenus, financés et armés par la Chine »



La preuve ? « L’actuel chef des rebelles tchadiens du FUC, Mahamat Nour, aurait ainsi travaillé dans le passé au Soudan pour une société étrangère. Chinoise et pétrolière. » Laquelle ? Silence radio. Et depuis quand avoir travaillé pour une société chinoise et pétrolière empêchait de s’engager pour son pays ? Le journal du dimanche ne le dit pas. Pas plus que Le Monde ou Libération.



L’impitoyable duo Christophe Ayad et Thomas Hofnung n’hésitent même pas à écrire : « le grand «rival» de la France dans son pré carré africain n'est plus tant la perfide Albion ni l'impérialiste Amérique. C'est la Chine. » Ils citent d’ailleurs leur habituel source, un diplomate français qui souligne que « Pékin accorde sans sourciller des prêts sans condition » à des « Etats voyous ou des dictatures, qui accaparent des ressources censées profiter à l'ensemble de la population. »



Toute cette propagande a pour unique but de divertir l’opinion et détourner son attention du soutien massif et effectif de l’Elysée à un dictateur malade, isolé de son peuple, en butte à de multiples rebellions et en conflit ouvert avec la Banque mondiale. Le 18 avril dernier, l’hebdomadaire indépendant tchadien titrait en une : « La France néocolonialiste tue 500 Tchadiens » avant de détailler : « Elle a assuré la logistique avant, pendant et après les combats du 13 avril en transportant troupes, munitions et vivres pour le camp loyaliste. Elle a livré des renseignements sur la localisation des troupes rebelles, orienté les tirs de l’artillerie loyaliste contre les positions rebelles et à l’occasion, bombardé leur troupe en progression. Elle, c’est l’armée française stationnée au Tchad. Une armée au service d’une dictature sanguinaire et génocidaire et des intérêts égoïstes de la France ! »



Voilà pourquoi la machine de guerre idéologique de la françafrique s’est emballée.

http://www.afrikara.com/index.php?page=contenu&art=1190&PHPSESSID=1f9a61b8e447769eaf3d78d8592f11ca
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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GrandKrao
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Messages: 889

MessagePosté le: Lun 05 Juin 2006 21:19    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Chine

Le Gabon mord aux appâts chinois
Des bâtiments aux infrastructures, Pékin multiplie les cadeaux pour accéder aux matières premières locales.

par Pauline SIMONET
QUOTIDIEN : lundi 05 décembre 2005

Libreville (Gabon) correspondance



Yu Hong Chun guide le visiteur à travers les 10 000 m2 du nouveau Sénat de Libreville. Un drapeau chinois rouge vif flotte à l'entrée. Marbre et bois rares habillent certains murs que le jeune ingénieur chinois caresse pour en souligner la qualité pendant que certains de ses compatriotes peaufinent les sols, vérifient les systèmes d'alarme, ou repeignent un mur. De l'architecte au maçon, les 250 travailleurs du chantier sont chinois. Ils logent depuis deux ans ­ durée de construction de l'édifice ­ dans des baraquements au toit de tôle ondulée, de l'autre côté du boulevard. Leur employeur, l'entreprise publique Shanghai Construction, est une des plus importantes de l'Empire du milieu. Coût de l'ouvrage : plus de 30 millions d'euros, octroyés par Pékin au Gabon sous forme de prêt sans intérêt. Assemblée nationale, hôpitaux, écoles, usines, la Chine a payé tous ces bâtiments, par dons ou prêts avantageux.

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A savoir
Allié privilégié. Pour Pékin, ces «cadeaux» sont un passeport pour accéder aux matières premières locales, dont l'économie chinoise a cruellement besoin. Au coeur du golfe de Guinée, qui recèle 10 à 15 % des réserves pétrolières mondiales, le Gabon, également riche en minerais et en bois, a été le seul pays d'Afrique subsaharienne visité l'an dernier par le président chinois, Hu Jintao. Depuis, les liens se sont encore resserrés entre Pékin et Libreville.

Un bureau économique chinois a ouvert ses portes en 2004 dans le quartier le plus chic de la capitale gabonaise, faisant de ce pays d'Afrique centrale un allié privilégié sur le continent. En l'espace d'une année, les Chinois y ont investi dans tous les secteurs. Le pétrolier Sinopec a lancé des prospections. D'autres sociétés explorent deux gisements de manganèse dans le sud du pays. Le Gabon pourrait ainsi devenir le premier producteur mondial de ce minerai, dont la Chine est le principal consommateur. Aucun obstacle n'arrête les Chinois. Pour l'exploitation de l'important gisement de fer de Belinga, dans le nord-est du pays, ils se sont engagés à construire 500 km de voie ferrée à travers la forêt équatoriale, deux barrages hydroélectriques, et un port en eaux profondes pour un montant total estimé à plus de 500 millions d'euros. Un vrai pari sur l'avenir.

«Nous allons de plus en plus commercer avec Pékin», dit Jean Ping, ministre gabonais des Affaires étrangères. Parlant couramment le mandarin, ce métis sino-gabonais est le principal artisan de la percée chinoise. Il évoque volontiers, dans son bureau avec vue sur l'océan Atlantique, ses «excellentes relations personnelles» avec Hu Jintao, qui ont, dit-il, facilité la signature de multiples contrats. «Les Occidentaux posent des conditions à leur coopération et nous imposent des politiques néolibérales. Il est plus agréable d'avoir des relations avec quelqu'un qui ne se mêle pas de vos affaires», explique-t-il. Fiers de l'engouement chinois pour leur pays, les responsables gabonais aiment titiller leurs autres partenaires. «Le président Chirac m'a dit qu'on lui avait rapporté qu'au Gabon on ne voit plus que des Chinois...» s'est amusé le président tout fraîchement réélu Omar Bongo, à son retour d'un voyage à Paris.

«Méfiance». La France, qui domine encore largement l'économie gabonaise, s'inquiète en effet de voir le géant asiatique empiéter sur son ancien pré carré. Les critiques fusent sur les méthodes présumées des Chinois : abattage massif d'arbres, présence de prisonniers chinois sur les chantiers, versement de pots-de-vin... Simples rumeurs, rétorquent les responsables gabonais comme les observateurs étrangers. «Il y a de la méfiance parce que les Chinois ne communiquent pas. Ils ne participent à aucune réunion de partenaires de Libreville et sont très secrets sur leurs intentions», explique un diplomate européen. Le Tout-Libreville guette le moindre indice d'une présence accrue de Chinois. Et la récente apparition de prostituées asiatiques, dans les quartiers chauds de la capitale gabonaise, n'est pas passée inaperçue.
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Nkossi
Bon posteur


Inscrit le: 31 Mar 2005
Messages: 722

MessagePosté le: Mar 06 Juin 2006 15:04    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi tout ce boucan alors que "La france n'a pas besoin de l'Afrique..." dixit Sarko ? Razz
_________________
La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA

Visitez le blog de Théo http://kouamouo.ivoire-blog.com/
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