Posté le: Mar 20 Juin 2006 15:56 Sujet du message: Mon Guru , Mon assiette
C’est connu, notre société est de plus en plus sujette à de nombreux maux d’origines psychologiques. Le stress, la fatigue, les troubles de la personnalité peuvent être des symptômes de ce mal être que la conjoncture socio-économique ne fait qu’empirer.
Pire encore, l’OMS présente le suicide comme la deuxième cause de mortalité d’ici quelques années. Nos spécialistes parlent souvent de quelques solutions qui deviennent très vite des créneaux économiques porteurs, entraînant d’autres formes de dépendances, allant du médicament à la personne. Faut-il rappeler que la psychothérapie n’a jamais été aussi demandée, que les cours de développement personnel et autres formes de coaching affichent de plus en plus une légitimité qui s’impose à la société ?
Mais si la vérité était ailleurs ? En tout cas en partie.
Indéniablement, l’alimentation influence en bien comme en mal notre santé. Par exemple,
D’après une étude publiée par le Journal Biological Psychiatry, la présence d’oméga-3, présente dans les poissons d’eau froide et des sources végétales telles que l’huile de colza et les noix, mais aussi l’uridine contenue dans la betterave, influenceraient de façon importante l’état psychologique de l’être humain.
De nombreuses expériences, comme celle réalisée par l’Université de Pittsburgh, montrent que les individus ayant les plus bas taux d’oméga-3 associés à un faible taux d’acides aminés (constituants des protéines), étaient plus susceptibles de rapporter une vision négative, d’avoir davantage d'impulsivité, de dépression majeure, de trouble bipolaire, de schizophrénie, d'abus de substance illicite et de déficit d'attention.
Bien remplir son cadis devrait donc être une source d’équilibre sans faille.
Mais encore…
Un rapport scientifique publié par la Mental Health Foundation montre que les changements intervenus ces dernières décennies dans l'alimentation des Britanniques affectent directement leur santé mentale. Principaux accusés l’agriculture industrielle avec son usage des pesticides et le mode d’alimentation des animaux d’élevage qui auraient entraîné une modification des teneurs des aliments en vitamines, minéraux et acides gras (de sorte que le rapport oméga-6/oméga-3 ne respecte plus la norme égale à 2.5). Les habitudes alimentaires ont aussi leur part de responsabilité : les Britanniques consomment moins de légumes (34%) et de poisson, principale source d’omega-3, (60%) qu’il y a cinquante ans mais plus d’acides gras saturés présents dans les produits d’origine animale (beurre et autres produits laitiers, viande), ces derniers ralentissant l’activité du cerveau. Ces chercheurs estiment que tous ces changements pourraient expliquer l’augmentation des cas de dépression, de schizophrénie, d’Alzheimer et même le fameux syndrome d’hyperactivité des enfants.
L’Agriculture Industrielle ? mais comment…
Une étude de l'INRA (source : Sylvie Simon, Biocontact N°130 p72) indique qu'un français moyen ingère au travers de son alimentation près d'1,5 kg de pesticides et d’additifs par an.
D’autre part :
Outre ces éléments chimiques, d’autres formes d’éléments s’invitent discrètement dans nos assiettes : les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). L’objectif est pour les industries agroalimentaires de protéger sa production en améliorant les quantités produites. Les exemples sont nombreux :
• On a humanisé du lait de vache en injectant à l’animal un gène de protéine humaine.
• La somatotrophine bovine recombinante (STBr), une hormone artificielle provenant d’une bactérie modifiée génétiquement, augmente la production de lait chez la vache mais crée une foule de problèmes de santé pour l’animal et l’humain selon des experts (Comité d’experts sur la sécurité de la Stbr pour les humains du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada)*
• En Saskatchewan, on fait pousser du colza ayant un gène humain.
• Des gènes de porcs introduits dans des céréales ; des gènes de poissons transférés à des tomates et à des betteraves afin de produire des légumes résistant au gel ; des gènes de poulets incorporés à des pommes de terre ; du tabac modifié avec des gènes de souris.
• On fabrique des pommes de terre, du maïs, des betteraves, des tomates, des noix et du tabac contenant un gène prélevé chez les bactéries Bacillus Thuringiensis (BT) ce qui donne dans les cellules végétales la synthèse d’une toxine insecticide. Avec ce même principe, on a obtenu des tomates résistant aux coléoptères et du coton résistant à certains parasites. Ces plantes auto- insecticides tuent les insectes qui s’aventurent à manger leurs feuilles ou leurs racines.
• On commercialise à grande échelle du colza et du soja génétiquement résistants aux herbicides.
L’influence des OGM sur la santé mentale n’a certes pas encore été clairement démontrée, le débat est ouvert. Reconnaissons alors que nous ne savons pas réellement ce qui se trouve dans nos assiettes, censé être le moteur de notre équilibre, et que nous ignorons totalement les conséquences de ce que nous ingérons avec plaisir.
En définitive…
La belle et longue marche de l’alimentation de l’être humain nous montre aujourd’hui qu’elle n’est pas seulement le responsable de notre équilibre physique, mais également de notre équilibre mental. Nous mettons énormément d’énergie à trouver des solutions à certains problèmes psychologiques, sans savoir que bien choisir son alimentation est une solution de premier ordre : n’oublions pas que la nourriture que nous ingérons pénètre puis constitue notre corps en incessant renouvellement.
A choisir entre dépenser pour un guru qui ne serait qu’accessoire, et une alimentation saine (au vrai sens du terme) qui est vitale, je pense que le choix est clair.
http://www.mentalhealth.org.uk _________________ Quand tu penses à la vie, penses que tu vivras éternellement, quand tu penses à la mort, penses que tu mourras demain.
Posté le: Mer 21 Juin 2006 11:47 Sujet du message:
maure_84 a écrit:
dans les aliments il y a des calories=chaleur tres dangereux pour les peuples nordique leurs organisements est adapte uniquement a des conditions froides dans la periode glaciaire le mammouth cru tout comme les esquimaux mangent le phoque cru ! changement d alimentations egal cancers c est pour cette raison ils sont tres strictes sur alimentation
Ton texte a l'air super interressant dommage que je n'y comprenne rien. _________________ Quand tu penses à la vie, penses que tu vivras éternellement, quand tu penses à la mort, penses que tu mourras demain.
Posté le: Lun 26 Juin 2006 16:19 Sujet du message:
Citation:
calories=chaleur
Non, désolée, en diététique les calories de réprésentent pas une unité de meusre de la chaleur, mais une unité de mesure de l'énergie, qui est effectivement en partie convertie en chaleur pour garder le corps à 37°.
Si l'on a utilisé le trme calorie c'est parce qu'une calorie alimentaire représentait la quantité d'énergie nécessaire pour chauffer j ene sais plus combie de flott à je ne sais plus combien de degré.
Enfin bref, il n'est absolument pas généant pour un leuco de manger chaud, ca n'a rien à voir. idem pour les piments, c'est juste une question d'ahbitude, les serbo-croates mangent super pimenté sans en souffrir. _________________ Précisons que je suis blanche
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