Posté le: Jeu 13 Juil 2006 11:28 Sujet du message: Incroyable Finkie au bac en Afrique!
Comment prépare-t-on l'avenir en Afrique? Faut-il désespérer de la médiocrité du niveau des enseignants ? jugez-en par vous même. Voici un article tiré du journal le messager.
“Recorrection” du français au bac
Les profs se méprennent sur Finkielkraut
Alain Finkielkraut n’est pas un auteur du XVIIIe siècle. Mais un contemporain.
Dans Le Messager n°2167 du 12 juillet 2006 en page 5, des enseignants de français convoqués pour la (re)correction du baccalauréat ont fait écrire que La défaite de la pensée, une œuvre d’Alain Finkielkraut de laquelle est extrait le texte d’étude proposé pour l’épreuve de langue au baccalauréat A4 cette année relève de la littérature du XIIIe siècle. Mais nous nous sommes rendus compte après coup que l’œuvre a été éditée chez Gallimard, coll. “Blanche”, en 1987. C’est donc bien le XXe siècle ! Et même, Finkielkraut n’est pas seulement un auteur du siècle dernier, c’est un penseur contemporain. Né à Paris en 1949, Alain Finkielkraut est le fils unique d'un maroquinier juif polonais déporté à Auschwitz. La défaite de la pensée marque le début de sa critique de “la barbarie du monde moderne”.
On le présente comme l’un des intellectuels français les plus importants de sa génération. Cet homme à l’esprit fécond a déjà publié une douzaine de livres, dont Le Juif imaginaire (1981), La sagesse de l'amour (1984), La Mémoire Vaine, du Crime Contre l'Humanité (1989), Le Mécontemporain (1992), Charles Péguy, Lecteur du Monde Moderne (1992), Comment peut-on être croate? (1992), L'ingratitude (1999), Au nom de l’autre : réflexion sur l’antisémitisme qui vient (2003). Enseignant de philosophie, il intervient beaucoup dans les débats contemporains. Le plus récent dont l’écho s’est ressenti à travers le monde entier c’est les émeutes dans les banlieues de France au dernier trimestre 2005.
Achille Mbembe, le chroniqueur du Messager, l’a d’ailleurs vivement critiqué à la suite de l’entrevue qu’il a accordée au journal israélien Ha'aretz le 18 novembre 2005. Pour Mbembe, “Alain Finkielkraut s'est expliqué, exactement à la manière d'un colon. Il l'a fait dans une sorte de vierge énergie - en saturant les mots, en recourant à une sorte de pléthore verbale, en provoquant une suffocation des images. D'où le caractère heurté, bégayant, abrupt, et finalement haineux de son propos.” A la suite de différentes critiques, il a d’ailleurs dû présenter des excuses aux communautés noire et arabe qu’il avait appelées à l’exclusion.
Des correcteurs persistent !
Après l’exercice de réminiscence qui nous a permis de clarifier l’indentité de Finkielkraut, nous avons à nouveau joint nos sources pour savoir si un autre auteur du même nom aurait existé au XVIIIe siècle. Ces derniers ont plutôt tenté de nous convaincre que le texte proposé aux élèves était bien du XVIIIe. Le même renseignement a été pris dans plusieurs centres et tous les correcteurs avaient la même réponse : “C’est comme cela que nous l’avons perçu car les références bibliographiques étaient insuffisantes.” En effet, justifient ces enseignants, le style du texte et le ton de l’auteur n’avaient rien de commun avec le XXe siècle. “Il renvoyait plutôt au siècle que nous avons indiqué au regard des caractéristiques littéraires du texte telles que nous l’enseignons à nos élèves”, expliquent-ils.
Ainsi, cette épreuve n’a pas bouleversé seulement les élèves mais les professeurs aussi. Pour le cas d’espèce, ces derniers n’ont pas été vigilants pour se rappeler qu’au cours de l’année 2005/2006, Finkielkraut était sous le feu des projecteurs du fait de ses positions philosophiques et politiques osées. Un élève qui avait régulièrement suivi l’actualité aurait pu se remémorer. On comprend pourquoi des candidats échouent parfois . Mais la responsabilité revient aux inspecteurs nationaux qui, en principe, devraient s’assurer que les épreuves ont toutes les informations et que les correcteurs et les élèves peuvent se repérer sans grande difficulté. C’est pourquoi certains soutiennent qu’avant même que les corrections ne soient reprises, ces inspecteurs devaient déjà être sanctionnés, au moins au plan administratif. Car même si l’erreur est humaine, il faut que quelqu’un paye quelque part.
Par Alexandre T. Djimeli
Le 13-07-2006 _________________ Il dit
le griot à la langue pendante
" vous irez plus loin encore
dans la forêt blanche
des bétons entassés
et vous pleurerez
dans les quartiers boueux
d'une ville sans refuge "
Il dit aussi
le griot nouveau
" regardez !
il est des hommes
que les révoltes étreignent ".
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Posté le: Jeu 13 Juil 2006 11:35 Sujet du message: Re: Incroyable Finkie au bac en Afrique!
Finkielkraut au bac en Afrique? Mais ce n'est pas sérieux! Incoyable! Mais, mais...ils ne lisent pas grioo ces enseignants? Finkielkraut au bac en Afrique! voilà une nouvelle qui va finir par plomber ma journée!
black shadow a écrit:
Comment prépare-t-on l'avenir en Afrique? Faut-il désespérer de la médiocrité du niveau des enseignants ? jugez-en par vous même. Voici un article tiré du journal le messager.
“Recorrection” du français au bac
Les profs se méprennent sur Finkielkraut
Alain Finkielkraut n’est pas un auteur du XVIIIe siècle. Mais un contemporain.
Dans Le Messager n°2167 du 12 juillet 2006 en page 5, des enseignants de français convoqués pour la (re)correction du baccalauréat ont fait écrire que La défaite de la pensée, une œuvre d’Alain Finkielkraut de laquelle est extrait le texte d’étude proposé pour l’épreuve de langue au baccalauréat A4 cette année relève de la littérature du XIIIe siècle. Mais nous nous sommes rendus compte après coup que l’œuvre a été éditée chez Gallimard, coll. “Blanche”, en 1987. C’est donc bien le XXe siècle ! Et même, Finkielkraut n’est pas seulement un auteur du siècle dernier, c’est un penseur contemporain. Né à Paris en 1949, Alain Finkielkraut est le fils unique d'un maroquinier juif polonais déporté à Auschwitz. La défaite de la pensée marque le début de sa critique de “la barbarie du monde moderne”.
On le présente comme l’un des intellectuels français les plus importants de sa génération. Cet homme à l’esprit fécond a déjà publié une douzaine de livres, dont Le Juif imaginaire (1981), La sagesse de l'amour (1984), La Mémoire Vaine, du Crime Contre l'Humanité (1989), Le Mécontemporain (1992), Charles Péguy, Lecteur du Monde Moderne (1992), Comment peut-on être croate? (1992), L'ingratitude (1999), Au nom de l’autre : réflexion sur l’antisémitisme qui vient (2003). Enseignant de philosophie, il intervient beaucoup dans les débats contemporains. Le plus récent dont l’écho s’est ressenti à travers le monde entier c’est les émeutes dans les banlieues de France au dernier trimestre 2005.
Achille Mbembe, le chroniqueur du Messager, l’a d’ailleurs vivement critiqué à la suite de l’entrevue qu’il a accordée au journal israélien Ha'aretz le 18 novembre 2005. Pour Mbembe, “Alain Finkielkraut s'est expliqué, exactement à la manière d'un colon. Il l'a fait dans une sorte de vierge énergie - en saturant les mots, en recourant à une sorte de pléthore verbale, en provoquant une suffocation des images. D'où le caractère heurté, bégayant, abrupt, et finalement haineux de son propos.” A la suite de différentes critiques, il a d’ailleurs dû présenter des excuses aux communautés noire et arabe qu’il avait appelées à l’exclusion.
Des correcteurs persistent !
Après l’exercice de réminiscence qui nous a permis de clarifier l’indentité de Finkielkraut, nous avons à nouveau joint nos sources pour savoir si un autre auteur du même nom aurait existé au XVIIIe siècle. Ces derniers ont plutôt tenté de nous convaincre que le texte proposé aux élèves était bien du XVIIIe. Le même renseignement a été pris dans plusieurs centres et tous les correcteurs avaient la même réponse : “C’est comme cela que nous l’avons perçu car les références bibliographiques étaient insuffisantes.” En effet, justifient ces enseignants, le style du texte et le ton de l’auteur n’avaient rien de commun avec le XXe siècle. “Il renvoyait plutôt au siècle que nous avons indiqué au regard des caractéristiques littéraires du texte telles que nous l’enseignons à nos élèves”, expliquent-ils.
Ainsi, cette épreuve n’a pas bouleversé seulement les élèves mais les professeurs aussi. Pour le cas d’espèce, ces derniers n’ont pas été vigilants pour se rappeler qu’au cours de l’année 2005/2006, Finkielkraut était sous le feu des projecteurs du fait de ses positions philosophiques et politiques osées. Un élève qui avait régulièrement suivi l’actualité aurait pu se remémorer. On comprend pourquoi des candidats échouent parfois . Mais la responsabilité revient aux inspecteurs nationaux qui, en principe, devraient s’assurer que les épreuves ont toutes les informations et que les correcteurs et les élèves peuvent se repérer sans grande difficulté. C’est pourquoi certains soutiennent qu’avant même que les corrections ne soient reprises, ces inspecteurs devaient déjà être sanctionnés, au moins au plan administratif. Car même si l’erreur est humaine, il faut que quelqu’un paye quelque part.
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Le 13-07-2006
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"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)
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Posté le: Jeu 13 Juil 2006 11:42 Sujet du message: Re: Incroyable Finkie au bac en Afrique!
Cathy a écrit:
Finkielkraut au bac en Afrique? Mais ce n'est pas sérieux! Incoyable! Mais, mais...ils ne lisent pas grioo ces enseignants? Finkielkraut au bac en Afrique! voilà une nouvelle qui va finir par plomber ma journée!
Je comprends pas ton trouble ? Apres tout permettre aux élèves de critiquer cet auteur c'est pas mauvais ? Je veux dire pourquoi ne pas les confronter aussi à ce type de pensée ?
Posté le: Jeu 13 Juil 2006 11:57 Sujet du message:
On est con et on le restera jusqu'au bout,et le reste du monde se moquera toujours de nous.
Comment peut-on choisir un Texte de Finkielkraut au Bac en Afrique?
Pkoi pas un Sketch de Dieudonné dans le ecole de comedie en Israel?
Dans l'affaire des caricature de mahomet,on s'est massacré entre nopus dans certain pays africain.
après la defaite de l'equipe de france,il y'a eu des morts dans certain pays africain.
maintenant on choisi finkielkraut au BAC.
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Posté le: Jeu 13 Juil 2006 12:14 Sujet du message: Re: Incroyable Finkie au bac en Afrique!
Benny Da B' a écrit:
Cathy a écrit:
Finkielkraut au bac en Afrique? Mais ce n'est pas sérieux! Incoyable! Mais, mais...ils ne lisent pas grioo ces enseignants? Finkielkraut au bac en Afrique! voilà une nouvelle qui va finir par plomber ma journée!
Je comprends pas ton trouble ? Apres tout permettre aux élèves de critiquer cet auteur c'est pas mauvais ? Je veux dire pourquoi ne pas les confronter aussi à ce type de pensée ?
PS: Dans quel pays ca c'est passé ?
Quelle type de pensée? Ne penses-tu pas qu'il serait plus urgent de confronter la jeunesse africaine à la pensée d'un Béti, Diop ou Fanon??? Il y a t'il des écrivains Africain parmis les auteurs étudiés au bac en France? Pourquoi se besoin de se servir chez les autres? _________________
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Posté le: Jeu 13 Juil 2006 12:18 Sujet du message:
Est ce qu'il n'y avait que Fink au programme ou est ce qu'il l'était parmi d'autres ? Est ce que Fanon, diop et autres étaient absents ? Ca fait pas mal de question auquels on a pas la réponse.
Pour moi, je le répète, c'est pas mauvais que les jeunes africains soient confrontés le plus tot possible AUSSI à ce type de pensée. AUSSI et donc pas exclusivement.
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Posté le: Jeu 13 Juil 2006 12:21 Sujet du message:
Benny Da B' a écrit:
Est ce qu'il n'y avait que Fink au programme ou est ce qu'il l'était parmi d'autres ? Est ce que Fanon, diop et autres étaient absents ? Ca fait pas mal de question auquels on a pas la réponse.
Pour moi, je le répète, c'est pas mauvais que les jeunes africains soient confrontés le plus tot possible AUSSI à ce type de pensée. AUSSI et donc pas exclusivement.
De là jusqu'à l'étudier au bac? PFFFFFFFFFF . Le jour où "Peaux noirs, masque blanc" ou encore "de l'inégalité des races" de Firmin seront un sujet d'étude (constructive) dans les lycées français, alors je serai de tont avis. laisse béton Benny, c'est pas que tu m'ennuies mais j'ai autre chose à faire de ma journée.Bye _________________
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Posté le: Jeu 13 Juil 2006 12:30 Sujet du message:
Et moi je répète qu'un bachelier africain qui arriverait en france à la Fac aura tout intéret à connaitre Fink, à l'avoir déjà lu et à être armer pour le démonter à son arrivée, plutot que de "subir" ce qu'on lui en dira.
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Posté le: Jeu 13 Juil 2006 12:41 Sujet du message:
Ce qui est très con ce que toute cette clique d'enseignants soient infoutus de savoir ce qu'il donne à étudier aux élèves au bac, c'est scandaleux que personne dans toute la machinerie de fonctionnaire n'ait tiqué ! Ca oui ca fais vraiment ch...
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Posté le: Jeu 13 Juil 2006 13:47 Sujet du message: Re: Incroyable Finkie au bac en Afrique!
lekunfry a écrit:
Vous entendez un nom, red flag ===> au pays les profs sont cons...
Je précise. Moi qu'on étudie un texte de Fink après tout ça ne me gene pas pour les raison que j'ai évoqué plus haut. Mais que les correcteurs soient infoutus de savoir que ce mec vit encore et pas qu'un peu vu comment il est au centre de pas mal de débat...ca c'est vraiment choquant sur la qualité des enseignants tout de même ?
Dans ce cas, si c'est les profs que doit on attendre des élèves ? C'est çà mon doute.
Posté le: Jeu 13 Juil 2006 13:53 Sujet du message: Re: Incroyable Finkie au bac en Afrique!
black shadow a écrit:
Comment prépare-t-on l'avenir en Afrique? Faut-il désespérer de la médiocrité du niveau des enseignants ? jugez-en par vous même. Voici un article tiré du journal le messager.
“Recorrection” du français au bac
Les profs se méprennent sur Finkielkraut
Alain Finkielkraut n’est pas un auteur du XVIIIe siècle. Mais un contemporain.
Dans Le Messager n°2167 du 12 juillet 2006 en page 5, des enseignants de français convoqués pour la (re)correction du baccalauréat ont fait écrire que La défaite de la pensée, une œuvre d’Alain Finkielkraut de laquelle est extrait le texte d’étude proposé pour l’épreuve de langue au baccalauréat A4 cette année relève de la littérature du XIIIe siècle. Mais nous nous sommes rendus compte après coup que l’œuvre a été éditée chez Gallimard, coll. “Blanche”, en 1987. C’est donc bien le XXe siècle ! Et même, Finkielkraut n’est pas seulement un auteur du siècle dernier, c’est un penseur contemporain. Né à Paris en 1949, Alain Finkielkraut est le fils unique d'un maroquinier juif polonais déporté à Auschwitz. La défaite de la pensée marque le début de sa critique de “la barbarie du monde moderne”.
On le présente comme l’un des intellectuels français les plus importants de sa génération. Cet homme à l’esprit fécond a déjà publié une douzaine de livres, dont Le Juif imaginaire (1981), La sagesse de l'amour (1984), La Mémoire Vaine, du Crime Contre l'Humanité (1989), Le Mécontemporain (1992), Charles Péguy, Lecteur du Monde Moderne (1992), Comment peut-on être croate? (1992), L'ingratitude (1999), Au nom de l’autre : réflexion sur l’antisémitisme qui vient (2003). Enseignant de philosophie, il intervient beaucoup dans les débats contemporains. Le plus récent dont l’écho s’est ressenti à travers le monde entier c’est les émeutes dans les banlieues de France au dernier trimestre 2005.
Achille Mbembe, le chroniqueur du Messager, l’a d’ailleurs vivement critiqué à la suite de l’entrevue qu’il a accordée au journal israélien Ha'aretz le 18 novembre 2005. Pour Mbembe, “Alain Finkielkraut s'est expliqué, exactement à la manière d'un colon. Il l'a fait dans une sorte de vierge énergie - en saturant les mots, en recourant à une sorte de pléthore verbale, en provoquant une suffocation des images. D'où le caractère heurté, bégayant, abrupt, et finalement haineux de son propos.” A la suite de différentes critiques, il a d’ailleurs dû présenter des excuses aux communautés noire et arabe qu’il avait appelées à l’exclusion.
Des correcteurs persistent !
Après l’exercice de réminiscence qui nous a permis de clarifier l’indentité de Finkielkraut, nous avons à nouveau joint nos sources pour savoir si un autre auteur du même nom aurait existé au XVIIIe siècle. Ces derniers ont plutôt tenté de nous convaincre que le texte proposé aux élèves était bien du XVIIIe. Le même renseignement a été pris dans plusieurs centres et tous les correcteurs avaient la même réponse : “C’est comme cela que nous l’avons perçu car les références bibliographiques étaient insuffisantes.” En effet, justifient ces enseignants, le style du texte et le ton de l’auteur n’avaient rien de commun avec le XXe siècle. “Il renvoyait plutôt au siècle que nous avons indiqué au regard des caractéristiques littéraires du texte telles que nous l’enseignons à nos élèves”, expliquent-ils.
Ainsi, cette épreuve n’a pas bouleversé seulement les élèves mais les professeurs aussi. Pour le cas d’espèce, ces derniers n’ont pas été vigilants pour se rappeler qu’au cours de l’année 2005/2006, Finkielkraut était sous le feu des projecteurs du fait de ses positions philosophiques et politiques osées. Un élève qui avait régulièrement suivi l’actualité aurait pu se remémorer. On comprend pourquoi des candidats échouent parfois . Mais la responsabilité revient aux inspecteurs nationaux qui, en principe, devraient s’assurer que les épreuves ont toutes les informations et que les correcteurs et les élèves peuvent se repérer sans grande difficulté. C’est pourquoi certains soutiennent qu’avant même que les corrections ne soient reprises, ces inspecteurs devaient déjà être sanctionnés, au moins au plan administratif. Car même si l’erreur est humaine, il faut que quelqu’un paye quelque part.
Par Alexandre T. Djimeli
Le 13-07-2006
Dans quel pays est-il au programme?
Car l'Afrique n'est pas un pays mais un continent avec une cinquantaine de nations. Un pays indépendant peut se permettre de faire toutes les conneries du monde mais de là à en faire une question africaine, y a pas de quoi.
L'Afrique n'existe pas c'est une fiction. Par contre l'empire du Mali a existé, tout comme le Ghana, le Songhai... Il faudrait les reformer pour commencer et c'est plus lisible culturellement.
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