Inscrit le: 11 Déc 2004 Messages: 744 Localisation: Sith land
Posté le: Mar 31 Jan 2006 08:48 Sujet du message: Le racisme, ça s'apprend dès l'apprentissage
«Libération» s'est procuré un rapport alarmant sur la discrimination dans le placement des jeunes apprentis.
Parce que «ça déplairait à la clientèle». Parce que l'entreprise veut garder «une bonne image». Un rapport rendu en juin dernier à l'assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie (ACFCI), mais jamais rendu public, montre que l'apprentissage est loin d'être épargné par les discriminations raciales. Des «mécanismes d'exclusion passés sous silence mais bien connus de tous», une «omerta institutionnelle» : alors que les parlementaires discutent aujourd'hui du projet de loi pour l'égalité des chances (lire page 11), les conclusions de l'étude, titrée l'Egalité des chances, un défi à relever dans l'apprentissage, sont sévères.
«On ne peut rien faire.» Elle a été menée auprès de 70 «jeunes issus de l'immigration» (1), mais aussi de formateurs ou employeurs d'Ile-de-France. Du CAP du bâtiment au mastère dans les télécoms. Chaque année, une petite proportion d'élèves ne trouve pas de contrat d'apprentissage validant leurs études. «Ils n'auront ni qualification ni diplôme, explique à Libération l'auteure du rapport, Nora Barsali consultante et ancienne collaboratrice d'Azouz Begag, ministre délégué à la Promotion et à l'Egalité des chances, or la grosse majorité d'entre eux, si ce n'est la totalité dans certains centres, est noire ou arabe.»
L'analyse relève la participation, consciente ou non, des centres de formation des apprentis (CFA) aux phénomènes de discrimination. Les auteurs du rapport ont souvent entendu la même rengaine : «Que voulez-vous, on ne peut rien faire : la discrimination fait partie du paysage...» Le rapport cite le formateur d'un CFA : «Il n'y a pas de discrimination raciale à l'embauche. Si vous entrez dans un café et qu'on vous dit : "Je ne sers pas les Noirs", ça, c'est de la discrimination. Mais, une entreprise qui dit qu'elle ne prend pas de Noirs, pour moi, c'est pas de la discrimination raciale, car elle a eu des apprentis pourris. (...) Il faut comprendre l'entreprise.» Un autre formateur raconte : «Nous expliquons à nos apprentis [issus de l'immigration, ndlr] qu'ils doivent mettre leur photo pour éviter d'être convoqués à des entretiens qui n'aboutissent pas à cause de ça.»
«Aujourd'hui, la tarte à la crème, c'est de parler des entreprises qui font de la discrimination, décrypte l'auteure du rapport. Mais pour ne pas déplaire aux entreprises clientes, les centres de formation reproduisent parfois leurs arguments.» Ils se positionnent en présélectionneurs : certains refusent l'entrée des jeunes dans le CFA, redoutant d'avance les difficultés à les placer. «Notre CFA ne doit pas récupérer une étiquette "CFA pour immigrés"», confie un chargé de relations avec les entreprises, cité dans l'étude. Anticipant des réactions négatives de certains employeurs, des CFA diffusent moins les CV des jeunes issus de l'immigration. «Ces jeunes rencontrés lors de notre enquête étaient d'un niveau bien supérieur aux autres, car sursélectionnés par les CFA», poursuit Olivier Noël, chercheur à l'Institut social et coopératif de recherche appliquée (Iscra) qui a collaboré au rapport.
Débrouille. Certains formateurs sont en «souffrance», selon le rapport. Souvent sans soutien de leur direction, ils se débrouillent : dans une formation d'ingénieurs à bac + 4, l'un d'eux envoie les CV de ses élèves issus de l'immigration quelques mois avant les autres, pour leur donner une chance supplémentaire. D'autres déplacent la discrimination : un chargé des relations avec les entreprises a dressé une liste des employeurs de la région par origine, encourageant les élèves issus de l'immigration à postuler dans des entreprises tenues par des patrons de la même origine.
(1) Les jeunes rencontrés sont à 90 % d'origine maghrébine ou africaine. _________________ Domine ta peur et tu seras plus fort que la mort
Si vous entrez dans un café et qu'on vous dit : "Je ne sers pas les Noirs", ça, c'est de la discrimination. Mais, une entreprise qui dit qu'elle ne prend pas de Noirs, pour moi, c'est pas de la discrimination raciale, car elle a eu des apprentis pourris.
Il est vraiment con ce "Responsable" !!!!!... Il voit une différence lui entre les 2 situations
Moi je traduit ça par "Les entreprises preferent prendre des petits blancs pasqu'ils sont mieux en tous points que les noirs !!" ... si ça c'est pas du racisme / discrimination, qu'est que c'est alors !!???
Cette discrimination nous la vivons tous lors des embauches, c'est terrible ! ... et nous devons vivre avec.
Il ne faut cependant pas oublier qu'il y'a quand même des recruteurs justes qui ne se laissent pas aveugler par la couleur du postulant ... _________________ Je suis le Zig-Zag Man !
Si vous entrez dans un café et qu'on vous dit : "Je ne sers pas les Noirs", ça, c'est de la discrimination. Mais, une entreprise qui dit qu'elle ne prend pas de Noirs, pour moi, c'est pas de la discrimination raciale, car elle a eu des apprentis pourris.
Il est vraiment con ce "Responsable" !!!!!... Il voit une différence lui entre les 2 situations
Moi je traduit ça par "Les entreprises preferent prendre des petits blancs pasqu'ils sont mieux en tous points que les noirs !!" ... si ça c'est pas du racisme / discrimination, qu'est que c'est alors !!???
Cette discrimination nous la vivons tous lors des embauches, c'est terrible ! ... et nous devons vivre avec.
Il ne faut cependant pas oublier qu'il y'a quand même des recruteurs justes qui ne se laissent pas aveugler par la couleur du postulant ...
Il veut certainement dire par la que si les employeurs sont devenus frileux c'est parcequ'ils ont eu à faire à de mauvais apprentis issus de l'immigration (chat échaudé etc etc)
C'est la rengaine favorite des racistes qui veulent se donner bonne conscience. Ils la servent dans tous les domaines d'ailleurs. La question que je pose toujours dans ces cas "ça se tient, doit on conclure qu'il n'y a JAMAIS eu de mauvais apprentis blancs??" Et pourquoi les entreprises n'ont pas arreté de prendre des blancs en contrats de qualification... _________________ Fais à autrui ce que tu aimerai que l'on te fasse
Posté le: Mar 25 Juil 2006 21:00 Sujet du message:
Je m'éttait deja mit dans la tete que le racisme c'était pas une histoire de robert qui aime pas les zarab' mais bel et bien quelque chose de bien organiser pour nous empecher d'avancer, nous detruire socialement, et la jen ai un exemple concret....
Je garde cet article, et la prochaine fois qu'on me parle des emeutes dans les banlieues, je balance sa...histoire de montrer comment on maintien la tete des jeunes qui veulent sen sortir sous l'eau
" Fin des années 90 : croissance économique, paix au proche orient, et euphorie générale
1998 : croissance économique mondiale, on croit encore en la paix possible en palestine/israel, la gauche est aux commandes dans une période économique faste, elle fait cadeau des 35 heures aux salariés... hormis qq zones de tensions localisées et auxquelles on s’est malheureusement habitué (ex yougoslavie, embargo en irak qui fera 1 million et demi de victimes), la tendance mondiale est à la paix, à la prospérité économique... enfin c’est comme ça que ça se passe en flouzeland (usa+ue), donc en bons égocentriques, comme ça va bien chez nous, on en déduit que ça va bien partout. 1998 c’est aussi l’euphorie de la net économie, les gens rêvent de faire de l’argent en claquant des doigts...
[color=red]La victoire des bleus s’inscrit dans ce contexte, normal que certains se soient pris à rêver en se disant que peut être on allait vers une ère de paix et de tolérance...[/color]
En 2000, lors de la victoire à l’Euro, on est plus ou moins dans la continuité de ce contexte, avec comme bémol le début de la fin de l’euphorie économique, et la fin des illusions sur le processus de paix au proche orient...
Changement de régime aux USA et en Israel, le choc des civilisations imposé par la propagande, ses répercussions sur le plan politique local en France
Ensuite brusquement : fin 2000 Sharon à l’esplanade des mosquées qui déclenche le début de la nouvelle intifada, élection contestée de Bush, 2001, le 11 septembre, l’instrumentalisation du terrorisme par le régime Bush pour envahir des régions stratégiques, avec comme leitmotiv la désignation des islamistes (en fait des musulmans dans leur ensemble par extension, enturbanés arabes ou perses plus particulièrement) comme ennemis héréditaires, la nouvelle menace contre le monde libre !
La plus grande campagne d’islamophobie depuis les croisades et le colonialisme est lancée à des fins de domination politique dans un soit disant choc des civilisations, qui profite bien aux agendas de bush et de sharon. Une campagne digne des campagnes antisémites des années 30, avec comme conséquence des centaines de milliers de morts.
Les politiciens français surfent sur le climat de peur islamophobe
Pendant ce temps en France : profitant de la psychose internationale propagandée par les américano-israéliens, la campagne des présidentielles de 2002 est opportunément placée par la droite sur le terrain de l’insécurité, avec la complaisance des médias, et la bêtise du PS qui plutôt que de recentrer le débat sur les questions de fond, se laisse emporter sur un terrain défavorable, celui sur lequel elle était sure de perdre.
On connait la suite : la campagne de peur a surtout profité à Le Pen, déjà à l’époque, et Chirac ne gagne finalement que sur un malentendu.
Mais le pire reste à venir : au lieu de tirer les leçons de la dangerosité qu’il y a à flirter avec les thèmes du FN, Sarkozy qui décidemment se croit une lumière, mise tout sur l’immigration et l’insécurité, en surfant sur un climat islamophobe créé dans les officines de propagandes américano-israéliennes, destiné à servir les intérêts de Bush et Sharon.
Au final, après une pression insupportable sur les classes les plus défavorisées de la société, on débouche sur les émeutes, les manifs anti cpe... alors que les français adultes beaufs sont restés bêtement la bouche ouverte à accepter des réformes injustes sur la sécu et la retraite ou encore le statut des intermittents du spectacle, hypnotisés qu’ils étaient par le faux débat raciste sur le voile à l’école, c’est finalement la jeunesse des quartiers défavorisées, suivie de la jeunesse universitaire, qui tour à tour se révolte. Espérons que ceux là ne se transformeront pas en beaufs à leur tour quand ils auront un boulot (s’ils en ont un) et les traites de la voiture et de la maison à payer (mais cette éventualité ne concerne pas la première catégorie de jeunes).
L’équipe Black Blanc Beur ? Succès de l’intégration à la Française, ou symbole de la gestion coloniale des minorités nationales ?
Alors aujourd’hui la France gagne et on dit : oui mais ce n’est pas pareil.
Et moi je demande : la faute à qui ?
Et bien la faute à tous ces politiciens manipulateurs, bush et sa clique, sharon et sa clique, Sarkozy et sa clique, qui pour justifier leurs politiques dégueulasses, accusent leurs victimes.
Oui la faute à Sarkozy qui préparent un tapis rouge à Le Pen pour les élections de 2007, s’en rend il compte ?
Voilà ce qui a changé entre 1998 et 2006, le climat politique ! Les français d’origine coloniale ne sont pas devenus des racailles, ils rêvent autant d’intégration qu’en 1998, mais on leur a tellement craché dessus ces 5 dernières années, reproché d’être ce qu’ils sont, pour de fausses raisons, qu’effectivement aujourd’hui plus personne n’y croit.
Depuis que la Sarkoze a envahit les médias on accuse les pauvres d’être responsables de l’échec de leur intégration, mais la main ils la tendent pour s’intégrer, trouver un travail (première condition nécessaire à une intégration réussie)... c’est à ceux qui peuvent proposer des emplois de leur tendre la main en retour ! Le pire étant quand ils voient comment sont traités ceux parmi eux qui ont pu acquérir des diplômes de valeur, un bagage universitaire ou de grande école qui tracerait une voie royale à n’importe quel Hubert ou Jean-Claude, mais qui semble de moindre valeur dans les mains d’un Mohammed ou d’un Mamadou.
Bien sur le monde du travail n’est pas comme le sport de haut niveau ! Dans le sport de haut niveau on a besoin des meilleurs des meilleurs pour gagner, peu importe l’origine.
Dans le monde du travail, c’est le piston, le népotisme, le copinage qui règne ! Dans ces conditions on préférera favoriser ceux qu’on connait plutôt que ceux issus des "quartiers", qui souffrent principalement de leur isolement social. Tout comme les élites se repoduisent, les défavorisés également. De toutes façons peu importe d’avoir un diplôme de Polytechnique quand on voit le niveau requis par les postes en entreprise, les recruteurs le savent bien, et au final quand on a le choix entre plusieurs candidats, on recrute à la tête, et à ce jeu Mohammed et Mamadou sont clairement défavorisés.Ou alors ils se reprofilent dans des domaines où il y a de fortes pénuries, tout comme leurs parents ont été appellés en France pour pallier la pénurie de bras dans les usines. C’est la raison pour laquelle on retrouve plus de noirs ou d’arabes parmi les informaticiens, que parmi les privilégiés de la finance.Ou alors ils peuvent encore poursuivre le mouvement migratoire entamé par leurs parents, et quitter la France pour Londres, le Canada ou les USA qui seront ravis de récupérer les jeunes talents formés en France, mais boudés par le monde du travail français.
Bien sûr, si en sport on se met à appliquer le copinage et le népotisme qui règnent dans le monde du travail, afin de désigner les joueurs, alors c’est la débâcle assurée. Vu le haut niveau auquel on évolue, pas question de prendre un joueur pour faire plaisir à son patron, à son camarade de grande école, ou encore tout simplement à la tête du client. On prend ceux qui donnent les meilleures chances de réussite, point barre.
C’est ça qu’illustre l’équipe de France ! Pas la réussite de l’intégration, mais le fait que quand on a pas le choix, et qu’on fait abstraction des questions d’origines ethniques ou sociales, alors les français issus des anciennes colonies ont tout autant de chances si ce n’est plus, d’arriver à haut niveau.Attention quand je dis plus, ce n’est pas du racisme anti blanc : simplement il n’est pas rare que quelqu’un issu d’un milieu défavorisé, qu’il soit blanc, noir ou vert pomme, soit 100 fois plus motivé pour arriver à haut niveau que quelqu’un qui grandit dans des conditions matérielles plus confortables, et qui par paresse ou arrogance a plus tendance à s’endormir dans le confort. D’ailleurs ce travers peut atteindre également l’ex défavorisé qui par ses efforts atteint un haut niveau, et accessoirement un haut niveau de confort matériel, et qui verra sa motivation diminuée par ses nouvelles habitudes de vie. C’est la critique qu’on a fait aux bleus embourgeoisés de 2002, ils n’ont que plus de mérite à avoir retrouvé la fraicheur de leurs débuts en 2006.
Donc voilà ce qu’illustre l’équipe Black Blanc Beur selon moi : quand on a vraiment besoin des noirs et des arabes, c’est à dire quand on ne peut ou on ne veut pas faire autrement, alors ils sont les bienvenus et méritent d’être appellés français. Les ancètres des joueurs de l’équipe de France, tirailleurs sénégalais ou combattants indigènes d’Afrique noire et du nord en savent quelque chose.
Quand l’équipe gagne, c’est l’équipe de France, c’est la France qui gagne, éventuellement black blanc beur.
Quand elle perd ou qu’elle a des résultats médiocres, elle est black black black, et la risée de toute l’europe (n’est ce pas monsieur F, qui pour le coup aurait mieux fait d’avaler son chapeau). _________________ Histoire et Culture Africaine du passé : Racine de l'arbre de la Conscience Noire qui font les fruits de Notre Renaissance et de Notre Avenir !
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