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Posté le: Lun 06 Nov 2006 13:42 Sujet du message: Prix Renaudot 2006 : Alain Mabanckou
Vient d'être attribué à Alain Mabanckou le prix Renaudot pour "Mémoires de porc-épic".
Très agréable surprise !
Décidément, il n'arrête pas de les collectionner, les prix.
Prix Goncourt : "Les bienveillantes"
Ca, ce n'est pas une surprise puisque tt le monde l'attendait.
Bravo à toi Alain !
Et re-bravo pour ta dernière prestation à "Vol de nuit". Je crois que ts les auteurs présents ce soir-là ainsi que PPDA ne seront pas prêts de t'oublier.
Au fait, si vs avez du temps à perdre, ou plutôt à gagner, je vs invite à aller sur son blog que je trouve délicieusement intéressant. _________________ Andu, saa andi, andinn !
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Posté le: Mer 08 Nov 2006 09:15 Sujet du message: "Propos coupés-décalés d'un Nègre presque ordinaire&quo
Avez-vous lu "Propos coupés-décalés d'un Nègre presque ordinaire" ?
Il s'agit d'une nouvelle d'Alain Mabanckou, publiée en juillet 2006 (29 pages).
Je vous livre ici les toute dernières lignes de cette nouvelle qui apparaissent en post-scriptum, donc page 29 :
"Le nom de l'auteur qui a écrit "Le devoir de violence", je viens de le vérifier, c'est Yambo Ouologuem. Il vit actuellement au Mali, et c'est lui le premier Nègre qui a remporté le prix Renaudot, quand ça pétait en France, en 1968.
Los Angeles, le 7 juillet 2006."
Je fais confiance à votre intelligence, chers grioonautes, pour conclure ce qu'il y a à conclure si, bien sûr, vous voulez bien conclure en toute objectivité. _________________ Andu, saa andi, andinn !
Posté le: Mer 08 Nov 2006 13:17 Sujet du message: Re: "Propos coupés-décalés d'un Nègre presque ordinaire
Bahia a écrit:
Avez-vous lu "Propos coupés-décalés d'un Nègre presque ordinaire" ?
Il s'agit d'une nouvelle d'Alain Mabanckou, publiée en juillet 2006 (29 pages).
Je vous livre ici les toute dernières lignes de cette nouvelle qui apparaissent en post-scriptum, donc page 29 :
"Le nom de l'auteur qui a écrit "Le devoir de violence", je viens de le vérifier, c'est Yambo Ouologuem. Il vit actuellement au Mali, et c'est lui le premier Nègre qui a remporté le prix Renaudot, quand ça pétait en France, en 1968.
Los Angeles, le 7 juillet 2006."
Je fais confiance à votre intelligence, chers grioonautes, pour conclure ce qu'il y a à conclure si, bien sûr, vous voulez bien conclure en toute objectivité.
Il faut en conclure quoi ? (désolé pour mon intelligence qui n'est pas à la hauteur!)
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Posté le: Mer 08 Nov 2006 13:58 Sujet du message: Re: "Propos coupés-décalés d'un Nègre presque ordinaire
Panafricain a écrit:
Bahia a écrit:
Avez-vous lu "Propos coupés-décalés d'un Nègre presque ordinaire" ?
Il s'agit d'une nouvelle d'Alain Mabanckou, publiée en juillet 2006 (29 pages).
Je vous livre ici les toute dernières lignes de cette nouvelle qui apparaissent en post-scriptum, donc page 29 :
"Le nom de l'auteur qui a écrit "Le devoir de violence", je viens de le vérifier, c'est Yambo Ouologuem. Il vit actuellement au Mali, et c'est lui le premier Nègre qui a remporté le prix Renaudot, quand ça pétait en France, en 1968.
Los Angeles, le 7 juillet 2006."
Je fais confiance à votre intelligence, chers grioonautes, pour conclure ce qu'il y a à conclure si, bien sûr, vous voulez bien conclure en toute objectivité.
Il faut en conclure quoi ? (désolé pour mon intelligence qui n'est pas à la hauteur!)
Mouais, moi aussi j'aimerai bien comprendre! Faut croire qu'on est tous un peu con ici donc dis nous un peu plus là. On est ni extralucide, ni télépathe! _________________
"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)
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Posté le: Jeu 09 Nov 2006 12:35 Sujet du message: Interview de Mabanckou sur Afrikara / 08-11-06
Alain Mabanckou, Prix Renaudot sur Afrikara.com :
«Je prône plutôt la dérision, l'éclat de rire et l'étrangeté de notre condition d'homme»
L’écrivain congolais vient de décrocher le Prix Renaudot, sanctionnant son dernier roman paru en Août 2006, au Seuil. Cela fait treize ans que ce poète et romancier ne cesse d’écrire et de progresser dans le travail littéraire de la forme, de la manière de dire, avec ces dernières années, une option pour l’innovation, le décloisonnement, et une certaine érudition littéraire.
En revenant à un conte de son pays, raconté en son temps par sa mère, il trouve une consécration qui se dessinait déjà avec son précédent et excellent roman «Verre Cassé».
Alain Mabanckou nous a fait l’honneur de répondre à chaud aux questions de la rédaction d’Afrikara.com.
Afrikara: Félicitations ! Alain Mabanckou, vous venez de vous voir attribuer le prix Renaudot, une grande reconnaissance littéraire, quelles sont vos premières impressions ?
Alain Mabanckou : C'est une bonne nouvelle, et je pense sincèrement à ma mère, illettrée, qui me regarde dans l'autre monde... Je repense aussi à tous les écrivains du monde qui me nourrissent.
Afrikara: Vous avez acquis depuis "Verre Cassé" une notoriété internationale et l'admiration des spécialistes. Qu'est-ce qui fait le phénomène Mabanckou ?
Alain Mabanckou : En réalité j'ai toujours pensé que la littérature devrait consister en une prise permanente de risque aussi bien dans la thématique que dans la forme du genre littéraire. J'aime écrire à contre-courant sans me soucier d'une quelconque discipline de masse.
Afrikara: Comment arrivez-vous à échapper aux critiques habituelles sur les écrivains africains considérés trop politiques, sombres ou catalogues ethnologiques, etc.?
Alain Mabanckou : Parce que je n'ai jamais considéré la littérature comme un champ de tract ou de militance. Je prône plutôt la dérision, l'éclat de rire et l'étrangeté de notre condition d'homme. Ce qui forcément peut s'appliquer à n'importe quelle société.
Afrikara: Vous reconnaissez-vous dans cette nouvelle littérature africaine souvent dite "décentrée", d'exil ? Parleriez-vous de "migritude" pour vous et vos collègues ?
Alain Mabanckou :Je ne me reconnais pas dans cette forme de littérature. Ce sont des raccourcis que certains critiques inventent afin de cataloguer les auteurs africains, et donc les ranger dans un ghetto. La littérature est au-dessus des généralisations et ne peut se plier aux marginalisations. Je ne suis pas un exilé, et la migritude est à mon avis une notion paternaliste, coloniale que tout écrivain devrait repousser.
Afrikara : Votre "Mémoires de porc-épic" plonge dans une approche étonnante des contes, traditions littéraires orales et populaires d'Afrique. Est-ce pour retravailler la tradition ou montrer sa vitalité sous d'autres formes ?
Alain Mabanckou : Je suis parti de la fable africaine certes, mais au-delà, il s'agit de conceptions plus générales, présentes dans toutes les sociétés. Le travail de la forme est en effet une de mes préoccupations actuelles, et la fable offre plusieurs possibilités. L'Afrique est là, le monde aussi, et surtout l'éloge de la lecture...
Afrikara : De "Verre cassé" à "Mémoires de porc-épic" il y a un vrai parti pris pour la créativité, l’inventivité littéraire. Est-ce cela le combat de Mabanckou ?
Alain Mabanckou : C'est le grand combat. Je me pose sans cesse la question suivante : comment écrire un roman en se mettant en danger, en pliant la phrase tout en gardant le sens du récit ? Le thème n'est rien en littérature, ce qui importe c'est la manière de dire, de briser.
Afrikara : L'écrivain à succès qu'est Mabanckou peut-il se réclamer d'une filiation littéraire africaine? Autre? Quid de la littérature engagée des années 50 ?
Alain Mabanckou : L'engagement n'est pas en soi un véritable projet littéraire. Rares sont les écrivains qui, comme Césaire ou Neruda peuvent porter la révolte à la hauteur de l'art. Quant à ma filiation littéraire, elle est éclatée. Je reste persuadé que le roman francophone du sud du Sahara a été bousculé par trois grands écrivains : Yambo Ouologuem (Le Devoir de violence), Ahmadou Kourouma (Les Soleils des indépendances), Henri Lopes (Le pleurer-rire) et Sony Labou Tansi (La Vie et demie). Ces trois géants demeurent mes repères en Afrique, et il y a aussi les autres espaces qu'il faut intégrer, donc le grondement littéraire du monde entier pour éviter l'écueil de la littérature du recroquevillement.
Afrikara : Alain Mabanckou que peut-on vous souhaiter de plus alors que vous collectionnez les prix littéraires et succès populaires ?
Alain Mabanckou : Il faut toujours écrire, écrire sans cesse. Et j'essaie de le faire sans contempler les distinctions. C'est ce que je fais d'ailleurs depuis mon premier livre paru il y a treize ans.
Afrikara : Nous vous remercions pour votre disponibilité et à bientôt.
Alain Mabanckou : C'est toujours un plaisir de dialoguer sur ce site très intéressant ! _________________ Andu, saa andi, andinn !
Ce qui m'étonne c'est que personne ici ne p)arle de literature mais nous ne voulons voir ce prix que dans sa symbolique communautaire? quelqu'un a t'il lu le livre? ou d'autres livres de mabanckou? qu'en pensez vous de ce porc-epic? que pensez vous du fait que mabanckou arrive à concilier une literature ecrite et la tradition du comte oral qu'il a hérité de sa famille, de sa culture? Et permet ainsi à des non africains de gouter au plaisir de cette oralité là à travers ce bouquin? et ce proc-epic double d'un homme que veut il passer comme message? bref je sais pas si pour ces ecrivais c'est plaisant que la presse hexagonal mais aussi la communauté noir résident dans le meme espace ne veuille les traiter que sous l'angle communautaire jmais sur le plan literaire?
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Posté le: Sam 11 Nov 2006 15:54 Sujet du message:
Olk1fri a écrit:
que pensez vous du fait que mabanckou arrive à concilier une literature ecrite et la tradition du comte oral qu'il a hérité de sa famille, de sa culture?
Je suis de l'avis d'Henry-christophe, c'est bien beau de faire la morale aux gens mais commence par appliquer déjà ce que tu reproches aux autres! Je n'ai jamais vu une contribution de ta part sur la littérature afro-antillaise! Comme beuglait toujours mon ancien pasteur "Charité bien ordonné commence par soit même" bref, je n'ai jamais su vraiment si ce type reproduisait correctement cette phrase qu'il avait peut-être déchiffrée de sa lecture hésitante dans la bible ou s'il l'avait entendu quelque part et reprit approximativement, ou s'il l'a traduit de son français cabicha (terme du créole haïtien qui veut dire boiteux)...D'ailleurs si quelqu'un connait la phase exacte, qu'il me la cite, ainsi un vieux voile de 13 ans va être levé
Bref, ce matin pour faire passer le temps à l'aéroport, je me suis procurer "Verre cassé", je n'ai pas beaucoup avancé, mais cet ouvrage me promet un bon moment. J'aime le style plein d'humour de l'auteur, c'est un bouquin à découvrir. Un extrait:
Citation:
Les nègres du cabinet présidentiel se sont mis au travail forcé avec une sagaie de Chaka Zulu et une épée de Damocles au-dessus de leur tête pendant que les échos des dernières paroles du président résonnaient encore dans le palais et alors, vers minuit, comme les idées leur faisaient défaut, parce que dans notre pays on a le pétrole en pagaille mais pas les idées, ils ont songé naturellement à téléphoner à une personnalité influente de l'Académie française qui était paraît-il le seul Noir dans l'histoire de cette auguste assemblée, et tout le monde a applaudi cette idée de dernière minute, et tout le monde a dit que l'académicien en question n'en serait que plus honoré, p 24
Je coupe et m'arrête là car ce qui est étonnant dans ce roman, c'est qu'une phrase entrecoupée de virgules peut durer deux pages et demi. J'aime énormément le style humoristique et la dérision dont use mister Mabanckou. Une fois la lecture achevée, je reviendrai vous faire part de tout le plaisir que m'a fait vivre ce cher Alain.
Et puis, en ce qui concerne le conte africain, Alain Mabanckou a sût certes le transposer dans un roman, mais il n'est pas le premier a le mettre sous forme de l'écrit, n'oublions pas les fameux "Contes Peuls" d'Amadou Hampaté Bâ!...par exemple... _________________
"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)
N'ayant pas lu ce M. Mabanckou, veuillez excuser mon intervention ici.
Mais le fameux MOUYABI connu sur tous les sites afros écrit ceci:
Citation:
Les histoires de Mabanckou et des ses porc-épics sont simplement à la hauteur de ce qu'il est à savoir un dernier.
Il peut recevoir des prix littéraires des occidentaux grand bien lui en fasse. Mais tant qu'il n'aura reçu le moindre prix de ses ancêtres pour sauvegarder sa propre culture il ne restera à mes yeux et aux yeux des patriotes qu'un minable.
Le fait qu'il éprouve une fierté à recevoir un prix littéraire des occidentaux traduit ni plus ni moins que asservissement mentale primaire.
Je defie Mabanckou d'écrire un livre dans la langue de ses ancêtres ensuite on en reparlera.
Je comprends qu'il puisse avoir faim mais dans la situation de l'Afrique actuelle, avec tous les problèmes que l'Afrique rencontre au quotidien, prendre sa plume pour béditer des âneries de cette teneur est un crime. Je dis bien un crime.
Car il y a des attitudes plus criminelle que celle des bourreaux qui prennent des armes et tuent quelques bougres. Les mots ont une puissance que ceux qui savent les utiliser peuvent renverser y compris les montagnes.
Quand face à la necessité à la survie on écrit des romans et des potins pour entretenir des discussions de salon on ne restera à jamais qu'un aventurier et un opportuniste de bas étage.
Que l'histoire retienne que pour moi comme pour tous les patriotes ni Mabanckou ni Beyale ni Kelman ne trouveront jamais je dis bien jamais la moindre faveur de notre part tant que leur attitude restera celle de valeureux indigents.
Inscrit le: 18 Juil 2005 Messages: 1281 Localisation: première à gauche
Posté le: Lun 13 Nov 2006 21:37 Sujet du message:
Dilo a écrit:
N'ayant pas lu ce M. Mabanckou, veuillez excuser mon intervention ici.
Mais le fameux MOUYABI connu sur tous les sites afros écrit ceci:
Citation:
Les histoires de Mabanckou et des ses porc-épics sont simplement à la hauteur de ce qu'il est à savoir un dernier.
Il peut recevoir des prix littéraires des occidentaux grand bien lui en fasse. Mais tant qu'il n'aura reçu le moindre prix de ses ancêtres pour sauvegarder sa propre culture il ne restera à mes yeux et aux yeux des patriotes qu'un minable.
Le fait qu'il éprouve une fierté à recevoir un prix littéraire des occidentaux traduit ni plus ni moins que asservissement mentale primaire.
Je defie Mabanckou d'écrire un livre dans la langue de ses ancêtres ensuite on en reparlera.
Je comprends qu'il puisse avoir faim mais dans la situation de l'Afrique actuelle, avec tous les problèmes que l'Afrique rencontre au quotidien, prendre sa plume pour béditer des âneries de cette teneur est un crime. Je dis bien un crime.
Car il y a des attitudes plus criminelle que celle des bourreaux qui prennent des armes et tuent quelques bougres. Les mots ont une puissance que ceux qui savent les utiliser peuvent renverser y compris les montagnes.
Quand face à la necessité à la survie on écrit des romans et des potins pour entretenir des discussions de salon on ne restera à jamais qu'un aventurier et un opportuniste de bas étage.
Que l'histoire retienne que pour moi comme pour tous les patriotes ni Mabanckou ni Beyale ni Kelman ne trouveront jamais je dis bien jamais la moindre faveur de notre part tant que leur attitude restera celle de valeureux indigents.
Mouyabi
...Qu'en pensez-vous?
Qu'il a pêté les plombs? J'ai fini "Verre Cassé" hier, je trouve que Mabanckou est un très bon romancier, il mérite vraiment ce prix. Je ne comprends pas le problème de Mouyabi, pourquoi Mouyabi ne s'attèlerait-il pas lui même à l'écritue d'un livre dans la langue natale? Mouyabi devrait savoir que tout artiste est libre du choix de sa création, et que chaque petit homme noir qui naît dans ce bas monde n'a pas pour mission de sauver la race noire!
De plus, il crache sur ce type alors que je suis persuadée qu'il n'a rien lu de lui! Ah conneries quand tu nous tient! Ce type a fait toute ses études en langue française, de plus franchement Mouyabi faut le dire le lectorat africain est casi-inexistant, il n'y a qu'à voir le nombre d'intervenant dans le forum "Littérature Négro-africaine", peaux de chagrins! Tu veux qu'il crève de faim ou quoi le Mabanckou? _________________
"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)
N'ayant pas lu ce M. Mabanckou, veuillez excuser mon intervention ici.
Mais le fameux MOUYABI connu sur tous les sites afros écrit ceci:
Citation:
Les histoires de Mabanckou et des ses porc-épics sont simplement à la hauteur de ce qu'il est à savoir un dernier.
Il peut recevoir des prix littéraires des occidentaux grand bien lui en fasse. Mais tant qu'il n'aura reçu le moindre prix de ses ancêtres pour sauvegarder sa propre culture il ne restera à mes yeux et aux yeux des patriotes qu'un minable.
Le fait qu'il éprouve une fierté à recevoir un prix littéraire des occidentaux traduit ni plus ni moins que asservissement mentale primaire.
Je defie Mabanckou d'écrire un livre dans la langue de ses ancêtres ensuite on en reparlera.
Je comprends qu'il puisse avoir faim mais dans la situation de l'Afrique actuelle, avec tous les problèmes que l'Afrique rencontre au quotidien, prendre sa plume pour béditer des âneries de cette teneur est un crime. Je dis bien un crime.
Car il y a des attitudes plus criminelle que celle des bourreaux qui prennent des armes et tuent quelques bougres. Les mots ont une puissance que ceux qui savent les utiliser peuvent renverser y compris les montagnes.
Quand face à la necessité à la survie on écrit des romans et des potins pour entretenir des discussions de salon on ne restera à jamais qu'un aventurier et un opportuniste de bas étage.
Que l'histoire retienne que pour moi comme pour tous les patriotes ni Mabanckou ni Beyale ni Kelman ne trouveront jamais je dis bien jamais la moindre faveur de notre part tant que leur attitude restera celle de valeureux indigents.
Mouyabi
...Qu'en pensez-vous?
Que Mouybi la bête noire comme il se faisait appelé c'est un connard comme il l'a prouvé depuis des années qu'il pollue les forums où il passe.
SI = sans intéret
Inscrit le: 09 Fév 2005 Messages: 122 Localisation: Somewhere over the rainbow
Posté le: Mar 14 Nov 2006 16:21 Sujet du message:
C'est le net qui fait exister Mouyabi
Comme la télé fait exister certaines personnes
Ce n'est qu'un provocateur professionnel
Il faut bien faire quelque chose de sa vie
Par ailleurs, toutes les sensiblités ont droit de cité dans la nature
La sensibilité de la libellule ou de la gazelle comme celle du phacochère _________________ Andu, saa andi, andinn !
Tu sais je suis un afro antillais vivant en France depuis 20 ans et donc vivant en France je ne vois pas en quoi je sers au développement de la Martinique. Si je veux participer au développement de la Martinique je pose mon cul en Martinique.
Vivant en France, travaillant en France, payant des impôt en France, la valeur ajoutée que je créee est pour la France pas pour la Martinique. Si je veux participer au développement de la Martinique je déplace mon cul à Fort-de-France pour créer de la valeur ajoutée.
A bon entendeur. [Edité par Grioo - Ouh la Henrychristophe ].
Dernière édition par henrychrystophe le Mar 21 Nov 2006 21:19; édité 1 fois
donc pour vous il faut faire quoi? la révolution planétaire ?
parce que juger, encore juger...... se morfondre dans son aigreur..... ou se bercer d'utopie....... ça n'aide pas à vivre.......
Inscrit le: 13 Jan 2006 Messages: 382 Localisation: What else?
Posté le: Mer 22 Nov 2006 11:17 Sujet du message:
oldie a écrit:
Martin.R.Delany a écrit:
c l'excuse bidon de tout assimilationiste
donc pour vous il faut faire quoi? la révolution planétaire ?
parce que juger, encore juger...... se morfondre dans son aigreur..... ou se bercer d'utopie....... ça n'aide pas à vivre.......
dis, pourquoi c'est toujours aux mêmes d'oeuvrer pour la richesse des autres?
dès qu'on veut en faire profiter les africains eux mêmes, on nous sort tout de suite les grands mots!
Je parle de richesse dans tous les sens du terme! morale, matérielle, culturelle! _________________ --->Certains Noirs ont peur et ils préfèrent s’inféoder aux Blancs. Il faut les dénoncer, il faut les combattre. Nous devons être fiers d’être Noirs.
Thomas Sankara.
--->Leur IGNORANCE constitue la première arme de ce maintien en esclavage. Un grand homme une fois déclara : "la meilleure façon de cacher quelque chose à un Noir est de la mettre dans un livre".
je ne critique pas pour critiquer et comme je l'ai dit pour les homos: si tu ne veux pas etre critique ou que les gens donnent leur avis sur tes opinions gardent les pour toi
lol mais je ne me sens pas critiquée et je pense qu'un forum est fait pour partager donc pour donner son avis, quel qu'il soit....
je trouve simplement que beaucoup d'évènements sont ici (et dans beaucoup d'autres forum aussi) dépecés à la hache, on met à jour les failles, on dit tout ce qui ne va pas, et surtout ce qu'il AURAIT FALLU FAIRE... mais je lis peu de choses concernant les évènements positifs, qu'ils soient personnels, nationaux ou planétaires (c'est vrai qu'il y en a peu)
je pense que ces moments là servent à donner de l'espoir, et à mettre en valeur ce que chacun peut apporter, dans sa petite ou sa grande vie....
quand je vois qu'un noir obtient un prix litteraire, parce qu'il a été jugé pour ce qu'il a écrit et non pour sa couleur de peau, je trouve que c'est positif et qu'il faut le dire
pour moi ça n'est pas du blabla
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