Posté le: Dim 07 Mai 2006 21:35 Sujet du message: Un AfroAméricain traverse de l'atlantique à la rame en hom.
Un afro-américain entame une traversée de l'océan Atlantique à la rame
L'Afro-Américain Victor Mooney, enchaîné comme ses ancêtres, présente, le 5 février 2004 à la Maison des esclaves de l'île de Gorée
GOREE (AFP) - dimanche 07 mai 2006 - 15h34 - Victor Mooney, un afro-américain de 41 ans, a entamé dimanche une traversée de l'océan Atlantique à la rame et en solitaire en partant de l'île de Gorée, au large de Dakar.
Cette traversée, intitulée "Gorée Challenge" ("défi de Gorée"), le conduira du Sénégal à New-York, en passant par l'Amérique du Sud et les Caraïbes, dans un bateau de huit mètres spécialement conçu pour l'occasion, a expliqué M. Mooney dans un entretien avec l'AFP, sur l'île, peu avant de prendre le départ.
M. Mooney entend ainsi rendre hommage à ses ancêtres déportés vers les Amériques, mais également sensibiliser à la lutte contre le sida et lever des fonds pour l'accès aux soins des malades du sida en Afrique.
Je prie Dieu qu'il me donne la force de traverser l'océan à la rame pour (...) honorer la mémoire de nos ancêtres qui sont morts dans ces mêmes eaux (océan Atlantique), et celle de ceux qui ont vécu et travaillé dans les plantations aux Caraïbes et aux Amériques", a déclaré Victor Mooney.
"J'espère qu'à la fin de ce voyage, un mécanisme pourra être mis en place pour permettre à un million d'Africains de commencer à recevoir des traitements anti-rétroviraux (ARV). C'est mon rêve, et le but de cette traversée", a ajouté Victor Mooney, responsable informatique dans une école du quartier de Brooklyn, à New-York.
Peu après l'entretien avec l'AFP, il s'est recueilli à la Maison des Esclaves, symbole du départ vers les Amériques.
Il a rampé dans le couloir donnant sur la porte dite "du voyage sans retour", qu'il a ensuite franchie pour se jeter à la mer, et rejoindre à la nage son bateau appelé Jean-Paul Le Grand (Jean-Paul II).
Interrogé sur la durée de la traversée, il a répondu qu'il en avait pour "sept ou huit mois" de voyage.
"Ma mission s'achèvera lorsque j'arriverai au pont de Brooklyn", a précisé M. Mooney, en indiquant qu'il comptait observer un repos de 30 minutes après avoir ramé toutes les deux heures.
source :
http://www.africatime.com/Benin/index.asp
Sénégal : Victor Mooney ne ramera pas jusqu’à New York
L’embarcation qui devait rallier l’île de Gorée à la ville américaine a coulé
mardi 9 mai 2006, par Habibou Bangré
Victor Mooney ne ralliera pas l’île sénégalaise de Gorée à New York à la rame. Il entendait retracer le chemin des Africains victimes de la traite négrière. L’embarcation de l’Afro-Américain a coulé dimanche, « une heure » après qu’il ait commencé son challenge. Sain et sauf, mais pas prêt de retenter l’expérience, il devrait retourner aux Etats-Unis cette semaine.
Une chanson de l’artiste français Renaud dit : « C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme ». Victor Mooney bien failli être de ceux que la mer a pris. L’Afro-Américain a échappé à la noyade, dimanche, lorsque son embarcation, le John Paul the Great (en hommage au Pape Jean-Paul II), a pris l’eau pour finalement trouver le fond de l’océan. L’homme de 41 ans a ainsi vu sombrer son rêve : rallier à la rame et sans assistance l’île sénégalaise de Gorée à New York. Un challenge « périlleux » qu’il voulait relever en 120 jours pour retracer le chemin des Africains victimes de la traite négrière, mais aussi pour sensibiliser au VIH/sida, qui a emporté l’un de ses frères et contaminé un autre.
Un trou mal réparé ?
Au départ, Victor Mooney devait prendre la mer en février 2005. L’échéance n’a pu être tenue et ce n’est que dimanche dernier qu’il a pu partir, devant plusieurs dizaines de personnes. Un moment qu’il avait préparé trois ans. Avant de se lancer dans cette aventure, le rameur confirmé a nagé de la Porte de non retour jusqu’à son bateau. « Vers 11 heures, l’Américain Victor Mooney, du Joan Paul, nous a appelés, a raconté à Afrik Ibrahima David Mbaye, maître de port à la capitainerie du port de Dakar. Il nous a dit qu’il y avait une voie d’eau. Nous avons dépêché un remorqueur de la marine nationale pour l’assister. Mais un autre navire, le Pacific Warrior, qui a entendu le signal de détresse, l’a repêché. » « La gendarmerie et la marine sont venus ensemble car nous étions déjà en opération lorsque nous avons reçu l’appel. Le Pacific Warrior, battant pavillon sud-africain, n’a pas voulu remorquer le bateau de Victor Mooney parce qu’il n’avait pas de contrat pour le faire, mais il l’a assisté jusqu’à ce que nous arrivions. Et nous l’avons retrouvé sur sa barque », ajoute un haut responsable sénégalais proche du dossier que nous avons joint par téléphone ce mardi matin.
Comment l’incident s’est-il produit ? Rien n’est sûr. Mais lorsque le bateau est arrivé au Sénégal, il a été endommagé. Le trou a été réparé, mais peut-être pas correctement. Quoi qu’il en soit, l’embarcation a coulé avec toutes ses installations technologiques. Un ensemble qui aurait coûté la bagatelle de 100 000 dollars. Quant à Victor Mooney, il est sain et sauf. Peut-être parce qu’il n’était pas très éloigné des côtes. Selon le haut responsable sénégalais, il avait simplement « navigué une heure et se trouvait à environ quatre miles de la côte ». Mais le site du rescapé indique, pour sa part, que « son historique promenade en canot » s’est terminée « en quelques heures ».
« Il ne va plus recommencer »
Une chose est sûre : l’essai risque de n’être jamais transformé. « Il ne va plus recommencer, explique en riant le haut responsable sénégalais. Il remercie le bon Dieu de n’avoir pas été trop loin de la côte. Si c’était moi, je ne serais même pas rentrer dans le bateau. Mais certaines personnes ont dans la tête des choses que nous n’avons pas. » « Il pense que c’est une très belle expérience, qu’il ne pense pas pouvoir renouveler. Ce qu’il a retenu comme leçon, c’est le soutien des populations de Gorée et des autorités du Sénégal qui l’ont appuyé et soutenu à tous les instants. C’est certain qu’il n’avait pas mesuré l’ampleur et les risques d’un tel voyage. Mais après avoir vécu dans sa chair et au vu et su de son traumatisme, il va rester sur terre. Il faut rêver pour faire un tel voyage, mais il commence à revenir sur terre », commentait ce mardi matin Eloi Coly, le gestionnaire de la Maison des esclaves, où séjourne l’Afro-Américain. Lorsque nous avons pu demander au principal intéressé, cet après-midi, s’il allait recommencer l’expérience, il a répondu : « Ma mission a été accomplie. Ce sont les ancêtres qui m’ont ramené à Gorée. C’est un miracle que je sois revenu. Je ne retenterai jamais la traversée de l’Atlantique dans un bateau comme celui que j’ai utilisé. Mais je ne suis pas sûr de recommencer un autre jour dans un autre type de bateau », en soulignant qu’il n’a « pas eu peur parce qu’il avait la foi ».
Si Victor Mooney semble avoir eu la peur de sa vie, sa mère, Queen Mother docteur Delois Blakely, maire de la communauté de Harlem, était on ne peut plus sereine. « Je n’ai pas eu peur parce que je l’ai placé entre les mains de Dieu. Son destin était d’aller sur l’océan et il a pu revenir à Gorée. Je suis très fière de lui », nous a-t-elle expliqué. Apparemment, le responsable de communication de l’Asa institute, prestigieux établissement new-yorkais, prend cette mésaventure avec le sourire. « Nous avons rigolé avec lui ce matin », assure le haut responsable. Mais le jour où son bateau a coulé, « il était triste », confie Christian Dien, gardien de la Maison des esclaves de Gorée, qui précise « vu le bateau, ce n’était pas sûr qu’il allait atteindre son but ».
La tristesse de Victor Mooney s’explique notamment par le fait que le rameur voulait « raconter cette expérience à [ses] enfants et à [ses] petits-enfants et arrière-petits-enfants », d’après ce qu’il avait confié à Afrik en février 2004. « Pour symboliser le retour des esclaves, j’ai nagé, ce mardi, 50 miles (environ 80,5 kilomètres) d’un bateau jusqu’à la porte de Gorée », nous a confié Victor Mooney. Et il donnera à 16h30 heure sénégalaise une conférence de presse, où il s’exprimera sur son « Voyage de l’espoir ». Le retour aux Etats-Unis est prévu pour la fin de la semaine.
son site http://www.goreechallenge.com/index.html _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Posté le: Ven 24 Nov 2006 21:25 Sujet du message: Goree Challenge II
Victor Mooney remet ça!
One Dream, One Goal, One Row
Senegal to The Caribbean
December 1, 2007
On World AIDS Day, December 1, 2007, Victor Mooney, 42, of Queens, New York (USA) will make a second attempt to row across The Atlantic Ocean. Mooney will start from Senegal and finished The Carribean -(3,000 miles/ 90 days).
With a global audience, Victor will also have the ability to interact via the internet from his boat. This will be another platform for educational outeach.
Goree Challenge II first priority is to have a professionally made ocean rowboat properly fitted out and electrical system installed. Victor would like to be rowing in the New York waters by April 2007 and ship his boat to Senegal in October.
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