Posté le: Mer 20 Déc 2006 02:45 Sujet du message: Qui étaient les minoéns?Une réponse africaine.
Pour Graham Campbell-Dunn,la civilisation minoenne était d'origine africaine.Pour lui il avait la même apparence que les Fulani et les Yorubas.Des singes,des felins, même des antilopes peints sur les murs de l'île de Crète,et dans sa colonie de Théra,sont africains!
Plus ici:
Citation:
Who were the Minoans?: An African Answer
This book applies archaeology, anthropology, comparative linguistics and genetics to the problem of Minoan origins. The evidence of all these disciplines leads to the same conclusion.The Minoans of ancient Crete were red men, like the Fulani, and lived in elaborate palaces with rain-courts, or impluvia, like the Yoruba. A genetic link between the Greeks on the one hand, and the Fulani and Mossi, has now been established. The Fulani and Yoruba share similar blood groups. The Minoans worshipped the African fertility goddess Minona, from whom they take their name.
The Linear A documents from prehistoric Crete are written in an African sign system, and can be read as a Niger-Congo language of the Kwa group. The book includes translations of selected clay tablets and other documents from Haghia Triada, Knossos and other Minoan sites.
Graham Campbell-Dunn was awarded his MA in Classics with First Class Honours by the University of New Zealand and went to Cambridge on a Postgraduate Scholarship. There he studied Classical Philology under the comparativists WS Allen and RG Coleman, and was privileged to be taught by John Chadwick who worked on Linear B (Mycenaean Greek). His training also included General Linguistics with John Lyons and Classical Archaeology with RM Cook and Hugh Plommer, the architectural historian.
Returning to New Zealand he taught Classics and Ancient Art at university level, including the art of the Minoans, and completed a PhD on Herodotus, the early Greek historian and anthropologist.
For the last ten years he has devoted his retirement to researching Niger-Congo linguistics and the art and anthropology of the Niger-Congo speaking peoples. He has a special interest in Comparative Linguistics and its application to African and Mediterranean substrate languages.
Extraits:
Considerable evidence links Minoan Crete and its colony on Thera with the African Continent.Monkeys and cats, painted on walls at Knossos, for example, are African. African antelopes and date palms appear on the wallpaintings from Thera, not to mention what Marinatos (1969) saw as a negro head. The famous Cretan bullsports have African antecedents. African ostrich eggs, too, have been found on Crete, not to mention ivory objects made from elephants’ tusks, precious vessels of bronze, gold and silver. All these products come from Africa.
Metalworking was known in Africa from a very early date. Bronze mirrors, such as those found on Crete, were used in Nubia and Egypt. Filigree and granulation, subtle methods of miniature goldwork, were known in Nigeria, as was metal inlay, called lamu in east Africa.
The unusual double pipes, a musical instrument, were played in Egypt, but also by the Dinka of the Southern Sudan. Kamares pottery resembles that of the Kerma, who lived near Meroe. The palanquin and parasol used on Crete are also known to be African.
Curiously the Minoan men on the wall paintings of Crete and Thera are red, but the women are white. The white flesh of these women recalls the African practice of whiting the skin of women at initiation ceremonies before marriage. The men wear the codpiece, a distinctively African garment. Men also wear feathered headdresses, like the Nuba of East Africa.
The labyrinthine palaces of Minoan Crete can be explained in terms of African architecture. They have features in common with Yoruba palace buildings, organisation around a courtyard (used as a marketplace), and smaller “rain courts” or impluvia, for example. The materials, rubble and mud brick, are also African. Their affinities are not with Indo- European or near Eastern architecture, which favours a symmetrical plan, and rectangular containing wall.
Finally the enigmatic Minoan Linear scripts point to Africa. Their signs recall the Bambara and Dogon signs in form and number, and have connections with the Meroitic cursive and with the Vai syllabic script of West Africa. In fact most of the Linear signs have formal and semantic equivalents in Egyptian hieroglyphics. But they are not intended to write ancient Egyptian. The actual language recorded by the signs has nothing in common with Egyptian.
In fact the signs, with their phonetics (open monosyllables), can be explained as pictures of things, together with their names, in a Western Niger-Congo language of the Kwa group.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
A propos du Linéaire A,voici se que l'on trouve sur Wikipedia:
Citation:
Le linéaire A est une écriture qui fut utilisée dans la Crète ancienne. On suppose qu'il transcrit le langage des Minoens. C'est Arthur Evans qui découvrit en Crète les vestiges de cette écriture, ainsi que d'autre écritures anciennes. Pour les différencier, il les dénomma hiéroglyphique A, hiéroglyphique B, linéaire A et linéaire B, selon leur apparence et leur ancienneté.
Deux écritures sont manifestement dérivées du linéaire A : le linéaire B, utilisée en Crète et en Grèce, qui a été déchiffré dans les années 1950 et qui transcrit un dialecte grec et le chypro-minoen ou linéaire C, en usage à Chypre, également non-déchiffré, lequel aurait donné le syllabaire chypriote, qui est, lui parfaitement lisible et note une langue grecque.
Le linéaire A remonte à l'époque minoéenne, une période et une civilisation de la Crète antérieure aux invasions grecques, vers -2000 à -1400Il est encore utilisé à la même époque que le linéaire B, mais sur d'autres sites.
Il est généralement écrit de gauche à droite, bien que certaines inscriptions le soient dans le sens opposé.
Tentatives de déchiffrement
L'une des premières tentatives, après le succès du déchiffrement du linéaire B, fut de conserver les valeurs phonétiques du linéaire B et de l'appliquer à son prédecesseur.
Malheureusement, les tablettes restèrent incompréhensibles, et les quelques mots dont le sens pouvait être déduit du contexte ne correspondaient pas à des mots grecs.Si la valeur phonétique du linéaire A est la même que le linéaire B, le langage transcrit n'est pas du grec ;aucun parallèle n'a pu être fait non plus avec des langues sémitiques.
Les autres travaux réalisés, essentiellement statistiques, ont donné naissance à quelques hypothèses :
le linéaire A semble ne transcrire qu'une seule langue sur l'ensemble de la Crète ;
cette langue semble agglutinante, ce qui exclut les idiomes indo-européens, langues flexionnelles, et les idiomes sémitiques.
Néanmoins ces éléments restent pour l'instant des hypothèses.
Le linéaire A n'a rien d'indo-européens,n'a rien de sémitique,alors je me demande à quelle famille appartient cette langue.............
Pour la civilisation minoénne:
Citation:
Le 30 mars 1900, sir Arthur John Evans déterre des tablettes en argile à Cnossos, au coeur de la Crète.
L'archéologue découvre une civilisation aimable qui s'épanouit sur l'île jusqu'en 1200 avant JC (l'époque de Ramsès II et de Moïse).
Il l'appelle minoenne, du nom de Minos, roi mythologique de la Crète qui serait devenu après sa mort juge aux Enfers.
On connaît aujourd'hui de cette époque de nombreux palais où résidaient les rois-juges qui gouvernaient l'île.
Le palais de Cnossos aux 1300 pièces a donné naissance à la légende du Labyrinthe, ce lieu où Minos aurait enfermé le Minotaure né des amours monstrueuses de sa femme Pasiphaé avec un taureau envoyé par le dieu Poséidon.
Les Minoens vénéraient des divinités féminines dont il nous reste de jolies représentations sous la forme de déesses aux serpents et aux seins nus. Ils accordaient une place particulière au taureau dans leur culture (d'où la légende du Minotaure).
Il semble enfin qu'ils respectaient la parité homme-femme beaucoup mieux que les Grecs, les Romains, les hommes de la Renaissance, Napoléon... ou les Français de la Ve République;-)
Une civilisation qui semblait être matriarcale...hmmm _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum