Posté le: Mar 03 Jan 2006 01:35 Sujet du message: Camp d'Akouédo attaqué
Communique des FDS-CI du lundi 02/01/2006
L'intelligent d'Abidjan - 1/2/2006 3:31:35 PM
Ce lundi 02 Janvier 2006 à partir de 04h 30, les deux Camps d’Akouédo ont été simultanément attaqués aux armes de guerre légères et lourdes par des assaillants venus de l’extérieur.
A l’ancien camp d’Akouédo, ces éléments se sont heurtés à une vigoureuse résistance de la garde et ont été mis rapidement mis hors d’état de nuire.
Au nouveau camp d’Akouédo, la situation a été maîtrisée grâce à une action prompte et coordonnée des forces de défense et de sécurité.
Immédiatement, des actions de ratissage ont été entreprises à l’intérieur et aux alentours des deux camps.
Pour l’heure, les résultats de ces actions de ratissage, nous amènent à exclure toute hypothèse d’une mutinerie dans ces casernes.
A cet instant, le bilan est le suivant :
A l’ANCIEN CAMP D’AKOUEDO
DU COTE DES ASSAILLANTS :
- Deux (02) éléments ont été tués à l’entrée du camp
- Dix (10) autres faits prisonniers
- Un (01) lot de tenues treillis neufs et une roquette ont étés découverts
- Six (06) armes de guerre de type KALACHINIKOV ont été saisies.
DU COTE FDS
- Aucune perte en vie humaine n’est à déplorer ni aucun dégât matériel n’est à signaler.
AU NOUVEAU CAMP D’AKOUEDO
DU COTE FDS
- Trois pertes en vie humaine sont à déplorer malheureusement, dans ces affrontements.
- Dégâts matériels :
le toit d’un dortoir -troupe détruit
le bâtiment du poste de police entièrement saccagé
DU COTE DES ASSAILLANTS
- Cinq (05) tués
- Deux (02) éléments faits prisonniers.
- Vingt (20) éléments faits prisonniers par CECOS
AU TOTAL, IL RESSORT DE CES ATTAQUES DES CASERNES D’AKOUEDO
- Sept (07) assaillants tués
- Trente deux (32) autres éléments faits prisonniers
- Six (06) armes de guerre de type kalachnikov et des treillis neufs saisis
- Trois (03) militaires des FDS tués
Depuis la fin de la matinée, le calme est totalement revenu dans les casernes d’Akouédo. Les dispositions de sécurité et de surveillance continuent.
Aussi, les Forces de Défense et de Sécurité invitent-elles les populations à reprendre le cours normal de leurs activités dès diffusion de ce communiqué.
Fait à Abidjan le 02 janvier 2006
Le Colonel GOHOUROU Babri,
Porte-Parole
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Les Forces de défense et de sécurité ont été mises à rude épreuve dans la nuit du 1er au 2 janvier 2006. L’ancien et le nouveau camp d’Akouédo ont été simultanément attaqués.
Qui l’eut cru ? Les armes ont encore crépité dans la capitale abidjanaise au moment même où la Côte d’Ivoire s’est dotée d’un gouvernement de mission. C’est donc avec stupeur que les Ivoiriens se sont réveillés avec la terrible nouvelle de l’attaque simultanée du 1er Bataillon d’infanterie d’Akouédo et celui du Premier Bcp. Comment ces attaques ont pu être possible ? Selon les autorités militaires rencontrées sur le théâtre des opérations, c’est aux environs de 4h45 mn ce lundi 2 janvier que les hostilités ont débuté. Des assaillants qui se sont infiltrés dans les deux camps ont momentanément maîtrisé le Bataillon d’Artillerie Sol-Air (Basa), quand les bérets rouges mettaient en déroute ceux qui tentaient de les envahir. Les combats les plus violents se sont déroulés au nouveau camp d’Akouedo qui abrite en son sein trois bataillons clés de l’armée ivoirienne. En plus de ce fait, le 1er Bataillon d’Infanterie est selon les stratèges militaires, le cœur du système défensif ivoirien. La poudrière du Basa contient en outre ces obus des Dca (Défense contre avions). En prenant cette unité, les assaillants s’adjugeaient un arsenal énorme en plus de celui avec lequel ils ont arrivés. Les officiers assurent qu’il aurait été alors très difficile de les déloger. Dès 4h 45 donc, des assaillants s’introduisent dans la poudrière en ayant abattu au préalable la sentinelle. Ils y dénichent deux engins surplombés des terribles armes appelées 12,7. Les militaires se rendront compte qu’ils ont affaire à des infiltrés que lorsque ceux-ci ouvriront le feu sur le poste situé à l’entrée principale. Le chef de poste Touré Paognin qui n’a pas encore réalisé ce qui se passe est abattu sans sommation. La surprise passée, le chef d’Escadron, le commandant Tohouri Dadi organise ses hommes et mène la contre-attaque. La tache n’est pas aisée car les assaillants sont dotés d’armes de guerre puissantes. A en croire Tohouri Dadi, il a fallu du courage et la détermination de ses hommes pour repousser les assaillants qui déterraient des obus de grandes capacités, révélera-t-il. Avec abnégation les hommes du Basa aidés de ceux du bataillons blindé et des bérets rouges parviennent à mettre hors d’état de nuire les assaillants. Pendant ce temps, un autre groupe d’assaillants s’employaient à tenir les para-commandos en respect. Avec la même stratégie d’infiltration, ils sont entrés dans ce camp avec de nouveaux treillis comme s’ils étaient des habitués des lieux. Ensuite ils précisent leurs intentions en s’attaquant à la poudrière. Mais ici les assaillants ne prospéront pas. Les bérets rouges les bouteront hors de leur caserne avec un professionnalisme à saluer vu qu’ils n’ont perdu aucun soldat. Ce sont eux qui avec les Fumaco prêteront main forte au Basa. A l’heure du bilan, on dénombre trois morts du côté des Fds. Ce sont le soldat 2ème classe Liadé Bodo, le soldat 1ère classe Adou Adou et le caporal-chef Touré Poagnin. Chez les assaillants une dizaine de morts et une dizaine de suspects arrêtés. Un taxi de marque toyota immatriculé 4889EL01 saisi. Les combats ont duré plus de 5 heures de temps.
Valery Foungbé
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Les deux camps militaires d’Akouedo ont subi simultanément des attaques d’assaillants dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 janvier 2006. Voici ce qu’a dit un rebelle pris par les loyalistes.
Où étais-tu lors de l’attaque des camps d’Akouédo ?
J’étais avec des amis hier (Ndlr 1er janvier 2006). Moi-même, je me débrouille à Man au Mpci. C’est ainsi que je suis arrivé à Abidjan pour que mon frère me donne un peu de sous parce que je veux monter mes propres affaires. Le frère m’a dit d’attendre un peu. Comme actuellement, je n’ai rien à faire, mes amis m’ont demandé d’emprunter un gbaka pour qu’on aille manger un peu de rats. Moi je ne connais pas bien la ville et le gbaka m’a descendu quelque part. On s’est retrouvé et on a marché. Quelques instants après, j’ai entendu des coups de feu. Je leur ai dit, ‘’mais les gars, il y a des coups de fusils ici là’’. Ils m’ont répondu ‘’allons’’.
Cela s’est passé à quelle heure ?
C’était aux environs de 6h du matin
Donc tu te balades à Abidjan et subitement, tu te retrouves à 6h devant un camp militaire pour manger un peu de rat ?
Ce n’était pas une balade. Pendant qu’on causait ils (ses amis) ont commencé à fuir. Moi, je ne connais pas le coin, j’étais obligé de les suivre. C’est dans notre fuite que les militaires m’ont dit ‘’oh toi là, ne fuit pas’’. Pendant ce temps, mes amis fuyaient. Moi, je me suis caché dans une maison inachevée parce que ça tirait de partout. J’ai pu m’échapper pour sortir dans une clairière. C’est là que j’ai été pris.
Où habite ton grand frère ?
A Adjamé
D’Adjamé, vous êtes venus chercher des rats à Akouédo ?
Moi, je suis un être humain. Un homme doit toujours être capable de dire ce qui lui arrive. Quand, j’ai été pris, je leur ai dis que j’étais du Mpci. Je n’ai pas menti. Même si j’ai passé un jour seulement au Mpci, je serai toujours considéré comme un rebelle.
Qu’est-ce qui t’a amené au Mpci ?
Vous savez, chez nous au nord, c’est le Mpci qui contrôle tout. Donc en étant avec eux (les rebelles), tu peux négocier pour avoir un petit poste quelque part.
Depuis que tu es au Mpci, qu’est ce que tu as eu comme travail ?
J’ai quand même un petit poste
C’est lequel ?
C’est moi qui délivre les laisser passer.
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Le toit d'un des deux bâtiments servant de dortoir pour les troupes au nouveau camp d'Akouédo a été soufflé par un obus “de très grande capacité de destruction”. Le bâtiment martyrisé se trouve juste derrière le poste de police de ce camp qui abrite le Bataillon d'artillerie sol/air (BASA), route de Bingerville. A l'intérieur du dortoir, une bonne rangée de lits a été littéralement brûlée par la forte chaleur de l'obus. Le responsable des lieux a affirmé qu'il y a eu des blessés, apparemment en nombre réduit, les soldats ayant eu le temps d'évacuer leur dortoir après la détonation d'un premier obus qui a raté sa cible. En face du bâtiment au toit grandement ouvert par le déluge de feu, se trouve le bâtiment de commandement qui abrite le bureau du commandant du BASA, Dadi Tohouri. Les vitres d'un des bureaux de ce bâtiment-là ont volé en éclats sous l'impact d'une roquette, signe avant, coureur des importants moyens d'attaque utilisés pour l'agression.
Sur l'asphalte qui traverse le nouveau camp d'Akouédo, au barrage situé à l'entrée du camp, en face du poste de police endommagé et portant des traces de balles, gisaient, jusqu'à 14 h hier, trois corps : le premier est celui du caporal chef Touré Paognin, les deux autres étant ceux des soldats 2ème classe Liadé Bodo et Adou Adou. Ils ont été surpris et abattus par les assaillants le chef au poste de police, et les deux soldats un peu plus à l'intérieur.
Ici, au nouveau camp, un assaillant a succombé à la riposte, mais, au moment où nous quittions les lieux, les FANCI continuaient les opérations de ratissage dans les broussailles entre Bingerville et Anyama.
Au niveau de l'ancien camp où l'effet de surprise a été très peu bénéfique aux agresseurs, les traces de combat sont négligeables mais pas les conséquences. A l'entrée de camp, au corridor de la Riviera, route de Bingerville, deux assaillants ont été abattus. Au poste de police de l'ancien camp, deux autres assaillants ont été tués. Si bien qu'au moment où nous quittions les lieux, le bilan provisoire faisait état, côté assaillant, de 5 morts et une dizaine d'arrestations et, côté FANCI, de trois morts.
Au niveau matériel, en plus des bâtiments endommagés par les traces de balles et d'obus, quatre véhicules, dont trois engins de combat appartenant aux FDS, préalablement volés par les assaillants, ont été détruits.
Dans la nuit du 1er au 2 janvier, les deux camps militaires les plus importants d'Abidjan ont été simultanément attaqués. L'agression a commencé entre 4 h et 5 h GMT. Jusqu'en fin de matinée, hier, les combats avaient toujours lieu. Notre équipe de reportage, qui suivait les faits depuis 5 h, s'est rendue sur le théâtre des opérations dès le lever du jour. Mais, faisant mouvement vers Akouédo, elle a été bloquée par des éléments des FDS au niveau du corridor militaire au carrefour de la Riviera-Palmeraie. Il était 8 h 30mn. Loin, vers le nouveau camp, les canons tonnaient toujours. Au corridor, les signes de combat sont visibles. Un véhicule de combat volé au nouveau camp calciné, un véhicule civil détruit, le corps d'un assaillant bardé de gri-gris étendu et des traces d'obus sur le bitume. “Vous ne pouvez pas passer ici”, nous lance un militaire quelque peu nerveux. La présentation de nos cartes de presse n'y change rien. Elles nous permettent seulement de recevoir quelques explications.
“ C'est le premier poste arrière que nous tenons. Il y a eu des combats ici, et ce sont les dégâts que vous constatez (il montre du doigt le corps de l'assaillant et les véhicules hors d'usage). Les combats se déroulent en ce moment. On ne peut donc pas vous laisser passer. C'est pour votre propre sécurité”.
Le soldat a raison : de notre position, nous entendons des tirs nourris orientés vers nous. Nous courons nous mettre à l'abri, plaqué au sol comme les soldats eux-mêmes, sur leur ordre.
Après une longue attente, arrivent, vers 11 h 30, le colonel Nathanaël Ahouman, commandant la garde rapprochée du président de la République, et ses hommes. Il est en compagnie du chef de cabinet du président Gbagbo, Narcisse Kuyo Téa, du directeur de cabinet du ministre de la défense Gnato Zié, du commandant du service de presse de l'état-major des armées, le commandant Kaka'o, et du lieutenant Kipré de la présidence. Notre équipe de reportage profite donc de ce cortège pour accéder à l'ancien camp d'Akouédo déjà libéré depuis 6 h. Ici, les combats ont fait deux morts et cinq arrestations, tous des assaillants au corps bardé de gris-gris. Les pièces découvertes sur l'un des assaillants portent les mentions suivantes : carte d'identité n° 990582001570 ; nom : Kobena ; prénom : Aruna né le 15 septembre 1976 à Korhogo. L'assaillant est également titulaire du permis de conduire n° 04480086o établi à Bouaké.
Selon le commandant de l'armée de terre, le colonel Akafou, qui avait à ses côtés le porte-parole des FDS, le colonel Babri, c'est à 04 h 30 que les deux camps ont été attaqués simultanément. “Nous avons pris aussitôt les premières mesures et l'ancien camp a été libéré après 45 minutes de combat. Et les assaillants ont été mis hors d'état de nuire par nos valeureux éléments. Au moment où je vous parle, la situation est sous contrôle et les ratissages se font”.
Des assaillants
candidats à la mort
Alors, visite guidée sur les lieux de combat par le caporal Jacques Bédjé. L'ancien camp d'Akouédo, c'est le fief du Bataillon des commandos paramilitaires (BCP). Ne se frottent à ces militaires que les fous. Les assaillants l'ont vérifié à leurs dépens. Le premier lieu visité se trouve en face de la mosquée du camp. Les assaillants ont abandonné dans les broussailles un obus qu'ils n'ont pu utiliser et des treillis neufs dissimulés dans des sachets noirs. Il a été découvert au même endroit un sac qui contenait de la cola et des treillis dissimulés sous le sac de cola. “C'est hier (NDLR dimanche), aux environs de 16 h, que nous avons constaté des mouvements, de civils dans le camp. La plupart d'entre eux avaient des sachets. Ce sac de cola que vous voyez était porté par un jeune. Quand nous avons vu la cola, nous nous sommes moqués de lui. Aujourd'hui, on constate qu'au fond du sac, il y a des treillis”, explique avec regret le caporal Jacques Bédjé.
“Dans la stratégie des assaillants, poursuit-il, si ceux qui ont attaqué de l'extérieur avaient réussi à faire sauter le verrou au poste de police de l'ancien camp, leurs soutiens infiltrés allaient rapidement se mettre en treillis pour tromper notre vigilance”.
De l'ancien camp, nous mettons le cap sur le nouveau camp, toujours escortés par le commandant du BIRMA. Ici, c'est le fief du Bataillon d'artillerie sol/air. Les premiers signes à l'entrée, au poste de police, montrent toute l'intensité des combats. Un véhicule calciné. Un corps d'assaillant dans les caniveaux, et le corps du chef de poste étendu non loin de son poste. Un peu plus en avant, à l'intérieur du camp, les corps de deux autres loyalistes sont étendus et un autre véhicule de combat des FDS, surmonté d'un canon de 20 mm, détruit. Une visite guidée des lieux situe plus clairement sur l'ampleur des dégâts. “Les assaillants sont venus du côté Faya en contournant le poste de police. De leur position, ils ont lancé des obus à grande capacité. Ils ont détruit un des logements des troupes. Heureusement que le premier obus qu'ils ont lancé est tombé loin du bâtiment, si bien que nos éléments ont eu le temps de sortir. Ils ont aussi endommagé le bâtiment de commandement”, explique le chef d'escadron Dadi Tohouri, commandant du BASA. Qui déplore le fait que le camp n'est pas clôturé, si bien que n'importe qui peut y avoir accès par des voies détournées. Les assaillants ont, en effet, mis pied au BASA en pénétrant par le champ de tirs. De cette position, ils ont lancé des obus au bataillon blindé qui a aussitôt riposté. Pendant que les combats avaient lieu, les blindés de la gendarmerie sont arrivés en renfort. C'est alors que les assaillants ont battu en retraite et se sont dissimulés dans les broussailles. Les ratissages ont duré jusque tard dans la soirée. Selon les informations, avant et pendant ces opérations, deux hélicoptères français ont survolé les deux camps. En tout cas, nous avons observé ce curieux ballet nous-mêmes. Enfin, faut-il le signaler, tous les éléments des FDS étaient en place dans les deux camps. On ne peut donc parler de mutinerie.
La main du RDR et de sa branche armée
Sur la provenance des assaillants, les choses sont claires. Contrairement à la campagne d'intoxication ouverte hier par des plaisantins se faisant passer, sur la radio britannique BBC et sur la radio française RFI, pour des mutins issus des FDS, il est établi que les agresseurs sont arrivés de l'extérieur des deux camps attaqués. La preuve, tous les combats se sont déroulés au poste de police à l'entrée de chaque camp, et c'est en ces lieux que les dégâts et les morts ont été enregistrés.
En plus, les assaillants ont fait usage d'armement et de munitions non utilisés par les FDS. Mais, mieux, en attendant la confirmation par des enquêtes appropriées, il ne fait l'ombre d'aucun doute : les attaques ont été visiblement menées par des éléments émargeant au Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI), le principal mouvement rebelle dirigé par Guillaume Soro Kigbafori, véritable branche armée du Rassemblement des Républicains (RDR) d'Alassane Dramane Ouattara. Ouattara et ses hommes, comme à leur habitude, ne revendiqueront pas ces attaques. Ils en ont la lâcheté mais pas le courage. Et, pourtant, cette fois plus que par le passé, les faits les accablent : les agresseurs abattus et ceux qui ont été fait prisonniers portent, tous, les marques déposées de l'armée rebelle : Ils sont habillés “en tenue dozo”, tenue souvent dissimulée sous des treillis. Ils ne portent pas les chaussures rangers des militaires, mais des baskets ou des chaussures en caoutchouc communément appelées “lèkè” dans nos bas quartiers. Enfin, ces assaillants ont le corps bardé d'amulettes et de gris-gris supposés capables de les rendre invulnérables au plomb des fusils. Seule l'armée du MPCI porte ces accoutrements en Côte d'Ivoire.
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AFP, BBC et RFI : Mensonges grossiers et désinformation
“Selon certaines informations non confirmées de sources militaires, cette attaque pourrait avoir pour origine une mutinerie liée aux mauvaises conditions de vie des soldats. Selon d'autres, ces mutins auraient été mécontents de l'arrestation de camarades accusés de racket”. Cette information (?) provient d'une dépêche de l'AFP relatant l'attaque d'hier. Parce que, pour en être une, l'information doit être confirmée. Une affaire aussi sérieuse ne devrait pas être traitée avec autant de légèreté.
BBC, la radio londonienne, nage dans la même eau. Selon elle, le camp d'Akouédo était totalement aux mains des assaillants aux environs de 9h. Cette désinformation, qui visait visiblement à démoraliser la population afin de faciliter la tâche aux assaillants, a été reprise en boucle par RFI. Cependant, la radio française a tenu à aller plus loin. Sous le titre railleur de “Canonnade à Akouédo”, elle donne dans des allégations évasives. Avec une pique tout aussi railleuse. “Cette fois, les forces loyalistes auraient fait des prisonniers. Pour sa part, le général Mangou a déjà une version : les deux camps d'Akouédo ont été attaqués par des éléments infiltrés”, insinue la radio bien connue pour sa propension à tordre le cou à l'information vraie et à faire des commentaires désobligeants à l'endroit des autorités africaines que Chirac ne porte pas dans son cœur.
Sur le théâtre des opérations, les choses se passaient autrement. Ayant appris que des radios étrangères les présentaient comme des mutins, des soldats des FANCI sont entrés dans une grande colère. Très remontés, ils ont tenu à se faire entendre. “Dites-leur qu'il n'y a pas de mutinerie ici. Certes, nous ne percevons pas nos primes depuis 5 mois, mais on s'en fout. Nous avons compris que nous luttons pour la dignité de notre pays, contre la France. Tant que nous aurons de quoi manger, nous lutterons. Quand l'Etat en avait les moyens, nous étions bien payés. Nous ne ferons jamais de mutinerie pour cela”, a soutenu un groupe de soldats, après la libération du nouveau camp d'Akouédo et alors que les manœuvres de ratissage se poursuivaient.
Les méthodes des radios et de la presse étrangères sont connues. Lors de l'attaque de septembre 2002, RFI, TV5, Le Monde et bien d'autres organes sont entrés dans une vaste campagne d'intoxication en faveur des rebelles, pour saper le moral des loyalistes et des populations et pour dresser la communauté internationale contre les autorités ivoiriennes élues, mais agressées par les rebelles. C'est ainsi que ces organes avaient annoncé que la tentative de coup d'Etat de septembre 2002 n'était qu'une mutinerie et que cette affaire était ivoiro-ivoirienne. Plus tard, BBC annonçait la mort du général Doué, sans jamais démentir. Son correspondant à Abidjan ayant préféré se retirer à Londres. Pour sa part, RFI a, bien entendu, écopé d'une lourde sanction. Mais la sagesse ne l'a pour autant pas gagnée.
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Certains diplomates et autres coopérants européens étaient- ils informés de l’attaque hier ? Rien n’est moins sûr. “Un ami belge m’a dit qu’il a été demandé à plusieurs ressortissants européens de quitter Abidjan au début du week- end. Ce qu’il a fait le vendredi 23 décembre, en compagnie de plusieurs autres personnes” , rapporte une jeune dame habitant la commune de Cocody.
En effet, une source policière a confirmé que, ce même vendredi, vers 13h, un impressionnant convoi d’expatriés a traversé Samo, localité située à quelques kilomètres de Bonoua. “C’est vrai que, chaque week- end, nous voyons les Blancs passer pour aller s’amuser à Assinie. Mais, cette fois, j’ai remarqué qu’il s’agissait de familles entières rangées dans des 4x4 et d’autres véhicules, avec beaucoup de bagages”, a expliqué notre interlocuteur.
Ces faits confirment les informations selon lesquelles l’attaque qui a eu lieu très tôt hier était prévue pour les fêtes de fin d’année. Informées, les autorités ont mis en place un important dispositif de sécurité avec des patrouilles mobiles du Centre de commandement des opérations de sécurité ( CECOS ). Les assaillants se sont donc finalement résolus à passer à l’action hier. D’autant plus que les militaires qui avaient beaucoup travaillé étaient permissionnaires.
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12 heures après l’attaque - Gbagbo sur les lieux : « On était informé du coup »
L'Inter - mardi 3 janvier 2006
Prendre le pouls de la situation sur le terrain et remonter le moral des soldats, tel était l’objet de la visite effectuée par le président de la République dans les deux camps qui ont subi les attaques dans la nuit d’hier. Arrivé au camp d’Akouédo à 16h 41mn, le président Laurent Gbagbo a trouvé sur les lieux, l’ex-ministre de la Défense, Réné Amani et son successeur, Réné Aphing ; le chef d’Etat-major des Fanci, le général Phillipe Mangou ; et toutes les grosses têtes des Forces de défense et de sécurité, dont le patron de la Gendarmerie, le général Kassaraté, celui du Cecos, le colonel Guai Bi Poin et l’inspecteur des Armées, le général Bombet Denis. Le chef de l’Etat, qui avait à ses côtés la nouvelle ministre déléguée à la Communication, Mme Martine Coffi Studer, est allé aussitôt féliciter les soldats. Ici, seules quelques balles jonchant le sol, indiquent qu’il y a eu des échanges de tirs. « Je suis venu vous saluer et vous transmettre les salutations de la République. Cet énième coup, nous n’en savons pas encore les contours, mais nous avions les informations qu’ils voulaient attaquer à la fois les deux camps d’Akouédo et le 3e bataillon de Bouaké délocalisé à Anyama, ce qui nous a permis de prendre des dispositions(...) Tenez bon, la paix est quasiment gagnée. Ne vous laissez pas distraire par ces soubresauts... », a dit le chef de l’Etat, après que les honneurs militaires lui ont été rendus. Une demi heure après, soit à 17h 9mn, le cortège du président de la République se retrouvait dans l’enceinte du Basa à la Riviera Palmeraie, route de Bingerville. A l’entrée du camp, gisait un pick up militaire détruit. Le poste situé juste à l’entrée est également dévasté. Selon les renseignements recueillis sur les lieux, le chef de poste et deux éléments des Fanci ont été tués suite à l’attaque au mortier, dont les traces étaient encore visibles dans le sol et dans des chambres du dortoir entièrement calcinées. A quelque dix mètres de l’entrée du Basa, se trouvaient un autre véhicule endommagé ainsi qu’un redoutable engin de guerre, un canon de 20 monté sur 1 VLRA (véhicule, liaison, reconnaissance d’appui), que les assaillants s’apprêtaient à faire sortir du camp. Des gris-gris, 2 agresseurs et des munitions et les dégâts matériels ont été présentés au chef de l’Etat, qui s’est par la suite adressé aux soldats. « Je suis venu vous féliciter, merci pour la Côte d’Ivoire(...) Nous sommes déterminés à aller à la paix, nous avons la paix à portée de main et c’est cela qui n’arrange pas tout le monde(...) Ce que j’ai vu, ce n’est pas une mutinerie, ce sont des agresseurs qui sont venus de l’extérieur des deux camps d’Akouédo(...) Il faut qu’on les juge », a-t-il déclaré, avant de rappeler qu’il était informé que des attaques devaient être lancées depuis le 1er janvier. Avant que le chef de l’Etat ne prenne congé de ses hôtes aux environs de 18h, le général Philippe Mangou a indiqué que les deux camps étaient sous contrôle et que des consignes ont été données pour que les corridors soient renforcés. Egalement présent sur les lieux, le leader des jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, a dit avoir fait le tour des agoras et parlements pour appeler à la sérénité.
Mystère sur l’identité des assaillants
Qui sont les assaillants ? D’où venaient-ils ? Que visaient-ils ? Ce sont là des questions que se posent les Ivoiriens depuis que la nouvelle de l’attaque des deux camps d’Akouédo est tombée. En nous rendant dans les deux camps hier, nous espérions avoir pour nos lecteurs, des réponses à ces questions. Mais, au terme de la visite effectuée par le chef de l’Etat sur les lieux, nous n’en savions pas davantage sur l’identité des assaillants ni sur leur provenance encore moins sur leurs intentions. Certes, des individus présentés comme des assaillants nous ont été montrés, mais aucune voix officielle ni officieuse n’a pu nous fournir d’amples informations sur l’identité de ces agresseurs. Qui sont-ils ? D’où sont-ils partis ? Quelles sont leurs motivations ? Ces questions, dont nous attendions quelques éléments de réponse, restent encore posées. Peut-être aurions-nous eu des réponses à ces interrogations si des assaillants faits prisonniers avaient été interrogés au cours de cette visite des camps attaqués. Afin d’éviter que les spéculations les plus folles n’envahissent les rues d’Abidjan, il serait bon que ces questions ne demeurent pas longtemps sans réponse. A.N
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
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AFP, BBC et RFI : Mensonges grossiers et désinformation
(...) Sur le théâtre des opérations, les choses se passaient autrement. Ayant appris que des radios étrangères les présentaient comme des mutins, des soldats des FANCI sont entrés dans une grande colère. Très remontés, ils ont tenu à se faire entendre. “Dites-leur qu'il n'y a pas de mutinerie ici. Certes, nous ne percevons pas nos primes depuis 5 mois, mais on s'en fout. Nous avons compris que nous luttons pour la dignité de notre pays, contre la France. Tant que nous aurons de quoi manger, nous lutterons. Quand l'Etat en avait les moyens, nous étions bien payés. Nous ne ferons jamais de mutinerie pour cela”, a soutenu un groupe de soldats, après la libération du nouveau camp d'Akouédo et alors que les manœuvres de ratissage se poursuivaient.
Total respect
Pakira a écrit:
Les méthodes des radios et de la presse étrangères sont connues. Lors de l'attaque de septembre 2002, RFI, TV5, Le Monde et bien d'autres organes sont entrés dans une vaste campagne d'intoxication en faveur des rebelles, pour saper le moral des loyalistes et des populations et pour dresser la communauté internationale contre les autorités ivoiriennes élues, mais agressées par les rebelles. C'est ainsi que ces organes avaient annoncé que la tentative de coup d'Etat de septembre 2002 n'était qu'une mutinerie et que cette affaire était ivoiro-ivoirienne. Plus tard, BBC annonçait la mort du général Doué, sans jamais démentir. Son correspondant à Abidjan ayant préféré se retirer à Londres. Pour sa part, RFI a, bien entendu, écopé d'une lourde sanction. Mais la sagesse ne l'a pour autant pas gagnée.
Pété tchou yo !!! _________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Voici la nouvelle stratégie des rebelles dans les casernes
Attaque d’Akouédo – Commencé dans la nuit du dimanche au lundi dernier, l’attaque des rebelles contre les camps militaires d’Akouédo n’est pas sur le point de connaître une fin, selon une source au cœur des opérations militaires.
Après leur échec dans la tentative de prise des différents camps d’Akouédo, les rebelles, appuyés par les réseaux dormants du général Mathias Doué au sein de la grande muette, comptent s’en tenir à une autre stratégie dans les jours à venir. On se rappelle qu’après avoir échoué dans leur tentative de prise du pouvoir en septembre 2002, les chiens de guerre de Guillaume Soro sont passés à la phase de guérilla. Cette guérilla consistait à annexer des villes à partir du Nord ivoirien. Selon une source militaire, les rebelles qui ont infiltré la capitale économique comptent saboter les différentes poudrières des Forces de défense et de sécurité. Pour en arriver à ce sabotage dont le but est d’affaiblir la grande muette, les hommes de Doué seront mis à rude épreuve. Leur réseau totalement éventré à l’occasion de l’attaque du dimanche, ils ont l’impression qu’ils sont pistés, et joueront à fond leur survie. Et, si l’attaque et la prise du Bataillon d’artillerie sol air (BASA) a connu un succès, d’après un officier qui a participé à l’organisation de la contre-offensive, c’est parce que certains éléments des FANCI se sont ralliés tôt le matin, la lumière du jour aidant, pour prêter main forte aux rebelles. Les assaillants, a-t-il précisé sous le couvert de l’anonymat, n’auraient pas pu réussir cette opération s’ils n’avaient pas bénéficié d’une «intelligence» interne au camp. Le BASA se présente, de par l’armement lourd, les chars et les mortiers qu’il détient, comme une base stratégique des FDS.
Selon une source proche du MPCI, les rebelles jetteront leur dévolu dans les jours qui suivent sur les camps d’Agban et plus particulièrement sur le camp commando d’Abobo, en même temps que des actions d’attaque et de sabotage seront menées toujours contre les casernes d’Akouédo. Une source crédible indique que les opérations menées le dimanche dernier par les rebelles et leurs pieds nickelés au sein de la grande muette n’ont pas été coordonnées comme il fallait. L’heure choisie (4h) au lieu de minuit pile n’aurait pas été respectée et le renfort prévu n’aurait pas également décollé à temps. Un officier des renseignements indique que l’un des renforts a été bloqué à un corridor dans le village d’Elibu par les FDS. Ce renfort, intercepté au petit matin du mardi dernier, constitué de plus de 70 personnes, était dissimulé dans de gros camions transportant des bœufs et des moutons en provenance de pays voisins au Nord de la Côte d’Ivoire. Des sources fiables sur place ont révélé la véracité des faits. Dans la soirée d’hier, des éléments du CeCOS et de la police judiciaire se sont attelés à photographier «les étranges aventuriers» et à relever leurs empreintes digitales avant de les remettre à la brigade de recherche.
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Affi accuse la France d’être derrière les attaques d’Akouédo
1/4/2006 10:11:40 PM
Le président du Front populaire ivoirien a entamé hier à ITES 2 plateaux, une tournée d’information et de sensibilisation dans les fédérations du district d’Abidjan. Au cours de cette première étape, M. Pascal Affi N’guessan a estimé que la France était le véritable responsable de l’attaque des camps d’Akouédo.
“Effet, M. Pascal Affi N’guessan a estimé que les militants devraient faire preuve de prudence dans leurs analyses sur lesdites attaques. Car a t- il estimé, le plus fondamental n’est pas de dire que l’attaque ait été l’œuvre de Soro, de Doué ou d’IB le plus fondamentale c’est que cette autre attaque confirme la volonté de la France chiraquienne de freiner l’expérience socialiste initiée par Laurent Gbagbo. Car elle craint que cette expérience ne fasse tâche d’huile dans d’autres pays”.
Hier à ITES 2 plateaux au cours de la rencontre qu’il a eue avec les militants de la fédération des 2 A, le président du Front populaire ivoirien n’est pas passé par quatre chemins pour désigner la France comme étant le véritable responsable de l’attaque des deux camps d’Akouédo. M. Pascal AFFI N’guessan a donc estimé que les militants ne devraient pas se laisser tromper par la diversion des différents maillons de la rébellion. Qui selon lui ne sont que des instruments par lesquelles la France attaque la Côte d’Ivoire. Et qui compliquent un tant soit peu la libération du pays. En tout état de cause, le président du FPI a déclaré que la Côte d’Ivoire sortira victorieuse de cette guerre car les changements qui s’y opèrent font parti de l’ordre normal des choses. “Lorsqu’un peuple se soulève pour son indépendance, aucune force ne peut l’arrêter. A la limite, on ne peut que retarder ce processus en réalité irréversible”, a-t-il expliqué, indiquant que la durée de la lutte dépend en grande partie de l’engagement que chacun y met. A ce sujet, le président du FPI a faire savoir aux uns et aux autres que, plus que la justesse et la pertinence des arguments, c’est la mobilisation et la détermination des Ivoiriens qui a mis à mal les ambitions colonialistes de la France. « Au point ou, a-t-il poursuivit, elle est contrainte de se réfugier derrière des manœuvres souterraines à travers le GTI. M. Pascal Affi N’guessan a donc invité les militants à ne pas désespérer de la lutte “car, a t- il affirmé, contrairement à ce que certains pourraient penser, dans l’actuel gouvernement, le FPI n’a rien perdu par rapport à ses adversaires. Les problèmes de postes ne sont pas le plus important . Ce qui compte c’est notre mouvement vers la libération du pays.
Sur l’attitude du premier ministre, M. Pascal Affi N’guessan a clairement fait savoir que le FPI entend faire en sorte que M. Banny ne soit pas une menace pour lui. Mais que son parti cependant prêt à opposer une terrible adversité au chef du gouvernement, si la situation l’exigeait. “Pour nous, Banny est à la fois un partenaire et un concurrent. Nous allons le gérer de sorte qu’il ne soit pas une menace pour nous. Mais au cas il viendrait à constituer une menace, il sera éjecté. Car il faut bien comprendre que le FPI n’est pas remplaçable. Le président Gbagbo, élu par les Ivoiriens ne peut être remplacé que par les élections. Alors que le premier ministre, lui, est remplaçable. Il a eu les pouvoirs qu’il voulait. Aujourd’hui, nous sommes dans le rôle de juge. Ne croyez donc pas que Banny peut faire ce qu’il veut”, a t- il expliqué. Avant de faire savoir que le Front populaire veillera à l’application stricte de la feuille de route, notamment en ce qui concerne le désarmement, la réunification du pays et l’organisation des élections.
Auparavant, le gouverneur Amondji, secrétaire national chargé des fédérations du District d’Abidjan et M. Bamba Youssouf, secrétaire de la fédération les 2A ont situé le cadre de la rencontre, avant de saluer la grande mobilisation des militants.
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Affi accuse la France d’être derrière les attaques d’Akouédo
1/4/2006 10:11:40 PM
Le président du Front populaire ivoirien a entamé hier à ITES 2 plateaux, une tournée d’information et de sensibilisation dans les fédérations du district d’Abidjan. Au cours de cette première étape, M. Pascal Affi N’guessan a estimé que la France était le véritable responsable de l’attaque des camps d’Akouédo.
“Effet, M. Pascal Affi N’guessan a estimé que les militants devraient faire preuve de prudence dans leurs analyses sur lesdites attaques. Car a t- il estimé, le plus fondamental n’est pas de dire que l’attaque ait été l’œuvre de Soro, de Doué ou d’IB le plus fondamentale c’est que cette autre attaque confirme la volonté de la France chiraquienne de freiner l’expérience socialiste initiée par Laurent Gbagbo . Car elle craint que cette expérience ne fasse tâche d’huile dans d’autres pays”.
Gbagbo le nouveau Chavez Africain
Hier à ITES 2 plateaux au cours de la rencontre qu’il a eue avec les militants de la fédération des 2 A, le président du Front populaire ivoirien n’est pas passé par quatre chemins pour désigner la France comme étant le véritable responsable de l’attaque des deux camps d’Akouédo. M. Pascal AFFI N’guessan a donc estimé que les militants ne devraient pas se laisser tromper par la diversion des différents maillons de la rébellion. Qui selon lui ne sont que des instruments par lesquelles la France attaque la Côte d’Ivoire. Et qui compliquent un tant soit peu la libération du pays. En tout état de cause, le président du FPI a déclaré que la Côte d’Ivoire sortira victorieuse de cette guerre car les changements qui s’y opèrent font parti de l’ordre normal des choses. “Lorsqu’un peuple se soulève pour son indépendance, aucune force ne peut l’arrêter. A la limite, on ne peut que retarder ce processus en réalité irréversible ” On utilise le discours national de l'indépendance; il faut lire Fanon pour décripter la manipulation , a-t-il expliqué, indiquant que la durée de la lutte dépend en grande partie de l’engagement que chacun y met.
http://news.abidjan.net/h/168717.html
Tu sais PAKIRA, il ne faut surtout pas se fier au journaux ivoirien en cette période de crise.
Chaque journal à son camp. Notre voie c'est pour le FPI..donc tu comprend aisément la suite.
Gbagbo le nouveau Chavez Africain. La France qui le jalouse pour celà!!!.. Bref..de la merde quoi!!!
Il vaut mieux être Titrologue. _________________ Nicolas Sarkozy « La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2% de notre économie ».
Affi accuse la France d’être derrière les attaques d’Akouédo
1/4/2006 10:11:40 PM
Le président du Front populaire ivoirien a entamé hier à ITES 2 plateaux, une tournée d’information et de sensibilisation dans les fédérations du district d’Abidjan. Au cours de cette première étape, M. Pascal Affi N’guessan a estimé que la France était le véritable responsable de l’attaque des camps d’Akouédo.
“Effet, M. Pascal Affi N’guessan a estimé que les militants devraient faire preuve de prudence dans leurs analyses sur lesdites attaques. Car a t- il estimé, le plus fondamental n’est pas de dire que l’attaque ait été l’œuvre de Soro, de Doué ou d’IB le plus fondamentale c’est que cette autre attaque confirme la volonté de la France chiraquienne de freiner l’expérience socialiste initiée par Laurent Gbagbo . Car elle craint que cette expérience ne fasse tâche d’huile dans d’autres pays”.
Gbagbo le nouveau Chavez Africain
Hier à ITES 2 plateaux au cours de la rencontre qu’il a eue avec les militants de la fédération des 2 A, le président du Front populaire ivoirien n’est pas passé par quatre chemins pour désigner la France comme étant le véritable responsable de l’attaque des deux camps d’Akouédo. M. Pascal AFFI N’guessan a donc estimé que les militants ne devraient pas se laisser tromper par la diversion des différents maillons de la rébellion. Qui selon lui ne sont que des instruments par lesquelles la France attaque la Côte d’Ivoire. Et qui compliquent un tant soit peu la libération du pays. En tout état de cause, le président du FPI a déclaré que la Côte d’Ivoire sortira victorieuse de cette guerre car les changements qui s’y opèrent font parti de l’ordre normal des choses. “Lorsqu’un peuple se soulève pour son indépendance, aucune force ne peut l’arrêter. A la limite, on ne peut que retarder ce processus en réalité irréversible ” On utilise le discours national de l'indépendance; il faut lire Fanon pour décripter la manipulation , a-t-il expliqué, indiquant que la durée de la lutte dépend en grande partie de l’engagement que chacun y met.
http://news.abidjan.net/h/168717.html
Tu sais PAKIRA, il ne faut surtout pas se fier au journaux ivoirien en cette période de crise.
Chaque journal à son camp. Notre voie c'est pour le FPI..donc tu comprend aisément la suite.
Gbagbo le nouveau Chavez Africain. La France qui le jalouse pour celà!!!.. Bref..de la merde quoi!!!
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Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Ven 06 Jan 2006 15:11 Sujet du message:
Oué oué...comme d'hab quoi...
Je rassure tous les gens epris de vérité et de justice...l'attendez pas trop on saura jamais rien !
Remember Agboville, Anyama et maintenant Akouédo...
La plaie !
Sinon pour Chabine parce que quand même c'est important qu'elle sache
"“Dites-leur qu'il n'y a pas de mutinerie ici. Certes, nous ne percevons pas nos primes depuis 5 mois, mais on s'en fout. Nous avons compris que nous luttons pour la dignité de notre pays, contre la France. Tant que nous aurons de quoi manger, nous lutterons. Quand l'Etat en avait les moyens, nous étions bien payés. Nous ne ferons jamais de mutinerie pour cela”
Tu nous dit total respect ...Bon...Ici on sait tres bien que les policiers n'ont pas besoin de leurs primes pour vivres On sait en fait que les "corps habillés" sont certainement ceux qui nous ont précipité dans ce précipice...(eux et ceux qui les ont laissés bouffer) Je connais des policiers qui ne sont pas allés à la banquer chercher leur salaires pendant un an ...vu que ce qu'ils se font en taxant les taxis leur suffit à boucler le mois...
Faut pas oublier qu'Abidjan est devenu graaaaave niveau racket ! C'est du vis à vis ! Meme qu'ils ent on font des spots à la télé pour dire aux gars "ca suffit" et que rien ne change....alors le coté on défend la république....ben ouais mais on défend surtout son bifteack...car on sait que la situation de guerre permet aux flics et militaires d'avoir les pleins pouvoirs, de racketer peinards....
Comme dans tous les pays du monde en "troubles" c'est les flicaillons qui sont contents...
Et cette belle décla est bien sympotamatique d'un fait et que je ne cesse d'essayer de faire comprendre:
LES IVOIRIENS AUSSI ONT APPRIS A MANIPULER L'OPINION INTERNATIONALE !
Déstabilisation – Plusieurs informations recoupées font état de ce qu’un coup se prépare contre la Côte d’Ivoire, d’ici la mi-janvier. Licorne, les rebelles et d’autres connexions putschistes veulent tenter quelque chose, avant le retour définitif d’ADO, prévu le 15 de ce mois…
Nuit de tension dans la capitale, avant-hier mardi. Une folle rumeur d’attaque s’est emparée de la ville, faisant état de ce qu’une nouvelle attaque des camps militaires d’Abidjan était imminente. De sources proches des services de renseignements, des menaces d’attaques sont en préparation, et pourraient intervenir entre le 10 (avant-hier donc) et le 14 de ce mois. Pour parer à toute éventualité, le chef d’Etat-major des Armées de Côte d’Ivoire, le Général Philippe Mangou, qui prend tous ces signaux très au sérieux – ne sait-on jamais –, a mis toutes les unités des FANCI en alerte maximale. Les Forces de Défense et de Sécurité ont donc passé une nuit blanche dans la nuit du mardi à mercredi, pour veiller au grain jusqu’au petit matin. Plusieurs patrouilles du CeCOS (Centre de commandement des opérations de sécurité) ont quadrillé la capitale et les banlieues alentours (Anyama, Bingerville…). Et il le fallait. Parce que les éléments du Colonel Guiai Bi Poin sont tombés sur une colonne suspecte de la Licorne, qui sortait vers 3 heures du matin du 43ème Bima, pour aller on ne sait où. Ce convoi, composé de plusieurs blindés légers de l’armée française, a été convoyé dans la nuit par nos FDS… Enervés de se voir surveillés de si près par leurs «collègues», les soldats français ont rebroussé chemin et ont regagné précipitamment leur camp, après quelques échauffourées avec l’armée ivoirienne.
Entre temps, du côté de la rébellion également, c’est la veillée d’armes. Notre consoeur Sylvie Kouamé relevait dans notre parution du mardi, que «‘‘Banny ne fait visiblement pas l’affaire des rebelles, ou alors il est leur complice passif (…) Les rebelles ne veulent pas désarmer, Banny ne peut leur imposer le désarmement, pas même un conseil ministériel extraordinaire.’’ Pour éviter l’inévitable pression sur le début de l’exécution de la feuille de route, les rebelles, qui ont tout à perdre à la paix, seraient désormais prêts à tout.» Surtout que dans son interview accordée hier à RFI et reprise dans la presse locale, Banny affirmait qu’il formait un tandem avec le président Laurent Gbagbo. «Jusqu’où iront les rebelles ? Quelle est l’étendue de leurs complicités dans «la France de la nuit» ?, s’est interrogée notre consoeur, avant d’ajouter que «les réponses à ces questions ne sauraient tarder.»
Pour l’instant, une partie des réponses à ces questions sont les manœuvres suspectes de la Licorne qui, selon des analystes généralement bien informés, veut établir une «ceinture» autour de la ville d’Abidjan pour accompagner de nouvelles incursions des rebelles dans les camps militaires de la capitale. Mais pourquoi passer à l’offensive maintenant ?, entend-t-on dans certains milieux.
Signe des temps : Alassane Dramane Ouattara, le président du Rassemblement des Républicains, rentre définitivement en Côte d’Ivoire le 15 janvier prochain. Le retour du mentor du RDR a été confirmé hier, par une dépêche de l’Agence France Presse depuis Paris. De leur côté, des mystiques font savoir que le vendredi 13 janvier 2006 pourrait se révéler un jour fatidique pour la Côte d’Ivoire.
Compte tenu de ce regain de tension, les Etats-Unis recommandent la prudence à leurs ressortissants. Il leur est demandé de faire des provisions en eau et en nourriture, et de ne pas rester dehors à des heures tardives. En plus, il leur est conseillé d’écouter les messages diffusés par leur ambassade à Abidjan. A la moindre alerte, les Américains vivant à Abidjan et partout ailleurs en Côte d’Ivoire sont priés de s’enfermer à double tour chez eux.
Par ailleurs, les services de renseignements indiquent que ce n’est pas Abidjan seule qui est la cible des attaques conjuguées de la Licorne et des rebelles. Des rumeurs persistantes font état de ce que les villes de Daloa et surtout Bondoukou, sont dans le viseur de Soro et de ses hommes, où ils comptent jouer leur va-tout avec l’aide des soldats français stationnés en Côte d’Ivoire. Face à toutes ces velléités de déstabilisation, la Légion de l’Honneur est sur le qui-vive. Un appel strict à la vigilance a été lancé à toutes les unités, et ordre a été donné de renforcer les contrôles aux différents barrages dans la ville d’Abidjan.
Des soldats du rang et certains gradés de l’armée ivoirienne, que nous avons joints hier au téléphone pour avoir leurs sentiments sur ces derniers développements, rassurent : «Nous veillons au grain».
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COTE D IVOIRE: Burkina Faso nationals arrested, shot dead after attack on barracks
ABIDJAN, 13 Jan 2006 (IRIN) - In a sign of continued ethnic tension in Cote d’Ivoire, a number of nationals from Burkina Faso were arrested and several shot dead following a mysterious attack against two military camps in Abidjan early this month, diplomats and other sources told IRIN on Friday.
A diplomat at the Burkina Faso embassy said paramilitary gendarmes had detained between 15 and 30 Burkinabe men after the 2 January attack and were holding them in a barracks in Abidjan, the economic capital.
The diplomat also said that the bodies of three Burkinabe men were found shot dead last Friday, three days after the attack against the military camps. The three have been identified.
The three Burkinabe men were killed after residents in a lagoon-side area of Abidjan requested the intervention of a special state security force known as CECOS on the suspicion that the men were “rebels,” the diplomat said.
Cote d’Ivoire has been split in two for more than three years into a rebel-held north and government-controlled south. The Burkina government, as well as the large contingent of Burkinabe migrant workers living in Cote d’Ivoire, are often accused of siding with the insurgents.
Referring to the arrests and shootings, a diplomat said: “This is not new, it's a well-established pattern that the Burkinabe are targeted after attacks."
“But the degree of xenophobia is rising - it doesn't take much anymore before one of our nationals is arrested."
He said two more corpses had been found in the last few days but not identified.
The Ivorian army was not available for comment.
Neither the government nor the army has yet offered a detailed explanation of the circumstances of the hours-long 2 January assault in which unidentified gunmen attacked two military camps on the eastern outskirts of Abidjan, leaving 10 people dead.
The Ivorian army denied it was a mutiny after people alleged to represent mutinous soldiers claimed responsibility for the attack in statements to the press.
The army subsequently said it had arrested 32 assailants and newspapers showed pictures of the detainees, most of them stripped naked and bloodied.
But according to the press, quoting residents, some of those arrested later turned out to be gardeners, carpenters or security guards who were near the camp on the day of the attack.
Several sources said that one alleged assailant killed on the day of the attack was a security guard wearing a T-shirt of the main opposition party, Rally of the Republicans (RDR).
"This man was innocent,” RDR spokesman Amadou Coulibaly told IRIN. “He was stopped at a checkpoint while on his way to work and summarily executed by the military.”
Migrant workers from neighbouring countries such as Burkina Faso and Mali comprise nearly 26 percent of Cote d’Ivoire’s population. Many immigrants complain of intimidation and racketeering by security forces, while rebels in the north say that foreigners and Ivorians born of immigrant parents are often treated as second-class citizens.
Several newspapers reported last week that the bodies of two unidentified Burkinabe men had been burned at a security checkpoint at the edge of the city. One of the dead men was shot by a soldier and the other beaten to death by a mob, the reports said.
"Unfortunately, there is total impunity in Cote d'Ivoire," said Amourlaye Toure of the Ivorian Movement for Human Rights. "It's increasingly difficult to gather evidence because more and more people refuse to testify. There is practically no follow-up anyway."
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