Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  



grioo.com
Espace de discussion
 
RSS  FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT DES NOIRS EN GENERAL ET DE L

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Politique & Economie Africaines
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Skank
Bon posteur


Inscrit le: 19 Aoû 2004
Messages: 532

MessagePosté le: Dim 09 Juil 2006 17:53    Sujet du message: REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT DES NOIRS EN GENERAL ET DE L Répondre en citant

REFLEXION SUR LE DEVELOPPEMENT DES NOIRS EN GENERAL ET DE L’AFRIQUE EN PARTICULIER ET LES SOLUTIONS PROPOSEE POUR SORTIR DE CE MARASME CHRONIQUE

De tous les peuples qui peuplent cette terre, de tous les pays que compte cette planète, seuls les Noirs et les pays des Noirs croupissent dans la misère. Vous pouvez faire le tour du monde, vous trouverez toujours les Noirs au seuil de la société où ils vivent.

C’est ainsi qu’un continent entier comme l’Afrique ressemble à un gigantesque camp de concentration de miséreux Noirs. Un contient où une très grande majorité survit au nombre impressionnant des problèmes qui s’y concentrent : là où la guerre ne fait de ravage, le manque de tout est flagrant. Sans citer chaque domaine, nous savons les pays africains manquent d’infrastructures à tous les niveaux pouvant assurer le bien être de la population. A bien des égard, il tentant de se demander si, comme le laissent entendre certains « spécialistes » es « négrologie » si le Noir n’est pas congénitalement incapable de se développer !

Pour quoi cette question ? Parce que depuis plusieurs années déjà, il existe d’innombrables ONG, des institutions internationales ou étatiques créées spécialement pour « développer l’Afrique ». Les conférences et débats, les initiatives et projets dédiés au développement de l’Afrique ne se comptent plus. L’Afrique est devenue un champ d’expérimentation de toute sorte d’idées, des plus sérieuses aux plus farfelues, de la part d’apprentis sorciers de tout acabit. D’ailleurs, il n’y a pas une seule personne sur cette terre – sauf les Noirs eux-mêmes peut-être – qui ne pense accomplir quelque œuvre de bienfaisance envers la pauvre Afrique. Tenez par exemple : Lorsqu’on demande à un jeune occidental ce qu’il a envie de faire ou à une personnalité (un politique qui perd ses mandats, un artiste qui s’ennuie …), il répond spontanément : « je ne sais pas, je vais peut-être aller en Afrique m’occuper des pauvres là-bas ». Une réponse emblématique n’est-ce pas ? On dirait donc que l’Etat pitoyable de l’Afrique afflige tous les cœurs et préoccupe tous les hommes. Ici, on comprend alors pour quoi certains personnalités – sans qu’ils demandent l’avis des africains eux-mêmes ou sans qu’ils aient besoin d’y associer des Noirs - prennent des initiatives, parcourent le monde pour plaider la cause africaine : n’est pas le cas, ces derniers années, des politiques comme Tony Blair et sa Commission Africaine, de J.Chirac et sa taxation des billets d’avions, des artistes comme Bono, Bob Gerdoff et autres ? Malgré toutes ces attentions pourtant, cette Afrique-là, ne décolle pas de son marasme devenu chronique. Elle est devenue comme un malade atteint d’une maladie rare et étrange et vers qui tous les curieux, les médecins, les chercheurs du monde entiers accourent pour proposer leurs solutions ou expérimenter leurs inventions. Où est-ce que cela nous amène ?

Dans l’état actuel des choses en tout cas, si des changements radicaux ne sont pas opérés, il est inutile de parler du développement de l’Afrique ou même de la Diaspora Noire, car c’est tout simplement impossible. Il est de se dire la vérité en face afin de sortir de la duperie. Si depuis plusieurs années et mêmes depuis plusieurs siècles comme nous le verrons dans la suite de cette réflexion, le niveau de l’Afrique et des Noirs ne cesse de baissent alors que des batteries de mesures, des systèmes et des concepts sont inventés pour « développer » le Noir, c’est que nous sommes en face d’une grande escroquerie jamais organisée et que nous nous voilons la face pour ne pas la voir et la reconnaître.

Prétendre aider ou développer les Noirs et l’Afrique sur le simple constat qu’ils sont matériellement démunis du nécessaire au vu du grand nombre d’objets inventés pour rendre la vie des hommes plus agréable, c’est oublier que cet état de pauvreté matérielle procède des racines profondes qui doivent d’abord être extirper parce qu’elles sont la source du mal même. Autrement dit, on ne peut dissocier l’état de pauvreté actuel des Noirs en général et de l’Afrique en particulier de son histoire récente de l’aliénation voire de l’arriération.

Il n’est pas possible de comprendre pour quoi l’Afrique et les Noirs sont à la traînent loin derrière d’autres continents et d’autres peuplent, si on ne recherche et ne comprend pas les causes fondamentales de cet état de choses. C’est seulement une fois que nous avons compris cela, que nous pouvons envisager de changer de cap vers d’autres horizons que nous aurions nous-mêmes décidés et fixés.

I . La descente aux enfers ou de la genèse de la pauvreté des Noirs et de l’Afrique.

C’est l’histoire grandiose de notre peuple, l’histoire de l’humanité même, qui le dit! L’Afrique fut jadis un contient des femmes et des hommes riches et prospères. Ce fut le laboratoire de toutes les inventions et de toutes les expériences. Quoi de plus normal ? Le premier homme est né là-bas, c’est donc une évidence qu’il soit le premier à inventé le langage, l’écriture, les arts et les sciences. C’est normal qu’il soit le premier à domestiquer les animaux, à concevoir l’habitat, à pratiquer l’agriculture et l’élevage. C’est encore normal qu’il soit le premier à avoir rencontré Dieu, à avoir parlé à Dieu puisqu’il est la première créature humanoïde et qu’il soit le premier à avoir propagé la religion sur la terre.

En bref, l’Afrique des Noirs fut le lieu de l’abondance et de la satiété, jusqu’au jour où d’autres hommes avides et envieux de ses richesses, de sa culture, de ses femmes et de ses hommes déboulent depuis les sables du Sahara, d’autres depuis les Grandes eaux de la Méditerranée, de l’Atlantique, de l’océan indien et de tous les côtés des quatre coins du berceau de l’humanité. Ces hommes ne sont pas venus en amis rendant visite à d’autres hommes. Ils sont arrivés armés jusqu’aux dents, ils avaient bien préparé leur projet comme tout voleur qui va faire une casse quelque part. Violents et cruels, pour eux les hommes Noirs, leur ivoire, leur bois, leurs pierres, les peaux de leurs animaux, leurs épices, leurs œuvres d’arts, tout cela pêle-mêle était des biens, des marchandises vénales à prendre et à charger sur les dos de chameaux ou à entasser dans les cales de bateaux. Et pendant de longs siècles l’Afrique fut razziée, pillée, violée, vidée, d’abords par les perses, les grecs et les romains puis récemment par les arabes sous la lumineuse conduite d’Allah et enfin par les occidentaux mus par l’amour du prochain recommandé par le Dieu des chrétiens

Depuis lors - les gens, les africains en premiers, oublient souvent cela - l’Afrique est un contient sous domination étrangère et les Noirs un peuple soumis, méprisé par tous les autres. Or, la domination consiste précisément à assigner une place bien précise au dominé par le dominant. Une place qui, bien sûr, ne gêne jamais les intérêts du dominant mais garantit leu pérennité. Dans ces conditions, tous les faits et gestes du dominant envers le dominés – qu’il s’agisse des actions de violence ou de bienveillance – convergent vers ce même et unique but qu’est le maintien du dominé dans sa place de dominé. Tout faire pour limiter le dominé aux moyens lui permettant de recouvrer sa dignité, le dépouiller et le place sous dépendance assistée, voilà la première conséquence visible d’un peuple dominé. La domination est un projet dont la pauvreté est un des résultats attendus dans un bilan planifié.

Lorsque nous nous alarmons chaque jour sur la pauvreté de l’Afrique, surtout lorsque des drames comme ceux des jeunes africains s’offrant au « Ventre de l’Atlantique » viennent nous rappeler que tout le monde veut fuir ce continent que certains appèlent « mouroir de tous les espoirs », nous faisons donc comme si nous découvrions cet état lamentable. Or, les paliers vers le bas de l’échelle sont franchit tous les instants et ce, depuis plusieurs siècles. Car, cela résulte logiquement du projet colonial qui a consisté pendant des siècles et des siècles, à piller l’Afrique de ses Hommes et de ses ressources.

Souvenez-vous : lorsque le Pape Nicolas V, dans Bulle papale du 8 janiver 1454, livre les Noirs aux négriers, le projet officiel est de les évangéliser. Bilan : des centaines de millions de Noirs déportés, massacrés, rendus esclaves, etc. Et lorsque l’Europe se partage l’Afrique, le projet colonial a pour mission de civiliser les Noirs. Résultat ? On le voit aujourd’hui.
La réalité est que le projet des négrier et le projet colonial avaient d’autres buts : la traque et la capture des femmes et des hommes charriés par millions pour être utilisés comme des bêtes de somme, l’occupation des terres africaines et pillage des ressources naturelles. Voici les actes fondateurs de la pauvreté de l’Afrique et des Noirs. Même si certains tentent de nous démontrer la responsabilité africaine, ils sont malheureusement incapables de nous montrer, par les traces physiques en quoi cette ignoble activité a bénéficié à l’Afrique ? Où les grandes villes portuaires, les châteaux imprenables bâtis sur le sol africain grâce au « commerce triangulaire » ?

Par ailleurs, nous savons que ces projets n’auraient jamais abouti sans quelques précautions préalables : le génocide des élites Noires. A la lumière des exemples d’aujourd’hui, en effet, de même qu’on assassiné des valeureux filles et filles d’Afrique en raison de leur nationalisme – ma pensée va à Lumumba, Malcolm X, Sankara et beaucoup d’autres - pour les faire remplacer par des pantins qui obéissent à l’œil et au doigts des gangs qui exploitent l’Afrique et le peuple Noir, à l’époque déjà, ces hommes venus d’ailleurs ont commencé par exterminer les élites. Et le peuple livré à lui-même se faisait capturer comme de petits lapins.

Or, malgré tout, aujourd’hui les descendants d cette honteuse époque peuvent fièrement nous parler des bienfaits, de la positivité de la colonisation et donc de l’esclavage de nos pays et de nos ancêtres. C’est vrai ! De la part des colons et de leurs descendants qui le disent aujourd’hui ! Car le colonisé lui n’avait rien demandé. Il s’est même vu, lui et les chiens, interdits de séjours dans certains lieux, même dans son propre pays. Esclave dans son pays de déportation ou dans son pays d’origine, le Noir a vu les richesse produites par son travail ou naturelles de son pays exploitées sans en apercevoir aucune dividende.

L’esclavage et la colonisation, premiers attentats contre l’Afrique et l’Homme Noir par d’autres hommes venus d’ailleurs furent aussi les premiers crimes contre l’Humanité commis au nom de la civilisation et donc du développement et donc du bien être ! Cela me fait penser à une certaine guerre menée « contre le terrorisme et pour la liberté » ! Or, il n’y a jamais eu autant d’actes terroristes et de chaos depuis cette guerre. De même, depuis que les hommes venus d’ailleurs se sont eux-mêmes donnés pour mission de « développer l’Afrique », celle-ci n’a cessé de décliner et de s’enfoncer au plus bas niveau de la misère humaine. Tout le monde sait qu’avant que l’Iraq ne soit attaqué et plongé dans le chaos de la guerre, il n’y avait pas un seul terroriste à l’horizon. Pourtant les promoteurs de cette guerre invoquaient entre autres raisons d’attaquer ce pays, la destruction des réseaux terroristes qui y sont abrités. Mais ils savaient qu’en attaquant l’Iraq et en faisant disparaître l’élite dirigeante, leur présence générerait automatiquement et mécaniquement des réseaux de résistances menant des actions terroristes. C’est le même schéma de raisonnement qui, en d’autres circonstances s’applique à l’Afrique : les Noirs ne sont pas pauvres ni moins civilisés que d’autres peuples. Mais en massacrant systématiquement leurs élites nationalistes et en en soumettant des pantins, la légitimité les dominateurs des Noirs à prétendre les aider à se développer devient évidente et flagrante. Apparaissent ainsi les trois causes fondamentales de la pauvreté de l’Afrique et des Noirs : l’élimination systématique et méthodique de leurs élites, la contrainte faite aux Noirs d’abandonner leurs traditions et savoirs ancestraux pour adopter ceux des ancêtres qui ne sont pas les leurs, le pillage des ressources humaines et naturelles de l’Afrique. Tout le reste – incurie et mauvaise gouvernance, corruption, le non respect de la loi, et désordre,… – n’est que conséquence directe de ces trois causes premières. De même qu’on a récemment inventé le terrorisme en Iraq pour aller y faire la guerre, dans le but bien connu de piller les ressources de ce pays, nous pouvons dire que la pauvreté africaine est une pure invention qui permet encore de soumettre les Noirs, de les dominer et d’exploiter les ressources de leurs pays.


II . De l’invention de la pauvreté des Noirs et de l’Afrique

Après ça, on peut railler l’Afrique et disserter sur son « retard de développement ». Pourtant, cette Afrique qu’on moque à chaque instant, attire les aventuriers et affairistes de toute sorte comme un aimant. Toute personne, toute nation qui veut se refaire une santé en affaires prend le chemins de l’Afrique, même si on entend souvent invoquer de fallacieux prétextes : personne ne dit jamais qu’il part faire des affaires en Afrique, qu’il part investir en Afrique parce qu’il y a des opportunités à prendre ; on dit plutôt : je vais aider les africains! C’est à croire que toutes ces entreprises sont des institutions philanthropes qui ne sont pas là pour faire des bénéfices.

Malgré des siècles d’extermination et de déportation de ses femmes et de ses hommes, malgré des siècles d’exploitations de ses richesses, nous savons que l’Afrique regorgent encore de potentialités humaines et matérielles inégalées. Les africains sont les meilleurs partout, dans tous les domaines quand on n’essaie pas de leur mettre les bâtons dans les roues. Le pays le plus puissant de la terre l’est, jusqu’à preuve du contraire, grâce au travail des Noirs et des ressources africaines. Les laboratoires du monde entiers sont pleins de chercheurs Noirs qui travaillent dans l’anonymat absolu. Les Noirs dominent les arts, les sciences et le sport. C’est le monde entier qui emprunte à l’art Noir, à la musique Noire et non le contraire. C’est le monde entier qui se rue en Afrique pour en exploiter les ressources et non le contraire. Si on établissait un bilan mondial, si on faisait les comptes et qu’on regardait ce que rapporte l’Afrique et les Noirs à l’humanité en terme purement économique, je ne suis pas si sûr que nous nous trouverions en dessous du seuil comme c’est le cas dans toutes les statistiques actuelles. Comment alors parler de la pauvreté des Noirs et de l’Afrique ? Nous avons, mais nous ne possédons pas. Nous créons, nous inventons mais nous ne maîtrisons, nous ne contrôlons rien ! Cela suffit-il pour accepter l’idée que nous sommes pauvres ?

Aujourd’hui, plus personne ne discute de la légitimité de la « guerre contre le terrorisme » en Iraq. Les promoteur de cette guerre ne peuvent plus partir avant de l’avoir éradiquer et les « terroristes » ne peuvent plus arrêter leurs actions aussi longtemps que la coalition armée est présente sur le sol irakien ! Les irakiens eux-mêmes, du moins à travers leurs officiels installés avec la bénédiction des promoteurs de la guerre contre leur pays, demandent que la coalition reste ! C’est ce même cercle vicieux que l’on trouve en Afrique. Revenons un peu sur les causes fondamentales de notre pauvreté :

a) l’élimination systématique et méthodique de nos élites : comme dans tous les pays du monde et comme tous les peuples de la terre, les Noirs ont toujours eu leur leaders, leurs élites ayant pour mission de protéger le peuple et le conduire au bonheur. Chaque fois que leurs pays étaient agressés et leurs peuples menacés, les élites Noirs ont combattu et ont organisé la résistance. Tous les peuples ont toujours agi ainsi, rien que pour protéger leurs familles, leurs biens, leurs terres, leurs acquis ! Mais comme souvent, c’est celui qui attaque qui gagne, parce qu’il a conçu son projet dans le secret et mis tous les moyens pour ça. Les Noirs ont ainsi été vaincu, leurs élites exterminées, c’est comme cela ça se passe dans toutes les guerres. Mais comme le vainqueur a tout de suite besoin de contrôler la population, il se choisi une marionnette parmi la populace soumise pour qu’il exécute ses ordres sous la terreur extrême. Et comme la marionnette n’est pas le fruit de la volonté du peuple et que ce dernier refuse de le reconnaître, le vainqueur lui promet la protection. Le marché conclu, la protection devient un objet de marchandage. « Si vous faites pas ce que je vous dis, je vous retire ma protection », menace souvent le vainqueur qui au passage rappelle que ce n’est pas marionnette qui manquent ! Dans une telle situation en effet, elles sont interchangeables comme des mouchoirs jetables. Du coup, c’est la marionnette qui, d’elle-même, devient demanderesse de la présence permanente du vainqueur !

b) la contrainte faite aux Noirs d’abandonner leurs traditions et savoirs ancestraux au profit de ceux des ancêtres qui ne sont pas leur : c’est la deuxième étapes du vainqueur. Car, il sait que c’est les traditions et savoirs ancestraux, c'est-à-dire dans nos croyances culturelles les plus ancrés dans nos consciences, que nous puisons nos ressources de résistances. Ai-je besoin de souligner que de tous les pays colonisés, seuls ceux qui ont maintenu leurs croyances et traditions ont réussi le développement économique ? Le musulman Noir d’aujourd’hui et le chrétien Noir d’aujourd’hui ne peuvent imaginer la violence soumise à nos ancêtres pour les convertir à ses croyances. Il ne sait pas qu’il est le produit d’une aliénation programmée pour dominer ses ancêtres, son propre esprit et sa propre personne, son pays, etc. Lorsqu’on renonce à ses croyances ancestrales, en effet, on renonce à soi ! Lorsqu’on renonce à soi, on s’abandonne à autrui, on lui abandonne sa personne, ses biens, sa terre, son pays ! On est plus rien vis-à-vis de celui qui vous a obligé d’adopter ses croyances.

c) Le pillage des ressources humaines et naturelles : c’est la phase ultime. Puisqu’on existe plus pour soi, on trouve normal d’être un instrument de son dominateur. Vous pouvez lui livrer vos frères, vos enfants, votre femme, votre terre, vos biens, votre pays. Il peut jouir de tout, y compris de vous-même, sans que cela ne vous cause aucun problème. Et plus le temps passe, plus vous assimilez ou plutôt vous vous assimilez à cet état de faire et vous en redemandez même, dès vous vous sentez menacé de manque. Votre dominateur est venu pour une idée précise, il vous a inventé une situation que vous vite accepté et dont vous êtes devenu le fervent défenseur !

Voilà comment ça marche. Voilà comment l’idée de la pauvreté inventée et propagée à bon escient, comme un poison, a convaincu les Noir eux-mêmes et a paralysé leur esprit. De même que les irakiens sont convaincus qu’ils ne peuvent pas, eux-mêmes, mettre fin à la violence qui sévisse dans leur pays, les Noirs sont en très grande majorité convaincus qu’ils ne peuvent pas se développer, mettre fin à la pauvreté sans l’apport extérieur. Tous les africains – des plus hautes autorités – au plus humble des paysans chantent à l’unisson : aidez-nous ! Nous n’avons pas les moyens de faire ci, de faire ça. Ne voyons-nous pas que c’est cette aide-là, c’est la présence de cette armée de coopérants et d’ONG qui génère mécaniquement et systématiquement ces problème de pauvreté ?

Pourtant, comme jadis, ce sont le forces africaines et les ressources africaines qui continuent de nourrir les richesses des pays dits développés ! Même si un ministre français, candidat aux futures présidentielles ose se pavaner avec mépris sur le sol africain en disant que son pays n’a pas besoin de l’Afrique, tout le monde sait que son pays serait le dernier des plus pauvres s’il était subitement coupé de ses anciennes colonies. Aucun des pays riches n’a bâti d’autres ni inventé d’autres voies de son développement que par l’exploitation violente et éhontée des pays dominée. Si les anciennes colonies sont des piliers des économies des anciens colonisateurs, ceux qui n’ont jamais colonisés ont néanmoins fondé leur richesse sur l’esclavage et la violence entretenue dans le monde entier. Si ces piliers venaient de tomber, si les anciennes colonies fermaient la voie aux anciens colonisateurs, si certaines marionnettes sans ambitions renonçaient à l’utilisation dont ils sont sujets dans les guerres fratricides, les économies de ces pays s’écrouleraient comme des châteaux de cartes.

Qu’on se le dise donc, l’Afrique n’est pas pauvre. Ceux le disent, qu’ils le veuillent ou non, poursuivent bien un but précis : orienter ou plutôt désorienter la pensée, la réflexion des africains et des Noirs vers les objets inutiles à leur développement pendant que leur richesses sont pillées. Détourner leur attention vers des préoccupations qui ne sont pas les leurs et les éloigner de la connaissance de leurs vrais problèmes. Or, si nous ne savons pas de quoi nous souffrons concrètement, nous ne pouvons trouver des solutions à nos maux. Voilà pour quoi les solutions proposées à cette pauvreté inventée n’ont jusqu’à présent abouti à aucun résultat. Tout simplement parce qu’elles ne répondent à aucun de nos besoin de Noirs et d’africains. Et Les Noirs étant maintenant convaincus qu’il n’y a plus rien à faire pour eux ou plutôt qu’ils ne peuvent rien faire pour eux-mêmes, n’étant plus centrés sur la recherche des solutions à leurs propres problèmes, ils se laissent volontiers conduire vers des rivages qu’ils ignorent où ils auront forcément encore plus de problèmes. Ils se laissent entre les mains des manipulateurs qui les orientent comme ils veulent, là où ils veulent, quand ils veulent. Nous pouvons alors se reposer la question de savoir si les Noirs sont réellement inaptes au développement ou si sont les promoteurs du développement des Noirs qui sabotent ce dernier.

III . De l’hypocrisie et de l’escroquerie des solutions proposées

L’esclavage et la colonisation ayant échoué de faire des Noirs des gens civilisés et donc aptes au développement, il fallait trouver un autre « truc » pour essayer encore de nous rapprocher des hommes. Ils n’allaient quand même pas nous laisser tomber ces bons philanthropes ! Il fallait tout essayer. Et le dernier colon- n’ayant pas achevé sa mission civilisatrice- n’a donc pas voulu nous abandonner à notre sort comme des orphelins : dans grande bonté philanthrope, il nous plutôt inventé : la coopération technique, l’aide au développement, les ONG, etc.

Le problème, c’est que les africains sont des durs cuirs. Ils n’ont rien compris. Même pas ses derniers « trucs » qui étaient censés être le traitement de choc contre la pauvreté chronique des africains. Ça n’a pas marché, au contraire, « le résultat est pire qu’à l’époque de la colonisation », dit-on. A qui la faute ? « Aux africains qui ne veulent pas se développer », disent ceux qui sont lassés de nous pousser de l’avant alors que nous reculons sans arrêt. Vraiment ? Pas si sûr. J’ai toujours considéré ce n’est pas l’élève qui est mauvais, mais son maître qui ne réussit pas à lui faire comprendre la leçon. C’est vrai que depuis l’esclavage à nos jours, les moyens imaginés pour développer l’Afrique et civiliser les Noirs se sont considérablement sophistiqués et affinés. Mais si aucun d’eux n’a réussi à nous placer au niveau voulu officiellement par les promoteurs de ces projets, c’est que ces projets visaient d’autres buts, comme j’ai pu déjà le démontrer plus haut. Ceux dont nous voyons précisément le résultat aujourd’hui. C'est-à-dire, des centaines de millions d’afro descendants vivant dans leurs pays de déportations, des élites et des administrations africaines fabriquées pour répondre aux besoins néocoloniaux des anciennes métropoles et non pas à des réalités africaines, des jeunes qui, en masses, tentent de fuir l’Afrique, des pauvres assis sur des mines d’or, des maladies sans médicaments sur un contient comptant plus de savants et chercheurs Noirs à l’étrangers que dans leurs pays d’origines… Bref, des Noirs qui par milliers se tuent aux tâches pour rendre agréables la vie des autres excepté la leur.

Mais c’est que le projet colonial était rodé : après qu’il avait réalisé les trois étapes préalable à l’anéantissement des Noirs, le colon, a crée l’école coloniale où il a formé une élite assistée des coopérants et entièrement vouée à ses projets. En suite, il lui a assurée les moyens de fonctionnement avec l’aide économique et la paix sociale avec les ONG d’assistance. Il a réussit ainsi à faire de l’africain un être presque schizophrène, c'est-à-dire, un être incapable de vivre sa réalité, de raisonner sur sa réalité et de trouver lui-même des solutions aux problèmes qui l’assaille comme le fait tout humain normalement constitué.

C'est-à-dire que l’africain d’aujourd’hui, malgré des années de mensonges dont il peut se rendre compte lui-même, continue de tendre les mains vers ceux ne cessent de les lui couper et croit encore que son salut viendra d’eux demain, après demain, le lendemain … Je dis que la coopération dite « technique », que l’aide dite « au développement », que toute la batterie d’ONG de « développement » et autre assistance sont – à l’exemple des trois causes fondamentales de la pauvreté africaines- des formes de perpétuation de la domination de l’Afrique, du maintien de cette dernière dans la pauvreté inventée.

Car, la première sert le renforcement des institutions occidentales en Afrique qui ne répondent a aucun besoin des africains. La deuxième assoit durablement et irréversiblement la dépendance de l’Afrique envers ses anciens maîtres. Quant aux ONG, non seulement, leur présence renforce cette dépendance, mais en plus, elles déresponsabilisent les autorités africaines qui se complaisent dans le manque de moyens, tout en déléguant implicitement le rôle d’encadrement de la population et de développement du pays aux ONG étrangères. Les dégâts psychologique de cette cet état de fait sur les peuples Noirs sont incalculables : pour nombreux Noirs qui ne voient que les Blancs se porter à leur « secours », ces derniers sont encore des dieux. Tout simplement.

On le voit, les schémas balisés par nos bienfaiteurs sont faux et sont ainsi faits pour nous conduire dans la perdition, au plus bas du fond de la misère. Le système est si vicieux que – nous avons vu que le système a fait de l’africain un être tout à fait étranger à lui-même et incapable d’imaginer des solutions aux problèmes qui le concernent en toute autonomie sans l’aide extérieure – même lorsque l’africain cherche enfin à agir, il est obligé de reproduire les mêmes inepties apprises de son dominateur et passer par les mêmes schémas qui ne mènent nulle part, tracés par le système néo-colonial.

L’exemple le plus frappant et la multitude d’associations africaines dédiées au développement de l’Afrique ! On prend les mêmes remèdes qui se sont révélés inefficaces à la maladie, on change seulement de prescripteur et on les administre au même patient qui refuse de mourir définitivement. La pauvreté des Noirs serait-elle devenue une maladie qui résiste à tout type de médicament et annule tout effet médicamenteux ? Le comble, c’est que ces associations sont souvent de type villageois, ethnique, tribal ou à peine régional. Cela indiquant que leurs promoteurs se soucient peu des enjeux nationaux voire internationaux et se limitant seulement à la recherche de la reconnaissance de leurs villages, ethnies, tribus, etc. Or, le développement ne peut pas se limiter dans un cadre aussi restreint si on ne veut susciter, dans un avenir proche, des tentions fratricides entre villages, ethnies, tributs ou régions. Même si les ambitions sont souvent trop modestes : creuser un puis dans un village X. Construction d’un dispensaire dans une région Y ! Mais il n’y a pas de quoi être fier si ses actions ne créent d’emplois pour le village, ne génèrent aucune richesse pour la région pour empêcher le suicide collectif de nos jeunes.

IV . Y’a-t-il des solutions ?

Si donc on est d’accord que ce qui se fait actuellement est la continuation de ce qui s’est fait jadis sans générer aucun résultat positif pour nous, on en conclut que la situation va être encore pire dans les années à venir ! On n’est même pas dans l’impasse puisqu’on agit quand même, mais à fond dans la dégringolade puisqu’on agit dans le même sens que celui qui nous a conduit là où nous en sommes !

Autrement dit, si nous en sommes là, c’est que les vraies solutions sont systématiquement et méthodiquement ignorées et mises de côté. Et pourtant tout le monde le sait ! L’aumône n’a apporté le développement nulle part ! Aucun pays ne s’est développé grâce à la mendicité internationale. Or, on ne comprend pas pour quoi tout le monde continue à ne jurer qu’à l’aide pour le développement de son pays, de son village, de sa région etc. Les chefs d’Etats africains, leurs ministres, les responsables d’associations africaines ou de la diaspora Noire, tous se bousculent sur les portes de l’occident pour quémander qui l’aide, qui les subventions. En fait, que miettes tombées des banquets, pourtant aux frais de leurs propres forces et ressources. Comme si aucune autre solution ne pouvait être envisagée, on se refuse même de faire un effort de réflexion sur les voies et moyens de rendre notre avenir plus sûr et moins dépendant des puissances dominatrices.

Et si les solutions se trouvaient précisément dans ce que les autres font – notamment ceux qui nous dominent – et que nous nous refusons de faire par paresse, peut-être, par habitude, sûrement, d’être assistés ! Ils sont au nombre de six, à mon avis, les remèdes chocs contre notre lamentable situation.

1-L’organisation en une communauté forte, en réseaux efficaces et disciplinés : toutes les autres communautés humaines qui réussissent dans leurs projets, à l’exception des Noirs, elles réussissent collectivement. Nous leur reconnaissons tous la capacité de mutualiser leurs moyens, leurs ressources, leurs forces, leurs idées … dans tous ce qu’ils font. D’aucuns pensent que c’est parce qu’ils ont souvent en commun un élément fédérateur qui dépassent certains clivages (une même religion, une langue, une même origine nationale, etc.)

Beaucoup de Noirs pensent qu’à part la couleur de peau, ils n’ont rien d’autres en commun leur permettant de réaliser en commun leur projet. Je crois pour ma part que ces arguments sont faux. Je crois que ce qui compte même pour les autres communautés humaines, c’est conscience qu’elles ont de la communauté de leurs problèmes et des menaces qui peuvent peser sur elles. De là, l’intérêt à s’associer et à agir en commun pour se protéger les uns les autres. Ici donc, la communauté d’intérêts transcende tout et fédère toutes les bonnes volontés.

Nous les Noirs, d’abord, il n’y a pas de honte ni de mal à fonder notre coopération sur le critère « couleur de peau », puisque nous sommes perçu comme cela par tout le monde et que nous nous reconnaissons ainsi ! Je remarque que les chinois, les indiens, les pakistanais, les libanais, … tous ceux peuples qui ont une longue tradition de travailler entre eux, sont aussi reconnaissables à la couleur de leur peau.

Ensuite, nous avons une communauté historique de souffrance et d’humiliation, d’esclavage et de colonisation en raison de notre couleur de peau. Nous avons été menacé par le passé en raison de la couleur de notre peau, nous sommes tous les jours exposés aux dangers mortels en raisons de la couleur de notre peau. Nous partageons le lot impressionnant de maux, de moquerie, d’injustice … en tant que Noirs. Quoi de plus normal alors de organiser pour renforcer notre défense contre les agressions de la vie quotidiennes voire de nos semblables, les hommes ?

Cela signifie donc que, si nous aujourd’hui nous sommes capables de créer, de diriger et de gérer des organisations de type villageois, ethniques, … comme je l’ai souligné plus haut, nous devons dés maintenant passer à une autre étape : s’ associer à d’autres associations, se transformer en fédérations nationales, internationales voire mondiales afin de toucher chacun des nôtre et de protéger son intérêt. Nous devons élargir le champ de notre conscience, accéder aux possibilités plus vastes, abattre les limites villageoises et ethniques et embrasser la grande réalité de la communauté du peuple Noir.

Ainsi demain, l’Afrique sera aussi les Amériques, l’Europe, l’Asie, l’Océanie, tous les archipels et îles du monde, partout où le Noir a été déporté. Elargissons donc les limites de notre appartenance, et disons-nous que nous appartenons à la grande famille du peuple Noire et de l’Humanité que nous formons.

Et il ne suffit de les transformer ces organisations. Encore faut-il leur donner un but comme projet. Nous devons en finir avec la mentalité d’assistance et leur assigner des missions économiques, c'est-à-dire, le pouvoir de créer des richesses et des emplois profitables à nos enfants et notre postérité.

2-L’affirmation de nos valeurs culturelles : il est fondamental de revenir à ce qui fait de nous le peuple Noir, si différent des autres qui tous les autres nous haïssent. Notre puissance de résistance à la diversité, notre rectitude et droiture, notre humanité et sens de pardonner nos bourreaux, etc. Cela passe la redécouverte de notre amour propre, l’appréciation de nos arts, nos créations, notre créature. Le rejet des idées – et notamment des religions étrangères – qui ont fait le lit de notre aliénation et arriération.

Nous devons redécouvrir le respect de nos ancêtres, l’amour de nos femmes, de nos enfants et de nos jeunes, l’entraide mutuelle au-delà du cadre ethnique et villageois. L’affirmation de nos valeurs culturelles, c’est tout simplement de nous aimer. Nous aimer c’est aimer avant ce que nous faisons, ce que font nos frères.

A ceux qui se posent la question de savoir si les Noirs peuvent se trouver base culturelle commune, je dis oui ! Et ceux qui ont pris cette conscience ne se posent même pas la question : ils agissent.

3-La formation d’une élite africaine aux réalités africaines : en fait, nous pouvons aisément comprendre à ce niveau que, les solutions au développement de l’Afrique consistent reconstruire ce qui a été déconstruit, restructurer ce qui a été déstructuré, désaliéner ce qui été aliéné, désarriérer ce qui a été arriéré, remettre à sa place ce qui a été déplacé, rétablir la vérité sur les falsifications de tout genre tendant à faire de nous, de notre présence sur terre de sans importance, de sans incidence sur l’histoire de l’humanité alors cette dernière nous doit tout y compris l’existence même cette humainté. La formation d’une élite africaine, c’est cela.

Former une élite authentiquement africaine et produire une intelligence Noire, consciente et aux prises avec les problèmes des Noirs. Nos problèmes à nous les Noirs, mêmes dans des sociétés où nous sommes intégrés, ne sont pas les mêmes que ceux des blancs, des chinois, etc. Nous avons des problèmes qui nous sont spécifiques et qui doivent être résolus par des gens qui les connaissent parce qu’ils vivent aux quotidien, c'est-à-dire, Nous.

4-Le renforcement des échanges entre nous : tout ce qui précède nous amène ainsi à la connaissance profonde de nous-mêmes. Si nous sommes organisés, nous apprécions, nous transmettons des informations, des connaissances et des savoirs, nous partageons et nous échangeons naturellement. Nous devons les sources de nos créations et productions et leurs principaux débouchés. Nous consommons avec enthousiasme le fruit de notre imagination pour ne vendre aux marchés étrangers que le surplus.

Or plus nous dépensons pour ce que nous faisons nous-mêmes, plus nous augmentons nos richesses.

5-La conception, la mise en place et le développement des projets à l’échelle nationale, continentale, voire mondiale : Et c’est ainsi notre imagination augmente aussi pour répondre aux nouveaux besoins. Et c’est ainsi que cette imagination peut nous amène très loin dans la recherche des ressources, des partenaires, etc. On devient des acteurs de la mondialisation et non des sujets qui subissent.

6-Le financement autonome et indépendant des projets en Afrique et dans la Diaspora : bien évidemment, tout ce que je viens d’être dit n’est que pure utopie si nous attendons encore que ce soit l’étrangers qui vienne nous donner les moyens financier de réaliser nos ambitions. J’ai largement démontré que cela n’est pas possible, que jamais nos dominateurs ne nous donnerons les moyens de nous développer. C’est comme si une proie disaient à son prédateur : « maintenant ça suffit ! Tu prends ma place, je prends la tienne » !

Je crois cependant avoir résolu cette difficulté avec le premier postulat, à savoir, l’organisation en communautés fortes et en réseaux efficaces. Ces organisations et réseaux doivent naturellement avoir pour but, entre autre, la mise en commun des moyens financiers en vue de financer ces projets et initiatives économiques.

Nous devons bien nous rendre compte que personne ne peut le faire à notre place. Et si quelqu’un d’autre venait à le faire, c’est qu’il aurait trouvé l’avantage d’en tirer plus d’avantages à notre dépens et nous utilisant pour rien.

Nous devons bien comprendre que si malgré les sonnette d’alarme qui appèlent à venir investir en Afrique les investisseurs ne se bousculent pas, c’est personne n’a envie de venir investir son argent en Afrique de manière officiel. Car, l’histoire des Noirs montre qu’il y a d’autres moyens de travailler en Afrique et avec eux ou de les faire travailler et de gagner de l’argent sans rien dépenser : des centaines de millions d’hommes et de femmes déportés n’ont rien coûtés en investissements aux négriers. Des milliards de tonnes de ressources naturelles exploitées à l’époque coloniale, mais aussi aujourd’hui grâce à l’élite néocoloniale Noire, ne pèsent aucun poids dans le coût d’investissements. Et tout au long de plusieurs siècles, des centaines de millions de Noirs ont travaillé gratuitement, sous le fouet des chaînes, produisant des richesses dont ils n’ont jamais profité, ni dans le passé ni aujourd’hui.

Tout cela fait que dans l’inconscient collectif des uns et des autres, un ordre des choses est inscrit et ça doit se passer ainsi : pas la peine d’investir des fortunes dans les affaires des Noirs alors qu’il suffit de les manipuler, de les armer, de les laisser s’entretuer et de faire son business tranquille. Pour quoi créer des emplois là-bas ? Ils ont été toujours esclaves. Ils sont habitués à travailler dur, gratuitement et vivre dans la misère ! Vous voyez donc, il n’y a que nous qui puissions changer le cours des choses. Il n’y a que nous qui puissions faire faire ce que nous attendons de l’extérieur depuis des années et des années : industrialiser nos ressources, créer des infrastructures propres à notre développement, créer de l’emploi et des richesses, développer le bien être social de notre peuple, etc.

Au bout de cette réflexion, une idée me vient ainsi à l’esprit : l’impérative nécessité de rupture avec le présent ou mourir comme des idiots. A moins que certains d’entre-nous ne soient prêts à renoncer aux voitures occidentales comme un de ses Noirs aliénés me faisait remarqués : « mais nous n’aurons plus de voitures si nous nous coupons des Blancs ». Je venais de lui faire part de l’idée d’écrire le texte sous vos yeux.

Au passage, et pour ceux qui pensent comme lui, la Chine s’est repliée sur elle-même pendant 50ans. Non seulement, aujourd’hui elle s’apprête à vendre les voitures de sa fabrication de ce même occident qui le raillait, mais surtout, ce dernier rampe désormais au pied de ce monstre économique qu’est devenue la Chine pour obtenir quelques marchés. Alors … vous êtes prêts ?


FIN.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Skank
Bon posteur


Inscrit le: 19 Aoû 2004
Messages: 532

MessagePosté le: Lun 10 Juil 2006 11:06    Sujet du message: Répondre en citant

Martin.R.Delany a écrit:
Htp,

j'ai pas perdu mon tps de lire tout ton post car les premiers lignes n'ont pas plu.

Deja, va en Amerique du Sud et tu verras que les pauvres ne sont pas que des Afros. Va au Canada et tu seras etonné, tu ferais bien egalement de te rendre en Europe de l'Est pour voir qui sont les pauvres et pourtant il n'y a pas d'Afro la bas.

Par ailleurs, tu devrais commencer par parler "d'Afros, d'Africains, de Kamit, de diapora Africaine" ou je ne sais quoi car les "noirs" ce sont les leucos qui les ont inventés. Deuxio, il te suffit de tourner vers ce qui se passe en Irak pour comprendre ce qui s'est passé en Afrique et qui risque de se passer au Moyen-Orient. Tercio, dans tous les pays colonisé par les leucos sauf peut-etre l'Asie, les autochtones sont tjrs les plus pauvres, des alcholiques et en voie de disparition...

Bref, en un mot, renseigne toi, voyage... regarde le monde d'un point de vue Afro et ta reflexion sera plus objective!


Paix sur toi Frère,
Mon poste est une réflexion, comme son titre l'indique. Ma réflexion peut-être fausse car, je n'ai pas la science infuse.

Cela, si tu m'a bien lu et ce depuis le tire du poste, je parle bien de Noir en général et de l'Afrique en particulier. En parlant de Noir en général, je voulais aussi parler des indiens de calcutta, des kanaks, des papous, des "aborègènes", de toutes ces peaux nourries à la mélanine à quelque niveau que se soit...

Contrairement à ce que tu pourrais penser, j'ai été en Europe de l'est. J'y ai vu de très pauvres blancs, notamment les roms, tsiganes et autres caucasiens. Mais quelque chose m'a interpellé: en roumanie par exemple, j'ai entendu "les blancs aux yeux bleus" appeler les roms et autres tziganes : des NEGRES.

Les appelent-ils ainsi, parce qu'à leurs yeux, ils Nègres ou parce qu'ils sont pauvres? Je te laisse y réflechir.

Concernant le moyen orient et l'iraq, tu auras remarqué j'en fait une illustration pour expliquer ce qui, dans le passé et même encore aujourd'hui, a pu se passer en Afrique. L'inverese étant également vraie.

Par ailleurs, en rédigeant ce poste, je n'avais du tout la prétention d'être objectif. Je crois tout est dit dans le titre. Je voulais un texte "autocentré", "mélanocentré" ou "afrocentré" si tu préfères. Je voulais parler des peaux Noires. C'est à dire, de tous ceux qui sont perçus comme cela, jugé comme cela ou se reconnaissent comme cela. Qu'il y ait des "indiens" des amériques au seuil de la pauvreté, qu'ils des blancs blonds au yeux bleus qui croupissent dans la misères dans les métros européens, je n'en discoviens pas du tout mais ce n'était pas l'objet de ma réflexion.

Quant à l'expression Noir qui serait impropre à utiliser, c'est peut-être une erreur. Mais je crois qu'à ce jour, nous n'avons pas encore convenu d'un terme officiel pour nous désigner. J'utilise cependant toutes ces expressions que tu me suggères selon les circonstances. Un petit hic cependant: africains signifie ressortissant du contient africains. C'est donc restrictif et il y a certains africains qui ne ce sentent pas concerné par mon poste. Ex: les arabes, les blancs d'Afrique du Sud! Or, en parlant de Noirs, je vais au delà du continent africain pour m'étendre sur toute la surface du globe. L'expression NEGRE conviendrait peut-être plus? Qu'en penses-tu?

Bien à toi.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Skank
Bon posteur


Inscrit le: 19 Aoû 2004
Messages: 532

MessagePosté le: Lun 10 Juil 2006 15:58    Sujet du message: Répondre en citant

Martin.R.Delany a écrit:
skank a écrit:
Paix sur toi Frère,
Mon poste est une réflexion, comme son titre l'indique. Ma réflexion peut-être fausse car, je n'ai pas la science infuse.

Cela, si tu m'a bien lu et ce depuis le tire du poste, je parle bien de Noir en général et de l'Afrique en particulier. En parlant de Noir en général, je voulais aussi parler des indiens de calcutta, des kanaks, des papous, des "aborègènes", de toutes ces peaux nourries à la mélanine à quelque niveau que se soit...

Contrairement à ce que tu pourrais penser, j'ai été en Europe de l'est. J'y ai vu de très pauvres blancs, notamment les roms, tsiganes et autres caucasiens. Mais quelque chose m'a interpellé: en roumanie par exemple, j'ai entendu "les blancs aux yeux bleus" appeler les roms et autres tziganes : des NEGRES.

Les appelent-ils ainsi, parce qu'à leurs yeux, ils Nègres ou parce qu'ils sont pauvres? Je te laisse y réflechir.

Concernant le moyen orient et l'iraq, tu auras remarqué j'en fait une illustration pour expliquer ce qui, dans le passé et même encore aujourd'hui, a pu se passer en Afrique. L'inverese étant également vraie.

Par ailleurs, en rédigeant ce poste, je n'avais du tout la prétention d'être objectif. Je crois tout est dit dans le titre. Je voulais un texte "autocentré", "mélanocentré" ou "afrocentré" si tu préfères. Je voulais parler des peaux Noires. C'est à dire, de tous ceux qui sont perçus comme cela, jugé comme cela ou se reconnaissent comme cela. Qu'il y ait des "indiens" des amériques au seuil de la pauvreté, qu'ils des blancs blonds au yeux bleus qui croupissent dans la misères dans les métros européens, je n'en discoviens pas du tout mais ce n'était pas l'objet de ma réflexion.

Quant à l'expression Noir qui serait impropre à utiliser, c'est peut-être une erreur. Mais je crois qu'à ce jour, nous n'avons pas encore convenu d'un terme officiel pour nous désigner. J'utilise cependant toutes ces expressions que tu me suggères selon les circonstances. Un petit hic cependant: africains signifie ressortissant du contient africains. C'est donc restrictif et il y a certains africains qui ne ce sentent pas concerné par mon poste. Ex: les arabes, les blancs d'Afrique du Sud! Or, en parlant de Noirs, je vais au delà du continent africain pour m'étendre sur toute la surface du globe. L'expression NEGRE conviendrait peut-être plus? Qu'en penses-tu?

Bien à toi.


Hotep,

désolé pour le premier post: comme je l'ai dit je m'étais arreté au titre et aux premiers paragraphes.

Apres lecture de tout le texte, je suis d'accord avec toi sur presque tout. J'essayerai de faire passer ton texte ici et la, en changeant quelque détails si cela ne te gene pas... car je trouve que tu as bien résumé la situation et suis d'accord avec les solutions que tu proposes.

Cela me rappelle que tu as oublié de parler explicitement de la haine de soi qui nous a été inculqué comme cela commence a etre le cas en Irak: Un Afro ne fait presque jamais confiance a un autre Afro, d'ou la difficulté de creer des reseaux digne de ce nom.

Bref, ta reflexion est un bon résumé que tout Afro voulant oeuvré pour la diaspora et le continent devrait lire car il n'est pas polémique et parle de l'essentiel (bien que répétitif et difficile a lire), a savoir, l'escroquerie permanente exercée par les leucos sur les autres humains (quelque soient leur couleur de peau d'ailleurs! En effet, les leucos ont commencé par exploiter les leurs, puis les autres vu que les leurs n'étaient pas assez résistants).


Merci ... j'avais peur de m'être fait mal comprendre. Evidemment tu peux le faire circuler autant que tu veux, le couper, le modifier, supprimer, rajouter ... car il ne m'appartient plus maintenant.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Blackjak
Grioonaute 1


Inscrit le: 01 Déc 2005
Messages: 262
Localisation: IDF

MessagePosté le: Mar 11 Juil 2006 12:11    Sujet du message: Répondre en citant

Skank

J'ai pris le temps de lire tout ton post...pffff, c'etait long ! Mais tellement vrai (tout au moins, cela a le mérite de traduire ma pensée)

C'est le constat que devrait se faire tout descendant d'esclave ou de colonisé !!

Si l'Afrique est actuellement dans la misere c'est par ce que le pays developpé le veut !!

Si les minorités des pays developpés sont aussi dans la misère, c'est parce que le gouvernement du pays developpé le veut !! (* Disons que tout est fait pour que la majorité des minorités connaissent la misère)

C'est a NOUS TOUS de nous battre et NOUS regrouper afin de nous defaire de cette toile d'araignée vicieuse tissée pour nous pièger et faire de nous des esclaves pour l'eternité !

Nous qui sommes en métropole, nous pouvons faire quelque chose pour erradiquer le racisme et la discrimination ...

Malheureusement pour le continent africain j'ai bien peur que cette lutte soit obligée de passer par une guerre Crying or Very sad
_________________
Je suis le Zig-Zag Man !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Skank
Bon posteur


Inscrit le: 19 Aoû 2004
Messages: 532

MessagePosté le: Mar 11 Juil 2006 15:35    Sujet du message: Répondre en citant

.[/quote]Sekula
Skank,

Ici aux Etats-Unis, les noirs Americains se font appeles African-American, le terme "politiquement correcte" pour designer les noirs. J'ai toujours trouve ca assez drole car y a beacoup d'Africains qui sont blancs au Zimbabwe et en Afrique du Sud. Alors si ils obtenaient la nationalite americaine par biais d'immigration, ils seraient aussi appele African-American? Charlize Theron deviendrait-elle aussi une African American?

C'est surtoutl'essentiellisme pigmentaire qui fait que les habitants de notre continent sont pri pour des "negres". Ce qui est pire, c'est quand eux meme commencent a se prendre pour des "negres". Ici aux Etats-Unis, partout ou tu iras, tu entendras les noirs Americains s'appeler "Nigger" entre eux. J'ai toujours trouve ca abberant. On peu pas dire que les noirs americains sont culturellement aliene parceque ils rejettent presque tous ce qui vient du blanc, on leur propre culture voire meme dialecte et la majorite d'entre eux sont des militants ne et meme un peu extremistes sur les bords.

Et puisque tu as parle des noirs vivant dans la misere un peu partout dans le globe, comment expliques-tu l'echec collectif des noirs Americans vivant dans la plus grande puissance mondiale? Pourtant les noirs Americains sont entoures d'opportunites inouies dans leur pays que meme beacoup d'Occidentaux n'ont pas dans leur pays. En Afrique, les Africains ont peut etre l'excuse de vivre dans des pays ou certains etats n'assurent pas les besoins basique de la population. Il y a un taux d'analphabetisme tres eleve en Afrique surtout parce que l'education primaire et secondaire n'est pas gratuite et que les programmes sociaux n'existent quasiment pas, alors quelle est l'excuse des noirs Americains? Dans le sport et le divertissement, ils excellent. Mais dans les domaines comme la finance, l'economie, les medias, l'education, le lobbying etc, les noirs se font battre a plein couture par les juifs! Pourquoi c'est toujours dans les meme domaines que on excellent? l Je suis vraiment curieux de connaitre ton avis.[/quote]

Ce que j'en pense, c'est le système est tellement vicié et rérouillé que lr dominé ne peut rien pour l'instant sauf à procéder à changement radical dans nos mentalités, notre façon de faire, de voir, de manger, etc ... jusqu'à renconcer à beaucoup de choses que nous considérons comme des progrèes qui en fait les instruments de notre propre aliénation pour nous consacrer à l'essentiel, c'est à dire: NOUS.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Skank
Bon posteur


Inscrit le: 19 Aoû 2004
Messages: 532

MessagePosté le: Mar 11 Juil 2006 15:41    Sujet du message: Répondre en citant

Blackjak a écrit:
Skank

J'ai pris le temps de lire tout ton post...pffff, c'etait long ! Mais tellement vrai (tout au moins, cela a le mérite de traduire ma pensée)
:


Faut tenir frère. La lute sera plus long qu'une dizaine de minutes que tu peux mettre pour enrichir ta propre information. et comme tu le dis, je crois la lutte impliquant les hostilités voire une guerre ouverte est nécessaire pour crever l'abses. Sans quoi ça continuera à faire mal ... à nous faire mal.


Dernière édition par Skank le Mer 12 Juil 2006 11:11; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Blackjak
Grioonaute 1


Inscrit le: 01 Déc 2005
Messages: 262
Localisation: IDF

MessagePosté le: Mer 12 Juil 2006 10:57    Sujet du message: Répondre en citant

Effectivement Skank, c'est triste d'en arriver a des extremités pareils mais si l'Afrique veut se sortir de la Misere, faudra passer par la case guerre c sûr !! Crying or Very sad

L'HISTOIRE a montrée par le passé que les peuples afin de s'emanciper et se liberer ont dûs s'armer et combattre !
_________________
Je suis le Zig-Zag Man !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
M.O.P.
Super Posteur


Inscrit le: 11 Mar 2004
Messages: 3224

MessagePosté le: Mer 12 Juil 2006 13:44    Sujet du message: Répondre en citant

Martin.R.Delany a écrit:

Pour finir, quand tu ne sais pas demande ou fait comme moi: je pense que! En effet, il y a un tas d'Afro Americain chef d'entreprise aux States: Jay-Z, P Didy, Russel Simmons pour rester dans l'entertaintment. Si je ne me trompe le président d'American express et d'AOL sont des Afros...
Cette manie qu'on certain de répéter les clichés donnent encore plus raison au post de Shank!

Bref, cela fait 2 fois que pour quelqu'un qui vit aux States tu nous sort des conneries digne d'un black francais!


En effet

Kevin Cohee dirige la plus grosse banque "black" des Etats-Unis
05/04/2003

Innovant et intelligent pour les uns, agressif et impitoyable
pour les autres, Kevin Cohee ne laisse personne indifférent



Clyde Holden à gauche et Kevin Cohee ont fusionné la Family Savings
et la BBOC, ce qui a donné naissance à la première banque
afro-américaine des Etats-Unis

http://www.grioo.com/info197.html

Au sommet de la BBOC (Boston Bank of Commerce), Kevin Cohee 44 ans, diplômé en droit de Harvard a construit, grâce à une politique d’acquisition agressive au cours des six dernières années la plus grande banque possédée par un afro-américain aux Etats-Unis et veut la développer dans les grands marchés urbains américains. En rachetant la Family Savings Bank au début de l’année 2002, la BBOC a détrôné la Carver qui était la première banque afro-américaine depuis plus de 50 ans.

Cohee est à 50 % business man, à 50 % militant et à 100 % ego. Il ne se considère pas seulement comme un "business man", mais comme un leader de la prochaine phase de la lutte pour les droits civiques qu’il appelle "silver rights" (traduisez "les droits d’argent" ce qui correspond dans son esprit à une indépendance économique de la communauté noire américaine). "Notre communauté a besoin d’institutions fortes" dit-il. "Quelqu’un doit être assez courageux pour dire, et je suis désolé d’être celui qui doit annoncer cette triste nouvelle", "que les institutions actuelles ne sont pas assez fortes". "Nous nous devons donc de rechercher d’autres alternatives pouvant nous mener au succès". Si ces propos semblent empreints de bon sens, Cohee est loin d'être toujours aussi diplomatique.

Avant de reprendre la BBOC en 1995, Cohee rencontra certains des principaux actionnaires. La réunion touchait à sa fin et les plaisanteries allaient bon train lorsque Cohee déclara : "je voudrai vous dire que vos actions ne valent rien et je suis ici pour leur faire prendre de la valeur". Les actionnaires étaient sous le choc.

Quelques années plus tard, au cours d’un dîner avec les membres influents de la communauté noire de Boston, Cohee présenta un projet de mise en place de carte bleue qui permettrait à des associations caritatives afro-américaines d’encaisser de l’argent. Une des participantes demanda si la carte bleue en question permettrait d’accumuler des points offrant droit à un voyage. Cohee répliqua : "vous devriez dépasser ce genre de considérations centrées uniquement sur votre personne. Je pourrais être à la retraite entrain de me reposer sur une île déserte. Je n’ai pas besoin de monter ce projet". Le silence se fit dans la pièce.

Comme tout bon "révolutionnaire", Cohee ne laisse pas indifférent. Parmi ses partisans se trouve Maxine Waters : "Kevin Cohee est intelligent et il le sait. Il veut que vous le sachiez" affirme Waters qui représente la Californie au Congrès. "Il ne manque pas de confiance en lui et n’admet pas "non" comme réponse".

Mais si on demande à d’autres personnes ce qu’elles pensent personnellement de Cohee, celles qui n’ont rien de positif à dire sur lui préfèrent se taire. Celles qui parlent effectivement utilisent les mots "impitoyables", ou "trop agressif", mais demandent que leur nom ne soit pas cité.

Cohee affirme que la plupart des critiques à son encontre sont exagérées et ajoute "Tant qu’on ne me lynche pas ou qu’on ne vend pas mes enfants comme on le faisait pour mes ancêtres, ce que j’endure n’est rien". Et passant à la troisième personne pour parler de lui comme il aime à le faire, Cohee déclare que "s’il faut que Kevin Cohee ait quelques problèmes personnels ou que Kevin Cohee soit détesté pour que la communauté puisse avoir une banque forte, alors Kevin Cohee endurera ça".

"Je suis comme un coach. Je pousse les gens à aller de l’avant, je leur fais faire des choses qu’ils ne voudraient pas faire. Il se peut même que ce soit douloureux. Mais à la fin, ces personnes sont meilleures" ajoute t-il encore. "Si cette affirmation provenait de l’autobiographie de Jack Welch, personne n’y ferait attention" dit David Thomas, professeur à l’Université de Harvard. "Mais les gens ne sont pas habitués à entendre ce genre de propos de la part de cadres noirs. Les cadres noirs qui sont agressifs encourent le danger d’être perçus comme menaçant ou colériques, ce qui pourrait les handicaper dans l’évolution de leur carrière" conclut-il.

L’agressivité ne s’est pas révélée trop préjudiciable à Cohee lors de ses premières années. Après un MBA à l’université du Wisconsin et un diplôme en droit obtenu à Harvard, Cohee est devenu banquier d’investissement à Wall-Street chez Salomon Smith Barney. Il a rencontré sa future compagne Teri Williams qui avait une carrière prometteuse chez American Express. Ensemble, ils ont réuni leurs fonds et ont emprunté pour racheter "Military Professional Services", une entreprise proposant des cartes de crédit au personnel militaire. Ils restructurèrent la compagnie et la revendirent, faisant ainsi une plus value de plusieurs millions de dollars. Cohee et Williams se marièrent et prirent leur retraite, mais après deux années d’inactivité, Cohee voulait faire "quelque chose d’utile de sa vie". Lui et Williams ciblèrent le monde bancaire, comme moyen "d’être utile à la communauté".

L’attitude "directe" de Cohee trancha d’emblée avec le monde feutré et conservateur des banques afro-américaines : Cohee affirma qu’il avait le plus grand respect pour les banques afro-américaines pionnières à leur époque. Mais ajoutait-il, "quelqu’un a dit un jour que lorsque vous avez été enchaînés trop longtemps à un arbre, même si on vous enlève les chaînes, vous restez près de l’arbre". La banque BBOC répondait à ce schéma dans l’esprit de Cohee. Elle était présidée par Ron Homer, un ami de la famille Cohee et personnage respecté dans la ville de Boston. En 1993 la banque se trouvait dans une situation financière difficile. Homer se battit pendant deux ans pour la sauver, puis demanda à Cohee de sortir de la retraite pour venir lui prêter main forte. Cohee devint le président du conseil d’administration de la banque tandis que Homer en était le PDG. Puis Cohee persuada en un an le conseil d’administration qu’il devait devenir également PDG (ce qui signifiait que Homer serait mis sur la touche).

Un vendredi d’août, Cohee annonça la nouvelle à Homer. Ce dernier voulait prendre conseil auprès d’un avocat et repassa au bureau le lendemain. Il trouva les portes fermées. Dans les jours qui suivirent, il reçu un paquet contenant ses affaires et un courrier signé de la main de Cohee lui demandant de ne pas "essayer de revenir à la banque ou de rentrer en contact avec ses directeurs".

Etant donné le statut de Homer à Boston, l’affaire fit grand bruit dans la communauté noire de la ville. Homer et Richard Carr, l’oncle qui éleva Cohee, étaient partenaires de golf depuis des années : ils arrêtèrent de jouer ensemble suite aux événements. La cicatrice n’est pas refermée : "nous nous tenons à distance respectable des Cohee" affirme un homme d’affaire de Boston. Cohee n’a pas de remords : "Je ne ferai pas les choses différemment si c’était à refaire. On n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie. C’est une réalité avec laquelle nous devons tous composer."

Cohee racheta en 1999 la "People’s National Bank of commerce, puis en 2001 la "Founder’s National Bank" pour 10 millions de dollars. Au début de l’année 2002,Cohee voulu racheter la "Family Savings", une banque afro-américaine de Los Angeles. Les actionnaires avaient trouvé un autre acheteur en dehors de la communauté noire, mais sous la pression de personnalités influentes de la communauté noire et de leaders politiques (parmi lesquelles Maxine Waters et le gouverneur de Californie Gray Davis), ils firent marche arrière et acceptèrent de vendre la banque à Cohee (pour 12 millions de dollars) afin qu’elle reste sous le contrôle de la communauté noire.

Les tentatives de rachat de Cohee ne furent pas toujours aussi fructueuses. En 1999, Cohee et sa femme dépensèrent 1,35 million de dollars pour racheter 170 700 actions de la "Carver Federal Savings Bank" (qui était alors la première banque afro-américaine du pays), ce qui en fit les 4è actionnaires avec 7,4 % des parts. Leur offre de reprise échoua, mais Cohee et sa femme réussirent à conserver deux sièges au sein du conseil d’administration de la Carver.

Cohee et la présidente de la Carver, Deborah Wright, camarades de promotion à Harvard où ils n’étaient pas amis ne le deviendront certainement pas maintenant. Quand on lui demande ce qu’elle pense de Cohee, Wright fait partie des personnes qui préfèrent ne pas s’exprimer et affirme vouloir se concentrer à faire de la Carver une banque profitable (5 trimestres de bénéfices consécutifs, et une action en hausse de 33 % au cours de l’année 2002). Cohee déclare de son côté que son "activisme d’actionnaire" est à l’origine de la bonne santé actuelle de la Carver. "Regardez la banque avant que nous n’en soyons actionnaires et après. Croyez-vous que ce soit un hasard ?

Selon les rumeurs, Cohee devrait essayer de prendre à nouveau le contrôle de la Carver. Mais pour l’instant, il s'est contenté de renommer la BBOC début janvier 2003, afin de marquer ses ambitions nationales. La Oneunited bank, la nouvelle appelaion de la BBOC, possède environ 468 millions de dollars d’actif et compte à son tour de table des investisseurs aussi célèbres que Magic Johnson, Janet Jackson ou l’ex-président de Motown Jheryl Busby. Cohee courtise également le boxeur Oscar de La Hoya pour qu’il rejoigne la liste des investisseurs célèbres de son tour de table, ce qui permettrait à la nouvelle Oneunited Bank via sa succursale de Miami de s’attaquer au marché hispanique.

D’autres batailles devraient avoir lieu dans le monde des banques afro-américaines. Dans le sud-Est, James Young, pdg de Citizens Trust Bank a construit la troisième banque afro-américaine du pays avec 400 millions de dollars d’actifs. Wright quant à elle envisage des acquisitions pour le compte de la Carver du côté de New-York. "Enfin", dit Cohee. "Au moins l’industrie est vivante, il y a de l’intérêt, et de la compétition .C’est ce que je veux".


D'après Fortune Octobre 2002

- Robert L Johnson : le noir le plus riche du monde
20/05/2003

Biographie d'une histoire pleine de succès

http://www.grioo.com/info323.html


- Kenneth Chenault, le PDG d'American Express
19/08/2003

Un des rares noir-américain aux commandes d'une des sociétés du "Fortune 500"
http://www.grioo.com/info701.html

- Reginald Francis Lewis (1942-1993), fondateur de TLC Beatrice
01/11/2005

Reginald Lewis figura dans la liste Forbes des 400 américains les plus riches en 1992, et fut le premier africain-américain à posséder une entreprise classée parmi les 500 plus grandes entreprises américaines

http://www.grioo.com/info5667.html

- John Johnson (1917-2005) fondateur du magazine Ebony
09/08/2005


Le fondateur du magazine Ebony, véritable révolution culturelle en son temps. Retour sur sa carrière exceptionnelle

http://www.grioo.com/info5161.html

- John Thompson, PDG de Symantec
18/04/2004

John Thompson dirige la firme qui édite le célèbre antivirus Norton et est un acteur influent des technologies de l'information
http://www.grioo.com/info2314.html

- James Bell nommé directeur financier de Boeing
29/01/2004

L'étoile de cet ancien de Rockwell est au plus haut en ce moment

http://www.grioo.com/info1566.html

- Vernon Jordan, avocat à succès et associé chez Lazard
23/02/2004

Avocat de formation, militant des droits civiques, Vernon Jordan est un des personnages les plus influents de la vie des affaires aux Etats-Unis

http://www.grioo.com/info928.html

-Adebayo Ogunlesi, responsable de l'activité banque d'investissement du Crédit Suisse
30/09/2003

Cette semaine, découvrez l'histoire d'un nigérian devenu un personnage important de Wall Street.

http://www.grioo.com/info886.html

Arrow Et beaucoup d'autres encore:
http://www.grioo.com/rubrique.php?rid=4&page=2
_________________
La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
ASSE
Grioonaute 1


Inscrit le: 13 Juil 2006
Messages: 123
Localisation: France

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 09:22    Sujet du message: Répondre en citant

Des noirs qui réussissent y'en a partout peut être pas en centaines de mille mais leplus important n'est pas d'être milliardaire mais de participer par son travail à aider ceux qui sont encore en bas..... Smile
J'espère que ce sont des exemples en tant que personne humaine avant d'être des exempls de réussite économique!

Very Happy

Le POUVOIR c'est l'ARGENT pour certains et la FORCE SPIRITUELLE pour d'autres.... la grandeur d'un peuple n'est pas proportionnelle à son porte- feuille et ses lingots d'or planquer en banque cette vision est très capitaliste je pense... :roll:Sinon on dirait aussi que nos détourneurs de fonds africains à coup de millions escroqués sont des "Grands Hommes " Laughing Cool je blague.....
_________________
Histoire et Culture Africaine du passé : Racine de l'arbre de la Conscience Noire qui font les fruits de Notre Renaissance et de Notre Avenir !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Skank
Bon posteur


Inscrit le: 19 Aoû 2004
Messages: 532

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 11:35    Sujet du message: Répondre en citant

ASSE a écrit:
Des noirs qui réussissent y'en a partout peut être pas en centaines de mille mais leplus important n'est pas d'être milliardaire mais de participer par son travail à aider ceux qui sont encore en bas..... Smile
J'espère que ce sont des exemples en tant que personne humaine avant d'être des exempls de réussite économique!.....


Des grandes réussites existent certes, mais pour beaucoup, il s'agit sipmlement de se hisser à la hauteur du blanc, d'être son égaler sans même l'ambition de le dépasser. C'est une grande satisfaction pour eux de s'asseoir dans le fauteuil hier réservé au blanc et cela est une quête pour beaucoup de Noirs. Une fois sur place, ilqs bombe la poitrine, en disant "regardez-moi, je peux faire ausi bien que le blanc!"

Or ceux dont nous avons besoin, se sont des Noirs qui investissent prioritairement dans les domaines qui intéressent la grande majorité d'entre nous. qu'il y ait des banquiers noirs pendant que leur frères continuent d'acheter le manioc africain chez le chinois et les fringues chez un blanc qui les méprisent, je trouve ça d'une inconséquence insoutenable et ces banquiers à plaindre.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mossi,
Grioonaute


Inscrit le: 07 Juin 2006
Messages: 62

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 11:44    Sujet du message: Répondre en citant

Les noirs sont aussi des paresseux, impossible de trouver en Afrique des gens pret à travailler 10 à 14 heures par jour comme les asiatiques et pourtant c'est la premiere etape vers le développement. à titre de comparaison en france vers le 19e siecle les ouvriers bossaient 12 heures par jour.

L'africain ne veut qu'etre aider et empecher les courageux qui veulent s'ensortir de reussir car à peine que tu t'en sors en peu déja des milliers d'africains vienent te demander de l'aide pour te couler.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 11:58    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Les noirs sont aussi des paresseux, impossible de trouver en Afrique des gens pret à travailler 10 à 14 heures par jour comme les asiatiques et pourtant c'est la premiere etape vers le développement. à titre de comparaison en france vers le 19e siecle les ouvriers bossaient 12 heures par jour.

L'africain ne veut qu'etre aider et empecher les courageux qui veulent s'ensortir de reussir car à peine que tu t'en sors en peu déja des milliers d'africains vienent te demander de l'aide pour te couler.

Ah bon, et pour faire pousser le manioc, les patates ou les ignames, on arrive sans doute à 10h dans les champs pour repartir à midi...
Et qui voyais-je disparaître très tôt le matin pour ne revoir qu'à la tombée de la nuit ?
Ah, ces noirs occidentalisés...S'ils n'existaient pas, il aurait fallu les inventer...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mossi,
Grioonaute


Inscrit le: 07 Juin 2006
Messages: 62

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 14:06    Sujet du message: Répondre en citant

joseleñ a écrit:
Citation:
Les noirs sont aussi des paresseux, impossible de trouver en Afrique des gens pret à travailler 10 à 14 heures par jour comme les asiatiques et pourtant c'est la premiere etape vers le développement. à titre de comparaison en france vers le 19e siecle les ouvriers bossaient 12 heures par jour.

L'africain ne veut qu'etre aider et empecher les courageux qui veulent s'ensortir de reussir car à peine que tu t'en sors en peu déja des milliers d'africains vienent te demander de l'aide pour te couler.

Ah bon, et pour faire pousser le manioc, les patates ou les ignames, on arrive sans doute à 10h dans les champs pour repartir à midi...
Et qui voyais-je disparaître très tôt le matin pour ne revoir qu'à la tombée de la nuit ?
Ah, ces noirs occidentalisés...S'ils n'existaient pas, il aurait fallu les inventer...


joseleñ mon message ne s'adressant pas à des blancs comme toi. il n'y pas que le manioc, la cueillette et la chasse comme travail en afrique meme l'age de pierre.
ils y a plus 7000 ans les noirs construiser des barrages, des temples, des routes...qui n'ont rien a envier à ce l'on fait aujourd'hui.

Merci à l'avenir de ne pas reponde à messages petit blanc.


c'est à croire que tu es payé pour venir dire des conneries sur ce forum.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Skank
Bon posteur


Inscrit le: 19 Aoû 2004
Messages: 532

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 14:48    Sujet du message: Répondre en citant

Mossi, a écrit:
Les noirs sont aussi des paresseux, impossible de trouver en Afrique des gens pret à travailler 10 à 14 heures par jour comme les asiatiques et pourtant c'est la premiere etape vers le développement. à titre de comparaison en france vers le 19e siecle les ouvriers bossaient 12 heures par jour.

L'africain ne veut qu'etre aider et empecher les courageux qui veulent s'ensortir de reussir car à peine que tu t'en sors en peu déja des milliers d'africains vienent te demander de l'aide pour te couler.


je ne suis pas d'accord avec toi: l'année dernière, je me souviens avoir entre mes mainsune étude de la banque mondial sur le temps travail que les peuples de différentes régions ou continents du monde consacrent au travail. à la tête des peuples qui travaillent le plus figurent les africains subsahariens: les nègrès. ils travaillent 80% plus que tous les autres.

seuelement la question qu'il faut se poser est celle-ci: si le travail crée la richesse, si on s'enrichi au rythme auquel on travaille pour quoi alors les africains ne sont pas 80% plus riches que les autres? Mais on rappellera tout suite que les esclaves travaillent 24/24 pour la seule gloire du maître. si donc les africains consacre autent de temps au travail et qu'ils restent 80% plus pauvres que les autres c'est qu'ils ne travaillent pas pour eux-mêmes.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mossi,
Grioonaute


Inscrit le: 07 Juin 2006
Messages: 62

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 15:25    Sujet du message: Répondre en citant

skank a écrit:
Mossi, a écrit:
Les noirs sont aussi des paresseux, impossible de trouver en Afrique des gens pret à travailler 10 à 14 heures par jour comme les asiatiques et pourtant c'est la premiere etape vers le développement. à titre de comparaison en france vers le 19e siecle les ouvriers bossaient 12 heures par jour.

L'africain ne veut qu'etre aider et empecher les courageux qui veulent s'ensortir de reussir car à peine que tu t'en sors en peu déja des milliers d'africains vienent te demander de l'aide pour te couler.


je ne suis pas d'accord avec toi: l'année dernière, je me souviens avoir entre mes mainsune étude de la banque mondial sur le temps travail que les peuples de différentes régions ou continents du monde consacrent au travail. à la tête des peuples qui travaillent le plus figurent les africains subsahariens: les nègrès. ils travaillent 80% plus que tous les autres.

seuelement la question qu'il faut se poser est celle-ci: si le travail crée la richesse, si on s'enrichi au rythme auquel on travaille pour quoi alors les africains ne sont pas 80% plus riches que les autres? Mais on rappellera tout suite que les esclaves travaillent 24/24 pour la seule gloire du maître. si donc les africains consacre autent de temps au travail et qu'ils restent 80% plus pauvres que les autres c'est qu'ils ne travaillent pas pour eux-mêmes.




Salut skank, je pense que les études provenant des loby occidentaux ne sont pas valable à mon avis pour nous africains car je doute de la sincérité des ces études, je pense que ces études sont faites avec des arrières pensés donc truquées pour tromper les nègres.

Si tu me dis que c’est des études fait par nègres uniquement je serai d’accord avec toi. Vu comme est le monde je ne crois qu’aux gens de ma race, remarque ceci est déjà appliquez par les autres. Par exemple un chinois ne croira pas à une étude faite par des européens sur son peuple qui ne sont jamais neutre.

Un fait banal j’ai remarqué a chaque fois que c’est des études sur l’Afrique l’ouest fait par des français, ils disent toujours que le CFA est avantage alors que si c’est fait par des nègres, ils disent le contraire.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 15:46    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
joseleñ mon message ne s'adressant pas à des blancs comme toi. il n'y pas que le manioc, la cueillette et la chasse comme travail en afrique meme l'age de pierre.

Ton discours fait trop gerber, si tu n'as vraiment rien de culturel à nous apprendre, autant te taire. Je te parle d'agriculture koko, sors un peu de ton carcan de doux rêveurs...

En France, le secteur du bâtiment et des travaux publics embauche pour l'essentiel des ressortissants d'Afrique du nord et du Sud, lesquels bossent à des horaires inimaginables...Ces Africains sont ceux de mars ou d'Afrique ?

J'ai l'impression que tu confonds bureaucrates qui sont vraiment des paresseux comme tu dis et les "manoeuvres" comme on en trouve partout sur le continent africain, sans oublier les petits débrouillards pour qui l'heure de travail est banni dans le vocabulaire...

Continue d'applaudir les Asiats comme les autres, mais pour ma part il y a des gens chez nous qui bossent dur et comme en enfer...

Ils attendent des...comme toi pour parler d'eux en bien autant que tu le fais pour le travailleur Asiat...

Voici pour la remarque que je t'ai faite...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 15:58    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
c'est à croire que tu es payé pour venir dire des conneries sur ce forum.

Le chien ne crie et non aboie que si quelqu'un l'a frappé...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 16:04    Sujet du message: Répondre en citant

Mossi,
Pour l'info, enfin je te présent en deux mots Joseleñ, sache que j'aime ironiser et chambrer amicalement et surtout quand j'ai des tribuns arrivistes comme toi en face...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
mboo
Grioonaute


Inscrit le: 04 Juil 2006
Messages: 37

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 16:30    Sujet du message: Répondre en citant

mossi pour une fois tu est a cote de la plaque. effectivement les noirs travaillent beaucoup. Je te parle seulement des gens de mon village et des commercants et autres ouvriers et agriculteurs de mon pays. ils sortent le matin a 5 heures et vont au travaille pour la plupart a pied et rentre la nuit. le week'end il faut qu'il fassent du commere pour pouvoir payer les quelques materiaux scolaire des enfants( les petits aident aussi bien evide ment atoutes ses taches). certains sont des fonctionnaires , qui ont leur ferme et leur champs, ont des petit bussness ca et la afin de pouvoir survivre. je te donne seulement l'example de mes deux parents tous deux fonctionnaires. apres le travail qui finit generalemnt a 15 h , ma mere doit aller au champ( pas tout le temps, mais a toujours une activite apres). mon pere doit s'occuper(superviser et faire les achats neccessaires) de la boutique, le weekend en plus de toutes ses activites, ils faut s'occuper des autres menbres de la famille plus pauvres mais qui travaillent tout aussi autant mais n'ont malheureusent pas un travail a la fonction publique... Ce qui est le plus difficile, c'est que tout le monde s'y met ce qui rends presque inexistant la rentabilite. Alors arrete de faire des generalite qui ne se resument peut-etre qu'au personne que tu cotoies.
conclusion, si l'on etant toutes ses activites a toute l'afrique subsaharienne), le noir sur le continent africain travaille le plus.
Bien evidemment il faut qu'ils se relaxent en allant boire dans les bar ou en organisant des fetes, ceremonies familiales...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 17:58    Sujet du message: frique Répondre en citant

Merci Mboo pour ta contribution

Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent...Qu'ils ne prétendent pas demain qu'ils n'étaient pas au courant...

La sociologie du travail a inspiré les sociétés paysannes et à partir desquelles sont nées le marxisme, le maoïsme, le maccarthisme, voir le hô chin minhisme parce que l'homme vient de la terre...Si le fonctionnaire africain, en est à se retrousser les manches, ce n'est pas pour avoir lu Mao tant que çà, ce n'est qu'un retour aux sources...

Que celui qui n'a pas lu "le cultivateur et ses enfants", lève sa petite main...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
ASSE
Grioonaute 1


Inscrit le: 13 Juil 2006
Messages: 123
Localisation: France

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 18:08    Sujet du message: Répondre en citant

Gagner son pain à la sueur de son front... tous le monde sait que c'est le travail qui paye... il n'est pas besoin d'être noir et africain pour ne pas le reconnaître !

Par contre "La paresse" est le propre des hommes sans ambition, défaut universel qu'on retrouve dns toutes les civilisations et toutes les sociétés .... Les profiteurs d'un système qui leur permet de rester au frais pendant que d'autres courbe l'échine pour remplir son compte en banque (esclavage moderne) sont encore nombreux parce que les richesses du travail ne sont pas e,core repartie de manière égalitaire ...

c'est pas le manque de travailleurs acharnés ( genre un bande de fainéants) qui fait que l'Afrique soit faible économiquement c'est plutôt la finalité de ce travail... car la richesse produit ne profite pas souvent à ces derniers . Rolling Eyes
_________________
Histoire et Culture Africaine du passé : Racine de l'arbre de la Conscience Noire qui font les fruits de Notre Renaissance et de Notre Avenir !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 19:25    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Par contre "La paresse" est le propre des hommes sans ambition, défaut universel qu'on retrouve dns toutes les civilisations et toutes les sociétés ....


Il y'en a qui ne louperaient pour rien au monde la pause café de 9 heures 30, sachant qu'ils ont commencé à 8 heures et qu'à midi ils auront droit à un copieux déjeuner...

Pendant ce temps au milieu des gravas...

Qu'est-ce qui se contente d'une gamelle avalée à la va vite et reprend d'emblée son marteau-piqueur ?

CHERCHEZ l'erreur...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
lam toro
Grioonaute


Inscrit le: 08 Oct 2005
Messages: 60

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 20:57    Sujet du message: tres bonnes reflexions shank Répondre en citant

Tres bonnes visions de notre combat a mener. Pour une fois tu apportes des solutions realisables. Je deplore une chose chez nous les noirs occidentaux malgre l'education nous savons que jacter au lieu de bouger. nous devons pousser nos enfants, cousins et proche a taffer a fond dans les etudes. nous devons consommer et soutenir tous les investisseurs de la diaspora noires.

merci pour ton post a diffuser largement.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mossi,
Grioonaute


Inscrit le: 07 Juin 2006
Messages: 62

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 21:31    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous donne une anecdote les chinois avait un chantier à faire en Afrique donc en partie ils ont fait appeler aux ouvriers locaux. Pour le chantier les chinois ont fait deux équipes pour travailler 24/24 l’un et jour et l’autre la nuit pour finir le travail à temps. Les ouvriers africains ont démissionné en disant qu’il y a beaucoup de travail et que la nuit s’est fait pour dormir donc pour finir le chantier les chinois étaient obligé de faire appel à d’autres chinois en chine alors que des paresseux sont là. Si ceci n’est pas la paresse, j’aimerai que l’on m’explique c’est quoi. On peut multiplier ce genre d’exemples à l’infini.


Je voudrais aussi signaler en Afrique, il y a deux mondes complètement différent ceux issus du mieux traditionnel et les autres qui ont fait des études qui jouent les intellectuels.
La première catégorie celle issu du mieux traditionnel en général ils n’ont pas fait d’études ce sont eux les seuls travailleurs de l’Afrique et tous ce qu’ils font c’est très sensé par rapport à leurs mieux.

Par exemple un immigré issu du mieux traditionnel fait beaucoup avancer l’Afrique que les bac+25 par exemple il nourrit une famille en Afrique, c’est les seuls en général qui construisant des maisons dans nos grandes villes ceci est vrai dans n’importe quelle grande ville d’Afrique donc ils donnent du boulot aux africains sur place, ce qu’il envoi par mois Afrique dépasse au moins 3 fois celui d’un intellectuel à Bac+25 ramollit par les études. Fait entrer beaucoup de devises dans nos pays, il semble même que récemment Sarkozy critiqué les immigrés maliens parcequ’ils ont envoyé beaucoup d’argent dans leur pays sans doute 25% PIB du mali vient de ces immigres issues du mieux traditionnel.
Comme le voit ce type d’immigré par exemple créer de l’emploi, des services, des nouvelles demandes donc offre un vrai possibilité de développement à l’Afrique

Alors que l’intellectuel à Bac+25 immigré à 60 ans n’a même pas ni maison au pays, ces enfants sont métisses (donc blancs), ne participe d’aucune manière concrète au développement de l’Afrique. Vous allez par exemple dans les jolis quartier construit par les immigrés dans nos pays peut être sur 40 maisons construits par les immigrés seulement une seule appartient à un sois disant intellectuel à Bac+25.

Donc quand je dis que les africains sont paresseux je pense plutôt à cette catégorie d’africains à Bac+25 complètement couper de leurs mieux naturels et les africains qui n’ont pas fait des longs étude vivent dans les grandes villes qui adoptent d’autres modes de vies que celui de leurs ancêtres. Malheureusement ces gens là paresseux sont majoritaires en Afrique.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Mar 18 Juil 2006 22:42    Sujet du message: Répondre en citant

Mossi,
Citation:
Je vous donne une anecdote les chinois avait un chantier à faire en Afrique donc en partie ils ont fait appeler aux ouvriers locaux. Pour le chantier les chinois ont fait deux équipes pour travailler 24/24 l’un et jour et l’autre la nuit pour finir le travail à temps. Les ouvriers africains ont démissionné en disant qu’il y a beaucoup de travail et que la nuit


Imagine ce scénario Mossi,
Deux groupes X et Y décident de se répartir le poids et le temps de travail censés être équitables, mais à la seule condition que c'est X qui décide et c'est X qui paie les travailleurs Y.

Imagine qu'en une nuit de travail le poids de travail de X soit réduit de moitié, alors le groupe Y se retrouve avec 1 + 1/2 du travail de X.
Que fera Y, il va protester...

Imagine que le décideur X décide alors de faire venir d'autres travailleurs X

Est-ce vraiment parce que le groupe Y n'était constitué que de paresseux ? Pas si sur. Et d'autant plus que dans le jargon local, ça s'appelle nouvelle immigration...

Qu'en déduire ?

Le décideur X a peut être fabriqué cette histoire de Y paresseux en toute pièce pour, en réalité faire venir d'autres X...

C'est ce que l'histoire ne te dira pas...MALHEUREUSEMENT

Citation:
Je voudrais aussi signaler en Afrique, il y a deux mondes complètement différent ceux issus du mieux traditionnel et les autres qui ont fait des études qui jouent les intellectuels.
C'est partout pareil, tu as, d'un côté, ceux qui vont à l'école pour ne pas rater la pause café de 9h30 et les autres qui, parfois, se contentent des gamelles à midi (voir mon précédent post et sans généraliser)...Beaucoup d'entre eux finissent chef d'entreprise (Et oui)...Les voir construire des démeurres ou bien élever leurs enfants, n'est que la revanche de la vie...Rien de nouveau, partout pareil...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joseleñ
Bon posteur


Inscrit le: 09 Sep 2005
Messages: 763

MessagePosté le: Mer 19 Juil 2006 05:37    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Par exemple un chinois ne croira pas à une étude faite par des européens sur son peuple qui ne sont jamais neutre
.
Ce n'est pas l'impression que toi tu nous donnes...Quelles sont tes sources ? Africaines, européennes ou chinoises ?

Citation:
Vu comme est le monde je ne crois qu’aux gens de ma race

Dénouement de notre discussion...le groupe X travaille 1/2 et le groupe Y 1+1/2=3/2 du poids de travail...
Supposons que Y soit de ta race, comme tu te targues à le dire, alors qui croiras-tu ? X ou Y ?
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Politique & Economie Africaines Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Powered by phpBB © 2001 phpBB Group