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Eugene Ebodé obtient le prix yambo ouologuem
L'écrivain a été récompensé le 10 février dernier à Bamako
Par Kaourou Magassa le 16/02/2012

Eugene Ebode recevant le prix Yambo Ouologuem le 10 février dernier à l'hôtel Salam de Bamako des mains de M. Abdoulaye Sall, ministre malien des relations avec les institutions
La 3 ème édition de la rentrée littéraire du Mali, événement biannuel, s’est achevée vendredi 10 février dans le salon d’honneur de l’hôtel Salam de Bamako par la remise des prix littéraires.

Placée sous le haut patronage de madame le Premier ministre, représenté par Dr Abdoulaye Sall, ministre chargé des relations avec les institutions, cette cérémonie phare a commencé par un résumé des activités de la rentrée littéraire à savoir : la promotion du livre, le développement des langues locales et l’incitation à l’écriture.

Le secrétaire général du fond des prix littéraires du Mali, Monsieur Ibrahima Aya, a mis l’accent sur le rôle des différents intervenants notamment les universitaires, les lycéens, les chefs d’établissements, les services de la coopération française, les mécènes, les écrivains – une trentaine invitée venant de plusieurs pays africains – qui ont œuvré pour la réussite de l'événement.
 
Eugène Ebodé (à gauche) recevant le prix Yambo Ouologuem le 10 février 2012 à Bamako des mains de Tierno Monenembo, président du jury (photo Kaourou Magassa)
 


Tierno Monénembo président du jury Yambo Ouologuem, a noté la qualité des œuvres en compétition et les rigoureux critères établis pour désigner le lauréat. Au nom de cette qualité, il a suggéré que les prochaines éditions puissent récompenser le candidat arrivé en deuxième position par le prix d’encouragement.

Les prix décernés durant la soirée sont les suivants : prix du 1er roman d’une dotation de 1 million de Fcfa : Fodé Moussa Sidibé pour La révolte de Zangué ; prix Massa Makan Diabaté d’une dotation de 2 millions de Fcfa : Seydou Diarra pour Le tabou et le prix Yambo Ouologuem, le plus attendu, d’une dotation de 5 millions de Fcfa décerné à Eugène Ebodé pour son roman Madame l’Afrique publié aux éditions APIC à Alger en 2010.

L’heureux élu a déclaré : "Cette distinction est à la fois une surprise et une exigence. La littérature est une transcendance et parfois une représentation. J’espère être à la hauteur du "devoir de violence", sur soi-même, pour rompre avec les conformismes décriés par Yambo Ouologuem".
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