A propos du litige réglé heureusement à l\'amiable entre le NIGER et le BENIN, on peut dire que cet article de PANAPRESS est tendencieux. L\'auteur de l\'article qui visiblement ne fait que jeter des fleurs à Yayi Boni, même pour ce qu\'il n\'a pas fait, car c\'est son prédécesseur Soglo qui était président ces accords.
Et cette superficie prétendue attribuée au Bénin est fausse ainsi que celle attribuée au Niger par l\'auteur de cet article. L\'ile de Lété est celle qui a toujours intéressé le Niger. Les 16 autres acquises au Niger sont moins importantes.
Soyons honnêtes et pourquoi cette désinformation aujourd\'hui, pour uniquement flatter Yayi Boni???
Lire cet article d\'un journal Burkinabè neutre dans cette affaire:
www.lefaso.net/article.php3?id_article=8428
Différend frontalier Bénin-Niger : La paix des braves
jeudi 14 juillet 2005.
Le différend frontalier qui opposait le Bénin et le Niger sur le lopin de terre de 260 km vient de trouver un dénouement heureux grâce aux bons offices de la Cour internationale de justice. En acceptant à l’unanimité la décision de la CIJ, les deux pays montrent, au-delà des querelles frontalières, la preuve qu’un conflit peut et doit se résoudre pacifiquement.
L’Ile de l’Eté, longue de 60 km2 est désormais la propriété du Niger. En se fondant sur une lettre du colonisateur datant de 1914 et des coutumes des peuples de cette partie, la Cour internationale de justice a mis tout le monde (Béninois et Nigériens) d’accord sur son arbitrage. Arbitrage qui portait sur des îles frontalières situées sur le delta du Niger et de la rivière du Mecrou entre les deux pays et mesurant 260 km.
La Cour internationale de justice a coupé court aux démonstrations de force que se permettaient les deux pays sur ce lopin de terre depuis quelques années. Il fallait intimider le voisin. Et la Cour internationale de La Haye a tranché en octroyant l6 îles au Niger dont la plus fertile ( l’île de l’Été) et 9 au Bénin. Un arbitrage pacifique qui prouve que les conflits frontaliers peuvent se résoudre à l’amiable.
L’apaisement est de mise désormais entre ces deux Etats dont l’histoire et la géographie ont été écrites par le colonisateur surtout, dans sa phase de délimitation des frontières des Etats africains. Délimitation qui, si aujourd’hui est source de conflits, provient moins de l’égoïsme des pays africains quant à se contenter du « gâteau » défini par le colon que du sérieux mis pour la faire.
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